Mise en page 1 - La Nouvelle République

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Mise en page 1 - La Nouvelle République
NR
LA
Scandale à Khenchela Autoroute Est-Ouest
Les citoyens
réclament
une enquête
LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE
WWW .lnr-dz.com
Centres de péage
opérationnels
en 
p. 8
p. 3
Quotidien dʼinformation indépendant - n° 5210 - Mardi 7 avril 2015 - Prix : 10 DA
Tunisie : ghettoïsation
des quartiers populaires
D. R.
Reportage en page 2
L’EDITO DE
BACHIR MEDJAHED
Normalement, les pays auront tous tendance à initier
une transition politique de façon à ce qu’il soit visible
qu’à l’issue de celle-ci, ils vont emprunter le chemin de
la démocratisation pour asseoir au moins un modèle
basé sur une certaine légitimité, pour que la menace
intérieure ne provienne plus du risque de conjonction
entre une opposition bâillonnée et placée dans une
situation d'impasse et un terrorisme à l'affût de la
moindre vulnérabilité pour semer les graines d'un
endoctrinement susceptible de l'élargissement de sa
base de recrutement. Normalement, ils tenteront de
réhabiliter les Parlements sur la base d’élections libres et
Chaque pays arabe reverra sa copie
honnêtes. Ensuite, peut-être vont-ils sortir des arrièrepensées qui avaient présidé à la construction d’une certaine vision du Parlement arabe.
L’idée d'une réorganisation du Parlement arabe dans
l'objectif du renforcement de son rôle sur le modèle
avancé de celui de l'Union européenne ne doit pas
mettre l'impasse à la fois sur la démocratisation des pays
arabes, sur l'homogénéisation des systèmes politiques et
sur l'exigence d'un rapprochement des positions, notamment en ce qui concerne les questions de politique
interne, de démocratie, de défense commune, de sécurité collective et de politique extérieure. Certainement
qu’il y aura des remises en cause des anciennes certitudes qui ont fondé les visions et stratégies des régimes
arabes.
Ceux qui auront échappé à ces ondes de choc dévastatrices vont d’abord se concerter pour des projets communs, des soutiens étrangers communs qui vont
construire un nouveau GMO. Cela est d'autant plus prépondérant que les pays arabes ont réellement conscience
que leurs politiques internes sont celles qui creusent
profondément un large fossé entre les régimes et les
populations.
B. M.
actuel
La NR 5210 - Mardi 7 avril 2015
Le chiffre du jour
112,8 millions de DA aux communes côtières d’Oran pour la
saison estivale.
2
éducation
lutte
transport aérien
aujourd’hui
Bac 2015
Appel aux lycéens concernés
à ne pas déserter les bancs
des classes.
ANP
Un terroriste éliminé et un
pistolet automatique récupéré
à Boumerdès.
Air Algérie
Ouverture de 13 nouvelles lignes
internationales d'ici 2017.
Abdelkader Zoukh en tournée
dans plusieurs communes
de la wilaya d’Alger.
Montée du terrorisme en Tunisie
REPÈRE
Ghettoïsation des quartiers populaires
mage pour rallier ces jeunes à leur
funeste cause. Abandonnés à euxmêmes par des parents happés par la
recherche effrénée du pain quotidien
chichement gagné, ces jeunes désœuvrés qui remplissent les terrasses des
cafés dans les quartiers populaires
sont une proie facile même si la dernière attaque a montré que ces extrémistes ont une capacité de persuasion sans limite et peuvent
convaincre des jeunes relativement
nantis disposant d’un emploi et donc
bien inséré socialement.
, Mourad Chaieb, alias
Aouef, le frère de Khaled
Chaieb, connu sous le
pseudonyme Lokman
Abou Sakher, est désormais le nouveau chef opérationnel du groupe terroriste «katibat Okba Ibn
Nafaa».
Cette nomination vient suite au décès
d’Abou Sakher dans la dernière opération sécuritaire menée par les forces
spéciales de la Garde nationale (équivalence de la gendarmerie) dans la région de Sidi Aiche, dans le gouvernorat de Gafsa. Les terroristes appartenant à ce groupe devront faire
allégeance à leur nouveau chef, très
apprécié par l’«émir» d’Aqmi (Al-Qaïda
au Maghreb islamique).
Après la sanglante fusillade au musée
du Bardo le 18 mars dernier qui a fait
23 morts dont 20 touristes et 47 blessés, la multiplication des arrestations
de membres de cellules terroristes
dormantes ou actives partout dans les
différentes régions en Tunisie, témoigne de l’essor fulgurant des groupuscules radicaux dans le pays depuis la révolution du 14 janvier 2011.
Les unités sécuritaires spéciales à
Kairouan ont arrêté, avant-hier, un
étudiant dans la région Souelem, à
Nasser Allah, suspecté d’appartenir à
Daech (Etat islamique). Un ordinateur, dans lequel étaient archivées
des vidéos appelant au djihad et des
photos des leaders de Daech, a été
saisi par les forces de sécurité. Le
suspect a été entendu par les unités
de lutte conte le terrorisme à Tunis,
pour investigation. Mais cette réalité
prouve surtout une efficacité des services de sécurité qui commencent à
retrouver leurs réflexes et leur rendement habituel après les dysfonctionnements constatés dans le sillage
de la révolte populaire de janvier
2011. Phénomène imprévisible, le terrorisme est de surcroît sournois, insaisissable, et exige de ne pas baisser
la garde et de le traquer partout
jusque dans ses derniers retranchements pour l’acculer à la défensive.
C’est la seule façon de ne pas se laisser surprendre par ces adeptes du
camouflage et des subterfuges qui
profitent de la moindre inadvertance
pour se livrer à leurs basses besognes
consistant à porter atteinte au pays,
à désarticuler l’Etat afin de créer davantage de chaos et de semer la peur
pour réaliser leur but ultime, celui de
prendre le pouvoir.
Les révélations du ministère de
l’Intérieur sur l’attentat terroriste du
Bardo ont dévoilé une importante logistique et toute une structure organisationnelle pour planifier, gérer, exécuter et assurer l’intendance de cette
opération qui a nécessité l’implication
de 23 personnes. C’est dire qu’il s’agit
de tout une entreprise qui a nécessité
une coordination et de multiples rencontres pour mettre à point, le plan
fourbi, l’affûter et l’adapter aux différentes hypothèses tenant compte des
imprévus. Au regard de la mise en
œuvre de l’opération, il semble que le
groupe n’a pas été inquiété à aucun
moment de la mise en œuvre du plan
de l’opération qui semble avoir mar-
Un défi sécuritaire
Mobilisation contre le terrorisme en Tunisie. (Photo > D. R.)
ché comme une machine bien huilée
en dépit de l’amateurisme des exécutants. Car il semble bien qu’ils ont
été aidés par l’effet surprise des premiers instants pour réussir leur opération.
Les quartiers populaires
Mais le plus inquiétant est que ces
terroristes sont tous issus de quartiers périphériques et populaires de
la capitale Tunis. Ces quartiers populaires qui engrangent tous les fléaux
sont très peuplés et constituent un
terreau fertile pour les groupes radicaux islamistes pour recruter en se
servant des difficultés et parfois de la
misère attisée par un fort taux de chô-
L’opération a été lancée hier : la gendarmerie
reçoit les plaintes et les renseignements
par mail
Désormais, les plaintes adressées aux services de la gendarmerie pourront
se faire par voie électronique. Les citoyens pourront, en effet, envoyer leurs
pré-plaintes touchant à tous les domaines via une adresse électronique à
ppgn.mdn.dz et ce, à tout moment de la journée et à travers toutes les wilayas. Annoncée hier par le directeur de la télématique au commandement
de la gendarmerie nationale, le colonel Badaoui Guir, cette nouvelle procédure devra permettre aux plaignants de s’adresser directement aux unités
territoriales concernées à travers un site électronique (http://ppgn.mdn.dz) où
ils pourront également fournir des renseignements liées à la sécurité. Intervenant à une conférence de presse à laquelle ont pris part, les journalistes à
travers tout le pays via la vidéoconférence, le colonel a expliqué que ce service public est accessible une fois connecté à la page web citée offrant deux
types de services, à savoir, la pré-plainte et le renseignement. Pour la préplainte, l’internaute aura à remplir des renseignements personnels (nom,
prénom, date de naissance), puis se localiser ou localiser l’unité destinataire
en choisissant la wilaya et/ou la commune sur une liste sur la page. Il poursuivra par classer sa plainte dans le domaine lié (vol, escroquerie, agression…etc) et finira par copier un code fourni avant de cliquer sur «envoi».
La pré-plainte atterrit instantanément aux services compétents au niveau du
groupement territorial concerné. Il recevra un retour de mail avec un rendezvous précis pour se présenter à la brigade compétente afin de confirmer sa
plainte. Le conférencier a souligné, comme c’est précisé en haut de la page
web, que les plaintes urgentes sont mieux prises en charge par le numéro
vert 10-55 notamment celles nécessitant une intervention instantanée. Il a,
de même, insisté sur la nécessité de se présenter à la brigade le jour du rendez-vous pour la confirmation de la plainte. Autrement, cette dernière sera
effacée dans un délai de trente jours. Pour ce qui est de la sécurité des données sur la page contre la cybercriminalité, le directeur de la télématique a
assuré que la sécurité du site est «infaillible» et que toutes les données sont
automatiquement supprimées dès leur réception, précisant qu’il ne s’agit pas
d’une banque de données. Il assure, de même, que la page ne peut être
consultée que sur le territoire national. L’autre service disponible sur la page
web est celui permettant de fournir des préoccupations d’ordre sécuritaire et
des renseignements, mais dans ce cas, l’expéditeur n’est pas tenu à
s’identifier ce qui lui assure l’anonymat.
Pour ce qui est des objectifs de ces nouvelles applications, le conférencier a
noté le renforcement du travail de proximité, le gain du temps, les facilitations au profit des citoyens et la contribution de ces derniers à la sécurité.
De leur part, les représentants des opérateurs Algérie Télécom, Mobilis, Ooredo et Djezzy, présents à la conférence de presse, ont été sollicités par les intervenants à Alger, comme dans d’autres wilayas notamment celles du Sud, à
élargir leur couverture réseau et améliorer le débit afin de permettre aux citoyens d’en profiter que ce soit dans le cadre des services offerts par la gendarmerie ou dans d’autres domaines sachant qu’actuellement près de 15 millions d’internautes sont enregistrés à travers le pays.
Radia Zerrouki
Certes, après la chute du régime Ben
Ali, les défis sécuritaires se sont multipliés et les organes de sécurité ont
été très sollicités au-delà de leurs capacités au point d’avoir été éreintés.
Mais leur présence demeure nécessaire pour rétablir l’ordre et pouvoir
dissuader des actes aux conséquences incalculables. Aujourd’hui,
des quartiers comme Hay Ettadamen,
le plus grand quartier populaire de la
capitale, est abandonné à lui-même en
dépit de la proximité de postes de la
garde nationale qui le quadrillent, situés à Mnihla, Hay Al-Jamhouria, Intilaka et Ettharir. Les patrouilles ne
s’aventurent que rarement lorsqu’il y
a un problème grave qui risque de
troubler l’ordre public.
Cette situation laisse les coudées
franches à des suspects qui se déplacent en plein jour sans être inquiétés recrutant les jeunes ou les
faisant voyager dans le cadre de filières bien rodées vers la Syrie et la
Libye pour servir de combattants
moyennant des sommes faramineuses qu’ils empochent pour leur
propre compte. On dit même que certains suspects recherchés par la justice se promènent en enfilant un niqab
pour passer incognito et continuer
tranquillement à se soustraire à la
justice.
Il est de notoriété publique que ce
quartier est le fief d’Ansar Asharia.
Des centaines de jeunes résidant dans
ce quartier sont livrés à eux même et
servent de proie facile aux extrémistes qui leur inculquent une vision
rigoriste de l’islam et parfais déformée
sans rien avoir avec la région qui
prône la tolérance, l’amour de son
prochain et la solidarité. Au contraire,
tous ceux qui ne partagent pas les
mêmes idées sont diabolisés, traités
d’athées et de mécréants, ne méritant même pas le droit de vivre. Ils
leur font miroiter le paradis s’ils commettent des actes au nom de l’islam.
L’encadrement de ces jeunes nécessite, certes, l’intervention d’autres
structures de l’Etat comme les départements sociaux et de la jeunesse
pour les épauler et les aider à surmonter ces conditions sociales difficiles.
Mais d’ici là, dans le contexte de la
guerre ouverte que livre la Tunisie
contre le terrorisme, la présence des
organes de sécurité est primordiale
pour déjouer les plans de ces extrémistes et surtout les empêcher de recruter en ne leur laissant pas le terrain
libre. Cette proximité sécuritaire pourrait régler par ricochet le problème de
la petite délinquance qui gangrène
ces quartiers et fait vivre ses habitants dans les affres de la peur et du
LA GENDARMERIE RENFORCE
SES UNITÉS AÉRIENNES
Trois nouveaux
hélicoptères mis
en service à M’sila
Le renforcement des moyens aériens de sécurité s’impose devant les menaces criminelles nationales et transnationales, et
l’insécurité routière devenue plus qu’inquiétante. A cet effet, le commandement de
la Gendarmerie nationale a opté, outre la
multiplication des actions sur le sol, pour le
renforcement des unités aériennes.
Selon la cellule de communication du département du général-major Ahmed Bousteila, une nouvelle unité aérienne, dotée de
trois hélicoptères de types Agusta, a été
mise en service dimanche à partir de la wilaya de M’sila. Une unité de plus au centre
du pays portant le nombre de ces moyens
sophistiqués à travers le territoire national à
huit. «Ces unités aériennes de la Gendarmerie nationale réparties sur plusieurs wilayas, assurant la couverture aérienne et le
support des unités terrestres, ont exécuté
2 746 missions durant l’année 2014, soit 4
841 heures de vol», indique le lieutenantcolonel Abdelhamid Kerroud, chef du service de la communication et des relations
publiques au commandement central. 486
nouvelles heures de vol ont été enregistrées
durant le premier trimestre de l’année en
cours. Le porte-parole de la Gendarmerie
nationale a, de même, précisé que les huit
unités aériennes opérationnelles sont équitablement réparties à travers le pays, selon
les besoins. Il s’agit, note-on, d’une unité à
Blida et une autre à M’sila au centre du
pays, deux unités opérationnelles à Oran et
Mecheria dans la wilaya de Naama à
l’ouest, une unité à Biskra et une autre à
Ouargla pour les besoins sécuritaires du
Sud-Est ainsi que deux autres unités opérationnelles à Annaba et Tébessa pour couvrir
les frontières et la région Est. «Ces unités
aériennes de la Gendarmerie nationale
mises en service viennent dans le but
d'assurer aux unités de la gendarmerie au
sol l'appui aérien nécessaire pour améliorer
la qualité du service et de disposer en
temps réel d’informations et de données
utiles pour contribuer à l'exécution rapide
et efficace des missions qui leur sont dévolues dans le cadre de lutte contre la criminalité sur toutes ses formes. Il s’agit, également, de la protection des personnes et
leurs biens, la gestion de la circulation routière afin de lutter efficacement contre les
accidents de la route et participer au missions de police judiciaire exécutées par les
unités de la Gendarmerie nationale dont la
recherche criminelle, la localisation des véhicules et des personnes recherchés et la
surveillance générale du territoire», indique
encore la même source.
Radia Z.
sentiment d’insécurité.
Si cette tendance se poursuit, le quartier de Hay Ettadhamen se dirige inéluctablement vers une ghettoïsation.
Pourtant il s’agit de peu de choses. Assurer des patrouilles régulières et visibles qui arpentent les principales
artères du quartier et le placement de
postes de contrôle de sécurité sur
certains axes menant vers le quartier
pour faire d’une pierre deux coups,
serrer le tour de vis et prévenir le
pire.
De notre correspondant
à Tunis, N. O.
Voir sur Internet
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actuel
La NR 5210 - Mardi 7 avril 2015
3
Autoroute Est-Ouest
BANQUE
Paiement
par carte
«Les centres de péage seront
réceptionnés en février 2016»
Signature d’une
convention entre
la Caar et le CPA
En marge d'une visite d’inspection du tronçon de
l’autoroute traversant la wilaya de Relizane, le ministre
des Travaux publics, Abdelkader Kadi, a souligné le lancement des projets de raccordement aux ports du pays,
à l’exception de ceux de Annaba, d'Arzew et de Beni Saf
qui sont à l’étude. Il a de même annoncé dans une déclaration à l’APS que «les centres de péage de l’autoroute
Est-Ouest seront réceptionnés en février 2016».
