Mise en page 1 - La Nouvelle République
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NR LA Scandale à Khenchela Autoroute Est-Ouest Les citoyens réclament une enquête LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE WWW .lnr-dz.com Centres de péage opérationnels en p. 8 p. 3 Quotidien dʼinformation indépendant - n° 5210 - Mardi 7 avril 2015 - Prix : 10 DA Tunisie : ghettoïsation des quartiers populaires D. R. Reportage en page 2 L’EDITO DE BACHIR MEDJAHED Normalement, les pays auront tous tendance à initier une transition politique de façon à ce qu’il soit visible qu’à l’issue de celle-ci, ils vont emprunter le chemin de la démocratisation pour asseoir au moins un modèle basé sur une certaine légitimité, pour que la menace intérieure ne provienne plus du risque de conjonction entre une opposition bâillonnée et placée dans une situation d'impasse et un terrorisme à l'affût de la moindre vulnérabilité pour semer les graines d'un endoctrinement susceptible de l'élargissement de sa base de recrutement. Normalement, ils tenteront de réhabiliter les Parlements sur la base d’élections libres et Chaque pays arabe reverra sa copie honnêtes. Ensuite, peut-être vont-ils sortir des arrièrepensées qui avaient présidé à la construction d’une certaine vision du Parlement arabe. L’idée d'une réorganisation du Parlement arabe dans l'objectif du renforcement de son rôle sur le modèle avancé de celui de l'Union européenne ne doit pas mettre l'impasse à la fois sur la démocratisation des pays arabes, sur l'homogénéisation des systèmes politiques et sur l'exigence d'un rapprochement des positions, notamment en ce qui concerne les questions de politique interne, de démocratie, de défense commune, de sécurité collective et de politique extérieure. Certainement qu’il y aura des remises en cause des anciennes certitudes qui ont fondé les visions et stratégies des régimes arabes. Ceux qui auront échappé à ces ondes de choc dévastatrices vont d’abord se concerter pour des projets communs, des soutiens étrangers communs qui vont construire un nouveau GMO. Cela est d'autant plus prépondérant que les pays arabes ont réellement conscience que leurs politiques internes sont celles qui creusent profondément un large fossé entre les régimes et les populations. B. M. actuel La NR 5210 - Mardi 7 avril 2015 Le chiffre du jour 112,8 millions de DA aux communes côtières d’Oran pour la saison estivale. 2 éducation lutte transport aérien aujourd’hui Bac 2015 Appel aux lycéens concernés à ne pas déserter les bancs des classes. ANP Un terroriste éliminé et un pistolet automatique récupéré à Boumerdès. Air Algérie Ouverture de 13 nouvelles lignes internationales d'ici 2017. Abdelkader Zoukh en tournée dans plusieurs communes de la wilaya d’Alger. Montée du terrorisme en Tunisie REPÈRE Ghettoïsation des quartiers populaires mage pour rallier ces jeunes à leur funeste cause. Abandonnés à euxmêmes par des parents happés par la recherche effrénée du pain quotidien chichement gagné, ces jeunes désœuvrés qui remplissent les terrasses des cafés dans les quartiers populaires sont une proie facile même si la dernière attaque a montré que ces extrémistes ont une capacité de persuasion sans limite et peuvent convaincre des jeunes relativement nantis disposant d’un emploi et donc bien inséré socialement. , Mourad Chaieb, alias Aouef, le frère de Khaled Chaieb, connu sous le pseudonyme Lokman Abou Sakher, est désormais le nouveau chef opérationnel du groupe terroriste «katibat Okba Ibn Nafaa». Cette nomination vient suite au décès d’Abou Sakher dans la dernière opération sécuritaire menée par les forces spéciales de la Garde nationale (équivalence de la gendarmerie) dans la région de Sidi Aiche, dans le gouvernorat de Gafsa. Les terroristes appartenant à ce groupe devront faire allégeance à leur nouveau chef, très apprécié par l’«émir» d’Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique). Après la sanglante fusillade au musée du Bardo le 18 mars dernier qui a fait 23 morts dont 20 touristes et 47 blessés, la multiplication des arrestations de membres de cellules terroristes dormantes ou actives partout dans les différentes régions en Tunisie, témoigne de l’essor fulgurant des groupuscules radicaux dans le pays depuis la révolution du 14 janvier 2011. Les unités sécuritaires spéciales à Kairouan ont arrêté, avant-hier, un étudiant dans la région Souelem, à Nasser Allah, suspecté d’appartenir à Daech (Etat islamique). Un ordinateur, dans lequel étaient archivées des vidéos appelant au djihad et des photos des leaders de Daech, a été saisi par les forces de sécurité. Le suspect a été entendu par les unités de lutte conte le terrorisme à Tunis, pour investigation. Mais cette réalité prouve surtout une efficacité des services de sécurité qui commencent à retrouver leurs réflexes et leur rendement habituel après les dysfonctionnements constatés dans le sillage de la révolte populaire de janvier 2011. Phénomène imprévisible, le terrorisme est de surcroît sournois, insaisissable, et exige de ne pas baisser la garde et de le traquer partout jusque dans ses derniers retranchements pour l’acculer à la défensive. C’est la seule façon de ne pas se laisser surprendre par ces adeptes du camouflage et des subterfuges qui profitent de la moindre inadvertance pour se livrer à leurs basses besognes consistant à porter atteinte au pays, à désarticuler l’Etat afin de créer davantage de chaos et de semer la peur pour réaliser leur but ultime, celui de prendre le pouvoir. Les révélations du ministère de l’Intérieur sur l’attentat terroriste du Bardo ont dévoilé une importante logistique et toute une structure organisationnelle pour planifier, gérer, exécuter et assurer l’intendance de cette opération qui a nécessité l’implication de 23 personnes. C’est dire qu’il s’agit de tout une entreprise qui a nécessité une coordination et de multiples rencontres pour mettre à point, le plan fourbi, l’affûter et l’adapter aux différentes hypothèses tenant compte des imprévus. Au regard de la mise en œuvre de l’opération, il semble que le groupe n’a pas été inquiété à aucun moment de la mise en œuvre du plan de l’opération qui semble avoir mar- Un défi sécuritaire Mobilisation contre le terrorisme en Tunisie. (Photo > D. R.) ché comme une machine bien huilée en dépit de l’amateurisme des exécutants. Car il semble bien qu’ils ont été aidés par l’effet surprise des premiers instants pour réussir leur opération. Les quartiers populaires Mais le plus inquiétant est que ces terroristes sont tous issus de quartiers périphériques et populaires de la capitale Tunis. Ces quartiers populaires qui engrangent tous les fléaux sont très peuplés et constituent un terreau fertile pour les groupes radicaux islamistes pour recruter en se servant des difficultés et parfois de la misère attisée par un fort taux de chô- L’opération a été lancée hier : la gendarmerie reçoit les plaintes et les renseignements par mail Désormais, les plaintes adressées aux services de la gendarmerie pourront se faire par voie électronique. Les citoyens pourront, en effet, envoyer leurs pré-plaintes touchant à tous les domaines via une adresse électronique à ppgn.mdn.dz et ce, à tout moment de la journée et à travers toutes les wilayas. Annoncée hier par le directeur de la télématique au commandement de la gendarmerie nationale, le colonel Badaoui Guir, cette nouvelle procédure devra permettre aux plaignants de s’adresser directement aux unités territoriales concernées à travers un site électronique (http://ppgn.mdn.dz) où ils pourront également fournir des renseignements liées à la sécurité. Intervenant à une conférence de presse à laquelle ont pris part, les journalistes à travers tout le pays via la vidéoconférence, le colonel a expliqué que ce service public est accessible une fois connecté à la page web citée offrant deux types de services, à savoir, la pré-plainte et le renseignement. Pour la préplainte, l’internaute aura à remplir des renseignements personnels (nom, prénom, date de naissance), puis se localiser ou localiser l’unité destinataire en choisissant la wilaya et/ou la commune sur une liste sur la page. Il poursuivra par classer sa plainte dans le domaine lié (vol, escroquerie, agression…etc) et finira par copier un code fourni avant de cliquer sur «envoi». La pré-plainte atterrit instantanément aux services compétents au niveau du groupement territorial concerné. Il recevra un retour de mail avec un rendezvous précis pour se présenter à la brigade compétente afin de confirmer sa plainte. Le conférencier a souligné, comme c’est précisé en haut de la page web, que les plaintes urgentes sont mieux prises en charge par le numéro vert 10-55 notamment celles nécessitant une intervention instantanée. Il a, de même, insisté sur la nécessité de se présenter à la brigade le jour du rendez-vous pour la confirmation de la plainte. Autrement, cette dernière sera effacée dans un délai de trente jours. Pour ce qui est de la sécurité des données sur la page contre la cybercriminalité, le directeur de la télématique a assuré que la sécurité du site est «infaillible» et que toutes les données sont automatiquement supprimées dès leur réception, précisant qu’il ne s’agit pas d’une banque de données. Il assure, de même, que la page ne peut être consultée que sur le territoire national. L’autre service disponible sur la page web est celui permettant de fournir des préoccupations d’ordre sécuritaire et des renseignements, mais dans ce cas, l’expéditeur n’est pas tenu à s’identifier ce qui lui assure l’anonymat. Pour ce qui est des objectifs de ces nouvelles applications, le conférencier a noté le renforcement du travail de proximité, le gain du temps, les facilitations au profit des citoyens et la contribution de ces derniers à la sécurité. De leur part, les représentants des opérateurs Algérie Télécom, Mobilis, Ooredo et Djezzy, présents à la conférence de presse, ont été sollicités par les intervenants à Alger, comme dans d’autres wilayas notamment celles du Sud, à élargir leur couverture réseau et améliorer le débit afin de permettre aux citoyens d’en profiter que ce soit dans le cadre des services offerts par la gendarmerie ou dans d’autres domaines sachant qu’actuellement près de 15 millions d’internautes sont enregistrés à travers le pays. Radia Zerrouki Certes, après la chute du régime Ben Ali, les défis sécuritaires se sont multipliés et les organes de sécurité ont été très sollicités au-delà de leurs capacités au point d’avoir été éreintés. Mais leur présence demeure nécessaire pour rétablir l’ordre et pouvoir dissuader des actes aux conséquences incalculables. Aujourd’hui, des quartiers comme Hay Ettadamen, le plus grand quartier populaire de la capitale, est abandonné à lui-même en dépit de la proximité de postes de la garde nationale qui le quadrillent, situés à Mnihla, Hay Al-Jamhouria, Intilaka et Ettharir. Les patrouilles ne s’aventurent que rarement lorsqu’il y a un problème grave qui risque de troubler l’ordre public. Cette situation laisse les coudées franches à des suspects qui se déplacent en plein jour sans être inquiétés recrutant les jeunes ou les faisant voyager dans le cadre de filières bien rodées vers la Syrie et la Libye pour servir de combattants moyennant des sommes faramineuses qu’ils empochent pour leur propre compte. On dit même que certains suspects recherchés par la justice se promènent en enfilant un niqab pour passer incognito et continuer tranquillement à se soustraire à la justice. Il est de notoriété publique que ce quartier est le fief d’Ansar Asharia. Des centaines de jeunes résidant dans ce quartier sont livrés à eux même et servent de proie facile aux extrémistes qui leur inculquent une vision rigoriste de l’islam et parfais déformée sans rien avoir avec la région qui prône la tolérance, l’amour de son prochain et la solidarité. Au contraire, tous ceux qui ne partagent pas les mêmes idées sont diabolisés, traités d’athées et de mécréants, ne méritant même pas le droit de vivre. Ils leur font miroiter le paradis s’ils commettent des actes au nom de l’islam. L’encadrement de ces jeunes nécessite, certes, l’intervention d’autres structures de l’Etat comme les départements sociaux et de la jeunesse pour les épauler et les aider à surmonter ces conditions sociales difficiles. Mais d’ici là, dans le contexte de la guerre ouverte que livre la Tunisie contre le terrorisme, la présence des organes de sécurité est primordiale pour déjouer les plans de ces extrémistes et surtout les empêcher de recruter en ne leur laissant pas le terrain libre. Cette proximité sécuritaire pourrait régler par ricochet le problème de la petite délinquance qui gangrène ces quartiers et fait vivre ses habitants dans les affres de la peur et du LA GENDARMERIE RENFORCE SES UNITÉS AÉRIENNES Trois nouveaux hélicoptères mis en service à M’sila Le renforcement des moyens aériens de sécurité s’impose devant les menaces criminelles nationales et transnationales, et l’insécurité routière devenue plus qu’inquiétante. A cet effet, le commandement de la Gendarmerie nationale a opté, outre la multiplication des actions sur le sol, pour le renforcement des unités aériennes. Selon la cellule de communication du département du général-major Ahmed Bousteila, une nouvelle unité aérienne, dotée de trois hélicoptères de types Agusta, a été mise en service dimanche à partir de la wilaya de M’sila. Une unité de plus au centre du pays portant le nombre de ces moyens sophistiqués à travers le territoire national à huit. «Ces unités aériennes de la Gendarmerie nationale réparties sur plusieurs wilayas, assurant la couverture aérienne et le support des unités terrestres, ont exécuté 2 746 missions durant l’année 2014, soit 4 841 heures de vol», indique le lieutenantcolonel Abdelhamid Kerroud, chef du service de la communication et des relations publiques au commandement central. 