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Année 4, Bulletin no 9
Novembre 2005
Novembre 2005
Festival Cinéma-Tout-Ecran, Genève
ASSOCIATION CULTURELLE
PÔL
ECHANGES
PERSANO-SUISSES
Du 31 octobre au 6 novembre 2005
Paradise is somewhere else de Abdolrassoul Golbon
plus
Cafe Transit de Kambozia Partovi
et
Hamsafare de Elhan Hosseinzade
Association Culturelle PÔL, Case postale 2025, 1211 Genève 2 / [email protected]
MEMENTO CULTUREL
Actualités Persanes
Cinéma
- FESTIVAL CINEMA-TOUT-ECRAN, GENEVE
31 octobre au 6 novembre 2005
Café Transit (Border Café) de Kambozia Partovi
Perspectives
Iran-France, 2005, 105 min., vo st fr, ang
Mardi 1er novembre 2005, à 16h15
CAC-Voltaire, salle Henri-Langlois, Genève
Samedi 5 novembre 2005 à 18h
CAC-Voltaire, salle Michel-Simon, Genève
en présence du réalisateur
Reyhan se trouve confrontée à un choix difficile: soit elle épouse Nasser (le frère de son défunt mari)
comme le veut la tradition iranienne et évite tout problème pécuniaire pour éduquer ses filles, soit elle se lance
dans une lutte solitaire contre l’opinion de la communauté et assume la ruine de sa réputation. Réfractaire à l’idée
de finir sa vie avec un homme qu’elle n’aime pas, elle opte, par honneur, pour la seconde solution. Elle reprend le
café –de feu son mari– qui devient rapidement un espace de ralliement en attirant des routiers de nombreux pays.
Mais rien n’est simple. Cette mise en abyme au style documentaire cher au cinéma iranien place adroitement la
condition féminine au centre du débat.
Paradise is Somewhere Else de Abdolrasoul Golbon
Compétition officielle
Iran, 2005, 96 min., vo st fr-ang
Lundi 31 octobre 2005, à 22h30
CAC-Voltaire, Salle Michel-Simon, Genève
Samedi 5 novembre 2005, à 20h15
id.
ou jeudi 3 novembre 2005 à 20h15 (à vérifier !)
Eidak, un jeune homme de 17 ans désire s’enfuir aux Emirats afin
d’échapper à sa condition. Il confie toutes ses économies à un passeur et
engage un Afghan de son âge, meurtri par la guerre, pour lui succéder à son
poste de berger. Mais un événement inattendu survient avant son départ…
Partagé entre le besoin de s’épanouir et le devoir de vengeance propre aux
mœurs de son pays, il devra assumer ses actes. Un film au caractère fort qui
soulève, avec tact, la problématique de l’immigration, de la solidarité et du
respect des valeurs iraniennes.
Courts-métrages, Programme 3
Hamsafare (compagnon silencieux) de Elhan Hosseinzade
Iran, 2005, 15 min.
Mercredi 2 novembre 19h 15
Samedi 5 novembre, à 21h30
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Alhambra, Genève
id.
Conférence
- Mohammad Taghi Bahar, (m. en 1951), le parolier de chansons engagées, (conférence en persan) par Dr. Shahine
Seraj (Paris)
Restaurant la Perle du Lac, rue de Lausanne 128, 1203 Genève
Samedi 25 novembre 2005 à 15h
(organisé par Gorouh farsi zabanan Genève)
Expositions
- Afi Nafissy
peintures techniques mixtes
jusqu’au 19 novembre 2005
Galerie d’Arfi, rue du centre 52, St-Sulpice
Tél: 021/691.14.25
- War, Etats-Unis - Afghanistan - Irak (photographies)
jusqu’au 15 janvier 2006
Musée International de la Croix-rouge et du Croissant-Rouge, av. de la Paix 17, Genève
- Textiles persans de la période Qajar (1788-1925)
jusqu’au 5 février 2006
Haus zum Kiel, Dépendance du Musée Rietberg, Hirschengraben 20, Zürich
- De la Terre au Ciel - Exposition sur l'astronomie persane
Palais de la Découverte : Avenue Franklin, D. Roosevelt, Paris jusqu’au 8 janvier 2006
Ouvert de 9h30 à 18h la semaine, le dimanche de 10h à 19h, l'exposition est fermée le lundi.