RESSOURCES EN EAU
Necib à Adrar
«Notre secteur prend soin
à préserver les foggaras en
tant que ressource
hydrique
de valeur»
S’exprimant en ouverture d’une journée
d’information sur les foggaras, le ministre
des Ressources en eau, Hocine Necib, a fait
part, à ce titre, de la création d’une commission d’experts et de techniciens qui effectue
une visite dans la région pour avoir une
connaissance précise des besoins pour ces
foggaras, en coordination avec les propriétaires de ces ouvrages hydrauliques, à l’effet
d’élaborer une fiche technique de chaque
foggara et dégager les financements nécessaires à leur préservation. En fait, Necib a affirmé à partir d’Adrar, que son secteur prend
soin et s’emploie à préserver les foggaras
(Système traditionnel d’irrigation) en tant
que ressource hydrique et patrimoine, national et humain, de valeur. M. Necib a également indiqué, lors de cette rencontre avec
les cadres du secteur et les représentants des
associations s’intéressant à ce patrimoine,
que l’Etat a entrepris plusieurs dispositions
visant à prendre soin de la foggara. Il citera,
à ce propos, son intégration dans le code des
eaux, promulgué en 2005, la création d’un
observatoire des foggaras, sur recommandations du séminaire international sur les foggaras de 2011, en plus de la mobilisation de
financements importants, sur divers programmes de développement, dépassant les
1,9 milliard de DA, entre 2007 et 2014, pour
accroître le débit de leurs eaux et l’extension
des surfaces agricoles irriguées traditionnellement. Initiée par l’observatoire des foggaras et l’Agence nationale de gestion intégrée
des ressources en Eau (AGIRE), cette journée
d’information vise à réunir les représentants
des secteurs concernés (eau, agriculture, environnement et collectivités locales), et le
mouvement associatif s’intéressant à la foggara, autour d’un mode de gestion de ce
système hydraulique ancestral pour sa préservation et sa mise au service du développement socio-économique, ont indiqué les
organisateurs. Les participants ont planché
sur plusieurs axes s’articulant autour de la
préservation des sites d’alimentation des
nappes hydriques souterraines, la connaissance du système hydraulique de la foggara,
les modes de sa préservation, et la valorisation des avantages de la foggara, notamment dans l’agriculture saharienne. Il est à
noter que lors de cette rencontre, une production documentaire audiovisuelle sur la
réalité des foggaras et du système
d’organisation ancestral du partage de leurs
eaux, de leur restauration et de leur entretien, a été projetée. En marge de cette journée d’information sur les foggaras, Hocine
Necib a présidé une cérémonie symbolique
de remise des clés de camions- citernes pour
le pompage des eaux usées, avant de visiter
une exposition sur le système traditionnel de
mobilisation et de partage des eaux des foggaras.
Imane M.
Le même responsable du secteur,
a valorisé les efforts déployés
pour doter l’autoroute est-ouest
de différentes structures et espaces de services, et la raccorder aux différents ports. Il a souligné, dans ce cadre, le lancement
des projets de raccordement aux
ports du pays, à l’exception de
ceux d’Annaba, d'Arzew et de Beni
Saf qui sont à l’étude, indiquant
que l’étude portant sur le raccordement de l’autoroute au port de
Beni Saf «tire à sa fin». M. Kadi a
également inspecté les travaux
de réalisation des relais de
l’autoroute au niveau de la localité
de Merdja Sidi Abed et de la commune de Oued Djemaa où il insisté, devant le responsables du
projet, sur la nécessité d’accélérer
le rythme des travaux pour réceptionner ces structures dans
les délais impartis. La wilaya de
Relizane comptera ainsi un total
de six relais devant offrir des prestations aux usagers de l’autoroute
Est-Ouest (téléphonie fixe, panneaux numériques d’orientation
portant des informations générales sur la région et la météorologie et autres). Par ailleurs, des
centres d’exploitation et de maintenance de l’autoroute Est-Ouest
dont la réalisation a été confiée à
des sociétés algériennes et étrangères, renfermeront des stations
service et des postes de gendarmerie nationale, de la protection
civile et des locaux de l’Agence na-
ont constaté que certains commissionnaires en douane ne répertorient pas toutes les opérations de dédouanement de marchandises qu'ils effectuent, alors
que la loi les oblige à tenir à jour,
dans un répertoire annuel, toutes
les déclarations douanières. Pourtant, en plus de l'obligation de répertorier la déclaration de dédouanement, le commissionnaire
en douane est tenu de conserver
des copies des quittances de paiement des droits et taxes, des titres
de transport et de tout autre document douanier relatif à
l'opération d'importation, explique-t-on. Des cas de location
d'agréments de commissionnaires en douane ont également
été relevés lors des enquêtes
douanières, suite à quoi, les
contrevenants ont été suspendus.
Une convention de partenariat a été signée entre le Crédit populaire d’Algérie (CPA)
et la Compagnie algérienne
d’assurance et de réassurance (Caar) afin de doter les
agences de cette dernière de
terminaux de paiement
électronique (TPE). Constituant une première dans le
secteur, cette convention
permettra ainsi aux clients
de cette société d’assurances
de jouir des bienfaits de ce
système de paiement qui
offre le confort de régler ses
opérations d’achat et
d’honorer ses factures sans
avoir à manipuler de l’argent
liquide. Méfiants, les Algériens préfèrent toujours effectuer leurs opérations
d’achat et leurs factures
cash. Certes, ils utilisent de
plus en plus les fameux distributeurs automatiques de
billets (DAB) mais rechignent
encore à effectuer directement un paiement électronique. D’ailleurs, même le
système de paiement des
factures téléphoniques via
Internet à travers un compte
CCP, lancé il y a une année
par Algérie Télécom, reste
peu utilisé par les citoyens
qui préfèrent effectuer le
paiement en liquide au niveau des agences de cet
opérateur. Mais la réticence
des citoyens n’explique pas
tout ce retard accusé en matière d’utilisation de ce
moyen de paiement moderne. Les entreprises de
prestation de services et les
commerces ne jouent pas
tous le jeu. Surtout les petits
commerces de proximité. Le
projet du système de paiement interbancaire a été mis
en œuvre en 2002. Il a démarré en 2006. L’année
d’après, il y a eu la généralisation de la distribution de
la carte interbancaire qui
ouvre à tous ses détenteurs
la possibilité de paiement
par voie électronique. Cette
année, le gouvernement
semble afficher sa volonté de
développer ce moyen moderne de paiement. Enfin, il
est à noter que le lancement
de ce service, alliant célérité,
efficacité et sécurité,
confirme, une fois de plus,
l’engagement du CPA à promouvoir, auprès de ses
clients de nouveaux instruments de paiement permettant aux détenteurs de la
carte bancaire CIB l’accès à
une gamme de services diversifiée et de qualité, ainsi
que l’élargissement du réseau aux commerçants intéressés
Imane Misraoui
I. M.
Nécessité d’accélérer les travaux. (Photo > New Press)
tionale des autoroutes, selon le
explications fournies au ministre.
Chaque poste de contrôle devra
assurer l’intervention sur un axe
dont la distance varie entre 50 et
60 kilomètres, a-t-on indiqué. Un
raccordement aux fibres optiques
est prévu sur 100 kilomètres de
l’autoroute Est-Ouest au niveau
de la wilaya, avec l’installation de
33 caméras pour suivre la circulation automobile, 96 points de télécommunications, 30 panneaux
électroniques d’information, de
radio FM et cinq stations météorologiques, a-t-on ajouté.
Pour rappel, le ministre des travaux publics a annoncé le lancement, avant fin 2015, de la réalisation du dédoublement de la route
qui reliera Tiaret à l’autoroute EstOuest au niveau de Hmadna (Relizane), sur une distance de 92
km dont 60 km sur le territoire
de la wilaya de Relizane.
S. L.
Douanes
23 commissionnaires suspendus durant
l’année 2014
,
La direction générale des
Douanes (DGD) a suspendu 23
commissionnaires en douane durant l'année 2014, pour manquement aux obligations de l'exercice
de cette profession et pour fraude
à l'importation, a-t-on appris auprès de responsables de la DGD.
Ces suspensions prononcées par
l'administration
douanière
s'inscrivent dans le cadre d'une
vaste opération d'assainissement
de cette profession, entamée en
2006, explique la même source. En
effet, entre 2006 et 2014, les
Douanes ont prononcé 762 suspensions d'agréments dont le plus
grand nombre a été enregistré en
2006 (175 suspensions), en 2007
(174) et en 2008 (120). Les
contrôles menés par la direction
douanière du contrôle a posteriori ont fait ressortir de nombreux dépassements commis par
ces transitaires en douane qui
ont porté préjudice au commerce
extérieur. Certains commissionnaires en douane se sont spécialisés dans le passage des conteneurs contenant des produits
contrefaits ou prohibés (produits
pyrotechniques) en recourant,
parfois, aux lacunes réglementaires, expliquent les mêmes responsables. Les fausses déclarations d'espèces (type de marchandise) figurent, à ce titre, en tête
des fraudes commises par ces intervenants du commerce extérieur chargés, en vertu de la loi,
d'accomplir pour autrui les formalités douanières relatives à la déclaration des marchandises. Il
s'agit aussi de manquements aux
obligations de l'exercice de cette
profession, fixées par le décret
de 1999 amendé en 2010 portant
sur les personnes habilitées à déclarer les marchandises en détail. Ainsi, les contrôles douaniers
actuel
La NR 5210 - Mardi 7 avril 2015
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Transport urbain
ECONOMIE
Bientôt l'internet dans les bus de l'Etusa
En attendant la téléphonie
dans le métro, les usagers
de l'entreprise de transports urbains et suburbains
d'Alger (Etusa) pourront
bientôt «surfer» sur
l'Internet à travers les quartiers de la capitale avec le
prochain lancement du service «Wifi» dans les autobus.
Le prochain «produit» annoncé par
la direction de l'Etusa dans ses autobus sera une connexion «sans
fil» à l'Internet. Pour autant, la direction de l'entreprise, qui a annoncé
la mise en service prochaine de ce
produit, n'a pas précisé les modalités d'accès, par abonnement ou
gratuitement. Selon le directeur
général de l'Etusa, Krim Yassine,
les prestations de l'entreprise seront améliorées par ailleurs avec
l'acquisition de 300 nouveaux autobus auprès de la société nationale
des véhicules industriels (SNVI).
L'amélioration du parc de
l'entreprise sera exploitée pour la
mise en place d'un programme
«spécial été» et ramadhan 2015,
selon la direction, qui annonce en
outre un plan de transport spécial
pour les nouvelles cités
d'habitation construites dans la
périphérie de la ceinture urbaine algéroise dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire. Il s'agit
notamment de nouvelles lignes qui
seront ouvertes en 2015 sur Birtouta, Baraki ou Chaâbia, et Bentalha, et d’autres lignes entre Birtouta et Sidi M'hamed, dans la commune de Tessala El-Merdja. Avec
l'arrivée prochaine de l'été, le transport urbain par voie maritime,
après une première expérience en
2014, devrait être reconduit, selon
des responsables de la direction
de wilaya des transports.
Le métro et le «tram»
en vedettes à Alger
Pour autant, ce sera le métro et le
«tram» qui vont changer la configuration des transports urbains dans
la capitale algérienne. La mise en
service de la totalité de la première
ligne du tramway d'Alger reliant
Ruisseau à Dergana sur un trajet de
23,2 km et dotée de 38 stations est
prévue à la fin du printemps 2015,
selon les prévisions. Le premier
tronçon de cette ligne (Bordj ElKiffan-Mokhtar Zerhouni, 7,3 km) a
été inauguré le 8 mai 2011, le
deuxième (Mokhtar Zerhouni-Ruisseau, 9,1 km) le 13 juin 2012 et le
troisième (Bordj El-Kiffan-Kahouet
Chergui, 4,2 km) le 15 avril 2014. Le
dernier tronçon, reliant Kahouet
Chergui à Dergana sur 2 km devrait être opérationnel fin avril,
selon les prévisions du ministère
des Transports. Dans cette nouvelle palette de transports par rails
dans la wilaya d'Alger, il y a par
ailleurs les projets d'extension des
lignes du métro. Ouverte à
l'exploitation commerciale le 1er
novembre 2011, la première ligne
du métro d'Alger, reliant sur 9,5
km la Grande Poste à Haï El-Badr
(Bachdjarrach), connaîtra, en avril,
une extension vers Aïn Naâdja à
partir de Haï El- Badr.
Long de 3,6 km, ce nouveau tronçon desservira les communes de
Bachdjarrah et Gué de Constantine, avec, pour la première fois, la
mise en service d'ascenseurs dans
les stations pour les personnes à
mobilité réduite (handicapés, personnes âgées, femmes enceintes...)
Pour la deuxième extension, à savoir Haï El-Badr-El Harrach (4 km),
son inauguration est attendue pour
juillet. «Les usagers pourront emprunter le métro de la station d'ElHarrach à Tafourah (Grande Poste)
en 20 minutes dès juillet 2015»,
avait annoncé le ministre des
Transports Amar Ghoul lors d'une
visite au chantier. Au milieu de l'été
prochain, Alger disposera d'une
ligne de métro longue de 17,1 km,
la troisième et dernière extension
de cette première ligne, entre la
Grande Poste et La Basse-Casbah
(1,7 km), n'est pas prévue avant
2017, selon l'entreprise du métro
d'Alger (EMA). Enfin, l'exploitation
commerciale de la nouvelle ligne
ferroviaire à double voie électrifiée Birtouta-Zéralda, longue de 21
km, est programmée pour fin décembre 2015, selon l'Agence nationale d'études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (Anesrif)
I. M.
CNED
Des projets de 54 milliards de dollars sous la loupe
La Caisse nationale d’équipement pour le développement (Cned) assure le suivi de 73
grands projets d'infrastructures d'un montant global de 5 200 milliards de dinars (environ 54 milliards de dollars) depuis son entrée
en activité en 2007, a indiqué le directeur général de cet organisme, Amar Grine. Créée
en 2004 et opérationnelle depuis 2007, la
Cned, qui relève du ministère des Finances, a
pour mission de suivre et d'évaluer la maturation des études des grands projets dont le
montant dépasse les 20 milliards de dinars
(mds de DA) ou ceux dont l’impact socioéconomique est important. Sur ces 73 projets,
33 relèvent du secteur des transports (1 964
mds de DA), 24 du secteur des travaux publics
(1 922 mds de DA) et huit du secteur de
l'hydraulique (852 mds de DA). Figurent également le nouveau Centre international de
conférences de Club des Pins (Alger) pour
lequel une enveloppe financière de 62,3 mds
de DA a été allouée, le projet de la Mosquée
d'Alger (102 mds de DA) ainsi que les cinq
projets des villes nouvelles de Boughezoul,
Sidi Abdallah, Bouinan, El-Ménéa et Hassi
Messaoud. Pour ces villes nouvelles, M. Grine
précise que le projet de Hassi Messaoud,
placé sous la tutelle du ministère de l'Energie,
a été doté d'une autorisation de programme
de 97 mds de DA, alors que les quatre autres
projets, relevant du secteur de l'habitat, de
l'urbanisme et de la ville, ont bénéficié d'une
dotation financière globale de 394 mds de
DA. Le financement par le Trésor public de la
réalisation des villes nouvelles touche trois aspects liés à la mise en place de conditions de
développement de la ville qui sont la constitution du portefeuille foncier, la réalisation des
études et la viabilisation du site. En somme,
les 73 projets confiés à la Cned pour étude et
suivi comprennent sept projets en phase
d'études et 66 en cours de réalisation dont 61
sont à un taux d'avancement moyen de 60%
et une consommation financière de l'ordre
de 52%, tandis que les cinq autres sont en voie
d'achèvement et ce, à l'instar des travaux de
rénovation des réseaux d'alimentation en eau
potable de la ville de Tamanrasset, des transferts liés au projet hydrique MAO (Mostaga-
nem-Arzew-Oran) et du viaduc transRhumel
(Constantine).
6,5% des projets inscrits concernés par les réévaluations
Questionné sur les réévaluations des autorisations des programmes relatives aux grands
projets publics entre 2010 et 2014, M. Grine fait
savoir que les réévaluations ont concerné 42
projets, d'un montant de 641,6 mds de DA, sur
les 73 projets dont l'autorisation de programme est de 5 200 mds de DA, qui font
l'objet de suivi par la Cned, soit 6,5% de la totalité du montant global. «La plus grosse part
de ces réévaluations sont des réajustements
de coût par rapport à ce qui a été octroyé initialement dans l'autorisation des programmes,
c'est-à-dire avant le lancement des appels
d'offres relatifs à la réalisation des projets en
question», souligne le même responsable,
ajoutant que le coût initial du projet est fixé
et inscrit à partir du devis quantitatif et du prix
unitaire de ce projet. A titre indicatif, poursuit
M. Grine, les révisions à la hausse, en matière de coût, subies par le projet de
l'autoroute Est-Ouest sont dues essentiellement aux modifications techniques introduites dans l'ensemble de cette infrastructure telle que la substitution de la barrière métallique séparant les deux voies de l'autoroute
par une autre en béton, l'intégration des
échangeurs dans l'ossature du projet ainsi
que la mise en place d'un réseau de fibre optique longeant le tracé autoroutier. Par ailleurs,
les travaux de réalisation de ce projet ont été
entamés sur la base de l'avant-projet sommaire (APS) qui comprend une première estimation financière alors que l'avant-projet
détaillé (APD) de cette infrastructure routière
n'avait pas encore été élaboré, relève-t-il.
Toutefois, M. Grine considère qu'il y a eu une
amélioration dans la conduite des projets
dans la mesure où les maîtres d'ouvrages se
sont conformés aux dispositions et prescriptions mises en place par la Cned dans le cadre
du guide de management des grands projets
d'infrastructures, comme ils ont introduit la
notion de la maturation des grands projets en
trois phases : l'identification, la faisabilité et
la préparation à la réalisation. Le guide de
management
des
grands
projets
d'infrastructures a été mis en œuvre par la
Cned dès janvier 2010 et constitue un outil
pour mieux suivre, évaluer et contrôler la dépense publique en ce qui concerne les grands
projets d'équipement, selon lui.
Promouvoir le financement alternatif au budget
de l'Etat
Pour ce qui est du programme quinquennal
2015-2019, M. Grine note que les différents
ministères ont transmis à celui des Finances
leurs propositions de projets avec la demande
de financement correspondante.
«Nous sommes actuellement dans une phase
d'arbitrage entre les secteurs menée par les
services du Premier ministère pour arrêter et
définir les priorités en insistant sur l'utilisation
des moyens nationaux dans les études et la
réalisation, le respect du schéma national de
l'aménagement de territoire dans un contexte
marqué par la poursuite de la baisse des
cours de pétrole», insiste-t-il.
Concernant le financement alternatif au budget de l'Etat pour financer les grands projets
publics d'investissement, notamment dans
le cadre du partenariat public-privé national
ou étranger (3P), la Cned avait déjà lancé en
2010 une réflexion dont les résultats ont été
présentés en 2014 au ministère des Finances.
