Titrisation et covered bonds
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Titrisation et covered bonds
BANQUE STRATÉGIE n° 302 Avril 2012 ISSN 0762-4077 Mensuel - 70 euros revue-banque.fr cahier de prospective bancaire & financière 3 doSSIER Titrisation et covered bonds Quels enjeux pour le financement des banques ? La titrisation et les covered bonds sont des instruments permettant aux banques de lever des financements sur les marchés, en échange de créances apportées en garantie. Mais derrière ce point commun se cachent d’importantes disparités entre ces deux produits, en partie héritées de la crise des subprime. Ainsi, si le marché européen des obligations sécurisées se porte au mieux, celui des ABS est à la peine. Tous deux sont pourtant essentiels au financement de l’économie réelle. 4 Sommaire vEIllE STRATÉGIquE 32 Gouvernance bancaire Cantonnement des activités : Volcker, Vickers et Barnier ? Pierre-Yves Thoraval, Promontory Financial Group France En bREf 38 La vie des affaires Dossier titrisation et covered bonds Quels enjeux pour le financement des banques ? Dossier réalisé par Séverine Leboucher La titrisation et les covered bonds (ou obligations sécurisées) partagent un principe commun : celui d’apporter à l’émetteur des financements de moyen et long terme garantis par un pool de créances. Crise oblige, le financement adossé à du collatéral a la cote et les banques y ont naturellement de plus en plus recours. En 2011, les banques européennes ont émis presque autant d’obligations sécurisées que de dette senior unsecured. Si l’on y ajoute la titrisation, ce seuil est dépassé (voir graphe, p. 7). Pourtant, au-delà de ce principe commun, titrisation et covered bonds ne suivent pas les mêmes tendances. Les raisons en sont tout d’abord structurelles : les obligations sécurisées relèvent généralement d’un cadre légal très protecteur, quand la titrisation reste un produit purement contractuel. Cette dernière, stigmatisée comme cause de la crise des subprime – bien qu’elle en ait plutôt été une courroie de transmission –, a connu des excès qui sont étrangers aux covered bonds. En Europe, la résultante en est un marché de la titrisation qui, faute d’investisseurs, ne parvient pas à retrouver ses niveaux d’avant-crise et un marché des obligations sécurisées très dynamique. En outre, conséquence directe de la crise des subprime, la titrisation a été fortement pénalisée par les régulateurs : si les nouvelles réglementations ont permis de mettre un terme à des pratiques très opaques et dangereuses, elles ont également complexifié l’achat de tels titres par les investisseurs. Les covered bonds, au contraire, bénéficient d’un traitement réglementaire avantageux, en particulier depuis que le Comité de Bâle a accepté leur prise en compte, même partielle, dans le coussin d’actifs liquides réclamé aux banques. Du côté des investisseurs assureurs, une mécanique du même type est à l’œuvre dans Solvabilité 2. Pourtant, les acteurs de la titrisation comme ceux des covered bonds s’accordent à dire que les deux outils sont indispensables au financement des banques, et par ricochet, à celui de l’économie réelle. Les covered bonds ne sont pas une solution miracle. Leur émission est limitée par la disponibilité des créances sousjacentes, essentiellement des prêts immobiliers, quand la titrisation est ouverte à tout type d’actifs (crédits automobiles, à la consommation, aux PME…). Surtout, il s’agit d’éviter qu’ils ne soient victimes de leur succès : de plus en plus de pays mettent en œuvre des cadres légaux pour que leurs banques puissent émettre des covered bonds, et le degré de protection offert varie. Aux Etats-Unis par exemple, le législateur prévoit d’inclure des créances aux PME ou sur cartes de crédit, risquant de dénaturer le produit. Par ailleurs, les obligations sécurisées, bien que majoritairement notées AAA et n’ayant jamais connu de défaut, ne sont pas des produits sans risque, comme le rappelle la crise des dettes souveraines. Inversement, les émetteurs du marché de la titrisation soulignent que les excès du début des années 2000, en particulier aux Etats-Unis, appartiennent au passé et que de substantiels progrès ont été réalisés en matière de transparence. Le message semble commencer à porter auprès des investisseurs, mais les régulateurs, eux, restent frileux. L’enjeu est pourtant de taille : donner aux banques suffisamment d’alternatives par rapport à un marché de la dette senior qui reste à la peine. & Directeur de la publication : Valérie Ohannessian 18, rue La Fayette 75009 Paris Fax : 01 48 24 12 97 www.revue-banque.fr Annick Masounave (54 14) Secrétaire général : Pierre Coustols Rédacteur en chef : Élisabeth Coulomb Rédacteurs : Sophie Gauvent (54 02) ; Séverine Leboucher (54 15) ; Secrétariat de rédaction : 1er SR, Alain de Seze (54 17) ; Christine Hauvette (54 10). © BANQUE STRATÉGIE BANQUE STRATÉGIE Maquette : 1er maquettiste, Emmanuel Gonzalez (54 12) ; Alexandra Démétriadis (54 18) Conception graphique : Rampazzo & Associés La reproduction totale ou partielle des articles publiés dans Banque & Stratégie, sans accord écrit de la société Revue Banque SARL, est interdite conformément à la loi du 11 mars 1957 sur la propriété littéraire et artistique. Pour nous contacter, devant chaque numéro, ajouter l’indicatif 01 48 00. 