Je mets mes paroles dans ta bouche Deutéronome, chapitre 18

Transcription

Je mets mes paroles dans ta bouche Deutéronome, chapitre 18
Dimanche 19 Avril 2009
Christine RENOUARD, pasteur stagiaire de l’Eglise Réformée de SèvresMeudon-Ville d’Avray. Lectures : Michel SCHAEFFER, producteur du
Service protestant sur France Culture.
Je mets mes paroles dans ta bouche
Deutéronome, chapitre 18
Musique : Bach, Bach Edition, Organ Works, Brilliant Classics, CD VI-5, plage 12/1 :
BWV628
Accueil/Introduction :
CR : En ce premier dimanche après Pâques, nous sommes ensemble pour écouter la Parole
de Dieu. Et c’est avec une grande joie que je vous déclare :
La grâce et la paix vous sont données de la part de Dieu notre Père et de Jésus-Christ notre
Sauveur.
« Ecouter la Parole de Dieu » : cela paraît tout simple. Pourtant, autour de l’idée de la
« Parole de Dieu » s’ouvre tout un champ de questions.
D’abord, cela suppose que Dieu parle. Et ensuite, que sa parole nous parvienne.
Les auteurs de l’Ancien Testament se demandaient déjà : « Comment être sûr que la parole
transmise par les prophètes soit bien Parole de Dieu ? ».
Quant à nous, pouvons-nous, aujourd’hui, être à notre tour des porteurs de cette Parole ?
Dieu est si différent de nous ! Il est l’Autre par excellence, l’Autre avec un grand A !
Comment est-il possible d’être en relation avec lui ? De l’écouter ? De parler de lui ? De
témoigner de sa présence en nous ?
Ce sont ces questions qui seront le fil directeur de notre culte.
Musique : Bach : CD The Goldberg Variations, BWV 988, Glenn Gould, piano (1955),
plage 23
Si nous sommes ensemble ce matin, si nous prenons ce temps ensemble, vous pour écouter,
où que vous soyez, et moi pour m’adresser à vous, ce n’est pas seulement pour réfléchir à un
sujet, disons… intéressant. C’est parce que nous sentons en nous une aspiration à quelque
chose qui nous dépasse, quelque chose de plus grand que nous. Autre que nous-mêmes et qui
pourtant nous concerne. Au plus profond de nous-mêmes. Une instance d’altérité qui nous
interpelle, nous convoque. Et que nous nommons Dieu.
Mais comment parler de Dieu ? Nous le sentons bien, les expressions de notre foi sont
toujours approximatives. Pourtant, cela n’empêche pas que s’élève du plus profond de nousmêmes un chant, une louange à Dieu. La louange, c’est un élan de nous-mêmes vers Celui
qui est, qui était et qui vient. Un dépassement du temps humain pour entrer dans le temps de
Dieu.
Notre louange, nous l’exprimerons avec cette prière de Grégoire de Nysse, un père de
l’Eglise, qui a vécu au quatrième siècle de notre ère, en Cappadoce :
MS : « De quel nom puis-je t’invoquer ?
Tu dépasses tout nom !
Quel hymne pourra chanter tes louanges,
Quels mots pourront parler de toi ?
De toi procède tout ce qui est dit,
Mais tu es au-delà de tout discours.
De toi est issu tout ce qui est pensé,
Mais tu es au-delà de toute pensée.
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Tu es le but de toutes les attentes, de toutes les aspirations silencieuses.
Tu es l’objet des gémissements de ta création tout entière.
Saint ! Saint ! Saint, le Seigneur, Dieu de l’univers !
Le ciel et la terre sont remplis de ta gloire.
Gloire à toi, ô Dieu très-haut ! »
Musique : Magnifique est le Seigneur, CD Psaumes, cantiques et chorals, Ecole Maîtrisienne de Nîmes, vol. 1.