Cette réflexion vise à identifier les meilleurs
voies et moyens à mettre en œuvre pour promouvoir et développer ce partenariat en Algérie, à travers, entre autres, la mise en place
d'un cadre réglementaire adéquat.
Le principe du 3P consiste en la signature de
contrats à long terme par lesquels l'Etat confie
à un opérateur privé la totalité ou une partie
de la conception, du financement, de la réalisation et de l'exploitation d'une infrastructure
économique ou sociale.
Ce type de financement, avance M. Grine,
permet surtout à l'Etat de mieux gérer les dépenses relatives aux investissements publics
en bénéficiant des capacités de financement,
de réalisation et d'expertise du secteur privé,
et d'améliorer la qualité des infrastructures.
R. K.
Formation
professionnelle
La nomenclature
«adaptée» aux besoins
du secteur
La nomenclature de la formation professionnelle est
«adaptée» aux besoins du
secteur économique, a indiqué lundi la directrice de la
formation continue et des relations intersectorielles au ministère de la Formation et de
l'Enseignement professionnels, Akila Chergou. «La nomenclature de la formation
professionnelle, qui est dynamique, est adaptée aux besoins du secteur économique», a déclaré Mme Chergou, qui s'exprimait sur les
ondes de la Chaîne III de la
Radio algérienne. Elle a indiqué que le secteur reste «ouvert à toutes les propositions»,
précisant que l'objectif
consiste à recenser les besoins
pour les intégrer dans les programmes de formation. Estimant «nécessaire» une amélioration de l'«articulation»
entre le secteur de la formation professionnelle et le secteur économique, Mme Chergou a mis l'accent sur
l'importance d'accompagner
les projets par le biais des
centres d'excellence que le
ministère est «en train de développer». Concernant le suivi
des jeunes ayant accompli des
formations, la même responsable a souligné que le ministère œuvre, en concertation
avec l'Anem (Agence nationale
de l'emploi), à la mise en
place de mécanismes devant
aider au suivi des diplômés.
«Nous travaillons avec l'Anem
pour mettre en place des mécanismes de nature à permettre un suivi des diplômés», a-elle relevé, expliquant que l'objectif est de
«comprendre la nature des
difficultés pour certains métiers». Rappelant
l'installation, en 2012, d'une
commission au niveau de
chaque wilaya en vue
d'adapter «l'offre locale avec
les programmes de formation», Mme Chergou a relevé
que le ministère de la formation et de l'Enseignement professionnels vise à former une
main d'œuvre «qualifiée» devant répondre aux besoins du
marché de l'emploi.
S. L.
échos
INFOS
EXPRESS
La NR 5210 - Mardi 7 avril 2015
5
Deux jeunes portés disparus au lac
Oubeira, près d’El-Kala
Tiaret
Maghnia
200 immigrés clandestins
subsahariens interceptés
Les éléments de la brigade
régionale de l'investigation
pour la lutte contre
l'immigration clandestine, en
collaboration avec leurs
collègues de la sûreté de la
daïra de Maghnia, ont dans une
opération coup-de-poing,
interpellé 200 immigrés
clandestins subsahariens. Ceuxci dont la majorité était
stationnée sur le berges de
Oued Jorgy et près du village
frontalier de Ouled Kaddour, ont
été rassemblés dans le siège de
la brigade et celui de la sûreté
de daïra pour une opération de
tri. 50 parmi les interceptés
étaient des Nigériens qui vont
être rapatriés à la base d'une
convention ratifiée par les
responsables nationaux et ceux
de la diplomatie nigérienne.
Quant aux autres clandestins
qui sont issus de diverses
nationalités subsahariennes,
des contacts sont en cours avec
leur diplomatie en Algerie pour
qu'une solution pour leur
rapatriement soit trouvée.
Mohamed Hichem
Portes ouvertes sur la création
de micro-entreprises
Deux jeunes mineurs sont portés disparus depuis vendredi dans le
lac Oubeira (El-Kala), tandis qu’un troisième a échappé à une mort
certaineparnoyade,ontindiquédimanchelesservicesdelaProtection
civiled'El-Tarf.Partisàtroispourunepartiedepêche,vendrediaprèsmidi,lesvictimes,âgéesentre14et16ans,ontétésurprisesparunvent
violent qui a renversé l’embarcation artisanale à bord de laquelle
elles avaient pris place, a-t-on ajouté. (Photo >D.R. )
,Suite à la signature de la convention entre Algérie Télécom et
l’Ansej et à l’invitation des jeunes diplômés universitaires et ceux
de la formation professionnelle, les organismes ont organisé des
journées portes ouvertes au sein du siège d’Algérie Télécom,
Selon la chargée de la cellule de communication Assia Mouhoub ,
cette manifestation est inscrite dans le cadre d’un programme
d’envergure pour la création et l’accompagnement de micro-entreprises, notamment pour l’externalisation de l’activité centre
d’appels d’AT.
Dans son intervention, l’oratrice a indiqué que cette nouvelle convention
«favorise davantage le développement
du partenariat avec l’Ansej dans la
création de micro-entreprises qui seront parties prenantes du développement économique, en général et celui
du secteur en particulier», annonçant
qu’Algérie Télecom prévoit, la création des dizaines d’emplois avant
d’ajouter qu’au début de l’année dernière, deux entreprises ont été créées
avec recrutement de 10 jeunes diplômés. «Vu les différents programmes
et la forte demande des clients
d’Algérie Télécom, nous accompagnons les futurs promoteurs par une
formation de quinze jours gratuitement», dira l’intervenante. Tout en
ajoutant que la construction de nouvelles cités dans la région donnera lieu
à de nouveaux besoins pour la population des 42 communes.
De son côté, le représentant de l’Ansej,
a animé une panoplie de conférences
aux visiteurs venus des quatre coins
de la wilaya.
Hamzaoui Benchohra
Une nouvelle unité aérienne de la
Gendarmerie nationale mise en
service à M'sila
Une nouvelle unité aérienne de la Gendarmerie nationale, dotée
de 3 hélicoptères de type Agusta, a été mise en service à M'sila, a
indiqué dimanche le commandement de la Gendarmerie nationale
dans un communiqué. (Photo >D.R. )
Près de 100 professionnels attendus
aux «fêtes gourmandes d’Oran»
Oil & Gas Business, un
nouveau magazine spécialisé
Sidi Bel-Abbès
Un voleur de bétail
arrêté à Sidi-Ali Boussidi
,Le nouveau magazine Oil & Gas Business en langue française qui
a publié son premier numéro à la mi février poursuit son chemin
avec le numéro 2 qui est sorti à la mi mars. Le numéro 3 en préparation doit sortir à la mi avril.
e mensuel qui estdédié au secteur
de l'énergie d'une manière
générale et aux hydrocarbures
d'unemanièreparticuliere,pétroleetgaz,
se présente sous la forme d'un cahier
d'environ 70 pages avec des entretiens,
desportraitsetdesanalyses.Lemagazine
intègre en anglais une dizaine de pages.
Dans son premier numéro OGB avait
publiéunentretienexclusifd'unedizaine
de pages avec le PDG de Sonatrach, Saïd
Sahnoun. Un entretien qui a permis au
responsable de la Sonatrach de dévoiler
lastratégiedel'entrepriseàmoyenterme
ainsi que les investissements qu'elle va
faire, malgré la chute des prix du pétrole
avec des choix pour la pétrochimie et le
raffinage. Des analyses sur l'impact de
la baisse des prix du pétrole sur
l'économie, sur le marché pétrolier ainsi
que sur la sécurité énergétique avaient
été publiées. Le numéro comporte aussi
des analyses présentées par d'anciens
dirigeants de Sonatrach et des experts. Pour le numéro 2, le magazine a choisi de donner la parole
à Noureddine Boutarfa, le PDG de Sonelgaz. Le responsable de Sonelgaz est allé au fond des choses
sur la question des énergies renouvelables et des défis qui attendent l'entreprise en matière de
maîtrise technologique et sur la question de l'intégration nationale avec la mise en place d'une
industrie nationale du renouvelable. Le numéro comporte des analyses et des points de vue sur
desquestions quiconcernentlesecteurdel'energie.Ellesémanentd'expertsetd'anciensdirigeants
du secteur de l'énergie.
Abdelkader Salah
C
Les éléments de la sûreté de
daïra de la commune de Sidi Ali
Boussidi ont réussi à mettre
hors d’état de nuire un
dangereux voleur de moutons,
rapporte un communiqué de la
cellule de communication et des
affaires générales.
La genèse remonte à la semaine
passée sur la base
d’informations faisant état de
disparition d’un troupeau de
moutons du pâturage. Le voleur
l’aurait détourné pendant un
moment d’inattention de son
propriétaire.
L’enquête a permis d’identifier
le suspect S. H. âgé de 49 ans
qui fut arrêté et placé sous
mandat de dépôt. Quatre têtes
du cheptel reconnues par le
propriétaire ont été récupérées.
Djillali T.
Quelque100professionnels,maîtrescuisiniers,restaurateurs,hôteliers
et autres opérateurs sont attendus pour la 1re édition du festival «les
fêtes gourmandes d’Oran» prévu au Centre des conventions d’Oran
(CCO),du9au13juinprochain,a-t-onapprisdimanchedel’organisateur.
(Photo > D. R. )
Mise en service de la centrale électrique
à cycle combiné de Sétif avant l’été 2016
La centrale électrique à cycle combiné, d’une puissance de 1015,121
mégawatts (MW), en construction à Aïn Arnat (Sétif) sera graduellement
mise en service «avant l’été 2016», a affirmé lundi le ministre de l’Energie,
Youcef Yousfi, à l’entame d’une visite de travail dans les wilayas de Sétif
et de Bordj Bou-Arréridj. (Photo > D. R.)
La NR 5210 – Mardi 7 avril 2015
6
monde
Mali
Yémen
L'armée française
a libéré un otage
Près de 100 morts lors de combats
meurtriers dans le Sud
,Un
Néerlandais détenu
par le groupe islamiste
Aqmi a été libéré lundi par
des soldats des forces spéciales françaises lors d'une
opération dans l'extrêmenord du Mali, a déclaré le
ministère français de la Défense.
Un communiqué précise
que «l'otage néerlandais
Sjaak Rijke, enlevé à Tombouctou le 25 novembre
2011», a été libéré lors
«d'une action militaire
conduite par les forces
spéciales de l'armée française. Cette action de combat a permis la capture de
plusieurs individus».
L'ex-otage mis en sécurité
et soigné
Le ministre néerlandais
des Affaires étrangères
Bert Koenders a assuré depuis les Pays-Bas: «Il
(Rijke) va bien étant données les circonstances (...)
C'est une formidable nouvelle pour Sjaak et sa famille. Je suis heureux et
reconnaissant que cette
horrible
période
d'incertitude et de détresse soit terminée». Le
ministre a indiqué que l'exotage recevait des «soins»
Un pays en détresse. (Photo > D. R.)
,De violents
combats dans le sud
du Yémen entre
rebelles chiites et
partisans du président
soutenu par l'Arabie
Saoudite ont fait près
de 100 morts ces
dernières 24 heures,
alors que la CroixRouge peine à faire
parvenir l'aide
humanitaire.
Au douzième jour de
l'opération
militaire
menée par l'Arabie Saoudite, les combats se
concentraient lundi dans
le sud où au moins 94
personnes ont été tuées,
dont
53
à
Aden,
deuxième ville du pays,
selon un bilan obtenu de
différentes sources.
La situation humanitaire
empire de jour en jour
dans le pays où les hôpitaux, faute de médicaments, ne peuvent plus
soigner les blessés qui
se comptent par centaines.
Le Comité international
de la Croix-Rouge (CICR)
a fait état lundi de «problèmes logistiques» pour
acheminer son aide.
«Nous avons les autorisations pour acheminer
un avion cargo chargé de
fournitures médicales»,
a déclaré à l'AFP une
porte-parole du CICR, Sitara Jabeen. Mais il y a
un problème concernant
l'atterrissage à l'aéroport
de la capitale Sanaa, où
«de moins en moins
d'appareils peuvent se
poser».
Les secours sont bloqués
malgré des efforts intenses et des contacts répétés ces derniers jours
avec toutes les parties
en conflit, a souligné
l'organisation internationale.
Quelque 48 tonnes de
médicaments et de kits
chirurgicaux attendent le
feu vert pour partir par
avion ou par bateau,
selon le CICR, qui précise
que ceux-ci permettraient de traiter entre
2 000 et 3 000 personnes.
Le CICR se tient également prêt à expédier des
tentes, des générateurs
et des équipements pour
réparer les réseaux
d'approvisionnement en
eau endommagés. Une
équipe chirurgicale de
quatre personnes est en
stand-by à Djibouti en attendant d'être déployée à
Aden.
Le Pakistan débat
de sa participation La situation est particulièrement tendue à Aden,
le grand port du sud. Les
affrontements se sont
soldés depuis dimanche
par «la mort de 17 civils
et de 10 combattants des
comités populaires», ces
partisans du président
Abd Rabbo Mansour
Hadi réfugié à Ryad, a déclaré à l'AFP une source
médicale.
De son côté, une source
militaire a donné un bilan
de 26 morts parmi les rebelles Houthis soutenus
par l'Iran.
Ces miliciens et leurs alliés, des militaires fidèles
à l'ex-président Ali Abdallah Saleh, qui s'étaient
emparés l'an dernier de
Sanaa et de vastes régions du nord et du
centre, ont réussi début
mars à avancer vers
Aden. Ils y ont pris dimanche le contrôle du
siège de l'administration
provinciale.
Les rebelles tentaient
lundi, selon des témoins,
d'avancer dans le quartier Al-Moalla pour
prendre un port proche.
Ils se heurtaient à la résistance de combattants
des «comités populaires»,
ravitaillés en armes et
munitions par la coalition.
A Dhaleh, toujours dans
le sud, les combats ont
fait au moins 19 morts
parmi les rebelles et 15
parmi des membres des
«comités populaires», a
déclaré à l'AFP un responsable provincial,
ajoutant que les belligé-
rants ont «utilisé des
armes lourdes».
«Des combats de rue ont
eu lieu à Dhaleh après
l'arrivée d'importants
renforts des Houthis en
provenance d'Ibb, plus
au nord», a indiqué un
autre responsable provincial.
A Zinjibar, capitale de la
province d'Abyane, à l'est
d'Aden, des membres
des «comités populaires»
assiègent depuis dimanche soir la Brigade
115 de l'armée, fidèle à
l'ex-président Saleh et qui
a pris fait et cause pour
les Houthis, selon des
partisans de M. Hadi.
Les «comités populaires»
ont pris tard dimanche,
avec l'appui d'hommes
armés des tribus, le
contrôle de la localité de
Doufes, sur la route reliant Zinjibar à Aden,
pour empêcher l'arrivée
de renforts à la Brigade
115. Les combats autour
de Doufes ont fait deux
morts parmi les supplétifs de l'armée et cinq
parmi les Houthis, selon
des sources médicales.
Au Pakistan, le Parlement
devait débattre lundi de
la participation ou non
d'Islamabad à la coalition
au Yémen. L'Arabie Saoudite demande à son allié
sunnite des avions, des
navires militaires et des
troupes au sol.
R. I./Agence
et était entouré par des
soldats néerlandais et du
personnel de l'ambassade.
Un mort pendant la prise
d'otage en novembre 2011
Le 25 novembre 2011, un
groupe d'hommes armés
avait fait irruption sur la
terrasse d'un hôtel de
Tombouctou, la ville historique du nord du Mali.
Ils avaient menacé un
groupe d'Occidentaux
pour les forcer à les suivre.
L'un d'eux, un Allemand,
avait tenté de résister et
avait été abattu. Un autre,
également allemand, était
parvenu à se cacher.
Deux autres otages toujours aux mains d'Aqmi
Le commando avait emmené Sjaak Rijke ainsi
qu'un Sud-africain, Stephen Malcolm McGown, et
un Suédois, Johan Gustafson, qui sont toujours aux
mains de leurs ravisseurs.
En novembre 2014, Aqmi
(Al-Qaïda au Maghreb islamique) avait diffusé sur
internet une vidéo sur laquelle
Sjaak
Rijke
s'exprimait à l'occasion de
son 1 000e jour de détention.
R. I./Agence
Les forces armées françaises au Mali. (Photo > D. R.)
Spéléologues morts au Maroc
Critiques en Espagne sur
le retard des secours
,Des proches des deux spéléologues espagnols morts des suites
de leurs blessures après un accident de montagne dans le Haut
Atlas, au Maroc, ont regretté le
retard pris par les secours, notamment espagnols, faute selon
eux d'autorisation pour intervenir.
«Tout est très lent. Si le jour où
nous avons donné l'alarme un hélicoptère avait pu survoler la région, l'homme ne serait pas mort»,
a déclaré dimanche, avant
l'annonce d'une seconde victime,
Juan Rengel, l'un des membres
de l'expédition dont faisaient partie les deux hommes, au quotidien El Mundo.
Après la disparition, constatée
mardi, de trois des neuf membres
de l'expédition en montagne,
«nous avons été les premiers à
parvenir jusqu'à la gorge (du
ravin). Nous avons été les premiers à voir nos compagnons».
«Nous avons pris 48 heures pour
louer des voitures et parvenir jusqu'au ravin, nous avons pris un
guide et nous avons été les premiers sur place», a-t-il raconté
sans préciser quand exactement
ils étaient arrivés. Selon lui, quatre
spéléologues ont alors tenté de
parvenir jusqu'au ravin de 400
mètres de profondeur où étaient
leurs camarades, «alors que les
équipes spéciales et le personnel
spécialisé n'arrivaient toujours
pas sur place». «Ils ont rejoint le
haut du canyon, mais ont appelé
en disant qu'ils avaient besoin
d'une corde d'au moins 200
mètres», a-t-il dit à ABC.
R. I./Agence
La NR 5210 – Mardi 7 avril 2015
7
économie
Investissement en France
INFOS
EXPRESS
Trop peu, trop tard ?
