BOXER (groupe 2) : - KIDIWAH, Conseil Canin

BOXER (groupe 2) :
Vocation : Compagnie, garde, RCI (pistage, obéissance, mordant), cavage et Agility pourquoi pas.
Aspect : Chien au poil ras d'une force physique et d'un maintien qui imposent le respect. Très
esthétique.
Généralités : Chien sûr de lui et aimable avec chacun, qui a un petit grain de fantaisie. Energie audessus de la moyenne, parfois un peu rustre mais jamais méchant.
Surnoms :
Origines : Allemagne, issu de Bulldog (à l'origine du blanc dans la robe) et de Bullen-Beisser (chien
allemand aujourd'hui disparu dont le nom signifie littéralement "celui qui mord les taureaux"). Il
escortait cavaliers et charrois dont il défendait le contenu. Il fut également chien de guerre, de police
(encore vrai en Allemagne) et de décombres, bouvier, et il aurait servi à la chasse au bison en Pologne
au 18e siècle ! Au départ, il avait de faux airs d'Am'Staff avec une taille dépassant 50 cm et une
morphologie bien molossoïde. Le Bulldog a servi à accentuer la face rétractée et on pense que d'autres
races ont servi à alléger l'ensemble très compact, comme le Schnauzer. La couleur noire a d'ailleurs
existé dans les débuts (comme les sujets entièrement blancs), même si l'on a pris soin de l'éradiquer
dans les années 1923 à 1925. Le Boxer n'a jamais été considéré, même à ses débuts, comme un chien
difficile à ne pas mettre entre toutes les mains.
Cote : En France, forte notoriété que ne traduisent pas les chiffres de ses naissances. C'est le seul
chien à face raccourcie que le grand public ne trouve pas affreux. 1999 : 2281 inscriptions au LOF,
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2000 : 2275 naissances LOF, 2006 : 2270. L'élevage est très atomisé : plus de 500 affixes recensés,
donc beaucoup de petites productions. Si la race est soumise au travail, 98% des sujets sont des chiens
de compagnie. Le Boxer fait partie des races enregistrant chez nous un taux de confirmation supérieur
à la moyenne, ce qui reflète à la fois l'intérêt du public et la motivation dans la quête de la "qualité".
En tant que chien de garde, les mâles sont plus recherchés que les femelles. Ceux qui ont décidé de
faire un bout de chemin à ses côtés ne peuvent s'en passer.
Les Plus : La race a la chance de ne pas trop subir les aléas de la mode, avec la surproduction que
cela implique, et il n'est pas difficile de trouver des sujets de qualité en passant par le Club. Il a un
aspect très dissuasif combiné à un gabarit logeable. Ce chien garde une âme et une pêche de grand
enfant tout au long de sa vie et fait merveille sur les terrains de sport ou au sein du foyer. Il est propre
et n'aboie pas pour un rien. Très complet en utilisation.
Les Moins : Si vous voulez un chien uniquement pour le travail, choisissez une autre race. Il est
aussi franchement fatigant pour une personne âgée et n'est pas non plus le compagnon rêvé à l'âge des
premiers pas. Il est un peu chatouilleux avec ses congénères et il en faut peu pour le provoquer en
duel. Lui se montre aussi volontiers provocateur. Son espérance de vie est plus courte que la moyenne
et son élevage est une affaire de spécialistes. Très attaché à son maître, il est parfois jaloux et supporte
mal la solitude.
Généralités du Standard : Couleur fauve (du jaune clair au roux foncé) ou fauve/bringée (robe
marquée de lignes foncées ou noires), avec une tolérance d'un tiers de la surface en couleur blanche, et
un masque noir se détachant bien. Les couleurs noire, blanche, caille et mouchetée ne sont pas
reconnues. Le poil est court, luisant, bien couché sur la peau. Mâles : 57 à 63 cm, Femelles : 53 à 59
cm (tolérance d'1 cm en plus pour la taille maxi), pour un poids de 25 à 35 kg suivant le sexe. En
France, la queue a longtemps dû être écourtée, accentuant l'impression d'un corps court (cob). La tête
ne doit être ni trop légère, ni trop lourde, avec un museau aussi large et puissant que possible. Le
prognathisme est de rigueur, la mâchoire inférieure dépassant la supérieure en se courbant légèrement
vers le haut. On ne doit pas voir les dents quand la bouche est fermée. La tête ne doit présenter aucune
ride, sauf sur le crâne lorsque le chien dresse les oreilles ou s'il est en éveil. Les rides qui partent de
chaque côté de la racine du nez vers le bas sont, elles, marquées en permanence. Le masque sombre se
limite au museau et doit se détacher nettement de la couleur de la tête afin de ne pas assombrir
l'expression de la face. La musculature, sur une forte ossature, doit être apparente. Les oreilles étaient
amputées d'un tiers (quand le chiot a 2 mois), portées verticales, haut sur le crâne. Depuis mai 2004,
elles ne sont plus amputées, et doivent retomber en avant, pliées, la pointe atteignant juste une ligne
horizontale à la hauteur des yeux.
