EDITO : - Favoriser le développement des télévisions locales
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EDITO : - Favoriser le développement des télévisions locales
TéléPlume Sept/octobre 2003 EDITO : 62/63 La lettre des télévisions locales de service public Les mots de TLSP : Si l’horizon n’est pas totalement radieux, il y a des choses significatives qui avancent et c’est tant mieux pour la télévision d’initiative locale. Depuis quelques mois, les uns et les autres étudient les possibilités d’étendre leur diffusion sur des territoires cohérents qui dépassent souvent les limites actuelles des réseaux câblés. Nantes et ab7 ouvrent la voie d’une diffusion hertzienne pour la télévision de service public local. Pour cette rentrée un numéro double pour couvrir l’actualité de la télévision locale. Bonne lecture Projet de réformes réglementaires à consolider Nous nous félicitons de la dynamique mise en œuvre par les pouvoirs publics pour favoriser le développement de la télévision de proximité. « …un enjeu important pour l’évolution de notre paysage audiovisuel… alors que notre pays aborde une nouvelle étape en matière de décentralisation… » comme le note le rapport de la Direction du développement des medias au Premier ministre. Les mesures annoncées nous semblent positives sur les points suivants : - clarification de l’intervention des collectivités territoriales, - généralisation des contrats d’objectifs et de moyens pour les chaînes locales de service public, - possibilité pour les sociétés d’économie mixte d’être titulaire d’une fréquence hertzienne, - restriction du cumul d’autorisations nationales et locales sur le critère de l’audience (inférieure à 2,5 % du total national), - ouverture de la publicité audiovisuelle au bénéfice exclusif des chaînes locales et thématiques Ce cadre fixe une volonté qui devra inspirer le travail de E. C. (Suite page 2) Au sommaire de ce TéléPlume : page page page page page page 1, 2 : Projet de réformes réglementaires à consolider - Jean-Michel Le Guennec 3,6 : Dossier : Une télévision locale de service public à Nantes 4, 5 : Du côté du réseau TLSP 6, 7 : Liaisons : secteurs interdits, TNT… 7 : Petite annonce 8 : Inscription Formation Coproduire en télévision locale Rédaction : Elisabeth Clément Tél. 06.60.82.71.74 - Fax. 01.49.95.02.18 Téléplume est édité par l’union des télévisions locales de service public – TLSP - 11, rue La Fayette—75009 Paris—[email protected] Télé Plume 2 régulation du Conseil supérieur de l’audiovisuel. Nous préconisons que ces orientations soient complétées sur le plan fiscal dans le cadre de la future Loi de Finance et sur le plan économique. Sur le plan fiscal Nous revendiquons la transposition des mesures dont bénéficie la presse écrite : - Mise en place d’un taux de TVA réduit à 5,5 % pour les chaînes d’initiative locale pour toutes les recettes hors prestations commerciales, notamment sur les contributions publiques locales instaurées par les contrats d’objectifs et de moyens. La fiscalité à 5,5 % autorisée pour la « Réception de services de radiodiffusion et de télévision » (annexe H de la directive 92/77/CEE du Conseil de l’Union Européenne qui liste les livraisons de biens et les prestations de services pouvant faire l’objet de taux réduits de TVA). (Nota : ce taux est celui en vigueur pour les services d’abonnements télévisuels). - L’extension des régimes spéciaux de provisions pour investissements - Taxe professionnelle : faire entrer le secteur de la télévision locale parmi ceux dont les collectivités territoriales peuvent décider de l’exemption. Nous souhaitons la création d’un fonds de soutien pour les télévisions locales à faibles ressources publicitaires et nous sommes d’accord avec le principe de la taxation des recettes publicitaires mais avec un barème qui ne s’applique pas dès le premier centime d’euro de recette. Sur le plan économique - Création d’un fonds de soutien aux