Dépistagede la polykystose rénale chez le chat persan

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Pratiquer / IMAGERIE /
ÉCHOGRAPHIE FÉLINE
Dépistage de la polykystose
rénale chez le chat persan
En attendant un dépistage ADN, l’échographie est l’examen de choix
pour dépister la polykystose rénale, affection génétique majeure
des chats persans et exotic shorthairs.
Résumé
u
La polykystose rénale
est une maladie génétique (de type autosomal
dominant) des chats persans
et exotic shorthair. Sa prévalence est d’environ 40 % dans
ces deux races. Son éradication nécessite un dépistage
échographique systématique.
Les kystes rénaux sont recherchés à l’aide d’une sonde de
haute fréquence, sur des coupes transversales, longitudinales et surtout tangentielles.
Toute image échographique
anéchogène de plus de 2 mm
dans le cor tex rénal est
suspecte. Les reproducteurs
sont dépistés par échographie
à l’âge de dix mois. Le praticien fournit une attestation qui
accompagne les images échographiques. La polykystose
rénale ne constitue pas un
vice rédhibitoire, toutefois un
acheteur peut convenir avec
le vendeur de la considérer
comme un vice caché pouvant
faire l’objet d’une action en
garantie. Il convient de le
mentionner par écrit dans le
contrat de vente.
par Françoise Roux*
et Jack-Yves Deschamps**
*Service d’urgences,
**Service de médecine,
École nationale vétérinaire
de Nantes
Atlanpôle-La Chantrerie
BP 40706,
44307 NANTES Cedex 3
70
L
a polykystose rénale (PKD) est une
maladie décrite chez l’homme et chez
certaines races de chats (voir l’ENCADRÉ “La polykystose rénale humaine”).
En raison de son origine génétique,
une éradication est possible chez l’animal. Elle
nécessite un dépistage systématique des signes
échographiques de l’atteinte rénale.
Une colonie de chats persans et de chats exotic
shorthairs atteints de PKD est élevée au Collège
de médecine vétérinaire de l’état du Kansas
(États-Unis) [4]. À partir de celle-ci, un gène
responsable de la PKD du chat vient d’être
découvert par des généticiens de l’Université de
Davis (Californie, États-Unis) (voir l’ENCADRÉ
“Vers un dépistage génétique”).
Génétique et expression
clinique
Chez le chat comme chez l’homme, tous les
kystes rénaux ne sont pas héréditaires.
Dans les formes acquises, les kystes sont le plus
souvent unilatéraux. Dans la forme héréditaire,
les kystes sont toujours bilatéraux et au moins
un des deux parents est atteint.
Chez le chat, la transmission s’effectuerait selon
un mode autosomal dominant. Les homozygotes (deux allèles atteints) seraient non viables.
Les chats atteints seraient donc tous hétérozygotes (un allèle sain et un allèle atteint) [4]. Par
conséquent, le croisement de deux chats
négatifs (homozygotes) ne donne que des chats
indemnes. Le croisement d’un chat sain
(homozygote) avec un chat atteint (hétérozygote) donne statistiquement la moitié de chats
indemnes et la moitié de chats atteints
(PHOTO 1). Le croisement de deux chats atteints
(hétérozygotes) donne statiquement 75 % de
chats atteints et 25 % de chats indemnes. Parmi
les chats atteints, un tiers est homozygote, donc
non viable. Le croisement idéal est évidemment
celui de deux chats indemnes. Si, pour des
raisons exceptionnelles ayant trait à la conservation d’une lignée ou d’une couleur, un éleveur
souhaite faire reproduire un chat atteint, il doit
l’accoupler avec un chat indemne. Il obtient
alors statistiquement 50 % de chats indemnes
et 50 % de chats atteints. La portée entière doit
alors être conservée jusqu’à l’âge de dix mois
en attente du dépistage.
Le Point Vétérinaire / N° 248 / Août-Septembre 2004 /
Il est conseillé aux éleveurs de faire dépister
tous leurs reproducteurs, y compris ceux nés
chez eux et ceux issus de parents déclarés
indemnes. En effet, une erreur de dépistage
conduisant à déclarer à tort un sujet comme
indemne pourrait être très préjudiciable à la
pérennité de l’élevage.
Le dépistage est effectué à l’aide d’une échographie des deux reins.
1. Réalisation de l’échographie
! Matériel
L’examen échographique doit être réalisé à l’aide
d’un échographe de qualité, qui possède un fort
pouvoir de résolution latérale et en profondeur.