486 nouvelles heures de vol ont été enregistrées durant le premier trimestre de l’année en cours. Le porte-parole de la Gendarmerie nationale a, de même, précisé que les huit unités aériennes opérationnelles sont équitablement réparties à travers le pays, selon les besoins. Il s’agit, note-on, d’une unité à Blida et une autre à M’sila au centre du pays, deux unités opérationnelles à Oran et Mecheria dans la wilaya de Naama à l’ouest, une unité à Biskra et une autre à Ouargla pour les besoins sécuritaires du Sud-Est ainsi que deux autres unités opérationnelles à Annaba et Tébessa pour couvrir les frontières et la région Est. «Ces unités aériennes de la Gendarmerie nationale mises en service viennent dans le but d'assurer aux unités de la gendarmerie au sol l'appui aérien nécessaire pour améliorer la qualité du service et de disposer en temps réel d’informations et de données utiles pour contribuer à l'exécution rapide et efficace des missions qui leur sont dévolues dans le cadre de lutte contre la criminalité sur toutes ses formes. Il s’agit, également, de la protection des personnes et leurs biens, la gestion de la circulation routière afin de lutter efficacement contre les accidents de la route et participer au missions de police judiciaire exécutées par les unités de la Gendarmerie nationale dont la recherche criminelle, la localisation des véhicules et des personnes recherchés et la surveillance générale du territoire», indique encore la même source. Radia Z. sentiment d’insécurité. Si cette tendance se poursuit, le quartier de Hay Ettadhamen se dirige inéluctablement vers une ghettoïsation. Pourtant il s’agit de peu de choses. Assurer des patrouilles régulières et visibles qui arpentent les principales artères du quartier et le placement de postes de contrôle de sécurité sur certains axes menant vers le quartier pour faire d’une pierre deux coups, serrer le tour de vis et prévenir le pire. De notre correspondant à Tunis, N. O. Voir sur Internet www.lnr-dz.com actuel La NR 5210 - Mardi 7 avril 2015 3 Autoroute Est-Ouest BANQUE Paiement par carte «Les centres de péage seront réceptionnés en février 2016» Signature d’une convention entre la Caar et le CPA En marge d'une visite d’inspection du tronçon de l’autoroute traversant la wilaya de Relizane, le ministre des Travaux publics, Abdelkader Kadi, a souligné le lancement des projets de raccordement aux ports du pays, à l’exception de ceux de Annaba, d'Arzew et de Beni Saf qui sont à l’étude. Il a de même annoncé dans une déclaration à l’APS que «les centres de péage de l’autoroute Est-Ouest seront réceptionnés en février 2016». RESSOURCES EN EAU Necib à Adrar «Notre secteur prend soin à préserver les foggaras en tant que ressource hydrique de valeur» S’exprimant en ouverture d’une journée d’information sur les foggaras, le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, a fait part, à ce titre, de la création d’une commission d’experts et de techniciens qui effectue une visite dans la région pour avoir une connaissance précise des besoins pour ces foggaras, en coordination avec les propriétaires de ces ouvrages hydrauliques, à l’effet d’élaborer une fiche technique de chaque foggara et dégager les financements nécessaires à leur préservation. En fait, Necib a affirmé à partir d’Adrar, que son secteur prend soin et s’emploie à préserver les foggaras (Système traditionnel d’irrigation) en tant que ressource hydrique et patrimoine, national et humain, de valeur. M. Necib a également indiqué, lors de cette rencontre avec les cadres du secteur et les représentants des associations s’intéressant à ce patrimoine, que l’Etat a entrepris plusieurs dispositions visant à prendre soin de la foggara. Il citera, à ce propos, son intégration dans le code des eaux, promulgué en 2005, la création d’un observatoire des foggaras, sur recommandations du séminaire international sur les foggaras de 2011, en plus de la mobilisation de financements importants, sur divers programmes de développement, dépassant les 1,9 milliard de DA, entre 2007 et 2014, pour accroître le débit de leurs eaux et l’extension des surfaces agricoles irriguées traditionnellement. Initiée par l’observatoire des foggaras et l’Agence nationale de gestion intégrée des ressources en Eau (AGIRE), cette journée d’information vise à réunir les représentants des secteurs concernés (eau, agriculture, environnement et collectivités locales), et le mouvement associatif s’intéressant à la foggara, autour d’un mode de gestion de ce système hydraulique ancestral pour sa préservation et sa mise au service du développement socio-économique, ont indiqué les organisateurs. Les participants ont planché sur plusieurs axes s’articulant autour de la préservation des sites d’alimentation des nappes hydriques souterraines, la connaissance du système hydraulique de la foggara, les modes de sa préservation, et la valorisation des avantages de la foggara, notamment dans l’agriculture saharienne. Il est à noter que lors de cette rencontre, une production documentaire audiovisuelle sur la réalité des foggaras et du système d’organisation ancestral du partage de leurs eaux, de leur restauration et de leur entretien, a été projetée. En marge de cette journée d’information sur les foggaras, Hocine Necib a présidé une cérémonie symbolique de remise des clés de camions- citernes pour le pompage des eaux usées, avant de visiter une exposition sur le système traditionnel de mobilisation et de partage des eaux des foggaras. Imane M. Le même responsable du secteur, a valorisé les efforts déployés pour doter l’autoroute est-ouest de différentes structures et espaces de services, et la raccorder aux différents ports. Il a souligné, dans ce cadre, le lancement des projets de raccordement aux ports du pays, à l’exception de ceux d’Annaba, d'Arzew et de Beni Saf qui sont à l’étude, indiquant que l’étude portant sur le raccordement de l’autoroute au port de Beni Saf «tire à sa fin». M. Kadi a également inspecté les travaux de réalisation des relais de l’autoroute au niveau de la localité de Merdja Sidi Abed et de la commune de Oued Djemaa où il insisté, devant le responsables du projet, sur la nécessité d’accélérer le rythme des travaux pour réceptionner ces structures dans les délais impartis. La wilaya de Relizane comptera ainsi un total de six relais devant offrir des prestations aux usagers de l’autoroute Est-Ouest (téléphonie fixe, panneaux numériques d’orientation portant des informations générales sur la région et la météorologie et autres). Par ailleurs, des centres d’exploitation et de maintenance de l’autoroute Est-Ouest dont la réalisation a été confiée à des sociétés algériennes et étrangères, renfermeront des stations service et des postes de gendarmerie nationale, de la protection civile et des locaux de l’Agence na- ont constaté que certains commissionnaires en douane ne répertorient pas toutes les opérations de dédouanement de marchandises qu'ils effectuent, alors que la loi les oblige à tenir à jour, dans un répertoire annuel, toutes les déclarations douanières. Pourtant, en plus de l'obligation de répertorier la déclaration de dédouanement, le commissionnaire en douane est tenu de conserver des copies des quittances de paiement des droits et taxes, des titres de transport et de tout autre document douanier relatif à l'opération d'importation, explique-t-on. Des cas de location d'agréments de commissionnaires en douane ont également été relevés lors des enquêtes douanières, suite à quoi, les contrevenants ont été suspendus. Une convention de partenariat a été signée entre le Crédit populaire d’Algérie (CPA) et la Compagnie algérienne d’assurance et de réassurance (Caar) afin de doter les agences de cette dernière de terminaux de paiement électronique (TPE). Constituant une première dans le secteur, cette convention permettra ainsi aux clients de cette société d’assurances de jouir des bienfaits de ce système de paiement qui offre le confort de régler ses opérations d’achat et d’honorer ses factures sans avoir à manipuler de l’argent liquide. Méfiants, les Algériens préfèrent toujours effectuer leurs opérations d’achat et leurs factures cash. Certes, ils utilisent de plus en plus les fameux distributeurs automatiques de billets (DAB) mais rechignent encore à effectuer directement un paiement électronique. D’ailleurs, même le système de paiement des factures téléphoniques via Internet à travers un compte CCP, lancé il y a une année par Algérie Télécom, reste peu utilisé par les citoyens qui préfèrent effectuer le paiement en liquide au niveau des agences de cet opérateur. Mais la réticence des citoyens n’explique pas tout ce retard accusé en matière d’utilisation de ce moyen de paiement moderne. Les entreprises de prestation de services et les commerces ne jouent pas tous le jeu. Surtout les petits commerces de proximité. Le projet du système de paiement interbancaire a été mis en œuvre en 2002. Il a démarré en 2006. L’année d’après, il y a eu la généralisation de la distribution de la carte interbancaire qui ouvre à tous ses détenteurs la possibilité de paiement par voie électronique. Cette année, le gouvernement semble afficher sa volonté de développer ce moyen moderne de paiement. Enfin, il est à noter que le lancement de ce service, alliant célérité, efficacité et sécurité, confirme, une fois de plus, l’engagement du CPA à promouvoir, auprès de ses clients de nouveaux instruments de paiement permettant aux détenteurs de la carte bancaire CIB l’accès à une gamme de services diversifiée et de qualité, ainsi que l’élargissement du réseau aux commerçants intéressés Imane Misraoui I. M. Nécessité d’accélérer les travaux. (Photo > New Press) tionale des autoroutes, selon le explications fournies au ministre. Chaque poste de contrôle devra assurer l’intervention sur un axe dont la distance varie entre 50 et 60 kilomètres, a-t-on indiqué. Un raccordement aux fibres optiques est prévu sur 100 kilomètres de l’autoroute Est-Ouest au niveau de la wilaya, avec l’installation de 33 caméras pour suivre la circulation automobile, 96 points de télécommunications, 30 panneaux électroniques d’information, de radio FM et cinq stations météorologiques, a-t-on ajouté. Pour rappel, le ministre des travaux publics a annoncé le lancement, avant fin 2015, de la réalisation du dédoublement de la route qui reliera Tiaret à l’autoroute EstOuest au niveau de Hmadna (Relizane), sur une distance de 92 km dont 60 km sur le territoire de la wilaya de Relizane. S. L. Douanes 23 commissionnaires suspendus durant l’année 2014 , La direction générale des Douanes (DGD) a suspendu 23 commissionnaires en douane durant l'année 2014, pour manquement aux obligations de l'exercice de cette profession et pour fraude à l'importation, a-t-on appris auprès de responsables de la DGD. Ces suspensions prononcées par l'administration douanière s'inscrivent dans le cadre d'une vaste opération d'assainissement de cette profession, entamée en 2006, explique la même source. En effet, entre 2006 et 2014, les Douanes ont prononcé 762 suspensions d'agréments dont le plus grand nombre a été enregistré en 2006 (175 suspensions), en 2007 (174) et en 2008 (120). Les contrôles menés par la direction douanière du contrôle a posteriori ont fait ressortir de nombreux dépassements commis par ces transitaires en douane qui ont porté préjudice au commerce extérieur. Certains commissionnaires en douane se sont spécialisés dans le passage des conteneurs contenant des produits contrefaits ou prohibés (produits pyrotechniques) en recourant, parfois, aux lacunes réglementaires, expliquent les mêmes responsables. Les fausses déclarations d'espèces (type de marchandise) figurent, à ce titre, en tête des fraudes commises