Prière d’illumination :
CR : Je vous propose maintenant d’écouter une lecture d’un texte de la Bible. La Bible, trésor engrangé durant
des siècles par les hommes, dévoilement de l’absolu de Dieu... Pour que ce texte ne reste pas de simples mots
couchés sur le papier, mais qu’il devienne réellement Parole de Dieu, Parole qui fait vivre, nous prions :
Père,
Ta parole est comme le feu, éclaire-nous !
Ta parole est comme l'eau, rafraîchis-nous !
Ta parole est comme le ciel, élève-nous !
Ta parole est comme la terre, enracine-nous !
Amen.
Lecture biblique :
Le texte que nous allons entendre se trouve dans le livre du Deutéronome, au chapitre 18. Le livre du
Deutéronome, c’est en quelque sorte le testament spirituel de Moïse. Moïse avait guidé le peuple d’Israël lors de
sa libération d’Egypte, il était devenu une sorte de médiateur entre le peuple et Dieu. Avant de mourir, au seuil
de la terre promise, il envisage sa succession, et rapporte au peuple les propos que Dieu lui a adressés. Et voici
ces propos de Dieu à Moïse :
MS : « C’est un prophète comme toi que je leur susciterai du milieu de leurs frères ; je mettrai mes paroles dans sa
bouche, et il leur dira tout ce que je leur ordonnerai. Et si quelqu’un n’écoute pas mes paroles, celles que le
prophète aura dites en mon nom, alors moi-même je lui en demanderai compte. Mais si le prophète, lui, a la
présomption de dire en mon nom une parole que je ne lui aurai pas ordonné de dire, ou s’il parle au nom d’autres
dieux, alors c’est le prophète qui mourra. »
Musique : Psaume 92, du CD Psaumes, cantiques et chorals, Ecole Maîtrisienne de Nîmes, vol. 1.
Méditation :
CR : Selon le texte que nous venons d’entendre, Dieu annonce qu’il mettra ses paroles dans la bouche de celui
qui succèdera à Moïse. Cette assurance, il l’avait donnée autrefois à Moïse lui-même, dans les mêmes termes. Il
la renouvellera plus tard au prophète Jérémie. Par là, Dieu annonce son intervention directe, comme si les
prophètes étaient incapables de parler de Dieu par eux-mêmes. Puis Dieu assortit cette assurance d’une sévère
mise en garde : « Si un prophète a l’audace de dire en mon nom une parole que je n’ai pas ordonné de dire, et s’il
parle au nom d’autres dieux, il mourra. »
Pourquoi Dieu prend-il tant de précautions ? Pourquoi se méfie-t-il ainsi des hommes ?
Mais qu’y a-t-il donc dans la bouche d’un prophète, pour que Dieu doive y mettre lui-même ses paroles ?
Parfois, il n’y a ……. RIEN, dans la bouche d’un prophète. Pas de force, pas de compétence, pas de mots.
RIEN.
Dans la Bible, de nombreux récits relatent l’appel adressé par Dieu à des hommes qu’il a choisis pour devenir
ses prophètes. Des hommes qui porteront au peuple la Parole de Dieu, qui liront les événements du monde à sa
lumière. Et ces récits de vocation des prophètes sont unanimes : les prophètes hésitent devant l’appel de Dieu.
Ils ne se sentent pas prêts, pas compétents pour servir Dieu.
Moïse affirme : « Je ne suis pas doué pour la parole, j’ai la langue lourde ».
Jérémie proteste : « Je suis trop jeune ! ».
On a coutume de classer ces propos, assez stéréotypés il est vrai, dans la phase « d’objections » de ceux qui sont
appelés : comme s’il s’agissait de quelque prétexte fallacieux pour ne pas se mettre au service de Dieu. Une
sorte de protestation un peu rhétorique, une phase obligée, en quelque sorte.
C’est vrai, mais en partie seulement. Je pense que ces hésitations des prophètes rendent compte de la véritable
difficulté qui est la leur, et par conséquent la nôtre aussi, à parler de Dieu. « Quels mots pourront parler de Toi ?
