Absentéisme, présentéisme, stress et l`utilité des massages

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Absentéisme, présentéisme, stress et l`utilité des massages
Absentéisme,
présentéisme, stress
et l’utilité
des massages-bien-être
en entreprise.
Les massages-bien-être,
pour une meilleure gestion du stress
et de la présence au travail…
Roger DAULIN
Vice-président de la Fédération Française de Massages-Bien-Etre
Août 2011
S’il est aujourd’hui admis que le stress (1) est la cause de plus de 50 % de l’absentéisme
au travail, un phénomène insidieux est actuellement pointé du doigt par les entreprises :
le présentéisme.
Philippe RODET, médecin et fondateur de Bien-Être et Entreprise, définit le présentéisme
comme suit : « Le présentéisme correspond à des personnes qui sont bien présentes au
travail mais qui ne parviennent pas à se concentrer avec efficacité. Il est favorisé par un
niveau important de stress. »
Être là sans être là… Être corporellement à son poste
de travail, mais absent d’esprit ou… malade. Quelle
que soit la raison pour laquelle le salarié est présent, la
productivité n’est pas, elle, au rendez-vous !
Entre 7 et 14 % des salariés sont en démission « occulte
ou intérieure » d’après un sondage effectué en 2006
par l’Université de Fribourg en Suisse. En 2003 déjà
le journal American Medicale Association mentionnait
que 75 à 80 % des heures de travail perdues sont des
retombées directes du présentéisme et seules 20 à 25 %
sont attribuées aux absences effectives.
Si l’absentéisme a mobilisé l’attention des ressources
humaines en entreprise, par exemple, lutte contre les
accidents de travail, mise en question de l’organisation
du travail, prime de présence, etc., le présentéisme est
plus sournois, difficile à détecter et particulièrement
pénalisant pour le salarié et l’économie.
Aujourd’hui, la prise en compte du présentéisme
oblige à un retournement du raisonnement. Plutôt
que de mobiliser actions et budgets uniquement sur la
gestion de l’absentéisme, il est nécessaire dorénavant
d’adopter une gestion de la présence au travail.
75 à 80 %
des heures de travail
perdues sont des
retombées directes
du présentéisme.
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Le présentéisme,
un phénomène d’ampleur.
décisions prises à l’autre bout du monde. L’insécurité du
lendemain, l’augmentation du taux de chômage, la précarité des emplois, constituent un cocktail menaçant
pour une grande part des employés. Aussi préfèrent-ils
rester en poste, ne pas rajouter le risque de changer à une
situation perçue comme dangereuse. Il est alors, pour
beaucoup, préférable de « faire le dos rond », « ravaler ses
projets », « se contenter de ce que l’on a et faire avec »… Et
c’est ce raisonnement qui incite certains à se rendre
à leur travail même s’ils sont malades, de crainte
de perdre leur emploi ou pour montrer « une présence
coûte que coûte », présence qui semble satisfaire certains
employeurs.
Si le manque de mobilisation et le mécontentement
grandissant des salariés sont à la base du présentéisme,
il peut aussi être occasionné par des facteurs personnels
et familiaux. Le stress reste toutefois la cause majeure
du présentéisme. Ce dernier est une forme de désengagement, une attitude défensive face à un monde du travail
devenu incohérent pour une grande part des salariés.
La globalisation de l’économie favorise l’émergence
d’une incompréhension de plus en plus grande face aux
Ces phases de découragement sont ainsi la conséquence
d’un climat difficile, d’une surcharge de travail, d’un
manque de retour, d’appréciation et de soutien de la
hiérarchie. Le manque de considération de la personne
« je ne suis qu’un numéro », l’incompréhension et
l’agitation dues aux ordres et contre ordres inexpliqués
et fréquents, l’absence de visibilité, tout ceci amène le
salarié à un repli sur soi… et à somatiser pour certains.
Jean-Pierre BRUN, titulaire de la chaire en gestion de
la santé et de la sécurité du travail de l’Université Laval
à Québec, précise que si les entreprises s’intéressaient
principalement aux accidents, donc à l’absentéisme,
aujourd’hui il est primordial de s’attacher à relever
les facteurs de risque et les conditions aboutissant
au mal-être (2) en entreprise. Le présentéisme est en
amont de l’absentéisme, celui-ci n’étant que la pointe
immergée de l’iceberg.
