le mauser c96 - tir sportif baixas

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le mauser c96 - tir sportif baixas
LE MAUSER C96
Conception :
Au contraire de ce que son nom semble indiquer, le Mauser C96 ne doit pas sa conception au génie créatif de Paul
Mauser. Ce sont les frères Feederle, œuvrant pour Paul Mauser, qui travailleront les premiers sur ce pistolet semi
automatique original. Fidel Feederle était à l'époque (1894) l'un des plus proches collaborateurs du «patron».
Échaudé par ses échecs passés dans le domaine des armes de poing malgré la conception des modèles C77 et
C78 (ce dernier est connu sous le nom de Mauser «zig-zag») au profit du Reichsrevolver M. 79, M. Mauser n'a pas
découvert les travaux déjà avancés sur cette arme avec joie. Sa colère à cette occasion est restée légendaire. Il
consentira finalement à participer à la finalisation du projet dont le prototype sera présenté le 15 mars 1895.
Parrainé par une personnalité jouissant d'une certaine envergure, le Kaiser Guillaume II d'Allemagne en personne,
le futur du pistolet Mauser semble radieux. En particulier satisfait de sa séance de tir à Potsdam, le Kaiser fait d'un
Mauser C96 son arme personnelle, car étant victime d'une paralysie totale du muscle de l'épaule gauche et du
bras, il pourra malgré tout utiliser l'arme quand elle est accrochée à son surprenant étui crosse qui sert à la manier
avec un seul bras.
C'est vers 1875 que commencent les premiers développements en la matière. Le revolver restant l'arme de
prédilection des militaires, un modèle particulier est introduit sur le marché en 1878. Sa particularité réside dans le
système de rotation du barillet par une série de gorges en zig-zag fraisées à la surface de ce dernier.
Sur une période de quelques mois, plusieurs modifications techniques interviendront pour aboutir au modèle connu
par les collectionneurs sous le nom de "conehammer" c'est à dire : avec un chien en forme de cône. Ce modèle
avec de légères modifications est présent jusqu'au numéro de série approximatif : 14.999.
Très rapidement, quatre modèles furent mis en construction. Le modèle à 6 coups représenté ci-dessous, une
version à 10 coups (photo suivante) et à 20 coups (arrêté sous cette forme en 1898). A cela s'ajouta un modèle
carabine avec crosse amovible
Plusieurs types de C96 carabines seront produites, dont certaines avec une crosse non amovible et un bois sous
le canon.
La technique :
Le Mauser C96 est avant tout une merveille d'usinage. À partir d'un bloc d'acier à haute résistance, choisi parmi
les meilleurs de l'époque, la carcasse de l'arme est usinée d'une seule pièce. Ce qui peut paraître assez aisé à
notre époque, où les machines outils à commande numérique atteignent des sommets de précision, était d'une
difficulté toute autre à la fin du XIXème siècle. La totalité glissière et canon est fabriqué d'une pièce lui aussi.
Ce n'est qu'avec la création du modèle 1930 que le canon sera finalement vissé, réduisant ainsi les coûts de
production. La conception du mécanisme est tout aussi surprenante. Point d'axe dans cet ensemble idéalement
ajusté à la main, si ce n'est une vis qui permet de la fixation des plaquettes de crosse… Pour finir, il est
indispensable de préciser que l'arme se démonte sans outils.
L'alimentation :
Le Mauser C96 standard est conçu avec un magasin fixe de 10 cartouches (quel que soit le calibre). Des modèles
seront aussi développés avec des capacités de 6 coups pour rendre l'arme plus maniable. Ce choix, conforme au
mode d'alimentation des fusils de la marque, alourdit inutilement l'arme et la déséquilibre. D'autres versions
seront équipées de magasins de 20 coups. Que ce soit en 6 ou 20 coups, ce sont le plus souvent des armes issues
des premières productions (avant 1910). Le chargement se fait par des clips dont la capacité est identique à celle
du magasin qui sont situés au-dessus du magasin une fois la culasse ramenée en arrière. Après avoir poussé les
cartouches dans le magasin et retiré le clip, la culasse se referme automatiquement, chambrant au passage la
première cartouche. Dès le début, l'absence de chargeur amovible comme sur le Borchardt, le Luger Parabellum
ou le Browning M1900, fait partie des principaux reproches fait au C96. Ce n'est que vers les années 1930 que
l'alimentation par boîtiers chargeurs (10 ou 20 coups) sera adoptée sur certaines versions du modèle 1930 (mais
pas toujours) puis sur la majorité des Schnellfeuer (Mauser M712 Schnellfeuer
Le Mauser C96 – Variations
Durant ses quelques 43 ans de
fabrication, le C96 a subit
plusieurs modifications dont
certaines très superficielles.