par ces intervenants du commerce extérieur chargés, en vertu de la loi, d'accomplir pour autrui les formalités douanières relatives à la déclaration des marchandises. Il s'agit aussi de manquements aux obligations de l'exercice de cette profession, fixées par le décret de 1999 amendé en 2010 portant sur les personnes habilitées à déclarer les marchandises en détail. Ainsi, les contrôles douaniers actuel La NR 5210 - Mardi 7 avril 2015 4 Transport urbain ECONOMIE Bientôt l'internet dans les bus de l'Etusa En attendant la téléphonie dans le métro, les usagers de l'entreprise de transports urbains et suburbains d'Alger (Etusa) pourront bientôt «surfer» sur l'Internet à travers les quartiers de la capitale avec le prochain lancement du service «Wifi» dans les autobus. Le prochain «produit» annoncé par la direction de l'Etusa dans ses autobus sera une connexion «sans fil» à l'Internet. Pour autant, la direction de l'entreprise, qui a annoncé la mise en service prochaine de ce produit, n'a pas précisé les modalités d'accès, par abonnement ou gratuitement. Selon le directeur général de l'Etusa, Krim Yassine, les prestations de l'entreprise seront améliorées par ailleurs avec l'acquisition de 300 nouveaux autobus auprès de la société nationale des véhicules industriels (SNVI). L'amélioration du parc de l'entreprise sera exploitée pour la mise en place d'un programme «spécial été» et ramadhan 2015, selon la direction, qui annonce en outre un plan de transport spécial pour les nouvelles cités d'habitation construites dans la périphérie de la ceinture urbaine algéroise dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire. Il s'agit notamment de nouvelles lignes qui seront ouvertes en 2015 sur Birtouta, Baraki ou Chaâbia, et Bentalha, et d’autres lignes entre Birtouta et Sidi M'hamed, dans la commune de Tessala El-Merdja. Avec l'arrivée prochaine de l'été, le transport urbain par voie maritime, après une première expérience en 2014, devrait être reconduit, selon des responsables de la direction de wilaya des transports. Le métro et le «tram» en vedettes à Alger Pour autant, ce sera le métro et le «tram» qui vont changer la configuration des transports urbains dans la capitale algérienne. La mise en service de la totalité de la première ligne du tramway d'Alger reliant Ruisseau à Dergana sur un trajet de 23,2 km et dotée de 38 stations est prévue à la fin du printemps 2015, selon les prévisions. Le premier tronçon de cette ligne (Bordj ElKiffan-Mokhtar Zerhouni, 7,3 km) a été inauguré le 8 mai 2011, le deuxième (Mokhtar Zerhouni-Ruisseau, 9,1 km) le 13 juin 2012 et le troisième (Bordj El-Kiffan-Kahouet Chergui, 4,2 km) le 15 avril 2014. Le dernier tronçon, reliant Kahouet Chergui à Dergana sur 2 km devrait être opérationnel fin avril, selon les prévisions du ministère des Transports. Dans cette nouvelle palette de transports par rails dans la wilaya d'Alger, il y a par ailleurs les projets d'extension des lignes du métro. Ouverte à l'exploitation commerciale le 1er novembre 2011, la première ligne du métro d'Alger, reliant sur 9,5 km la Grande Poste à Haï El-Badr (Bachdjarrach), connaîtra, en avril, une extension vers Aïn Naâdja à partir de Haï El- Badr. Long de 3,6 km, ce nouveau tronçon desservira les communes de Bachdjarrah et Gué de Constantine, avec, pour la première fois, la mise en service d'ascenseurs dans les stations pour les personnes à mobilité réduite (handicapés, personnes âgées, femmes enceintes...) Pour la deuxième extension, à savoir Haï El-Badr-El Harrach (4 km), son inauguration est attendue pour juillet. «Les usagers pourront emprunter le métro de la station d'ElHarrach à Tafourah (Grande Poste) en 20 minutes dès juillet 2015», avait annoncé le ministre des Transports Amar Ghoul lors d'une visite au chantier. Au milieu de l'été prochain, Alger disposera d'une ligne de métro longue de 17,1 km, la troisième et dernière extension de cette première ligne, entre la Grande Poste et La Basse-Casbah (1,7 km), n'est pas prévue avant 2017, selon l'entreprise du métro d'Alger (EMA). Enfin, l'exploitation commerciale de la nouvelle ligne ferroviaire à double voie électrifiée Birtouta-Zéralda, longue de 21 km, est programmée pour fin décembre 2015, selon l'Agence nationale d'études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (Anesrif) I. M. CNED Des projets de 54 milliards de dollars sous la loupe La Caisse nationale d’équipement pour le développement (Cned) assure le suivi de 73 grands projets d'infrastructures d'un montant global de 5 200 milliards de dinars (environ 54 milliards de dollars) depuis son entrée en activité en 2007, a indiqué le directeur général de cet organisme, Amar Grine. Créée en 2004 et opérationnelle depuis 2007, la Cned, qui relève du ministère des Finances, a pour mission de suivre et d'évaluer la maturation des études des grands projets dont le montant dépasse les 20 milliards de dinars (mds de DA) ou ceux dont l’impact socioéconomique est important. Sur ces 73 projets, 33 relèvent du secteur des transports (1 964 mds de DA), 24 du secteur des travaux publics (1 922 mds de DA) et huit du secteur de l'hydraulique (852 mds de DA). Figurent également le nouveau Centre international de conférences de Club des Pins (Alger) pour lequel une enveloppe financière de 62,3 mds de DA a été allouée, le projet de la Mosquée d'Alger (102 mds de DA) ainsi que les cinq projets des villes nouvelles de Boughezoul, Sidi Abdallah, Bouinan, El-Ménéa et Hassi Messaoud. Pour ces villes nouvelles, M. Grine précise que le projet de Hassi Messaoud, placé sous la tutelle du ministère de l'Energie, a été doté d'une autorisation de programme de 97 mds de DA, alors que les quatre autres projets, relevant du secteur de l'habitat, de l'urbanisme et de la ville, ont bénéficié d'une dotation financière globale de 394 mds de DA. Le financement par le Trésor public de la réalisation des villes nouvelles touche trois aspects liés à la mise en place de conditions de développement de la ville qui sont la constitution du portefeuille foncier, la réalisation des études et la viabilisation du site. En somme, les 73 projets confiés à la Cned pour étude et suivi comprennent sept projets en phase d'études et 66 en cours de réalisation dont 61 sont à un taux d'avancement moyen de 60% et une consommation financière de l'ordre de 52%, tandis que les cinq autres sont en voie d'achèvement et ce, à l'instar des travaux de rénovation des réseaux d'alimentation en eau potable de la ville de Tamanrasset, des transferts liés au projet hydrique MAO (Mostaga- nem-Arzew-Oran) et du viaduc transRhumel (Constantine). 6,5% des projets inscrits concernés par les réévaluations Questionné sur les réévaluations des autorisations des programmes relatives aux grands projets publics entre 2010 et 2014, M. Grine fait savoir que les réévaluations ont concerné 42 projets, d'un montant de 641,6 mds de DA, sur les 73 projets dont l'autorisation de programme est de 5 200 mds de DA, qui font l'objet de suivi par la Cned, soit 6,5% de la totalité du montant global. «La plus grosse part de ces réévaluations sont des réajustements de coût par rapport à ce qui a été octroyé initialement dans l'autorisation des programmes, c'est-à-dire avant le lancement des appels d'offres relatifs à la réalisation des projets en question», souligne le même responsable, ajoutant que le coût initial du projet est fixé et inscrit à partir du devis quantitatif et du prix unitaire de ce projet. A titre indicatif, poursuit M. Grine, les révisions à la hausse, en matière de coût, subies par le projet de l'autoroute Est-Ouest sont dues essentiellement aux modifications techniques introduites dans l'ensemble de cette infrastructure telle que la substitution de la barrière métallique séparant les deux voies de l'autoroute par une autre en béton, l'intégration des échangeurs dans l'ossature du projet ainsi que la mise en place d'un réseau de fibre optique longeant le tracé autoroutier. Par ailleurs, les travaux de réalisation de ce projet ont été entamés sur la base de l'avant-projet sommaire (APS) qui comprend une première estimation financière alors que l'avant-projet détaillé (APD) de cette infrastructure routière n'avait pas encore été élaboré, relève-t-il. Toutefois, M. Grine considère qu'il y a eu une amélioration dans la conduite des projets dans la mesure où les maîtres d'ouvrages se sont conformés aux dispositions et prescriptions mises en place par la Cned dans le cadre du guide de management des grands projets d'infrastructures, comme ils ont introduit la notion de la maturation des grands projets en trois phases : l'identification, la faisabilité et la préparation à la réalisation. Le guide de management des grands projets d'infrastructures a été mis en œuvre par la Cned dès janvier 2010 et constitue un outil pour mieux suivre, évaluer et contrôler la dépense publique en ce qui concerne les grands projets d'équipement, selon lui. Promouvoir le financement alternatif au budget de l'Etat Pour ce qui est du programme quinquennal 2015-2019, M. Grine note que les différents ministères ont transmis à celui des Finances leurs propositions de projets avec la demande de financement correspondante. «Nous sommes actuellement dans une phase d'arbitrage entre les secteurs menée par les services du Premier ministère pour arrêter et définir les priorités en insistant sur l'utilisation des moyens nationaux dans les études et la réalisation, le respect du schéma national de l'aménagement de territoire dans un contexte marqué par la poursuite de la baisse des cours de pétrole», insiste-t-il. Concernant le financement alternatif au budget de l'Etat pour financer les grands projets publics d'investissement, notamment dans le cadre du partenariat public-privé national ou étranger (3P), la Cned avait déjà lancé en 2010 une réflexion dont les résultats ont été présentés en 2014 au ministère des Finances. Cette réflexion vise à identifier les meilleurs voies et moyens à mettre en œuvre pour promouvoir et développer ce partenariat en Algérie, à travers, entre autres, la mise en place d'un cadre réglementaire adéquat. Le principe du 3P consiste en la signature de contrats à long terme par lesquels l'Etat confie à un opérateur privé la totalité ou une partie de la conception, du financement, de la réalisation et de l'exploitation d'une infrastructure économique ou sociale. Ce type de financement, avance M. Grine, permet surtout à l'Etat de mieux gérer les dépenses relatives aux investissements publics en bénéficiant des capacités de financement, de réalisation et d'expertise du secteur privé, et d'améliorer la qualité des infrastructures. R. K. Formation professionnelle La nomenclature «adaptée» aux besoins du secteur La nomenclature de la formation professionnelle est «adaptée» aux besoins du secteur économique, a indiqué lundi la directrice de la formation continue et des relations intersectorielles au ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Akila Chergou. «La nomenclature de la formation professionnelle, qui est dynamique, est adaptée aux besoins du secteur économique», a déclaré Mme Chergou, qui s'exprimait sur les ondes de la Chaîne III de la Radio algérienne. Elle a indiqué que le secteur reste «ouvert à toutes les propositions», précisant que l'objectif consiste à recenser les besoins pour les intégrer dans les programmes de formation. Estimant «nécessaire» une amélioration de l'«articulation» entre le secteur de la formation professionnelle et le secteur économique, Mme Chergou a mis l'accent sur l'importance d'accompagner les projets par le biais des centres d'excellence que le ministère est «en train de développer». Concernant le suivi des jeunes ayant accompli des formations, la même responsable a souligné que le ministère œuvre, en concertation avec l'Anem (Agence nationale de l'emploi), à la mise en place de mécanismes devant aider au suivi des diplômés. «Nous travaillons avec l'Anem pour mettre en place des mécanismes de nature à permettre un suivi des diplômés», a-elle relevé, expliquant que l'objectif est de «comprendre la nature des difficultés pour certains métiers». Rappelant l'installation, en 2012, d'une commission au niveau de chaque wilaya en vue d'adapter «l'offre locale avec les programmes de formation», Mme Chergou a relevé que le ministère de la formation et de l'Enseignement professionnels vise à former une main d'œuvre «qualifiée» devant répondre aux besoins du marché de l'emploi. S. L. échos INFOS EXPRESS La NR 5210 - Mardi 7 avril 2015 5 Deux jeunes portés disparus au lac Oubeira, près d’El-Kala Tiaret Maghnia 200 immigrés clandestins subsahariens interceptés Les éléments de la brigade régionale de l'investigation pour la lutte contre l'immigration clandestine, en collaboration avec leurs collègues de la sûreté de la daïra de