Forgotten empire: the world of ancient Persia
jusqu’au 8 janvier 2006
The British Museum, Londres
Entre 550 et 330 av. J-C. les Perses ont construit un empire qui allait de l’Afrique duNord à la vallée de
l’Indus, et de l’Asie Centrale à la mer d’Oman. Ces vastes territoires étaient adminisstrés depuis les cités
de Suse, Persépolis ou Pasargadès. Le British Museum, en association avec l’Iran Heritage Foundation,
met sur pied une exposition qui témoignera des splendeurs decet empire au niveau architectural et culturel et de la sophistication de son administration. Autant d’héritages de souverains comme Cyrus, Darius
et Xerxès. L’exposition permettra de voir des objets qui ne sont jamais sortis d’Iran, notamment en or et
en argent.
www.thebritishmuseum.ac.uk/persia www.iranheritage.com
Musique Pop/Rock
- Freddie Mercury Live Music Awards, Montreux
du 3 au 5 novembre 2005
Parmi les 13 candidats sélectionnés en compétition pour ce prix figure un groupe de Téhéran, Pinokio, qui se
produira au
Paradise, Montreux
4 novembre, dès 22h45
« Ce groupe iranien a surpris le jury. Un son très électro-rock, mais totalement inédit. Peut-être une révélation ! »
Réservation Billets: 021/9622119
www.freddiemercury-awards.com
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Livres (en persan)
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A S S O CI A T I O N C U L T U R E L L E PÔ L
Livres (en français)
Témoignage
- Yalda Rahimi et Marion Ruggieri, Le journal de Yalda. Grasset ,2005
Spiritualité
- Henri Corbin, Corps spirituel et corps céleste. De l’Iran mazdéen à l’Iran shî’ite. Buchet-Chastel, 2005.
Essai
- Shirine Samii, Croyances populaires en Iran. L’Harmattan, 2005
- Nader Barzin, L’Iran nucléaire. L’Harmattan, 2005.
Voyage
- Nicolas Rousseau, Petits tableaux d’Iran. L’Harmattan, 2005.
Musique (suite)
- Dariush
24 décembre 2005
Hotel Spirgarten, Lindenplatz 5, Zürich
Infos: 044/3020171 ou 044/4015062
- Madjid Khaladj (Iran) percussions classiques persanes
Musée Rietberg, Gablerstrasse 15, Zürich
- Persian Paradise Group (Iran)
16 novembre 2005
Tél. 044/206.33.31
santour, zarb, darabuka et violons
Volkshaus, Stauffacherstrasse 60, Zürich
26 novembre 2005, à 20h
Tél. 044/380.15.80
Théâtre
- Dariush
Yazdkhasti
Exil
Theaterhaus Gessnerallee, Zürich
5, 6, 11 novembre 2005, à 19h
Tél. 044/225.81.10
- Mein Haus hat das Haus verloren, mise en scène de Bahram Moosivand, avec Shiva Mabood et Lukas Waldvogel
par le Theater Nota Bene (Iran/CH)
17, 18, 19, 20 novembre 2005
Schlachthaus Theater, Rathausgasse 20/22, Berne
Tél. 031/312.96.47
Danse
- Zarathoustra, le chant de la danse
par le Béjart Ballet Lausanne
Création mondiale de Maurice Béjart
Théâtre de Beaulieu, Lausanne
du 21 au 31 décembre 2005
www.béjart.ch
ANNÉE 4, BULLETIN NO 9
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Actualités Suisses
Livres
Roman
- Jean-Yves Bénévent, Gazmend en guerre. L’Aire, 2005
Prose
- Catherine Lovey, L’homme interdit. Zoé, 2005.
Essai
- Bertil Galland, Fortes têtes. L’Aire, 2005.
- F. Bertozzi, G. Bonoli, B. Gay-des-Combes, La réforme de l’État Social en Suisse. Presses polytechniques et universitaires romandes, Le savoir suisse, 2005.
- Claude Frochaux, Regard sur le monde d’aujourd’hui. Ed. L’Age d’Homme, coll. poche, 2005.