L’utilisation de sondes électroniques est
recommandée en raison de la qualité supérieure
des images obtenues et du fort pouvoir de
résolutions axiale et latérale associé à ce type
de matériel. L’emploi de sondes mécaniques est
toutefois possible.
La polykystose rénale
humaine
! La polykystose rénale, ou PKD, de l’anglais
“Polycystic Kidney Disease”, est une maladie
héréditaire qui affecte plus de douze millions
d’êtres humains dans le monde [3]. Les personnes
atteintes de PKD présentent de larges kystes
rénaux et développent une insuffisance rénale à
l’âge adulte. Des k ystes hépatiques ou
pancréatiques sont parfois associés.
! Chez l’homme, deux formes cliniques de PKD
sont décrites.
La première, fréquente, à mode de transmission
autosomal dominant, appelée ADPKD pour
“Autosomal Dominant PKD”, apparaît chez l’adulte
[5]. La seconde, plus rare, à transmission
autosomale récessive, appelée ARPKD pour
“Autosomal Récessive PKD”, survient chez
l’enfant [13].
! Deux gènes sont impliqués dans l’ADPKD :
P K D1 et P K D2, à l’origine de protéines
anormales (polycystine1 et polycystine 2),
responsables des kystes. Des travaux sont en
cours pour proposer un test de dépistage à partir
de l’ADN des patients appartenant à des familles
à risque [10].
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longitudinales (PHOTO 6) et sagittales, en balayant
tout le parenchyme rénal.
Une attention particulière est portée à l’examen
du cortex rénal, siège préférentiel des kystes.
Il est nécessaire d’obtenir des coupes très tangentielles au rein, sur lesquelles la médulla disparaît
au profit du cortex rénal, et qui permettent
d’inspecter l’ensemble de ce dernier (PHOTO 7).
! Âge au moment de l’examen
Avec une sonde de haute fréquence, 7,5 MHz
ou plus, la sensibilité du diagnostic est de 75 %
à l’âge de quatre mois et de 91 % à l’âge de neuf
mois [4].
À partir de l’âge de dix mois, l’échographie est
sensible à 95 % [6]. En effet, même si le
mécanisme n’est pas encore parfaitement
connu, la forme de PKD féline ressemble à
l’APKD humaine (polykystose rénale à détermination génétique transmise sur un mode
autosamal dominant), dans laquelle les kystes
apparaissent chez le jeune adulte.
PHOTO 2. L’utilisation
d’une tondeuse n’est pas
recommandée.
Cliché : F. Roux
Cliché : F. Roux
! Obtention des images
Les deux reins sont soigneusement examinés
selon des coupes transversales ( PHOTO 5),
1. Une chatte atteinte de PKD donne statistiquement 50 % de chatons
atteints de PKD lors d’un accouplement avec un chat indemne.
PHOTO
Cliché : F. Roux
! Position de l’animal et abord échographique
Les chats persans et exotic shorthairs objets du
dépistage sont souvent des animaux de valeur
qui participent à des expositions félines. Il est
donc préférable de ne pas les tondre, même si
la qualité des images s’en trouve parfois
diminuée (PHOTO 2).
Le chat est placé en décubitus latéral sur un
coussin de mousse sans rebord. Le rein est
ensuite palpé, les poils situés en regard du rein
sont écartés et de l’alcool est aspergé abondamment sur cette région afin de faire disparaître
l’air entre les poils (PHOTO 3).
L’échographie est alors réalisée de manière
classique à l’aide de gel. L’abord latéral permet
d’obtenir un accès direct au rein sans pâtir de
l’atténuation des échos par des organes interposés entre le rein et la sonde (PHOTO 4). Seule la
peau s’interpose entre le rein et la sonde, ce qui
permet de visualiser le rein dans la fourchette
de détection optimale, entre 1 et 4 cm de
profondeur.
Cliché : F. Roux
Une étude récente compare l’aptitude de
différents échographes à distinguer des lésions
kystiques “fantômes” (de faux kystes parfaitement calibrés et d’espacement connu, incrustés dans une gélose) à l’aide d’une sonde de
7,5 MHz [9].
Les meilleures images sont obtenues avec les
échographes les plus performants, particulièrement pour la visualisation des kystes de très
petites tailles, inférieures à 2 mm. En toute
logique, quel que soit le matériel, les kystes de
4 mm sont beaucoup plus faciles à diagnostiquer que les kystes de 2 mm. La qualité de
diagnostic est optimale à une profondeur
d’exploration comprise entre 1 et 4 cm. Elle est
beaucoup moins performante avec une profondeur d’exploration comprise entre 0 et 1 cm ou
supérieure à 4 cm.