Tu es au-delà de tout discours. Tu es au-delà de toute pensée », reconnaît Grégoire de Nysse dans la prière que
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nous avons dite. Et il conclut : « Saint, saint, saint, est le Seigneur ! ». En hébreu, le mot « saint » veut dire
« séparé », « à part ». Oui, Saint, Saint, Saint : le Seigneur est à part, Dieu tout Autre. Alors que peut-on dire, si
ce n’est le louer ?
Mais, reprenons notre question : Qu’y a-t-il dans la bouche des prophètes, pour que Dieu doive y mettre ses
paroles ? Parfois, disais-je, il n’y a RIEN dans la bouche du prophète. Ça, c’est la situation la plus favorable, si
j’ose dire. Le pire, c’est peut-être quand il y a TROP dans sa bouche.
Trop, parce que le prophète peut être tenté de parler au nom d’autres dieux, comme dit notre texte, les dieux des
cultures avoisinantes, qui exercent une forte attraction sur Israël à cette époque.
Trop, parce qu’il peut être tenté de dire au nom de Dieu une parole qui est la sienne propre, et non celle de Dieu.
Dans tous ces cas évoqués ici, le prophète n’est pas vraiment au service de Dieu. Il n’est pas en accord avec ce
qu’il dit. C’est ce que la Bible appelle un « faux prophète » : quelqu’un qui se prétend prophète mais qui ne l’est
pas vraiment.
Or, les vrais prophètes ne sont pas des prophètes autoproclamés. Ce sont des hommes ou des femmes appelés, et
livrés à une parole qui exige de s’échapper de leurs lèvres. Le prophète Jérémie essaie à plusieurs reprises
d’échapper à la Parole de Dieu, mais celle-ci, dit-il « l’envahit comme un feu brûlant ». Il doit parler. Au risque
de sa tranquillité, au risque de sa liberté, de sa vie même.
Les vrais prophètes sont des hommes ou des femmes qui témoignent de Dieu autant par leur vie, leur vie
exposée, que par leurs paroles. Comme Jésus sera Parole de Dieu, Verbe de Dieu, non seulement par son
enseignement, mais par sa vie et sa mort, sa vie jusqu’à la mort.
Musique : Bach : CD The Goldberg Variations, BWV 988, Glenn Gould, piano (1955), plage 5
Nous ne sommes pas des prophètes, bien sûr, mais ce texte nous concerne pourtant aussi.
Il nous concerne parce que le risque est grand que, comme les prophètes, nous parlions au nom d’autres dieux.
Ces dieux, ils se nomment volonté de pouvoir, défense de nos propres intérêts. Voyons ces hommes ou ces
femmes politiques, partout dans le monde, qui instrumentalisent la parole de Dieu ! Qui en font un programme
de campagne ! Un slogan ! Un cri de guerre parfois !
Oui, souvent, nous nous faisons les chantres de Dieu, mais en apparence seulement. Nous usurpons son nom.
Nous nous déguisons en prophètes.
Ce texte nous concerne aussi parce que, parfois, comme Moïse, comme Jérémie, nous voudrions parler de Dieu,
mais nous nous sentons si petits, si maladroits ! Oui, parfois, nous sommes là, auprès d’un proche qui est dans la
maladie, auprès d’une personne dans la détresse, et nous ne trouvons pas les mots.
Nous restons sans voix quand il faudrait trouver une parole qui console, qui apaise, qui remette debout.
Parce que la souffrance, le malheur, dans leur démesure parfois, nous laissent sans voix, écrasés par la sensation
de la petitesse de l’être humain face à ce qui l’atteint.
Oui, parfois, il n’y a sur nos lèvres qu’une « buée » comme dit le livre de l’Ecclésiaste, c’est-à-dire un rien,
quelque chose de vain, sans consistance ni force, et non le souffle, l’esprit de Dieu, qui peut déplacer des
montagnes. Et notre maladresse, notre insuffisance à témoigner de Dieu nous attriste.
Mais il n’y a pas que la parole qui soit langage. Si Dieu nous habite, notre corps saura exprimer la vérité intime
qui nous anime, par une autre lumière des yeux, la lumière claire de l’espérance, par une autre voix, la voix
calme de la paix de Dieu, par une autre force dans la main, la force de la confiance en Dieu, par le silence
même. Non pas un silence lourd, pesant comme celui qui s’installe parfois comme une chape de plomb entre
deux personnes. Mais un silence qui peut être rempli de Dieu. Un silence sacré.