Expositions
- Albert Einstein (1879-1955)
jusqu’au 17 avril 2006
Musée Historique de Berne
- Montagne, je te hais, je t’adore
jusqu’au printemps 2006
Ancien pénitencier, rue des châteaux 24, Sion
- Rideau de rösti
jusqu’au 15 janvier 2006
Musée romain de Lausanne-Vidy, chemin du Bois-de-Vaux 24, Lausanne
Le coup de cœur du mois
« Sous forme de journal, Yalda Rahimi nous ouvre son coeur et son visage, celui d’une jeune fille afghane découvrant la France. Un
document ethno - biographique, à lire sans modération par tous ceux qui aiment découvrir le monde. "Yaldita", c’est comme cela
que ses amis d’Afghanistan Libre la surnomme gentillement, étudie à Paris.
« Comment peut-on être persan ? » Tout le monde connaît cette citation de Montesquieu. Trois siècles plus tard, il suffira de changer un mot : comment peut-on être afghan, ce qui n’est pas tellement différent, puisqu’en Afghanistan on parle une langue venue du
persan ; et l’on aura la question que les Occidentaux ont souvent posée à Paris, avec curiosité et mesure, à une jeune fille débarquée
de Kaboul. Elle a dix-huit ans, elle a tenu son journal alterné, France-Afghanistan, pendant deux ans. Elle a appris le français, elle
recense ses découvertes et ses nostalgies. Et elle révèle les contrastes saisissants entre deux univers contemporains. Enfant, elle a dû
fuir les règles cruelles imposées à son pays par les Soviétiques, puis par les talibans. D’une page à l’autre, elle décrit tout ce qu’elle
éprouve, disons du voile obligatoire au blue-jean, uniforme des Occidentaux. »
Le Figaro par Eric Ollivier - 15 septembre 2005.
Je m’appelle Yalda. J’ai 17 ans et je suis afghane.
"Je m’appelle Yalda. J’ai 17 ans et je suis afghane. Quand j’avais 5 ans, nous avons fui la
guerre pour nous réfugier à Islamabad, au Pakistan, où j’ai vécu dans la poussière. A la télé,
j’ai vu mon pays sombrer dans l’obscurantisme, les femmes réduites à néant par les taliban.
Lorsqu’on m’a proposé de poursuivre mes études à Paris, j’ai pensé : c’est la chance de ma
vie. Ma famille a dit oui. Je n’ai encore jamais pris l’avion, je n’ai encore jamais vu de femmes sans voile ailleurs qu’à la maison. Chez moi, à mon âge, une fille est mariée, souvent
sans son consentement. Hier soir, avant mon départ, on m’a offert un cahier avec sur la couverture une montagne enneigée. Pour y écrire ce que j’ai sur le coeur."
C’est le regard lucide, étonné et souvent drôle d’une jeune femme afghane sur nos moeurs :
le voyage de Yalda en France.
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Alice Bailly (1872-1938)
- Alice Bailly, La fête étrange
Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne
jusqu’au 15 janvier 2006
« Le musée des beaux-arts de Lausanne consacre une vaste rétrospective à Alice Bailly (1872 - 1938). En montrant 225 oeuvres de
cette artiste mal connue, le musée a voulu mettre en évidence la cohérence du développement et des préoccupations d'une personnalité
très forte qui s'est enflammée pour de nombreuses causes. Il s’agit
de la première depuis 1985. Formée à Genève et à Munich Alice
Bailly s’installe à Paris en 1906. Elle séjourne également chez Cuno
Amiet à Oschwand en 1909. A Paris elle nouera des relations avec
Sonia Delaunay, Marie Laurencin, Jean Metzinger. Son travail, célébré par Apollinaire, s’inscrit tout à fait dans les recherches de ces
artistes autour de l’orphisme et du futurisme. En 1918-1919, elle
participe aux soirées du mouvement Dada à Zurich. En 1923, elle
s’installe à Lausanne tout en conservant un atelier à Paris, elle meurt
à Lausanne en 1938 après avoir notamment réalisé un important
décor, La Forêt enchantée et Entracte pour le foyer du théâtre municipal en 1936.
« L'approche choisie pour cette rétrospective est clairement chronologique.