chaînes à faible ressource publicitaire L’existence de ce fonds permettrait d’affirmer la volonté de favoriser les télévisions d’initiative locale. - Autorisation de la publicité des secteurs interdits aux télévisions locales. Nous, nous félicitons des mesures proposées et de l’avis du CSA, il est nécessaire que les délais d’accès aux secteurs interdits soient repoussés pour les chaînes nationales afin qu’ils permettent un réel démarrage de la télévision d’initiative locale. Nous militons pour un délai effectif de 5 ans entre l’accès aux chaînes du câble, du satellite et locales et l’arrivée sur les chaînes nationales. D’autre part, nous préconisons que ces secteurs soient autorisés, dès le départ, aux stations régionales de France 3 afin de créer rapidement une dynamique commerciale bénéfique aux territoires. La véritable dynamique pourrait s’enclencher si la publicité promotionnelle était autorisée pour les télévisions locales. - Encadrer la règle de suppression de 50 % de capital Enfin, il faut garantir le pluralisme et encadrer la levée des mesures anti concentration pour le plafond de 50 % du capital d’une chaîne locale. C’est une mesure pour éviter de renforcer les situations monopolistiques sur certains territoires. Jean Michel Le Guennec Président de l’union des télévisions locales de service public Téléplume est édité par l’union des télévisions locales de service public – TLSP - 11, rue La Fayette—75009 Paris—[email protected] Télé Plume 3 Dossier : une télévision de service public local à Nantes Les télénantais sont heureux. Grâce à leur ténacité et aux soutiens des acteurs socioéconomiques et culturels du territoire, ils ont obtenu un partage de la fréquence hertzienne analogique sur l’agglomération nantaise. Télénantes partagera la fréquence avec la Socpresse, pour cinq heures de diffusion quotidienne. Retour en arrière Au départ une question de citoyen, doit-on laisser l’initiative de la diffusion hertzienne locale aux seuls opérateurs nationaux ou à la world compagnie ? Une question qui en amène une autre : peut on développer l’initiative locale en matière de télévision de proximité ? Depuis 3 ans, un groupe de Nantais, professionnels de l’audiovisuel, ou de la communication, a œuvré pour défendre auprès des partenaires publics et privés, la nécessité de prendre en compte l’arrivée de la télévision numérique terrestre et le rôle majeur de la télévision dans l’information des citoyens et la dynamique d’un territoire. Dès septembre 2000, ils ont constitué un groupe de travail sur ces questions. De rencontres en contacts avec les collectivités territoriales, l’Avicam, Tlsp, des chaînes locales, ils se sont forgés des éléments de réponses. Au printemps 2001, pour mettre le débat sur la place publique, Télénantes lance un appel « pour la création d’une télévision locale de service public à Nantes ». Un jour pour tenter de convaincre Une idée que l’association va illustrer en organisant « la télé d’un jour » La Ville de Nantes et le Département de la Loire-Atlantique sont partenaires du 16 novembre 2001 au Lieu Unique. Sous le titre « de la télé de papa à la télé de demain », l’association propose une journée de télévision en public où vont se succéder des plateaux et des diffusions de pilotes d’émissions préparées depuis des semaines. Une centaine de professionnels de l’audiovisuel, du journalisme, de la culture ont collaboré pour montrer aux décideurs locaux, que la télévision ne se fait pas qu’à la capitale et qu’il existe des professionnels de qualité en région, en capacité à produire des programmes pour la télévision locale. Dans la cour des nationaux En mars 2002, le Conseil supérieur de l’audiovisuel lance un appel à candidature pour une fréquence analogique sur l’agglomération nantaise. La question n’est plus de savoir si il y aura une télévision locale à Nantes, mais quelle télévision sera proposée au Nantais ? L’association s’organise, de