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RÉUSSIR EN AUSTRALIE REUSSIR EN AUSTRALIE! N°85 32/44 Février 2010 SOMMAIRE Edito du Président ........................................................................................................p. 34 I. 35(6(17$7,21(&2120,48('(/¶$8675$/,( .....................................................p. 35 II. LES ECHANGES COMMERCIAUX ENTRE LA )5$1&((7/¶$8675$/,( .........................p. 36 III. LES SECTEURS PORTEURS ...................................................................................p. 37 /¶LQGXVWULHDJULEXVLQHVVHWDJURDOLPHQWDLUH Les infrastructures /HGpYHORSSHPHQWGXUDEOHHWO¶HQYLURQQHPHQW Les biotechnologies Les ressources et matières premières IV. CONSEILS POUR APPROCHER LE MARCHE AUSTRALIEN ..........................................p. 39 V. SUCCESS STORY : TEMOIGNAGE DE LA SOCIETE SMARTBOX .................................p. 40 VI. LA FACCI FETE SES 110 ANS : EVENEMENTS & MISSIONS PROFESSIONNELLES EN 2009 .......................................p. 43 Présentation de la FACCI Nos évènements et missions Nos publications VII. N°85 LES EVENEMENTS PROFESSIONNELS PREVUS PAR LA FACCI EN 2010 ......................p. 44 33/44 Février 2010 Editorial Fabrice ROCHEREAU, Président de la FACCI /D&KDPEUHGH&RPPHUFHHWG¶,QGXVWULH)UDQFR-Australienne (FACCI) célèbre cette année son 110ème DQQLYHUVDLUH'HSXLVSOXVG¶XQVLqFOHOD)$&&,MRXHXQU{OHFOpGDQVOHGpYHORSSHPHQW GHVUHODWLRQVFRPPHUFLDOHVHQWUHOD)UDQFHHWO¶$XVWUDOLH Avec des échanges commerciaux inter-pays en hausse constante, la France est le 14ème IRXUQLVVHXUGHO¶$XVWUDOLHHWVRQème FOLHQW(QWHUPHVG¶LQYHVWLVVHPHQWVO¶$XVWUDOLHRFFXSHOH 18ème UDQJGHVLQYHVWLVVHPHQWVGLUHFWVIUDQoDLVjO¶pWUDQJHU 'RWpH G¶XQH pFRQRPLH VWDEOH HW FRPSpWLWLYH O¶$XVWUDOLH DWWLUH FKDTXH DQQpH GH QRPEUHX[ investisseurs. Le pays compte 250 entreprises françaises, qui emploient 70.000 personnes. 'H SDU VD VWDELOLWp SROLWLTXH HW VRQ FDGUH GH YLH DJUpDEOH O¶$XVWUDOLH DWWLUH FKDTXH DQQpH GH nombreux immigrants (1 nouvel immigrant par minute). Plus de 50.000 françDLVV¶\VRQWGpMj installés. 3D\V DX[ UHVVRXUFHV QDWXUHOOHV DERQGDQWHV O¶$XVWUDOLH RIIUH GH UpHOOHV RSSRUWXQLWpV GDQV OH GRPDLQHGHO¶DJURDOLPHQWDLUHGHVLQIUDVWUXFWXUHVGHVELRWHFKQRORJLHVGHO¶HQYLURQQHPHQWRX HQFRUHGHO¶pQHUJLH /¶DQQpH PDUquée par la reprise économique, sera celle de tous les challenges. Notre équipe, répartie entre les 4 délégations de Sydney, Melbourne, Brisbane et Adélaïde FRQWLQXHUD G¶DFFRPSDJQHU QRV PHPEUHV dans le développement de leurs activités ainsi que les nombreuses sociétés souhaitant approcher le marché australien SDUOHELDLVG¶XQHODUJH JDPPHGHVHUYLFHVG¶DSSXLDX[HQWUHSULVHVHWG¶pYqQHPHQWVdestinés à animer la communauté G¶DIIDLUHIUDQFR-australienne. Fabrice Rochereau Président de la FACCI N°85 34/44 Février 2010 I. PRESENTATION ECON20,48('(/¶$8675$/,E /¶$XVWUDOLH DYHF XQ 3,% GH PLOOLDUGV G¶HXURVGRQW SURYLHQW GH O¶DFWLYLWp GX VHFWHXU WHUWLDLUH est classée 14ème économie mondiale. /HSD\VMRXLWG¶XQHpFRQRPLHVROLGHHWSHUIRUPDQWH$FWXHOOHPHQWGDQVVD 17ème année de croissance soutenue SOXVGHHQPR\HQQHVXUFHWWHSpULRGHO¶$XVWUDOLHDHIIDFpVDGHWWHSXEOLTXHHWDIILFKHXQ taux de chômage faible (environ 5%). Les performanceVpFRQRPLTXHVGHO¶$XVWUDOLHDWWLUHQWXQvolume croissant d'investissements directs étrangers, s'expliquant autant par la solidité des performances économiques que par la stabilité et la transparence de son système juridique. Avec des barrières commercialHV IDLEOHV XQH PDLQ G¶°XYUH flexible au niveau d'éducation élevé, une H[SHUWLVHHQ5'GDQVGHVVHFWHXUVGHSRLQWHIDLVDQWO¶REMHWGHQRPEUHX[SDUWHQDULDWVLQWHUQDWLRQDX[HW une société naturellement tournpHYHUVO¶LQQRYDWLRQO pFRQRPLHDXVWUDOLHQQHHVWO¶XQHGHVSOXVRXYHUWHV de la planète. /¶HQVHPEOH GH FHV DWRXWV DLQVL TX¶XQ FDGUH MXULGLTXH FODLU HW WUDQVSDUHQW IRQW GH O¶$XVWUDOLH XQH SODWHIRUPH LGpDOH SRXU OHV VRFLpWpV IUDQoDLVHV VRXKDLWDQW V¶LPSODQWHU GDQV OD zone Asie Pacifique. Au sein des pays développés, O¶pFRQRPLHDXVWUDOLHQQHHVWSDUPLFHOOHVTXLRQWOHPLHX[UpVLVWpj