Se préoccuper du bien-être en entreprise, c’est
s’intéresser aux raisons qui aboutissent au présentéisme.
Celui-ci est un indicateur, un curseur, signifiant que des
conditions à risques pour l’équilibre et le bien-être sont
présents. Travailler alors que le salarié subit une baisse
de ses ressources physiques et psychiques, ce n’est pas
sans risques. Une personne fortement stressée, aux
prises avec une souffrance psychique, court et faire
courir à ses collègues trois à quatre fois plus de risques.
Les conséquences du présentéisme peuvent avoir de
lourdes conséquences, notamment pour les salariés
dont le métier nécessite une grande vigilance. Assainir
le contexte, questionner et améliorer les conditions de
travail, agir sur les organisations en positionnant l’être
humain au centre des préoccupations est aujourd’hui
incontournable.
Le présentéisme
est en amont de
l’absentéisme, celui-ci
n’est que la pointe
immergée de
l’iceberg.
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Le présentéisme,
conséquence de
violences internes…
Lorsque le salarié est prisonnier de cette
spirale, il sent la situation basculer et il
plonge le plus souvent dans une forme
d’impuissance. Il ne lui restera plus qu’à se
soumettre ou à se démettre…
Si les violences externes bénéficient d’une
définition plutôt claire, il en va tout
autrement pour ce qui est des violences
internes. Ce qui sépare les deux, c’est la
visibilité.
Les violences internes privent progressivement le salarié de ses moyens, de ses
ressources et de sa productivité.
La détérioration des relations peuvent
aboutir à de l’absentéisme mais le plus souvent
les effets négatifs se manifestent par une
présence du salarié qui, inquiet de la menace
d’un licenciement, n’ose s’arrêter. C’est
alors un temps de présence non productif
dans lequel le salarié est en recul, méfiant
et dont les forces de proposition sont
absentes…
Lorsqu’une violence externe apparaît,
l’agression est datée, située dans un contexte,
parfois sous le regard des collègues, et
des faits peuvent être clairement relatés
et explicités. Les moyens pour faire face à
ces violences externes sont plus faciles à
mettre en œuvre. Des limites sont posées,
des protections sont installées, vérifiées
et optimisées si nécessaire.
Cette situation est nommée présentéisme.
En ce qui concerne les violences intérieures,
le processus est plus sournois, et souvent
déconnectées du contexte, elles apparaissent
discutables… Le harcèlement moral par
exemple qui débuterait par de simples remarques, par des soupirs à la suite d’une
présentation orale d’un salarié, par l’oubli
de le convoquer à des réunions pourtant
objectivement concerné par le sujet, par
la suppression des moyens de travailler
efficacement, ou la modification de son
plan de charge pour des tâches secondaires,
inutiles voire humiliantes…
L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé)
présente la violence comme « la menace
ou l’utilisation intentionnelle de la force
physique ou du pouvoir contre soi-même,
contre autrui ou contre un groupe ou
une communauté, qui risque fortement
d’entraîner un traumatisme, un décès,
des dommages psychologiques, un maldéveloppement ou des privations ».
OMS 2002
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« La clé de voûte de toute démarche vers
plus de bien-être, c’est la prise en compte, à
chaque fois, de la dimension humaine.
Il s’agit de reconsidérer radicalement la
place de l’homme dans le système ».
CJD Centre des Jeunes Dirigeants
Rapport d’étape du comité de pilotage et
des commissions bien-être 2010
Il ne s’agit pas, dans le cadre de ce dossier, de
récapituler toutes les causes engageant le présentéisme.
Elles sont nombreuses et diverses, tant liées à la sphère
privée que professionnelle. Le présentéisme prépare en
quelque sorte aux futures maladies professionnelles.
Celles-ci sont aujourd’hui en forte progression. Les risques psychosociaux englobent le stress professionnel, une
insuffisance de considération et de respect, et toutes les
menaces liées à l’intégrité physique et psychique des
salariés.
organisation, c’est 3 à 15 € (3) récupérés ! Le
désengagement des salariés, qui ne doit pas être
assimilé à la démotivation, engendre une désaffiliation
par rapport aux actions collectives de l’entreprise. Le
« bien-être est une valeur capitale (4) », et il semble
que pour certaines entreprises la prise de conscience
s’effectue. Mais il n’est pas facile pour les mentalités
de bouger et d’évoluer. De réelles démarches de prévention
sont menées mais elles sont encore trop rares.
