GUERRE 39 45
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GUERRE 39 45
GUERRE 39-45 Libération de Belfonds Le 12 août 1944 vers 13 heures le colonel WARABIOT, commandant le 1er GT (groupement tactique) appartenant à la 2ème DB (division blindée) du général LECLERC, lance ses troupe vers Mortrée par la RN 158 mais l’axe est encombré par la 5ème division blindée Américaine accrochée au bourg de Mortrée. Guidé par la résistance les Français empruntent des petites routes pour déborder l’obstacle. Le capitaine DRONNE, guidé par R. DENORMANDIE, venant de la Roche, le Haut-Condé entre dans Belfonds en début d’après midi puis passant par Cléray, le gué de la Sennevière débouche à Méhéran et se dirige vers Montmerrei. Le crash de « FOSSE D’ENFER » Suite au crash du 4juillet 1943 d'un B 17 à Belfonds et après avoir organisé et facilité l’évasion de 6 membres d’équipage rescapés Edouard Paysant devait quitter son domicile de Sées. Dans le cadre de ce crash rappelons l'arrestation et la déportation de plus de 20 habitants de Sées et des environs dont quatre gendarmes de la brigade locale. Les restes de "Nymokymi" à Belfonds. C’est une des seules photos existantes de l'épave prises par Roger Cornevin à 10h00, le 5 juillet au matin. Aux abords du Mans, la Flak allemande fait mouche et touche une première forteresse. Le moteur extérieur droit de la forteresse "Nymokimi" du lieutenant Gordon Erickson vient d'être touché et l'hélice est mise en drapeau. C'est donc un avion en détresse, traînant un long sillage de fumée noire, qui arrive au dessus de la plaine de Belfonds dans une zone comprise entre le hameau de Condé le Butor et l'église de Cléray. « Une région de bocage verdoyante... une rivière et une cathédrale dans le lointain. J'atterris indemne sur un sol inconnu. Plusieurs habitants accourent pour me venir en aide et me débarrasser de mon équipement. Bientôt je resterai dissimulé dans une double- haie avant d'être rejoint par trois autres membres de l'équipage, brûlés aux mains et au visage. » Les six rescapés, pris en charge par Édouard Paysant, chef départemental du BOA, et le maire de Mortrée, Victor Chevreuil, seront partagés en deux groupes. D'un côté le lieutenant pilote Gordon Erickson et trois des membres de l'équipage seront mis à l'abri dans une grange prés du village de Belfonds. De l'autre, les deux blessés Willard Freeman et Charles Mankovick seront acheminés sur une civière par la résistance locale dans un premier abri et ensuite en forêt de Gouffern prés d'Aunou le Faucon. Ils atteindront l’Angleterre en Août 1943. Le crash de cet avion à Belfonds ne fut pas sans conséquences. Pendant des journées entières les Allemands ont ratissé la campagne, une quarantaine de personnes furent arrêtées, interrogées voire menacées avec des armes, 17 furent emprisonnées et partirent vers les camps de concentration, tous ne reviendront pas. Pour commémorer ces évènements un monument fut érigé sur les lieux du crash en 1999, il porte le nom des victimes directes et indirectes de cet épisode tragique.