Caractère : Assurance, courage, ténacité, amabilité. A la fois robuste et sophistiqué, il aime la vie
de famille et place l'espèce humaine sur un piédestal. Il n'est ni peureux ni méchant et passe pour un
chien joueur. Son faciès et sa vigilance écartent l'intrus, il est méfiant avec les étrangers. Mais s'il sent
que son maître est amical, alors il pense que ce sont des gens bien, et se comporte de même. D'un
tempérament jovial et amical quand il joue, il devient terrible quand c'est sérieux et voit rouge, se
montrant intervenant. Il est franc de caractère, sans fausseté ni traîtrise, même à un âge avancé.
Il n'apprécie pas qu'on viole son territoire. En tant que gardien, il remplit avec zèle son rôle qui
est d'alerter en donnant de la voix (ce qui est très fort pour un chien qui n'aime pas aboyer). En réalité,
comme beaucoup de chiens de défense, il a tendance à prendre le problème à l'envers : il laisse entrer,
mais interdit de ressortir et garde l'intrus sous son contrôle. Son puissant instinct de protection et sa
rapidité de réaction jouent parfois à plein : un boxer de 10 mois a sauvé la vie d'une fillette en la
ramenant au bord de la piscine où elle était en train de se noyer. Cet instinct de défense concerne les
chiens de bonne naissance, qui ont du tempérament et sont bien équilibrés, un Boxer n'est ni un fou, ni
un peureux.
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Il est plus indépendant que têtu, se gardant une certaine liberté de manœuvre. Il a la réputation
d'être idéal avec les enfants, en supportant les pires tracasseries : il est tout à fait classique de
découvrir un Boxer transformé en poney à l'occasion ! Il faut surveiller tout de même avec les plus
petits qu'il peut bousculer sans le vouloir. En prenant de l'âge, il continue à se comporter comme un
jeune chien, un rien l'amuse. Il est capable de se passionner des heures durant pour une partie de
ballon ou de bâton à rapporter. Il saura se faire oublier sous la table au restaurant ou à l'hôtel, mais ne
pourra se contenir à longueur de temps : turbulent, il a besoin d'extérioriser son bouillonnement de
vie. Son exubérance est légendaire et il éprouve de grosses difficultés à rester en place. Il prétendra
tricoter ou jardiner avec vous, trouvera très drôle de vider le panier à linge ou de lire le journal ou le
courrier avant vous… S'il a faim et que sa gamelle est vide, ou si son bol d'eau l'est, il vous les
renversera, et si vous êtes un peu dur de la comprenette, vous les apportera sur les pieds en chouinant
ou les baladera tout autour de la maison jusqu'à ce que vous les lui remplissiez… Beaucoup de Boxers
sont connus pour se servir de leurs pattes avants très efficacement dans diverses activités, et certains
trimballent avec eux n'importe quoi, y compris vos bibelots, en fait n'importe quoi qu'il pense pouvoir
facilement subtiliser. Ne perdez pas de vue que ce chien aime sauter, et qu'il est doué pour ça ! Que ce
soit du saut "sportif"… ou pour dire bonjour avec vigueur…
Il n'a pas tellement le profil type du chien d'appartement et préfère disposer d'un jardin, même
pas très grand. Mais il s'y adaptera pourvu qu'on lui donne de l'exercice (3 bonnes promenades
quotidiennes et une virée à la campagne le week-end sont une bonne moyenne pour qu'il se
maintienne en bonne condition physique). Il est important qu'il puisse se défouler en liberté et de ne
pas lui imposer une trop grande solitude. A l'âge adulte, cela devient un chien calme, il faut quandmême le souligner.