S’interroger et se préoccuper du bien-être des salariés,
c’est favoriser le lien social et humaniser les ressources.
L’opposition social-économie est un vain et stérile combat.
On sait qu’un euro investi dans un processus visant à
développer davantage de bien-être au sein d’une
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La prévention secondaire :
le massage-bien-être au
sein des entreprises
Si l’on considère que la prévention primaire est de
modifier et d’optimiser les organisations et les règles
de management, la prévention secondaire correspond
à la prise en charge, par la personne elle-même, de sa
« dynamique bien-être » !
de réels dangers pour l’intégrité physique et psychique
des salariés.
Outre le fait que des obligations légales imposent aux
entreprises de faire face aux risques psycho-sociaux,
cela représente des milliards d’euros et des milliers de
journées de travail perdues soit environ 1,2 % de la
masse salariale des entreprises.
Que ce soit à titre personnel ou dans le cadre de
prestations proposées par l’entreprise (massagesbien-être, sophrologie, gestion du stress, coaching
individuel, etc.) la prévention secondaire devient une
nécessité afin de limiter les risques psycho-sociaux.
Sous cette désignation se regroupent toutes les maladies
professionnelles conséquentes à l’épuisement professionnel appelé « burn-out », la violence au travail
et les troubles musculo-squelettiques (TMS).
2 millions d’euros par an,
c’est ce que coût le stress
pour une entreprise
de 500 salariés.
Source : Cercle Stress In
Les conséquences pour l’entreprise sont multiples.
De la dégradation du climat social à la démotivation
et au turn-over, de l’absentéisme au présentéisme, de
la perte d’efficacité au développement des addictions
(alcools, médicaments, drogues, etc.), des discriminations
aux harcèlements, les risques psycho-sociaux recouvrent
Coût du stress pour la société
mars 2011
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Le
Quelle est la place
des massages-bien-être
en entreprise ?
massage-bien-être
au sein d’une
entreprise recrée
du lien social.
Le massage-bien-être se pose comme une alternative
ou du moins comme un soutien, un accompagnement
au service des salariés afin qu’ils puissent faire face,
dans de meilleures conditions physiques et psychiques,
aux multiples stress. Incontestablement, le massage-bienêtre améliore l’état d’être général, réduit la nervosité,
la pression, l’angoisse, les tensions et les spasmes de
toutes natures.
tensions. Mieux dans sa peau, mieux dans sa tête, le
salarié bénéficiant des massages-bien-être optimise sa
communication avec lui-même comme avec les autres. Cela
lui permet de détecter ses besoins avec plus d’acuité,
de se connaître davantage, de mieux percevoir ses limites,
ses ressources et ainsi adapter son relationnel avec autrui
de façon plus juste.
Il est admis aujourd’hui que le stress altère la capacité
de vigilance. Cette précieuse ressource permet d’être
attentif et réceptif aux informations diverses, de prévenir
le risque comme de se mobiliser pour un projet. C’est
ainsi que tout ce qui diminue la vigilance abaisse le
sentiment de sécurité et la richesse des perceptions et
des sensations.
Le massage-bien-être joue un rôle conséquent dans
l’entretien et le développement de la plasticité cérébrale.
Le cerveau dispose de capacités d’adaptation importantes
et en 1999, il a été prouvé que la formation de neurones
continue à se développer chez l’adulte alors que l’on
croyait que cela n’était qu’une potentialité du stade embryonnaire. Cette découverte ne fût pas la seule ! Les
zones neuronales impliquées par le stress bénéficient aussi
de ce renouvellement. Le cerveau est ainsi susceptible
de se modifier selon la nature de son environnement et
des sollicitations diverses dont il peut bénéficier. C’est
ainsi que la relaxation par le toucher par exemple influence
et modifie l’organisation cérébrale. Les neurones
corticaux qui accueillent et gèrent les informations
sensorielles sont particulièrement réceptifs aux stimulus
divers. Cela débouche sur un réagencement cortical et
L’impact des massages-bien-être sur le processus
d’adaptation est indéniable. Les salariés bénéficiant
de ces prestations, recréent leur équilibre émotionnel, réaménagent certaines attitudes et modifient
leurs regards et attachements vis-à-vis des situations
vécues.
