ecriture complexe des transformation du plan
Transcription
ecriture complexe des transformation du plan
Atomαth n°2 ÉCRITURE COMPLEXE DES TRANSFORMATIONS DU PLAN Le plan est rapporté à un repère orthonormé direct O, i, j . f l’application du plan dans lui-même qui à tout point M d’affixe z associe le point M' d’affixe z' . Écriture complexe des déplacements Écriture complexe des translations L’application f est une translation de vecteur u , alors il existe un nombre complexe b tel que z' = z + b où b est l’affixe de u . Démonstration M' (z') = t (M(z )) alors MM' = u donc z' = z + z u u Écriture complexe des rotations : L’application f est une rotation d’angle θ non nul et centre I, alors : z' = eiθ (z − z I ) + z I , où z I = b 1−a est l’affixe de I. Démonstration M' (z' ) = R (I ,θ ) (M(z )) z'−z I =1 IM = IM' z − zI z'−z I alors IM, IM' ≡ θ[2π] alors alors = eiθ z − zI arg z'− z I ≡ θ[2π] z−z I donc z' = eiθ (z − z I ) + z I Écriture complexe des antidéplacements Écriture complexe des symétries axiales L’application f est une symétrie axiale d’axe ∆ passe par le point I et admet le vecteur u comme ( ( ) ) vecteur directeur associe , alors z' = ei2θ z − z I + z I où θ désigne une mesure de l’angle i; u . Démonstration Soit ∆1 la droite parallèle à l’axe des abscisses et passant par le point I alors si Ré(z') = Ré(z ) alors M' (z') = S ∆1 (M(z )) alors Im(z') + Im(z ) = 2 Im(z I ) {Ré( z' ) + i Im(z') = Ré(z ) − i Im(z ) + 2i Im(z I ) donc z' = z − z I + z I D’autre part on a S ∆ o S ∆1 = R (I,2θ ) alors S ∆ = R (I,2θ ) o S ∆1 L’écriture complexe de R (I ,2θ ) : z' = e2iθ (z − z I ) + z I ( ) ( ) Alors L’écriture complexe de S ∆ : z' = e2iθ z − z I + z I − z I + z I = e2iθ z − z I + z I Écriture complexe des symétries glissantes L’application f est une symétrie glissante dont d’axe ∆ passe par le point I et admet le vecteur u comme vecteur directeur associe , alors z' = ei2θ z − z I + z I + zu où θ désigne une mesure de l’angle ( (i; u). ) Démonstration La forme reduite de f est : f = t o S ∆ où est un vecteur directeur ∆ u ( ) u ) Une écriture complexe de S ∆ est z' = ei2θ z − z I + z I Une écriture complexe de t est z' = z + z u ( Alors l’ecriture complexe de f est : z' = ei2θ z − z I + z I + z u Écriture complexe des similitudes Écriture complexe des homothéties L’application f est une homothétie de centre I et de rapport k , si et seulement si, z' = k (z − z I ) + z I . 9 Atomαth n°2 Démonstration M' (z') = h(I ,k )(M(z )) alors IM' = k IM donc z'−z I = k (z − z I ) alors z' = k (z − z I ) + z I Écriture complexe des similitudes directes L’application f est une similitude directe de centre I , d’angle θ et de rapport k , alors , z' = keiθ (z − z I ) + z I . Démonstration M' (z' ) = f(I ,θ ,k ) (M(z )) z'−z I =k IM' = kIM z − zI z'−z I alors IM, IM' ≡ θ[2π] alors alors = eiθ donc z − zI − z ' z I ≡ θ[2π] arg z−z I z' = keiθ (z − z I ) + z I Réciproquement : Soit f la transformation d’écriture complexe z' = az + b , où a est un nombre complexe non nul et b un complexe : Si a =1 et b = 0 alors f est l’identité Si a = 1 et b ≠ 0 alors f est une translation de vecteur u d’affixe b b 1−a Si a ≠ 1 alors f est une similitude directe de rapport a , d’angle θ = arg(a)[2π] et de centre I d’affixe Si a = 1 et a = 1 alors f est une rotation d’angle θ = arg(a)[2π] et de centre I d’affixe z I = b 1−a Démonstration zI = Si a = 1 et a = 1 alors il exisite θ ∈ R tel que a = eiθ b 1−a z′ = az + b En soustrayant membre à membre les égalités on obtient z′ − z I = eiθ (z − zI ) z I = az I + b b Alors f est une rotation d’angle θ = arg(a)[2π] et de centre I d’affixe z I = 1−a f admet pour seule point fixe le point I d’affixe z I = Si a ≠ 1 alors il exisite θ ∈ R tel que a = a eiθ b 1−a z′ = az + b En soustrayant membre à membre les égalités on obtient z′ − z I = a eiθ (z − z I ) z I = az I + b f admet pour seule point fixe le point I d’affixe z I = Alors f est une similitude directe de rapport a , d’angle θ = arg(a)[2π] et de centre I d’affixe z I = b 