le tir est rectifié LA TRANSITION POLITIQUE EN MAURITANIE:

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le tir est rectifié LA TRANSITION POLITIQUE EN MAURITANIE:
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LES AILES DU MAROC
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INDEPENDANT D’INFORMATIONS, de CRITIQUES et D’ ANALYSES POLITIQUES N°62 du 05 -Juin-06
Visite du Trarza :
Robert Ménard de
RSF et RFI, dénoncés le tir est rectifié
de complot contre la
liberté de presse en
Mauritanie
Coup de poing dans
les milieux présumés
salafistes
Visite du Trarza :Le
maire de Rosso hué
par la foule
LA TRANSITION
POLITIQUE
EN MAURITANIE:
BILAN ET PERSPECTIVES
FAITS
Politique
National
Visite du Trarza :Le
maire de Rosso hué
par la foule
La visite effectuée par le Président du CMJD au Trarza a mis
à nu certaines réalités dans la région. En effet, le PRDR qui
voulait selon certaines sources briller de tous ses feux, n'a pas
réussi à se frayer un chemin dans la multitude des expressions qui ont surgit au Trarza. Les banderoles des autres formations et leurs militants ont occupé un terrain que les ténors
de ce parti croyaient être leur propriété. Il s'agit surtout de la
chute d'un géant en la personne de Sow Deina, maire inamovible de la ville de Rosso. Au moment où il tenait son discours, le maire a littéralement été perturbé par une foule qui
visiblement en a marre de l'entendre. La page semble être
tournée pour les habitants du Trarza et les discours d'hier
appartiennent désormais au passé. Le maire assez vigilant a
fini par interrompre ses propos pour lancer au Président du
CMJD : " monsieur le Président, il s'agit des petits voyous qui
viennent de l'autre côté de la rive". Une phrase que le président du CMJD a fini par corriger en s'adressant à la foule
pour dire " vous êtes tous les bienvenus quelque soit la bennière sous la quelle vous étés ". Le discours du maire fini, la
foule était redevenue bien plus calme à la demande du
Président du CMJD qui a demandé à tout le monde de se taire
pour entendre ce qu'il allait dire.
Visite du Trarza :
le tir est rectifié
Le président du CMJD a saisi l'occasion de la visite du Trarza
pour rectifier foncièrement son discours au sujet de certaines
questions dont l'esclavage. Il est désormais plus clair par rap-
port à l'existence de séquelles de l'esclavage et la nécessité de
cultiver l'égalité entre les sujets de droits que sont les mauritaniens. Il est cependant évident que le chef de l'Etat en veut
aux associations qui font de cette question un cheval de
bataille. Le chef de l'Etat nie à ces organisations la paternité
d'une telle mobilisation allant jusqu'à les accuser d'abuser de
l'innocence du peuple, dont la majorité est illettrée, pour des
desseins subjectifs.
L'esclavage a été aboli la Mauritanie est signataire de toutes
les conventions internationales y compris celle condamnant
l'exploitation des hommes, les lois ont toujours aboli l'esclavage et ce depuis 1960 à nos jours. Des arguments développés avec vigueur par Ely O. Mohamed vall qui émet là un
message clair à ceux qui voudraient semer la zizanie en évoquant cette question.
Mais c'est surtout sur la question de l'islam et des Islamistes
que le chef de l'Etat s'est appesanti pour fustiger, comme il ne
l'a jamais fait, les mouvements islamistes nouvellement apparus en Mauritanie.
MARQUANTS
La Mauritanie est une République Islamique depuis qu'elle
existe, son islam est celui qu'elle a toujours pratiqué, ses
imams ont sillonné le monde pour prêcher l'Islam mais
jamais il n'a été question de politiser l'Islam ou d'en faire un
cheval de bataille. Nos érudits ont privilégié un seul aspect
dans l'Islam qui est celui de la connaissance. Le salafisme
jihadiste, ou " takfiriste " ou " klachnikoviste " comme l'a dit
Ely O. Mohamed vall est totalement étranger à notre rite et à
nos us et coutumes. Il a surtout rappelé l'urgence de mettre un
terme à l'émergence de telles idéologies en Mauritanie. Un
discours qui ferme la porte à tout groupe qui voudrait intégrer la politique sous la bannière islamiste.
IMPORTANT
Ezza Mt Moulay El
Hacen
Coup de poing dans les
milieux présumés salafistes
P ointsC
C hauds est une publication plurielle. La Direction respecte la liberté d'expression
des chroniqueurs; qu'ils soient de droite, de
gauche, du centre ou d'ailleurs.Les commentaires reflètent uniquement les idées, point de
vue personnels de leurs acteurs. L'opinion de
Points Chauds Magazine ou HEBDO s'exprime seulement à travers la ligne éditoriale.
Les autorités ont arrêté, depuis lundi dernier, au moins 35 personnes soupçonnées d'appartenir au mouvement salafiste. Une opération qui vient s'ajouter au
transfert du restant des personnes accusées d'appartenance au même mouve- EDITION
ment, vers des endroits tenus secrets par les autorités. Des précédents qui ont EDITION www.pointschauds.info
justifié la montée au créneau d'associations de défense des droits de l'homme
pointschauds@yahoo,fr
à l'image de l'AMDH, dirigée par maître M'baye Fatimata, qui a émis ses crainFondateurs :
tes sur de possibles tortures qui pourraient être infligées aux personnes arrêtées.
Moulay Najim Old Moulay
Les opérations de recherche et d'arrestation sont supervisées par le Directeur de la sûreté Mohamede Lemine O. Ade, épaulé par les commissaires,
Zeine et
Mohamed O. Lekbeid dit Damas ainsi que N'gouda O. Hadar.
Ezza Mint Moulay Hacen
La police refuse de livrer les noms des personnes arrêtées mais certaines sources ont rendu publics des noms et les circonstances de leur arrestation. Il
RCP. N° 0078/MIPT/DAPLP du
s'agit notamment de :
24/10/02
Mohamed val Ould Sidi Ould Abe, lequel a été arrêté au Mali voisin avant d'être livré au autorités de Nouakchott, mardi dernier. Il s'agirait selon les Tel: 524 37 97/657 57 02/6373793
Directeur Général
services de sécurité d'un éminent membre de ce mouvement qui avait auparavant fait l'objet d'une arrestation par le commissariat d'Arafat II, puis libéMoulay Najim Moulay Zein
ré après interrogatoire. Les recherches l'ayant impliqué, il fut interpellé au Mali puis remis aussitôt à Nouakchott.
Directrice de publication
Ely Cheikh O. Elkhoumany : Selon ses proches, il fut arrêté lundi dernier, lui et son compagnon, Deddou Ould Aylal , alors qu'ils étaient au domicile
Ezza Mint Moulay El Hacen
de ce dernier à Teyarett. Toujours selon ses proches, la police les aurait sévèrement molesté avant de les menotter, sous les regards curieux des passants.
Rédacteur en Chef
Mohamed Salem O. Elemine dénommé (Elmejlessi) a été arrêté au Ksar il y a deux jours alors qu'il sortait d'une mosquée
Mohamed Old Mohamed
Sidi Ould Saleck : ses proches indiquent que des policiers en civil sont venus le chercher à son domicile et qu'il a disparu depuis lors.