Ces modifications permettent
néanmoins de situer les
modèles dans le temps.
La référence aux numéros de
série pour positionner un
modèle reste aléatoire compte
tenu de la pratique adoptée par
Mauser qui consistait à sauter
des tranches qui furent
utilisées des années plus tard.
Modifications rencontrées :
- Forme des plaquettes
Tant par la taille que le
matériau utilisé ou le nombre
de striures, on ne dénombre
pas loin de 20 variations.
- Hausses
On distingue une vingtaine de
hausses différentes. Suivant le
calibre utilisé (1000 m ou 500
m), le client (chiffres persans),
les modifications techniques.
- Magasin
Trois types de magasins fixes
(6, 10, 20 coups) plus les
magasins amovibles (10, 20).
Alimentation par clip.
- Fraisage de la carcasse
De nombreuses variations
concernant les dimensions des
fraisages ou simplement
absence totale (contrat italien)
- Marquages du fabricant
Au moins quatre différents
- Chien
Trois variations avec des sousvariations.
- Sûreté
Trois variations.
Photos : Gazette des armes
Différents types de C96 :
1 - Type 1896
Il est facilement identifiable à la forme de son chien en double cône pour faciliter la préhension. La sûreté est aussi
particulière en ce sens que contrairement aux autres variations, on rabaisse le levier pour mettre l'arme en position
de sûreté. Sur cette variation (calibre 7,63 Mauser), l'extracteur est de type long et la hausse graduée jusqu'à 1000
mètres. Le canon comporte 4 rayures. La production du "conehammer" s'arrête aux environs du numéro de série
15000.
La C96 dit "conehammer" est probablement le plus prisé des collectionneurs, compte tenu de son ancienneté et de
sa rareté. Le modèle à 10 coups est le plus fréquent (les modèles à 6 coups et surtout 20 coups sont excessivement
rares)
Rare type 1896 à 20 coups
2 - Type 1899
Se distingue du précédent par un chien avec un large trou, comme montré ci-contre.
3 - Type 1908
Vers le numéro 36000, un nouveau chien apparaît avec un plus petit trou. On installe aussi un extracteur plus court,
ainsi qu'un percuteur à deux tenons. Certains pistolets, destinés au marché de l'exportation, sont produits en calibre
9 mm Mauser (fabriqués jusqu'en 1914 sans marquages distinctifs)
4 - type 1912
Débute au numéro de série 200000 avec l'adoption d'une nouvelle sûreté NS (Neues Sicherung). Les rayures du
canon passent à 6 au lieu de 4.
5 - type "Bolo"
On appelle "Bolo" les C96 avec un canon court et une poignée plus petite. Ce nom pourrait venir du diminutif de
"Bolchevik", ces derniers en ayant acheté en quantité ce modèle pendant la révolution russe. Le "Bolo" fut fabriqué
dès 1900 (avant la révolution russe), ce terme doit donc être considéré comme une simple appellation de
collectionneur.
Hausse classique (1000 m) de calibre 7,63 mm
En 1899, Mauser reçu une commande de 5.039 C96 pour la Marine de
guerre italienne (Ils portent tous un no de série inférieur à 20000). On
peut remarquer que le chien comporte un gros "oeil" et que les flancs de
la carcasse ne possèdent pas de fraisages.