structure de sensibilisation, elle se transforme en opérateur candidate à l’obtention de la fréquence pour défendre un projet de télévision locale de service public. Forte d’un large soutien, l’association va préparer avec tous ceux qui le souhaitent, un projet de télé issu du territoire et pour le territoire. Ville et département réaffirment leur soutien à la candidature. Après quelques atermoiements, les deux journaux locaux se déclarent également candidats, Ouest France au côté de TF1 via TV Breizh, Presse Océan (groupe Socpresse) avec le Télégramme de Brest. Ce sera le combat du local fasse aux mastodontes, industriel de la télé et de la presse quotidienne régionale. L’association décide de répondre à l’appel à candidature en temps plein et en temps partagé. En temps plein, parce qu’elle a l’ambition de proposer un projet de télévision locale de qualité en adéquation avec la dynamique d’un territoire de 700 000 habitants. En temps partagé, parce que l’ambition télévisuelle n’est pas concurrentielle mais complémentaire et essentielle au pluralisme, de celle des autres candidats. L’association prépare deux projets autour d’un axe éditorial : renforcement du lien social (Suite page 6) Téléplume est édité par l’union des télévisions locales de service public – TLSP - 11, rue La Fayette—75009 Paris—[email protected] Télé Plume 4 Du côté du réseau TLSP Rue de docs Sous ce titre, des chaînes du réseau TLSP diffusent des documentaires coproduits avec des producteurs indépendants. TLSP achète les droits pour la diffusion. Les films sont proposées par les chaînes coproductrice, ils ont diffusés simultanément la dernière semaine du mois. La case « Rue des docs » est consacrée au documentaire, d’une durée de 52’, coup de cœur des chaînes, ayant un ancrage local sur un thème d’intérêt général. Le film doit être de qualité optimale. Le programme à venir semaine 39 à partir du lundi 22 septembre 2003 Quel Travail ? Réalisateur : Cyril Mennegun Producteur : Flight movie Production, coproduction Images Plus «A l’âge où l’on souhaite jouir de sa jeunesse, Nora, Karin, Aurélien et Hélal sont supposés faire le choix du futur, le choix d’un métier. Elèves de l’enseignement professionnel, ils sont nés dans la région où trônent les usines Peugeot, où « De toute façon on finira à la Peuge ! » comme ils disent…Eux qui depuis leur naissance n’entendent parler que de chômage, de crise, d’aide à l’emploi et de licenciements. Qu’ont ils à nous dire du travail ? » Gie Grand Ouest Régie Télévisions Les premiers pas du Gie des télévisions de l’Ouest (Cityzen TV, Canal 8 Le Mans, TV Rennes, TV 10 Angers, Canal Cholet et Canal 15 La Roche sur Yon) se passe plutôt bien. Depuis juin, les chaînes diffusent simultanément dans un espace identifié la publicité vendue sur les 6 chaînes. Les chaînes ont programmé des présentations aux annonceurs de leur territoire respectif. Le 21 octobre à 11h à TV Rennes, et à 18h à Canal 8 Le Mans, Le 22 octobre à 18h à TV 10 Angers avec Canal Cholet Le 23 octobre à 11h à La Roche-sur-Yon Canal 15 . semaine 44 à partir du lundi 27 octobre 2003 Intérieurs Ville Réalisation : Caroline de Saint Pierre, Olivier Segard, Producteur : Paris Barcelone Films coproduction Voi Sénart «Changer la ville, changer la vie » telle était la formule des aménageurs avec la construction des villes nouvelles en 1970. Trente ans après, des habitants nous font entrer dans les différents quartiers Infos complémentaires auprès de la ville nouvelle de Cergy-Pontoise, construits à différentes de la rédaction périodes. Leurs façons de voir, de raconter, de vivre les espaces sont au 06 60 82 71 74. confrontées aux explications d’un urbaniste, d’un agriculteur exproprié, aux images d’archives du temps des pionniers » semaine 48 à partir du lundi 24 novembre 2003 Paysans de Citroën Réalisateur : Hubert Budor Producteur : Mille et une films coproduction TV Rennes « En 1960, il avaient 20 ans et