Maghnia, ont dans une opération coup-de-poing, interpellé 200 immigrés clandestins subsahariens. Ceuxci dont la majorité était stationnée sur le berges de Oued Jorgy et près du village frontalier de Ouled Kaddour, ont été rassemblés dans le siège de la brigade et celui de la sûreté de daïra pour une opération de tri. 50 parmi les interceptés étaient des Nigériens qui vont être rapatriés à la base d'une convention ratifiée par les responsables nationaux et ceux de la diplomatie nigérienne. Quant aux autres clandestins qui sont issus de diverses nationalités subsahariennes, des contacts sont en cours avec leur diplomatie en Algerie pour qu'une solution pour leur rapatriement soit trouvée. Mohamed Hichem Portes ouvertes sur la création de micro-entreprises Deux jeunes mineurs sont portés disparus depuis vendredi dans le lac Oubeira (El-Kala), tandis qu’un troisième a échappé à une mort certaineparnoyade,ontindiquédimanchelesservicesdelaProtection civiled'El-Tarf.Partisàtroispourunepartiedepêche,vendrediaprèsmidi,lesvictimes,âgéesentre14et16ans,ontétésurprisesparunvent violent qui a renversé l’embarcation artisanale à bord de laquelle elles avaient pris place, a-t-on ajouté. (Photo >D.R. ) ,Suite à la signature de la convention entre Algérie Télécom et l’Ansej et à l’invitation des jeunes diplômés universitaires et ceux de la formation professionnelle, les organismes ont organisé des journées portes ouvertes au sein du siège d’Algérie Télécom, Selon la chargée de la cellule de communication Assia Mouhoub , cette manifestation est inscrite dans le cadre d’un programme d’envergure pour la création et l’accompagnement de micro-entreprises, notamment pour l’externalisation de l’activité centre d’appels d’AT. Dans son intervention, l’oratrice a indiqué que cette nouvelle convention «favorise davantage le développement du partenariat avec l’Ansej dans la création de micro-entreprises qui seront parties prenantes du développement économique, en général et celui du secteur en particulier», annonçant qu’Algérie Télecom prévoit, la création des dizaines d’emplois avant d’ajouter qu’au début de l’année dernière, deux entreprises ont été créées avec recrutement de 10 jeunes diplômés. «Vu les différents programmes et la forte demande des clients d’Algérie Télécom, nous accompagnons les futurs promoteurs par une formation de quinze jours gratuitement», dira l’intervenante. Tout en ajoutant que la construction de nouvelles cités dans la région donnera lieu à de nouveaux besoins pour la population des 42 communes. De son côté, le représentant de l’Ansej, a animé une panoplie de conférences aux visiteurs venus des quatre coins de la wilaya. Hamzaoui Benchohra Une nouvelle unité aérienne de la Gendarmerie nationale mise en service à M'sila Une nouvelle unité aérienne de la Gendarmerie nationale, dotée de 3 hélicoptères de type Agusta, a été mise en service à M'sila, a indiqué dimanche le commandement de la Gendarmerie nationale dans un communiqué. (Photo >D.R. ) Près de 100 professionnels attendus aux «fêtes gourmandes d’Oran» Oil & Gas Business, un nouveau magazine spécialisé Sidi Bel-Abbès Un voleur de bétail arrêté à Sidi-Ali Boussidi ,Le nouveau magazine Oil & Gas Business en langue française qui a publié son premier numéro à la mi février poursuit son chemin avec le numéro 2 qui est sorti à la mi mars. Le numéro 3 en préparation doit sortir à la mi avril. e mensuel qui estdédié au secteur de l'énergie d'une manière générale et aux hydrocarbures d'unemanièreparticuliere,pétroleetgaz, se présente sous la forme d'un cahier d'environ 70 pages avec des entretiens, desportraitsetdesanalyses.Lemagazine intègre en anglais une dizaine de pages. Dans son premier numéro OGB avait publiéunentretienexclusifd'unedizaine de pages avec le PDG de Sonatrach, Saïd Sahnoun. Un entretien qui a permis au responsable de la Sonatrach de dévoiler lastratégiedel'entrepriseàmoyenterme ainsi que les investissements qu'elle va faire, malgré la chute des prix du pétrole avec des choix pour la pétrochimie et le raffinage. Des analyses sur l'impact de la baisse des prix du pétrole sur l'économie, sur le marché pétrolier ainsi que sur la sécurité énergétique avaient été publiées. Le numéro comporte aussi des analyses présentées par d'anciens dirigeants de Sonatrach et des experts. Pour le numéro 2, le magazine a choisi de donner la parole à Noureddine Boutarfa, le PDG de Sonelgaz. Le responsable de Sonelgaz est allé au fond des choses sur la question des énergies renouvelables et des défis qui attendent l'entreprise en matière de maîtrise technologique et sur la question de l'intégration nationale avec la mise en place d'une industrie nationale du renouvelable. Le numéro comporte des analyses et des points de vue sur desquestions quiconcernentlesecteurdel'energie.Ellesémanentd'expertsetd'anciensdirigeants du secteur de l'énergie. Abdelkader Salah C Les éléments de la sûreté de daïra de la commune de Sidi Ali Boussidi ont réussi à mettre hors d’état de nuire un dangereux voleur de moutons, rapporte un communiqué de la cellule de communication et des affaires générales. La genèse remonte à la semaine passée sur la base d’informations faisant état de disparition d’un troupeau de moutons du pâturage. Le voleur l’aurait détourné pendant un moment d’inattention de son propriétaire. L’enquête a permis d’identifier le suspect S. H. âgé de 49 ans qui fut arrêté et placé sous mandat de dépôt. Quatre têtes du cheptel reconnues par le propriétaire ont été récupérées. Djillali T. Quelque100professionnels,maîtrescuisiniers,restaurateurs,hôteliers et autres opérateurs sont attendus pour la 1re édition du festival «les fêtes gourmandes d’Oran» prévu au Centre des conventions d’Oran (CCO),du9au13juinprochain,a-t-onapprisdimanchedel’organisateur. (Photo > D. R. ) Mise en service de la centrale électrique à cycle combiné de Sétif avant l’été 2016 La centrale électrique à cycle combiné, d’une puissance de 1015,121 mégawatts (MW), en construction à Aïn Arnat (Sétif) sera graduellement mise en service «avant l’été 2016», a affirmé lundi le ministre de l’Energie, Youcef Yousfi, à l’entame d’une visite de travail dans les wilayas de Sétif et de Bordj Bou-Arréridj. (Photo > D. R.) La NR 5210 – Mardi 7 avril 2015 6 monde Mali Yémen L'armée française a libéré un otage Près de 100 morts lors de combats meurtriers dans le Sud ,Un Néerlandais détenu par le groupe islamiste Aqmi a été libéré lundi par des soldats des forces spéciales françaises lors d'une opération dans l'extrêmenord du Mali, a déclaré le ministère français de la Défense. Un communiqué précise que «l'otage néerlandais Sjaak Rijke, enlevé à Tombouctou le 25 novembre 2011», a été libéré lors «d'une action militaire conduite par les forces spéciales de l'armée française. Cette action de combat a permis la capture de plusieurs individus». L'ex-otage mis en sécurité et soigné Le ministre néerlandais des Affaires étrangères Bert Koenders a assuré depuis les Pays-Bas: «Il (Rijke) va bien étant données les circonstances (...) C'est une formidable nouvelle pour Sjaak et sa famille. Je suis heureux et reconnaissant que cette horrible période d'incertitude et de détresse soit terminée». Le ministre a indiqué que l'exotage recevait des «soins» Un pays en détresse. (Photo > D. R.) ,De violents combats dans le sud du Yémen entre rebelles chiites et partisans du président soutenu par l'Arabie Saoudite ont fait près de 100 morts ces dernières 24 heures, alors que la CroixRouge peine à faire parvenir l'aide humanitaire. Au douzième jour de l'opération militaire menée par l'Arabie Saoudite, les combats se concentraient lundi dans le sud où au moins 94 personnes ont été tuées, dont 53 à Aden, deuxième ville du pays, selon un bilan obtenu de différentes sources. La situation humanitaire empire de jour en jour dans le pays où les hôpitaux, faute de médicaments, ne peuvent plus soigner les blessés qui se comptent par centaines. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a fait état lundi de «problèmes logistiques» pour acheminer son aide. «Nous avons les autorisations pour acheminer un avion cargo chargé de fournitures médicales», a déclaré à l'AFP une porte-parole du CICR, Sitara Jabeen. Mais il y a un problème concernant l'atterrissage à l'aéroport de la capitale Sanaa, où «de moins en moins d'appareils peuvent se poser». Les secours sont bloqués malgré des efforts intenses et des contacts répétés ces derniers jours avec toutes les parties en conflit, a souligné l'organisation internationale. Quelque 48 tonnes de médicaments et de kits chirurgicaux attendent le feu vert pour partir par avion ou par bateau, selon le CICR, qui précise que ceux-ci permettraient de traiter entre 2 000 et 3 000 personnes. Le CICR se tient également prêt à expédier des tentes, des générateurs et des équipements pour réparer les réseaux d'approvisionnement en eau endommagés. Une équipe chirurgicale de quatre personnes est en stand-by à Djibouti en attendant d'être déployée à Aden. Le Pakistan débat de sa participation La situation est particulièrement tendue à Aden, le grand port du sud. Les affrontements se sont soldés depuis dimanche par «la mort de 17 civils et de 10 combattants des comités populaires», ces partisans du président Abd Rabbo Mansour Hadi réfugié à Ryad, a déclaré à l'AFP une source médicale. De son côté, une source militaire a donné un bilan de 26 morts parmi les rebelles Houthis soutenus par l'Iran. Ces miliciens et leurs alliés, des militaires fidèles à l'ex-président Ali Abdallah Saleh, qui s'étaient emparés l'an dernier de Sanaa et de vastes régions du nord et du centre, ont réussi début mars à avancer vers Aden. Ils y ont pris dimanche le contrôle du siège de l'administration provinciale. Les rebelles tentaient lundi, selon des témoins, d'avancer dans le quartier Al-Moalla pour prendre un port proche. Ils se heurtaient à la résistance de combattants des «comités populaires», ravitaillés en armes et munitions par la coalition. A Dhaleh, toujours dans le sud, les combats ont fait au moins 19 morts parmi les rebelles et 15 parmi des membres des «comités populaires», a déclaré à l'AFP un responsable provincial, ajoutant que les belligé- rants ont «utilisé des armes lourdes». «Des combats de rue ont eu lieu à Dhaleh après l'arrivée d'importants renforts des Houthis en provenance d'Ibb, plus au nord», a indiqué un autre responsable provincial. A Zinjibar, capitale de la province d'Abyane, à l'est d'Aden, des membres des «comités populaires» assiègent depuis dimanche soir la Brigade 115 de l'armée, fidèle à l'ex-président Saleh et qui a pris fait et cause pour les Houthis, selon des partisans de M. Hadi. Les «comités populaires» ont pris tard dimanche, avec l'appui d'hommes armés des tribus, le contrôle de la localité de Doufes, sur la route reliant Zinjibar à Aden, pour empêcher l'arrivée de renforts à la Brigade 115. Les combats autour de Doufes ont fait deux morts parmi les supplétifs de l'armée et cinq parmi les Houthis, selon des sources médicales. Au Pakistan, le Parlement devait débattre lundi de la participation ou non d'Islamabad à la coalition au Yémen. L'Arabie Saoudite demande à son allié sunnite des avions, des navires militaires et des troupes au sol. R. I./Agence et était entouré par des soldats néerlandais et du personnel de l'ambassade. Un mort pendant la prise d'otage en novembre 2011 Le 25 novembre 2011, un groupe d'hommes armés avait fait irruption sur la terrasse d'un hôtel de Tombouctou, la ville historique du nord du Mali. Ils avaient menacé un groupe d'Occidentaux pour les forcer à les suivre. L'un d'eux, un Allemand, avait tenté de résister et avait été abattu. Un autre, également allemand, était parvenu à se cacher. Deux autres otages toujours aux mains d'Aqmi Le commando avait emmené Sjaak Rijke ainsi qu'un Sud-africain, Stephen Malcolm McGown, et un Suédois, Johan Gustafson, qui sont toujours aux mains de leurs ravisseurs. En novembre 2014, Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique) avait diffusé sur internet une vidéo sur laquelle Sjaak Rijke s'exprimait à l'occasion de son 1 000e jour de détention. R. I./Agence Les forces armées françaises au Mali. (Photo > D. R.) Spéléologues morts au Maroc Critiques en Espagne sur le retard des secours ,Des proches des deux spéléologues espagnols morts des suites de leurs blessures après un accident de montagne dans le Haut Atlas, au Maroc, ont regretté le retard pris par les secours, notamment espagnols, faute selon eux d'autorisation pour intervenir. «Tout est très lent. Si le jour où nous avons donné l'alarme un hélicoptère avait pu survoler la région, l'homme ne serait pas mort», a déclaré dimanche, avant l'annonce d'une seconde victime, Juan Rengel, l'un des membres de l'expédition dont faisaient partie les deux hommes, au quotidien El