6- type 1930
Il s'agit d'un nouveau modèle (parfois repris comme Mod. 711 par les
collectionneurs), présenté comme tel par la firme. Il comporte une toute
nouvelle sûreté dite "universelle". Le levier est toujours vers l'avant pour
la sûreté mise (une lettre S apparaît). En position arrière (cf. dessin), la
lettre F apparaît. En position de sûreté mise et une cartouche étant
chambrée, le chien peut être libéré par la queue de détente sans
percuter. Il peut être livré avec des chargeurs amovibles de 10 ou 20
cartouches. Il est facilement reconnaissable par le renfort à la base du
canon.
- Modèle "Schnellfeuer"
Le modèle "Schnellfeuer" (modèle 712 pour les collectionneurs
américains) est un modèle 1930 auquel a été apportée une possibilité de
tir en rafale. A cet effet, il possède un sélecteur de tir sur le côté gauche
et le chargeur (20 coups) est amovible. Ce dispositif fut créé par Karl
Westinger. La fabrication du Mauser C96 se terminera en 1939. La
production d'armes de poing militaire se focalisant sur le P38, le Luger et
le Mauser Hsc.
Le Mauser C96 - Le numéro de série
Le pistolet Mauser C96, comme toutes les armes, arbore un numéro de série. Ce
dernier constitue un élément parmi d'autres pour aider à la classification des
modèles. Chez Mauser, hélas, la numérotation fut souvent manipulée au début
pour donner l'impression d'une plus importante production. Ainsi des blocs
important de numéros de série furent sautés et ré-attribués des années plus tard à
des modèles plus récents. D'où la difficulté de faire une corrélation entre les
numéros de séries et certaines caractéristiques techniques.
Sur le C96, comme sur d'autres armes de l'époque, ne nombreuses pièces secondaires de l'arme portent aussi le
numéro de série ou ses derniers chiffres. Bien que les pièces soient théoriquement interchangeables d'une arme à
l'autre, il faut quand même savoir que l'idéal reste de posséder un exemplaire ayant conservé ses pièces d'origines
avec lesquelles il a été éprouvé. Pour le monde de la collection pur et dur, il s'agit d'une exigence souvent
primordiale
Le bloc de platine porte le numéro complet à l'arrière (voir ci-contre à gauche). On le remarque aussi plus bas sur la
carcasse. Ces trois endroits sont donc primordiaux, car très visibles, pour déterminer d'un rapide coup d'oeil si l'arme
est "cohérente".
Sur le bloc sont inséré plusieurs pièces. La plupart porte les trois derniers chiffres du numéro de série (dans notre
cas le nombre : 582). Sur le bloc ci-dessus on trouve encore attachés la gâchette est son bras élévateur. A droite, le
chien marqué sur son dos (aussi visible quand l'arme n'est pas démontée), le bloc de verrouillage, la face interne du
levier de sécurité.
La culasse porte aussi les trois derniers chiffres à l'arrière avec les poinçons d'épreuve.
Les Mauser C96 ayant servi pendant les guerres sont bien évidemment susceptibles de contenir une ou plusieurs
pièces remplacées par les armuriers militaires. Ces pièces de rechange peuvent être sans numéro ou avec le
numéro d'autres armes qui ont été sacrifiées (cannibalisées) pour alimenter le stock de pièces.
envers de la hausse
.
Les faiblesses du C96 :
Le Mauser C96 pâtit essentiellement de son poids, de son manque d'équilibre et d'un manque relatif de fiabilité
au cours des essais organisés alors. Autre grief majeur, le coût de revient. L'arme est entièrement usinée et finie à
la main. La moindre erreur se solde par la mise au rebut du bloc. Il est aussi probablement victime de son aspect
brutal contrastant avec les lignes harmonieuses du Luger Parabellum. Ce sera exactement cet aspect méchant
que cherchent les aventuriers et les coloniaux de l'époque. C'est à dire le C96 est une arme qu'on trouve, soit
magnifique, soit horrible.
