le deluge, legende ou verite - Eglise évangélique de Chambéry
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le deluge, legende ou verite - Eglise évangélique de Chambéry
LIEUX ET HORAIRES DES REUNIONS CHAMBERY 4-6 rue François Cachoud 73000 Chambéry Culte : dimanche 10 h Evangélisation : dimanche 16 h (sauf 1er du mois) Evangélisation : mercredi 19 h 30 Prière : vendredi 19 h 30 Pasteur Jacques Rigler : 04 79 62 07 50 + 06 21 13 00 34 ALBERTVILLE 688 avenue Cdt Dubois 732OO Albertville Culte : dimanche 10 h Evangélisation : dimanche 16 h Prière : mardi 19 h 15 Evangélisation : vendredi 19 h15 Pasteur Jacques Rigler : 04 79 62 07 50 + 06 21 13 00 34 Pasteur Jean-Emmanuel Maurin 07 81 27 79 25 BELLEY 6 rue Lamartine 01300 Belley Culte : dimanche 10 h (2éme et 4ème du mois) Evangélisation : jeudi 19 h 30 Prière : mardi 19 h 30 Pasteur Jacques Rigler : 04 79 62 07 50 + 06 21 13 00 34 David Lecomte : 06 17 08 64 29 Lionel Langlois : 04 79 42 52 24 SUJETS DE PRIERE • • • • • La santé de Mme Cascino, Rose-Marie Meistertzheim, Berthe Dussarat et Joelle Briesach. La sortie des ainés du samedi 4 juin. La sortie des enfants pour le week-end du 25 et 26 juin. Les réunions chez Maria Maniscalco et Françoise Rotelli ainsi que les réunions à Saint Martin d’Arc. Le besoin d’un local pour Belley. Normalement, nous avons remis depuis peu (et ce jusqu’à la prochaine fois), nos pendules à l’heure. C’est bon signe, les beaux jours arrivent. Si nous ne l’avons pas fait, nous allons nous retrouver en décalage par rapport aux autres. Il y a un autre domaine où un jour nous avons mis les pendules à l’heure, c’est dans le domaine de la foi. En effet, en nous convertissant de cœur à Jésus, nous avons mis notre vie à l’heure de la pendule de Dieu et c’est important d’y rester. Ainsi, parfois, je dois me demander si ma vie est toujours réglée sur la Parole de Dieu ou bien si je suis en décalage. Il faut faire attention car ce décalage risque de grandir et un jour je ne suis plus du tout à l’heure de Dieu. Mais au fond, c’est quoi être à l’heure de Dieu ? Tout d’abord, c’est discerner les temps dans lesquels nous vivons et savoir que Jésus revient bientôt, ce qui va nous permettre d’être prêt pour ne pas rater le train en direction du ciel. Etre à l’heure, c’est aussi savoir gérer notre temps, car « il y a un temps pour tout sous le soleil ». C’est aussi le temps de faire passer les affaires du royaume de Dieu avant les nôtres sachant qu’au bout du compte nous ne serons pas perdants. Donner de son temps à Dieu n’est pas du temps perdu. C’est aussi être en phase avec l’époque dans laquelle nous vivons. Si le message de l’Evangile ne change pas, l’église doit se réformer sans cesse pour évoluer avec la société dans laquelle elle se trouve. Les besoins évoluent, la société évolue et l’église ne doit pas être en retard. La crise des migrants nous le rappelle. La parole de Dieu est toujours d’actualité et même elle a toujours été en avance sur son temps par son caractère prophétique. Savez-vous que huit siècles avant Jésus-Christ, Esaïe prophétise ainsi : « Israël poussera des fleurs et des rejetons et il remplira le monde de ses fruits » Esaïe 27 ; 6. Aujourd’hui Israël est l’un des premiers pays exportateurs de fleurs et de fruits dans le monde. La Bible n’est pas en retard au contraire, toujours concernant Israël dans Ezechiel 36 ; 16, concernant le peuple Juif, …/… « Je les ai dispersés parmi les nations, et ils ont été disséminés en divers pays. » mais au verset 24 : « Je vous retirerai d’entre les nations, et je vous rassemblerai de tous les pays et je vous ramènerai dans votre pays. » C’est ce qui arrive sous nos yeux depuis quelques années et le phénomène s’amplifie. Mon frère, ma sœur, as-tu mis ta montre à l’heure de la Parole prophétique de Dieu afin de savoir quelle heure est-il ? Jésus revient bientôt ! TEMOIGNAGE DE SAÏD OUJIBOU Trouver le paradis Garçon violent de banlieue, ce jeune a fait une rencontre qui bouleversa sa vie. D’origine nord-africaine et de culture arabo-musulmane, la famille Oujibou émigre en France au début des années 1970, alors que Saïd n’a que trois ans. Très tôt, il s’intéresse à l’Islam, la religion de ses pères. La famille est pratiquante et inculque au jeune garçon les préceptes que tout bon musulman doit connaître. Bien vite, la conscience spirituelle de Saïd le travaille. Très, très jeune, des questions émergent, notamment au sujet du salut. L’Islam aussi parle du paradis et de l’enfer. « Il fallait absolument que je trouve par quel moyen fiable je pouvais aller au paradis. Mes