Les cols des Alpes suisses sont un élément essentiel de notre

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Les cols des Alpes suisses sont un élément essentiel de notre
#4/2016
Article: Les cols alpins: des chefs-d’œuvre d’infrastructure routière
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Les cols
alpins: des
chefs-d’œuvre
d’infrastructu
re routière
Les cols des Alpes suisses sont un élément essentiel de notre patrimoine culturel:
depuis l’époque romaine, ils jouent un rôle capital dans les échanges entre l’Europe
centrale et méridionale.
Nombreuses sont les voies de l’histoire. C’est le cas pour le col du Septimer, dans les Grisons, qui relie
l’Oberhalbstein au Bergell. En 2007/2008, les restes d’un camp romain remontant à l’époque de l’Empereur
Auguste y ont été découverts lors de fouilles entreprises à proximité de la route du col. C’est donc sur des
chemins imprégnés d’histoire que se déplacent les randonneurs et les VTTistes qui passent à cet endroit. Depuis
plus de 2000 ans, divers cols alpins situés sur l’actuel territoire de la Suisse jouent un rôle important pour le
transport transeuropéen.
Voies de ravitaillement
Outre leur rôle de voies militaires de ravitaillement, ces cols ont surtout servi de chemins muletiers pour le transport
des marchandises. Ce n’est que beaucoup plus tard qu’ils ont été transformés en routes permettant le passage
de véhicules. Dans le cas du col du Septimer, l’Evêque chargea en l’an 1387 le seigneur Jakob Castelmur de la
difficile mission suivante: «Requête lui est faite de construire une chaussée qui permettrait le passage aisé de
chariots», peut-on lire (librement traduit de l’allemand) dans des écrits de l’époque. Ce que souhaitait l’Evêque,
était donc une route carrossable sur laquelle traverser les Alpes.
Des routes protégées
De nombreux tronçons de cette route pavée ont pu être conservés. Le mérite en revient notamment au professeur
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Klaus Aerni, décédé l’an dernier. Dans les années 1970, ses recherches ont montré que de nombreux chemins –
muletiers ou autres – empruntant les cols suisses étaient en péril. Avec l’aide de quelques sympathisants et le
soutien de feu l’Office fédéral des forêts, il établit un inventaire de ces chemins et fit en sorte qu’ils soient
protégés par la Confédération. Cette documentation des chemins historiques de la Suisse comporte environ 57
classeurs fédéraux. (Ces classeurs peuvent aussi être consultés en ligne sous www.ivs-gis.admin.ch)
Des jalons pour le développement du pays
«Les routes et les cols sont un élément clé du patrimoine culturel suisse. Quand on pense monuments, on pense
immanquablement aux châteaux, chapelles et autres sites pittoresques fameux. Or, les voies de communication,
véritable porte sur le monde, ont joué un rôle déterminant dans le développement du pays», explique Hans-Peter
Kistler, qui s’occupe du sujet à l’Office fédéral des routes (ASTRA). Un exemple fameux est le col du Gothard,
auquel on attribue une importance quasi-mythique dans la genèse de la Confédération. Il est non seulement une
porte ouverte sur le monde mais aussi un symbole identitaire du pays et le meilleur témoin de l’histoire culturelle et
technique des infrastructures routières suisses.
70 000 voyageurs par an
Ce col pourrait avoir été régulièrement utilisé pour le transit alpin dès l’âge du fer (à partir de 1200 av. J.-C). La
première trace écrite d’un tel périple remonte à l’an 1234. A l’époque déjà, il semble qu’un pont ait enjambé sur
le trajet du chemin muletier les gorges de Schöllenen. Cette route était une voie commerciale importante pour la
Suisse centrale. Sous la conduite de l’ingénieur Pietro Morettini, fut creusé en 1707, près d’Andermatt, l’un des
premiers tunnels des Alpes: l’«Urner Loch», long de 60 mètres. Le transport de courrier et de personnes par
diligence débuta en 1831, et en 1870 furent déjà acheminés par la route du col 70 000 voyageurs et jusqu’à
20 000 tonnes de marchandises.
Les plus beaux cols de Suisse
Les opinions divergent fortement selon que l’on voyage à pied ou que l’on se déplace sur deux ou
quatre roues. Le col du Septimer, décrit plus haut, est clairement à conseiller aux VTTistes et aux
randonneurs amateurs d’histoire.
Pour sa part, le magazine moto «Motorrad» a établi le top 10 suivant des plus beaux cols:
1. Susten
2. Grimsel
3. Umbrail
4. Splügen
5. San Bernardino
6. Klausen
7. Nufenen
8. Flüela
9. Albula
10. Gothard
Comme dans du beurre
Au Moyen Age, il arrivait fréquemment que les verres précieux et les objets en porcelaine ne résistent
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pas au transport souvent chahuté qui leur était imposé depuis Venise. Des marchands ingénieux eurent
alors l’idée d’empiler les verres dans des fûts et de remplir ensuite ces derniers de beurre liquide
chaud. En se solidifiant, le beurre protégeait les verres contre les chocs. Même en cas de chute d’un
fût, ils restaient entiers. Comme quoi, tout ne baigne pas que dans l’huile.
Confort «sans faux col»: les membres du Club sécurité myBaloise ne paieront que 225 CHF (au lieu de 300 CHF)
pour deux nuitées (wellness incl.) au Badehotel Salina Maris. Cette offre est valable jusqu’au 22 décembre 2015.
L’hôtel se trouve à une heure de route des cols du Nufenen et du Grimsel.
Pour plus d’informations (
https://my.baloise.ch/extranetPublic/extranet/mybaloise-ch/fr/mb-club/mb-club-private/e-shop/freizeit_sport/productdetail. )
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