L’emploi de sonde de haute fréquence (7,5 MHz
ou plus) est obligatoire pour dépister des kystes
rénaux.
PHOTO 3. L’aspersion d’alcool suffit à dégager une fenêtre
échographique en regard du rein.
4. Positionnement de la sonde pour le dépistage
de la PKD.
PHOTO
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Cliché : F. Roux
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5. Échographie rénale en mode bidimensionnel. La coupe
transversale du rein montre deux kystes dont l’un très volumineux.
PHOTO
6. Échographie rénale, mode bidimensionnel. Rein en coupe
longitudinale. De volumineux kystes corticaux sont visibles.
PHOTO
En pratique, il est conseillé de dépister les
reproducteurs à l’âge de dix mois. Le dépistage
peut être entrepris chez des chatons plus jeunes,
mais le risque de faux négatifs augmente. En
revanche, il n’y a pas de faux positifs avec un
dépistage de qualité.
Interprétation des images
Points forts
! Pour le dépistage
échographique de la PKD,
il est préférable
de ne pas tondre les chats
persans et exotic shortairs
car ce sont souvent
des animaux de valeurs
qui participent
à des expositions félines.
! Le cortex rénal est le site
préférentiel des kystes.
! À l’échographie,
les kystes se présentent
sous la forme de structures
sphériques anéchogènes
à paroi fine.
! Les coupes
échographiques
très tangentielles au rein
permettent d’inspecter
l’ensemble du cortex rénal.
! À partir de l’âge
de dix mois, l’échographie
est sensible à 95 %
pour le dépistage
de la polykystose rénale.
! La polykystose rénale
n’est pas un vice rédhibitoire.
! Le dépistage de la PKD
n’est pas obligatoire.
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Les kystes sont essentiellement corticaux et se
présentent sous la forme de plages sphériques
anéchogènes ( PHOTO 8). La présence de
nombreux kystes s’accompagne d’une disparition de la jonction cortico-médullaire et d’une
augmentation de la taille du rein [12].
Parfois, les kystes sont remplis de débris
nécrotiques d’échogénicité variable (PHOTO 9).
La taille des kystes détectables dépend du
pouvoir de résolution de l’échographe, de la
qualité des sondes et de la profondeur d’exploration. En pratique, toute zone corticale
sphérique anéchogène de plus de 2 mm est un
kyste.
Le plus souvent, il n’existe pas un kyste unique
sur un seul rein mais plusieurs kystes sur
chaque rein. En cas de kyste unique de très
petite taille, il est opportun de recommencer
l’examen quelques mois plus tard.
Attestation
Aucune condition particulière n’est requise pour
qu’un vétérinaire puisse attester du caractère
indemne ou non d’un animal. Toutefois, de plus
en plus d’éleveurs exigent que le praticien qui
effectue le dépistage soit reconnu compétent
en échographie. Cette notion reste vague pour
l’instant en l’absence de “dépisteur officiel” et
en l’absence de titre de spécialiste français en
échographie vétérinaire.
Le praticien fournit au propriétaire une attestation qui accompagne les images échographiques. Sur ce document à l’en-tête du vétérinaire sont mentionnés la date d’examen, les
coordonnées complètes du chat examiné (nom,
affixe, date de naissance, n° d’identification) et
le caractère indemne ou non de l’animal le jour
de l’examen.
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Prévalence de l’affection
La seule étude publiée sur la prévalence de la
polykystose rénale chez le chat persan en
France est issue d’une collaboration entre Paul
Barthez (ENV Lyon) et Dominique Begon (ENV
Alfort) [1]. Cette étude porte sur trois cent-dix
chats dépistés dont deux cent-vingt chats
persans, soixante-quatre chats exotic shorthairs
et vingt-six chats de races diverses. La
prévalence de la PKD est de 41,8 % chez le chat
persan et de 39,1 % chez le chat exotic shorthair.
La prévalence est nulle dans les autres races. Il
n’y a pas de différence significative entre le mâle
et la femelle. Dans d’autres pays (Australie,
Royaume-uni, Pays-Bas, États-Unis), la
prévalence des sujets atteints n’est pas différente
de celle observée en France [1, 2, 6, 8]. Dans
une étude allemande, la prévalence n’est que de
25 %, ce qui est nettement inférieur aux autres
pays [11].