parents, pour avoir un espoir de gagner le paradis, essayaient quant à eux d’accumuler un maximum de bons points spirituels. » Au moment propice, le Tout-puissant fait le premier pas. Saïd raconte : « Ma première relation avec Dieu, je l’ai eue à l'âge de 9ans. Une voix intérieure m’assurait qu’un jour je connaîtrai la vérité. Cette profonde conviction ne m’a jamais quitté. J’avais la certitude que cette vérité-là serait complètement différente de tout ce qu’on m’avait enseigné. » En quête de Dieu A partir de ce moment-là, Saïd ne se satisfait plus de cette seule relation maître-esclave que connaît l’Islam et recherche une relation différente. Au fond de lui naît ce besoin d’une vraie relation avec Dieu, personnelle et concrète. Au-delà des prières rituelles, le musulman n’a aucun contact avec Dieu. Car avec Allah, point d’intimité ni de relation directe. Encore moins d’amour et de tendresse. Cette rencontre avec Dieu, prémices de celle qu’il ferait quelques années plus tard, ne l’empêchera pas de tomber dans la déchéance morale. Ayant côtoyé la violence durant son enfance, il se prend vite pour un caïd. Saïd se souvient de cette période décisive : « Dans mon quartier, j’étais connu pour être violent. Adolescent, je provoquais bon nombre de bagarres. L’une de celles-ci finit par dégénérer en émeute au cours de laquelle ma mère fut blessée. Elle se retrouva à l’hôpital et nous n’avions personne pour s’occuper de nous à la maison. » Quand Dieu s’en mêle « Par la suite eut lieu un événement qui me fait dire que le salut vient toujours d’en-haut. Nos voisins du dessus, des français chrétiens, se sont offerts de prendre soin de nous. Jamais je n’avais vu cela ! Je ne connaissais du christianisme que ce qu’on pouvait voir à la télé et j’en avais une image très négative. » Ces chrétiens témoignent de leur foi à la grande sœur de Saïd, qui se convertit. Lorsqu’elle trouve le courage de parler publiquement de sa foi, la famille est complètement anéantie, vivant cette conversion comme une véritable trahison. « Malgré les violences que nous lui faisions subir, ma sœur a tenu ferme, ce qui nous a complètement déstabilisés. Alors ma mère eut l’idée de me faire espionner ma sœur pour vérifier le sérieux et la moralité du milieu qu’elle fréquentait. En la suivant à l’église, j’ai eu l’impression d’y avoir déjà vécu. Je connaissais cette atmosphère ! Pour moi, j’avais enfin trouvé de véritables musulmans, droits, fidèles, avec une éthique…Cependant, j’avais du mal à faire confiance à ces chrétiens, à cause du passé colonisé de mon peuple. J’ai donc fait beaucoup de recherches et de comparaisons entre le Coran et la Bible. A l’âge de 14 ans, j’ai fini par abdiquer et demander à Jésus d’être mon Sauveur personnel. » L’amour de Dieu Puis, pendant 7 ans, ce sera le trou noir, la descente aux abîmes…L’appel de la rue et du vice est le plus fort. Saïd se lance dans le trafic de stupéfiants, fréquente les boîtes de nuit, mène une vie de débauche. Une réédition de l’histoire du fils prodigue en quelque sorte… Là encore, Dieu l’attend et lui ouvre ses bras. « A 21 ans, je fais le bilan de ma vie. En feuilletant la Bible de ma sœur, je réapprends ce qu’est l’amour de Dieu pour l’homme. Certes, Dieu condamnait mes mauvaises actions, mais il m’aimait tant, moi, pécheur. Au bout d’une année de combats spirituels, j’ai fini par revenir à Jésus et l’accepter, non seulement comme Sauveur, mais aussi comme Seigneur. Dans l’Islam, les péchés sont des mauvaises actions que l’on peut racheter et compenser par de bonnes œuvres. En devenant chrétien, j’ai compris que le péché était une souffrance que j’infligeais directement à Dieu. Cela m’a été très difficile à admettre, mais ce fut salutaire. » Saïd venait de comprendre ce qu’était le sacrifice de la croix : Dieu intervenant personnellement pour le sauver. « En réalisant ce miracle de l’amour de Dieu, j’ai beaucoup pleuré et j’ai entrepris de réparer tout le mal que j’avais fait autour de moi depuis mon enfance. » L’occasion lui sera également donnée de se réconcilier avec son père et de le voir se tourner vers Jésus-Christ. Aujourd’hui, Saïd est marié avec Fatima qui lui a donné 2 enfants, Ambre et Farès. Il vit dans la région parisienne où il œuvre sur le terrain social et humanitaire, en tant qu’éducateur spécialisé, mais également sur le terrain de la foi chrétienne, par le moyen de l’évangélisation. ANNONCES Dimanche 22 mai le pasteur Jacques Rigler est invité par le pasteur Paul Davis à l’église évangélique de Poncharra Le pasteur Jacques Rigler sera absent du 5 au 8 mai.