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Sommaire titrisation et covered bonds Quels enjeux pour le financement des banques ? 5 Covered bonds Un instrument à succès qu’il faut protéger 20 Régulation bancaire Les covered bonds dans le projet de CRD 4 Luca Bertalot, ECBC, EMF 9 Sécurisation de la croissance européenne Le rôle crucial de la titrisation Alexis Latour, BNP Paribas 22 Rick Watson, AFME 12 Le point de vue de l’investisseur « La titrisation est devenue un marché de spécialistes » Yvan Lavastre, investisseur institutionnel 16 Obligations de financement de l’habitat « Créer un produit très pur » Roland Charbonnel, BPCE Titrisation française Socram banque, l’émetteur qui a rouvert le marché Thierry Jollivet, Socram Banque 25 Post-crise des subprime La titrisation américaine plie… mais ne rompt pas Fabrice Susini, BNP Paribas 29 Crise de la zone euro Les covered bonds plus que jamais sensibles au risque souverain Hélène Heberlein et Solena Gloaguen, Fitch Ratings Lexique de la titrisation et des covered bonds n ABS (Asset-backed Securities) : terme générique utilisé pour les titres obligataires émis dans le cadre d’une opération de titrisation. Obligation) : titrisations dont l’actif sous-jacent est composé de dettes d’entreprise, sous forme soit de titres obligataires, soit de créances bancaires. Des montages permettent n RMBS (Residential parfois d’utiliser des CDO Mortgage Backed Securities) : comme sous-jacent d’un autre CDO : on parle alors ABS dont le sous-jacent est composé de prêts immobiliers de CDO au carré (CDO square). Ces pratiques résidentiels. de « retitrisation » ont n CMBS (Commercial considérablement diminué Mortgage Backed Securities) : depuis la crise des subprime. ABS dont le sous-jacent est composé de prêts immobiliers n ABCP (Asset-backed commercial paper) : titres de commerciaux. créances court terme émis n CDO/CLO (Collateralized pour financer des actifs dans Debt Obligation/ le cadre d’une opération de Collateralized Loan titrisation. 4 Banque Stratégie n° 302 avril 2012 n Covered bond ou obligation sécurisée : titre obligataire émis par une institution financière pour refinancer des créances, généralement des prêts immobiliers ou au secteur public. Les covered bonds sont souvent régis par une loi nationale, donnant à ses détenteurs un privilège légal sur le pool d’actif sousjacent. En France, les deux principaux cadres légaux sont les obligations foncières (OF) et les obligations de financement de l’habitat (OH). n Covered bond contractuel (ou structuré) : covered bond qui ne dépend pas d’une loi, mais qui repose sur des dispositions contractuelles proches. En France, les covered bonds contractuels ont permis aux banques d’inclure dans le pool sousjacent davantage de prêts cautionnés que ne le permet le cadre de l’obligation foncière. Ils ont disparu avec la création des OH. n LTV (Loan to Value) : ratio permettant de comparer le montant d’une créance à la valeur du collatéral qui lui est associé. Plus la LTV est élevée, plus le risque pris par le créancier est grand. Ratio très utilisé dans le cadre de prêts immobiliers. Dossier titRiSAtion et CoveReD bonDS Covered bonds Un instrument à succès qu’il faut protéger Le succès des covered bonds comme outil de financement long terme des banques n’est plus à démontrer. Mais alors qu’un nombre croissant d’émetteurs y ont recours, il est essentiel de préserver cet instrument pour qu’il reste l’actif de qualité qu’apprécient les investisseurs. LuCA BeRTALOT Responsable ECBC (European Covered Bond Council) Secrétaire général EMF (European Mortgage Federation) A vec un encours de 2 500 milliards d’euros fin 2010, le marché des covered bonds occupe plus que jamais une place de premier ordre dans la stratégie de financement des banques. Ils permettent aux émetteurs d’accéder aux marchés des capitaux même en période de forte volatilité, notamment grâce à une base d’investisseurs stable. Les 600 milliards d’euros émis sur l’année 2010 en sont l’une des meilleures preuves. La solidité et la régularité des performances des obligations sécurisées ne sont d’ailleurs pas passées inaperçues des régulateurs et des acteurs de marché à travers la planète, ce qui vaut à cette classe d’actifs d’être de mieux en mieux prise en compte au niveau macro prudentiel. Le défi auquel doit aujourd’hui faire face l’industrie des covered bonds est de parvenir à tirer les leçons de la crise tout en renforçant les caractéristiques qui ont jusque-là fait le succès de cet instrument. Du Japon au Mexique Les origines des covered bonds sont profondément ancrées dans la tradition des marchés financiers du Vieux Continent (voir