En difficulté, Sharp
cherche de nouveaux
financements
,Selon le
gouvernement, favoriser
l'investissement fera
repartir la croissance et
donc l'emploi. Mais les
mesures annoncées
seront-elles à la hauteur ?
«La
question,
c'est
l'investissement, l'investissement,
l'investissement», martelait la semaine dernière le ministre des Finances, Michel Sapin. Faire repartir l'investissement, c'est le nouveau mantra du gouvernement qui
dévoilera mercredi des mesures
censées encourager les entreprises
à s'équiper. Selon l'exécutif, il s'agit
d'une étape obligée pour passer
d'une fugace éclaircie conjoncturelle à une franche reprise qui ferait (enfin !) baisser le chômage. Le
chef de l'État a déjà dévoilé les
grandes lignes des projets qui seront détaillés demain par Manuel
Valls à l'issue du conseil des ministres et d'un séminaire gouvernemental, et dix jours après la déroute électorale des élections départementales.
L'objectif est de convaincre les entreprises de changer leurs marges
regonflées en machines, entrepôts,
et finalement en embauches. Car
l'Insee le confirme : le taux de
marge des entreprises françaises a
retrouvé son niveau de 2011
(31,3%), grâce à l'effet conjugué
du pétrole peu cher, de l'euro
faible, des taux d'intérêt avantageux, mais aussi du soutien de
l'État, qui se traduit par une baisse
de 40 milliards d'euros de leurs
charges.
La croissance revient, mais
Le Premier ministre détaillera demain les mesures destinées à relancer l'investissement en France (Photo > D. R.)
sans investissement ni emploi"
Pour que ce flot d'argent public se
mette à irriguer l'économie, «le
chaînon
manquant,
c'est
l'investissement», déprimé depuis
des années, fait valoir Denis Ferrand, directeur général du centre
de recherches Coe-Rexecode. Pour
provoquer le déclic, l'exécutif lance
par exemple avec le secteur de
l'assurance
un
fonds
d'investissement de 500 millions
d'euros, destiné aux PME.
R. E.
Air India
Prise de bec de deux pilotes
dans le cockpit
, La compagnie nationale indienne Air India a interdit de vol
deux de ses pilotes qui s'étaient
disputés dans le cockpit juste
avant le décollage d'un avion, rapportent lundi plusieurs médias.
Selon l'Hindoustan Times, le copilote a agressé le commandant de
bord alors qu'ils préparaient le décollage d'un avion de la compagnie de la cité touristique de Jaipur
pour New Delhi dimanche soir.
Le copilote s'est senti offensé
Le copilote a été irrité par la demande du commandant d'inscrire
des informations importantes pour
le vol, comme le nombre de passagers, le poids au décollage et la
consommation de carburant, selon
le Times of India.
«Le copilote s'est senti offensé et
aurait frappé le commandant», a
rapporté le journal, selon lequel le
commandant de bord a malgré
tout «décidé d'effectuer le vol, dans
l'intérêt de la compagnie».
Il n'y a pas eu de coups, dit la
compagnie
Air India a démenti que des actes
de violence se soient produits à
bord, affirmant que seul un
échange verbal avait opposé les pilotes.
«Il y a juste eu un vif échange entre
le commandant de bord et le copilote (...) Nous avons déjà retiré les
deux pilotes du planning, en attendant une enquête», a déclaré
un porte-parole de la compagnie
en difficulté à l'agence Press Trust
of India.
Air India - qui n'a pas annoncé de
bénéfice annuel depuis 2007 - a
été frappée par une série de problèmes techniques et d'incidents
embarrassants, comme l'arrivée
en retard du personnel pour les
vols.
Depuis le crash de l'A320 de la
compagnie allemande Germanwings au-dessus des Alpes françaises le mois dernier, qui a fait
150 morts, plusieurs compagnies
aériennes ont imposé la présence
constante de deux pilotes dans le
cockpit.
Malgré les pressions
de Ségolène Royal
Les tarifs des autoroutes vont
augmenter
, «Je trouverais incongru que les
sociétés concessionnaires augmentent leurs tarifs.» C'est
ce qu'avait déclaré la ministre de
l'Ecologie, Ségolène Royal, début
janvier. Trois mois plus tard, le
site de RTL révèle, lundi 6 avril, à
l'issue de négociations entre le
gouvernement et les sociétés
d'autoroutes, que les tarifs des
péages vont être rehaussés
d'environ 0,57% cette année. En
contrepartie, les sociétés autoroutières vont devoir lancer un plan
d'investissement de trois milliards
d'euros, précise le site de la station.
Une hausse au 1er juin ?
Les discussions entre les concessionnaires d'autoroutes et le gouvernement avaient repris la semaine précédente, après une
pause pendant les élections départementales. Les autoroutes
font l'objet, depuis l'automne der-
nier, d'un bras de fer entre les pouvoirs publics et les opérateurs privés, sur la question du rééquilibrage d'un régime dénoncé
comme une rente indue par
l'Autorité de la concurrence. Faute
d'accord, le gouvernement a gelé
les tarifs de péages, qui devaient
augmenter en moyenne de 0,57%
au 1er février.
Un groupe de travail parlementaire chargé du dossier avait appelé, début mars, à une levée rapide de ce gel, afin que le report
des augmentations prévues
n'alourdisse pas trop les tarifs
dans les années suivantes. Il avait
écarté la menace d'une résiliation
des contrats de concession, en
raison de son coût potentiel pour
l'Etat. La date du 1er juin a été régulièrement citée pour l'entrée en
vigueur de la future hausse. VoirsurInternet
www.lnr-dz.com
Sharp se lance en quête de
nouveaux financements. Le
5 avril, le quotidien
économique Nihon Keizai
Shimbun a annoncé que le
géant japonais de
l’électronique pourrait
solliciter l’aide
d’Innovation Network
Cooperation Japan (INCJ),
un fonds public-privé créé
en 2009, réunissant 26
grands groupes, Toyota,
Sony ou encore Hitachi, et
supervisé par le ministère
de l’Economie, du
Commerce et de l’Industrie
(Meti) pour soutenir
l’innovation dans
l’électronique.
Sharp souhaiterait scinder
ses activités LCD et créer
une nouvelle entité
intégrant ses activités de
petits écrans pour
smartphones notamment.
L’INCJ interviendrait pour
fournir des capitaux à
hauteur de 100 milliards de
yens (765 millions d’euros).
Sharp n’a pas confirmé
l’information, précisant
qu’aucune décision n’avait
été prise.
Le projet interviendrait
alors que l’entreprise
traverse une période
délicate. Fin janvier, elle a
annoncé une révision à la
baisse de ses prévisions de
résultats pour l’exercice
2014 clos fin mars. Ses
ventes totales sont
attendues à 2 800 milliards
de yens (21,4 milliards
d’euros). Au lieu de profits
à 30 milliards de yens (229
millions d’euros), elle
attend des pertes d’un
montant équivalent. Sur
les quatre dernières
années fiscales, le groupe
en aura terminé trois sur
des pertes. Il souffre
notamment de la faiblesse
du yen car beaucoup de ses
produits vendus au Japon
sont fabriqués à l’étranger.
Pourpalers avec le
taïwanais Foxconn
Dans le domaine des
écrans LCD, qui représente
un tiers de son activité,
Sharp pâtit essentiellement
de la concurrence des
Coréens du Sud comme LG
et de Japan Display. Cette
dernière structure a été
créée en 2012. Elle réunit
les activités écrans LCD de
Sony, Toshiba et Hitachi,
mais pas celles de Sharp,
qui a refusé d’y participer.
Ses difficultés ont déjà
contraint l’entreprise à
engager des négociations
avec ses banques
partenaires Mizuho et
Tokyo-Mitsubishi-UFJ pour
une aide supplémentaire
de 200 milliards de yens
(1,5 milliard d’euros).
La NR 5210 —Mardi 7 avril 2015
8
régions
INFO
EXPRESS
Accusations contre les services des Domaines et du cadastre de Khenchela
Concours national
de récitation de Coran
et de chant religieux
Six candidats admis
à la finale
Le complexe culturel de la
wilaya d’Aïn Témouchent a
abrité, hier deux concours
de sélections, le premier
de récitation de coran sous
l’égide du ministère des
Affaires religieuses et le
second du chant religieux
parrainé par le ministère
de la Culture .Ces deux
compétitions ont été
diligentées par une seule
commission. Concernant
«Tadj El Coran» en sa 5e
édition, 40 candidats des
deux sexes, âgés entre 18 à
40 ans, ont participé à ce
tour de sélection dont
deux en liste d’attente. Ils
seront qualifiés à la phase
finale de ce concours
national qui aura lieu en
mai prochain à Dar El
Imam à Alger. Selon le
président de cette
commission M. Bouaziz
Lotfi «Les épreuves orales
de ce concours sont deux ;
vocale et la maîtrise des
règles de récitation. Les
deux premiers de chaque
catégorie seront qualifiés
au tour national tandis
que le 3e de chaque
catégorie sera classé en
liste d’attente. Un jury
composé de professeurs
supervisera les épreuves.
Chaque candidat récitera le
coran selon la méthode de
son choix. A l’issue de cette
épreuve ont été déclarés
admis Benzina Ali, Bouaza
Laid, Assia Barrahil et
Fatiha Boumaaza.
édition. Les deux candidats
Hamdaoui Boubaker et Riffi
Nabil sont admis à la
phase nationale.
Djillali T.
Les représentants de la société civile
réclament une commission d’enquête
, Les graves accusations
dont a fait l’objet les services des domaines et du
cadastre n’ont pas laissé indifférent les citoyens de la
wilaya de Khenchela qui
par le biais des représentants de la société civile réclament une commission
d’enquête au niveau de ces
deux institutions de l’Etat.
La pression exercée par les citoyens sur leurs élus au sujet
d’éventuelles attributions de terrains illicites et sur certaines affaires litigieuses a contraint les élus
locaux à demander des explications aux directeurs des domaines
et du cadastre. Profitant de la tenue
de la première session ordinaire
de l’Assemblée populaire de wilaya, les élus ont décidé de crever
l’abcès, interrogeant les premiers
responsables sur ce qui se passe
dans les administrations qu’ils dirigent. L’intervention d’un élu du
FLN au sujet de certains dossiers
douteux du foncier et la réplique
d’un membre de l’APW issu de la
formation du MPA a failli mettre
les feux aux poudres. Les agressions verbales des uns et la réplique des autres ont donné à un
débat houleux ce qui a contraint la
suspension de la séance à plusieurs
reprises. Les interrogations des
élus au sujet du foncier interviennent après les informations qui ont
circulé ici et là, accusant les services du domaine et du cadastre de
malversations dans l’attribution
des terrains à des hautes personnalités dont certains résident hors
de la wilaya et à des dossiers douteux liés aux biens-vacants. A ce
même sujet, le directeur du domaine aurait été victime d’un malaise à la suite d’une dispute qui a
éclaté entre lui et un élu
d’AinTouila, a-t-on appris. Après
cet incident, le directeur des domaines de la wilaya de Khenchela
n’a pas rejoint son bureau et aurait
transmis au wali, un arrêt de travail
de 07 jours, nous a indiqué un
cadre sous couvert de l’anonymat.
Interrogé au sujet des incidents
qui ont émaillé la session de l’APW,
le responsable de la communication au niveau du cabinet du wali,
nous a répondu ce qui suit : « Ce ne
sont pas des incidents mais des
chauds débats mettant aux prises
les élus et les directeurs de
l’exécutif. Cet état de fait ne pourrait que nous réjouir car, c’est une
preuve que les représentants des
citoyens sont impliqués dans le
développement de la wilaya». De
son côté le président de l’APW
nous a indiqué que de tels accrochages se tiennent dans n’importe
quelle assemblée ou réunion et
qu’il ne fallait pas polémiquer. Afin
d’en savoir plus à ce sujet, nous
avons jugé utile de prendre attache
avec le directeur du cadastre de
Khenchela qui n’a pas souhaité
s’exprimer à ce sujet. Dans la matinée, il nous a expliqué qu’il n’avait
pas assisté aux incidents, que le
service des domaines qui était visé
et que ses structures n’étaient pas
concernées dans ces affaires. «Rappelez-moi vers 14H», a-t-il ajouté.
Dans l’après-midi, il nous a déclaré
ce qui suit : «Excusez-moi, je ne
peux pas répondre à la place des
autres» fin de citation. Au niveau
des domaines, il nous a été répondu que le directeur est malade
et que personne ne pourrait répondre à nos interrogations. Dans
la commune de M’toussa, plusieurs
citoyens se sont rassemblés pour
dénoncer selon eux des attributions anarchiques de plusieurs hectares de terrains à des personnes
étrangères à la wilaya. «Nous avons
saisi les autorités locales mais au-
Manque de transport scolaire à Relizane
Les écoliers courent un grand danger
,On a tellement évoqué le
problème du transport scolaire
et sur les difficultés des écoliers quant à leurs déplacements respectifs vers leurs établissements que certaines personnes responsables
entièrement ou partiellement
de la situation nous ont traité
de provocateurs de problèmes,
alors qu’ils auraient pu se pencher réellement sur ce problème au lieu de nous dénigrer.
Les chiffres sont là et la réalité
défie la langue de bois, la prise en
charge par seulement 160 bus au
niveau de la wilaya ne peut en
aucun cas satisfaire les déplacements des écoliers et encore il
faut compter sur leur disponibilité
puisqu’on a remarqué la défaillance du transport scolaire par
le simple motif de l’absence d’un
chauffeur ou par le nombre réduit
des transportés parfois et tout
simplement parce que le bus est
utilisé pour d’autres. Le risque est
quotidien en parcourant des kilomètres à pied longeant des routes
nationales au grand trafic et
s’exposant à un vrai danger.
Comme un mal ne vient jamais
seul, les inscriptions scolaires sont
l’autre souci de ces parents et inscrire sa progéniture dans des établissements scolaires à El Matmar et Yellel ne comporte pas la
scolarité seulement, mais aussi
prendre le risque d’exposer les
élèves aux dangers des automobilistes. En effet, chaque jour que
Dieu fait, des centaines d’élèves,
de collégiens et autres lycéens habitant les douars avoisinants de
ces villes particulièrement ceux
qui longent le chemin de wilaya se
lèvent tôt pour rallier leurs établissements et par défaut de transport scolaire, ils font des kilomètres pour y arriver en emprun-
tant ces routes au trafic dense et
dangereux, une scène qui se répète malheureusement chaque
jour avec les dangers qui peuvent
virer au drame, et les exemples
d’accidents ne manquent pas, le
transport pour les écoliers des
douars n’est encore pas dans le
programme des responsables du
moins pour cette année scolaire,
une situation qui n’était pas sans
faire bouger la population. Les parents d’élèves tiennent à rappeler
aux responsables qu’il s’agit de la
vie de leurs enfants et qu’ils «les
responsables» ne peuvent être loin
de cette fâcheuse situation qui ne
leur échappe pas, puisqu’à chaque
fois qu’il y a eu un accident, ces
responsables étaient avisés, leur
appel est simple et très légitime;
garantir le transport scolaire parce
que leurs enfants courent un
grand risque.
N.-Malik
cune suite n’a été donnée à nos requêtes. Il semble que nos correspondances ont été jetées dans les
paniers à poubelle», ont déclaré
les citoyens à la presse. C’est le
même cas pour un citoyen résidant dans la ville de Khenchela qui
a indiqué qu’il aurait sollicité le
parquet pour l’ouverture d’une enquête dans une affaire de faux et
usage de faux et de destruction de
biens d’autrui au sujet d’un litige
foncier dont les services du cadastre seraient impliquaient, mais
son dossier aurait été classé sans
suite. Notre interlocuteur a ajouté
que la plainte déposée au parquet
relate des faits graves, aucune enquête n’a été ouverte à ce sujet,
jusqu’à ce jour. Un document établi par les services du cadastre
de Khenchela intitulé «T5» a été
exhibé par le citoyen et montré à la
presse. Ce dernier a ajouté qu’il a
été surpris de constater qu’aucune
trace de ce document n’existe au
niveau des services du cadastre.
Nous n‘avons pas pu publier les
accusations de plusieurs citoyens
envers les services des domaines
et surtout du cadastre, du moment
que nous étions incapables de vérifier l’authenticité des documents
administratifs présentés dans la
rue à la presse. «Nous interpellons
le chef du gouvernement afin que
des commissions d’enquêtes
soient dépêchées au niveau de ces
deux institutions», ont déclaré les
représentants de la société civile à
la presse.
Moncef Rédha
Aoubellil (Aïn Témouchent)
Une commune sans bain maure
,Contrairement à la tradition, la
commune de Aoubellil, située à 30
km au sud d’Aïn Témouchent avec
ses 8 000 habitants ne dispose pas
de bain maure. Ainsi à la veille du
retour aux classes après les vacances du printemps des dizaines
de femmes de la commune
d’Aoubellil accompagnées de leurs
enfants et traînant des valises se
sont déplacées à destination des
villes d’Aghlal ou Aïn Témouchent
pour prendre un bain car il n’existe
pas de bain maure dans leur commune. Cette situation perdure pendant plus de trente années et ni les
pouvoirs publics ni les personnes
physiques n’ont daigné répondre
au besoin sanitaire et social de
cette population. Et pourtant les
assiettes de terrain sont disponibles pour la construction d’un
bain maure. Les citoyens en accusent les responsables de leur
BRÈVE
Sidi Bel-Abbès
Bilan de la sûreté du mois
de mars
Les services de la police ont enregistré au
cours du mois de mars 2015 plus de 300
interventions suite aux appels descitoyens
sur le numérovert 15-48 etcelui du secours
le 17 pour causes d’interventions, et aussi
pour demander des informations et
informer sur différents accidents survenus
commune, selon eux, en principe
l’APC doit résoudre ce problème
afin de soulager les citoyens. Il est
inadmissible que des personnes
d’Aoubellil continuent à se déplacer à la recherche d’un bain à l’ère
de 2015. Certaines familles sont
des démunies et habitent dans des
conditions difficiles et par conséquent elles ne peuvent s’en passer
du bain maure qui est plus qu’une
tradition.