la crise économique qui sévit depuis 18 mois. Une politique réglementaire stricte et un schéma de gouvernance bien établi ont protégé le VHFWHXUILQDQFLHUGHO¶LPSDFWGLUHFWGHODFULVHpFRQRPLTXH Après avoir connu une période de croissance exceptionnelle pour un pays développé (taux de SDU DQ HQ PR\HQQH GHSXLV VRXWHQXH SDU O¶HQYROpH GX FRXUV GHV PDWLqUHV SUHPLqUHV GRQW O¶$XVWUDOLH UHJRUJH FKDUERQ IHU XUDQLXP SURGXLWV DJULFROHV FpUpDOHV ODLQH O¶$XVWUDOLH D FRQQX HQ 2009 un léger ralentissement économique. Le pays a évité une réelle récession et le gouvernement australien prévoit une croissance nulle pour les années à venir. Une reprise de la croissance est attendue pour 2011. 0DOJUp OHV HIIHWV GH OD FULVH O¶$XVWUDOLH MRXLW WRXMRXUV G¶XQ emplacement stratégique dans la zone Asie-Pacifique FHTXLOXLDSHUPLVGHGHYHQLUXQIRXUQLVVHXUPDMHXUGHO¶$VLHHQWHUPHVGHVHUvices et G¶H[SRUWDWLRQV GH PDUFKDQGLVHV HW PDWLqUHV SUHPLqUHV /D &KLQH HW OH -DSRQ VRQW GpVRUPDLV OHV GHX[ SULQFLSDX[ SDUWHQDLUHV FRPPHUFLDX[ GH O¶$XVWUDOLH FH TXL FRQVWLWXH XQ DWRXW PDMHXU SRXU OH SD\V HW SDUWLFLSHLQFRQWHVWDEOHPHQWjVWLPXOHUO¶pFRQRPie. (QILQO¶$XVWUDOLHHVWUHFRQQXHFRPPH XQSD\VDWWUDFWLI du fait de son environnement politique et pFRQRPLTXH VWDEOH GH VD PDLQ G¶°XYUH TXDOLILpH GH VRQ QLYHDX GH YLH pOHYp GH O¶DERQGDQFH GH VHV ressources en matières premières et de sa transparence dans les rapports commerciaux. 35,1&,3$8;,1',&$7(856'(/¶$8675$/,( Population : PLOOLRQVG¶KDELWDQWVVHSWHPEUH PIB : 1011 milliards USD (2008) Taux de croissance : 4,1% (2008), 0% (prévision 2009) Taux d'inflation : 4,4% (juin 2008), 1,6% (prévision 2009) Exportations vers la France : PLOOLDUGV¼ Importations françaises : PLOOLDUGV¼ Position de la France : 14ème fournisseur (2,2% des importations en 2008) 18ème client (0,8% des exportations en 2008) IDE (Investissement Direct Etranger) : PLOOLDUGV¼ N°85 35/44 Février 2010 II. LES ECHANGES COMMERCIAUX ENTRE LA FRANCE (7/¶$8675$/,( Certains des investissements français en Australie ont plus de 100 ans d'existence. Ils ont commencé à la fin du 19ème VLqFOHDYHFO¶LQGXVWULH Aujourd'hui, ce sont plus de 250 filiales de groupes français qui opèrent en Australie. Ces sociétés emploient quelques 70.000 salariés et placent ainsi la France au 7 ème rang des investisseurs étrangers en Australie. De nombreux investissements sont aussi à mettre à l'actif des PME françaises et des 50.000 français installés en Australie, évoluant notamment dans le secteur du commerce de détail et la restauration. Toutes catégories confondues, O¶$XVWUDOLHVHSODFHDXème rang des investissements français à l'étranger et représente 0,58% des stocks d'IDE français. Depuis 10 ans, les échanges commerciaux entre les deux pays se sont structurellement déséquilibrés en faveur GH OD )UDQFH /¶H[FpGHQW FRPPHUFLDO IUDQoDLV D VHQVLEOHPHQW DXJPHQWp GHSXLV SRXUDWWHLQGUHVRQSRLQWG¶RUJXHHQHWPLOOLDUG G¶HXURVG¶H[FpGHQW FRPPHUFLDOHQ faveur de la France). Ce déséquilibre dans les échanges commerciaux est principalement soutenu par la hausse des exportations de produits issus du secteur aéronautique, et des machines pour la construction HW O¶LQGXVWULH PLQLqUH /HV ELHQV GH FRQVRPPDWLRQ RFFXSHQW DXVVL XQH SODFH LPSRUWDQWH GDQV OH VRFOH stable des exportations françDLVHV j GHVWLQDWLRQ GH O¶$XVWUDOLH ; essentiellement les produits SKDUPDFHXWLTXHVHWGHSDUIXPHULHOHVSURGXLWVDXWRPRELOHVHWO¶DJURDOLPHQWDLUHGRQWOHVHFWHXUGXYLQ constituent les principaux marchés. /HVLPSRUWDWLRQVIUDQoDLVHV HQSURYHQDQFH G¶$XVWUDOLH V¶DUWLFXOHQWSULQFLSDOHPHQWDXWRXUGXFKDUERQ GX minerai de fer, des instruments à usage médical et dentaire, des métaux non ferreux et des produits pharmaceutiques. /HVSULQFLSDX[IRXUQLVVHXUVGHO¶$XVWUDOLHHQ : N°85 36/44 Février 2010 III. LES SECTEURS PORTEURS - Les secteurs porteurs en Australie sont : /¶,1'8675,($*5,%86,1(66$*52$/,0(17$,5( &H VHFWHXU FRQWULEXH IRUWHPHQW j O¶pFRQRPLH QDWLRQDOH DXVVL ELHQ HQ WHUPHVGHUHYHQXTXHG¶HPSORL /¶LQGXVWULH « agribusiness » occupe une place significative dans O¶pFRQRPLH DXVWUDOLHQQH ; la production agricole est en pleine FURLVVDQFH HW OHV UHVVRXUFHV DJULFROHV VRQW DERQGDQWHV O¶XQ GHV SOXV importants exportateurs de lait, viande, coton et blé). Par conséquent, il existe de nombreuses opportunités pour les sociétés se positionnant en tant que fournisseurs de ce secteur, notamment les fabricants G¶pTXLSHPHQWV DJULFROHV HW YLWLYLQLFROHV DLQVL TXH OHV HQJUDLV HW les produits phytosanitaires. &RQFHUQDQW O¶LQGXVWULH DJURDOLPHQWaire, O¶$XVWUDOLH H[SRUWH des produits vers plus de 200 pays pour un montant de 23 milliards de $AU (2007). Les catégories de produits exportés incluent les produits bovins, céréaliers, laitiers, horticoles, les fruits de mer, les boissons et la confiserie. Les exportations françaises de produits agro-DOLPHQWDLUHV YHUV O¶$XVWUDOLH VRQW HQ KDXVVH FRQVWDQWH HW concernent principalement les SURGXLWV G¶pSLFHULH ILQH : condiments haut-de-gamme, spécialités gastronomiques, confiseries, vins et spiritueux. Il existe des opportunités dans le secteur des équipements agroalimentaires, en particulier sur le VHJPHQWGHVPDFKLQHVLQGXVWULHOOHVSRXUODWUDQVIRUPDWLRQGHVDOLPHQWVHWO¶HPEDOODJH Le secteur des vins et spiritueux représente aussi une large part des ventes françaises en Australie. Les vins effervescents comptabilisent près de la moitié de la valeur totale des exportations IUDQoDLVHVGHYLQVjGHVWLQDWLRQGHO¶$XVWUDOLH 7RXV SD\V FRQIRQGXV O¶HQVHPEOH GHV LPSRUWDWLRQV GH YLQV HQ $XVWUDOLH UHSUpVHQWH du marché domestique. Il est à noter que OH PDUFKp Q¶HVW SDV HQFRUH DUULYp j PDWXULWp Depuis plusieurs DQQpHV O¶pYROXWLRQ GHV KDELWXGHV GH FRQVRPPDWLRQ G¶DOFRRO HQ $XVWUDOLH VH IDLW HQ IDYHXU GX YLQ DX détriment de la bière. Il existe donc de réelles opportunités dans les années à venir pour les producteurs et négociants français souhaitant exporter leurs vins en Australie. LES INFRASTRUCTURES Le secteur des infrastructures représente un marché à fort potentiel. 'DQV OH FDGUH G¶XQ SODQ GH UHODQFH GH O¶pFRQRPLH DXVWUDOLHQQH G¶LPSRUWDQWVLQYHVWLVVHPHQWVRQWpWpHQJDJés. '¶LFL 50 milliards $AU vont être investis dans les infrastructures routières, portuaires et ferroviaires, les télécommunications, les énergies renouvelables ainsi que les infrastructures médicales, sociales et éducatives. Le gouvernement fédéral et les différents Etats Australiens prendront en FKDUJH XQH SDUWLH GH O¶LQYHVWLVVHPHQW DSSX\pV SDU GHV partenariats publics privés (PPP) qui représentent le mode de financement le plus adapté. De nombreuses opportunités seront ainsi offertes aux investisseurs et aux entreprises étrangères souhaitant être impliqués dans les projets G¶LQIUDVWUXFWXUH 3DUPLOHVJUDQGVSURMHWVO¶DFFHQWDpWpPLVVXUOHGpYHORSSHPHQWGHVinfrastructures de transport. Le secteur des télécommunications TXL FRQQDLW XQH GHPDQGH FURLVVDQWH EpQpILFLHUD G¶XQ SODQ G¶DFWLRQVSpFLILTXHDILQGHVDWLVIDLUHOHVEHVRLQVIXWXUV Les secteurs liés au développement durable tels TXH OD JHVWLRQ HW OH WUDLWHPHQW GH O¶HDX HW des déchets sont des secteurs dans lesquels le besoin en LQIUDVWUXFWXUH HVW WUqV LPSRUWDQW /D PDMRULWp GHV (WDWV D SUpYX G¶LQYHVWLU PDVVLYHPHQW GDQV OD FRQVWUXFWLRQG¶XVLQHVGHGpVVDOHPHQWGHUpVHDX[G¶DGGXFWLRQG¶HDXHWGHUHF\FODJH Enfin, des investissements sont nécessaires dans le domaine énergétique, notamment dans la production électrique et le réseau de distribution. 3RXUSOXVG¶LQIRUPDWLRQV FRQVXOWHU OH ème QXPpURGHODQHZVOHWWHU2]¶SSRUWXQLWpVFRQVDFUpHDX secteur des infrastructures (http://www.facci.com.au). N°85 37/44 Février 2010 /('(9(/233(0(17'85$%/(/¶(19,5211(0(17 'HSXLV OD VLJQDWXUH GX SURWRFROH GH .