Ce n'est pas un chien de chenil (dont il s'accommode mal), élevé dans l'isolement, il deviendrait
craintif. Il recherche le contact, est plus bienveillant avec les chats (il faut l'y habituer, ça ne se fera
pas naturellement, plus encore s'il s'agit de laisser passer celui du voisin) ou les petits chiens, qu'avec
les gros, avec lesquels il a tendance à jouer les durs. La vie en meute n'est pas pour lui. Il faudra donc
être prudent avec les congénères, surtout avec un mâle qui demandera plus de poigne et qui vous fera
sans doute une petite crise à la puberté ! La plupart sont par la suite parfaitement prévisibles alors que
les femelles peuvent se montrer moins stables. Pourvu d'un sens olfactif très puissant, très observateur,
doué d'une excellente mémoire, marcheur infatigable, bon sauteur et bon nageur, le Boxer est capable
d'égaler les meilleurs chiens de garde, de défense et de police.
Education : Le Boxer a moins de soumission naturelle que certains bergers (c'est quand-même un
descendant de dogues), mais il est plus courageux. L'obéissance n'est pas son point fort et il fait
régulièrement la sourde oreille. Il est important de le maîtriser parfaitement, ne serait-ce quand il sent
un danger pour son entourage car il partira au quart de tour ! Il tiendra la place qu'on lui a assignée,
mais de préférence confortable.
Il est facile à éduquer et à conduire : docile, énergique, courageux, il a un mordant naturel et un
odorat fin. Flattez-le souvent et assurez-vous qu'il a compris ce que vous voulez. Essayez de vous
mettre à sa place de Boxer et de vous demander comment prendre plaisir à tel ou tel exercice… Pour
user de votre autorité, la voix et l'attitude suffiront bien souvent, il n'est pas conseillé de le soumettre,
de le contraindre, encore moins d'être brutal avec lui. Vous risqueriez de briser les relations
harmonieuses que vous aviez avec lui, il serait réfractaire à toute injonction et il n'y a rien de pire
qu'un Boxer buté. L'éducation prodiguée doit être acceptée par votre Boxer, pour son épanouissement
il ne doit pas la ressentir comme une contrainte. Faites-le travailler dans la joie et soyez démonstratif :
il cherchera d'autant plus à reproduire l'exercice qui vous a tant fait plaisir. Faites-le à tout moment,
n'importe où et le plus souvent possible et pas seulement le week-end ou sur un terrain approprié.
Vous obtiendrez alors bien des choses très rapidement en restant logique et en ne le saturant pas.
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La femelle est réputée plus douce et plus malléable (question de poids aussi) mais le mâle n'est pas
une terreur pour autant.
Vous pouvez essayer l'Agility qui convient bien à son tempérament joueur. Ou le canicross, le
VTT, le roller à côté de son chien, la randonnée, le jogging, au minimum de longs jeux de balle.
Nombre d'éleveurs recommandent de faire travailler le Boxer afin de canaliser son énergie, de savoir
le maîtriser en cas de besoin et de lui donner une parfaite obéissance. N'hésitez pas à passer par un
éducateur canin si vous vous sentez dépassé car l'éducation d'un Boxer demande un minimum de
savoir-faire. Cela vous évitera aussi de vous y prendre mal sans le faire exprès et de savoir
directement comment procéder. Exploitez bien son péché mignon : le goût du jeu. Le dressage ne vise
pas à rendre le chien méchant mais, au contraire, lui permet de maîtriser ses instincts, d'acquérir des
réflexes sûrs et d'obéir à un ordre précis.
Vous pouvez faire passer à votre chien le test de la CUN (Commission d'Utilisation Nationale) à
partir de l'âge de 10 mois pour obtenir le CSAU (Certificat de Sociabilité et d'Aptitude à l'Utilisation).
On y teste la sociabilité aux personnes et aux chiens, l'obéissance et la résistance au stress des
conditions extérieures.