Mauser C96 pourvu d'une crosse
Cet ingénieux dispositif sert à transformer ce pistolet semi-automatique en petite carabine. Ce choix n'est pas
nécessairement judicieux pour une arme de poing, sauf si celle-ci dispose d'une cartouche réellement adaptée au
tir à longue distance (pour une arme de poing), le 7.63 Mauser. Cette munition fait partie des principaux atouts
de cette arme. Rappelons que la hausse est le plus souvent graduée jusqu'à 1000 mètres (500 mètres pour les
modèles chambrés en 9 mm Parabellum). Il s'agit là d'une estimation spécifiquement optimiste, ou alors
fantaisiste, des capacités réelles de la munition, vraiment efficace pour des distances inférieures à 200 mètres.
D'autre part, l'étui est accompagné d'un brêlage complet incluant l'indispensable de nettoyage de l'arme. Faits en
bois, les étuis sont assez fragiles, actuellement on trouve d'ailleurs cet étui avec une fissure du bois
caractéristique, sur le clapet de fermeture, pièce spécifiquement fragile. C'est un des reproches faits par les
commissions militaires d'évaluation à l'issue des tests auxquels le C96 a participé, sans succès.
Les variantes
Pour Mauser, la classification des modèles est particulièrement simple, il y en a trois : le C96, le modèle 1930
(modèle 711 comme le nomment les collectionneurs américains) et le Schnellfeuer (modèle 712, toujours selon
les collectionneurs d'outre atlantique). Pour l'amateur ou le collectionneur, mettre à jour une liste exhaustive des
variantes du Mauser C96 est une tâche presque impossible. L'absence de suivi et de logique dans la
numérotation, les tranches sautées, les numérotations spécifiques rendent cette étude ardue. De plus, des stocks
de pièces de productions antérieures ont quelquefois été utilisés pour assembler des armes plus récentes. Pour
finir, les archives de la société Mauser ont été détruites ou pillées. Actuellement, l'historique de cette arme est le
fruit des recherches de nombreux collectionneurs de toutes origines. Parmi les pièces les plus recherchées
figurent celles ayant fait l'objet de contrats (Italie, Perse, Siam) et les prototypes réalisés tout au long de la
carrière du Mauser C96. Enfin, l'absence d'archive remet en cause l'existence même de certains contrats. Les
collectionneurs américains ont identifié un modèle «French gendarme» sans qu'aucun élément ne vienne valider
la réalité de cette variante.
L'identification des armes de ce type se fait par différents éléments : queue de détente, extracteur, hausse, chien,
plaquettes de crosse, marquage, numéro de série, fraisage extérieur de la carcasse, calibre, longueur du canon,
type de sécurité.
Les principales variantes rencontrées, classées dans l'ordre chronologique sont :

Le Cone hammer (qui doit son nom à la forme caractéristique de son chien)

Le modèle 1908 (modèle qui n'a pas dépassé le stade de la présérie. Apparition du 9 mm mauser, calibre
destiné aux marchés sud américains)

Le modèle 1912 (modification du nombre de rayures dans le canon, adoption du chien à petit œil)

Le modèle 1916 (en calibre 9 mm Parabellum)

Le modèle 1920 (armes dont les canons sont raccourcis sous la République de Weimar)

Le modèle 1930 (nouvelle sécurité dite «universelle»)

Le Schnellfeuer (Mauser M712 Schnellfeuer) [img]http ://www. bellum.
nu/armoury/MM712SchnellFeuer. jpg[/img]

Les Bolo (avant et après la première guerre mondiale) [img]Image :http ://www. mbi. ufl.
edu/papkelab/curios/bolo2. JPG[/img]
Clint EASTWOOD
Dans « JOE KIDD «
MONTAGE ET DEMONTAGE
Démontage pour l’entretien courant .
Il ne nécessite aucun outil particulier.
-
Tirer la culasse (8) en arrière, afin de s’assurer qu’il ne reste aucune cartouche dans la chambre ou dans le
magasin.
Laisser le chien (10) au cran d’armé.
Sur les modèles à magasin fixe.:
-
Avec la pointe d’une cartouche, repousser le verrou de fond de magasin (24) et faire glisser le fond de
magasin (23) puis le faire glisser à fond vers l’avant pour le dégager de la carcasse (20).
Déposer le fond de magasin avec le ressort d’élévateur (22) et l’élévateur (21).
