Cuando nuestro país ingresó en la Comunidad Económica Europea
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Cuando nuestro país ingresó en la Comunidad Económica Europea
Une solution européenne, a longue terme et très bon marché pour ledit «problème grecque» Quand on regarde le cadre institutionnel, il y a une grande asymétrie entre les piliers fiscal et monétaire de la politique économique au niveau européen. Tandis que la politique monétaire est complètement européanisée depuis l’introduction de la monnaie unique, l’euro, et la création de la Banque Centrale Européenne, la politique fiscale se trouve dans une situation bien différente. Malgré le besoin de la cohérence entre les deux, on n’a qu’un pacte fiscal, le Pacte pour la Stabilité et la Croissance pour assurer cette cohérence. Si l’on tire des leçons du passée, la première est que les gouvernements peuvent retarder indéfiniment l’accomplissement du Pacte si l’économie croit. Le Pacte n’empêche pas les spéculateurs d’attaquer les pays les plus faibles de l’Union Monétaire et Economique tandis que leurs marchés de la dette publique restent aussi segmentés qu’auparavant. Cela permet des comportements bien différents des couts de la dette publique souveraine. Alors, l’européanisation de la dette publique est inéludable de la même façon qu’il y a quelques années la monnaie l’était. Il y a quelques années, nous, les européens, avons dessinée un système incomplet qu’on doit finir aujourd’hui avec presque une bonne décennie de retard. La première chose à faire est la création d’un Trésor Public Européen chargé de l’émission et la gestion de la dette publique des pays de l’Union Economique et Monétaire, c'est-à-dire, de l’euro. Cette institution autorisera aussi l’endettement dans toutes ses formes des pays membres, y compris le crédit bancaire. Cette autorisation sera, bien sur, automatique pour les pays au courant de ses obligations fiscaux au sein du Pacte pour la Stabilité et la Croissance ou sousendettés. Les titres de dette publique nationaux seront substitués par un seul titre européen qui sera vraisemblablement une espèce de bund allemand européen vu son poids dans l’ensemble de la dette publique européenne. Son comportement sera aussi celui du bund allemand ce qui facilitera beaucoup la gestion de la dette par nombreux gouvernements nationaux. 1 Le cadre qu’on vient de dessiner a des nombreuses avantages sur l’actuel: - On aura un marché de la dette publique européenne beaucoup plus profond et long ce qui permettra une gestion beaucoup plus efficiente de la dette et le développement de nombreux instruments dérivés qui n’existent aujourd’hui que pour la dette allemande.. - Un marché agrandi, de taille européenne, sera presque invulnérable aux spéculateurs. Même l’annonce du début du processus d’intégration fera plus crédible des plan de sauvetage à la grecque, quoi qu’il en soit, sans des couts supplémentaires pour les finances publiques des autres pays de l’UEM. - Le cout de la dette des pays les plus faibles diminuera. Dans le cas grecque, par exemple, les taux d’intérêt diminuera 400 points basiques, un peu plus du 4% du PIB sans couter un sou aux contribuables des autres pays. - Un surveillance plus effective des finances des pays membres de l’UEM par le Conseil car il suffira de limiter la possibilité d’emprunter des fonds supplémentaires pour lui obliger automatiquement à réduire son déficit. - Un nouveau impulse à la construction européenne. Quelques architectures pour la nouvelle institution sont possibles y comprise la possibilité d’une conversion totale ou partielle de la dette publique nationale actuellement vive, avec des pénalisations ou pas, etc. La tache la plus difficile sera, de la même façon que l’était avec la monnaie unique, la transition: l’acceptation par quelques pays plus eurosceptiques d’une nouvelle cession partielle de la souveraineté nationale, la distribution du pouvoir ou des votes dans la nouvelle institution, etc. 2 Pourtant, la Commission et les principaux gouvernements européens sont aujourd’hui trop faibles pour même considérer un projet de l’envergure politique de celui qu’on a vu. 3