Actions juridiques
possibles
La vente de chats est actuellement régie par le
Code rural qui établit une liste limitative de
maladies pouvant donner lieu à une action en
garantie. La polykystose rénale n’est pas
énumérée dans la liste des vices rédhibitoires
du chat qui peuvent donner lieu à une action
en garantie (article 284 et suivants du Code
Vers un dépistage
génétique
! Depuis la découverte du gène de la polykystose
rénale par l’équipe du Dr Lyons aux États-Unis, un
dépistage ADN de la PKD chez le chat est
envisageable. Un test devrait être disponible fin
2004 [Lyons L, communication personnelle. 2004].
Il suffira de prélever 5 ml de sang sur un tube
hépariné et d’envoyer en “express” le plasma à :
Leslie A. Lyons, PhD, National Cancer Institute,
Frederick Cancer Research and Development
Center, Laboratory of Genomic Diversity, Building
560, Room 11-10, Frederick, MD 21702-1201,
USA.
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rural). En conséquence, aucune action en
rédhibition n’est théoriquement possible pour
cette maladie [7].
Toutefois, “les conventions légalement formées
tiennent lieu de loi à ceux qui les ont faites”
(article 1134 du Code civil), un acheteur peut
donc, convenir avec le vendeur que la polykystose rénale soit considérée comme un vice caché
pouvant faire l’objet d’une action en garantie
(article 1641 et suivant du Code civil) (voir
l’ENCADRÉ “Exemple d’avenant au contrat de
vente”). La jurisprudence actuelle ne reconnaît
plus aussi systématiquement qu’autrefois l’existence d’une garantie conventionnelle tacite. En
conséquence, il est préférable de mentionner
par écrit, sur le contrat de vente, que la polykystose rénale pourra faire l’objet d’une action en
rédhibition. Une telle mention incitera le
vendeur à accepter un accord amiable sans
passer par les tribunaux.
Cliché : F. Roux
Avec une prévalence d’environ 40 %, la polykystose rénale est une affection majeure chez les
chats persan et exotic shorthair. Un dépistage
est nécessaire avant d’envisager son éradication. Ce dépistage est relativement facile par
échographie. En l’absence de mesures obligatoires, c’est sur le professionnalisme des
éleveurs que reposent le dépistage et l’éradication de cette affection.
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Rubrique formation
À lire également
a - Lorien-Cats. Établissement
d’un avenant au contrat de vente
In: http://www.lorien-cats.com/
lorien-html-fr/contrat.htm,
ed. 2004.
Exemple d’avenant au contrat de vente
7. Échographie rénale, mode
bidimensionnel. Seules des coupes très
tangentielles faisant disparaître la médulla
permettent parfois de mettre en évidence
de très petits kystes corticaux (flèche).
PHOTO
! L’éleveur garantit fournir un chaton dont les parents ont été dépistés négatifs pour
la polykystose rénale : absence de kystes rénaux lors d’une échographie effectuée
par un vétérinaire compétent en échographie, sur les reproducteurs après l’âge de
dix mois. Les copies de cette attestation sont remises à l’acheteur.
! Si le chat vendu est dépisté “positif PKD” à la suite d’une échographie réalisée
après l’âge de dix mois et avant l’âge de deux ans, par un vétérinaire compétent en
échographie, l’éleveur s’engage à rembourser intégralement le prix d’achat du chat,
sur présentation de l’échographie et du rapport du praticien l’ayant effectuée. L’acheteur doit alors restituer l’animal, testé FelV-FIV négatif, dans un délai d’un mois suivant
l’échographie. Les frais de livraison et de dépistage sont à la charge de l’acheteur.
! Si l’acheteur désire pour des raisons affectives garder l’animal, il doit fournir un
certificat vétérinaire de stérilisation mentionnant le nom et numéro d’identification
de l’animal. Il doit faire stériliser l’animal dans le mois suivant l’échographie positive.
S’il ne présente pas ce document ou si ce document est non conforme, l’acheteur
dégage le vendeur de son obligation de rembourser le chat. Si l’acheteur fournit ce
document, il est entièrement remboursé et peut garder l’animal.
Cliché : F. Roux
! Un changement de propriétaire annule la garantie.
D’après [a].
8. Échographie rénale, mode
bidimensionnel. Le cortex rénal est le siège
des kystes (flèches blanches) qu’il convient
de ne pas confondre avec les images
de la médulla rénale (flèche rouge).
Cliché : F. Roux
PHOTO
PHOTO 9. Échographie rénale, mode
bidimensionnel. Kystes nécrotiques
(flèche : débris nécrotiques).
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