Maroc-UE: L`accord agricole pris en otage?

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Maroc-UE: L`accord agricole pris en otage?
MARDI 20 SEPTEMBRE 2011
NUMERO 3619 - PRIX MAROC: 4 DH - FRANCE: 1 € - DEPOT LEGAL: 100/1991 - DIRECTEUR DE PUBLICATION: ABDELMOUNAIM DILAMI
LE PREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU MAROC
L
Export
A banque centrale se préoccupe à juste titre de la question
de l’offre exportable, éternel
maillon faible. Personne ne peut se
satisfaire des faibles scores enregistrés
pour l’heure. Sur ce point, le gouvernement El Fassi, comme d’ailleurs les
gouvernements précédents, aura probablement raté ses objectifs. Au cours de
ces dernières années, il faut le reconnaître, il y a eu quelques annonces mais
beaucoup de tchatche aussi avec des
ministres qui ont excellé dans l’art de
prendre des engagements sur du long
terme: 10-15 ans. La notion de temps
étant relative, pas de risque alors de
devoir rendre des comptes ou de mettre
la pression.
Il y a bien eu des budgets pour les
salons, du «marketing renforcé» et
même de «l’intelligence économique»,
mais les résultats ne suivent pas. Du
moins pas dans une taille critique à
même de permettre à notre balance
commerciale de respirer. Ou de soulager un tant soit peu l’OCP du lourd
fardeau et responsabilité qu’on lui fait
porter en matière d’export!
L’industrialisation manque à la fois
de ressorts et d’imagination.
D’abord de ressorts car les vrais
couacs sont la conséquence d’un déficit de cohérence de stratégies dispendieuses et mal évaluées. Comme si l’on
restait éternellement amnésiques sur
les fondamentaux. A savoir un système
de formation efficace, une capacité
d’innovation importante, ainsi qu’une
infrastructure au point. Le Maroc est
bien en train de soigner cette troisième
dimension notamment sur sa compétitivité logistique, mais peine sur les deux
premières.
Ensuite, l’imagination qui semble
manquer cruellement à certains secteurs alors que d’autres arrivent à tirer
leurs épingles du jeu, et prennent des
parts dans la grande bataille de la mondialisation comme le font si bien les
équipementiers auto ou l’aéronautique.
Du coup, les espoirs de renforcement d’une offre exportable s’évanouissent. La vraie réforme attend
toujours.o
Mohamed BENABID
Jouahri dénonce
les réformes en panne
• Il a présenté
hier son rapport
• Compensation,
export, toujours
des facteurs de
vulnérabilité
(Ph. Bziouat)
Editorial
Voir page 12
Maroc-UE: L’accord
agricole pris en otage?
A
LORS qu’il ne lui reste plus qu’à
être ratifié par le Parlement européen, l’accord agricole entre le
Maroc et l’Union européenne est soumis
aux tirs croisés des lobbys anti-marocains
menés par des ONG pro-Polisario. Trop
c’est trop, estiment les professionnels marocains, qui allument un contre-feu. Ils ont
déjà perdu cinq campagnes depuis le début
des négociations.o
Voir page 2
Secteur des jus
L’industrie prend sa
revanche
Voir Focus pages 3 à 6
■ Station Tafoult: La CGI
cherche gestionnaire
Voir page 10
■ Hassan Ouriagli à la
tête de Optorg
■ Une usine Benetton au
Maroc
Voir De Bonnes Sources
Loi électorale
Les choses sérieuses
commencent
Voir page 28
Dossier de presse: 19/91 - L’ECONOMISTE 70, Bd Massira Khadra - Casablanca - Tél. : 05.22.95.36.00 (LG) - Fax: Rédaction 05.22.39.35.44 - 05.22.36.59.26 - Commercial 05.22.36.46.32 - www.leconomiste.com - [email protected]

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