Mundo. Après la disparition, constatée mardi, de trois des neuf membres de l'expédition en montagne, «nous avons été les premiers à parvenir jusqu'à la gorge (du ravin). Nous avons été les premiers à voir nos compagnons». «Nous avons pris 48 heures pour louer des voitures et parvenir jusqu'au ravin, nous avons pris un guide et nous avons été les premiers sur place», a-t-il raconté sans préciser quand exactement ils étaient arrivés. Selon lui, quatre spéléologues ont alors tenté de parvenir jusqu'au ravin de 400 mètres de profondeur où étaient leurs camarades, «alors que les équipes spéciales et le personnel spécialisé n'arrivaient toujours pas sur place». «Ils ont rejoint le haut du canyon, mais ont appelé en disant qu'ils avaient besoin d'une corde d'au moins 200 mètres», a-t-il dit à ABC. R. I./Agence La NR 5210 – Mardi 7 avril 2015 7 économie Investissement en France INFOS EXPRESS Trop peu, trop tard ? En difficulté, Sharp cherche de nouveaux financements ,Selon le gouvernement, favoriser l'investissement fera repartir la croissance et donc l'emploi. Mais les mesures annoncées seront-elles à la hauteur ? «La question, c'est l'investissement, l'investissement, l'investissement», martelait la semaine dernière le ministre des Finances, Michel Sapin. Faire repartir l'investissement, c'est le nouveau mantra du gouvernement qui dévoilera mercredi des mesures censées encourager les entreprises à s'équiper. Selon l'exécutif, il s'agit d'une étape obligée pour passer d'une fugace éclaircie conjoncturelle à une franche reprise qui ferait (enfin !) baisser le chômage. Le chef de l'État a déjà dévoilé les grandes lignes des projets qui seront détaillés demain par Manuel Valls à l'issue du conseil des ministres et d'un séminaire gouvernemental, et dix jours après la déroute électorale des élections départementales. L'objectif est de convaincre les entreprises de changer leurs marges regonflées en machines, entrepôts, et finalement en embauches. Car l'Insee le confirme : le taux de marge des entreprises françaises a retrouvé son niveau de 2011 (31,3%), grâce à l'effet conjugué du pétrole peu cher, de l'euro faible, des taux d'intérêt avantageux, mais aussi du soutien de l'État, qui se traduit par une baisse de 40 milliards d'euros de leurs charges. La croissance revient, mais Le Premier ministre détaillera demain les mesures destinées à relancer l'investissement en France (Photo > D. R.) sans investissement ni emploi" Pour que ce flot d'argent public se mette à irriguer l'économie, «le chaînon manquant, c'est l'investissement», déprimé depuis des années, fait valoir Denis Ferrand, directeur général du centre de recherches Coe-Rexecode. Pour provoquer le déclic, l'exécutif lance par exemple avec le secteur de l'assurance un fonds d'investissement de 500 millions d'euros, destiné aux PME. R. E. Air India Prise de bec de deux pilotes dans le cockpit , La compagnie nationale indienne Air India a interdit de vol deux de ses pilotes qui s'étaient disputés dans le cockpit juste avant le décollage d'un avion, rapportent lundi plusieurs médias. Selon l'Hindoustan Times, le copilote a agressé le commandant de bord alors qu'ils préparaient le décollage d'un avion de la compagnie de la cité touristique de Jaipur pour New Delhi dimanche soir. Le copilote s'est senti offensé Le copilote a été irrité par la demande du commandant d'inscrire des informations importantes pour le vol, comme le nombre de passagers, le poids au décollage et la consommation de carburant, selon le Times of India. «Le copilote s'est senti offensé et aurait frappé le commandant», a rapporté le journal, selon lequel le commandant de bord a malgré tout «décidé d'effectuer le vol, dans l'intérêt de la compagnie». Il n'y a pas eu de coups, dit la compagnie Air India a démenti que des actes de violence se soient produits à bord, affirmant que seul un échange verbal avait opposé les pilotes. «Il y a juste eu un vif échange entre le commandant de bord et le copilote (...) Nous avons déjà retiré les deux pilotes du planning, en attendant une enquête», a déclaré un porte-parole de la compagnie en difficulté à l'agence Press Trust of India. Air India - qui n'a pas annoncé de bénéfice annuel depuis 2007 - a été frappée par une série de problèmes techniques et d'incidents embarrassants, comme l'arrivée en retard du personnel pour les vols. Depuis le crash de l'A320 de la compagnie allemande Germanwings au-dessus des Alpes françaises le mois dernier, qui a fait 150 morts, plusieurs compagnies aériennes ont imposé la présence constante de deux pilotes dans le cockpit. Malgré les pressions de Ségolène Royal Les tarifs des autoroutes vont augmenter , «Je trouverais incongru que les sociétés concessionnaires augmentent leurs tarifs.» C'est ce qu'avait déclaré la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, début janvier. Trois mois plus tard, le site de RTL révèle, lundi 6 avril, à l'issue de négociations entre le gouvernement et les sociétés d'autoroutes, que les tarifs des péages vont être rehaussés d'environ 0,57% cette année. En contrepartie, les sociétés autoroutières vont devoir lancer un plan d'investissement de trois milliards d'euros, précise le site de la station. Une hausse au 1er juin ? Les discussions entre les concessionnaires d'autoroutes et le gouvernement avaient repris la semaine précédente, après une pause pendant les élections départementales. Les autoroutes font l'objet, depuis l'automne der- nier, d'un bras de fer entre les pouvoirs publics et les opérateurs privés, sur la question du rééquilibrage d'un régime dénoncé comme une rente indue par l'Autorité de la concurrence. Faute d'accord, le gouvernement a gelé les tarifs de péages, qui devaient augmenter en moyenne de 0,57% au 1er février. Un groupe de travail parlementaire chargé du dossier avait appelé, début mars, à une levée rapide de ce gel, afin que le report des augmentations prévues n'alourdisse pas trop les tarifs dans les années suivantes. Il avait écarté la menace d'une résiliation des contrats de concession, en raison de son coût potentiel pour l'Etat. La date du 1er juin a été régulièrement citée pour l'entrée en vigueur de la future hausse. VoirsurInternet www.lnr-dz.com Sharp se lance en quête de nouveaux financements. Le 5 avril, le quotidien économique Nihon Keizai Shimbun a annoncé que le géant japonais de l’électronique pourrait solliciter l’aide d’Innovation Network Cooperation Japan (INCJ), un fonds public-privé créé en 2009, réunissant 26 grands groupes, Toyota, Sony ou encore Hitachi, et supervisé par le ministère de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie (Meti) pour soutenir l’innovation dans l’électronique. Sharp souhaiterait scinder ses activités LCD et créer une nouvelle entité intégrant ses activités de petits écrans pour smartphones notamment. L’INCJ interviendrait pour fournir des capitaux à hauteur de 100 milliards de yens (765 millions d’euros). Sharp n’a pas confirmé l’information, précisant qu’aucune décision n’avait été prise. Le projet interviendrait alors que l’entreprise traverse une période délicate. Fin janvier, elle a annoncé une révision à la baisse de ses prévisions de résultats pour l’exercice 2014 clos fin mars. Ses ventes totales sont attendues à 2 800 milliards de yens (21,4 milliards d’euros). Au lieu de profits à 30 milliards de yens (229 millions d’euros), elle attend des pertes d’un montant équivalent. Sur les quatre dernières années fiscales, le groupe en aura terminé trois sur des pertes. Il souffre notamment de la faiblesse du yen car beaucoup de ses produits vendus au Japon sont fabriqués à l’étranger. Pourpalers avec le taïwanais Foxconn Dans le domaine des écrans LCD, qui représente un tiers de son activité, Sharp pâtit essentiellement de la concurrence des Coréens du Sud comme LG et de Japan Display. Cette dernière structure a été créée en 2012. Elle réunit les activités écrans LCD de Sony, Toshiba et Hitachi, mais pas celles de Sharp, qui a refusé d’y participer. Ses difficultés ont déjà contraint l’entreprise à engager des négociations avec ses banques partenaires Mizuho et Tokyo-Mitsubishi-UFJ pour une aide supplémentaire de 200 milliards de yens (1,5 milliard d’euros). La NR 5210 —Mardi 7 avril 2015 8 régions INFO EXPRESS Accusations contre les services des Domaines et du cadastre de Khenchela Concours national de récitation de Coran et de chant religieux Six candidats admis à la finale Le complexe culturel de la wilaya d’Aïn Témouchent a abrité, hier deux concours de sélections, le premier de récitation de coran sous l’égide du ministère des Affaires religieuses et le second du chant religieux parrainé par le ministère de la Culture .Ces deux compétitions ont été diligentées par une seule commission. Concernant «Tadj El Coran» en sa 5e édition, 40 candidats des deux sexes, âgés entre 18 à 40 ans, ont participé à ce tour de sélection dont deux en liste d’attente. Ils seront qualifiés à la phase finale de ce concours national qui aura lieu en mai prochain à Dar El Imam à Alger. Selon le président de cette commission M. Bouaziz Lotfi «Les épreuves orales de ce concours sont deux ; vocale et la maîtrise des règles de récitation. Les deux premiers de chaque catégorie seront qualifiés au tour national tandis que le 3e de chaque catégorie sera classé en liste d’attente. Un jury composé de professeurs supervisera les épreuves. Chaque candidat récitera le coran selon la méthode de son choix. A l’issue de cette épreuve ont été déclarés admis Benzina Ali, Bouaza Laid, Assia Barrahil et Fatiha Boumaaza. édition. Les deux candidats Hamdaoui Boubaker et Riffi Nabil sont admis à la phase nationale. Djillali T. Les représentants de la société civile réclament une commission d’enquête , Les graves accusations dont a fait l’objet les services des domaines et du cadastre n’ont pas laissé indifférent les citoyens de la wilaya de Khenchela qui par le biais des représentants de la société civile réclament une commission d’enquête au niveau de ces deux institutions de l’Etat. La pression exercée par les citoyens sur leurs élus au sujet d’éventuelles attributions de terrains illicites et sur certaines affaires litigieuses a contraint les élus locaux à demander des explications aux directeurs des domaines et du cadastre. Profitant de la tenue de la première session ordinaire de l’Assemblée populaire de wilaya, les élus ont décidé de crever l’abcès, interrogeant les premiers responsables sur ce qui se passe dans les administrations qu’ils dirigent. L’intervention d’un élu du FLN au sujet de certains dossiers douteux du foncier et la réplique d’un membre de l’APW issu de la formation du MPA a failli mettre les feux aux poudres. Les agressions verbales des uns et la réplique des autres ont donné à un débat houleux ce qui a contraint la suspension de la séance à plusieurs reprises. Les interrogations des élus au sujet du foncier interviennent après les informations qui ont circulé ici et là, accusant les services du domaine et du cadastre de malversations dans l’attribution des terrains à des hautes personnalités dont certains résident hors de la wilaya et à des dossiers douteux liés aux biens-vacants. A ce même sujet, le directeur du domaine aurait été victime d’un malaise à la suite d’une dispute qui a éclaté entre lui et un élu d’AinTouila, a-t-on appris. Après cet incident, le directeur des domaines de la wilaya de Khenchela n’a pas rejoint son bureau et aurait transmis au wali, un arrêt de travail de 07 jours, nous a indiqué un cadre sous couvert de l’anonymat. Interrogé au sujet des incidents qui ont émaillé la session de l’APW, le responsable de la communication au niveau du cabinet du wali, nous a répondu ce qui suit : « Ce ne sont pas des incidents mais des chauds débats mettant aux prises les élus et les directeurs de l’exécutif. Cet état de fait ne pourrait que nous réjouir car, c’est une preuve que les représentants des citoyens sont impliqués dans le développement de la wilaya». De son côté le président de l’APW nous a indiqué que de tels accrochages se tiennent dans n’importe quelle assemblée ou réunion et qu’il ne fallait pas polémiquer. Afin d’en savoir plus à ce sujet, nous avons jugé utile de prendre attache avec le directeur du cadastre de Khenchela qui n’a pas souhaité s’exprimer à ce sujet. Dans la matinée, il nous a expliqué qu’il n’avait pas assisté aux incidents, que le service des domaines qui était visé et que ses structures n’étaient pas concernées dans ces affaires. «Rappelez-moi vers 14H», a-t-il ajouté. Dans l’après-midi, il nous a déclaré ce qui suit : «Excusez-moi, je ne peux pas répondre à la place des autres» fin de citation. Au niveau des domaines, il nous a été répondu que le directeur est malade et que personne ne pourrait répondre à nos interrogations. Dans la commune de M’toussa, plusieurs