1−a Forme complexe d’une simimlitude indirecte. Soit f la transformation d’écriture complexe z' = az + b , où a est un nombre complexe non nul et b un complexe : Si a = 1 : f est une antidéplacement Si a ≠ 1 : f est une similitude indirecte de rapport k = a Démonstration Soient A' = f (A ) , B' = f (B) , C' = f (C ) et D' = f (D ) alors A' B' = zB' − z A' = azB − az A = a zB − z A = a zB − z A = a AB ( ( A'B', C' D' ≡ arg zD' − z C' [2π] ≡ arg a zD − z C z −z az −z A' B' A B ) [2π] ≡ arg zD − zC [2π] ≡ − AB, AC [2π] z − z ) A B Alors si a = 1 : f est une antidéplacement si a ≠ 1 : f est une similitude indirecte de rapport k = a Écriture complexe des similitudes indirectes L’application f est une similitude indirecte de centre I , d’axe ∆ et de rapport k , alors , ( ( ) ) z' = kei2θ z − z I + z I où θ désigne une mesure de l’angle i; u . Démonstration 10 Atomαth n°2 La forme reduite de f est : f = h(I ,k ) o S ∆ . ( ) Une écriture complexe de S ∆ est z' = ei2θ z − z I + z I Une écriture complexe de h(I ,k ) es z' = k (z − z I ) + z I ( ( ) ) ( ) Alors l’ecriture complexe de f est : z' = k e2iθ z − z I + z I − z I + z I = kei2θ z − z I + z I Réciproquement : Soit f la transformation d’écriture complexe z' = az + b , où a est un nombre complexe non nul et b un complexe : Si a = 1 (dans ce cas a = eiθ ) et ab + b = 0 alors f est une symétrie axiale d’axe ∆ d’équation : (cos θ − 1) x + sin θ y + Ré(b) = 0. Si a = 1 et ab + b ≠ 0 alors f est une symétrie glissante d’axe ∆ d’équation : (cos θ − 1) x + sinθ y + Ré b − ab = 0 2 et de vecteur u d’affixe zu = ab + b . 2 Si a ≠ 1 (dans ce cas a = keiθ avec k = a ) alors f est une similitude indirecte de rapport k, d’axe ∆ d’équation : (cos θ − 1)x + sin θ y + ( ) ab + b Ré kb − ab = 0 et de centre I d’affixe z I = k (k + 1) 1 − a² Démonstration Si a = 1 alors f est une antidéplacement soit une symétrie axiale d’axe ∆ ou une symétrie glissante f est une symétrie axiale si et seulement si : f o f = id℘ L’ecriture complexe de f o f est : z' = a az + b + b = a a z + ab + b = z + ab + b Alors f o f = id℘ si et seulement si z' = z Conclusion : f est une symétrie axiale si et seulement si : ab + b = 0 ∆ est l’ensemble des points invaraints par f alors M(z ) ∈ ∆ si et seulement si z = az + b alors x + iy = (cos θ + i sin θ )(x − iy ) + b Alors x = x cos θ + y sin θ + Ré(b ) et y = − y cos θ + x sin θ + Im(b ) donc ∆ d’équation : (cos θ − 1 ) x + sin θ y + Ré(b ) = 0. Si ab + b ≠ 0 alors f est une symétrie glissante d’axe ∆ et vecteur v On a f o f = t On a t −v 2v alors z 2v = ab + b donc z = v ab + b 2 o f = S∆ alors l’ecriture complexe de S ∆ est : z' = az + b − ab + b b − ab = az + 2 2 b − ab =0 Alors ∆ d’équation : (cos θ − 1) x + sin θ y + Ré 2 Si a ≠ 1 alors f est une similitude indirecte de rapport k = a ( ) Le centre de f est défini par zI = az I + b alors zI = azI + b donc z I = a az I + b + b = a ²z I + ab + b alors z I = La forme réduite de f est f = h(I ,k ) o S ∆ alors S ∆ = h 1 o f alors l’écrture complexe de S ∆ est I, k z' = kb − ab 1 b + (k − 1)z I = eθ z + az + b − z I + z I = eθ z + k (k + 1) k k ( ) alors l’équation de ∆ : (cos θ − 1)x + sin θ y + ( ) Ré kb − ab = 0. k (k + 1) 11 ab + b 1 − a² Atomαth n°2 Identification d’une similitude directe z' = az + b a réel a=1 a complexe non réel a≠1 Translation de vecteur a =1 Homothétie de centre I d’affixe b et de 1−a rapport a. u d’affixe b. a ≠1 Rotation de centre I d’affixe b et d’angle 1−a θ = arg(a)[2π] Similitude de centre I d’affixe b et d’angle 1−a θ = arg(a)[2π] et de rapport k = a Identification d’une similitude indirecte z' = az + b a =1 ab+b = 0 f est une symétrie axiale d’axe ∆ d’équation : (cos θ − 1) x + sin θ y + Ré(b ) = 0. a ≠1 ab+b ≠ 0 f est une symétrie glissante d’axe ∆ d’équation : (cos θ − 1) x + sin θ y + Ré b − ab = 0 et 2 de vecteur u d’affixe z = u ab + b . 2 12 f est une similitude indirecte de rapport k, d’axe ∆ d’équation : (cos θ − 1)x + sin θ y + Ré(kb − ab ) = 0 k (k + 1) centre I d’affixe z I = ab + b 1 − a² et de