A l'âge des enfantillages, le Boxer ne déteste pas réduire en charpie vos chaussons et faire des
confettis avec le rouleau d'essuie-tout : en principe cela passe quand arrive la maturité. Mais, privé
d'exercice et confiné entre 4 murs, rien ne dit qu'adulte, il ne "replongera" pas, histoire de se défouler
un peu… Même chose s'il est mal éduqué et trop souvent livré à la solitude (si vous ne pouvez faire
autrement que de le laisser seul, offrez lui un petit compagnon ou une femelle de sa race, si les
conditions le permettent). Pour limiter les ennuis, évitez-lui la solitude, sortez-le beaucoup, jouez
beaucoup, défoulez-le, planquez hors de sa portée les objets fragiles ou de valeur. D'autant qu'il a la
manie de trimballer tout et n'importe quoi dans sa gueule, comme s'il voulait emmener ses affaires (ou
les vôtres) avec lui. Il sait adopter des mimiques irrésistibles pour parvenir à ses fins, mais ce n'est pas
une raison suffisante pour lui passer tous ses caprices. Un Boxer bien éduqué pourra vous suivre
partout pour son plus grand bonheur (voiture, restau, hôtel, vacances…) car il sait ne pas être
envahissant, ni bruyant.
Petit, il faut lui éviter les mauvaises expériences avec les autres chiens car il pourrait devenir
agressif, surtout si vous l'y encouragez, par exemple si vous êtes satisfait qu'il ne craigne pas ses
congénères, ou s'il perçoit votre appréhension lors d'une rencontre (ne maintenez pas la laisse trop
courte). De même, si votre chiot est un peu timide, ne l'excitez pas contre les autres. Devenu adulte et
conscient de sa force, il pourrait devenir batailleur, et en plus très content de lui ! Et il en va de même
avec les femelles qui peuvent très bien chercher noises à leurs conseurs et peuvent longtemps jouer
ensemble… pour terminer par une bonne castagne. Dans tous les cas, le assis, couché, pas bouger et la
marche en laisse vous seront utiles ! Prenez l'habitude de lui demander de s'asseoir lorsque vous
recevez des invités car il risque de leur sauter au cou pour les accueillir avec force… Le rappel doit
être impeccable aussi car ce chien a une petite tendance à courser chats, vélos, coureurs…
Entretien et Santé : La dysplasie coxo-fémorale est systématiquement dépistée chez n'importe
quel éleveur sérieux (seuls les stades A, B ou C sont acceptés pour l'élevage) et la sténose (avec
électrocardiogramme) qui affecte certaines lignées est également au programme des examens devenus
nécessaires. On note des cas de démodécie et de tumeurs de la peau (bénignes) relativement fréquents.
Cette race semble également sensible aux colites. Ne tardez pas à faire examiner toute grosseur
suspecte que vous sentez en brossant ou en caressant votre chien : si c'est une tumeur, l'ablation
chirurgicale précoce donne de meilleurs résultats.
Le poids des chiots Boxer est multiplié par 70 pendant leur croissance. Cette période comporte
des risques de troubles ostéo-articulaires. Le mieux est de distribuer un aliment spécifiquement
formulé pour les chiens de grande taille et de limiter les prises de poids trop rapides. On ne distribue
pas de calcium supplémentaire. Le Boxer peut souffrir de sensibilité articulaire, de troubles cardiaques
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(qui n'ont rien à voir avec une exagération du type) et digestifs. Il faut lui donner un aliment de haute
digestibilité et d'une densité énergétique suffisante avec une teneur en vitamines C et E renforcée, de
la glucosamine et de la chondroïtine. Attention à la torsion d'estomac : donnez-lui à manger en 2 ou 3
repas, maintenez-le au calme une heure avant et 1 à 2 heures après, d'autant que c'est un vrai morfale.
Il ne bavera pas s'il n'est pas excité par l'odeur appétissante de vos repas (faites-le manger un bon
moment avant vous). Nourrissez-le à heures fixes, ne lui donnez pas de friandises ou de restes entre
les repas. Cela suffit le plus souvent à faire que cet inconvénient n'apparaisse pas.
L'entretien est minime et ce chien se tient plutôt propre. Pour ce qui est du pelage, utilisez une
brosse dure ou un gant en caoutchouc pour faire tomber le poil mort. Une attention particulière sera
portée aux rides de la face qui doivent être nettoyées régulièrement, ainsi que l'intérieur des oreilles
pour les sujets qui n'ont pas été essorillés.