citoyens se sont rassemblés pour dénoncer selon eux des attributions anarchiques de plusieurs hectares de terrains à des personnes étrangères à la wilaya. «Nous avons saisi les autorités locales mais au- Manque de transport scolaire à Relizane Les écoliers courent un grand danger ,On a tellement évoqué le problème du transport scolaire et sur les difficultés des écoliers quant à leurs déplacements respectifs vers leurs établissements que certaines personnes responsables entièrement ou partiellement de la situation nous ont traité de provocateurs de problèmes, alors qu’ils auraient pu se pencher réellement sur ce problème au lieu de nous dénigrer. Les chiffres sont là et la réalité défie la langue de bois, la prise en charge par seulement 160 bus au niveau de la wilaya ne peut en aucun cas satisfaire les déplacements des écoliers et encore il faut compter sur leur disponibilité puisqu’on a remarqué la défaillance du transport scolaire par le simple motif de l’absence d’un chauffeur ou par le nombre réduit des transportés parfois et tout simplement parce que le bus est utilisé pour d’autres. Le risque est quotidien en parcourant des kilomètres à pied longeant des routes nationales au grand trafic et s’exposant à un vrai danger. Comme un mal ne vient jamais seul, les inscriptions scolaires sont l’autre souci de ces parents et inscrire sa progéniture dans des établissements scolaires à El Matmar et Yellel ne comporte pas la scolarité seulement, mais aussi prendre le risque d’exposer les élèves aux dangers des automobilistes. En effet, chaque jour que Dieu fait, des centaines d’élèves, de collégiens et autres lycéens habitant les douars avoisinants de ces villes particulièrement ceux qui longent le chemin de wilaya se lèvent tôt pour rallier leurs établissements et par défaut de transport scolaire, ils font des kilomètres pour y arriver en emprun- tant ces routes au trafic dense et dangereux, une scène qui se répète malheureusement chaque jour avec les dangers qui peuvent virer au drame, et les exemples d’accidents ne manquent pas, le transport pour les écoliers des douars n’est encore pas dans le programme des responsables du moins pour cette année scolaire, une situation qui n’était pas sans faire bouger la population. Les parents d’élèves tiennent à rappeler aux responsables qu’il s’agit de la vie de leurs enfants et qu’ils «les responsables» ne peuvent être loin de cette fâcheuse situation qui ne leur échappe pas, puisqu’à chaque fois qu’il y a eu un accident, ces responsables étaient avisés, leur appel est simple et très légitime; garantir le transport scolaire parce que leurs enfants courent un grand risque. N.-Malik cune suite n’a été donnée à nos requêtes. Il semble que nos correspondances ont été jetées dans les paniers à poubelle», ont déclaré les citoyens à la presse. C’est le même cas pour un citoyen résidant dans la ville de Khenchela qui a indiqué qu’il aurait sollicité le parquet pour l’ouverture d’une enquête dans une affaire de faux et usage de faux et de destruction de biens d’autrui au sujet d’un litige foncier dont les services du cadastre seraient impliquaient, mais son dossier aurait été classé sans suite. Notre interlocuteur a ajouté que la plainte déposée au parquet relate des faits graves, aucune enquête n’a été ouverte à ce sujet, jusqu’à ce jour. Un document établi par les services du cadastre de Khenchela intitulé «T5» a été exhibé par le citoyen et montré à la presse. Ce dernier a ajouté qu’il a été surpris de constater qu’aucune trace de ce document n’existe au niveau des services du cadastre. Nous n‘avons pas pu publier les accusations de plusieurs citoyens envers les services des domaines et surtout du cadastre, du moment que nous étions incapables de vérifier l’authenticité des documents administratifs présentés dans la rue à la presse. «Nous interpellons le chef du gouvernement afin que des commissions d’enquêtes soient dépêchées au niveau de ces deux institutions», ont déclaré les représentants de la société civile à la presse. Moncef Rédha Aoubellil (Aïn Témouchent) Une commune sans bain maure ,Contrairement à la tradition, la commune de Aoubellil, située à 30 km au sud d’Aïn Témouchent avec ses 8 000 habitants ne dispose pas de bain maure. Ainsi à la veille du retour aux classes après les vacances du printemps des dizaines de femmes de la commune d’Aoubellil accompagnées de leurs enfants et traînant des valises se sont déplacées à destination des villes d’Aghlal ou Aïn Témouchent pour prendre un bain car il n’existe pas de bain maure dans leur commune. Cette situation perdure pendant plus de trente années et ni les pouvoirs publics ni les personnes physiques n’ont daigné répondre au besoin sanitaire et social de cette population. Et pourtant les assiettes de terrain sont disponibles pour la construction d’un bain maure. Les citoyens en accusent les responsables de leur BRÈVE Sidi Bel-Abbès Bilan de la sûreté du mois de mars Les services de la police ont enregistré au cours du mois de mars 2015 plus de 300 interventions suite aux appels descitoyens sur le numérovert 15-48 etcelui du secours le 17 pour causes d’interventions, et aussi pour demander des informations et informer sur différents accidents survenus commune, selon eux, en principe l’APC doit résoudre ce problème afin de soulager les citoyens. Il est inadmissible que des personnes d’Aoubellil continuent à se déplacer à la recherche d’un bain à l’ère de 2015. Certaines familles sont des démunies et habitent dans des conditions difficiles et par conséquent elles ne peuvent s’en passer du bain maure qui est plus qu’une tradition. Le prix d’un bain leur revient très cher. Dans le même contexte un cadre bien aisé transporte sa famille à Aïn Témouchent, soit presque balayer un parcours de 30 km. «A mon avis, la solution est aussi simple car je suis persuadé qu’il y’a des gens intéressés pour investir dans ce créneau seulement il faut que l’été les aide », a-til déclaré . S. Djelloul sur les zones de compétences. Ainsi, respectivement, 235 interventions accomplies sur appel sur le 15-48, 70 interventions sur le numéro 17 dont 09 des accidents de circulation. Les éléments de la police interviennent en urgence sur les lieux indiqués pour prendre les précautions nécessaires etcontinuent par ailleurs d’appeler lescitoyens à utiliser sans conditions les lignes misent à la disposition pour informer sur toutincident, accidents ou simplement pour demander des renseignements. D. T. La NR 5210 – Mardi 7 avril 2015 9 régions Batna : une centrale électrique prochainement Santé de proximité dans la wilaya d’Alger Début de distribution de 8 000 trousses médicales aux médecins généralistes Les travaux de construction d’une centrale électrique solaire seront lancés «avant la fin du premier semestre 2015» à Batna, a indiqué hier à l’APS le directeur de l’énergie et des mines, Ali Benyakhlef. (Photo > D. R. ) Bouira : journées de sensibilisation sur les missions et rôles des différents services de police , Des trousses médicales ont été offertes dimanche par l'Assemblée populaire de la wilaya (APW) d'Alger à 826 médecins généralistes du secteur de la santé publique dans la capitale. Une première phase du programme bénéficiera au total à 8 000 médecins, a-t-on constaté. Dans le budget supplémentaire 2013, l'APW avait inscrit une enveloppe de 40 millions de DA pour l'acquisition de 8 000 trousses médicales au profit des médecins généralistes de santé publique à Alger, dont 826 viennent d'être remises à des médecins des structures de proximité, a indiqué la présidente de la commission santé de l'APW, Houria Oulebsir dans une déclaration à la presse. La trousse contient cinq instruments de travail : un stéthoscope, un marteau à réflexe, un autoscope, un thermomètre et un tensiomètre. Les 826 trousses, d'une valeur de 15 millions de DA, ont été distribuées dans six établissements de santé publique de proximité (EPSP) sur dix, à savoir Bouzaréah, Kouba-Annassers, ChéragaBouchaoui, Réghaïa et Bab El Oued, a détaillé Mme Oulebsir qui a présidé les cérémonies de distribution dans les polycliniques de Bouzaréah et de Aïn Bénian. Chaque EPSP est constitué d'un réseau de salles de soins de proximité, qui sont les cellules de base de la carte sanitaire de la wilaya, et de polycliniques de plusieurs communes. Les praticiens des autres établissements de santé, ceux des unités de dépistage et de suivi (UDS), spécialisés dans la santé sco- laire et des centres hospitalo-universitaires (CHU) auront leurs trousses dans la deuxième et dernière phase qui interviendra «dans quelques semaines», selon le directeur de wilaya de la santé et de la population, Mohamed Méroui. «La trousse contient le matériel indispensable pour que le médecin généraliste puisse procéder normalement à une première consultation», a estimé Soraya Louze, médecin-généraliste principale et sous-directrice des services de santé à l'EPSP de Bouzaréah. Pour Mme Oulebsir, avec ce matériel, le médecin généraliste pourra intervenir à tout moment même en dehors de son établissement. L'idée de privilégier les médecins généralistes des EPSP dans la distribution des trousses médicales offertes par l'APW vise, selon la présidente de la commission de la santé, à améliorer le service public à ce niveau de la pratique médicale de consultation et, par conséquent, soulager les services des urgences des CHU de la pression qui les submerge. L'APW d'Alger a lancé cette opération sur un constat fait par cette commission qui avait visité les services des urgences des établissements hospitaliers de la capitale dans le cadre de l'amélioration du service public. La commission a constaté une pression sur les urgences des CHU d'Alger alors que les malades pouvaient être pris en charge au niveau des établissements de proximité. «Les médecins des polycliniques doivent disposer de tout le matériel nécessaire afin que les patients soient assurés d'être correctement pris en charge. Nous avons constaté que ce n'est pas toujours le cas», at-elle déploré. Deux nouvelles mouhafdhas du FLN qui ont été ouvertes officiellement dimanche dernier par MM. Mazouzi et S. Bougutaya respectivement membres du bureau politique et chargés de l’organique et des relations générales. Cette décision vient de mettre un terme à plusieurs mois de suspense. Les militants du FLN ont accueilli cette nouvelle avec une grande satisfaction et un grand soulagement dans les villes d’Aïn Beida, Aïn M’lila. Lors de leur rencontre avec les militants de la région d’Aïn Beida, les deux responsables ont évoqué la situation qui a prévalu les dix dernières années au sein du parti FLN de par les dépassements de certains opportunistes et chau- vins qui ont essayé de semer la zizanie dans les rangs du FLN. Pour cela, nous demandons aux militants d’être unis et solidaires pour remettre sur rail le parti qui est la propriété de ces militants et de lutter sans cesse contre ceux qui veulent la déstabilisation. Aussi, ont- ils réaffirmé que le plus grand parti de l’Algérie qui est le FLN restera plus fort que jamais grâce à ces militants et en particulier la jeunesse et la femme qui représentent une frange importante du parti. Par ce nouveau découpage, la wilaya d’Oum El-Bouaghi sera scindée en trois mouhafadhas comprenant la partie Est confiée à Aïn Beida qui va re- Constantine : méga-exposition sur l’histoire de l’antique Cirta Une méga-exposition dédiée à l’histoire de l’antique Cirta et des royaumes numides sera organisée en ouverture de la manifestation «Constantine, capitale de la culture arabe 2015», a indiqué jeudi la directrice du musée public national Cirta, Keltoum Dahou-Kitouni.. Oum El-Bouaghi ,Conformément aux nouvelles orientations du plus vieux parti relatives à la création des mouhafadhas dans les plus grandes daïras des wilayas du pays et en vue d’un meilleur redéploiement sur la scène politique et d’assurer par la même la stabilité et de resserrer les rangs des militants du FLN, la création de 2 mouhafadhas dans la wilaya d’Oum El-Bouaghi est désormais officielle. Ainsi selon la décision signée par le secrétaire général Amar Saâdani dont nous détenons une copie et en vertu de l’article 74 du statut et l’article 141 du règlement intérieur régissant le parti FLN, la wilaya d’Oum El-Bouaghi comptera en plus de la mouhafadha initiale, 2 autres Le rôle et activités des différents services de la Sûreté nationale est au centredesjournéesd’informationouverteslundiàlaMaisondelaculture Ali Zaâmoum de Bouira, en présence de représentants de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN). (Photo > D. R.) (Photo > D. R. ) grouper 14 Kasmas. Les villes d’Aïn M’lila et Oum El- Bouaghi devront quant à elles chapeauter 11 Kasmas entre autres la région ouest et le centre de la wilaya. Dans une lettre de motion adressée au secrétaire général