Rédaction
Ahmed O. Moctar El Hacen : natif des années 80 il serait, selon ses proches, malade du cœur, il a disparu depuis lundi dernier sans laisser de traces et
Moulay Najim
son sort est aujourd'hui inconnu.
Ezza
Mint
Moulaye El Hacen
Moustapha Ould Cheiguer : a été arrêté samedi dernier à domicile en présence des membres de sa famille.
Ismail Old Chekh Sidya
Mohamed Lemine O. Mohamed El Moustapha : des proches à lui ont déclaré savoir où il est maintenu en détention. Il semblerait que ce soit dans une
Mohamed Ould Babou
villa à Tevragh-zeina.
Mhamed Nanah
Alioune O. M'baye et Taher Ould Beye seraient arrêtés selon leurs proches et mis dans la même cellule.
Distribution Mauritanie : PC
2 00 UM
Ces arrestations se déroulent au moment où le présumé dirigeant du groupe des salafistes Alkhadim O. Semane est apparu sur les écrans de la chaîne de
télévision Al Arabiya, en pleine forme, insistant sur le fait que son évasion a été facilitée par un haut gradé de l'administration pénitentiaire. Selon Ould
Semane, ses deux autres compagnons d'évasion auraient été remis par les autorités mauritaniennes aux américains.
Les familles des détenus ont quant à elles repris la mobilisation et sont montées au créneau au même moment que l'AMDH pour demander la libération
de leurs fils et s'insurger contre les tortures éventuelles dont ils pourraient faire l'objet. L'avocat Mohamed O. Hadj Sidi, membre de l'AMDH a rappelé
durant le point de presse organisé par son organisation qu'il appartient aux autorités de respecter la loi quelque soit la gravité des faits reprochés aux personnes
MN
Précision de votre rédaction
Dans le cadre de notre dossier d'investigation sur le port
de l'amitié de
Nouakchott portant sur les employés fictifs de cette infrastructure dont
nous avons publié la liste dans notre dernière numéro ; et vu les nombreux
appels téléphoniques et les courriers électroniques adressés à nous lavant
de tout soupçon certaines personnalités honnêtes citées dans la liste, nous
portons à la connaissance de tous ceux aussi qui nous ont contacté pour se
déculpabiliser ou défendre le profil honnête de certains noms figurant sur
la liste ( ce que nous n'en doutons pas), nous tenons à les informer ainsi
que nos chers lecteurs que nous avons travaillé en toute équité en veillant
à ne pas ajouter ou omettre des données autres que celles provenant
2
du dossier confidentiel qui nous est parvenu et dont nous vous avons révélé le contenu.
Enfin, il y a lieu de réaliser que l'objectif recherché à travers la publication de cette liste, c'est beaucoup mieux que de porter atteinte à des personnes bien précises ; mais au contraire pour éveiller chez les patriotes un
esprit de la responsabilité nationale et de la justice selon laquelle, tous les
mauritaniens doivent se débarrasser de leurs préjugés pour dénoncer ce
qui doit l'être et mettre au devant l'intérêt suprême de la nation. Autant
dire qu'à l'heure où le pays dans toute sa diversité aspire à un Etat de droit
réel, il n y a plus de raison de continuer à passer sous silence les situations
irrégulières et contraires à la Mauritanie de demain.
La rédaction
Points Chauds N°62 du 05-Juin-06
06
Collaborateurs
Mohamed Old Mohamed Lemine
Adel Old Sejad
Abdoulahi Diagana
Abdallahi Diara
Webmaster
Sidi Mohamed Dria Ould El Kacem
Correspondants
Algérie :Mohamed El Mihdi
Maroc :Ahmed El Mihdi
Sénégal : Ismail
Cote d’Ivoir : Mhd O/ Mhd Hacen
Conseillers
Sy Satigui
Athié Mohamed Nadjify
Tirage
2000 Exenplaires
Imprimérie
Nationale
Maquette:
Sixième sens Communication
National
Robert Ménard de RSF et RFI, dénoncés de complot
contre la liberté de presse en Mauritanie
Après la condamnation solennelle, de l'emprisonnement
arbitraire du Directeur général et du Reporter du Journal
Indépendant " Points Chauds ", par la majorité des partis
politiques mauritaniens, " voir le communiqué sur la page
d'accueil de www.pointschauds.info " l'Association
Indépendante des Femmes Journalistes Mauritaniennes, a
rendu public à son tour un communiqué dans lequel elle a
fortement condamné la traduction des journalistes de Points
Chauds devant la Cour Criminelle, pour le simple motif d'avoir dénoncé un scandale dans les règles de l'art et du professionnalisme.
L'association note avec stupéfaction que le seul chef d'accusation retenu contre les journalistes est celui de ne pas informé les autorités avant la publication de l'enquête, Le précédent grave, voulu par le parquet c'est que les journaux ne
doivent pas publier des informations d'un certain type que
s'ils ont l'aval des autorités .Dans ces conditions à quoi sert
le dépôt légal effectué tant au niveau du ministère de l'intérieur que du parquet ? Toutes les éditions du journal "Points
Chauds" comportant l'affaire des films X n'ont-elles pas eu
l'autorisation préalable de diffusion des autorités ?
L'association a par ailleurs fustigé l'attitude indifférente de
Reporters Sans Frontière, en l'occurrence son Secrétaire
Général, Robert Ménard, dans l'affaire du scandale du film
X tourné à la prison civile de Nouakchott. " Voir l'histoire
des films X en 1er 2 , 3 et 4eme épisode sur www.pointschauds.info "
En effet Monsieur Robert Ménard avait pour la circonstance condamnée le comportement des autorités judiciaires au
mois d'octobre deux jours avant son arrivée à Nouakchott
pour divers motifs la libération des journalistes arrêtés pour
avoir dénoncé ce scandale. Ainsi il a failli à son obligation
élémentaire de prendre position au sujet de ce dossier tout
juste après l'audience que lui avait accordée le Président du
CMJD Chef de l'Etat. Pire encore, le Secrétaire général de
RSF n'a même pas fait état de cette affaire depuis qu'il a pris
contact avec les lobbies qui l'ont amené à Nouakchott et lui
ont organisé une rencontre avec le Président du CMJD.
Reparti à Paris avec les conseils fournis par ses amis, de ne
pas donner écho à cette affaire, Ménard s'est une fois de plus
dévoilé au monde et donné la preuve éloquente que RSF est
une carte de visite et une chasse gardée pour lui. Il dénonce
les choses pour lesquelles il n'a pas obtenu des dividendes et
tait les choses qui ont été positives pour lui, exactement
comme le ferait n'importe quel " Peshmerga " chez nous. A
savoir crier sur les toits tant que la bouche n'a pas été fermée
par des billets (et pas n'importe lesquels).
Le Secrétaire Général de RSF a cependant obtenu une
importante chose en octobre, sur le dos des journalistes
emprisonnés et au détriment de la liberté de la presse en
Mauritanie, il a permis la rediffusion de RFI en FM et pour
cela il est assuré d'un grand merci là bas chez lui.
