Comité Central d`Entreprise d`Air France Le plan

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Comité Central d`Entreprise d`Air France Le plan
INFORMATION PRESSE
ROISSY POLE-LE DOME, LE 27 JUILLET 2011
Comité Central d’Entreprise d’Air France
Le plan de cession des actifs et le plan de redressement
et de développement du CCE votés en Session
Le plan de redressement et de développement du CCE Air France vient d’être voté ce jour en Session.
Ce plan, préparé conjointement par la CGT, FO et la CGC, prévoit un retour à l’équilibre dans trois ans.
Il repose sur deux principaux axes :
• La vente d’une partie du patrimoine du CCE (30% environ en valeur globale estimée) ;
• L’adaptation des effectifs du CCE à l’activité, sans licenciement.
Le programme de cession d’une partie du patrimoine
Deux sites techniques, des colonies de vacances et centres de détente pour les familles figurent sur la
liste des actifs immobiliers à céder. Ces propriétés ont été sélectionnées à la lumière de plusieurs
critères : le faible taux de remplissage, l’importance des coûts de fonctionnement en exploitation et
hors exploitation, la situation géographique peu favorable, la valeur estimée de revente et le prix du
marché local.
L’objectif du programme de cession est d’atteindre, sur trois ans, une réalisation d’actifs de 40,9
millions d’euros. Celle-ci doit permettre :
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de résorber les pertes accumulées ces dernières années,
de reconstituer un fonds de roulement garant d’une trésorerie équilibrée,
d’investir dans la rénovation de certains des centres de vacances,
d’accompagner le volet social du plan de redressement et de développement.
L’adaptation des effectifs du CCE à l’activité, sans licenciement
Le plan prévoit également l’adaptation des effectifs à l’activité future. Cette démarche s’inscrit dans le
cadre d’une GPEC (Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences).
La réduction des effectifs, sous forme de départs à la retraite non remplacés et de départs anticipés
négociés, devrait atteindre 30% de la masse salariale actuelle, soit 2,5 millions €.
Assortie de la poursuite de l’effort d’économie sur les charges, ce sont au total 10 millions € de
réduction des frais de fonctionnement qui sont prévus sur les trois ans à venir.
« Ceci est le point de départ d’une nouvelle gestion du CCE qui assurera le maintien des activités
Vacances pour les salariés d’Air France » indiquaient conjointement CGT, FO et CGC pendant la
Session.
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Mise en application du plan de redressement
La mise en place d’une commission de contrôle de l’exécution du plan a été décidée pour en suivre et
en contrôler la mise en œuvre. La présidence de cette commission est assurée par le mandataire ad
hoc qui accompagne le CCE dans son redressement depuis novembre 2010.
Elle sera composée des représentants des organisations syndicales ayant voté favorablement le plan de
redressement et de développement ainsi que du Secrétaire Général et du Trésorier du CCE.
La question de l’élection d’un Bureau transitoire – conséquence de l’annulation des élections
professionnelles au CE Exploitation privant à partir de ce jour le CCE de son Sécrétaire Général et de
son Trésorier Général (cf. communiqué de presse du 25 juillet 2011) – sera tranchée lors d’une Session
Extraordinaire du CCE convoquée la semaine prochaine.
Des vacances pour tous : recentrage sur les missions premières du CCE
Pour pallier la vente d’une partie des villages jeunes qui accueillent les enfants des agents Air France,
le plan prévoit l’utilisation de certains des centres de vacances adultes et de compléter l’offre par des
prestations extérieures tout en gardant la maîtrise de l’organisation.
Pour les vacances des familles, la priorité est donnée à un patrimoine restauré et modernisé, assorti
d’une politique de négociation des tarifs sur les produits extérieurs.
Le retour à l’équilibre, prévu dans trois ans, doit aussi permettre d’appliquer une baisse des tarifs et de
mettre en œuvre une politique de subvention adaptée aux besoins des agents et de leurs familles.
Trésorerie renforcée pour les mois à venir
A noter que la question du besoin de financement court terme, évalué à 13,7 M € à fin décembre 2011,
et en partie lié à des dettes non réglées par le CE Opérations Aérienne depuis 2008, a également été
traitée. Le dispositif retenu, calqué sur celui mis en place en 2010, est une ligne de crédit contractée
auprès de deux banques.
L’exploitation du CCE jusqu’à fin 2011 est donc préservée, créant ainsi un contexte favorable pour
appliquer sereinement les réformes structurelles du plan de redressement voté aujourd’hui.
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