du parti FLN, les participants à cette rencontre qui a regroupé les 11 Kasmas relevant de la Mouhafadha d’Ain Beida se déclarent engagés et mobilisés en faveur de toutes les décisions prises par le frère Saâdani Amar qu’il faut saluer encore une fois pour le rôle décisif qu’il joue dans la stabilité du parti et s’opposant avec détermination à tous ceux qui tenteront de fragiliser le parti FLN. A. Remache Cancer : 130 nouveaux cas pour 100 000 habitants en Algérie L’Algérie enregistre annuellement quelque 130 nouveaux cas d’atteinte par le cancer pour 100.000 personnes, a révélé, dimanche à Blida, Pr Doudja Hammouda, chercheuse en cancérologie à l’Institut national de santé publique (INSP). (Photo > D. R. ) La NR 5210 – Mardi 7 avril 2015 10 enquête Patrimoine archéologique Près de 200 bâtisses historiques attendent leur restauration à La Casbah de Dellys les travaux d’urgence ont coûté 100 millions de DA, selon la direction de la culture de la wilaya. , Le secteur protégé de la vieille Casbah de Dellys (75 km à l’Est de Boumerdès) englobe près de 200 bâtisses, en majorité des habitations de particuliers remontant à l’époque ottomane, dont l’état de dégradation nécessite un travail de restauration, a indiqué le président de l’Assemblée populaire de cette commune. «Ces habitations, dont une partie a été laissée en abandon par leurs propriétaires, menacent ruine, car les services concernés sont dans l’incapacité d’entreprendre une mesure à leur profit, à cause des oppositions de certains propriétaires, ajoutées à des différends entre les héritiers», a expliqué Zerouali Rabah. C’est pourquoi cet édile a lancé un appel en direction des autorités concernées en vue de la prise de procédures légales pour le transfert de la propriété de ces bâtisses vers le domaine de l’Etat, pour leur prise en charge au titre du Plan permanent de préservation et restauration de la vieille Casbah de Dellys. Il a exprimé, dans ce sens, la «disponibilité» de sa commune à organiser une rencontre entre les concernés et les services de la tutelle, pour trouver la «solution indiquée à ce problème» qui hypothèque la mise en œuvre de la troisième et dernière phase du plan de restauration. Plus de six années pour la mise au Casbah de Dellys, un patrimoine historique et archéologique riche à préserver. (Photo > D. R.) point du plan permanent de préservation et de restauration de la vieille Casbah de Dellys La mise au point du Plan permanent de préservation et de restauration de La Casbah de Dellys, réparti en trois phases principales a nécessité plus de six années de travail et de réflexion. Le lancement de sa réalisation ayant eu lieu en 2007. La première phase, achevée en 2009, a préconisé la réalisation de «travaux d’urgence», représentés, entre autres, par l’enlèvement des gravats, le classement des pièces lithiques éparpillées au sein du périmètre, et la remise de celles demeurées en bon état à leurs places initiales, en plus du confortement des constructions menaçant ruine. La deuxième phase, engagée en 2010, a porté sur des «analyses historiques et typologiques» des vestiges et constructions de cette antique Casbah et l’élaboration de l’avant-projet du Plan permanent de préservation et restauration de La Casbah de Dellys. Quant à la 3e et dernière phase du plan, son intérêt réside dans le fait qu’elle constitue «un outil juridique et urbanistique», mis à la disposition de la commune, pour «l’organisation de tout acte de bâtir ou d’équipement à l’intérieur de ce périmètre urbain, afin d’en préserver l’authenticité et le cachet architectural», selon le bureau d’études qui en a eu la charge. La mise au point de ce plan a nécessité une enveloppe globale de 256 millions de DA, tandis que Attente pour la mise en œuvre du plan Les habitants de Dellys, particulièrement les associations locales culturelles versées dans le domaine du patrimoine, attendent avec impatience l’entrée en application du Plan permanent de préservation et restauration de l’antique Casbah de cette ville, suite à son approbation par le gouvernement. «Avant cette mise en œuvre tant attendue, il sera procédé à la création d’une antenne de l’Agence nationale des secteurs sauvegardés, qui sera chargée du suivi, de l’orientation et de l’accompagnement de tous les travaux d’aménagement, de restauration et d’urbanisation à réaliser au sein de ce secteur», a précisé la même source. Au titre du parachèvement des procédures de mise en œuvre du Plan, «une enquête publique» avait été ouverte, en vue de l’enregistrement de toutes les observations et propositions de la société civile et des propriétaires fonciers au sein de ce secteur protégé, sur ce Plan, conformément à la réglementation en vigueur. La vieille ville de Dellys : une cité historique gâtée par mère nature En dépit de la patine du temps et des séquelles irréversibles laissées par l’homme, La Casbah de Dellys a su garder un cachet atypique, forgé par un passé glorieux associé à une beauté naturelle exceptionnelle. Plus que tout ça, cette belle ville, nichée à 400 mètres au-dessus de la mer et naturellement protégée contre les courants marins et les vents d’Ouest par un vieux port turc, est traversée par la RN24 sur toute sa longueur. Il n’en demeure pas moins que le visiteur de Dellys est irrésistiblement happé par la multitude de vestiges historiques encore visibles dans les dédales de sa Casbah et de ses ruelles, s’étalant sur un périmètre de près de 1 200 hectares. Le vieux port, la vieille mosquée du centre-ville, le tombeau de Sidi El-Harfi et le mur d’enceinte, constituent autant d’attractions sur lesquelles peuvent se fixer, encore de nos jours, les yeux de visiteurs avertis. Cette vieille cité, qui a aujourd’hui perdu un peu de son lustre, est limitée au nord par un lycée technique, au sud par le siège de la mairie, à l’est par le port, à l’ouest par le tombeau de Sidi Mansour, au nordouest par la porte des jardins (Bab Al Bassatine), et au sud-est par Bab Lakbayil. Selon une disposition réglementaire de septembre 2007 portant sur la création du secteur protégé de La casbah de Dellys, celle-ci est délimitée par l’Oued Tiza à l’est, le siège de la brigade de la Gendarmerie nationale à l’ouest, le port de Dellys au nord, et la forêt Bouarbi au sud. H. A. Voir sur Internet www.lnr-dz.com La Casbah de Dellys : un cri du fond du cœur… ,Ce jour-là, la route menant à Dellys me parut interminable. De longs cortèges de poids lourds et de véhicules touristiques convergeaient tous en direction des lieux sinistrés... Par Mme Yasmina Chaid-Saoudi (*) Bordj Ménaïel, Naciria, Baghlia, Taourga, Sidi Daoud et Ben Choud, lieux autrefois si pudiques, livrent d’un seul coup leurs entrailles déchirées à tous les visiteurs. Dellys enfin ! De Sidi El-Madjni à Oued Tiza, les dégâts engendrés par le séisme vont crescendo. Près de deux cents morts, des centaines de blessés et des disparus... De part et d’autre de Tala Oualdoune, des camps de toile sont improvisés, un mur de la mythique Dar essanaâ (Lycée technique) est endommagé. Un pan de Ras ettarf, le cimetière, est tombé entraînant dans sa chute cadavres et linceuls encore blancs. Ils dérapent vers Mayouya, une seconde précipitation dans le néant. Mais c’est à Aïn Salem en apercevant La Casbah ceinturée que je fus prise d’un sentiment où se mêlèrent colère et remords : accès interdit, risque d’éboulement. La Casbah s’effondre... De Sidi El Boukhari, je regardais, impuissante, ces murs arrachés à La Casbah dévalant en contrebas, ces blocs transportés, il y a bien plus de cinq siècles, et posés avec soin par des bâtisseurs vigoureux. Je réalisais tout d’un coup l’ampleur d’une autre facette de dégâts. Celle du patrimoine archéologique, de sa valeur, de l’histoire d’un peuple qu’on ampute de sa mémoire et qui, mon Dieu, si rien n’est fait pour la sauver, finira par basculer dans l’oubli, dans les tréfonds de l’inculture. Se dressant à 27 m au-dessus de la mer, La Casbah s’étend sur une superficie de 16,25 ha. Elle fut en 1844, lors de l’occupation française, séparée en deux par la nationale 24. La BasseCasbah qui compte 7 ha et la Haute-Casbah qui en compte 9,25 ha. A leur arrivée, les colons détruisirent également plusieurs habitations mitoyennes avec Sidi El-Boukhari, notamment la grande mosquée où séjourna l’Emir Abdelkader en 1839 qu’ils convertirent en hôpital militaire. Jadis, La Casbah comptait 1 000 maisons et un nombre incalculable de fontaines, de mausolées, de fours et de forts. L’ensemble est entouré d’un mur essour, encore présent, dont certaines parties datent de l’époque romaine et hammadite. Quelques portes telles que Bab El-Bhar, Bab El-djiyad, Bab Essour et Bab El-djnane sont encore désignées comme des lieux clés par les autochtones. La Casbah de Dellys est, si l’on en croit les historiens, la plus ancienne d’Algérie. Antérieure à la période turque, elle fut fondée en 1068 par Moaz Edawla Ben Samadah qui accosta à Tadless chassé d’Almeria en Espagne par les Mourabitine. Sous son règne, Dellys prospéra tant et si bien qu’El Idrissi en fit l’éloge. La conception de l’habitat et quelques caractéristiques architecturales témoignent de cette époque révolue. L’une de ces caractéristiques, qui se trouve aujourd’hui au centre des débats, concerne le riyad ou jardin potager attenant. Le riyad, élément d’importance pour la population, ne se retrouve pas dans les autres Casbah proprement turques comme celle d’Alger, mais, évoque plutôt les maisons de l’Andalousie, notamment celles de Grenade. Il se trouve en retrait par rapport au «wast eddar» et s’ouvre à l’extérieur. On y plante du basilic, du jasmin et des roses ainsi que quelques arbres fruitiers. Les cultures les plus importantes se trouvent à l’ouest dans les parcelles de terre situées à Ladjenna (Les Jardins ) où les habitants de La Casbah passent les périodes estivales ou plus loin encore dans Laâzib. Maison avec riyad à La Casbah pour l’hiver et maison dans les jardins pour l’été, terres de Lâazib à cultures céréalières : telle était la conception de l’habitation chez les Dellyssiens où se mêlent économie, savoir-vivre et raffinement. Cette Casbah est, à l’instar de toutes les autres, divisée en plusieurs quartiers par des rues principales et des ruelles secondaires. On y trouve dans la Basse-Casbah, quatre grands quartiers dénommés Houmatte Eddarb, Sidi Elboukhari, Sidi Elharfi, ElMizab et enfin le Marsa (port) qui faisait de Dellys une ville tournée vers la mer et abritée des vents par le cap Bengut. La Haute-Casbah en compte également quatre : Houmatte Salem, Hammam Erroum, Sidi Yahya et Sidi Mansour. Chaque quartier abrite le tombeau d’un saint construit à l’intérieur d’un masjid faisant office d’école coranique, tandis que les grands patrons de la ville, à savoir Sidi Abdelkader (El Djillani) et Lalla Matouba occupent les points les plus culminants ; Ras Ettarf ou Bordj Ihar pour le premier et Hammam Erroum pour la seconde. Assez singulières, les maisons comportent toutes un toit fait de demi-briques assemblées, et bien qu’elles ressemblent par certains éléments aux maisons de La Casbah d’Alger, elles s’en démarquent sensiblement, notamment par l’absence de terrasses. Après avoir franchi le portail, on pénètre dans la skifa, alcôve surmontée dans de nombreux cas d’un kbou qui n’est autre qu’un prolongement esthétique de la salle de séjour de l’étage. Ce kbou (voûte) forme du côté externe une machrabiya typiquement ottomane. On accède ensuite au wast eddar ou el houch, lieu de rencontre et de travail non sans avoir remarqué l’étable adinine qui se trouve toujours proche de l’entrée et le makhzen où l’on dépose provisions et nécessaire de pêche. Autour de la cour précédemment citée, on retrouve elbyout (les chambres), que l’on distingue bien des rhrof de l’étage ainsi que la buanderie, la cuisine, le hammam, l’incontournable puits et enfin le riyad. A l’étage, les eshayen (couloirs) s’ouvrent sur la cour et les rhrof dont la plus importante est amputée d’une partie pour le rangement du linge dénommée à juste titre le masrak. Je pourrai continuer longtemps encore cette description mais là n’est pas l’objet de mon propos. Le but escompté est d’informer le lecteur de l’existence de cette Casbah, de lui présenter quelques arguments afin de bien le sensibiliser. Mon but aussi est d’attirer les responsables, notamment monsieur le wali de Boumerdès et madame la ministre de la Culture sur la détérioration avancée de cette ville ancienne pour qu’ils prévoient non pas de raser ce qui reste, mais de le préserver en réfléchissant sur un plan de restauration d’urgence, car tout n’est pas perdu. Dellys vit aujourd’hui son second tremblement de terre. Le premier la secoua vers l’an 42 après J.