La même RFI dont l'attitude de la correspondante a été
condamnée par l'Association des femmes Journalistes mauritaniennes. En effet cette chaîne, pourtant à vocation internationale n'a pas daigné couvrir une seule fois cette affaire
bien qu'elle ait assisté personnellement à tous les points de
presse donnés par les avocats et les journalistes emprisonnés. Comme pour RSF la correspondante de RFI compte des
" amis ", un " cercle " qui prétend être le parrain des journalistes en Mauritanie et qui pense être autorisé à déclarer qui
est journaliste et qui ne l'est pas. Ce cercle d'ami de la correspondante veut acquérir l'allégeance des journalistes délivrent un passe-droit à RFI désormais contrôlée par eux et
aptes à déterminer ce que doit couvrir la correspondante de
ce qu'elle ne doit pas couvrir.
Le motif du blocage de l'information relative à l'affaire de
l'emprisonnement arbitraire des journalistes venant du fait
que ces " amis journalistes de la correspondante de RFI " ne
veulent pas voir émerger une presse professionnelle qui OSE
et qui n'est pas sous la coupe conformiste.
Pour ce qui est du Secrétaire Général de RSF, il faut savoir
aussi qu'il y a plusieurs années, Ménard est arrivé à pénétrer les salles de rédaction de plusieurs médias de communications français et d'autres internationaux, déguisé en activiste des droits humains, version impérialiste, plaidant pour
le droit à l'ingérence dans les affaires intérieures de chaque
pays, justifiant les interventions bellicistes de ses maîtres.
Dans cette approche et selon le journaliste JEAN-GUY
ALLARD ; Ménard avait confessé il y a quelques mois de
façon implicite son insertion dans l'opération de distribution
d'argent à un nombre important de ses "collaborateurs"
De ce faite , la méthode même de distribution des fonds, d'origine "indéterminée", par Ménard à ses " amis " , ressemble
à la méthode utilisée par les différentes organisations américaines ouvertement liées à NED et USAID et révèle la relation RSF-CIA, tout comme la destination des prétendues
"informations" diffusées par les "correspondants".
Ainsi l'Association des Femmes Journalistes Mauritanienne
déclare suivre de très près cette affaire et ne manquera pas
au moment voulu de faire les démarches qu'il faut pour que
cesse l'injustice à l'égard des journalistes de Points Chauds.
Par la même occasion, l'Association en appelle à toutes les
Organisations défenseurs des Droits du Journaliste de s'inscrire contre l'intimidation programmée de la presse en
Mauritanie et le black out observé par RSF et RFI dans le
cadre de cette affaire .
L'association demande aux membres de Reporters sans frontières de se démarquer de l'attitude inexplicable de son
Secrétaire général, comme elle en appelle à la vigilance de
RFI par rapport aux correspondances qu'elle reçoit depuis la
Mauritanie. Voir le Communiqué
MN
Communiqué
L'Association Indépendante des Femmes Journalistes Mauritaniennes condamne vigoureusement la traduction, devant la Cour
Criminelle, des journalistes du journal indépendant, " Points Chauds " pour le motif absurde d'avoir publié des informations sans aviser au préalable les autorités.
Une mesure qui confirme encore une fois l'inutilité du procédé de dépôt légal auprès du Ministère de l'Intérieur et du Procureur de la
République.
Ce chef d'inculpation, le seul qui soit retenu contre nos confrères, Moulay Najim et Adel O. Sejad, tient à un fil dont l'inaffectivité se
voit confirmée par les deux dépôts obligatoires effectués préalablement par toute publication avant sa parution.
On est en droit de se demander, pourquoi des journalistes sont envoyés en prison pour n'avoir fait que leur métier ? La seule réponse
qui s'impose, nous amène à conclure qu'il y a là une volonté de décourager, étouffer et porter atteinte à la liberté de presse.
Notre Association, soucieuse de la défense des droits des journalistes se dit indignée par de telles pratiques que l'on croyait révolues et
s'étonne du silence coupable de ceux qui se targuent de défenseurs de la profession de journalisme, à l'image de Reporters Sans
Frontières et Radio France International.
En effet, le Secrétaire Général de RSF M. Robert Ménard qui s'est rendu à Nouakchott au lendemain de l'emprisonnement des journalistes précités, avait pour la circonstance condamné le comportement des autorités judiciaires vis-à-vis du quatrième pouvoir. Mais,
après la promesse faite par le Président du Cmjd et Chef de l'Etat, à l'issue de l'entretien accordé au SG de RSF et qui s'est soldé par
l'accord pour l'ouverture prochaine d'une antenne pour RFI, l'organisation a cessé de se positionner par rapport au dossier qu'elle avait
pourtant promis de suivre avec la plus grande attention, au même titre que les autres cas de violation de la liberté de presse dans le
monde.
Le même constat amère,vaut aussi pour RFI dont la correspondante permanente a assisté à tous les points de presse organisés par les
journalistes inculpés, aussi bien avant leur emprisonnement qu'au lendemain de leur mise en liberté provisoire.
Autant dire que de telles attitudes douteuses ne sont pas acceptées.
L'Association Indépendante des Femmes Journalistes Mauritaniennes:
- Condamne toute poursuite menée contre les journalistes dans l'exercice de leur profession
- Demande à la justice mauritanienne de juger les journalistes conformément à l'ordonnance 91 qui réglemente la profession.
- Fait appel pressant à toutes les organisations internationales et nationales des Droits de l'Homme et de défense des journalistes a
condamner les dérives observées dans le cadre des procédures menées jusqu'ici
- Rappelle à RSF et RFI leur devoir minimal en tant qu'institution et Organisation de presse à vocation internationale et leur demande
de cesser le black-out qu'elles observent par rapport à cette question.
Nouakchott le 05 /06/06
Pour l'Association
Le Bureau exécutif
Points Chauds N°62 du 05-Juin-06
06
en
ASCENSION
Directeur de la SOCOGIM
La Socogim a fait montre de transparence depuis l'installation de son directeur. La manière dont fut géré le
dossier du marché de la Socim a donné le ton d'une
volonté de gestion saine et objective au profit des défavorisés. Les terrains attribués à cette entité sont aujourd'hui gérés dans la même transparence et toute acquisition devra obéir à des critères objectifs et préalablement
déterminés.
Ministre de la Santé
Le secteur de la santé s'est humanisé depuis quelques
temps. Il est vrai que les services n'ont pas atteint des
seuils hautement satisfaisant mais, plusieurs pratiques
négatives ont disparues.
Les malades sont pris en charge quelque soit leur statut et la politique sanitaire s'oriente de plus en plus vers
les couches pauvres avec l'activisme des centres médicaux dans les zones populeuses.
Les pharmacies sont désormais contrôlées et ne font
plus ce qu'elles veulent tant au niveau des produits vendus que des prix appliqués.
Le président de la CENI :
Celui qui fera bientôt la Une de l'actualité, multiplie ses contacts à l'extérieur, rencontre des
personnalités sans se préoccuper de ce qui se
passe à l'intérieur. Appelé à faire l'arbitre entre
les acteurs politique, il n'a pas daigné dire un
mot au sujet d'un parti sévèrement empêché de
faire sa campagne pour le non à la Constitution.
C'est là un début qui en dit long sur ce qui attend
ceux qui ont la manie d'aller à contre courant.