Le prix d’un bain leur revient très
cher. Dans le même contexte un
cadre bien aisé transporte sa famille à Aïn Témouchent, soit
presque balayer un parcours de
30 km. «A mon avis, la solution est
aussi simple car je suis persuadé
qu’il y’a des gens intéressés pour
investir dans ce créneau seulement il faut que l’été les aide », a-til déclaré .
S. Djelloul
sur les zones de compétences. Ainsi,
respectivement, 235 interventions
accomplies sur appel sur le 15-48, 70
interventions sur le numéro 17 dont 09 des
accidents de circulation. Les éléments de la
police interviennent en urgence sur les lieux
indiqués pour prendre les précautions
nécessaires etcontinuent par ailleurs
d’appeler lescitoyens à utiliser sans
conditions les lignes misent à la disposition
pour informer sur toutincident, accidents ou
simplement pour demander des
renseignements.
D. T.
La NR 5210 – Mardi 7 avril 2015
9
régions
Batna : une centrale électrique
prochainement
Santé de proximité dans la wilaya d’Alger
Début de distribution de 8 000 trousses
médicales aux médecins généralistes
Les travaux de construction d’une centrale électrique solaire seront
lancés «avant la fin du premier semestre 2015» à Batna, a indiqué
hier à l’APS le directeur de l’énergie et des mines, Ali Benyakhlef.
(Photo > D. R. )
Bouira : journées de sensibilisation sur les
missions et rôles des différents services de police
, Des trousses médicales ont été offertes dimanche par
l'Assemblée populaire de la wilaya
(APW) d'Alger à 826
médecins généralistes du secteur de la
santé publique dans
la capitale. Une première phase du programme bénéficiera
au total à 8 000 médecins, a-t-on
constaté.
Dans le budget supplémentaire 2013, l'APW avait inscrit une enveloppe de 40 millions
de
DA
pour
l'acquisition de 8 000
trousses médicales au profit
des médecins généralistes
de santé publique à Alger,
dont 826 viennent d'être remises à des médecins des
structures de proximité, a
indiqué la présidente de la
commission santé de l'APW,
Houria Oulebsir dans une
déclaration à la presse.
La trousse contient cinq instruments de travail : un stéthoscope, un marteau à réflexe, un autoscope, un thermomètre et un tensiomètre.
Les 826 trousses, d'une valeur de 15 millions de DA,
ont été distribuées dans six
établissements de santé publique de proximité (EPSP)
sur dix, à savoir Bouzaréah,
Kouba-Annassers, ChéragaBouchaoui, Réghaïa et Bab El
Oued, a détaillé Mme Oulebsir qui a présidé les cérémonies de distribution dans les
polycliniques de Bouzaréah
et de Aïn Bénian. Chaque
EPSP est constitué d'un réseau de salles de soins de
proximité, qui sont les cellules de base de la carte sanitaire de la wilaya, et de polycliniques de plusieurs communes. Les praticiens des
autres établissements de
santé, ceux des unités de dépistage et de suivi (UDS),
spécialisés dans la santé sco-
laire et des centres hospitalo-universitaires (CHU) auront leurs trousses dans la
deuxième et dernière phase
qui interviendra «dans
quelques semaines», selon
le directeur de wilaya de la
santé et de la population,
Mohamed Méroui. «La
trousse contient le matériel
indispensable pour que le
médecin généraliste puisse
procéder normalement à
une première consultation»,
a estimé Soraya Louze, médecin-généraliste principale
et sous-directrice des services de santé à l'EPSP de
Bouzaréah. Pour Mme Oulebsir, avec ce matériel, le
médecin généraliste pourra
intervenir à tout moment
même en dehors de son établissement. L'idée de privilégier les médecins généralistes des EPSP dans la distribution
des
trousses
médicales offertes par l'APW
vise, selon la présidente de la
commission de la santé, à
améliorer le service public
à ce niveau de la pratique
médicale de consultation et,
par conséquent, soulager les
services des urgences des
CHU de la pression qui les
submerge.
L'APW d'Alger a lancé cette
opération sur un constat fait
par cette commission qui
avait visité les services des
urgences des établissements
hospitaliers de la capitale
dans
le
cadre
de
l'amélioration du service public. La commission a
constaté une pression sur
les urgences des CHU d'Alger
alors que les malades pouvaient être pris en charge au
niveau des établissements
de proximité. «Les médecins
des polycliniques doivent
disposer de tout le matériel
nécessaire afin que les patients soient assurés d'être
correctement pris en charge.
Nous avons constaté que ce
n'est pas toujours le cas», at-elle déploré.
Deux nouvelles mouhafdhas du FLN
qui ont été ouvertes officiellement dimanche dernier par
MM. Mazouzi et S. Bougutaya
respectivement membres du
bureau politique et chargés de
l’organique et des relations générales.
Cette décision vient de mettre
un terme à plusieurs mois de
suspense. Les militants du FLN
ont accueilli cette nouvelle
avec une grande satisfaction
et un grand soulagement dans
les villes d’Aïn Beida, Aïn M’lila.
Lors de leur rencontre avec les
militants de la région d’Aïn
Beida, les deux responsables
ont évoqué la situation qui a
prévalu les dix dernières années au sein du parti FLN de
par les dépassements de certains opportunistes et chau-
vins qui ont essayé de semer la
zizanie dans les rangs du FLN.
Pour cela, nous demandons
aux militants d’être unis et solidaires pour remettre sur rail
le parti qui est la propriété de
ces militants et de lutter sans
cesse contre ceux qui veulent
la déstabilisation.
Aussi, ont- ils réaffirmé que le
plus grand parti de l’Algérie
qui est le FLN restera plus fort
que jamais grâce à ces militants et en particulier la jeunesse et la femme qui représentent une frange importante
du parti.
Par ce nouveau découpage, la
wilaya d’Oum El-Bouaghi sera
scindée en trois mouhafadhas
comprenant la partie Est
confiée à Aïn Beida qui va re-
Constantine : méga-exposition sur l’histoire
de l’antique Cirta
Une méga-exposition dédiée à l’histoire de l’antique Cirta et des
royaumes numides sera organisée en ouverture de la manifestation
«Constantine, capitale de la culture arabe 2015», a indiqué jeudi la
directrice du musée public national Cirta, Keltoum Dahou-Kitouni..
Oum El-Bouaghi
,Conformément aux nouvelles
orientations du plus vieux parti
relatives à la création des mouhafadhas dans les plus grandes
daïras des wilayas du pays et
en vue d’un meilleur redéploiement sur la scène politique et
d’assurer par la même la stabilité et de resserrer les rangs
des militants du FLN, la création de 2 mouhafadhas dans la
wilaya d’Oum El-Bouaghi est
désormais officielle. Ainsi selon
la décision signée par le secrétaire général Amar Saâdani
dont nous détenons une copie
et en vertu de l’article 74 du
statut et l’article 141 du règlement intérieur régissant le parti
FLN, la wilaya d’Oum El-Bouaghi comptera en plus de la
mouhafadha initiale, 2 autres
Le rôle et activités des différents services de la Sûreté nationale est au
centredesjournéesd’informationouverteslundiàlaMaisondelaculture
Ali Zaâmoum de Bouira, en présence de représentants de la Direction
générale de la Sûreté nationale (DGSN). (Photo > D. R.)
(Photo > D. R. )
grouper 14 Kasmas. Les villes
d’Aïn M’lila et Oum El- Bouaghi
devront quant à elles chapeauter 11 Kasmas entre autres la
région ouest et le centre de la
wilaya. Dans une lettre de motion adressée au secrétaire général du parti FLN, les participants à cette rencontre qui a
regroupé les 11 Kasmas relevant de la Mouhafadha d’Ain
Beida se déclarent engagés et
mobilisés en faveur de toutes
les décisions prises par le frère
Saâdani Amar qu’il faut saluer
encore une fois pour le rôle décisif qu’il joue dans la stabilité
du parti et s’opposant avec détermination à tous ceux qui
tenteront de fragiliser le parti
FLN.
A. Remache
Cancer : 130 nouveaux cas pour
100 000 habitants en Algérie
L’Algérie enregistre annuellement quelque 130 nouveaux cas
d’atteinte par le cancer pour 100.000 personnes, a révélé,
dimanche à Blida, Pr Doudja Hammouda, chercheuse en
cancérologie à l’Institut national de santé publique (INSP).
(Photo > D. R. )
La NR 5210 – Mardi 7 avril 2015
10
enquête
Patrimoine archéologique
Près de 200 bâtisses historiques
attendent leur restauration à La Casbah de Dellys
les travaux d’urgence ont coûté
100 millions de DA, selon la direction de la culture de la wilaya.
, Le secteur protégé de la
vieille Casbah de Dellys (75 km
à l’Est de Boumerdès) englobe
près de 200 bâtisses, en majorité des habitations de particuliers remontant à l’époque ottomane, dont l’état de dégradation nécessite un travail de
restauration, a indiqué le président de l’Assemblée populaire
de cette commune.
«Ces habitations, dont une partie
a été laissée en abandon par leurs
propriétaires, menacent ruine, car
les services concernés sont dans
l’incapacité d’entreprendre une
mesure à leur profit, à cause des
oppositions de certains propriétaires, ajoutées à des différends
entre les héritiers», a expliqué Zerouali Rabah. C’est pourquoi cet
édile a lancé un appel en direction
des autorités concernées en vue
de la prise de procédures légales
pour le transfert de la propriété
de ces bâtisses vers le domaine
de l’Etat, pour leur prise en charge
au titre du Plan permanent de préservation et restauration de la
vieille Casbah de Dellys. Il a exprimé, dans ce sens, la «disponibilité» de sa commune à organiser
une rencontre entre les concernés
et les services de la tutelle, pour
trouver la «solution indiquée à ce
problème» qui hypothèque la mise
en œuvre de la troisième et dernière phase du plan de restauration.
Plus de six années pour la mise au
Casbah de Dellys, un patrimoine historique et archéologique riche à
préserver. (Photo > D. R.)
point du plan permanent de préservation et de restauration de la vieille
Casbah de Dellys
La mise au point du Plan permanent de préservation et de restauration de La Casbah de Dellys, réparti en trois phases principales a
nécessité plus de six années de
travail et de réflexion. Le lancement de sa réalisation ayant eu
lieu en 2007. La première phase,
achevée en 2009, a préconisé la
réalisation de «travaux d’urgence»,
représentés, entre autres, par
l’enlèvement des gravats, le classement des pièces lithiques éparpillées au sein du périmètre, et la
remise de celles demeurées en bon
état à leurs places initiales, en plus
du confortement des constructions menaçant ruine. La deuxième
phase, engagée en 2010, a porté
sur des «analyses historiques et
typologiques» des vestiges et
constructions de cette antique Casbah et l’élaboration de l’avant-projet du Plan permanent de préservation et restauration de La Casbah de Dellys. Quant à la 3e et
dernière phase du plan, son intérêt
réside dans le fait qu’elle constitue
«un outil juridique et urbanistique»,
mis à la disposition de la commune, pour «l’organisation de tout
acte de bâtir ou d’équipement à
l’intérieur de ce périmètre urbain,
afin d’en préserver l’authenticité et
le cachet architectural», selon le
bureau d’études qui en a eu la
charge. La mise au point de ce plan
a nécessité une enveloppe globale
de 256 millions de DA, tandis que
Attente pour la mise
en œuvre du plan
Les habitants de Dellys, particulièrement les associations locales
culturelles versées dans le domaine du patrimoine, attendent
avec impatience l’entrée en application du Plan permanent de préservation et restauration de
l’antique Casbah de cette ville,
suite à son approbation par le gouvernement. «Avant cette mise en
œuvre tant attendue, il sera procédé à la création d’une antenne
de l’Agence nationale des secteurs
sauvegardés, qui sera chargée du
suivi, de l’orientation et de
l’accompagnement de tous les travaux d’aménagement, de restauration et d’urbanisation à réaliser
au sein de ce secteur», a précisé la
même source. Au titre du parachèvement des procédures de mise
en œuvre du Plan, «une enquête
publique» avait été ouverte, en vue
de l’enregistrement de toutes les
observations et propositions de
la société civile et des propriétaires fonciers au sein de ce secteur protégé, sur ce Plan, conformément à la réglementation en vigueur.
La vieille ville de Dellys : une cité
historique gâtée par mère nature
En dépit de la patine du temps et
des séquelles irréversibles laissées par l’homme, La Casbah de
Dellys a su garder un cachet atypique, forgé par un passé glorieux
associé à une beauté naturelle exceptionnelle. Plus que tout ça,
cette belle ville, nichée à 400
mètres au-dessus de la mer et naturellement protégée contre les
courants marins et les vents
d’Ouest par un vieux port turc, est
traversée par la RN24 sur toute sa
longueur. Il n’en demeure pas
moins que le visiteur de Dellys est
irrésistiblement happé par la multitude de vestiges historiques encore visibles dans les dédales de sa
Casbah et de ses ruelles, s’étalant
sur un périmètre de près de 1 200
hectares. Le vieux port, la vieille
mosquée du centre-ville, le tombeau de Sidi El-Harfi et le mur
d’enceinte, constituent autant
d’attractions sur lesquelles peuvent se fixer, encore de nos jours,
les yeux de visiteurs avertis. Cette
vieille cité, qui a aujourd’hui perdu
un peu de son lustre, est limitée au
nord par un lycée technique, au
sud par le siège de la mairie, à l’est
par le port, à l’ouest par le tombeau de Sidi Mansour, au nordouest par la porte des jardins (Bab
Al Bassatine), et au sud-est par
Bab Lakbayil. Selon une disposition réglementaire de septembre
2007 portant sur la création du
secteur protégé de La casbah de
Dellys, celle-ci est délimitée par
l’Oued Tiza à l’est, le siège de la brigade de la Gendarmerie nationale
à l’ouest, le port de Dellys au nord,
et la forêt Bouarbi au sud.
H. A.
Voir sur Internet
www.lnr-dz.com
La Casbah de Dellys : un cri du fond du cœur…
,Ce jour-là, la route menant à Dellys me parut interminable. De longs
cortèges de poids lourds et de véhicules touristiques convergeaient
tous en direction des lieux sinistrés...
Par Mme Yasmina Chaid-Saoudi (*)
Bordj Ménaïel, Naciria, Baghlia, Taourga,
Sidi Daoud et Ben Choud, lieux autrefois si
pudiques, livrent d’un seul coup leurs entrailles déchirées à tous les visiteurs. Dellys enfin ! De Sidi El-Madjni à Oued Tiza,
les dégâts engendrés par le séisme vont
crescendo. Près de deux cents morts, des
centaines de blessés et des disparus... De
part et d’autre de Tala Oualdoune, des
camps de toile sont improvisés, un mur
de la mythique Dar essanaâ (Lycée technique) est endommagé. Un pan de Ras
ettarf, le cimetière, est tombé entraînant
dans sa chute cadavres et linceuls encore
blancs. Ils dérapent vers Mayouya, une
seconde précipitation dans le néant. Mais
c’est à Aïn Salem en apercevant La Casbah
ceinturée que je fus prise d’un sentiment
où se mêlèrent colère et remords : accès
interdit, risque d’éboulement. La Casbah
s’effondre... De Sidi El Boukhari, je regardais, impuissante, ces murs arrachés à La
Casbah dévalant en contrebas, ces blocs
transportés, il y a bien plus de cinq
siècles, et posés avec soin par des bâtisseurs vigoureux. Je réalisais tout d’un
coup l’ampleur d’une autre facette de dégâts. Celle du patrimoine archéologique,
de sa valeur, de l’histoire d’un peuple
qu’on ampute de sa mémoire et qui, mon
Dieu, si rien n’est fait pour la sauver, finira par basculer dans l’oubli, dans les
tréfonds de l’inculture. Se dressant à 27 m
au-dessus de la mer, La Casbah s’étend
sur une superficie de 16,25 ha. Elle fut en
1844, lors de l’occupation française, séparée en deux par la nationale 24. La BasseCasbah qui compte 7 ha et la Haute-Casbah qui en compte 9,25 ha. A leur arrivée,
les colons détruisirent également plusieurs habitations mitoyennes avec Sidi
El-Boukhari, notamment la grande mosquée où séjourna l’Emir Abdelkader en
1839 qu’ils convertirent en hôpital militaire. Jadis, La Casbah comptait 1 000
maisons et un nombre incalculable de
fontaines, de mausolées, de fours et de
forts. L’ensemble est entouré d’un mur
essour, encore présent, dont certaines
parties datent de l’époque romaine et
hammadite. Quelques portes telles que
Bab El-Bhar, Bab El-djiyad, Bab Essour et
Bab El-djnane sont encore désignées
comme des lieux clés par les autochtones.
La Casbah de Dellys est, si l’on en croit les
historiens, la plus ancienne d’Algérie. Antérieure à la période turque, elle fut fondée en 1068 par Moaz Edawla Ben Samadah qui accosta à Tadless chassé
d’Almeria en Espagne par les Mourabitine.
Sous son règne, Dellys prospéra tant et si
bien qu’El Idrissi en fit l’éloge. La conception de l’habitat et quelques caractéristiques architecturales témoignent de cette
époque révolue. L’une de ces caractéristiques, qui se trouve aujourd’hui au
centre des débats, concerne le riyad ou
jardin potager attenant. Le riyad, élément
d’importance pour la population, ne se
retrouve pas dans les autres Casbah proprement turques comme celle d’Alger,
mais, évoque plutôt les maisons de
l’Andalousie, notamment celles de Grenade. Il se trouve en retrait par rapport au
«wast eddar» et s’ouvre à l’extérieur. On y
plante du basilic, du jasmin et des roses
ainsi que quelques arbres fruitiers. Les
cultures les plus importantes se trouvent à
l’ouest dans les parcelles de terre situées
à Ladjenna (Les Jardins ) où les habitants
de La Casbah passent les périodes estivales ou plus loin encore dans Laâzib.