\RWR HQ GRQW O¶HQJDJHPHQW SULQFLSDOHVWGHUpGXLUHOHVpPLVVLRQVGHJD]jHIIHW GH VHUUHGH G¶LFL 2050, O¶$XVWUDOLH V¶HVW IRUWHPHQW HQJDJpH GDQV XQH SROLWLTXH GH développement durable. Un projet de mise en place G¶XQHERXUVHGXFDUERQH est actuellement en GLVFXVVLRQDXSDUOHPHQWHWGHYUDLWrWUHYRWpG¶LFLj /¶$XVWUDOLHTXLHVWjO¶KHXUHDFWXHOOHWUqVGpSHQGDQWHGHVVRXUFHVG¶pQHUJLH IRVVLOHV SRXU OD SURGXFWLRQ G¶pOHFWULFLWp V¶HVW donnée pour objectif de SURGXLUH G¶LFL j GH O¶pQHUJLH FRQVRPPpH j SDUWLU GH VRXUFHV UHQRXYHODEOHV 'HV WHFKQRORJLHV WHOOHV TXH O¶pQHUJLH SKRWRYROWDwTXH pROLHQQH RX HQFRUH OHV WHFKQRORJLHV LVVXHV GH OD ELRPDVVH HW GH O¶pQHUJLH des vagues sont donc en pleine expansion et bénéficient de programmes visant à favoriser la R&D et la commercialisation des nouvelles technologies. /¶$XVWUDOLH j DXVVL PLV HQ SODFH XQ SURJUDPPH G¶HQYHUJXUH PRQGLDO SRXU OD FDSWXUH HW OH VWRFNDJH GX CO2. Le traitement des eaux et le recyclage des déchets font également partie des axes de développement stratégiques. 'XF{WpGHVSDUWLFXOLHUVGHQRPEUHXVHVPHVXUHVLQFLWDWLYHVRQWpWpPLVHVHQSODFHDILQG¶HQFRXUDJHUOHV foyers à se tourner vers des technologies non polluantes en matière de construction, isolation et consommation. LES BIOTECHNOLOGIES L'Australie jouit d'une recherche en biotechnologie de renommée mondiale. Ce secteur bénéficie de nombreux atouts : une R&D à forte valeur ajoutée, des réussites australiennes mondialement reconnues, une transparence du cadre réglementaire, une ouverture stratégique sur le monde et enfin, un fort soutien financier du gouvernement. Un réseau prospère de 427 entreprises de biotechnologies (190 en 2001) emploie plus de 6.000 personnesG¶HQWUHVHOOHVVRQWLPSOLTXpHV dans la santé humaine (biotechnologies rouges) et 16% dans O¶DJULFXOWXUHELRWHFKQRORJLHVYHUWHV /HVHFWHXUGHVELRWHFKQRORJLHVDVVRFLpjFHOXLGHO¶LQGXVWULe pharmaceutique et des dispositifs médicaux, regroupe environ 650 entreprises. Le secteur des biotechnologies se distingue par sa flexibilité et son ouverture vers des partenariats pour la R&D et la commercialisation des nouvelles molécules ou technologieV ,O V¶DJLW GH O¶XQH GHV LQGXVWULHV OHV SOXV G\QDPLTXHV GH OD ]RQH $VLH-Pacifique. Son cadre réglementaire favorable DMRXWpDX[QRPEUHX[FHQWUHVGH5'IDLWGHO¶$XVWUDOLHXQHGHVWLQDWLRQGHFKRL[SRXUODFRQGXLWHGHWHVWV cliniques. 3RXUSOXVG¶LQIRUPDWLons, consulter le 3ème QXPpURGHODQHZVOHWWHU2]¶SSRUWXQLWpVFRQVDFUpHDXVHFWHXU des biotechnologies (http://www.facci.com.au/e-lettre/OZP_2/ozpportunites-jan09.html). LES RESSOURCES & MATIERES PREMIERES /¶$XVWUDOLH VH FODVVH GDQV OH top 10 des pays producteurs et exportateurs de minerais. Le pays regorge de matières premières minérales et énergétiques dont les exportations lui assurent des revenus considérables. /¶DFWLYLWp PLQLqUH UHSUpVHQWH HQYLURQ GH O¶pFRQRPLH australienne PDLVOHSD\VUHVWHHQFRUHVRXVH[SORUp3OXVG¶XQHGRX]DLQH de nouveaux gisements ont été découverts depuis le début des années 90, PDOJUp XQH DFWLYLWp PLQLqUH SOXV TXH FHQWHQDLUH /¶$XVWralie dispose des plus importantes réserves mondiales (EDR) de plomb, de nickel, G¶uranium et de zinc (deuxième plus importantes réserves mondiales ('5 G¶RU G¶DUJHQW GH EDX[LWH HW GH FXLYUH /¶$XVWUDOLH HVW DXVVL OH premier producteur mondial de bauxiteG¶alumine, de tantale, et le VHFRQGSURGXFWHXUPRQGLDOGHSORPEGHQLFNHOG XUDQLXPHWG¶RU &¶HVWDXVVLOHpremier exportateur mondial de charbon. Ce secteur connait actuellement une période G¶H[SDQVLRQ FRQVLGpUDEOH FRQGXLWH SDU OD IRUWH GHPDQGH LQternationale en matières premières, notamment en provenance de la Chine et de l'Inde. Le secteur minier bénéficie ainsi d'un nombre FURLVVDQWG¶LQYHVWLVVHPHQWVpWUDQJHUV N°85 38/44 Février 2010 IV. CONSEILS POUR APPROCHER LE MARCHE AUSTRALIEN Prendre le temps de bien étudier le marché /¶pWXGH GH PDUFKp GRLW rWUH H[WUrPHPHQW VRLJQpH FDU F¶HVW GH VD SUpFLVLRQ HW VD SHUWLQHQFH TXH GpSHQGUDODUpXVVLWHGHYRWUHLPSODQWDWLRQRXGHYRVpFKDQJHVFRPPHUFLDX[DYHFO¶$XVWUDOLH0rPHVLOH pays ne compte TXHPLOOLRQVG¶KDELWDQWVFHTXLSHXWSDUDvWUHSHXDXYXGHO¶DPSOHXUGXWHUULWRLUHOHV RSSRUWXQLWpV\VRQWQRPEUHXVHVHWFRXYUHQWXQODUJHpYHQWDLOG¶LQGXVWULHV Il est utile de faire le déplacement en Australie pour apprécier le marché local, évaluer le potentiel de vos produits et avoir un premier contact avec les professionnels de votre industrie qui voient