A l’aide d’une lame chargeur ou d’un tournevis, soulever le verrou de platine (19) après avoir ramené
l’ensemble canon/glissière (1) d’environ 2 mm en arrière.
Sur les modèles à chargeur amovible .
-
Enlever le chargeur après avoir appuyé sur le verrou de chargeur sur le côté droit de la carcasse.
Suite du démontage tous modèles .
-
Faire glisser l’ensemble canon/glissière (1) vers l’avant sur les rails supérieurs de la carcasse (20) et
séparer ces deux éléments.
Mettre l’ensemble canon/glissière sens dessus dessous, tenir la platine mécanique de la main gauche,
et, de la main droite, tirer la platine mécanique vers le haut par les tenons arrière de positionnement.
Le verrou (19) peut être séparé de l’ensemble canon/glissière en le faisant pivoter vers l’avant.
L’arme est alors démontée en ses principaux éléments.
Démontage de l’ensemble canon/glissière.
-
Une fois réalisé le démontage sommaire, ci-dessus, procéder de la façon suivante :
Pour modèle 1896 à percuteur 1°. Type seulement .
-
-
A l’aide d’un tournevis, cruciforme de préférence,
repousser le percuteur (5) à l’intérieur de la glissière et
sortir l’arrêtoir de percuteur en le tirant vers le haut.
Par l’arrière de la culasse (8), sortir le percuteur (5) et
son ressort (6).
Démontage pour tous modèles .
-
-
A l’aide d’une lame de petit tournevis introduite dans
la fente à l’arrière du percuteur (5), faire tourner ce
dernier d’un quart de tour à droite.
Par l’arrière de la culasse (8) sortir le percuteur (5) et son ressort (6).
Sur le côté droit de l’ensemble canon/glissière (1) repousser l’arrêtoir de ressort récupérateur (4) vers
l’avant et le sortir de la glissière
Sortir le ressort récupérateur (3) qui fait alors saillie à ‘arrière de la glissière.
Démontage de la platine mécanique (tous modèles sauf Schnellfeuer) .
Une fois la platine mécanique hors de la carcasse, procéder de la façon suivante.
-
-
Sortir le levier de sureté (12) après l’avoir fait pivoter jusqu’à sa position de démontage.
En appuyant sur le séparateur (13) accompagner le chien jusqu’à l’abattu.
Le cas échéant, sortir le verrou de platine (19) par le côté gauche.
Dés que la platine est hors de la carcasse, ce verrou peut tomber de lui-même.
Poser la platine équipée, sur une table ou établi avec le chien (10) orienté vers le bas.
A l’aide d’une petite tige métallique, placée transversalement à la platine, exercer une forte pression sur
l’embout avant (17) de ressort de chien jusqu’à ce que l’on puisse sortir la noix d’accouplement (18) en la
dégageant de ses crans dans le corps de platine (9).
Sortir le ressort de chien (15) et ses deux embouts (16 et 17).
Repousser la branche supérieure de l’axe de chien (11) vers le haut pour la dégager du cran usiné sur le
séparateur (13) et sortir ce dernier hors de la gâchette (14).
Faire pivoter la gâchette (14) de 90° vers l’avant pour la sortir de son pivot sur le corps de platine (9).
Sortir l’axe de chien (11) par la droite.
Sortir le chien (10).
Sur le Schnellfeuer.:
Une fois effectuées les opérations ci-dessus, continuer par :
-
Enlever le ressort de crochet (36) et son embout (37).
Le chien (10) et le crochet (38).
Attention de ne pas perdre, au démontage, le ressort de crochet (36) et son embout (37) qui sont de
toutes petites pièces.
Remontage .
Sans être très complexe ils sont assez délicats e doivent être effectués dans un ordre bien précis.
Remontage de la platine mécanique (sur Schnellfeuer).
-
Remettre le crochet (36), le chien (10), le ressort de crochet (38) et son embout (37) dans leur logement
sur le corps de platine (9).
Continuer le remontage comme tous les autres modèles. (Ci-dessous).
Tous modèles :
-
-
-
Introduire le chien (10) dans le corps de platine (9).