MINISTRE DE L'HYDRAULIQUE
Le ministre de l'Hydraulique a fait une déclaration qui
remet en question tout son département. En effet comment admettre sans sourciller que Nouakchott ne pourra être totalement alimenté en eau potable qu'à l'horizon
2015 ? Comment expliquer que les conduits d'eau quittent IDINI pour Tevragh Zeina, alors que le restant de
Nouakchott a terriblement soif et continu de puiser l'eau
comme aux années de sécheresse dans les localités
enclavées ?
en
CHUTE
Rendez-v
vous dans
la prochaine
édition pour d'autres observations sur
les membres de la transition dans:
‘le baromètre de l'opinion”
3
LA TRANSITION POLITIQUE
EN MAURITANIE:
BILAN ET PERSPECTIVES
UNE RÉVOLUTION
DE PALAIS
POUR CHANGER
QUOI?
La junte arrivée au pouvoir le 3 août 2005
compte incontestablement un homme fort50
autour duquel s'est fédéré l'essentiel de l'ÉtatMajor mauritanien. Le Colonel Ely Ould
Mohamed Vall a 55 ans, il a effectué ses études secondaires en France et sa formation
militaire au Maroc, à l'Académie militaire de
Meknès. Parallèlement, il obtient une licence
en droit. Il revient en Mauritanie en
pleine guerre du Sahara occidental,
durant laquelle il va diriger
quelques postes militaires
au nord du pays. Il occupera ensuite, de 1979 à
1984 différents postes de prestige, avant
d'être nommé en novembre 1985 Directeur
Général de la Sûreté Nationale, fonction qu'il
occupait encore lors du putsch du 3 août
2005. Il a rapidement accédé aux plus hautes
fonctions et a été, depuis 1985, la personne
clé du dispositif de sécurité (à la fois de la
police et du renseignement civil) du régime
Ould Taya. Connaissant tous les secrets, leaders politiques et personnalités qui comptent
en Mauritanie, et plus âgé et connu du grand
public que les autres officiers putschistes,
son émergence comme homme clé du nouveau régime n'a rien d'étonnant. Le Colonel
Vall est réputé proche idéologiquement des
mouvements nationalistes arabes. Présenté
tout à tour
comme "l'homme des Français" ou "l'homme
des Marocains", il a tenu à rassurer les principaux partenaires du pays. Sa relation de
parenté avec un autre colonel putschiste et
son appartenance à la tribu Ouled Bou Sba
ont attiré l'attention de nombreux observateurs. En effet, Mohamed Ould Abdel Aziz,
commandant du BASEP, bataillon exclusivement dévoué à la personne du président, est
le cousin du colonel Vall et a été le co-inspirateur du putsch; il est désormais la clé de
voûte du nouvel appareil
sécuritaire, véritable numéro deux du régime.
Les Ouled Bou Sba sont une tribu commerçante que l'on trouve aussi bien au sud du
Maroc, au Sahara occidental
qu'en Mauritanie et au
Sénégal. De plus,
Ely Ould Mohamed
Vall et Mohamed Ould Abdel Aziz faisaient
partie, avec l'homme d'affaires Mohamed
Ould Bouamatou, PDG de la Bouamatou
Société Anonyme, de l'un des plus puissants
lobbies ou groupes oligarchiques gravitant
autour du chef de l'État. Une politique qui
favoriserait trop ouvertement ce groupe oligarchique risquerait d'hypothéquer l'avenir.
En effet, la mainmise prolongée sur l'appareil
sécuritaire par les membres d'un même
ensemble tribal engendrerait un fort ressentiment au sein de l'institution militaire. Cette
concentration serait d'autant plus dangereuse
si le chef de l'État favorisait trop ouvertement
le groupe BSA dans les appels d'offres nationaux. Alors, les risques d'un second coup
d'État ne pourraient être écartés. Le nouveau
régime a immédiatement affirmé qu'il entendait mettre en place les "conditions favorables d'un jeu démocratique ouvert et transparent sur lequel la société civile et les acteurs
politiques auront à se prononcer librement".
Plus précisément, les putschistes se sont
engagés à la révision de la Constitution (en
particulier de l'article 104, grave limitation
de la démocratie57) qui sera soumise à référendum, à la limitation du nombre de mandats présidentiels, à l'organisation d'élections
transparentes garantie par la présence l'ob-
servateurs étrangers et la mise en place d'une
Commission électorale nationale indépendante. Enfin, Ely Ould Mohamed Vall a
déclaré que les membres du CMJD et du gouvernement de transition ne pourraient à l'avenir se présenter à aucune
élection. Ces engagements, qui procèdent
évidemment d'une volonté d'ouverture étroitement liée à une quête de légitimation du
putsch, reprennent certaines
promesses des putschistes de 1978 (démocratie, lutte contre la corruption, association de
la société civile à la vie politique…) mais
également des demandes explicites et réitérées de l'opposition et des ONG de droits de
l'homme
limitation du nombre de mandats présidentiels, abrogation de l'article 104 de la constitution). Evidemment, ces promesses ne sont
encore que des promesses et les Mauritaniens
n'ont pas oublié le discours d'Ould Taya, en
1984, qui déclarait vouloir lutter contre le tribalisme, qu'il utilisera pourtant plus que quiconque. De plus, la période qui s'ouvre risque
d'être marquée par une instabilité qui pourrait
conduire à un durcissement ultérieur du pouvoir.
Synthèse
le 3 août 2005, une junte menée
par Ely Ould Mohamed Vall, Directeur
Général de la Sûreté Nationale, et Mohamed
Ould Abdel Aziz, Commandant du Bataillon
de la Sécurité Présidentielle, s'est emparé du
pouvoir en République Islamique de
Mauritanie. Ce coup d'État, qui répond à
l'impopularité croissante et au manque de
légitimité du régime déchu, représente une
rupture avec le passé mais comporte également d'importants signes de continuité de
méthode et de personnalités. Les nouveaux
dirigeants devront démontrer que les changements l'emportent sur le statu quo et qu'ils
respectent l'état de droit. La communauté
internationale, qui a rapidement accepté le
gouvernement après des objections de pure
forme concernant la manière dont le changement avait eu lieu, devra les pousser à tenir
leurs engagements, en particulier sur la question et le calendrier de la transition démocratique.
Les dirigeants du Conseil Militaire pour la
Justice et la Démocratie (CMJD) ont justifié
leur acte par la volonté "de mettre fin aux
pratiques totalitaires du régime" qui ont
"engendré une dérive dangereuse pour l'avenir du pays" et se sont engagés à "créer les
conditions favorables d'un jeu démocratique
ouvert et transparent sur lequel la société
civile et les acteurs politiques auront à se prononcer librement". Toutefois, certaines
contradictions pourraient freiner ces volontés
affichées.
Les Mauritaniens désirent rompre avec la
concentration des postes autour de quelques
ensembles tribaux, qui avait atteint un niveau
inédit sous le régime Ould Taya. Cependant,
le nouvel homme fort et certains de ces collègues putschistes sont des piliers de l'ancien
pouvoir et désireront assurément tourner la
page plutôt que de l'examiner et de réparer
les injustices et enquêter sur les pratiques du
régime déchu. Qu'Ould Mohamed Vall et
Ould Abdel Aziz appartiennent au même
ensemble tribal lequel était très favorisé sous
l'ancien régime - oblige à s'interroger sur la
volonté de rupture avec le mode de gestion
clientéliste et pourrait porter les germes de
tensions prochaines.