Saint Augustin a écrit :
« Ce n’est pas seulement ta voix qui chante, mais ta main chante aussi
Quand tes actes se conforment à tes paroles.
Si ta langue loue Dieu à certaines heures, ta vie doit le louer sans arrêt.
Si tu ne chantes qu’avec ta voix, il y aura des silences.
Que ta vie soit un chant que rien n’interrompt.
Chante avec ta vie. Que ton cœur ne se taise pas.
Ne laisse jamais ta vie se taire. »
Un livre biblique, le livre du prophète Ezéchiel, rapporte cette scène étonnante : Dieu, ayant choisi Ezéchiel
comme prophète, lui donne à manger le rouleau sur lequel est écrit le message qu’il doit transmettre, un rouleau
au goût doux-amer comme la vie. Dieu dit à Ezéchiel : « Mange ce rouleau ; ensuite, tu iras parler à la maison
d’Israël ». Il lui faut d’abord se nourrir des paroles de Dieu avant de pouvoir les partager. Il lui faut les
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assimiler, les incorporer, les faire siennes. Selon le livre du Deutéronome, la Parole de Dieu n’est pas « au
ciel », ni « au-delà des mers », mais – je cite - « elle est toute proche, dans ta bouche et dans ton cœur ».
Oui, pour que nos paroles sonnent juste, il faut que notre vie soit accordée à nos mots. Comme un instrument de
musique doit être accordé pour rendre un son juste : même si nous n’avons pas l’oreille très musicienne, nous
nous apercevons rapidement si un piano est bien accordé ou non ! Il en est de même de nos paroles. Si elles
viennent du cœur, si elles sont accordées à notre vie, elles sonnent juste, nous n’avons pas à nous inquiéter.
Et aussi, nous pouvons prier Dieu, comme Sœur Myriam, de la Communauté des Diaconesses :
« Ô Seigneur fais-moi silence et joie, et musique de vent.
Ô Seigneur fais-moi tendresse et don et paix qui ne finit pas.
Ô Seigneur fais-moi pardon délassement et baie ouverte sur les nuits.
Ô Seigneur fais-moi parole et fais-moi chanson et grange pleine où dormiraient les mots. »
Musique : Bach : CD The Goldberg Variations, BWV 988, Glenn Gould, piano (1955), plage 10
Si nos mots sont accordés à notre vie, ils sonneront juste.
Dieu aura une place sur nos lèvres s’il a aussi une place dans nos vies. Oui, il s’agit bien de la place de Dieu
dans nos vies. Car dire que Dieu parle par la bouche de l’homme, cela ne signifie pas que l’homme n’est que
l’instrument par lequel Dieu se fait entendre. L’homme est toujours susceptible de déformer la Parole divine par
son interprétation. Mais la Parole de Dieu est pour l’humain, par l’humain. C’est en cela que l’homme est
autorisé, mieux encore, invité, à la partager. L’homme est un partenaire à part entière, pas l’organe par lequel
sort la Parole. Dans cette relation, chacun des deux partenaires, Dieu comme l’homme, renonce à une certaine
autarcie de son être, à une certaine complétude, pour s’ouvrir à l’autre. Pour faire une place à l’autre.
« Je mets mes paroles dans ta bouche », c’est le Dieu qui renonce à se suffire à lui-même, en choisissant de
dépendre de l’homme pour transmettre ses paroles, le Dieu qui se livre à notre fragilité, à notre humanité, pour
se faire connaître au monde.
Et en retour c’est l’homme qui s’ouvre à l’altérité de Dieu, en prenant le risque, concrètement, d’être exposé,
dans sa faiblesse.
C’est Dieu et l’homme qui acceptent, ou même qui choisissent, d’avoir besoin l’un de l’autre. Qui acceptent de
devenir un Je et un Tu dans cet instant du : « Je mets mes paroles dans ta bouche ».