Il doit prendre de l'exercice, car même s'il aime la sieste, il lui faut bouger et dépenser son trop
plein d'énergie : il lui faut un jardin et le promener. Une marche de quelques kilomètres ne lui fait pas
peur. Maîtres sportifs, ne pas s'abstenir ! Il faudra parfois refreiner ses élans tant il est fougueux :
sinon gare aux traumatismes, déchirures musculaires et compagnie. Ce chien est robuste, mais pas
rustique et il semble craindre les rhumes et les refroidissements. Ne le faites pas dormir dehors et
évitez-lui les courants d'air. Il se sent mieux dans les climats tempérés car il ne supporte pas bien la
chaleur non plus (il ne ventile pas toujours très bien).
Les causes les plus fréquentes de mortalité chez le boxer sont les cancers, les maladies cardiovasculaires et les torsions d'estomac. Un Boxer sur 5 environ présente un rétrécissement de l'aorte
mais si elle est légère, ce qui est le cas le plus fréquent, le chien n'est pas handicapé et peut mener une
vie parfaitement normale. On dépiste les sujets atteints et on les retire de la reproduction.
Particularités : Le livre généalogique est fermé.
Il existe des Boxers blancs, rarissimes ou presque (environ 10% des chiots arborent une robe
blanche ou presque), du fait d'une extension de la panachure blanche. Mais cette couleur blanche est
éliminatoire si elle affecte plus du tiers de la robe (ces chiots recevaient naguère de la part de la SCC
un certificat de naissance, mais qui comporte la mention "inapte à la confirmation". Aujourd'hui les
autorités cynophiles ne leur octroient plus ce certificat). Les Boxers blancs sont en général fortement
ossaturés, à la tête typique et à forte pigmentation. Il subsiste pratiquement toujours une tache, si
petite soit-elle, fauve ou bringée. Le fait d'unir des sujets à panachure envahissante augmente la
probabilité d'obtenir des sujets blancs. A noter qu'en expositions, les sujets bien marqués de blanc sont
préférés et plaisants à l'œil… Beaucoup d'éleveurs les jugent plus robustes que leurs frères unicolores.
Dans les années 50, en Allemagne, les reproducteurs porteurs de blanc ont été éliminés et la race a
nettement décliné.
La couleur fauve est récessive, les bringeure sont dominantes (2 fauves ne donnent que des
fauves, fauve x bringé et bringé x bringé donnent les 2 coloris). La race n'est pas hyper prolifique, les
portées comportant 4 à 6 chiots en moyenne (mais on en a vu de 1 chiot, ou de 14 !), selon si on
comptabilise les sujets blancs ou pas ! Les mises-bas ne sont pas toujours aisées. Son élevage est
plutôt une affaire de spécialistes. Les statistiques révèlent un taux de mortalité élevé dont souffre
l'élevage : des études sont en cours pour connaître les causes de mortalité en fonction des tranches
d'âge.
Sur tous les continents, l'élevage du Boxer n'est pas à la portée du premier venu. Il y a par
exemple un règlement d'élevage très strict en Amérique Latine, qui suit de très près les méthodes de
sélection européennes : "Pour réaliser des accouplements consanguins, les propriétaires des
géniteurs doivent recevoir l'accord de la commission d'élevage, éliminer les chiots présentant des
tares, soumettre les chiots décédés à l'autopsie d'un vétérinaire de la Faculté…" (et cela continue
pendant des pages).
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Pour être champion de France, la sélection est rude : en plus des CACS de beauté, il faut une
bonne radio de dysplasie, passer un test de caractère (APE : Approbation Pour l'Elevage), un test
d'endurance sur 20 km (la race est sportive !), un test de qualités naturelles et de mordant. En
exposition, le chien est présenté campé sur les antérieurs, les membres postérieurs en extension, avec
une croupe nettement plus basse que le garrot ; le chien tire sur sa laisse, il est comme prêt à bondir,
ses pieds avant touchant à peine le sol. Cela donne pas mal d'animation dans les rings réservés à la
race !
Le Boxer est l'une des races les plus présentes sur les terrains de travail : 50% des sujets qui
travaillent pratiquent le RCI et 30% le pistage. C'est la 4e race en demandes de licence de la
commission d'utilisation nationale de la SCC, et la 8e en demandes de carnet de travail. Pour le RCI,
prenez le temps de choisir votre chien dans une lignée de travail. Il marche en Ring pourvu que vous
n'attendiez pas de résultats trop pointus. On trouve des sujets en Obéissance également, mais il faut
s'attendre à ce qu'il se lasse assez vite de cette discipline.
