immobilier: mauvais en bourse, mieux en dehors

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immobilier: mauvais en bourse, mieux en dehors
vend. 20, sam. 21 &
dim. 22 septembre 2013
NUMERO 4117 - PRIX MAROC: 4 DH - FRANCE: 1 € - DEPOT LEGAL: 100/1991 - DIRECTEUR DE PUBLICATION: ABDELMOUNAIM DILAMI
LE PREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU MAROC
Editorial
Cour des comptes
Q
uelques voix se sont élevées pour critiquer le rapport
de la Cour des comptes sur
l’urgence de la réforme des retraites,
privées et surtout publiques. Ces
voix ne contestaient pas le rapport,
mais la fonction remplie par la Cour
en conduisant une telle investigation.
On avait pris l’habitude de voir
cette institution se pencher sur la
vérification de la légalité de telle ou
telle dépense publique. Avec, il faut
le reconnaître, un «air du temps» très
vindicatif, résistant tant bien que mal
à la pente de la rancune, voire de la
haine sociale. A la décharge des magistrats de la Cour, il est difficile de
tenir devant de telles pressions, dont
la perfidie la plus achevée est justement de s’en prendre à celui ou celle
qui veut résister. On sait tous, même
si le Maroc ne l’a jamais expérimenté, que ce travers conduit aux bûchers et aux exécutions sommaires,
fussent-ils symboliques.
La Cour des comptes ne s’est pas
mise dans cette posture, mais le biais
était là.
Pendant que les sirènes extrémistes chantaient cette dangereuse
chanson, l’autre travail, de loin le
plus important, ne se faisait pas.
Or cet autre travail est inscrit
depuis une dizaine d’années sur la
carte d’identité de la Cour: veiller à
l’opportunité de la dépense publique.
Autrement dit, la question centrale
devient de savoir si une dépense apporte tout ce qu’elle doit donner, si
elle est correctement orientée.
Evidemment, c’est beaucoup
plus captivant, plus «fun» d’envoyer un haut fonctionnaire en prison. Mais cela ne règle rien pour le
gaspillage. Combien de milliards
perdons-nous sur une politique mal
faite pendant que l’on court derrière
un délit qui se révèle souvent mineur
par rapport à ce qu’on croyait?
La bonne gouvernance de l’argent public est dans cette lutte énergique, patiente et déterminée.
Ceux qui voudraient nous faire
croire autre chose, ne seraient-ils pas
en train de nous enfumer pour mieux
nous tromper? o
Nadia SALAH
Pharmaciens: Louardi
dope les marges
• Jusqu’à 57,2% sur les produits
les moins chers
• Les industriels pris par
surprise
• Le projet de décret bientôt
au Conseil de gouvernement
Voir page 2
Immobilier: Mauvais en
Bourse, mieux en dehors
L
ES cours des promoteurs immobiliers sont fortement chahutés
depuis le début de l’année. Ils affichent les plus fortes baisses du marché.
Après le boom immobilier, l’engouement
pour les valeurs du secteur s’est vite estompé. Cela dit, le comportement des
titres est parfois en décalage avec la réalité des entreprises. Sur les cinq dernières
années, les compagnies immobilières cotées ont multiplié par 4,4 leurs revenus à
16,4 milliards de DH. Les bénéfices ont
triplé à 3,3 milliards de DH.
Voir Analyse pages 4 & 6
■ Investissements hôteliers:
Des tendances inquiétantes
Voir page 18
■ Indexation: Deux ministres
de l’Istiqlal ont signé
le décret!
Voir page 14
■ En difficulté, Tria cède
trois minoteries
Voir De Bonnes Sources
Mali
Rabat se positionne
pour la reconstruction
Voir pages 12 & 13
Dossier de presse: 19/91 - L’ECONOMISTE 70, Bd Massira Khadra - Casablanca - Tél. : 05.22.95.36.00 (LG) - Fax: Rédaction 05.22.39.35.44 - 05.22.36.59.26 - Commercial 05.22.36.46.32 - www.leconomiste.com - [email protected]

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