pensaient rester travailler à la ferme familiale. En septembre 1961, Citroën commence la fabrication des Ami 6 dans sa toute nouvelle usine de Rennes. Les jeunes paysans quittent leur ferme et se retrouvent confrontés à la réalité du monde ouvrier, un changement considérable …» semaine 52 à partir du lundi 22 décembre 2003 Claire parmi nous Réalisateur : Martine Ravache et Eric Vernier Producteur : Contact On line productions coproduction Canal 15 Claire est une fillette trisomique de dix ans. Malgré ou à cause de son handicap, elle est une enfant « inattendue ». Sa personnalité attirante, sa boulimie de savoir, son éducation ont transformé un « drame » en expérience riche. Claire est la négation vivante d’une perception discriminante qui associe mongolisme et débilité. Elle restitue une image lumineuse d’enfants différents, ignorés ou oubliés. Ni thèse, ni reportage social, ce film est construit comme une approche, une découverte d’une réalité quotidienne et d’un monde inconnu dont Claire est l’héroïne. Le travail estival d’ab7 L’équipe d’ab7 n’a pas chômé cet été, pour préparer la future chaîne du Forez. Après la signature de la convention avec le CSA, les membres de l’association finalisent avec les partenaires du territoire la Société anonyme Téléplume est édité par l’union des télévisions locales de service public – TLSP - 11, rue La Fayette—75009 Paris—[email protected] Télé Plume d’économie mixte, qui sera la structure logistique de la télévision, l’équipe rédactionnelle sera salariée de l’association. La SAEM est composée à 70% de partenaires publics (dont le département de la Loire, la communauté de communes de St-Galmier, la ville d’Andrézieux-Bouthéon, …) et 30% d’entreprises privées. Tous les actionnaires se sont engagés à alimenter la chaîne du montant équivalent à leur part sociale sur les trois premières années. Yves Faure prépare la grille et l’équipement de la nouvelle chaîne. La première télévision associative de service public, diffusée en analogique, couvrira la plaine du Forez (200 000 habitants) et St Etienne (350 000 habitants) et à l’horizon 2005, l’agglomération de Roanne (120 000 habitants) Démarrage prévue le 1er janvier 2004. En attendant cette date, les programmes d’ab7 continuent sur le câble d’AndrézieuxBouthéon. Toute l’aventure télévisuelle du Forez, Georges Riboulon au 04 77 36 54 54 ou http://ab7.tv.free.fr . La participation des habitants J&T, le journal des ados A Epinal, le département Formation d’Images plus développe depuis des années, différentes formes d’émissions participatives. Le j&T est un journal télévisé des ados d’Epinal. Une dizaine de jeunes qui avaient participé aux stages d’initiation à la vidéo, ont décidé de proposer cette émission mensuelle de 12’. Les jeunes réalisateurs tournent, montent et écrivent leurs sujets autour d’un axe éditorial. Au programme on trouvera par exemple, un reportage sur des jeunes qui manifestaient contre la guerre en Irak, la création d’un spectacle, la préparation d’un voyage humanitaire… Avec un financement supplémentaire, l’émission pourrait avoir un rythme hebdomadaire. Une formule utilisée aussi pendant les championnats UNSS de canoë-kayak, les étudiants ont réalisé quotidiennement le journal des championnats. Dominique Renauld au 03 29 35 51 52 5 opérateur d’Est Vidéocommunication (environ 140.000 abonnés). La Région Alsace vient soutenir cette démarche en apportant à la fédération les moyens de recruter un poste de permanent. « On a 18 mois pour transformer l’essai, précise Jacques Dottor, Président de Canal Est, cela va nous permettre d’éditorialiser nos programmes en développant « Couleur d’Alsace » et en proposant un magazine documentaire d’Alsace « Document’Al » et de renforcer nos actions en réseau ». Jacques Dottor au 03 89 58 50 56 Mutation de grille pour TV Fil 78 L’idée est de multiplier la possibilité pour les téléspectateurs de pouvoir regarder les émissions