Les troubles de l’attention issus du stress conduisent
le salarié à éprouver des difficultés à se concentrer, à
accomplir plusieurs activités ou à recevoir diverses
informations dans un court laps de temps.
Masser au sein d’une entreprise recrée du lien social.
N’oublions pas que le bien-être comme la performance
sont tributaires de relations harmonieuses. Un salarié,
régulièrement client des prestations en massages-bienêtre parvient davantage à gérer ses frustrations et ses
La relaxation
par le toucher
influence et modifie
l’organisation
cérébrale.
Les pathologies
psychosociales sont
arrivées au 1er rang des
maladies professionnelles
en 2007.
Source AFSSET
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suscite une réorganisation des perceptions d’où, progressivement, une modification de la lecture des évènements.
Une étude menée par le Beth Israël Medical Center
témoigne qu’une telle modification et adaptation peut
s’effectuer en quelques jours mais qu’elles sont toutefois
réversibles (furum.estigma.free.fr).
réagencer son mode d’approche et de compréhension.
Les entreprises qui ont placé l’humain comme
ressource principale s’aperçoivent que ce positionnement facilite de nouvelles formes de travail, appelle
à une communication différente et favorise l’ouverture
à des perceptions innovantes.
Alvaro Pascual LEONE affirme « que la capacité du
cerveau humain parvient à se réorganiser lui-même
rapidement et dynamiquement ». L’adaptation du
cerveau à un environnement nouveau est donc extrêmement
rapide. C’est ainsi que la réorganisation du cortex et
la plasticité cérébrale sont possibles grâce aux
expériences sensorielles comme le toucher. Nous
savons aujourd’hui que les faiblesses et les dysfonctionnements sensoriels et cognitifs engendrent
des « manques » sur le plan de l’information, sur la
compréhension de l’environnement et sur la capacité
à s’ajuster à de nouveaux paramètres. Ces défaillances
débouchent sur des sentiments de frustrations, de
réactions impulsives de rejet des autres ou de soi. La
cohabitation avec autrui devient difficile. Plus ces situations se répètent, plus le salarié a tendance à vivre dans
un monde parallèle à celui de ses collègues… et de son
entreprise. Cette distance ne peut qu’accélérer le
phénomène de stress et nourrir le présentéisme.
Le monde du travail ne peut consister à devenir le
contexte dans lequel l’équilibre d’une personne soit
remis en cause, ou pire encore, détruit.
Le massage-bien-être, de toute évidence, a un rôle à
jouer pour une meilleure gestion de la présence au travail.
Roger DAULIN
Vice-Président de la FFMBE de 2009 à 2015,
(1) Voir Stress et Massages-Bien-Être par Roger DAULIN,
dossier FFMBE, www.ffmbe.fr rubrique Publications
(2) Voir La Souffrance au Travail et le rôle des
Massages-Bien-Être par Roger DAULIN, dossier FFMBE,
www.ffmbe.fr rubrique Publications
(3) Emergence et Synergie, Risques psychosociaux en
Entreprise, www.emergence_synergie.com
(4) Marketing Magazine n°43 du 1/10/2010
par Gaël LOMBART
Il ne fait aucun doute que le massage-bien-être en
entreprise limite la désertion relationnelle, renforce
la dynamique de cohabitation et crée du lien. Le massage-bien-être facilite la qualité de vie des salariés,
maintient la communication et contribue au sentiment
de bien-être. Le massage-bien-être sollicite les capacités d’adaptation et favorise de nouvelles dispositions
d’ajustements psychiques, émotionnels et organiques
face aux pressions extérieures. Lorsqu’un salarié se
trouve dans une situation inhabituelle, la dynamique
de la plasticité cérébrale lui permet soit de modifier
l’environnement dans lequel il se trouve, soit de
« Le massage-bien-être a un rôle déterminant
à jouer pour une meilleure gestion du stress
et de la présence au travail ».
Roger DAULIN, Vice-président de la
Fédération Française de
Massages-Bien-Etre.
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Enquêtes sur le mal-travail
et le mal-être en entreprise
travail une étude (juin 2011) qui montre
que 40 % des salariés qui évoquent
leurs frustrations d’avoir à travailler plus
longtemps, protestent en fait contre le
manque de reconnaissance.