Les autorités de transition se sont engagées à
un retour à des institutions légitimes dans des
délais raisonnables:
Référendum constitutionnel le 26 juin
2006, élections municipales et législatives le
19 novembre 2006, élections sénatoriales et
présidentielles le 11 mars 2007. Durant ses
premiers mois de ce nouveau pouvoir, l'évolution a été favorable. Les autorités consultent régulièrement les partis politiques. Le
calendrier électoral n'est ni trop court (ce
qui empêcherait les partis politiques de s'or-
“Des Approches, Analyses, Enquêtes Fondées et Pertinentes”
DELÀ DES FAITS
Points Chauds: FAIT POUR ALLER AU-D
4
Points Chauds N°62 du 05-Juin-06
06
ganiser) ni trop long. Le pouvoir a rapidement mis en place une commission électorale (CENI) dont l'indépendance n'est pas
contestée. Néanmoins, certaines mesures
demeurent essentielles:
.. Jusqu'à l'installation d'un parlement élu, le
gouvernement doit mettre en place, comme
le réclament les partis politiques, un cadre de
concertation régulier entre le pouvoir et les
principaux partis politiques et éviter les décisions unilatérales. De même, la commission
électorale doit concerter plus systématique-
ment avec les partis, ce qui
aurait été souhaitable lors de l'installation de
ses commissions régionales et départementales.
Les autorités vont devoir lutter contre la corruption endémique et l'extrême concentration des richesses entre quelques groupes oligarchiques dont les attaches sont à la fois
économiques, politiques et sécuritaires. La
rivalité entre ces groupes sera certainement
attisée avec l'arrivée des revenus liés à l'exploitation pétrolière. Le régime a déjà pris
quelques mesures contre la corruption (création de l'Inspection Générale de l'État, ratifications de conventions internationales,
enquête sur l'ancien ministre du pétrole).
Mais il devra
poser les jalons d'un respect des
lois encadrant les attributions de marchés
publics, remettre en cause le monopole d'importation et/ou de distribution de certains
produits par des groupes privés, et lutter plus
systématiquement contre les trafics, notamment de cigarettes, dans les confins nord du
pays, qui entretiennent un grand banditisme
armé. De manière plus générale, il devra
également encourager l'établissement d'un
état de droit. Evidemment, le pouvoir ne peut
mener à bien toutes ces réformes profondes
et délicates dans le temps limité de la transition, mais il doit tout du moins, en étroite
concertation avec les forces politiques, engager le pays dans ce sens. Le pouvoir de transition, dont le numéro un et le numéro deux
sont apparentés à l'un des groupes oligarchiques, devra en particulier éviter tout favoritisme.
Le gouvernement ne possède ni la légitimité
ni l'autorité nécessaires pour enquêter ou
juger les exactions du régime passé, mais il
devra apaiser les tensions ethniques. Les discours parfois ambigus des nouveaux dirigeants vis à vis de l'expulsion de près de
100,000 négro-africains vers le Sénégal et le
Mali en 1989-1991
reprend trop souvent le discours officiel de la période
Taya. Certaines communautés touchées par ces évènements attendent, à défaut
de réparation, au moins une reconnaissance
de leurs préjudices et de leurs souffrances.
La communauté internationale devra, pendant cette période de fragilité institutionnelle, contribuer à la stabilité du pays en maintenant les coopérations en cours et les programmes d'aide. Elle devra appuyer les
efforts pour une transition réussie, notamment en renforçant l'indépendance de la
commission électorale par une aide matérielle et technique. Surtout, elle doit clairement
exiger le respect par le nouveau pouvoir de
ses engagements. Un coup d'État est un précédent inquiétant, surtout dans une région
qui en a trop connus. Le passage dans des
délais acceptables à la démocratie et l'état de
droit est de l'intérêt de tous.
CONCLUSION
Le putsch du 3 août 2005 s'explique par la
conjugaison de plusieurs facteurs, aux temporalités différentes: un régime finissant particulièrement impopulaire, tant pour ses
atteintes répétées aux droits de l'homme que
pour sa corruption, l'inéquitable distribution
des richesses ainsi que sa coopération avec
les États-Unis et Israël; une lutte des groupes
oligarchiques proches du pouvoir de plus en
plus difficilement arbitrée par Ould Taya et
qui s'exacerbait avec les enjeux pétroliers; la
paupérisation de l'armée au détriment de
quelques unités d'élites proches du président,
qui avait provoqué une vraie fracture au sein
de l'appareilmilitaire, comme l'a prouvé la
tentative de putsch de juin 2003, initiée par
des officiers exclus de l'armée ou appartenant à des unités peu favorisées par le régime. L'attaque de Lemgheity, vu les zones de
mystères qui l'entourent, a exacerbé le climat
d'insécurité et de tension extrême (tentatives
de coup d'État, arrestations d'hommes politiques et des islamistes, menace des
Cavaliers du Changement) qui s'est progres-
Points Chauds N°62 du 05-Juin-06
06
sivement installé durant les dernières années
du régime Ould Taya. Face à une situation
politique bloquée, où le président était particulièrement sourd aux voix discordantes, y
compris dans son propre camp, ce coup d'État d'août 2003, sans effusion de sang, a permis d'apaiser les tensions et les fractures de
la société. Mais il a également, pour l'instant,
permis d'éviter des changements plus profonds tel que la remise en cause des intérêts
de certains groupes oligarchiques.
Le pouvoir de transition aura évidemment
intérêt, pour se crédibiliser et légitimer son
action, à ne pas ignorer les dossiers essentiels, comme par exemple la question des
réfugiés et l'extrême concentration des
richesses entre les mains des groupes oligarchiques. Il a déjà pris un certain nombre de
décisions, opéré des nominations, et mis en
place un calendrier électoral qui suggèrent le
sérieux de sa volonté d'instaurer
la démocratie et de rompre avec
certaines habitudes du pouvoir
passé (absence de dialogue avec la société
civile / corruptionendémique / nomination
selon des critères non méritocratiques).
Néanmoins, le pouvoir de transition devra
associer davantage, dans un cadre de négociation soutenu, les partis politiques à la mise
en place de la démocratie. Quant à la communauté internationale, gênée par un putsch
qui crée un inconfortable précédent, mais
conscient de l'amélioration potentielle qu'il
représente, il doit désormais veiller avec
vigilance au respect des engagements des
autorités de transitions, mettant l'accent sur
le calendrier électoral et sur la non-participation des auteurs du putsch à toute élection à
venir. Il en va de la crédibilité même de l'engagement à soutenir la démocratie et à refuser, en principe, tout coup d'État militaire. La
communauté internationale doit aussi soutenir plus vigoureusement le processus de
transition démocratique, en particulier en
aidant (formation, financement, don de
matériel) la CENI, garante de la transparence des futures élections et du travail préalable à l'organisation de ces élections (recensement électoral et mises à jour des listes électorales).Surtout, le nouveau pouvoir devra
montrer qu'il n'est pas la prolongation de
l'ancien système affublé d'un nouveau
masque. La période qui s'ouvre, même si le
nouvel homme fort semble contrôler les
leviers du pouvoir, sera à l'évidence délicate
sinon périlleuse et marquée par l'instabilité
d'une inévitable recomposition politique.