JpQpUDOHPHQWG¶XQERQRHLOO¶DUULYpHG¶HQWUHSULVHVIUDQoDLVHVVXUOHPDUFKp &KRLVLUOHPRGHG¶LPSODQWDWLRQOHSOXVDSSURSULp /H PRGH G¶LPSlantation le mieux adapté dépend de OD VWUDWpJLH GH O¶HQWUHSULVH en Australie, du potentiel du secteur et des risques TXHO¶HQWUHSULVHDFFHSWHGHSUHQGUH 8QHIRLVOHVREMHFWLIVGpILQLVHWOHVGLIIpUHQWVPRGHVG¶LPSODQWDWLRQSRVVLEOHVpYDOXpVO¶HQWUHSULVHFKRLVLUD le schéma qui lui convient le mieux. Ce choix se fera en fonction des problématiques fiscales et sociales applicable et de la structure à déployeUHQ$XVWUDOLHSRXUVHUYLUDXPLHX[OHVDFWLYLWpVGHO¶HQWUHSULVH 6HORQ OH PRGH FKRLVLO¶REWHQWLRQ GH YLVDV GH WUDYDLO SRXUOHSHUVRQQHO YHQDQW GH )UDQFH VHUD DXVVL XQH pWDSHjQHSDVQpJOLJHUFDUOHVVHUYLFHVGHO¶LPPLJUDWLRQDXVWUDOLHQVIRQWSUHXYHG¶une grande rigueur sur ce point. Prendre contact avec un avocat et un expert-comptable ,OHVWLPSRUWDQWGHQHSDVQpJOLJHUO¶DVSHFWMXULGLTXHGDQVOHSURFHVVXVG¶DSSURFKHGXPDUFKp/¶DYRFDWHW O¶H[SHUW-comptable sont les deux interlocuteurs privilégiés de toute entreprise française souhaitant implanter une structure en Australie. Ils connaissent les finesses et les particularités du droit commercial et de la fiscalité australienne. Il est aussi recommandé de faire appel à un avocat lors de la négociation de contrats de partenariats, de joint-venture ou de contrats de représentation et de distribution. 6¶DSSX\HUVXUOHVHQWUHSULVHVIUDQoDLVHVGpMjSUpVHQWHV Les entreprises françaises déjà présentes en Australie sont nombreuses. Elles sont en effet près de 250 et emploient 70.000 salariés. Ces entreprises, bien implantées dans leurs secteurs respectifs connaissent les particularités de chaque industrie et sont souvent les mieux placées pour conseiller et faire part de leur expérience. Elles représentent aussi une base de clients, fournisseurs, ou partenaires potentiels. 3UHQGUHHQFRPSWHOHWHPSVQpFHVVDLUHDXGpPDUUDJHGHO¶DFWLYLWp /HGpPDUUDJHGHO¶DFWLYLWpSHXWrWUHORQJ(6 mois en moyenne), surtout pour les PME. Il faut en effet le temps de trouver ses marques et de développer une notoriété sur son marché. Il est donc impératif de prévoir des réserves financières suffisantes. Pour accélérer le démarrage des ventes, il est important de promouvoir votre société, vos succès passés, votre actualité, vos technologies / savoir-faire et vos produits auprès de vos clients et partenaires potentiels. Après avoir identifié précisément vos différentes cibles, il faut communiquer en utilisant la presse professionnelle et en participant aux nombreux salons qui se déroulent tous les ans dans les principales villes australiennes. N°85 39/44 Février 2010 V. Vendre des coffrets cadeaux en Australie : Comment surfer avec succès sur les habitudes de loisir australiennes et décliner un concept global avec des services locaux Témoignage de Benoît LINOSSIER Directeur Général Smartbox Australie 1/ Pourriez-vous nous présenter votre société en quelques lignes ? Smartbox est une jeune société, créée en 2003 et qui a eu une très forte progression depuis lors. Le FKLIIUH G¶DIIDLUHV GX JURXSH HQ D pWp GH $8' P /¶$XVWUDOLH HVW OH ème pays où nous nous implantons. Smartbox est spécialisée dans les Coffrets Cadeaux thématiques, et en est devenu le leader mondial. Il V¶DJLW GH FDGHDX[ SRur entreprises ou particuliers. Concrètement, Smartbox recense des thèmes UHVWDXUDQWV K{WHOV GH OX[H DFWLYLWpV VSRUWLYHV VSD K{WHOV SLWWRUHVTXHV« HW recherche les meilleurs prestataires de service dans ces domaines. Nous regroupons ces activités dans un même coffret, que QRXV DOORQV YHQGUH j XQ SUL[ XQLTXH /D SHUVRQQH RX O¶HQWUHSULVH TXL DFKqWH FH FRIIUHW YD GRQF RIIULU OH choix parmi tous ces services à son destinataire, tout en lui disant « M¶DLSHQVpjWRLHWMHPHVXLVGLWTXH tu aimerais un cadeau sportif, ou culinaire, ou hôtelier, mais je te laisse le choix ». En résumé F¶HVW OD UpXQLRQ GX FKqTXH FDGHDX WUDGLWLRQQHO VDQV ULVTXH FDU RQ GRQQH OH FKRL[ HW GX cadeau innovant qui est normalement beaucoup plus risqué. Nous vendons à travers trois canaux de distribution, qui sont le B2B pour la cible corporate, la distribution classique en magasins pour les particuliers, et notre site Internet (www.smartbox.com). &RPPHQWO¶H[SRUWHVWLODERUGpFKH]6PDUWER[" 1RXV QH SDUORQV SDV WDQW G¶H[SRUW TXH GH GpYHORSSHPHQW j O¶LQWHUQDWLRQDO (Q HIIHW QRXV RXYURQV GHV filiales dans tous les pays où nous désirons nous lancer, tant il est important de connaitre le marché. 