Petit lexique du Boxer : APE : sujet reconnu apte pour l'élevage ; AJO : sujet ajourné lors d'une
épreuve de sélection ; Dt : concerne la codification de l'implantation des dents ; ECx : échelle de
caractère, le 1 (sujet trop méfiant) et le 5 (sujet agressif), étant rejetés de la sélection, l'idéal étant le
niveau 3 ; ENEBCF : Exposition Nationale d'Elevage du Boxer Club de France ; FB : femelle
bringée ; FF : femelle fauve ; MB : mâle bringé ; MF : mâle fauve ; Rdh : radio des hanches (avec
précision du résultat de lecture : de 0 à 4 ou de A à E). Tous les résultats sont publiés régulièrement
dans la revue du Club et le degré est précisé sur le pedigree. Un chien C (dysplasie légère) ne doit être
utilisé qu'avec des partenaires A ou B ; SAV : sélection à vie (confirme un sujet recommandé pour
l'élevage) ; SEL : sujet sélectionné lors d'une épreuve (prenant en compte la morphologie et le
comportement) ; Yx : concerne la chromie des yeux (du plus sombre au plus clair).
On dit que sa face plate (comme pour d'autres races) est en partie à l'origine de sa difficulté à
communiquer avec les autres chiens ; sa faible motricité faciale semble perturber les autres chiens, à
rajouter au fait qu'il utilise la totalité de son corps pour transmettre les informations, et cette motricitélà, très forte, semble favoriser les conflits qui seraient dus à la peur engendrée par l'incompréhension.
Les Britanniques ont de l'imagination : la coupe de queue soulevant des questions éthiques, un
généticien est parvenu à obtenir une lignée de Boxers naturellement anoures. Pour ce faire, il a croisé
des Welsh Corgi (anoures) avec des Boxers. La première génération obtenue avait un look un peu
bizarre, ressemblant plutôt à des Beagles, mais après 4 générations, le résultat est assez proche du
Boxer, la plupart des animaux naissant avec une queue très courte. Le Kennel Club a accepté
d'enregistrer les dernières portées… à suivre. Dommage qu'il n'ait pas réussi à sélectionner dans le
même temps des oreilles droites !
Prix : De 750 à 950 €.
Longévité : Ce chien ne dépasse guère 12 ans ou assez rarement. A partir de 6-7 ans contrôlez
l'exubérance de ses jeux, ne le mettez pas au jogging s'il n'en a jamais fait… La sélection fait que la
durée de vie moyenne de la race s'accroît d'année en année.
Cotation des Géniteurs : 1 point : sujet confirmé ;
2 points : confirmé + un Excellent en expo + TAN (test de caractère)
+ Dysplasie de la hanche A, B ou C.
3 points : Sujet confirmé issu de parents dont la lecture de dysplasie
de la hanche est A, B ou C + un Excellent en Spéciale ou Régionale d'Elevage (RE) ou Championnat
ou Nationale d'Elevage (NE) + CSAU + APE (Approbation pour l'Elevage) + Dysplasie de la hanche
A, B ou C.
4 points, sujet Recommandé : confirmé, issu de parents A, B ou C +
2 Excellents en Spéciale, RE, Championnat ou NE sous 2 juges différents + SEL (Sélection) + SSA
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(Sténose Sous Aortique) de stade 0 (indemne) + EE (Epreuve d'Endurance) + Dysplasie A ou B +
Pedigree complet.
5 points, sujet Elite B : Sujet confirmé ayant produit en 1ère
génération : Mâle : 5 descendants cotés 4 points avec 2 lices différentes. Femelle : 5 descendants cotés
4 points en 2 portées.
6 points, sujet Elite A : Sujet Recommandé ayant produit en 1ère
génération : Mâle : 5 descendants cotés 4 points avec 2 lices différentes. Femelle : 5 descendants cotés
4 points en 2 portées.
Son Club : Boxer Club de France (BCF), Président : Mr Max Grégoire, 45 rue d'Isly, 59100
Roubaix. Tél/Fax : 03.20.36.01.47 Secrétariat : Claude Aubertin, 30 Rue du Grand Chemin 57190
Florange. Tél : 03 82 52 86 87.
Vous le Connaissez : La mascotte d'une célèbre marque de pneus.
Sites : http ://afboxer.free.fr
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www.boxer-France.com
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