Autre enquête dans le secteur hospitalier,
les soignants décrètent à 83 % qu’ils ne se
sentent pas reconnus dans leur travail.
(enquête CFDT 2011)
De nombreuses enquêtes démontrent les
impacts puissants du stress rencontrés
dans les organisations de travail, des causes
jusqu’aux effets.
Par exemple, les conséquences d’un
travail mal fait… L’Agence Régionale pour
l’Amélioration des Conditions de Travail
(ARACT) de Picardie évoque la notion
de « mal-travail » comme cause de risques
psychosociaux. La revue Liaisons Sociales
(mai 2011) donne la parole à Laurence THERY,
directrice de l’ARACT Picardie : « Les salariés
ont à arbitrer entre la qualité et la rapidité
d’exécution. Le travail étant un prolongement de
soi, condamner la qualité, c’est la double
peine du travail mal fait et de la mauvaise
image que l’on a de soi ».
La création d’un label « Santé et Qualité de
Vie au Travail » permettra de valoriser les
entreprises soucieuses du bien-être des
salariés et de la formation de leurs
dirigeants aux risques psychosociaux.
C’est une proposition de la commission des
affaires sociales de l’Assemblée Nationale,
ce 25 mai 2011.
Le troisième congrès du groupe de recherche
francophone sur les troubles musculosquelettiques, qui s’est tenu à Grenoble
en mai 2011, évoque le lien des facteurs
psychosociaux avec l’émergence des troubles
musculo-squelettiques. Les TMS ne sont pas
seulement issus de dysfonctionnements
biomécaniques. L’étude pointe du doigt le
manque de reconnaissance, de sécurité,
les frustrations multiples comme sources
potentielles des TMS.
Le manque de reconnaissance arrive en
tête dans les causes de désorganisations
psychiques et physiques des salariés.
Un sondage TNS-SOFRES à la demande de
l’Agence Nationale pour l’Amélioration des
Conditions de Travail (ANACT) présente lors
de la 8e semaine pour la qualité de vie au
La revue Santé et Travail dans son numéro
de juillet 2011, donne la parole à Jack BERNON,
département Santé-Travail au sein de
l’ANACT. Jack BERNON évoque « la détresse
rentrée de certains salariés qui ne peuvent
s’exprimer et qui va provoquer une pathologie physique ». Toujours dans le même article
de Santé et Travail, Corinne VAN DE WEERDT
de l’INRS précise que la dimension émotionnelle,
si elle est empreinte de négativité, aura une
conséquence sur la santé.
Sans compter les risques cardiovasculaires
issus du stress chronique, et liés aux contraintes
psychologiques et organisationnelles… Les
études de Whitehall en Angleterre révèlent
le fort déséquilibre entre contraintes de la
hiérarchie à destination des salariés et leur
faible autonomie pour y faire face (les études
de Whitehall). Le manque de reconnaissance et de
considération des salariés devient un marqueur
fort dans les risques psychosociaux, sur le
mal-être en entreprise.
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SOURCES
BIBLIOGRAPHIE
La plasticité cérébrale,
www.naturopathe-toulouse.com
Politique de présentéisme,
www.medicat-partner.fr
CJD, Rapport d’étape du comité de pilotage
et des commissions bien-être 2010
Le coût du stress au travail,
www.portailrh.org
Présentéisme, www.solzen.org
Le stress coûte cher, www.capital.fr
Revue Marketing Magazine n°143 octobre
2010, le bien-être au travail, une valeur capitale,
www.e-marketing.fr
Le présentéisme au travail coûte plus cher
que l’absentéisme,
www.intelligence-rh.com
La plasticité cérébrale,
www.plasticite-cerebrale.tripod.com
Quand la démotivation s’installe durablement,
www.business-leader.ch
Cerveau : l’écoute et le toucher sont
intimement liés, www.marie-joell.info
www.qualitedevieautravail.org
Le cerveau est bien plus souple qu’on ne le
pensait, www.forum.estigma.free
Absentéisme, présentéisme, où en sont les
entreprises ? Christiane FORTIER, directrice,
Règlements santé et invalidité Croix Bleue
Médavie, Revue Avantages, octobre 2007
Risques psychosociaux en entreprise,
www.emergence-synergie.com
Violences au travail juin-juillet 2005,
Canal Psy n°69
Agir sur le stress au travail,
www.agirsurlestressautravail.com
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