Cette fragilité ne saurait justifier l'atermoiement d'actes et de symboles très attendus par
la société mauritanienne.
Le Caire/Bruxelles, 24 avril 2006
5
REPPORTAGE
Emploi des diplômés chômeurs
L'Anapej scelle un partenariat avec les mutuelles
La politique d'emploi mise en place par l'Etat à travers l'ANAPEJ
est un défi que le gouvernement s'est lancé et est prêt à poursuivre, quel qu'en soit le prix, avait précisé le Directeur de l'Agence
répondant à des questions il y a quelque temps à un atelier de lancement de la première session de formation en novembre 2005
L
administratives et les partenaires commerciaux de ses prometteurs
pour leur accorder le plus possible de facilités aux fins de mieux rentabiliser leur projet. Elle dira ainsi, que pour les promoteurs revendeurs
de butane, elle a contacté la Somagaz pour les traiter au même titre que
leurs correspondants. C'est le cas aussi pour les impôts que la
Présidente Mme Mehla a convenu de régler avec la direction générale des impôts aux fins d'exonérer ses promoteurs de toute taxe.
P
our ce qui est des promoteurs proprement dit, l'ingé-
nieur énergétique El Moustapha Ould Sid'Ahmed qui a
investit son prêt dans l'ouverture d'un atelier d'électronique
'Anapej qui ne traite pas directement avec les promo-
teurs, suit de près ce qui se passe à travers 50 superviseurs constitués de jeunes diplômés qu'elle avait recruté et formé pour assu-
au carrefour Tensouelim, il estime que les crédits accordés
sont très insuffisants pour générer un bénéfice net capable
rer le suivi sur le terrain et très souvent c'est le directeur même,
comme c'était le cas récemment; nous affirme Mehla présidente
de reconstituer le prêt après deux ans et avec un remboursement mensuel de 37.500 Um. Toujours selon lui, le
bénéfice net serait finalement toutes déductions faites de
de l'ONG CECFAF: " Le directeur M Sidi Ould Mayouf s'est
déplacé en personne pour constater de visu et sur place les projets financés par son agence.
l'ordre de 30 à 40 milles Um. El Moustapha a demandé
aussi à l'Anapej de recruter des employés au profit des pro-
s
moteurs. Enfin, tout en assurant qu'il n'indexe personne,
notre interlocuteur a demandé à l'Anapej de chercher des
stages rémunérés aux différents promoteurs aux fins d'a-
ise au premier étage du marché de la Socogim, plus connu
du nom marché de la mosquée marocaine, la Caisse d'Epargne et
de Crédit pour le Financement des Activités Féminines CECFACF a élit domicile dans ces lieux pour être proche de ses adhérents ; lesquels ont pu se créer des activités génératrices de revenus
grâce à l'appui de l'Ong. Cette Ong fait partie des autres associations
avec lesquelles l'Anapej a scellé un partenaire pour tenir à bras le corps
le problème des prêts consentis par l'Anapej dans le cadre de son processus engagé pour résorber le chômage des jeunes diplômés en
Mauritanie.
A
FAF a fait savoir qu'elle a multiplié les contacts avec les autorités
insi, en vertu de la convention cadre signée par l'Anapej d'une
part et la CECFAC, cette dernière se voit confier la gestion des dos-
siers de 39 promoteurs auxquels l'Anapej a accordé des crédits de 35
millions d'Um. Les prêts qui reviendront à leurs bénéficiaires à hauteur de 900.000 Um sont remboursables sur une période de 24 mois à
raison de 37.500 Um a-t-elle ajouté. Toujours selon elle, l'Anapej a été
très claire dans son partenariat en assortissant tout retard de remboursement obligatoire de 3% de pénalité à payer par la CECFAF et ce
quelque soit le motif du non remboursement. Devant cette situation, la
CECFAF a quant elle décidé d'appliquer un taux de pénalité de 6% sur
les promoteurs ; ce qui est de nature à les impulser à plus d'engage-
méliorer leur compétence et renforcer leur capacité de
remboursement. Non loin de là, du côté de l'école Oumou El Benina
à Arafat, Mariem Mint Mohamed a ouvert un dépôt de vente des bonbonnes de gaz. Pour elle, la CECFAF fait tout pour entourer les promoteurs de toutes les facilités possibles comme l'exonération des
impôts…Economiste, cette jeune fille pleine de vivacité et d'espoir dit
que le bénéfice reste toujours faible ( à moins de 30.000 Um). Le loyer
est aussi très cher 15.000 Um.
Ahmed M
ment dans leur activité a souligné la présidente Mme Mehla. Par
ailleurs, il faut dire que les conditions d'octroi de prêt chez cette
Ong étaient quant à elles assorties
de garanties acceptables comme la
domiciliation de salaire, la garantie par une tierce personne. Cette
dernière catégorie a concerné
environ 96% des bénéficiaires. Par
ailleurs, soulignons que la CECFAF a fait une reconnaissance des
projets soumis par ces promoteurs
et a orienter ceux qui en ont besoin
vers des activités plus rentables,
notamment ceux qui permettent
de réaliser des revenus quotidiens.
A ce titre, la Présidente dira que
certains promoteurs ont introduits
des projets à risque ou à faible
productivité comme la vente des
habits ou de taxi ; ce que dira t-elle
a remplacé par d'autres expérimentés par son association. Sur un
autre plan, la présidente de CEC-
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6
Points Chauds N°62 du 05-Juin-06
06
ACTUALITE
Opération
anti-terroriste
Les services de sécurité sur les
trousses de présumés terroristes
Depuis quelques semaines, les services de sécurité de notre pays multiplient leurs opérations de poursuite et de recherche de personnalités
ayant des accointances avec des
présumés terroristes.
D'autres sources dignes de foi, vont
jusqu'à souligner que ces intenses
poursuites visent un groupe d'individus ayant des liens avec l'attaque
sauvage du 4 juin 2005 de la caserne militaire de Lemghaity au Nord
du pays. Une attaque qui rappelonsle a été revendiqué par le Groupe
Salafiste pour la Prédication et le
Combat et s'est soldée par un bilan
lourd de 15 morts et 17 blessés
parmi les éléments de notre armée
nationale. Toujours est-il que les
personnalités actuellement traquées
par les services de sécurité sont la
plupart des commerçants et courtiers traditionnels du marché des
devises.
