NS 254_Mise en page 1 - cabinet sarda avocats
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PUBLI-INFORMATIONS NS 254_Mise en page 1 22/04/2015 18:44 Page38 Les conseils de Maître Michaël Sarda Bien défendre son permis de conduire et la confiscation de son véhicule Il fut un temps où les problèmes de permis de conduire ne concernaient que les autres, “les mauvais conducteurs” ; depuis, le permis à points, la législation ainsi que la politique pénale en vigueur, mettent le conduc teur, quel qu’il soit, face à une obligation, celle de défendre ses points et son permis de conduire, voire la confiscation de son véhicule. Défendre son permis de conduire : il existe bien des moyens légaux La loi est stricte mais les obligations formelles concernant la rédac tion du procèsverbal d’infraction le sont tout autant. En matière de défense de permis de conduire, il est habituel de sou lever des moyens de nullité, c’estàdire de contester la régularité du procèsverbal relevant de l’excès de vitesse et ce notamment en de mandant l’application des décrets et arrêtés relatifs au bon fonc tionnement des cinémomètres de contrôle routier (les radars) : règles de positionnement du radar, règles de fonctionnement, règles d’ho mologation des radars, règles de validité, règles concernant l’identi fication du radar routier, etc. Et s’il pleut, le procèsverbal est contestable : le temps a donc son im portance. Et même si le procèsverbal respecte l’ensemble de ces normes, il peut être encore annulé si le radar n’a pas fait l’objet d’une vérification lors de sa mise en service, puis annuelle, auprès d’un organisme vérifica teur permettant d’agréer le radar, ce que le procèsverbal doit men tionner sous peine de nullité. Autant de moyens de nullité techniques, et il y en a bien d’autres, que les avocats spécialistes ont l’habitude d’exploiter systématiquement pour contester la légalité d’un excès de vitesse, quel qu’il soit ; bien souvent cette démarche est couronnée de succès, car il existe fré quemment une imperfection du procèsverbal d’infraction. Autre zone libératoire de plus en plus connue : l’identification du conducteur. Si le conducteur n’est pas identifié, ce qui arrive le plus souvent, les photographies étant de dos ou non exploitables (les automobilistes n’imaginent même pas à quel point les photographies sont peu ex ploitables) il ne peut y avoir retrait de points ; seule la responsabilité civile du propriétaire du véhicule est encourue, qui peut se voir attribuer une amende pénale. L’immobilisation et la confiscation du véhicule L’automobiliste n’en a pas toujours connaissance mais c’est prévu (une décision de justice est nécessaire) dans de très nombreux cas de figure notamment en cas d’excès de vitesse de plus de 50 km/h, et devient même obligatoire en cas de récidive : les pouvoirs publics sont alors libres de vendre le véhicule confisqué à leur seul profit ou encore le détruire selon la valeur vénale du bien. Pour ce faire, il est possible à l’agent verbalisateur de rédiger un pro cèsverbal d’immobilisation du véhicule au moment de la commission de l’infraction routière, et l’automobiliste repartira sans son véhicule qui sera peut être confisqué lors de son passage devant un tribunal puis, vendu ou détruit. Il est juridiquement et légalement possible de se prémunir de cette situation inconfortable. Et, devant le tribunal, il est heureusement possible de se sortir d’af faire, à condition d’être prêt et assisté d’un avocat qui dispose d’une connaissance solide dans le domaine de la défense des infractions rou tières. Maître Michaël Sarda avocat au Barreau de la Guadeloupe Cabinet principal (adresse correspondance) Immeuble TECHNOPOLIS II 18, Lot AGAT ZI de Jarry 97122 BAIEMAHAULT Tél. : 0590 24 15 84 Cabinet secondaire Immeuble Computech Technology Center 23 rue du Port Galisbay 97150 SAINTMARTIN Tél. : 0590 27 53 70