Parfois, voyez-vous, nous sommes vides de Dieu. La place de Dieu en nous reste vacante.
Parfois, nous sommes pleins, pleins de nous-mêmes, et il n’y a plus de place en nous pour Dieu.
La place de Dieu, c’est comme un creux en nous. Un creux qui demande à être rempli par Dieu, par ses paroles,
par Jésus-Christ, Parole de Dieu. Quand je dis « rempli par Dieu », ce n’est pas au sens d’être rassasié, gavé.
Mais plutôt d’être saisi, envahi par un désir de Dieu, un désir d’infini toujours vif, un désir à creuser toujours
plus profondément. Une aspiration vers l’infini, comme celle qui nous réunit aujourd’hui, à l’écoute de sa
parole.
Un creux, ce n’est pas du vide. Un creux, c’est comme un vide offert, pour que quelqu’un vienne l’habiter.
Un creux, c’est un renoncement à du plein, ou plus exactement un renoncement à être complets par nousmêmes.
« Je mets mes paroles dans ta bouche », a dit Dieu. Alors, faisons-lui aussi une place dans notre vie. Amen.
Musique : Bach : CD The Goldberg Variations, BWV 988, Glenn Gould, piano (1955), plage 1.
Comment faire pour parler de Dieu, nous sommes-nous demandés ? Pour lui faire une place sur nos lèvres et
dans nos vies ? Peut-être nous faudrait-il, après tout ce temps de réflexion, des conseils pratiques ? En voici
quelques uns, extraits d’un recueil africain :
MS : « Quand vous serez dans les villages,
Que votre visage soit éclairé d’un sourire :
La tristesse défigure une bonne nouvelle.
Quand vous aurez à réfléchir,
Que votre tête repose sur la natte :
Les vrais projets naissent dans le très bas.
Quand viendra le temps des mots,
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Ne faites pas de bruit avec la bouche :
La parole est plus sûre quand elle vient du cœur. »
Prière :
CR : Et maintenant, nous prions :
Seigneur, toi qui as mis en dépôt ta Parole dans la bouche des prophètes,
Toi qui l’as donnée à connaître en vérité en ton fils Jésus-Christ,
Toi qui illumines et transformes nos vies par ton Saint Esprit,
Viens mettre dans nos cœurs et sur nos lèvres les paroles que nous inspire ton amour.
Fais-toi connaître à ceux qui ne t’ont jamais rencontré,
À ceux qui te cherchent mais ne t’ont pas encore trouvé,
À ceux qui traversent les déserts de la foi et les langueurs de l’âme,
À ceux que les épreuves ont brisés et qui ont perdu le chemin qui mène à toi.
Et nous te disons maintenant, avec l’Eglise universelle, cette prière que Jésus nous a enseignée :
(Notre Père, antiphoné par Christine Renouard et Michel Schaeffer)
Notre Père qui es aux cieux,
Que ton nom soit sanctifié,
Que ton règne vienne,
Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour,
Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés,
Et ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du mal,
Car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire,
Pour les siècles des siècles. Amen.
CR : En ce dimanche matin, avant que nous retournions les uns et les autres vers nos occupations, j’aimerais
laisser à chacune, chacun d’entre vous, ces mots :
Prenez le temps de rire, c’est le secret d’un cœur d’enfant.
C’est de la richesse partagée.
Prenez le temps d’aimer et d’être aimée, c’est une grâce de Dieu.
Prenez le temps d’écouter sa Parole, c’est votre promesse pour chaque jour.
Prenez le temps du silence, c’est du poids et du sens pour vos mots.
Prenez le temps de prier, c’est votre force sur la terre.
Prenez le temps du repos, c’est du courage pour demain.
Bénédiction :
Que Dieu vous bénisse et vous garde.
Qu’il vous accorde sa grâce.
Qu’il soit avec vous tout au long de cette semaine qui s’ouvre.
Amen.
Musique : Bach, Bach Edition, Organ Works, Brilliant Classics, CD VI-6, plage 6: Prélude et Fugue BWV 553
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