Opération Antiterroriste
Par ailleurs, on apprend que les
policiers n'ont eu la mission facile
car leur descente a été pleine de
révélations inquiétantes, dans la
mesure où des indicateurs laissent
planer le doute sur l'existence d'un
autre groupe travaillant au profit de
parties occidentales dont des étrangers. Ce qui devait se solder par une
intensification des recherches qui
allaient ......
toucher certains présumés proches
des milieux terroristes, voire des
groupes ayant des rapports avec le
dossier des détenus islamistes en
cavale de la prison civile de
Nouakchott. D'ailleurs, l'évasion de
trois présumés activistes en l'occurrence El Khadim Ould Semane,
Hamada Ould Mohamed Khairou et
Sidi Ould Habott continue de constituer un véritable casse-tête pour
les autorités ; lesquelles n'arrivent
pas à mettre la main sur des fugitifs
qui ont pu se volatiliser dans la
nature de la manière la plus absurde
qui soit. Et pour le rappel, notons
que les plus folles rumeurs concernant cette évasion ont circulé dans
les salons nouakchottois, dont cette
interrogation selon laquelle ; les
présumés islamistes en cavale ne
NDB
seraient-ils pas remis en cadeau aux
Etats-Unis pour grossir le rand des
détenus du Guantanamo. Et pour
revenir au vif de notre sujet, notons
que parmi les gens poursuivis
actuellement par les services de
sécurité, en coordination avec ceux
de la gendarmerie, certains sont
recherchés à l'intérieur du pays,
notamment dans des villages ruraux
comme Bir Rahma dans la Wilaya
du Trarza. D'autres sources font
savoir que les quartiers périphériques de la Moughataa d'Arafat ont
été quant à elles l'objet de plusieurs
recherches et où un certain prénommé Mohamed Abdellahi Ould
Thraye aurait été mis en garde par
les services de sécurité.
D'autres sources parlent aussi de
l'arrestation d'un certain nommé
Marouf Ould Amarha dont la photo
se trouve sur certaines cartes de
recharge de la Mattel. Par ailleurs,
notons que selon le quotidien arabophone El Mijhar, Marouf était lié
au ministère de la défense par un
contrat de réparation de certaines
armes et serait suspecté par des proches à lui d'avoir fourni à des activistes islamistes des fusils ; repérés
par le ministère de la défense suivant leur numéro d'immatriculation.
Dans le même ordre d'idée, soulignons que ces inquiétudes manifestées par les autorités du pays ont
atteint leur point culminant quand
les pouvoirs publics ont lancé un
mandat international contre les trois
fugitifs et particulièrement en sollicitant l'aide des pays voisins et
européens susceptibles de représenter un lieu stratégique pour la mise
à exécution de leurs projets terroristes. C'est d'ailleurs, ce tableau sombre qui a poussé les autorités espagnoles à se concerter avec les pouvoirs publics mauritaniens pour
mettre main dans la main aux fins
de contrer toute menace terroriste
susceptible de faire de leurs zones
respectives des foyers indésirables
en raison des actes terroristes. Ceci
est d'autant plus vrai si l'on sait que
là où le terrorisme sévit, la croissance économique stagne et ralenti
en raison de la fuite des capitaux à
la recherche de paradis fiscaux.
Toujours est-il que certains observateurs bien avertis de la nature du
paysage politique mauritanien pensent que le dossier des islamistes en
cavale reste encore entouré de
beaucoup de mystère. Selon ses
observateurs, il y a lieu d'être prudent pour ne pas se laisser prendre
par la consommation internationale
recherchée à travers le grand tapage
médiatique qui a entouré la fuite
des islamistes, et qui selon eux pour
être interprété comme un stratège
maligne pour détourner l'opinion
nationale et internationale sur les
points d'achoppement de l'action
cherchée par le changement du 3
août 2005. Ceci dit, cette situation
décrite ci haut n'aurait rien de différent par rapport à celle du régime
déchu ; lequel exploitait la question
du terrorisme pour façonner les
droits démocratiques à sa propre
vision des choses. On en arrive au
constat selon lequel, la Mauritanie
ne devait pas s'appuyer sur les
Etats-Unis pour régler ses propres
problèmes, y compris ceux d'ordre
islamiste ou même extrémiste. Et il
y a bien de facteurs qui peuvent
concourir à la pacification, dans la
mesure où le péril islamiste n'a pu
se développer dans notre pays qu'à
la suite de l'interdiction de partis
proprement islamistes et du nomadisme qui en a résulté des groupuscules activistes qui ne se reconnaissaient pas dans les formations politiques existantes. Il n'en demeure
pas moins que les islamistes ont
toujours trouvé un terrain de prédilection pour matérialiser une bonne
partie de leurs desseins notamment
en prêchant dans les milieux paupérisés des centres urbains et où leur
audience reste forte en raison de
l'oisiveté et la précarité des conditions de vie de leurs adeptes. Ceci
se vérifie d'ailleurs à travers les
associations de bienfaisance du
Golfe arabique qui avait une forte
implantation dans les milieux paupérisés et qui ont vu leurs portes
fermées au lendemain de leur
indexation par les autorités de servir d'arrière base pour les opérations terroristes.
Sur un autre plan, notons que la tendance actuelle entre ennemis du terrorisme et activistes islamistes n'est
plus portée au recours aux armes.
Au contraire, les américains
seraient venus à des positions plus
intelligentes et plus sûres pour créer
un bouclier contre l'expansion du
terrorisme, notamment par la mise
en place de conditions socioéconomiques favorables de nature à apaiser les souffrances des milieux paupérisés qui constituent des réservoirs considérables pour l'alimentation des réseaux terroristes dans les
pays du Maghreb.
Moulay
FAITS DIVERS
Cambriolage au
capec centre
La caisse populaire d'épargne et de crédit du
centre (capec) de Nouadhibou a été cambriolé le dimanche 21 mai dernier .
Au moment où tous les habitants de Nouadhibou
et environs se mobilisaient pour accueillir le
président du CMJD et chef de l'état , le colonel
Ely Ould Mohamed Vall en visite dans les
wilayas du pays dans le cadre de sa campagne
de sensibilisation le référendum ,le voleur a
profité pour accomplir son forfait .
Le jeune maçon nommé Moussa Ly né le 8
février 1977 à Mbacké ( Sénégal ) ,connu dans le
milieu de la police avait bien préparé son plan
quelques jours avant l'opération .
C'est le dimanche matin vers 10 h que le cambrioleur a fait sauter l'unique cadenas de la
porte du deuxiéme des deux magasins qui jouxtaient la capec .Ainsi il cassa deux murs avant
de se retrouver sans géne devant le coffre .
Avec son matériel composé de scie , marteau ,
arrache-clous , moussa défonça le petit coffre et
s'empara d'une bagatelle de 19 millions d'ouguiyas .
Alertée le lendemain matin ,la police est venue
sur les lieux pour constater les faits .Ainsi commença une vaste enquête menée par le commissaire du centre Mohamed ould sid ould déidy et
ses éléments Mahfoud ould Abdrahmane et Bah
ould Ahmed Abeid qui conduit à l'arrestation de
du voleurs trois aprés .
Avec la somme qu'il avait confié à une dame ,
moussa ly avait loué , équipé sa nouvelle maison et acheté à 1 2 00 000UM une mercedes
200 noire nouveau model recruté un chauffeur .
Aprés perquisition à son domicile, la police a
trouvé dans son agenda le plan du capec dessiné
à la main avec des mesures bien détaillées.
La voiture, le matériel d'équipement et le voleur
sont au commissariat central.
La somme de 15 954 400 um a été restituée et
remise à Ahmed O/ Khattry représentant des
capec de Nouadhibou . Signalons enfin que ce
dernier a pu gardé son calme et maîtriser la
situation qui pourrait mal tourner avec les mauvais payeurs.