Carte). Toutefois, on assiste aujourd’hui à un appétit croissant pour cette classe d’actifs de la part de pays extérieurs à l’Europe : les intervenants de marché poussent à la création de cadres légaux dans des pays aussi divers que l’Australie, le Brésil, le Canada, le Japon, le Mexique, la Corée du Sud ou encore les États-Unis. Le fait que l’obligation sécurisée soit un instrument de financement à long terme du secteur privé, favorisant la distribution de crédits à l’économie réelle, est la principale raison de ce succès. Quelques avantages des covered bonds… Du point de vue de l’émetteur, les obligations sécurisées participent grandement à l’amélioration du profil de funding des banques et au management de leur liquidité. En effet, elles permettent à la banque émettrice : − d’augmenter la duration de son passif et, ainsi, de financer correctement son portefeuille d’actifs à long terme ; − de rendre plus stable sa stratégie globale de financement et plus prévisible sa gestion actif-passif par échéance de maturité ; − d’accroître et de diversifier sa base d’investisseurs, à la fois géographiquement et par type d’acteurs ; − de bénéficier d’un instrument de financement des plus fiables, y compris en période de stress. À ces avantages propres aux émetteurs s’ajoutent des atouts majeurs et un traitement réglementaire favorable au profit des investisseurs. Ces derniers bénéficient ainsi : − d’un double recours, auprès de l’émetteur et du pool de couverture ; − d’une notation plus élevée que la dette non sécurisée ; − d’une pondération des risques allégée, pour les banques de l’Espace économique européen détenant des covered bonds domestiques ; − d’un traitement avantageux sous Solvabilité 2 ; − d’une meilleure liquidité en général, grâce à des émissions de plus grande taille ; − d’un traitement favorable dans le cadre des opérations de repo de la BCE et d’autres banques centrales ; − de l’éligibilité au coussin de liquidité qui va être mis en place avec Bâle III ; − de la non-participation aux pertes de l’émetteur en cas de défaut (pas de risque de bail-in). Banque Stratégie n° 302 avril 2012 5 EnLabref vie des affaires Résolution des crises bancaires Le mécanisme du bail-in se précise Prêts libellés en devise L’ACP met en garde sur le risque de change France Coup de frein sur le crédit à l’habitat n Suite aux plaintes déposées n Quinze mois après sa pre- mière consultation sur le sujet, le Commissaire européen Michel Barnier est revenu fin mars sur son projet d’encadrement des faillites bancaires. Un long silence que l’on peut tout autant justifier par la volonté de ne pas perturber davantage un marché des capitaux déjà très troublé depuis l’été que par la complexité du sujet. Michel Barnier promet un texte législatif pour le mois de juin, d’ici la tenue du G20. Il a donc ouvert une nouvelle période de consultation de quatre semaines portant précisément sur des aspects techniques du mécanisme de « bail-in ». Ce dispositif en passe d’être introduit prévoit les conditions précises dans lesquelles les détenteurs de fonds propres, de quasi-fonds propres ou de titres de dette participeront aux pertes d’un établissement bancaire en difficulté. « Avec le bail-in, le sauvetage de la faillite incombe à ses actionnaires et créanciers plutôt qu’aux contribuables par le biais de la participation des pouvoirs publics », déclarait le Commissaire en marge du Conseil Ecofin du 31 mars. 38 Le champ d’application du bail-in est l’un des points techniques ouverts à consultation les plus cruciaux. Ainsi, les titres de dette sécurisés par du collatéral – et donc en particulier les covered bonds – devraient être exclus du mécanisme. Un traitement préférentiel qui inquiète les marchés et détourne les investisseurs de la dette senior unsecured. Pourtant, cette dernière est essentielle au f inancement des banques, qui ne peuvent uniquement compter sur les covered bonds, et elle doit rester à des niveaux de prix raisonnables. D’autres dimensions du futur texte législatif seront moins sensibles : Michel Barnier promet ainsi de mettre en place une véritable « boîte à outils » du superviseur en cas de défaillance d’une banque. Parmi ces instruments, le testament bancaire (living will), le pouvoir d’imposer très tôt des restructurations à l’établissement en difficulté ou encore de décider de la création d’une « bad bank » pour protéger les déposants de la banque. Banque Stratégie n° 302 avril 2012 par certains clients ayant souscrit un emprunt en franc suisse et subi une hausse de leurs frais avec l’appréciation de la monnaie helvète, l’Autorité de contrôle prudentiel (ACP) s’est penchée sur la question de la commercialisation de tels produits. Elle vient de publier une recommandation, effective au 1er octobre, visant à imposer aux banques une présentation détaillée du risque de change. Ainsi les banques ne pourront plus utiliser comme argument commercial la stabilité ou la faible variation d’un taux par rapport à un autre ; elles devront au