La mauvaise réputation

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La mauvaise réputation
 La mauvaise réputation Texte d’accueil de Chantal Delvallée, adjointe à la culture. 1981 ‐ 2011, Déjà 30 ans d'existence de la médiathèque municipale. Tout a commencé en 1975 grâce à quelques bénévoles. En 1981, la bibliothèque devient municipale. Cette année là un artiste populaire s'éteint. Il donne son nom à la Bibliothèque George Brassens. Ce soir, nous vous invitons à dédier cette soirée en hommage à George Brassens. Nous l'avons baptisée « La mauvaise réputation » en raison de la sortie de son premier album en 1952. Nous fêtons donc les 60 ans de cet album qui tire son nom de la chanson « La mauvaise réputation ». A l'époque elle a été interdite d'antenne pendant plusieurs années en raison de ses prises de position. Evidemment, cette chanson parle sans doute de lui, d'un homme anti‐conformiste, qui dit de lui : « on était des brutes, on s'est mis à aimer les poètes. Et puis, grâce à un prof, je me suis ouvert à quelque chose de grand. Et alors, j'ai voulu devenir poète !...». C'est une réussite puisqu'il recevra en 1967 le « Grand Prix de poésie » de l'Académie Française. Lui, l'élève rêveur, l'adolescent bagarreur, l'homme libre‐penseur, consacrera sa vie à écrire et composer jusqu'à sa mort en 1981. 1981 c'est aussi l'année de l'abolition de la peine de mort. George Brassens fut lui même un fervent militant de cette abolition. Je vous souhaite une agréable soirée dans cette salle des fêtes rénovée, à la redécouverte d'un auteur compositeur atypique des années fastes, en compagnie d'André Giraud et son groupe, ainsi que de deux lecteurs assidus de la médiathèque, Josette Alexandre et Henri Berger que nous remercions pour leur participation.