Alpha Ba
Mauritanie -Union Européenne :
La tactique a marché…
S
i la Mauritanie commence à bénéficier d'une bonne image aux yeux du
monde, notamment des Etats-Unis, de
l'Unité Africaine et tout récemment de
l'Union Européenne, c'est bien parce
que ce pays, avec ses multiples atouts
politiques et économiques peut se passer
aujourd'hui de n'importe quel donneur
de leçons et surtout des impacts généralement attendus des sanctions traditionnellement décrétées par ces puissances
régionales susmentionnées à l'endroit
des pays qui transgressent leur diktat.
Mais, c'était oublier que qu'entre la
Mauritanie d'hier et celle d'aujourd'hui, il
y a une rupture totale.
Ceci est d'autant plus vrai si l'on sait
qu'aussi bien sur le domaine politique
qu'économique, la Mauritanie que l'on
intimidait de toutes les menaces, se forgeait petit à petit d'Etat , indépendant et
confiant dans l'avenir. Et pour preuve,
voilà que ce jeudi, le Premier ministre
M. Sidi Mohamed Ould Boubacar a
tenu une conférence de presse au palais
des congrès pour annoncer le dégel définitif des relations de coopération entre
notre pays et l'union européenne.
Une nouvelle qui, même si elle
réconforte davantage sur les bonnes
intentions du Cmjd et de son gouvernement de transition, ne surprend personne ; du moins les observateurs les plus
avertis. ....
E
n Effet, selon ces derniers, l'union
européenne n'était guère au bout de ses
peines depuis son échec de plier les
mauritaniens à leur vision égoïste des
accords de pêche dans la Zone
Exclusive Européenne.
D'ailleurs l'attitude de l'union européenne sur les accords de pêche était quelque
peu paradoxale dans la mesure où au
moment où elle affichait une aile dure,
elle se montrait très souple pour ses intérêts dans les accords de pêche ; ce que le
Cmjd a compris et s'en est servi comme
arme décisive pour faire à l'union européenne marche arrière dans ses intransigeances. Et la tactique a bien marché.
Des accords que les pouvoirs mauritaniens ont conditionnés par le relèvement
de la contre-valeur des importations de
l'union européenne et que cette dernière
a fini par accepter après plusieurs avertissements de les rompre définitivement.
Autre chose qui ne manque pas d'importance et qui serait dans beaucoup
dans cette reprise des relations de coopération entre les deux parties et la clôture
des consultations, ce sont les attitudes
favorables voire encourageantes des
Etats-Unis et de l'Union Africaine
depuis quelques mois vis-à-vis de la
Mauritanie. En effet, plus édifiés sur
l'authenticité des orientations des hommes du changement du 3 août 2005, les
Etats-Unis et l'Union africaine n'ont pas
jugé nécessaire de pénaliser les bonnes
volontés qui se dessinent derrière les silhouettes des maîtres du coup de palais
du 3 août ; plus encore à leur mettre des
bâtons dans les roues et sur des voies
qu'ils ont voulu eux-mêmes pour les
pays du Tiers-Monde.
E
n plus de ce qui précède, il faut dire
que les Etats-Unis, conscients des atouts
considérables et stratégiques que présente la Mauritanie pour le futur ont très
tôt tourné la page du régime déchu et
cherché par la suite à redoubler d'efforts
pour assoire leur hégémonie dans une
zone qui en plus de son potentiel pétrolier et son statut d'Etat stable, pourrait
aussi servir de fenêtre importante
indispensable pour la lutte contre le terrorisme. Toujours est-il que la conférence de presse du Premier ministre a fait
savoir qu'entre la Mauritanie et l'Union
européenne le courant passe parfaitement bien et que la coopération politique et économique suspendue en raison de consultations entre les deux parties reprendra incessamment.
T
oujours selon le chef du gouvernement qui était en présence de certains
membres du gouvernement dont les
ministres de l'intérieur, des postes et télécommunications, des affaires économiques et du développement, de la communication, de l'équipement et des
Points Chauds N°62 du 05-Juin-06
06
transports, du secrétaire général du
ministère des affaires étrangères et de la
coopération, du directeur du cabinet du
Premier ministre, le Conseil de l'Union
européenne et la Commission européenne ont fait parvenir aux autorités
nationales " une lettre pour notifier officiellement la clôture des consultations ".
Les raisons de ce retournement de situation sont énumérées par la lettre susmentionnée comme suit :
" le lancement des opérations du Ravel
et l'établissement d'une liste électorale
fiable et transparente,
" l'adoption par le conseil des ministres
du projet de loi correspondant aux
amendements constitutionnels à soumettre à référendum le 25 juin prochain,
" - l'installation d'une commission nationale consultative pour la réforme du secteur de la presse et de l'audiovisuel qui a
rendu son rapport au premier ministre,
" - l'institution d'une commission nationale des droits humains,
" - l'organisation d'une journée de
réflexion afin d'identifier des mesures
susceptibles d'éliminer toutes les séquelles de l'esclavage,
l'installation du comité national de l'EITI
(Extractive industries Transparency
Initiative) ainsi que l'approbation d'une
ordonnance instituant le Fonds national
des revenus d'hydrocarbures et définissant les modalités de gestion de ces
revenus.
E
n plus de ce qui précède, d'autres
actions sont selon la même lettre à un
stade avancé de leur exécution est sur
pied d'œuvre. Il s'agit de l'organisation
d'élections libres et transparentes dans
un calendrier de 19 mois, l'application
de la législation sur l'interdiction de l'esclavage et le traitement adéquat de tous
les problèmes qui résultent de ce fléau,
la réforme de la justice, l'amélioration
continue des modes de gouvernance, y
compris la publication des données statistiques économiques et budgétaires
actualisées ….etc.
Autant dire que cette clôture de consultations allait se solder par un ensemble
de mesures d'ordre économique et politique qui peuvent se présenter comme
suit :
" " I. - Sur le plan économique :
Selon le Premier ministre, la lettre souligne que la décision de clôture des
consultations a des conséquences extrêmement importantes comme la reprise
des activités de coopération en cours du
9e FED et des FED précédents. Ce qui
signifie la poursuite de la construction
de la route Boghé-Rosso, d'ouvrages
hydrauliques, de développement rural,
d'appui à la société civile, d'appui à la
décentralisation….etc.
Il s'agit aussi de la construction de l'axe
Kaedi-M'Bout-Selibaby, de la réhabilitation du Port minéralier, de l'enlèvement des épaves maritimes, de l'appui
au secteur de la justice, à la décentralisation, à la société civile et aux médias.
" II. Sur le plan politique :
A
ce stade, la clôture formelle des
consultations conforte le processus de
transition entrepris en vue de l'installation d'un Etat de droit fondé sur les principes de la démocratie pluraliste et de la
bonne gouvernance.
E
nfin, soulignons qu'avant de donner
la parole aux journalistes pour poser
leurs questions, le Premier ministre a
tenu à exprimer la reconnaissance des
autorités de la transition à l'union européenne pour l'accompagnement du processus de transition en cours dans le
pays et réitéré la détermination du Cmjd
et du gouvernement de transition à accélérer le rythme de mise en œuvre des différentes réformes adoptées dans le cadre
du programme de la transition.
Le Premier ministre a réaffirmé aussi
l'attachement de la Mauritanie au partenariat ACP-UE et à ses valeurs fondatrices que sont la coopération, l'Etat de
droit, les droits de l'homme et le dialogue des civilisations.
Moulay N Ould Moulay Zeine
7
Les ailes du Maroc