« Au fil des salles on relève divers point centraux: Les études à Genève et à
Munich, les premières impressions décisives, Cuno Amiet, Alexandre Blanchet, Gauguin et l'école de Pont Aven. Puis vient dès 1911 la découverte du
cubisme secondaire: Gleizes, Metzinger et l'évolution vers l'orphisme et le
futurisme. Les tableaux-laine apparaissent ainsi comme l'aboutissement de
ces avancées au moment où Alice Bailly est en contact avec le mouvement
dada à Zurich. Une salle est consacrée à l'importance de la musique dans
son oeuvre avec des recherches de mises en relation entre l'expression picturale ou graphique et la musique d'une part et les portraits de musiciens d'autre part. Sous le thème Hommage à la Dame une salle souligne la cohérence
des préoccupations d'Alice Baily à travers le temps et les évolutions stylistiques. La ronde des femmes et la rencontre de Rilke; l'itinérance, Paris, Lausanne, Berne; les portraits; le voyage en Italie à Venise et à Rome notamment forment le thèmes principaux retenus dans les salles suivantes. L'exposition s'achève sur la recherche de commandes publiques et l'aboutissement dans la décoration du foyer du théâtre
municipal de Lausanne en 1936.
« Pendant longtemps ce qui a fasciné dans le travail de cette artiste c’est la proximité, le côtoiement des avantgardes de son temps, et l'on a mis l'accent sur la période 1909 1914. Aujourd’hui les chercheurs sont surtout attirés par la personnalité féminine et l’omniprésence de la femme dans cette œuvre.
C’est la raison pour laquelle l’ouverture de l’exposition a été marquée par un colloque de deux jours consacré à Histoire de l’art et
études de genre. »
Patrick Schaeffer
(extrait de www.art-en-jeu.ch , un passionnant webzine d’information artistique)
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L’Association Culturelle PÔL
A le plaisir de vous annoncer
Qu’au mois d’octobre ont repris ses
Cours de persan
Ceux-ci comprennent plusieurs niveaux allant de débutant à avancé et à expert (littérature, poésie).
Les cours ont lieu le mercredi après-midi, et en début de soirée.
Prix des cours (d’octobre à juin): 400.- / 350.- (membres et leurs enfants)
(Les bénéfices des cours seront entièrement reversés à l’Association.)
Pour tout renseignement veuillez vous adresser à Mr Saeed Naguibzadeh,
tél. 022/7000088 (entre 20h et 20h30)
Merci de nous signaler tout événement culturel lié au monde persan
(musique, cinéma, théâtre, conférence, exposition, etc.) afin de le faire figurer dans notre mémento.
L’Association Culturelle PÔL et son bulletin
Président: M. Erik-Roger Lang
Vice-présidente: Mme Firouzeh Behrouz-Lachin
Secrétaire et rédacteur en chef du bulletin: M. Jacky Carel
Trésorier: M. Réza Naguibzadeh
Ont collaborés à ce bulletin d’octobre 2004: M. Saeed Naguibzadeh, Réza Naguibzadeh.
Le « grand bulletin » (de 16 à 20 pages) est distribué aux membres, amis et invités de l’Association une fois tous les trois
mois. Le « petit bulletin » (de 4 à 6 pages) est distribué les autres mois de l’année. Si vous désirez les recevoir, n’hésitez pas
à nous contacter à l’adresse indiquée sur la page de couverture.
Pour votre agenda:
Contacts
les prochaines réunions auront lieu
Association Culturelle PÔL
Case postale 2025
1211 Genève 2
(sous réserve de confirmation):
21 décembre 2006
(Attention ! La réunion du Comité a lieu une heure avant
dans la salle prévue, sauf avis contraire)
E-mail: [email protected]
CCP 17-60664-9
PHILOSOPHIE ET BUTS DE L’ASSOCIATION CULTURELLE PÔL
1.
Les buts et tâches de l’Association sont:
- Faire mieux connaître la culture et l’histoire du monde persan
- Créer des lieux d’échanges entre communautés francophones et persanophones
- Développer des collaborations avec des à but similaire en Suisse et ailleurs
- Favoriser des projets qui visent une meilleure connaissance réciproque des cultures persanes et suisses
2.
L’Association est indépendante de tout mouvement politique et religieux; elle ne prend pas position dans ces domaines.
3.
L’Association, qui a vocation sur le plan culturel, tient cependant à souligner son attachement à la liberté de conscience,
d’expression et de création; elle considère en effet que le respect des droits humains est fondamental pour assurer le libre
épanouissement des personnes et des cultures dans un esprit de dialogue et de paix.
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