1RWUHOHLWPRWLYHVWG¶RIIULUGHVFDGHDX[ORFDX[jQRVFOLHQWVORFDX[,OQRXVIDXWGRQFUHFUXWHUORFDOHPHQW pour sentir le marché, les tendances, et créer les thèmes qui vont satisfaire nos consommateurs (particuliers et entreprises) et leurs destinataires. $SUqV OD )UDQFH HW OD %HOJLTXH TXL IXUHQW OHV GHX[ SD\V G¶RULJLQH OD *UDQGH %UHWDJQH IXW OD SUHPLqUH UpHOOHWHQWDWLYHGHGpYHORSSHPHQWLQWHUQDWLRQDO-¶DLRXYHUWFHWWHILOLDOHHQVHSWHPEUH'HSXLVQRXV sommes présents danV OD TXDVL WRWDOLWp GHV SD\V G¶(XURSH GH O¶2XHVW DLQVL TX¶DX[ (WDWV-Unis, Canada, Brésil et Japon. 3/ Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à développer votre activité en Australie ? /¶$XVWUDOLH HVW YHQXe de manière naturelle dans nos plans de développement. Chaque pays est très différent, mais les marchés occidentaux ont quelques points communs sur lesquels il nous est possible de EDVHU QRV GpYHORSSHPHQWV WDQW HQ GLVWULEXWLRQ DXSUqV GHV SDUWLFXOLHUV TX¶HQ GLVWULEXWLRQ %% SRXU OH segment Corporate. Le revenu par habitant est élevé, et les habitudes de loisir sont développées. En UHYDQFKHODYUDLHFRQWUDLQWHSRXUQRXVHVWO¶pWHQGXHGXWHUULWRLUH 4/ Quelles ont été les étapes clefs de votre stratégie de développement en Australie ? 7RXW G¶DERUG LO \ D HX O¶pWXGH GH IDLVDELOLWp TXH QRXV DYRQV IDLWH HQ LQWHUQH -¶DL HQVXLWH UpDOLVp WURLV business tours successifs, pour rencontrer les principaux distributeurs australiens ainsi que des patrons G¶HQWUHSULVH&¶HVWjO¶LVVXHGHFHVEXVLQHVVWRXUVTXLRQWpWpUpDOLVpVDORUVTXHM¶pWDLVHQFRUHj/RQGUHV que nous avons décidé de lancer officiellement cette filiale. Pour ne pas perdre de temps, nous avions déjà lancé les démarches juridiques et commencé le recrutement pour la création de nos premiers coffrets. Enfin, en septembre 2009, nous avons officiellement lancé nos sept premiers produits australiens. N°85 40/44 Février 2010 $XMRXUG¶KXLDSUqVPRLVG¶DFWLYLWpHQ$XVWUDOLHTXHOELODQWLUH]-vous de cette expérience ? 1HXI PRLV G¶DFWLYLWp HQ IDLW GRQW VL[ RQW pWp GpYROus à la création des produits. Comme toute nouvelle ILOLDOHQRXVDYRQVHXQRWUHORWGHVXUSULVHVHWGHUpXVVLWHV$XUD\RQGHVVXUSULVHVMHQRWHUDLVO¶H[WUrPH précaution des distributeurs australiens au niveau juridique, ce qui nous a pris un temps infiniment plus LPSRUWDQW TX¶HQ *UDQGH-Bretagne par exemple. Nous pourrions le comparer aux USA. Un autre frein, PDLV F¶pWDLW PRLQV XQH VXUSULVH D pWp OH UHFUXWHPHQW GLIILFLOH (Q UHYDQFKH M¶DL pWp WUqV DJUpDEOHPHQW VXUSULVSDUO¶RXYHUWXUH G¶HVSULWGHVSDWURQVDXVWUDOLHQV HW ODIDFLOLWpDYHFODTXHOOHM¶DLSXOHVUHQFRQWUHU Ils sont avides de découvrir ce qui est nouveau, et donnent très clairement leur point de vue, ce qui est une autre différence par rapport à la Grande-Bretagne. $O¶LVVXHGHFHVQHXIPRLVMHGLUDLVTXHQRXVVXLYRQVQRVSODQVHWTXHO¶DQQpHVHUDGpWHUPLQDQWH pour nous. 6/ Quels conseils donneriez-YRXV j XQ HQWUHSUHQHXU IUDQoDLV GpVLUHX[ GH V¶LPSODQWHU HQ Australie ? -HOXLFRQVHLOOHUDLVDYDQWWRXWGHELHQV¶HQWRXUHUDILQGHVHIRFDOLVHUVXUFHTX¶LOHOOHVDLWIDLUHWDQWDX niveau ressources humaines que légal. Ensuite, il faut foncer ! Pour se lancer en Australie, il faut montrer EHDXFRXSGHPRWLYDWLRQHWG¶HVSULWHQWUHSUHQHXULDO F¶HVWFHTXLSODLWDX[DXVWUDOLHQV$WWHQWLRQFH Q¶HVW pas tout cuit, car les australiens, sous leurs airs nonchalants et apôtres de la « work-life balance », sont des businessmen performants et rigoureux. N°85 41/44 Février 2010 VI. LA FACCI FETE SES 110 ANS : EVENEMENTS ET MISSIONS PROFESSIONNELLES EN 2009 Créée en 1899, la Chambre de Commerce franco-australienne (FACCI) réunit plus de 400 membres répartis entre quatre délégations situées à Sydney, Melbourne, Brisbane