Maison avec riyad à La Casbah pour l’hiver
et maison dans les jardins pour l’été,
terres de Lâazib à cultures céréalières :
telle était la conception de l’habitation
chez les Dellyssiens où se mêlent économie, savoir-vivre et raffinement. Cette
Casbah est, à l’instar de toutes les autres,
divisée en plusieurs quartiers par des rues
principales et des ruelles secondaires. On
y trouve dans la Basse-Casbah, quatre
grands quartiers dénommés Houmatte
Eddarb, Sidi Elboukhari, Sidi Elharfi, ElMizab et enfin le Marsa (port) qui faisait
de Dellys une ville tournée vers la mer et
abritée des vents par le cap Bengut. La
Haute-Casbah en compte également
quatre : Houmatte Salem, Hammam Erroum, Sidi Yahya et Sidi Mansour. Chaque
quartier abrite le tombeau d’un saint
construit à l’intérieur d’un masjid faisant
office d’école coranique, tandis que les
grands patrons de la ville, à savoir Sidi
Abdelkader (El Djillani) et Lalla Matouba
occupent les points les plus culminants ;
Ras Ettarf ou Bordj Ihar pour le premier et
Hammam Erroum pour la seconde. Assez
singulières, les maisons comportent
toutes un toit fait de demi-briques assemblées, et bien qu’elles ressemblent
par certains éléments aux maisons de La
Casbah d’Alger, elles s’en démarquent
sensiblement, notamment par l’absence
de terrasses. Après avoir franchi le portail,
on pénètre dans la skifa, alcôve surmontée dans de nombreux cas d’un kbou qui
n’est autre qu’un prolongement esthétique de la salle de séjour de l’étage. Ce
kbou (voûte) forme du côté externe une
machrabiya typiquement ottomane. On
accède ensuite au wast eddar ou el
houch, lieu de rencontre et de travail non
sans avoir remarqué l’étable adinine qui
se trouve toujours proche de l’entrée et le
makhzen où l’on dépose provisions et nécessaire de pêche. Autour de la cour précédemment citée, on retrouve elbyout (les
chambres), que l’on distingue bien des
rhrof de l’étage ainsi que la buanderie, la
cuisine, le hammam, l’incontournable
puits et enfin le riyad. A l’étage, les
eshayen (couloirs) s’ouvrent sur la cour et
les rhrof dont la plus importante est amputée d’une partie pour le rangement du
linge dénommée à juste titre le masrak. Je
pourrai continuer longtemps encore cette
description mais là n’est pas l’objet de
mon propos. Le but escompté est
d’informer le lecteur de l’existence de
cette Casbah, de lui présenter quelques
arguments afin de bien le sensibiliser.
Mon but aussi est d’attirer les responsables, notamment monsieur le wali de
Boumerdès et madame la ministre de la
Culture sur la détérioration avancée de
cette ville ancienne pour qu’ils prévoient
non pas de raser ce qui reste, mais de le
préserver en réfléchissant sur un plan de
restauration d’urgence, car tout n’est pas
perdu. Dellys vit aujourd’hui son second
tremblement de terre. Le premier la secoua vers l’an 42 après J.-C. Entièrement
dévastés, ses monuments furent éparpillés aux quatre coins entre Taourga et
Takdempt. Plusieurs siècles après, elle arriva à se reconstruire tant bien que mal.
La laisserons-nous péricliter encore une
fois ? Avons-nous le courage de la sauver
? La Casbah de Dellys ne ressemble pas à
n’importe quelle Casbah, car elle est la
sédimentation d’innombrables acquis
thésaurisés à travers l’histoire. Elle est
punico-romaine par sa muraille, andalouse par ses Ryads, ottomane par ses
machrabiyate, méditerranéenne aussi par
son atrium et enfin berbère par
l’intégration de l’étable au corps de la
maison, par son substrat et surtout parce
qu’elle est la sirène du Djurdjura.
(*) Docteur en préhistoire, département
d'archéologie, université d'Alger.
culture
La NR 5210 - Mardi 7 avril 2015
13
Disparition de Sid-Ali Kouiret, icône du cinéma algérien
Chapeau bas du monde de la culture
,Le comédien Sid-Ali
Kouiret, grande figure du
cinéma et du théâtre
algériens, décédé
dimanche après-midi à
Alger, a laissé derrière lui
une filmographie dense,
fruit d'une riche carrière
de plus de 60 ans mise au
service de la culture
algérienne.
Né le 3 janvier 1933 à Alger, le défunt avait marqué l'histoire du cinéma algérien dès les premiers
moments de l'indépendance nationale en se produisant dans plusieurs grandes oeuvres comme
«L'Opium et le Bâton», «Chronique
des années de braise» ou encore
«Décembre». Sid Ali Kouiret avait
fait ses débuts au théâtre dans
les années 1950 après avoir rencontré Mustapha Kateb qui dirigeait une troupe de comédiens.
Entre 1951 et 1955, il a joué à Berlin avec la troupe EI-Mesrah EIDjazairi puis dans des cafés parisiens, avant de prendre part au 2e
Festival de la jeunesse et des étudiants pour la paix à Bucarest
(Roumanie).
En compagnie de Mohamed Boudia, Hadj Omar et Missoum Nourreddine Bouhired, il rejoint, en
1958, la troupe artistique créée
par le FLN pour sensibiliser
l'opinion internationale au combat du peuple algérien contre le
colonialisme.
Après
l'indépendance, il obtient le premier rôle à l'écran dans
l'adaptation pour la télé par Mustapha Badie de la pièce «Les Enfants de la Casbah» de Abdelhalim
Raïs (1963), mais son rôle dans
«L'Opium et le Bâton» (1970) de
Ahmed Rachedi, où il campe un
jeune maquisard qui le consacrera au cinéma.
Il a été également distribué dans
«Décembre» (1971) de Mohamed
Lakhdar Hamina, suivi de beaucoup d'autres films algériens et
étrangers dont le «Retour de
l'enfant prodigue» (1976) de Youssef Chahine et «Destins sanglants»
(1980) de Kheiri Bichara. Le défunt a également joué dans deux
adaptations de romans de
l'écrivain Yasmina Khadra: «Morituri» réalisé par Okicha Touita en
2007, et «Llob and co», une série
réalisée par Bachir Derrais en
2012. Sa dernière contribution au
cinéma sera sa participation, en
tant que producteur, au film
«Mista», un long métrage réalisé
par Kamel Laïche, sorti en janvier dernier. L'artiste disparu avait
82 ans et s'est éteint des suites
d'une longue maladie pour lesquels il a été admis, il y a un mois,
à l'hôpital d’Ain Naâdja d'Alger
où il a dû subir plusieurs interventions chirurgicales.
Ses amis artistes éplorés
Le monde du théâtre et du cinéma algériens déplorait dimanche, dans diverses réactions
à l'APS, la perte le même jour à
Alger de Sid Ali Kouiret saluant le
talent et les qualités humaines de
ce «monstre sacré» du septième
art, qui aura marqué de son empreinte la culture algérienne de
ces 50 dernières années. Le cinéaste Bachir Derrais, qui a produit le dernier film du défunt en
tant qu'acteur en 2012 dans «Llob
and Co», a vu dans le décès de Sid
Ali Kouiret la disparition de «la
dernière grande vedette du cinéma algérien». Sid Ali Kouiret
était «la star incontestée du septième art algérien des 50 dernière
années», a jugé le cinéaste tout
en saluant le «grand professionnalisme» de l'acteur disparu et son
«esprit jeune, même lorsqu'il a atteint le grand âge». Réalisateur
de «L'Opium et le Bâton», première grande oeuvre cinématographique où Sid Ali Kouiret campait le premier rôle, Ahmed Rachedi s'est dit particulièrement
attristé par cette «grande perte
pour l'Algérie, pour son cinéma et
son théâtre». Le défunt, opiniâtre
et travailleur, avait toujours sou-
haité entre autres une suite à
«L'Opium et le Bâton», a-t-il confié.
Compagnon du défunt, le doyen
des comédiens algériens Taha
Laamiri, très peiné par cette disparition, a évoqué quant à lui
l'humanisme exceptionnel de Sid
Ali Kouiret et son «tempérament
joyeux», tout en rappelant qu'il
avait fait partie de la troisième
génération de comédiens de la
troupe du FLN, créée pendant la
guerre de libération.
Pour sa part, le directeur du
Théâtre national algérien (Tna),
Mohamed Yahiaoui, a regretté l'
immense perte pour le cinéma et
le théâtre algériens qui voient
ainsi disparaître un «grand artiste
au charisme et au talent inégalabes». Attristés par la disparition
de «l'enfant terrible» du cinéma,
Amar Rabia, s'exprimant au nom
de l'association «Lumières», a
salué ce grand artiste au talent
«naturel et spontané».
Compagnon du défunt depuis
plus de 60 ans, le réalisateur
Ghouti Bendeddouche regrette
lui aussi la disparition de cet «ar-
tiste complet, d'une grande sensibilité qui a donné toute sa vie à la
culture algérienne, en s'y investissant entièrement», selon les
termes de ce cinéaste. Le réalisateur qui a distribué Sid Ali Kouiret dans «Hassan Nya» (1982) et
dans «Echebka» (1975) a confié
que le défunt était «toujours très
heureux» de se lancer dans un
nouveau projet de tournage. Comédien et metteur en scène, Mustapha Ayada a évoqué, lui, le
«grand militant de la cause nationale et de la culture» qui a, a-t-il
plaidé, «voué toute sa vie au sevice de la culture algérienne».
Bouleversé, le réalisateur Hadj
Rahim a regretté «la perte d'un
ami» et d'un «artiste aux qualités
humaines exceptionnelles», un
«amoureux de l'Algérie», qui pouvait travailler dans tous les registres de l'actorat.
Pour lui, c'est un comédien de la
classe des grands Hassan El Hassani, Rouiched ou Allel El Mouhib.
Né le 3 janvier 1933 à Alger, le défunt avait marqué l'histoire du cinéma algérien.
Hommage de la ministre
de la Culture
La ministre de la Culture, Nadia
Labidi, a salué le riche parcours
artistique de l'acteur Sid Ali Kouiret, décédé dimanche soir, estimant que le défunt était un acteur «hors pair».
«Avec la disparition de Sid Ali
Kouiret, la scène artistique a
perdu l'une des grandes figures du
cinéma et du théâtre algériens», a
souligné dimanche Mme Labidi
dans un message de condoléances.
«Le défunt s'est particulièrement
distingué en interprétant des
rôles phares dans plusieurs films,
notamment sur la glorieuse révolution qui resteront à tout jamais
témoins de son immense talent»,
a écrit la ministre.
R. C.
Institut Cerventes d’Alger
Alger à l’époque de Miguel De Cerventes
kA l’occasion de la Journée internationale du livre, l’Institut Cerventes d’Alger, organisera, le samedi, 11 avril, à partir de
11h, une conférence portant sur l’époque
de Miguel De Cerventes, animée par
l’historien et archéologue algérien Abderrahmane Khelifa. Pour les organisateurs, il
s’agira d’une manifestation culturelle qui reviendra sur les moeurs et grands faits
d’Alger à la fin du XVIe siècle ( entre 1575 et
1580), époque où l’auteur Cervantès y était
captif. Miguel de Cervantes Saavedra est né
à Alcala de Henares le 29 septembre 1547.
Le jour est incertain, mais le choix de son
prénom laisse à penser qu'il s'agit de cette
date. Son père est chirurgien, et on en sait
peu sur sa mère. Miguel a plusieurs frères
et sœurs. Vers 1551, la famille déménage à
Valladolid, très endettée. En 1566, Miguel
s'installe à Madrid. Il assiste à l'Estudio de
la Villa, dirigé par le professeur Juan Lopez
de Hoyos. A cette période, Cervantes déve-
loppe un véritable goût pour le monde du
théâtre. En 1569, une ordonnance de Philippe II indique que Miguel de Cervantes a
blessé un homme en duel, et qu'il doit être
arrêté. Peut-être est ce la raison du départ
de l'écrivain pour l'Italie, où il arrive à Rome
la même année. Cervantes découvre les
poèmes d'Ariosto et les Dialogues d'amour
de Leon Hebreo. Ce passage en Italie va
donc nourrir l'œuvre et l'écriture de Cervantes, tant sur sa vision de l'amour que
dans son style. Miguel sert ensuite Giulio
Acquaviva, cardinal dès 1570. Il le suit à Palerme, Firenze, Milan, Venise, Parme et Ferrare. Il est ensuite soldat dans une compagnie d'infanterie. Le 7 octobre 1571, il participe à la bataille de Lépante, un épisode
dont il est très fier. Son surnom de « manchot de Lépante » lui vient d'une blessure
à ce moment. Il passe six mois dans un hôpital de Messine et reprend sa carrière militaire en 1572. Cervantes participe alors à
plusieurs expéditions navales. Par la suite,
il voyage en Italie et s'installe à Naples jusqu'en 1575, avant de revenir en Espagne sur
une galère. Lors du voyage retour, il est
fait prisonnier avec son frère. Ils sont emmenés à Alger et emprisonnés cinq ans.
Cervantes tente de s'échapper plusieurs
fois. Il est libéré en septembre 1580. Durant
l'hiver, il retrouve sa famille à Madrid. En décembre 1584, Cervantes épouse Catalina de
Salazar y Palacios, dont il se sépare après
deux ans de mariage. La Galatea est publiée
l'année suivante. Dès 1587, il voyage beaucoup à travers l'Espagne, en tant qu'intendant de l'Invincible Armada. Puis il est percepteur des impôts, avant d'être emprisonné en 1597 pour faillite. En 1605 paraît
la première partie de son chef-d'œuvre,
L'ingénieux hidalgo Don Quichotte de la
Manche. La seconde partie suit en 1615. Miguel de Cervantes acquiert un statut très
important dans l'histoire littéraire. Il est
incontournable, et Balzac lui rend hommage dans la Comédie humaine. En 1613
paraissent les Nouvelles exemplaires. Ces
récits mélangent les formules narratives
et les types de textes : satire, roman picaresque, roman byzantin, policier. En 1615
est publié Huit comédies et huit intermèdes
nouveaux jamais représentés. Toutefois,
son drame le plus populaire à l'heure actuelle, Le Siège de Numance, va rester un
texte inédit jusqu'au XVIIIe siècle.Miguel
de Cervantes décède le 23 avril 1616, à Madrid. C'est là qu'il est enterré avec sa
femme, sa fille et celle de Lope de Vega, au
cœur du couvent de Las Trinitarias. Deux
jours avant sa mort, l'écrivain a dédicacé
son roman Les Travaux de Persille et Sigismonde au Comte de Lemos. Mais ce roman
grec ne paraîtra qu'un an après la mort de
son auteur. Aujourd'hui encore, l'influence
de Cervantes est très importante.
Lamia S.
La NR 5210 - Mardi 7 avril 2015
16
santé
INFO EXPRESS
France
Consultation à 25 euros :
un phénomène «très
limité»
Le patron de la Sécurité a
relevé quelques centaines
de surcotations depuis
l'appel d'un syndicat de
généralistes à augmenter
leurs tarifs...Le nombre de
médecins généralistes
ayant augmenté
unilatéralement leur
consultation à 25 euros
reste «très limité», note le
patron de l'Assurance
maladie dans un entretien
au Quotidien du médecin
publié lundi, rappelant le
risque de sanctions
financières.
Le principal syndicat de
médecins généralistes, MG
France, a invité les
praticiens à augmenter de
deux euros le tarif de leur
consultation, fixée à 23
euros depuis 2011, sans
attendre l'ouverture d'une
négociation avec
l'Assurance maladie. Dans
une interview au
Quotidien du médecin,
publiée partiellement
lundi, le patron de la Sécu,
Nicolas Revel, estime que
cet appel lancé fin mars
par MG France n'a pas eu
d'effet majeur.«Depuis
une semaine, nous
n'avons relevé que
quelques centaines de
surcotations concentrées
sur un nombre très
restreint de médecins»,
dit-il, ajoutant que «si le
phénomène reste très
limité, il n'en est pas
moins inacceptable».
Nicolas Revel souligne
qu'un tel geste pénalise
les assurés «qui ne seront
évidemment pas
remboursés sur la base de
25 euros».
Pour le responsable qui
avait déjà prévenu fin
mars que la Sécu
n'accepterait pas de
«pratiques tarifaires
illicites», «il est normal
qu'il se passe quelque
chose» quand «un
médecin s'affranchit
sciemment des règles».
Troubles relationnels chez les enfants
Le divorce des parents augmente
les risques d'asthme
, Non, le divorce des
parents n'est pas sans
conséquences sur l'enfant !
D'après une récente étude
britannique, les enfants
dont les parents sont
divorcés ont plus de risques
que les autres de
développer de l'asthme.
Une «affaire d'adultes», le divorce ?
Pas si sûr ! En France, ce sont plus
de 300 divorces qui sont prononcés
chaque jour (2011). Et ces décisions de justice ont un impact
considérable sur les enfants, qui
en sont généralement les premières
victimes.
On savait déjà que le divorce des
parents pouvait provoquer de
l'obésité infantile, ou encore des
troubles relationnels chez l'enfant
: voilà maintenant qu'une récente
étude britannique accuse également les divorces de provoquer de
l'asthme.
Cette étude, publiée dans la revue
scientifique Annals of Allergy,
Asthma and Immunology, s'est intéressée à 92 000 familles britanniques, ayant un ou plusieurs enfants. Verdict : selon les chercheurs,
un divorce augmenterait de 28% le
risque d'asthme chez l'enfant. La
faute, d'après eux, au stress, qui
causerait, à long terme, des difficultés respiratoires.
