LE NAUFRAGE Le 15 avril 1912, le Titanic venait

Transcription

LE NAUFRAGE Le 15 avril 1912, le Titanic venait
LE NAUFRAGE
Le 15 avril 1912, le Titanic venait de sombrer dans les eaux glacées de l'Atlantique Nord.
Parti de Southampton le 10 avril, le plus important et le plus fastueux navire de tous les siècles avait
heurté un iceberg et coulé, entraînant au fond de la mer plus de 1600 personnes et des valeurs
représentant des milliards de francs. Au moment du départ une des nombreuses et élégantes
passagères s'était approchée d'un vieil officier de marine et lui avait dit: "on prétend ce bateau
insubmersible, est-ce exact ?" "Madame", répondit-il, "il l'est à tel point que Dieu lui même ne
pourrait l'immerger". Cela pouvait paraître juste. La science humaine avait pris toutes les mesures
pour qu'il en fût ainsi. Mais ce matin d'avril, le bateau heurtait un iceberg qui déchira son flanc sur
plus de 100 mètres. Pour les voyageurs, ce bruit étrange qu'ils viennent d'entendre passe inaperçu.
Pourtant le bruit régulier des moteurs a cessé, mais tout cela demeure sans importance aux yeux des
voyageurs insouciants. L'orchestre continue à jouer, les passagers à boire, à danser , à s'amuser.
Le capitaine sait. L'ingénieur constructeur Andrews sait aussi, que dans un peu plus d'une heure, le
bateau sombrera. Le commandant Smith ordonne qu'on prépare les canots de sauvetage. Il sait qu'ils
ne peuvent contenir qu'un tiers des passagers. Le "Titanic" n'est pas insubmersible ! Dans les
cabines de troisième classe déjà inondées,
c'est l'affolement.
En première, on ne croit toujours pas au naufrage et on laisse s'éloigner les canots de sauvetage à
moitié vides.
Le premier canot s'éloigne avec 25 occupants au lieu de 65. Un autre prévu pour 48 n'en emporte
que 12.
Succédant à ce moment d'insouciance, une panique indescriptible s'empare des passagers. On se
rend compte tout à coup que tout est perdu. On pleure, on hurle, on se bat pour avoir une place.
Certains perdent la raison. Le bateau s'enfonce dans les eaux glacées de l'Atlantique. A ce moment,
l'orchestre abandonne les airs de danse. Il entonne un cantique célèbre: "Mon Dieu tout près de
toi !" Quand tous les appuis s'écroulent, alors les hommes sceptiques, railleurs ou insouciants se
tournent vers le Seul qui demeure.
Mais il est trop tard...
Les hommes ont également l'impression de s'être embarqués sur un navire qu'ils croyaient sûr mais
qui est en train de faire naufrage. Les uns sont persuadés, comme les naufragés du "Titanic", que le
navire est insubmersible, qu'il les conduira à bon port. Rien ne les ferait quitter ce navire.
D'autres au contraire, commencent à avoir des doutes et se demandent où les mène le désarroi
actuel.
Quittons les mirages, les hypothèses ! Soyons réalistes. Osons nous poser les questions auxquelles il
faudra bien répondre un jour où l'autre. Nous vivons à la fin de notre histoire.
Dieu avertit les hommes. Il leur donne des signes de cette fin imminente : les prophéties bibliques
qu'il faut comprendre. Dieu offre aussi à ces naufragés en perdition des chaloupes de sauvetage. Il
leur offre le salut en Jésus Christ, son fils. Ce sont des choses qu'il est urgent de savoir. Les uns
l'accepteront. Ils auront pris la peine d'étudier ces questions, de conformer leur vie à la parole de
Dieu. Les autres refuseront. La Bible décrit l'affolement de ces malheureux : " Les rois de la terre,
les grands, les chefs militaires, les riches, les puissants, tous les esclaves et les hommes libres, se
cachèrent dans les rochers et les cavernes des montagnes. Et ils disaient aux rochers et aux
montagnes: "Tombez sur nous et cachez nous devant la face de celui qui est assis sur le trône, et
devant la colère de l'agneau; car l'heure de sa colère est venu et qui peut subsister ?" (Apoc.6:15-17)
La fin du monde n'est pas un but en soi. La Bible nous annonce une restauration lors du retour de
Jésus. Les événements sont en marche . Rien ni personne ne les arrêteront. Dieu conduira l'histoire à
son terme. La seule question vitale à chacun est de savoir où il se situe par rapport à ce retour . La
Bible dit de se préparer à cette rencontre. C'est un choix à faire, et à faire sans tarder, car le temps
presse.