et Adélaïde. Le rôle et les missions de la FACCI sont de : - Promouvoir le développement des relations commerciales, industrielles et économiques bilatérales HQWUHOD)UDQFHHWO¶$XVWUDOLH - Animer OHV FRPPXQDXWpV G¶DIIDLUHV IUDQFR-australiennes par le biais de manifestations et de services variés et adaptés. - Appuyer les PME françaises dans leur démarche export et dans leur implantation en Australie par le ELDLV G¶XQH JDPPH GH VHUYLFHV G¶DSSXL DX[ HQWUHSULVHV HW SDU OD PLVH HQ UHODWLRQ DYHF OHV SDUWHQDLUHV locaux appropriés. NOS EVENEMENTS ET MISSIONS A - 6HUYLFHG¶appui aux entreprises Votre entreprise à un projet de développement, recherche des partenaires FRPPHUFLDX[ RX ELHQ VRXKDLWH V¶LPSODQWHU HQ $XVWUDOLH /D &KDPEUH GH &RPPHUFH HW d'Industrie franco-australienne (FACCI) propose une gamme de solutions et services adaptés pour vous accompagner dans votre projet : Evaluer votre potentiel, trouver les meilleurs partenaires pour votre entreprise Liste de contacts Sélection de partenaires australiens (clients, agents, importateurs distributeurs, fabricants, etc.) incluant le nom et les coordonnées complètes de contacts pour vos produits/services. Validation produit / marché Recherche de partenaires LQFOXDQW O¶LGHQWLILFDWLRQ GHV SURVSHFWV OD SUpVHQWDWLRQ GH YRV SURGXLWV services par e-mail et par courrier personnalisé, la remise du rapport de synthèse comprenant les commentaires des prospects. Mission de prospection 2UJDQLVDWLRQG¶XQprogramme de rendez-vous sur une ou plusieurs villes (prévoir cinq jours) avec des entreprises sélectionnées selon votre cahier des charges et ayant confirmé leur intérêt lors de la validation produit / marché pour vos produits/services. Suivi de Mission Organisation G¶XQHPLVVLRQGHVXLYLVXLWHjXQHPLVVLRQGHSURVSHFWLRQVXLYLGHVFRQWDFWVQRXpVJHVWLRQ des relations, traduction des échanges et mise en relation avec des professionnels membre de la FACCI avocats, assureurs, comptables, auditeurs, etc.). Vous implanter Domiciliation Domiciliation postale de société (réception et transmission de courriers) Domiciliation physique Hébergement de personnel 6HUYLFHG¶KpEHUJHPHQWGHSHUVRQQHOHWGHVIE Bénéficier d'un soutien linguistique Interprétariat / accompagnement Français/anglais - anglais/français Traduction de documents (certification NAATI) N°85 42/44 Février 2010 B - Séminaires (QSDUWHQDULDWDYHFGHVpFRQRPLVWHVGHVMXULVWHVHWGHVFKHIVG¶HQWUHSULVHVOD FACCI organise de nombreux séminaires sur des thèmes variés (tendances technologiques, finance et fiscalité, ressources humaines, relations industrielles, etc.). La FACCI organise aussi des petits-GpMHXQHUVHWGpMHXQHUVG¶DIIDLUHV ainsi que des soirées cocktails plus informelles mais très efficaces pour votre networking. (Q SDUWHQDULDW DYHF GHV pFRQRPLVWHV GHV MXULVWHV HW GHV FKHIV G¶HQWUHSULVHV OD )$&&, RUJDQLVH GH nombreux séminaires sur des thèmes variés (tendances technologiques, finance et fiscalité, ressources humaines, relations industrielles, etc.). La FACCI organise aussi des petits-GpMHXQHUV HW GpMHXQHUV G¶DIIDLUHV ainsi que des soirées cocktails plus informelles mais très efficaces pour votre networking. C - Evènements de Networking /D)$&&,SURSRVHWRXWDXORQJGHO¶DQQpHXQpYHQWDLOG¶pYqQHPHQWVj caractère professionnel et social, empreints de French Touch et appréciés pour leur qualité et les opportunités formelles ou informelles de networking. Des évènements prestigieux sont régulièrement organisés par les différentes délégations ; la Soirée de Gala, la Regatta Cup et le Golf Day à Sydney ou le Concours des Vins du Victoria, le Bastille Day Breakfast, le Tour de France Luncheon et le FACCI Corporate Golf Day à Melbourne. NOS PUBLICATIONS /¶DQQXDLUHGHVPHPEUHVGHOD)$&&, L'annuaire inclut l'intégralité des membres de la FACCI, soit près de 450 contacts. Outre les coordonnées des membres vous permettant d'initier vos premiers contacts avec les communautés d'affaires franco-DXVWUDOLHQQHV O¶DQQXDLUH FRQWLHQW DXVVL GH nombreuses