Mettre en place l’axe de chien (11) par la droite.
Introduire le ressort de chien (15) et ses embouts (16 et 17).
o Attention, l’embout avant est de forme spéciale.
Poser le corps de platine (9) sur un établi ou une table et exercer une forte pression sur l’embout avant
(17) afin de pouvoir introduire la noix d’accouplement (18) face concave vers l’avant de façon que ses
deux tourillons latéraux s’engagent dans le corps de platine (9).
Remonter la gâchette (14) à l’inverse du démontage.
Remettre en place le séparateur (13) dans la gâchette (14) tout en exerçant une pression sur la branche
supérieure de l’axe du chien (11) de manière que l’extrémité de cette branche porte sur le cran taillé dans
le séparateur (13) .
Mettre le chien au cran d’armé et remonter le levier de sureté (12).
Par le côté gauche, introduire le verrou de platine (19) sa partie concave orientée vers le haut.
Remontage de l’ensemble canon / Glissière, tous modèles .
-
Introduire le ressort récupérateur (3) à l’intérieur de la culasse (8) et l’ensemble dans la glissière (1) en
prenant soin que l’extracteur (7) soit orienté vers le dessus de l’arme.
A l’aide d’un petit tournevis comprimer le ressort (3) de façon à introduire et verrouiller son arrêtoir (4)
par le côté droit de la glissière, introduire le percuteur (5) et son ressort (6) dans la culasse.
Tous modèles sauf modèle 1896 à percuteur 1° type.
-
Exercer une pression avec la lame d’un petit tournevis engagé dans la fente sur la tète du percuteur et
tourner cette dernière d’un quart de tour vers la gauche.
Modèle 1896 à percuteur 1° type seulement .
-
Exercer une pression sur la tête du percuteur (5) pour l’enfoncer à l’intérieur de la culasse puis introduire,
par le dessus, l’arrêtoir de percuteur dans la culasse (8) et laisser le percuteur revenir en arrière.
Remontage final, tous modèles .
-
-
Crocheter le verrou (2) sur l’ensemble canon/glissière (1) en le faisant pivoter vers l’arrière, les dents de
verrouillage étant orientées vers le canon et vers l’arrière.
Amener la platine mécanique équipée contre l’ensemble canon/glissière de façon que le verrou (2) ait sa
dent intérieure avant, devant la noix d’accouplement (18) et que sa large dent intérieure arrière
commence à s’engager dans le cran usiné sur le dessus de la platine (9).
Exercer une pression d’arrière en avant sur la platine mécanique tout en la poussant à l’intérieur
canon/glissière.
Un déclic doit se faire entendre indiquant que les pièces sont bien en place.
Mettre le chien (10) au cran d’armé.
Introduire l’arrière de la carcasse (20) dans les rails usinés à l’avant de la glissière et amener la carcasse
complétement vers l’arrière jusqu’à ce qu’elle vienne prendre le verrou de platine (19).
Sur modèle à magasin fixe .
-
Introduire l’élévateur (21) et le fond de magasin (23) dans la carcasse (20).
Comprimer le ressort d’élévateur en le poussant par le fond de magasin (23).
Aves la partie arrière de ce dernier, repousser le verrou (24) à l’intérieur et faire glisser le fond jusqu’à ce
qu’il vienne s’engager dans l’encoche arrière et la mortaise avant usinée dans la carcasse.
Sur chargeur amovible .
-
Réintroduire le chargeur tout en appuyant sur le bouton du verrou de chargeur du côté droit de la
carcasse.
Sur tous modèles .
-
Ramener le chien à ‘abattu et par, mesure de précaution, mettre le verrou de sureté .
Suivant le type de sureté, il est possible qu’il faille laisser le chien au cran d’armé pour pouvoir loger le
pistolet dans son étui-crosse.
Conclusion .
-
Comme vu ci-dessus, il n’est vraiment pas évident de démonter et remonter un mauser C 96, surtout en
fonction des différents modèles et de la complexité des pièces mécaniques.
Il vaut mieux s’en tenir au démontage sommaire, pour entretien et nettoyage et laisser la suite aux
professionnels.

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