proposées par la chaîne de St Quentin-en-Yvelines. L’ensemble des Canal Est se programmes édités dans la professionnalise semaine est diffusé tous les L’association Canal Est a été jours, à des heures créée en 1992. Elle différentes. La chaîne regroupe les télévisions propose en plus une locales de service public nouvelle émission culturelle, d’Alsace. La fédération une nouvelle infographie compte une vingtaine avec présentation et vidéo, d’adhérents dans une région le tout conduit par un ou le tissu des télévisions journal transformé. Cette locales sur le câble est évolution est permise par particulièrement dense. l’acquisition d’un nouveau Canal Est propose à ses système de diffusion. 5 membres des actions de heures quotidiennes sont formation, de mutualisation donc proposées aux et un programme composé heureux câblés. Tout savoir de plusieurs magazines avec Thierry Barbedette diffusé sur l’ensemble des au 01 30 48 98 40 chaînes membres (environ 110.000 abonnés) et sur Passion Câble, le canal Téléplume est édité par l’union des télévisions locales de service public – TLSP - 11, rue La Fayette—75009 Paris—[email protected] Télé Plume 6 Liaisons (Suite de la page 3) et valorisation des acteurs locaux. La méthode télénantaise Écrire et préparer avec les partenaires du territoire, les contenus d’une télévision locale de service public. L’association a rassemblé les contributions du réseau associatif, des professionnels de l’audiovisuel et de la culture. Ce travail a permis à l’équipe de construire le dossier qui sera proposé au Conseil supérieur de l’audiovisuel. Un dossier qui sera défendu devant le régulateur en mars 2003, un moment inoubliable pour les membres de l’association nantaise qui croiseront sur place Patrick Le Lay (Pdg de TF1) et François Régis Hutin (Pdg de Ouest-France) et Yves de Chaisemartin (patron de la Socpresse) venus défendre leur candidature. Le credo de l’association : la télévision doit servir le local et non pas se servir du local. Le choix du CSA « La première victoire de Télénantes, c’est le choix du CSA qui a opté pour un partage de la fréquence. Un choix difficile mais qui permet à un projet d’initiative locale d’être présent sur la fréquence et d’avoir plus de chance d’exister demain sur la télévision numérique terrestre » précise Benoît Perdoncin le Président de Télénantes. « Notre chance, aussi, c’est la relation à nos partenaires Ville et Département et avec la Région, qui nous a permis de conduire le dossier jusqu'à la décision du 15 juillet 2003. Aujourd’hui, nous préparons avec le « colocataire » de la fréquence c’est à dire la socpresse, et avec nos partenaires les éléments nécessaires à la signature de la convention avec le CSA. Les fondations seront posées, nous pourrons commencer le chantier ». Télénantes 11, rue des Olivettes 44000 Nantes Tél. 02 40 35 30 75 Où en est le feuilleton des secteurs interdits de publicité télévisée ? On ne connaît pas encore l’épilogue du feuilleton de l’ouverture des secteurs interdits de la publicité télévisée. Fin août, le gouvernement a saisi le Conseil d’Etat d’un décret d’ouverture des secteurs à la publicité télévisée. Celui-ci prévoit une ouverture totale pour le secteur de la presse et une ouverture partielle pour l’édition littéraire, sur les services de télévision exclusivement distribués par câble et par satellite à partir du 1er janvier 2004. Aucune mention ne précise le cas des télévisions locales diffusées en mode analogique. En ce qui concerne le secteur de la distribution, elle reste interdite pour les opérations commerciales de promotion. Celles-ci sont définies dans le projet de décret comme « tout offre de produits ou de prestation de services faite aux consommateurs ou toute organisation d’événement qui représente un caractère occasionnel ou saisonnier, résultant notamment de la durée de l’offre, des prix et conditions de vente annoncés, de l’importance du stock mis en