General Tire: L`affaire se débloque après 14 ans
Transcription
General Tire: L`affaire se débloque après 14 ans
VEND. 1er, SAM. 2 & DIM. 3 NOVEMBRE 2013 NUMERO 4144 - PRIX MAROC: O R E M NU 4 DH - FRANCE: 1 € - DEPOT LEGAL: 100/1991 - DIRECTEUR DE PUBLICATION: ABDELMOUNAIM DILAMI L E N N IO T P E C EX H D 4 IX PR Editorial D Intox EPUIS la royale réprimande, le Tout-Casablanca (mot trompeur qui désigne seulement ceux qui comptent) s’agite dans tous les sens. Tous les sens, vraiment? Pas exactement. On sent qu’il y a une poussée sur l’opinion publique pour aller dans une seule direction: mettre en accusation les ramasseurs de poubelles. Nombre d’élus s’y emploient, quelques entreprises aussi, des petits promoteurs… On comprend facilement l’objectif de cette opération d’intox: gesticuler autant que possible sur les poubelles pour faire oublier tout le reste. Et pendant qu’on y est, des conseillers communaux seraient bien contents de jeter les concessionnaires dehors, pour récupérer les avantages et les gros à-côtés du “bizness” de la poubelle, quand elle n’est pas transparente. Il ne faudrait pas oublier les deux raisons pour lesquelles l’Etat avait forcé la main aux élus et imposé la concession de ce service public: le travail n’était pas fait et des petites mafias tenant les affaires devenaient violentes (des journalistes ont été agressés pour empêcher les enquêtes). Derrière les poubelles, il y a la mauvaise organisation de tous les autres services municipaux, les recrutements par népotisme et clientélisme, les marchés passés n’importe comment et sans transparence, les chantiers dangereux qui durent des mois, des entreprises qui, pour être enfin payées, doivent “être reconnaissantes” aux conseillers et à leurs affiliés, des plans jamais rendus publics mais diffusés en petit comité, le domaine public mis à sac par des intérêts privés… Il est symptomatique que les grandes entreprises transparentes, ayant leur siège à Casablanca, n’y travaillent pas. Parce qu’elles sont transparentes, elles ne peuvent pas entrer dans le moule de l’opacité et de la prévarication de cette ville. En fait, les poubelles ne sont que le nez au milieu de la figure de la mauvaise organisation, soigneusement entretenue, de Casablanca. o Nadia SALAH LE PREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU MAROC Les ATD toujours actifs • La promesse de Benkirane aux calendes grecques • Aucun changement n’est envisagé dans le projet de loi de Finances Voir page 2 General Tire: L’affaire se débloque après 14 ans ■ Maroc Telecom: La croissance a changé de territoire 14 ■ Le Code de la douane sera revu ANS après la fermeture de l’usine General Tire, l’affaire connaîtra enfin un dénouement. La vente aux enchères des équipements de l’entreprise a été finalement été accordée à un groupe espagnol. L’expertise avait évalué la valeur des équipements de l’entreprise à 68 millions de DH. Les Espagnols ont 45 jours pour remettre le chèque certifié au tribunal de commerce de Casablanca. Une nouvelle qui donne du baume au cœur des ex-salariés de la filiale de Continental. Si tout se passe comme prévu, l’indemnisation du personnel n’est plus qu’une question de jours.o Voir page 5 Voir Analyse pages 3 & 4 ■ Prêt allemand pour les centrales de Ouarzazate Voir De Bonnes Sources Microcrédit: L’assainissement du portefeuille progresse L’Istiqlal et l’USFP en rangs serrés contre le PJD Voir page 14 Voir page 35 Dossier de presse: 19/91 - L’ECONOMISTE 70, Bd Massira Khadra - Casablanca - Tél. : 05.22.95.36.00 (LG) - Fax: Rédaction 05.22.39.35.44 - 05.22.36.59.26 - Commercial 05.22.36.46.32 - www.leconomiste.com - [email protected]