Événements traumatisants
«Par ailleurs, nos résultats montrent également que cette proportion augmente en fonction du
nombre d'événements traumatisants vécus par l'enfant, ajoute
Robyn Wing, principal auteur de
l'étude. Un divorce, un parent atteint d'une addiction à l'alcool ou
aux drogues, des violences domestiques... Autant de facteurs qui
provoquent du stress, et qui augmentent donc le risque d'asthme
chez l'enfant. »
On rappelle qu'en France, l'asthme
toujours environ 3,5 millions de
personnes (300 millions dans le
monde), dont un tiers a moins de
15 ans. En moins de 20 ans, le
nombre d'asthmatiques a augmenté de près de 40 % parmi les
adolescents.
Le Body-Mind Centering, ça sert à quoi ?
Etant une technique de gymnastique correctrice parmi d'autres, elle a en
premier but de nous refamiliariser avec notre corps, pour ainsi mieux le
comprendre et augmenter notre bien-être.
Technique d'éducation somatique, le BMC se veut une étude du corps en
mouvement par des explorations de gestes et de toucher, mais aussi par
l'étude de l'anatomie et de la physiologie (squelette, systèmes nerveux
et musculaire...). À la clé : l'amélioration fonctionnelle du mouvement,
un répertoire gestuel élargit et une meilleure présence à soi même et aux
autres. Le BMC est utilisé en danse, yoga et autres pratiques corporelles ; en
ergothérapie, kinésithérapie, ostéopathie, psychothérapie, médecine, ainsi
que par ceux qui travaillent sur le développement de l'enfant, la pédagogie,
ou encore dans le domaine des disciplines sportives ou psychophysiques.
B O N À S AV O I R
Les 4 vérités : le chocolat, un médicament gourmand
On connaissait ses vertus aphrodisiaques mais le chocolat
semble révéler bien d'autres secrets. Il ne serait pas
seulement une simple gourmandise, comme nous
l'explique le professeur Henri Joyeux. Invité des 4 vérités ce
lundi 6 avril, il a écrit «Comment se soigner avec le
chocolat».
Le chocolat serait un antidépresseur. «Après une
chimiothérapie, des traitements lourds, vous pouvez aider
un patient à mieux supporter le traitement. Il y a des
molécules formidables qui sont présentes dans le chocolat,
mais à condition qu'il soit noir et à 70% de cacao»,
explique le professeur Joyeux.
A consommer matin et soir
Pour le professeur Henri Joyeux, le chocolat est à
consommer quotidiennement. «La prescription est de un
carré matin et soir. Il ne faut pas le croquer mais le faire
fondre entre la gencive et la joue», commente le médecin
avant de préciser une des autres vertus du chocolat.
«Il est bon pour le cœur, il baisse la tension artérielle car il
très peu riche en sodium. Dans les maisons de retraite, il
devrait être délivré matin et soir. Le matin car il contient
plus de caféine que le café et permet de se réveiller et le soir
car il y a de la sérotonine dans le chocolat et cela permet de
s'endormir plus tranquillement», conclut Henri Joyeux.
évocation
La NR 5210 – Mardi 7 avril 2015
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Volley-ball
Les anciennes gloires de la ville
de Chlef des années 1963 à 1986
,Il nous semble bon de faire revivre la mémoire collective qui
est peu ancrée dans la vie de notre nation. En effet, c’est un sujet
qui mérite certainement d’être évoqué aujourd’hui, car «une nation qui oublie, qui marginalise ou qui ne donne pas de
l’importance aux valeurs humaines n’a sûrement pas d’avenir », et
qu’il est urgent qu’on lutte contre l’oubli afin de réhabiliter et rétablir les valeurs humaines dans notre pays à l’instar des sociétés
évoluées dans le monde.
Il s’agit, de jeter des passerelles entre les générations en sachant qu’ il s’agit d’un sujetclé de société à l’heure où la mémoire collective a tendance à disparaitre et à se
mettre en marge des principes de l’éthique
et des valeurs de notre société ainsi du
mode de fonctionnement de nos institutions. Ce genre d’écrits est important pour
promouvoir la culture des valeurs humaines
pour rappeler, justement l’histoire des générations qui se veut une marque de reconnaissance à l’endroit des hommes du
monde de la culture, du sport, de l’économie
ou de la politique qui ont dignement servi
notre pays par leurs talents, et sont restés
fidèles, modestes et intègres. Pour notre
part, nous voulons parler et en se rappelant
de la légendaire équipe de la prestigieuse
école de volley-ball de Chlef, ex: El-Asnam
des années 1963 à 1986, qui mérite de sortir de l’oubli, car c’est une grande famille
sportive bien connue du volley-ball et elle
est sans doute celle qui a marqué son temps
notamment, leur mérite d’avoir contribué
grandement à cette discipline qui est considérée comme étant aujourd’hui bel et bien
un reflet d’une grande équipe de l’histoire
du développement du volley-ball algérien,
mais aussi qui a joué pour honorer les couleurs du pays particulièrement, sont des
sportifs qui mouillaient honnêtement leurs
maillots et qui respectaient les couleurs de
la ville. C’est pour cela, que nous avons estimé d’apporter notre modeste contribution afin d’ouvrir une page d’histoire sportive sur le volley-ball dans la ville El - Asnam
qui a donné une génération de sportifs–volleyeurs qui se sont illustrés à
l’échelle nationale et internationale durant
deux décennies où on enregistre à leur actif
quatre clubs de volley-ball à Chlef dans le
championnat national et une réputation
pour la production de grands volleyeurs
pour l’équipe nationale, on citera entre
autres : Benmokhtar, Bentayeb, Houari
Nacer, Kaici, Benbouali, Benyamina Zerika,
Dekkiche, Sid Amed Fedlaoui, Hamadouche,
Djilloul, Moussaoui, Guemour, Bouhalla
Salim et enfin, la célèbre Oukazi Fatma
Zohra, et la liste est longue. Comme aussi,
il est utile de rappeler que les Benmokhtar,
Guemour Djillali et Bouhalla Salim ont tous
marqué leur passage au sein de la direction technique de l’équipe nationale en tant
qu’entraîneurs des catégories Cadette - Junior-Sénior. En effet, Comme nous le verrons
dans les lignes qui suivent pour tous ceux
qui ont vécu la période de cette génération
des années d’or du volley-ball asnami
constateront en toute objectivité que ce que
nous écrivons n’a rien de superflu. En effet,
cette génération au répertoire riche tant
par ses qualités sportives qu’humaines,
sans doute sont parmi les meilleurs volleyeurs que Chlef a enfanté, car ils forcent
l’admiration de toute une ville notamment,
c’est d’ailleurs, le seul sport collectif qui
est devenu un sport populaire à l’instar du
foot. Aussi, il est le sport collectif par excellence tant pour la gent masculine que pour
la gent féminine. C’est pour ainsi dire, que
l’émergence duvolley-ball à Chlef a pris
son véritable décollage dans cette ville des
agrumes grâce à une politique de formation
couverte aux jeunes qui a vu la naissance de
quatre clubs jouant dans le championnat national. Ils ont inscrit leur œuvre sportive qui
restera profondément marquée dans cette
belle page de l’histoire d’un grand club
digne de son glorieux passé valant référence dans l’éclosion d’une glorieuse
équipe de volley-ball à l’instar des grandes
équipes du volley-ball d’Algérie. Il va sans
dire, d’une ville qui a enfanté des internationaux et des grands volleyeurs au talent exceptionnel qui ont pratiqué un sport merveilleux qui a fait les beaux jours des couleurs de la ville de Chlef et ceux d’autres
clubs tant au niveau national qu’international. C’est un devoir de mémoire envers
ces grands sportifs braves et courageux
qui ont œuvré à honorer les couleurs de la
ville et nationales par leur bravoure et leur
talent mais qui hélas, Ils n’ont jamais été honorés à leur juste valeur jusqu’à devenir inconnus, l’hommage n’a revêtu jusqu’ici que
la marque protocolaire, fuyant de rappeler
le parcours exceptionnel et le sacrifice de
ces hommesdont beaucoup d’entre- eux
nous ont quittés et d’autres sont malades et
souffrant grandement de cet oubli, alors
qu’ils étaient très attachés par leurs sentiments patriotiques qui ont tant donné avec
un exemple de fidélité et d’intégrité extraordinaire avec une carrière sportive des
plus exemplaires envers le pays. Mais le
fait d’être là et de rappeler l’histoire des
générations qui ont fait le bonheur de
l’équipe nationale ou de l’Algérie en général.
Oui, tout ce qu’ils ont fait et réalisé comme
exploits ou évènements, c’est aussi un modèle de nationalisme et d’éthique pour les
jeunes notamment en ces temps où l’aspect
matériel prédomine notamment, l’on parle
beaucoup plus d’argent que les valeurs du
sport. Aujourd’hui, les sportifs dont la majorité ont, tout le confort et la meilleure
prise en charge possible dans leur club. La
célébrité de cette discipline, symbole d’une
école et d’une ville remonte à l’époque
post- indépendance qui a été par le passé
le creuset du volley-ball national notamment, elle a occupé les premières places
dans le championnat national et qui s’est
brillamment illustrée dans ces dernières décennies. Le POC Chlef est notoirement
connu à l’échelle nationale et africaine, la
discipline volley-ball est l’une des premières
sections omnisport fondé en 1963 autour
du club de football l’ASO chlef. Depuis
l’avènement de la réforme sportive en 1977,
l’équipe a été prise en charge successivement et bénéficiant du statut de performance des (ASP) sport d’élite : l’entreprise
DNC en 1977 et l’Entreprise nationale des
plastiques et caoutchoucs Chlef( POC) en
1985. Elle comprenait dans ses rangs, des
sportifs exceptionnels, tous sont des enfants de Chlef et ils n’ont jamais triché, ils
étaient très attachés par leurs sentiments
patriotiques (NIF) qui ont prévalu sur leur
jeunesse, leurs intérêts professionnels ou
une vie meilleure d’outre-mer et familiaux.
Tous les Chélifiens ne pourront oublier
que ces joueurs au talent exceptionnel ont
joué honnêtement et avec bravoure. Tels
que Ahmed Benmokhtar (entraîneur-joueur)
, le défunt Mehdi Bouhaik dit le Bonbardier, Jover J.Marie, Kiouar, les frères Houari,
Benbouali Benkheira, Benbouali El hadj,
Talbi, Guemour Djillali, Teboudj, le défunt
Moussaoui, Zerika, Benyamina, Hamadouche, Bouziane , Dekkiche, Benkaouda,
Belhabib, El Hachemi, Riadh, Belgharbi,
Benkaouda , et tant d’autres. Leurs noms
sont intimement liés à histoire de la fondation du volley-ball à Chlef. Ces joueurs sont
de grande classe de niveau continental qui
ont contribué à l’essor et qui ont développé un volley-ball merveilleux par lequel
ils ont inscrit leurs noms dans le palmarès
et l’histoire du volley-ball national et local.
C’était les fruits d’un long travail sérieux accompli dans des conditions difficiles dont,
ils n’avaient pas de budget et ils travaillaient
avec les moyens de bord sous la conduite
de Ahmed Benmokhtar et Della Abdelkader, maître de sport qui a beaucoup aidé le
club dans la prospection des jeunes qui
avaient du talent et enfin, un staff technico-administratif qui est animé d’une réelle
volonté avec une véritable politique pour
les jeunes. Avec eux, cette discipline est
parvenue au sommet du volley-ball natio-
nal, et ce malgré le manque de moyens appropriés, ils s’entraînent sur un terrain au
centre Albert Camus aujourd’hui Larbi Tébessi, plutôt une salle omnisport. Pourtant,
ce sont des sportifs qui avaient tout pour
s’épanouir dans de grands clubs européens.
L’on ne peut évoquer l’histoire glorieuse
du volley-ball dans la ville de Chlef sans en
citer Ahmed Benmokhtar, qui était le
concepteur du volley-ball à Chlef et un volleyeur de haut niveau selon bon nombre de
techniciens et sportifs. En effet, il était très
remarqué par ses qualités technico-tactiques et son style athlétique et aussi ses
qualités disciplinaires. Il a été l’artisan de la
création de la section volley-ball en 1963
avec l’aide précieuse de feu Moulfi Laid, dirigeant sportif et ex. P /APW. Durant toute
sa carrière sportive, il s’est comporté
comme un athlète pluridisciplinaire parfait
et très proche des jeunes. Sélectionné en
équipe nationale universitaire en 1968 à
1970, entraîneur national respectivement
des cadets de 1968 à 1970, juniors –séniors universitaires de 1972 à 1982 discipliné, fier de son appartenance à la population de Chlef, il a rendu d’énormes services à la ville de Chlef sur le plan sportif,
voire sur le plan professionnel où il était enseignant au lycée technique As Salem. Tout
ceci lui acquit le respect et la notoriété du
monde sportif.
M’Hamed Abaci
(Suivra)
La NR 5210 – Mardi 7 avril 2015
22
sport
Fc Porto
Danilo, un nouveau transfert record pour le
club et la Liga Sagres
,Le Real Madrid a officialisé,
hier, la signature du latéral brésilien Danilo. Un nouveau transfert
juteux pour la Liga Sagres, et surtout pour le FC Porto.
La nouvelle est tombée très tard dans la
nuit. Après de nombreuses informations
laissant entendre que la venue de Danilo
au Real Madrid était en bonne voie, la
Casa Blanca a fini par officialiser l’affaire.
A 23 ans, le latéral droit du FC Porto rejoint le club merengue en échange de
31,5 millions d’euros et un contrat jusqu’en 2021 à la clé. Un joli coup pour le
Real qui enrôle l’un des internationaux
brésiliens les plus prometteurs. «C’est
un latéral droit qui enchaîne les efforts,
rapide, technique et avec une belle frappe
de balle. Des qualités qui s’ajoutent à un
physique spectaculaire qui lui permet de
s’incorporer offensivement avec danger»,
écrit-on d’ailleurs sur le site officiel du
Real.
Ce transfert est également une très belle
affaire pour Porto qui est parvenu à réaliser une sacrée plus-value pour un joueur
à qui il ne restait plus qu’un an de contrat
et qui avait été recruté pour 13 millions
d’euros (hors bonus) en 2011-2012. Ce
transfert confirme d’ailleurs une fois encore que les Dragões savent vendre leurs
meilleurs éléments au prix fort puisque
Danilo a rapporté gros à Porto. (Photo > D. R.)
Danilo est le cinquième joueur ayant rapporté le plus d’argent dans les caisses
portistas, derrière Hulk (60 millions
d’euros), Eliaquim Mangala (53,82 millions d’euros), James Rodriguez (45 millions d’euros) et Radamel Falcao (40 millions d’euros). Dans l’histoire de la Liga
Sagres, Porto est d’ailleurs la formation
qui sait le mieux tirer profit du mercato.
En effet, il suffit de jeter un œil sur les dix
plus grosses ventes réalisées par les clubs
lusitaniens pour s’en rendre compte.
Cités ci-dessus, Hulk, Mangala, James et
Falcao trustent les quatre premières
places. Seul l’ancien benfiquista Axel Witsel (vendu 40 millions d’euros au Zenit)
empêche Danilo (6e) de former un top 5
100% bleu-et-blanc. Et ce n’est pas tout.
Sur les dix meilleures ventes de l’histoire
du championnat portugais, huit trans-
ferts concernent le champion d’Europe
2004 ! Anderson (31,5 millions d’euros),
Pepe (30 millions d’euros) et Ricardo Carvalho (30 millions d’euros) ont, eux aussi,
permis à Porto de se renflouer. Rival historique des Dragões, Benfica ne compte
que deux représentants, Witsel (40 millions d’euros) et Coentrão (30 millions
d’euros). Et pour l’anecdote, Angel Di
Maria, joueur le plus cher de l’histoire de
Angleterre
Arsenal sur le point de faire signer un grand talent argentin !
,Arsenal prépare l'avenir. En marge du
mercato estival, le club londonien se serait
octroyé les services de Maximiliano Romero, talentueux attaquant argentin de 16
ans. Il n’a pas encore disputé le moindre
match professionnel, mais du côté de
l’Argentine, on ose déjà le comparer à Leo
Messi pour sa facilité à enfiler les buts.
Maximiliano Romero, 16 ans tout juste, est
en tout cas proche de sceller son avenir sur
le Vieux continent. Arsenal est sur sa route.
TURF
En négociations depuis des mois avec son
club Vélez et son entourage, les Gunners
auraient, selon les médias argentins et britanniques, bouclé l’affaire contre un
chèque de 6 millions d’euros. Une information comme confirmée par tous les intervenants du dossier, du jeune attaquant –
«c’est très avancé avec Arsenal» – au président de Vélez Raúl Gámez – «il y a une intention d’offre pour Romero» – en passant
par l’agent Rolando Zárate.
«Depuis qu’il a 15 ans, il est dans les petits
papiers de nombreux clubs européens,
mais l’intérêt d’Arsenal était le plus sérieux et c’est pour cette raison que je suis
allé à Londres pour prendre connaissance
de leur offre, que j’ai présentée au président de Vélez. Arsenal respecte le primordial : que le joueur reste deux années de
plus à Vélez, où il veut finir sa formation et
débuter en professionnel», confiait-il à «TyC
Sports» ces derniers jours.
Un coup long terme pour les Gunners, qui
laisseront donc leur nouvelle acquisition
parfaire sa formation en Argentine jusqu’à
sa majorité avant de l’inviter à faire le
grand saut. Si le niveau de l’intéressé reste
une inconnue, nul doute que sa signature
en faveur d’Arsenal en fera une curiosité
qui attirera les projecteurs. De son côté, le
club londonien, bien qu’en capacité
d’attirer de grands noms, pense toujours
à l’avenir.