informations générales sur les échanges commerciaux entre la France et O¶$XVWUDOLH Outil incontournable de networking, l'annuaire est aussi un excellent support PDUNHWLQJ /¶DQQXDLUH GHV PHPEUHV GH OD )$&&, FRQWLHQW HQILQ GHV LQIRUPDWLRQV JpQpUDOHVVXU OD)UDQFH HWO¶$XVWUDOLHDLQVLTX¶XQHOLVWHG¶DGUHVVHV XWLOHVGDQVOHVGHX[ pays. La E-newsletters /HVEXOOHWLQVG¶LQIRUPDWLRQV(-news sont les publications électroniques publiées tous les deux ou trois mois selon les délégations. E-news présente les activités récentes des différentes délégations OHV QRXYHDX[ PHPEUHV OH FDOHQGULHU G¶pYqQHPHQWV DLQVLTXHO¶HQYLURQQHPHQWpFRQRPLTXHHQ)UDQFHet en Australie. /DOHWWUHG¶LQIRUPDWLRQ2]¶SSRUWXQLWpV 2] SSRUWXQLWpV HVW OD OHWWUH G¶LQIRUPDWLRQ HQ IUDQoDLV GX 6HUYLFH G $SSXL DX[ Entreprises de la FACCI. Retrouvez dans Oz'pportunités une synthèse de l'économie et des marchés porteurs australiens, les dates des principaux salons professionnels en Australie, des Journées Pays en France ainsi qu'une présentation des services d'appui proposés aux entreprises souhaitant développer leurs activités commerciales en Australie. N°85 43/44 Février 2010 VII. LES EVENEMENTS PROFESSIONNELS PREVUS PAR LA FACCI EN 2010 /D)$&&,SURSRVHWRXWDXORQJGHO¶DQQpHGHVpYqQHPHQWVSURIHVVLRQQHOV La programmation 2010 propose, entre autres, les missions suivantes : WINETECH Dates: du 2 au 7 Juillet 2010 à Adélaïde /D PLVVLRQ VHUD RUJDQLVpH j O¶RFFDVLRQ GX VDORQ Winetech2010 HW RIIULUD DX[ SDUWLFLSDQWV O¶RSSRUWXQLWp G¶H[SRVHU VXU XQ VWDQG DX VHLQ G¶XQ SDYLOORQ )UDQFH HW GH UHQFRQWUHU OHV DFKHWHXUV HW LPSRUWDWHXUV locaux. La PLVVLRQ HVW GHVWLQpH DX[ IDEULFDQWV G¶pTXLSHPHQWV HW GH PDWpULHOV YLWLYLQLFROHV DLQVL TX¶DX[ entreprises évoluant dans le secteur des sciences de la vigne. Un briefing sur le marché et une visite G¶H[SORLWDWLRQVYLWLFROHVFRPSOqWHURQWOHSODQQLQJGHODPLssion RENCONTRE INFRASTRUCTURES Dates : du 19 au 23 Octobre 2010 à Melbourne /DPLVVLRQV¶DGUHVVHDX[30(HWDX[JURXSHVIUDQoDLVLPSOLTXpVGDQVOHVVHFWHXUVGHODFRQVWUXFWLRQGHV LQIUDVWUXFWXUHV HW GX PLQLHU 2UJDQLVpH j O¶RFFDVLRQ GX SOXV LPSRUWDQW évènement professionnel du VHFWHXUGHVLQIUDVWUXFWXUHVHQ$XVWUDOLHODPLVVLRQSHUPHWWUDG¶DERUGHUOHPDUFKpDXVWUDOLHQHWGHPLHX[ comprendre les spécificités et les éléments qui font du secteur des infrastructures une industrie VWUDWpJLTXHSRXUO¶$XVWUDOLH/HVSDUWLFLSDQWVDXURQWDXVVLO¶RFFDVLRQGHUHQFRQWUHUHWG¶pFKDQJHUDYHFOHV SULQFLSDX[ DFWHXUV IUDQoDLV GpMj LPSODQWpV HQ $XVWUDOLH DLQVL TX¶DYHF GHV SDUWHQDLUHV ORFDX[ SRWHQWLHOV lors du salon « Infrastructures Australia 2010 ». MISSION VINS DE BOURGOGNE Dates: courant octobre 2010 (sur 6 jours) à Melbourne et Sydney ± dates exactes à confirmer 'XUDQW XQH VHPDLQH OD )$&&, DFFXHLOOH XQH GpOpJDWLRQ GH YLJQHURQV GH %RXUJRJQH FRPSRVpH G¶XQH vingtaine de maisons et domaines et organise deux dégustations professionnelles, à Melbourne et 6\GQH\$XFRXUVGHFHWWHPLVVLRQGHVYLVLWHVGHSRLQWVGHYHQWHVRQWpJDOHPHQWRUJDQLVpHVDLQVLTX¶XQ dîner « Paulée ª DYHF OD SUHVVH HW OHV SULQFLSDX[ DFKHWHXUV &HW pYqQHPHQW HVW O¶RFFDVLRQ SRXU OHV producteurs Bourguignons, de faire découvrir leurs vins aux professionnels et à la presse spécialisée. AUSBIOTECH Dates: fin Octobre 2010 (sur 6 jours) à Melbourne ± dates exactes à confirmer /D )$&&, LQYLWH O¶HQVHPEOH GHV HQWUHSULVHV IUDQoDLVHV pYROXDQW GDQV OH VHFWHXU GHV VFLHQFHV GH OD YLHj participer à une mission de prospection du secteur des biotechnologies en Australie qui sera organisée à O¶RFFDVLRQ GH O¶XQH GHV SOXV LPSRUWDQWHV FRQYHQtions de biotechnologie de la zone Asie-Pacifique. Les HQWUHSULVHVSDUWLFLSDQWHVDXURQWO¶RSSRUWXQLWpG¶H[SRVHUDXVHLQG¶XQSDYLOORQ)UDQFHGXUDQWOHVMRXUVGX salon ainsi que de participer à la conférence et au programme de Business Matching. French-Australian Chamber of Commerce & Industry (FACCI) Olivier Deschang / Fabien Girard Level 8, 155 Queen Street Melbourne VIC 3000 Tél : (+61 3) 9600 0000 - Fax : (+61 3) 9600 0005 @ : [email protected] - Site : www.facci.com.au N°85 44/44 Février 2010