Madame, Monsieur, Monsieur, Madame, Mademoiselle, Personne

Madame, Monsieur,
Monsieur, Madame,
Mademoiselle,
Personne de genre non identifié,
Je me permets, par le biais de cette missive électronique, de présenter humblement ma toute aussi humble
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candidature au poste d’administratrice de l’ASBL Cercle du Libre Examen de l’Université Libre de Bruxelles .
Les quelques lignes qui vont suivre ont pour but de vous convaincre que mes modestes idées sont à la hauteur
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de l’ASBL Cercle du Libre Examen de l’Université Libre de Bruxelles . Si je suis élue, je m’engage à les réaliser
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dans des délais raisonnables, ceux de mon mandat. Je suis bien évidemment ouverte à toutes critiques. Sinon,
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la notion du libre examen ne serait que purement théorique, et je serais comme une hampe sans drapeau .
Autre chose que des conférences
Le Librex est passé maître dans l’organisation de conférences : maintenant que c’est fait, pourquoi ne pas
diversifier ses activités ? Réinstaurer les midi-librex, pousser un peu plus le nez hors du campus et s’atteler à
regarder ce que nous offrent les rues et ses artistes en matière de réflexion, donner la parole encore plus aux
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étudiants, pousser le questionnement par le biais d’initiatives rigolotes (pourquoi Héger ne retentit jamais que
des pétitions du BEA, des manifestations d’USE et de rares gens nus ? pourquoi n’y a-t-on jamais vu une armée
de lapins en papier crépon pour faire passer un message ? pourquoi n’a-t-on jamais fait de crêpe géante pour
symboliser la surface de la Lune et attirer l’attention sur la politique spatiale européenne ?)
La réflexion se doit d’être nourrie par des informations de tout bord ; mais encore faut-il la déclencher. Et je ne
pense pas qu’on puisse déclencher un intérêt uniquement par des conférences. Il y a des tas de gens qui n’iront
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jamais à une conférence (parce qu’ils sont narcoleptiques par exemple, ou juste parce qu’ils trouvent ça chiant
comme la pluie) et pourtant, ça ne les empêche pas d’être intéressés ou de le devenir, d’être marqués par
quelque chose et puis d’y penser sous leur douche  suscitons l’envie, l’étonnement, le questionnement !
La science parce qu’elle le vaut bien (et la vache aussi)
On parle souvent de société (terme fourre-tout s’il en est), de politique, d’économie,…mais rarement
additionné de sciences « sans adjectif derrière » (ou alors « dures » ou « pures » ; l’un fait vachement chiant,
l’autre assez Vierge Marie, je ne sais pas ce qui est le mieux). Est-ce que les sciences ne pourraient pas se
prêter un peu plus au jeu des activités du libre examen ? (dans ma bouche, la réponse est « oui »)
On me rétorque souvent que « les sciences sont plus difficiles à aborder pour un novice ». Je ne crois pas que
les sciences soient plus compliquées à aborder, mais que nombreux sont ceux qui pensent ne pas avoir la
capacité des les comprendre  ôtons cette image, la sociologie n’est pas plus facile à aborder que la chimie.
Alors soyons fous, et parlons de sciences ailleurs que dans des débats sur l’avortement ou sur l’éthique
médicale : parlons de construction de la pensée scientifique lors des Conseils Solvay, parlons de la philosophie
de la cryptologie, parlons sciences !
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Je suis allée voir au Moniteur pour ne pas me tromper. D’ailleurs faudrait leur dire qu’ils ont rien mis à jour depuis 2012.
Et c’est long à écrire, bordel.
Qu’est-ce que l’engagement ? Quelles sont les différences entre un engagement et une responsabilité ? Vous avez 3h.
10 centimètres…il va bientôt falloir pousser Madame !
Métaphore.
J’aime beaucoup cet adjectif.
Et celui-là aussi !
L’histoire de l’engagement de l’ULB dans la politique extra-académique
Sujet qui me tient particulièrement à cœur, mais dont je n’ai jamais rien pu faire de concret jusqu’ à présent…
Une exposition
J’ai goûté aux joies des expositions en organisant une rétrospective des liens entre médecine et polytechnique :
rien ne me ferait plus plaisir que de réitérer l’expérience au sein du Librex, et ce quel que soit le thème. J’aime
ceux qui se rapportent à l’ULB, pourquoi ne pas tenter d’en faire une sur le point précédent ?
Grosse bise,
Mathilde Calomme
(ah oui, je vous ai pas dit qui j’étais, c’est vrai) (donc je m’appelle Mathilde, j’ai 21 ans, j’ai fait un peu de médecine et puis
maintenant un peu de physique) (j’ai aussi officié au Cercle de Médecine durant 3 ans, en tant que, dans un ordre
chronologique, info-photos, trésorière et social-culture-archives-librex ; je fus vice-présidente du Bureau Etudiant de
Médecine, avant de devenir étudiante administratrice, mandat toujours en cours, ainsi que comitarde de baptême, parce
que j’aime l’éclectisme) (et les parenthèses) (ainsi que les blagues d’un goût douteux)
(ce qui m’a motivée à me présenter ? j’ai hésité entre le Librex et l’ACE, mais il paraît qu’au Librex, il ne faut pas tenir de
corde à la St-V, qu’on fait des blagues et qu’il y a moyen de se creuser la cervelle)