Le Pape appelle à ne pas avoir peur de la consolation du Seigneur

Transcription

Le Pape appelle à ne pas avoir peur de la consolation du Seigneur
Fac-similé du texte ayant suscité la réflexion de « l’Instantané » du Carnet web de l’Institut Périchorèse
publié le 12 décembre 2013 sous le titre : « L’envergure du pape François » à http://www.perichoreseicones.org/Blogue/20131212_envergurepapefrancois.html. Texte de Radio-Vatican :
http://www.news.va/fr/news/le-pape-appelle-a-ne-pas-avoir-peur-de-la-consolat
2013-12-10 Radio Vatican
Le Pape appelle à ne
pas avoir peur de la
consolation du
Seigneur
(RV) Quand Jésus se rapproche de nous, il ouvre toujours les portes et nous donne de
l’espoir, a affirmé le Pape ce matin, lors de la messe dans la chapelle de la Maison
Sainte-Marthe. François a répété que nous ne devons pas avoir peur de la consolation
du Seigneur. Au contraire, nous devons la rechercher et la demander. Une consolation
qui nous fait sentir la tendresse de Dieu.
« Consolez, consolez mon peuple ». C’est en ces termes que le Souverain Pontife a
commencé son homélie, reprenant le premier verset du chapitre 40 du livre d'Isaïe,
autrement appelé le Livre de la Consolation d’Israël (chapite 40 à 55). Le Seigneur,
observe-t-il, se rapproche de son peuple pour le consoler, « pour lui donner la paix », «
l’espoir ». Et ce « travail de consolation » est si fort qu’il « refait toute chose ». Le
Seigneur accomplit une vraie re-création. L’Eglise « ne se fatigue jamais de dire que
celle-ci est plus merveilleuse que la création ». « C’est de cette façon qu'Il rend visite à
son peuple ».
Mais si un chrétien oublie ou perd l’espoir, « sa vie n’a pas de sens », explique François.
Alors le Seigneur nous « console, et avec l’espoir, nous refait aller de l’avant ». « Et il le
fait avec un rapprochement spécial à chacun, parce que le Seigneur console son peuple
et console chacun d’entre nous ».
Le Seigneur nous console aussi « avec tendresse », ajoute le Pape. Dieu « étant puissant,
il n’a pas peur de la tendresse » : « Il se fait tendresse, il se fait enfant, il se fait petit ».
Jésus le dit lui-même dans l’Evangile : « Ainsi, votre Père qui est aux cieux ne veut pas
qu'un seul de ces petits soit perdu ». Aux yeux du Seigneur, a conclu le Saint-Père, «
chacun de nous est très, très important. Et Lui se donne avec tendresse ». Ainsi, nous
fait-il « aller de l’avant, nous donnant l’espoir ». « Cela a été le principal travail de Jésus
durant les quarante jours qui séparent la Résurrection de l’Ascension : consoler les
disciples ; s’en rapprocher et consoler. »