Hippodrome de Tiaret
Prix «Valerie» - Trot attelé - Dotation : 310 000 DA - 2 200 m - 16h
6 Quatrat Nada : C’est une belle chance
7 Smooth Tune : Un accessit est à sa portée
8 Rosfia : Elle est bien montée
9 Zebra : C’est une belle chance
PROPRIETAIRE
CHEVAUX
1 Dhakria : Ses chances sont à prendre en considération
2 Leghouatia : Toutes ses courses sont mauvaises
3 Shadyta : Elle est bien née mais les bons résultats n’ont pas suivi
4 Nadjet : C’est une belle chance
5 Quassantina : Elle n’a pas couru depuis janvier dernier
12 Rose du Sersou : Elle n’est pas encore prête
13 Namikha : Elle visera le dernier accessit
Propriétaire
57
08
H Hamiti
56
01
Bendjekidel
AA Moussa
56
11
H Aida
A Salhi
55
06
R Boubakeur
L Boubekeur
54
07
K Asli
S Benyettou
54
09
Propriétaire
R Belmoursli
54
06
H Djellaoui
M Djellaoui
Haras Gif
3 Shadyta
T S Sadaoui
D Djellaoui
B Boubekeur
L Ouali
4 Nadjet
5 Quassantina
6 Quatrat Nada
E Metidji
7 Smooth Tune
8 Rosfia
9 Zebra
CDS ENTRAINEURS
13
2 Leghouatia
F Habet
11 Quotia : C’est une belle chance
PDS
57
M Ghellab
P Du Mehareche
10 Moutonia : Elle aurait préféré plus court
JOCKEYS
1 Dhakria
H Djellaoui
H Boubekeur
52
04
K Feghouli
L Arib
10 Moutonia
APS Bouaza
52
10
K Harbi
S O£Chabi
11 Quotia
AP Boubkeur
52,5
05
A Feghouli
12 Rose du Sersou
AP Boubekeur
50,5
02
F Ouaret
13 Namikha
AP Benyahia
48,5
12
MN Metidji
R Asli
A Boubakri
S Reggane
La NR 5210 – Mardi 7 avril 2015
23
sport
EN
DEUX MOTS
Compétitions africaines
L'Algérie, la Tunisie et la RD
Congo présentes en force
,L'Algérie, la Tunisie et
la RD Congo se taillent la
part du lion avec quatre
représentants chacune,
dans les deux compétitions africaines de football, Ligue des champions et Coupe de la
Confédération, à l'issue
des 16es de finale achevés
dimanche.
L'Algérie qui avait placé cinq clubs
à l'entame de ces deux épreuves, en
est aujourd'hui à quatre : ES Sétif,
USM Alger, MCE Eulma et ASO Chlef,
le MC Alger ayant été éliminé dès le
tour préliminaire de la Coupe de la
Confédération par les Nigériens du
FC Sahel. C'est la première fois que
l'Algérie est représentée par autant
de formations au stade des huitièmes de finale.
La surprise est à mettre à l'actif du
MCEE, qui s'est permis le luxe, pour
la première participation interna-
Honorable participation des clubs algériens en Afrique. (Photo > La NR)
tionale de son histoire, d'éliminer dimanche l'»Ogre» ghanéen de
l'Asante Kotoko. Les Eulmis se sont
imposés (2-1) à Kumasi, compos-
tant admirablement leur billet pour
le prochain tour de la Ligue des
champions. La Tunisie n'est pas en
reste, et prouve encore une fois en
Championnats d'Afrique
de Badminton (U15)
qualifiant quatre équipes, l'ES Tunis,
CS Sfaxien, le Club Africain et l'ES
Sahel, qu'elle reste l'une des puissantes africaines. Le Club Africain
s'est qualifié sur tapis vert aux 8es de
finale de la Coupe de la Confédération, suite au forfait des Nigérians de
Dolphins FC.
La RD Congo est venue s'infiltrer
cette saison pour essayer de dominer le continent en plaçant également quatre équipes : l'inévitable
TP Mazembe, Sanga Balende, AS
Vita Club et FC MK. L'AS Vita Club,
qui revient au-devant de la scène,
est en train de confirmer son excellent parcours réalisé lors de la
précédente édition de la Ligue des
champions, où elle avait atteint la finale, perdue face à l'ES Sétif (aller
2-2, retour 1-1). Si le Mali, le Maroc,
et l'Egypte s'en tirent honorablement avec trois clubs, le Nigeria,
l'Afrique du Sud et le Congo ont été
sauvés respectivement par les Warri
Wolves, Orlando Pirates et l'AC Léopards. Côté déception, le Cameroun
et l'Angola ont vu leur quatre représentants éliminés.
R. S.
Championnat d'Afrique des U18 de tennis
Inès Ibbou seule Algérienne encore en lice
,La joueuse de tennis Inès Ibbou
est la seule représente algérienne
encore en lice au championnat
d'Afrique des U18, organisé au Caire
du 4 au 11 avril, au moment où ses
trois autres coéquipiers ont été éliminés dès les premiers tours.
Exemptée du 1er tour, disputé dimanche, la jeune algérienne (16 ans)
s'est imposée lundi (6-0, 6-0) devant
la Namibienne Lize Elfrida Moolman, au moment où sa coéquipière
Saâdia Belhadj (1188e mondiale)
s'est inclinée (6-1, 6-1) devant la
Sud-Africaine Rouxane Janse Van
Rensburg, classée au 234e rang mondial. La 3e représentante algérienne
dans ce championnat d'Afrique,
Sihem Sahli s'est inclinée, elle aussi,
dès le premier tour face à la Gambienne Calestine Avomo Ella. Sahli
était pourtant bien entrée dans le
match, remportant le 1er set (6-3),
avant de s'incliner dans les deux
suivants (6-3, 6-3). Fazil Habbouche,
le seul représentant algérien chez
les garçons, a subi le même sort
que ses coéquipières dans le tableau simple, en s'inclinant dès le
premier tour devant Kukutla Motlojoa du Lesotho (6-1, 6-1). Dans le
tableau double, Inès Ibbou est, là encore, l'unique représente algérienne
encore en lice, puisque ses coéqui-
Coupe d'Algérie de volley-ball
(messieurs)
La finale NRBBA - EFAA
domiciliée à Chéraga (Alger)
,La salle omnisports de Chéraga
(Alger) abritera la finale de la
Coupe d'Algérie de volley-ball
(messieurs), prévue vendredi entre
le détenteur du trophée, le NRBB
Arréridj et l'EF Aïn Azel, a indiqué
la Fédération algérienne (FAVB).
La salle de Chéraga, qui avait accueilli en 2014 des matchs de la
Coupe d'Afrique des nations de
handball messieurs et dames, a
abrité le 27 février dernier la finale
de la Coupe d'Algérie féminine,
remportée par le GS Pétroliers face
à l'ASW Béjaïa (3-0).
Pour arriver au dernier stade de la
compétition pour la première fois
de son histoire, l'EFAA a écarté de
sa route en demi-finale l'OMK ElMilia (3-2), tandis que le NRBBA, un
habitué, a battu l'Etoile de Sétif
(3-1) dans une finale avant la lettre.
Si l'équipe d'Aïn Azel a rejoint l'élite
du volley-ball algérien depuis seulement deux ans, le NRBBA, leader du championnat, jouera sa 9e finale en 12 ans, la 6e consécutive depuis 2010 avec à la clé, 3 victoires
contre le même adversaire, le MB
Béjaïa en 2011, 2012 et 2014.
piers ont tous été éliminés dès le
1er tour. Chez les garçons, Fazil Habbouche qui avait formé la paire avec
le Tanzanien Sulle Omary Hamisi
s'étaient inclinés (6-1, 6-3) contre
l'Egyptien Adham Gaber et le Portugais Hugo Moreira. Chez les filles,
les deux Algériennes Sihem Sahli et
Saâdia Belhadj avaient fait la paire
devant la Russe Melissa Ishuan
Ifedzhen et la Nigeriane Elisabeth
Pam et elles se sont inclinées (6-0,
6-3). Inès Ibbou, la seule algérienne
encore en lice, fait la paire avec la
Tunisienne Chiraz Bechi, et elles
vont affronter au prochain tour le
tandem, composé de la Russe
Ishuan Ifedzhen et de la Nigeriane
Elisabeth Pam.
Agence
JO-2016
Tournoi qualificatif
«Océanie-Afrique» de lutte
du 1er au 3 avril 2016 à Alger
,L’Union mondiale de lutte a attribué à l’Algérie, l’organisation du
tournoi de lutte «Océanie-Afrique»
(1er-3 avril 2016), qualificatif aux
Jeux olympiques 2016 de Rio de Janeiro, a appris l’APS, auprès de la
Fédération algérienne des luttes
associées (FALA). Cette décision intervient après la visite effectuée à
Alger en décembre dernier, par le
délégué technique de l’Union mondial de lutte (UML), Fouad Meskout. La Fédération algérienne des
luttes associées se félicite ainsi de
la désignation de l'Algérie pour
abriter «le premier tournoi de lutte
de son histoire, qualificatif aux
Jeux olympiques», a indiqué le président de la FALA, Rabah Chebah,
qui a tenu à saluer les autorités
sportives algériennes pour les ac-
tions entreprises en vue d'obtenir
l'organisation de cette manifestation. M. Chebbah a également souligné l’engagement pris par le président du Comité olympique et
sportif algérien (COA), Mustapha
Berraf, pour contribuer à la réussite de ce Tournoi. Lors de sa récente visite à Alger, le délégué technique de l’UML, Fouad Meskout
avait visité les salles omnisports
d'Harcha-Hacène et de la coupole
du complexe Mohamed-Boudiaf à
Alger. Il a également visité les établissements hôteliers censés accueillir le tournoi «OcéanieAfrique» : l'hôtel Safir Mazafran de
Zéralda et El-Marsa situé au complexe touristique de Sidi Fredj à
Alger.
La sélection
algérienne vicechampionne
La sélection algérienne
de badminton des
moins de 15 ans a pris la
2e place lors du
championnat d'Afrique
disputé au Caire
(Egypte) du 3 au 6 avril,
a-t-on appris, hier,
auprès de la Fédération
algérienne de
badminton. L'Algérie
avait battu en 8e de
finale l'Afrique du Sud
(3-2) puis l'Ouganda en
quart de finale sur le
même score, avant de
s'illustrer en demifinale devant l'Egypte
(3-2). En finale, les
jeunes de l'entraîneur
national, Fateh
Bentahar, se sont
inclinés face à Maurice
sur le score de 3 à 1.
L'équipe algérienne,
dirigée par l'entraîneur
national Fateh Bentahar
et son assistant Maâmar
Salim Nourine, était
composée de sept
athlètes : Sifeddine
Larbaoui, Abdelaziz
Ouchefoune, Amine
Kessari, Skander Medel,
Linda Mazri, Malek
Ouchefoune et Imane
Chekkal.
Quotidien
national
d’information. Edité par la
Sarl SEDICOM au capital
social de 100 000 DA.
Rédaction - Direction Administration : Maison de la
Presse. 1, rue Bachir Attar,
Place du 1er-Mai - Alger.
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Les manuscrits, photographies ou
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rédaction ne peuvent faire l’objet
d’une quelconque réclamation.
NR
La NR 5210 – Mardi 7 avril 2015
sport
LA
LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE
en direct
le match à suivre football
Championnats d'Afrique de
badminton (U15)
La sélection algérienne
vice-championne
Coupe d'Algérie de
volley-ball (messieurs)
La finale domiciliée à
Chéraga
Compétitions
africaines
L'Algérie, la Tunisie et
la RD Congo présentes
en force
Turquie
Fenerbahçe pour une suspension du
championnat après l'attaque de son bus
,Le Fenerbahçe Istanbul, l'un des
clubs phares du football turc, a
demandé, dimanche, la suspension du championnat national
après l'attaque armée qui a visé le
bus de ses joueurs samedi soir, une
agression sans précédent qui a
provoqué une onde de choc dans
tout le pays.
Le ministre turc de l'Intérieur Sebahattin
Öztürk a toutefois exclu une suspension
des rencontres de football. «Je ne pense pas
qu'il y a une situation qui nécesite une suspension ou une annulation», a déclaré le ministre aux Journalistes à Ankara. Roulant
sur une autoroute après la victoire du club
sur la pelouse de Rizespor (5-1), le bus a essuyé plusieurs coups de fusil près de Trabzon, grande ville du nord-est sur la mer
Noire, lors d'une attaque qui a notamment
grièvement blessé le chauffeur au visage.
Le véhicule, parti de Rize, autre ville portuaire de la mer Noire, se dirigeait vers
Trabzon pour prendre l'avion qui devait
ramener l'équipe à Istanbul. «Tant que cette
attaque n'est pas élucidée de manière à
satisfaire Fenerbahçe et l'opinion publique,
une suspension du championnat est inévitable», a estimé le géant stambouliote sur
son site internet dimanche.
«Désormais le sang a coulé et le football
s'est tu. Retrouver et punir les auteurs de
cet acte est d'une importance vitale pour
Fenerbahçe», actuellement en tête du championnat, a ajouté le club, qui a annoncé
une réunion extraordinaire, hier à son siège.
La Fédération turque de football (TFF) a décidé dimanche de reporter un match de
Coupe de Turquie, prévu aujourd’hui, entre
Fenerbahçe et Mersin Idmanyurdu ainsi
qu'un deuxième, en championnat, programmé pour le 13 avril contre Bursaspor
à Istanbul.
Le chauffeur blessé par balle
Samedi soir, elle avait «dénoncé avec la
plus grande fermeté» l'attaque, réclamant
que ses auteurs soient «immédiatement
traduits devant la justice», alors que la
presse sportive était sous le choc de cet
De graves incidents se sont déroulés en Turquie. (Photo > D. R.)
événement sans précédent en Turquie,
même si les violences y sont régulières
dans le football, sport favori du pays. Le ministre des Sports, Cagatay Kiliç, avait dénoncé dès samedi une «attaque lâche et inhumaine». Dimanche, il a affirmé que
«toutes les options» étaient étudiées, y
compris celle d'une suspension temporaire
des rencontres de football, après avoir
dans un premier temps exclu cette alternative la veille.
La classe politique et le monde du sport
ont condamné cette agression
Samedi, le chauffeur blessé était parvenu,
avec l'aide des agents de sécurité du club,
à arrêter le bus, avant d'être transporté à
l'hôpital et opéré. Ses jours ne seraient pas
en danger, selon des médias turcs citant les
médecins. Sans intervention de
l'encadrement à bord du bus, le véhicule au-
La Der
Puisqu’il n’y a plus de salut pour le football en Algérie, le
mieux serait alors d’aller voir ailleurs ce que proposent les
autres pays en la matière. Souvent, il nous est arrivé de
voyager à travers le football et se frayer une place virtuelle
dans les gradins des plus grands stades du monde où
évoluent les plus grandes équipes de la planète. On
plonge ainsi dans le vrai football où le spectacle est garanti et où un décor à couper le souffle nous transporte
dans un monde féerique. Mais une fois, le rêve fini, le
spectacle terminé et le décor démonté, on se réveille en
sursaut pour se retremper dans le cauchemar. Le décor
paradisiaque n’est qu’un rêve éphémère puisque la réa-
rait pu tomber dans un ravin, selon le journal Milliyet. «C'est incroyable. Une telle attaque avait pour seul objectif de commettre
un meurtre», a regretté le vice-président
du club Mahmut Uslu, présent lors de
l'attaque.
Fusil de chasse
Fenerbahçe compte quelques stars comme
le Brésilien Diego, le Portugais Raul Meireles ou l'ancien Lillois Moussa Sow. Aucun
d'entre eux n'a été blessé et l'équipe est finalement rentrée dans la nuit à Istanbul, où
elle a été accueillie par des centaines de
supporteurs.
L'international néerlandais Dirk Kuyt, absent du déplacement à Rizespor, s'est dit
«atterré» par l'attaque dans le journal sportif «Fanatik». Le ministre de l'Intérieur a fait
savoir que l'arme du crime, un fusil de
chasse sans numéro de série, avait été re-
trouvé par les enquêteurs dans le lit d'une
rivière à 150 mètres des lieux de l'incident.
Aucune interpellation n'a pour l'heure été
faite, a-t-il dit mais a ajouté être confiant que
«l'auteur sera appréhendé dans les plus
brefs délais», évoquant un seul agresseur.
La Turquie a renforcé ces dernières années sa législation en matière de violences
dans les stades. Une loi de 2011 interdit
ainsi aux supporters d'y porter armes à
feu, objets pointus ou explosifs, avec à la
clef, des peines d'amende et
d'emprisonnement pouvant aller de trois
mois à un an.
R. S.
A voir
Das Erste : Borussia Dortmund- Hoffenheim à
19h30
RAI 1: Fiorentina-Juventus FC à 19:45
Rêve et cauchemar
lité, la triste réalité, se présente devant nos yeux pour
l’effacer, le gommer définitivement. Revenir à la réalité
est un dur exercice d’autant plus pénible quand on voit
ce qui se passe dans nos stades. Le rêve n’est désormais
plus permis une fois les yeux ouverts sur le désolant spectacle offert dans nos «arènes» footballistiques où les
«gladiateurs» se mesurent sur le terrain autant que sur
les gradins. Chaque semaine que dieu fait, on assiste à
des combats dignes des meilleurs films d’action. Coups,
insultes, dégradations font partie du quotidien d’un football pas vraiment beau à voir ni attirant pour capter les
attentions. Ce cauchemar nous empêche alors de replon-
ger dans nos rêves, transporteurs dans un monde
meilleur où cette discipline a préservé toutes ses vertus et
tous ses repères. Ce même cauchemar revient à chaque
fois nous rappeler ce hideux visage de notre football, pris
dans la tourmente de la violence, de l’argent sale, de la
corruption et pires encore, dans des scènes souvent inqualifiables, indignes du sport le plus populaire de la
planète. Notre football mérite-t-il d’être encore vu ? Malheureusement ou heureusement que les chaînes satellitaires volent au secours des Algériens, tous mordus du
beau football. Du rêve.
Assem Madjid

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