vente, de la nature, de l’origine ou des qualités particulières des produits ou services ou prestations accessoires offerts ». En clair, le projet exclu de l’ouverture, toutes les opérations promotionnelles qui emplissent quotidiennement les boîtes aux lettres et qui composent le pourcentage non négligeable de la publicité (la répartition des dépenses de communication entre media et hors media est de 36 à 64 % source Irep-France Pub 2001). Reste aux télévisions locales, et aux télévisions distribuées exclusivement par câble, satellite, la publicité institutionnelle et la publicité de marque. Une chance, le projet de décret suit l’avis du CSA (propositions que nous avions également formulées) de reporter la possibilité d’accès à la publicité de la distribution pour les éditeurs de télévision à vocation nationale en mode analogique. En résumé, les télévisions locales, les télévisions thématiques du câble et du satellite et les futures nouvelles de la TNT ont entre janvier 2004 et le 1er janvier 2007, pour tenter de conquérir les annonceurs avant de voir arriver TF1, M6… Outre le report de l’ouverture pour les chaînes nationales, TLSP avait souhaité que cette ouverture Téléplume est édité par l’union des télévisions locales de service public – TLSP - 11, rue La Fayette—75009 Paris—[email protected] Télé Plume 7 Liaisons soit accessible aux stations régionales de France 3 afin de créer rapidement une dynamique commerciale bénéfique aux territoires. En attendant l’épilogue définitif, il faut préparer le terrain. TNT et télévisions locales Les éditeurs de services des futures chaînes de la TNT, ont désigné leur opérateur de multiplex. Les chaînes distribuées du même multiplex, devaient créer une société commune, celle-ci étant attributaire des fréquences et chargée de la diffusion des programmes. Six sociétés ont été créées pour les six multiplex. Une question se pose, les télévisions locales qui devront partager le multiplex du réseau R5 avec Arte, la Chaîne parlementaire et Public Sénat, ont été exclues de ce processus (et pour cause !). Le secteur de la télévision locale est très concerné, dans la mesure où il devra financer ces émissions ainsi que des réaménagements de fréquence. TLSP a interrogé le CSA pour savoir comment le régulateur entend préserver les intérêts du secteur des télévisions locales dans la société attributaire des fréquences du réseau R5. Affaire à suivre… Le CSA ferme le robinet des télévisions temporaires Depuis un an les télévisions locales temporaires se multiplient. Bayonne, Cabestany, Dax, Carcassonne, Montpellier, Cap d’Agde, St Tropez, Marseille, Chamonix, Moutiers, Nœuds les Mines…Paris, au moins une vingtaine de télévisions locales temporaires ont animé leur territoire sur des périodes plus ou moins longues. Une expérience souvent nécessaire pour préparer un projet sur le long terme et développer l’initiative locale. Beaucoup de chaînes, dont certaines diffusées sur le câble préparent également des projets de diffusion hertzienne en temporaire. Mais le CSA a décidé, en raison des futures échéances électorales, « d’éviter de délivrer des autorisations temporaires à des chaînes à caractère généraliste comportant la diffusion de magazines et de journaux d’information ». Donc les opérateurs devront revoir leur cahier des charges pour faire de la télévision locale qui n’informe pas ou qui n’engage pas le débat. Pour mémoire, relire l’article 1 de la Loi sur la liberté de la communication … (ndlr). ILTV un complément de programme de C9 A Hénin Carvin (Pas de Calais), la communauté d’agglomération souhaitait pouvoir mieux faire connaître ses compétences et permettre l’information locale. Quatre reporters sillonnent les 14 communes de l’agglopour couvrir l’actualité du territoire. Une charte éditoriale a été validé, quatre émissions composent la grille hebdo. « on vous en parle » traite de l’actualité culturelle, « Place au sport », « DiverCité » mag d’infos, et « vous avez l’antenne » émission des associations. ILTV a couvert aussi des événements exceptionnels comme le concert de solidarité avec Metaleurop… La chaîne est diffusée en complément des programmes de C9 chaîne de l’agglomération liloise. Contact : [email protected] Agenda SIR 2003, 24/25 sept. Palais des Congrès de Paris (Porte Maillot). Université européenne des télévisions de proximité 29—31 octobre à Albi Organisée par la Fédération Nationale des Vidéos des pays et des Quartiers Programme sur http://vdpq.free.fr Petite annonce TV Fil 78 vend son système de diffusion actuel, parfaitement sécurisé et opérationnel (3 pannes en 3 ans). La formation pour prise en main permet une garantie de 6 mois par le vendeur d’origine. Permettant à la fois diffusion d’un contenu infographique (pages écran, animations flash, gif animé…) et d’un contenu vidéo (MPEG 2 ou pilotage d’un magnétoscope DV), il est constitué d’un ensemble de 4 machines en réseau haut débit sécurisé : • un éditeur des pages infographiques et du programme à diffuser • un poste de numération des vidéos (émissions, jingles, messages publicitaires…) • un serveur vidéo (environ 11h de contenu vidéo) • un diffuseur Important également : le système permet également d’exporter le programme infographique pour une éventuelle déclinaison web. Prix de vente : 6.000 Euros HT (achat : 262.000 F HT le 1er janvier 2000) hors grille de commutation (Kramer basique) Renseignements: Thierry BARBEDETTE 01 30 48 98 40 [email protected] Téléplume est édité par l’union des télévisions locales de service public – TLSP - 11, rue La Fayette—75009 Paris—[email protected] Télé Plume 8 STAGE : « COPRODUIRE EN TELEVISION LOCALE » Publics visés Les directeurs de chaînes locales, les personnes chargées dans les chaînes du développement des programmes. Objectifs de la formation : Acquérir les éléments de base des enjeux de la coproduction pour une télévision locale. La formation doit donner aux stagiaires les éléments nécessaires de mise en œuvre d’une coproduction avec un producteur indépendant. Programme du stage Jour 1 Les enjeux de la coproduction en télévision locale, la stratégie d’une chaîne locale dans le développement de coproduction ? Définition dans la ligne éditoriale des chaînes à partir d’exemples, définition de l’œuvre audiovisuelle Intervenants :diffuseurs (personnes qualifiées de TLSP) Etudes de cas Intervenants : personnes qualifiées de TLSP + producteurs Jour 2 Les aspects techniques du contrat de coproduction. Définir les apports en industries et la part antenne et les impacts sur les aides obtenues par les producteurs. Droits et responsabilité civile et pénale des producteurs et diffuseurs. Lire et estimer un devis de production Les différentes étapes : lettre d’intention, de diffusion Intervenants : diffuseurs, personnes qualifiées de TLSP. Les règles du jeu du CNC Intervenant : CNC Jour 3 (possibilité d’inscriptions supplémentaires) Les enjeux de la coproduction en réseau Intervenants : personnes qualifiées de TLSP La gestion comptable et fiscale de la coproduction dans une chaîne locale Intervenant : Fiscaliste Important L’inscription se fait pour la totalité de la durée du stage (3 jours pour 12 personnes) ou uniquement pour le dernier jour pour 5 personnes supplémentaires, celles-ci doivent avoir assimilé les pré requis nécessaires. Prix : Trois jours 900 euros HT Jour n° 3 300 euros HT Durée : 3 jours – 21h pour 12 personnes 1 jour (jour n°3 )- 7h pour 5 personnes supplementaires. Date prévue du stage : 18 – 19 – 20 novembre 2003 Lieu du stage Voi Sénart 91 280 St Pierre du Perray Contact : Elisabeth Clément 06 60 82 71 74 01 42 81 59 99 Fax : 01 49 95 02 18 [email protected] TLSP 11, rue La Fayette 75009 PARIS Les aides à l’audiovisuel. Intervenant : CNC Téléplume est édité par l’union des télévisions locales de service public – TLSP - 11, rue La Fayette—75009 Paris—[email protected]