contraire être claires sur les risques, tant dans leurs supports publicitaires, qu’en face-à-face avec un client et dans les échanges précédant la conclusion du prêt. Elles devront ainsi remettre au client potentiel un document contenant des simulations de leurs remboursements en fonction d’hypothèses de variation du taux de change. Ces prêts en devises ont été accordés, souvent pour l’acquisition de biens immobiliers, à des résidents frontaliers dont les revenus sont libellés en devise étrangère. Ceux-ci ne posent pas de problème. Mais ils ont aussi été octroyés à des individus sans lien avec un pays étranger, intéressés par des montages de défiscalisation. L’ACP a prévenu que le non-respect de cette recommandation pourra être sanctionné. n Selon l’enquête mensuelle de la Banque de France, seuls 7,3 milliards d’euros de nouveaux crédits immobiliers ont été accordés aux ménages français en février 2012, contre 12,4 le mois précédent. Une dégringolade confirmée par les chiffres de l’Observatoire du financement des marchés résidentiels qui vient d’annoncer une chute de 48 % de la production de crédits en mars 2012 par rapport à mars 2011, soit une baisse de près de 37 % pour l’ensemble du premier trimestre en glissement annuel. Parallèlement, le taux moyen pratiqué s’établit à 3,93 % en mars, en baisse par rapport aux trois derniers mois, et ce malgré les recommandations de la Banque de France qui s’inquiète du bas niveau des taux depuis plusieurs mois. Cette baisse des taux cache un durcissement des conditions d’octroi, avec notamment un raccourcissement de la durée moyenne des prêts qui s’établit à 204 mois, soit 17 ans. Cette baisse de la production se vérifie dans le marché du neuf (-34 % en glissement annuel sur le premier trimestre 2012) comme dans l’ancien (-38 %). La question du refinancement des prêts immobiliers dans de bonnes conditions (prix et durée) pour les banques risque donc d’être cruciale pour les mois à venir. Banque & Stratégie ABONNEMENTS 2012 Je choisis l’abonnement à BANQUE & STRATÉGIE coché ci-dessous : DÉCOUVERTE 1 MOIS: 1 no + accès online ■ Nouveaux abonnés (offre réservée non renouvelable) France (TTC) Étranger 70,00 € 75,00 € Quantité Total BANQUE STRATÉGIE ......... ......... n° 295 Septembre 2011 ISSN 0762-4077 Mensuel - 70 euros revue-banque.fr DÉCOUVERTE 3 MOIS : 3 nos + accès online France (TTC) Étranger ■ Nouveaux abonnés (offre réservée non renouvelable) 180,00 € 190,00 € 1 AN : 11 nos + accès online France (TTC) ■ Tous abonnés 655,00 € Étranger Quantité cahier de prospective bancaire & financière Total ......... ......... Quantité 685,00 € ......... doSSIER les institutions financières internationales se réinventent Qu’elles aient pour vocation le financement du développement ou le maintien de la stabilité mondiale, les institutions financières internationales sont, avec la crise, sur le devant de la scène. Appréciées dans leur rôle de pompiers, elles essuient en revanche des critiques sur leur incapacité à prévenir la crise et résorber les déséquilibres macrofinanciers. Depuis leur création, elles ne cessent pourtant de se réinventer. Total ......... 4 Sommaire vEIllE STRATÉGIquE 28 COUPLAGE REVUE BANQUE + BANQUE & STRATÉGIE France (TTC) 1 AN : 22 nos + 2 suppléments + accès online Étranger ■ Offre réservée aux non abonnés 820,00 € ......... 780,00 € Banque de détail Le moniteur des ventes : pour faciliter la conversion à une culture « relation-client » Yves Negro, Université Université Jean Moulin Lyon 3 Quantité En bREf Total 38 La vie des affaires ......... ……… € TOTAL (TVA : 2,10 % incluse sur le tarif France) BANQUE & STRATÉGIE Le complément stratégique et prospectif de Revue Banque Société .............................................................................................................................................................................. Nom ....................................................................................... Prénom ............................................................................ 70,00 € le numéro Fonction........................................................................................................................................................................... Service ............................................................................................................................................................................. Adresse ............................................................................................................................................................................ Code postal/ville.....................................................................Pays ................................................................................. Code TVA (pour les pays de la CEE) ................................................................................................................................... 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