BTS MUC 1 Français, synthèse Tableau d`analyse du corpus
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BTS MUC 1 Français, synthèse Tableau d`analyse du corpus
BTS MUC 1 Français, synthèse Tableau d’analyse du corpus « conscrits, classes, promotions, générations » Texte 1 Appartenance à un groupe de façon diachronique (les ancêtres ont « fait le conscrit » et synchronique (les gens né la même année dans le même village ou groupe de villages. Sentiment d’harmonie ou d’unisson quia pour causes : Le patriotisme (cause ancienne et devenue purement fictive, traditionnelle) La religion (idem, même si cela devient un rite vide de signification) Aspect festif de ce regroupement générationnel : c’est la conséquence du sentiment d’appartenance, et cela le renforce peut-être. Texte 2 Appartenance à une communauté diachronique, celle des anciens élèves d’une même école ou université : c’est totalement différent de la notion de « promotion » annuelle Resserrement géographique, qui a pour cause la venue (choisie, ou due au hasard) dans un même lieu d’éducation. Sentiment de fierté, sans aucun lien avec l’idée de patrie commune ou d’idéal commun. Aspect festif de ce regroupement : c’est un moyen de conserver le sentiment d’appartenance, et de développer la communauté en cherchant l’adhésion des « générations » à venir, ou anciennes. Texte 3 Appartenance littéraire, intellectuelle, culturelle, à un groupe social purement conjoncturel (le nom même de « génération perdue » a été trouvé après coup) Resserrement géographique qui a pour cause une volonté d’expatriation, de fuite, et le choix d’un nouveau pays pour y vivre plus librement. Sentiment différent de ce que l’appellation pourrait laisser penser : « génération perdue » ne signifie pas pessimisme ou désolation. Aspect festif difficile à cerner. Peut-être purement dû au hasard des individualités, ou conséquence de retrouvailles et du plaisir d’être plus libres qu’avant ? A manipuler avec précaution. Texte 4 Les « cohortes » de générations successives dans le mouvement d’évolution sociale (en termes de réussite sociale, travail, salaire, etc.) : voilà le thème traité ici. Appartenance ? Pas question, dans ce texte, du moins pas de façon interne : le sociologue qui en parle voit peut-être des communautés, mais les membres de cette communauté ne sont pas consultés, chacun d’eux est envisagé comme un individu. Génération au sens où il y a une évolution sur une période assez longue. Le sociologue qui parle semble récuser une appellation, parce que, selon lui, elle n’est pas corroborée par les statistiques et l’(observation scientifique de la société. Synthèse ? Point commun : le sentiment d’appartenance, mais pour des raisons assez différents. Il n’empêche que cela permet de justifier, dans chaque cas, l’appellation « génération ». Différence importante : patriotisme égale attachement à un lieu, expatriation signifie au contraire qu’on quitte un lieu, et que peut-être le hasard en fait choisir un où l’on retrouve des gens semblables à soi-même. La notion de génération est un peu différente ? Différence un peu moins importante, sur un point de détail retrouvé seulement dans deux documents sur 4 : la fête est soit une conséquence de l’appartenance à une génération, soit un moyen pour maintenir ce lien qui n’est pas à proprement parler générationnel. Détails difficiles à placer : La religion ; la réussite sociale ; le resserrement géographique ; l’analyse des évolutions à moyenne ou longue durée ente des générations successives. Donc, quel plan ?