-C. Entièrement dévastés, ses monuments furent éparpillés aux quatre coins entre Taourga et Takdempt. Plusieurs siècles après, elle arriva à se reconstruire tant bien que mal. La laisserons-nous péricliter encore une fois ? Avons-nous le courage de la sauver ? La Casbah de Dellys ne ressemble pas à n’importe quelle Casbah, car elle est la sédimentation d’innombrables acquis thésaurisés à travers l’histoire. Elle est punico-romaine par sa muraille, andalouse par ses Ryads, ottomane par ses machrabiyate, méditerranéenne aussi par son atrium et enfin berbère par l’intégration de l’étable au corps de la maison, par son substrat et surtout parce qu’elle est la sirène du Djurdjura. (*) Docteur en préhistoire, département d'archéologie, université d'Alger. culture La NR 5210 - Mardi 7 avril 2015 13 Disparition de Sid-Ali Kouiret, icône du cinéma algérien Chapeau bas du monde de la culture ,Le comédien Sid-Ali Kouiret, grande figure du cinéma et du théâtre algériens, décédé dimanche après-midi à Alger, a laissé derrière lui une filmographie dense, fruit d'une riche carrière de plus de 60 ans mise au service de la culture algérienne. Né le 3 janvier 1933 à Alger, le défunt avait marqué l'histoire du cinéma algérien dès les premiers moments de l'indépendance nationale en se produisant dans plusieurs grandes oeuvres comme «L'Opium et le Bâton», «Chronique des années de braise» ou encore «Décembre». Sid Ali Kouiret avait fait ses débuts au théâtre dans les années 1950 après avoir rencontré Mustapha Kateb qui dirigeait une troupe de comédiens. Entre 1951 et 1955, il a joué à Berlin avec la troupe EI-Mesrah EIDjazairi puis dans des cafés parisiens, avant de prendre part au 2e Festival de la jeunesse et des étudiants pour la paix à Bucarest (Roumanie). En compagnie de Mohamed Boudia, Hadj Omar et Missoum Nourreddine Bouhired, il rejoint, en 1958, la troupe artistique créée par le FLN pour sensibiliser l'opinion internationale au combat du peuple algérien contre le colonialisme. Après l'indépendance, il obtient le premier rôle à l'écran dans l'adaptation pour la télé par Mustapha Badie de la pièce «Les Enfants de la Casbah» de Abdelhalim Raïs (1963), mais son rôle dans «L'Opium et le Bâton» (1970) de Ahmed Rachedi, où il campe un jeune maquisard qui le consacrera au cinéma. Il a été également distribué dans «Décembre» (1971) de Mohamed Lakhdar Hamina, suivi de beaucoup d'autres films algériens et étrangers dont le «Retour de l'enfant prodigue» (1976) de Youssef Chahine et «Destins sanglants» (1980) de Kheiri Bichara. Le défunt a également joué dans deux adaptations de romans de l'écrivain Yasmina Khadra: «Morituri» réalisé par Okicha Touita en 2007, et «Llob and co», une série réalisée par Bachir Derrais en 2012. Sa dernière contribution au cinéma sera sa participation, en tant que producteur, au film «Mista», un long métrage réalisé par Kamel Laïche, sorti en janvier dernier. L'artiste disparu avait 82 ans et s'est éteint des suites d'une longue maladie pour lesquels il a été admis, il y a un mois, à l'hôpital d’Ain Naâdja d'Alger où il a dû subir plusieurs interventions chirurgicales. Ses amis artistes éplorés Le monde du théâtre et du cinéma algériens déplorait dimanche, dans diverses réactions à l'APS, la perte le même jour à Alger de Sid Ali Kouiret saluant le talent et les qualités humaines de ce «monstre sacré» du septième art, qui aura marqué de son empreinte la culture algérienne de ces 50 dernières années. Le cinéaste Bachir Derrais, qui a produit le dernier film du défunt en tant qu'acteur en 2012 dans «Llob and Co», a vu dans le décès de Sid Ali Kouiret la disparition de «la dernière grande vedette du cinéma algérien». Sid Ali Kouiret était «la star incontestée du septième art algérien des 50 dernière années», a jugé le cinéaste tout en saluant le «grand professionnalisme» de l'acteur disparu et son «esprit jeune, même lorsqu'il a atteint le grand âge». Réalisateur de «L'Opium et le Bâton», première grande oeuvre cinématographique où Sid Ali Kouiret campait le premier rôle, Ahmed Rachedi s'est dit particulièrement attristé par cette «grande perte pour l'Algérie, pour son cinéma et son théâtre». Le défunt, opiniâtre et travailleur, avait toujours sou- haité entre autres une suite à «L'Opium et le Bâton», a-t-il confié. Compagnon du défunt, le doyen des comédiens algériens Taha Laamiri, très peiné par cette disparition, a évoqué quant à lui l'humanisme exceptionnel de Sid Ali Kouiret et son «tempérament joyeux», tout en rappelant qu'il avait fait partie de la troisième génération de comédiens de la troupe du FLN, créée pendant la guerre de libération. Pour sa part, le directeur du Théâtre national algérien (Tna), Mohamed Yahiaoui, a regretté l' immense perte pour le cinéma et le théâtre algériens qui voient ainsi disparaître un «grand artiste au charisme et au talent inégalabes». Attristés par la disparition de «l'enfant terrible» du cinéma, Amar Rabia, s'exprimant au nom de l'association «Lumières», a salué ce grand artiste au talent «naturel et spontané». Compagnon du défunt depuis plus de 60 ans, le réalisateur Ghouti Bendeddouche regrette lui aussi la disparition de cet «ar- tiste complet, d'une grande sensibilité qui a donné toute sa vie à la culture algérienne, en s'y investissant entièrement», selon les termes de ce cinéaste. Le réalisateur qui a distribué Sid Ali Kouiret dans «Hassan Nya» (1982) et dans «Echebka» (1975) a confié que le défunt était «toujours très heureux» de se lancer dans un nouveau projet de tournage. Comédien et metteur en scène, Mustapha Ayada a évoqué, lui, le «grand militant de la cause nationale et de la culture» qui a, a-t-il plaidé, «voué toute sa vie au sevice de la culture algérienne». Bouleversé, le réalisateur Hadj Rahim a regretté «la perte d'un ami» et d'un «artiste aux qualités humaines exceptionnelles», un «amoureux de l'Algérie», qui pouvait travailler dans tous les registres de l'actorat. Pour lui, c'est un comédien de la classe des grands Hassan El Hassani, Rouiched ou Allel El Mouhib. Né le 3 janvier 1933 à Alger, le défunt avait marqué l'histoire du cinéma algérien. Hommage de la ministre de la Culture La ministre de la Culture, Nadia Labidi, a salué le riche parcours artistique de l'acteur Sid Ali Kouiret, décédé dimanche soir, estimant que le défunt était un acteur «hors pair». «Avec la disparition de Sid Ali Kouiret, la scène artistique a perdu l'une des grandes figures du cinéma et du théâtre algériens», a souligné dimanche Mme Labidi dans un message de condoléances. «Le défunt s'est particulièrement distingué en interprétant des rôles phares dans plusieurs films, notamment sur la glorieuse révolution qui resteront à tout jamais témoins de son immense talent», a écrit la ministre. R. C. Institut Cerventes d’Alger Alger à l’époque de Miguel De Cerventes kA l’occasion de la Journée internationale du livre, l’Institut Cerventes d’Alger, organisera, le samedi, 11 avril, à partir de 11h, une conférence portant sur l’époque de Miguel De Cerventes, animée par l’historien et archéologue algérien Abderrahmane Khelifa. Pour les organisateurs, il s’agira d’une manifestation culturelle qui reviendra sur les moeurs et grands faits d’Alger à la fin du XVIe siècle ( entre 1575 et 1580), époque où l’auteur Cervantès y était captif. Miguel de Cervantes Saavedra est né à Alcala de Henares le 29 septembre 1547. Le jour est incertain, mais le choix de son prénom laisse à penser qu'il s'agit de cette date. Son père est chirurgien, et on en sait peu sur sa mère. Miguel a plusieurs frères et sœurs. Vers 1551, la famille déménage à Valladolid, très endettée. En 1566, Miguel s'installe à Madrid. Il assiste à l'Estudio de la Villa, dirigé par le professeur Juan Lopez de Hoyos. A cette période, Cervantes déve- loppe un véritable goût pour le monde du théâtre. En 1569, une ordonnance de Philippe II indique que Miguel de Cervantes a blessé un homme en duel, et qu'il doit être arrêté. Peut-être est ce la raison du départ de l'écrivain pour l'Italie, où il arrive à Rome la même année. Cervantes découvre les poèmes d'Ariosto et les Dialogues d'amour de Leon Hebreo. Ce passage en Italie va donc nourrir l'œuvre et l'écriture de Cervantes, tant sur sa vision de l'amour que dans son style. Miguel sert ensuite Giulio Acquaviva, cardinal dès 1570. Il le suit à Palerme, Firenze, Milan, Venise, Parme et Ferrare. Il est ensuite soldat dans une compagnie d'infanterie. Le 7 octobre 1571, il participe à la bataille de Lépante, un épisode dont il est très fier. Son surnom de « manchot de Lépante » lui vient d'une blessure à ce moment. Il passe six mois dans un hôpital de Messine et reprend sa carrière militaire en 1572. Cervantes participe alors à plusieurs expéditions navales. Par la suite, il voyage en Italie et s'installe à Naples jusqu'en 1575, avant de revenir en Espagne sur une galère. Lors du voyage retour, il est fait prisonnier avec son frère. Ils sont emmenés à Alger et emprisonnés cinq ans. Cervantes tente de s'échapper plusieurs fois. Il est libéré en septembre 1580. Durant l'hiver, il retrouve sa famille à Madrid. En décembre 1584, Cervantes épouse Catalina de Salazar y Palacios, dont il se sépare après deux ans de mariage. La Galatea est publiée l'année suivante. Dès 1587, il voyage beaucoup à travers l'Espagne, en tant qu'intendant de l'Invincible Armada. Puis il est percepteur des impôts, avant d'être emprisonné en 1597 pour faillite. En 1605 paraît la première partie de son chef-d'œuvre, L'ingénieux hidalgo Don Quichotte de la Manche. La seconde partie suit en 1615. Miguel de Cervantes acquiert un statut très important dans l'histoire littéraire. Il est incontournable, et Balzac lui rend hommage dans la Comédie humaine. En 1613 paraissent les Nouvelles exemplaires. Ces récits mélangent les formules narratives et les types de textes : satire, roman picaresque, roman byzantin, policier. En 1615 est publié Huit comédies et huit intermèdes nouveaux jamais représentés. Toutefois, son drame le plus populaire à l'heure actuelle, Le Siège de Numance, va rester un texte inédit jusqu'au XVIIIe siècle.Miguel de Cervantes décède le 23 avril 1616, à Madrid. C'est là qu'il est enterré avec sa femme, sa fille et celle de Lope de Vega, au cœur du couvent de Las Trinitarias. Deux jours avant sa mort, l'écrivain a dédicacé son roman Les Travaux de Persille et Sigismonde au Comte de Lemos. Mais ce roman grec ne paraîtra qu'un an après la mort de son auteur. Aujourd'hui encore, l'influence de Cervantes est très importante. Lamia S. La NR 5210 - Mardi 7 avril 2015 16 santé INFO EXPRESS France Consultation à 25 euros : un phénomène «très limité» Le patron de la Sécurité a relevé quelques centaines de surcotations depuis l'appel d'un syndicat de généralistes à augmenter leurs tarifs...Le nombre de médecins généralistes ayant augmenté unilatéralement leur consultation à 25 euros reste «très limité», note le patron de l'Assurance maladie dans un entretien au Quotidien du médecin publié lundi, rappelant le risque de sanctions financières. Le principal syndicat de médecins généralistes, MG France, a invité les praticiens à augmenter de deux euros le tarif de leur consultation, fixée à 23 euros depuis 2011, sans attendre l'ouverture d'une négociation avec l'Assurance maladie. Dans une interview au Quotidien du médecin, publiée partiellement lundi, le patron de la Sécu, Nicolas Revel, estime que cet appel lancé fin mars par MG France n'a pas eu d'effet majeur.«Depuis une semaine, nous n'avons relevé que quelques centaines de surcotations concentrées sur un nombre très restreint de médecins», dit-il, ajoutant que «si le phénomène reste très limité, il n'en est pas moins inacceptable». Nicolas Revel souligne qu'un tel geste pénalise les assurés «qui ne seront évidemment pas remboursés sur la base de 25 euros». Pour le responsable qui avait déjà prévenu fin mars que la Sécu n'accepterait pas de «pratiques tarifaires illicites», «il est normal qu'il se passe quelque chose» quand «un médecin s'affranchit sciemment des règles». Troubles relationnels chez les enfants Le divorce des parents augmente les risques d'asthme , Non, le divorce des parents n'est pas sans conséquences sur l'enfant ! D'après une récente étude britannique, les enfants dont les parents sont divorcés ont plus de risques que les autres de développer de l'asthme. Une «affaire d'adultes», le divorce ? Pas si sûr ! En France, ce sont plus de 300 divorces qui sont prononcés chaque jour (2011). Et ces décisions de justice ont un impact considérable sur les enfants, qui en sont généralement les premières victimes. On savait déjà que le divorce des parents pouvait provoquer de l'obésité infantile, ou encore des troubles relationnels chez l'enfant : voilà maintenant qu'une récente étude britannique accuse également les divorces de provoquer de l'asthme. Cette étude, publiée dans la revue scientifique Annals of Allergy, Asthma and Immunology, s'est intéressée à 92 000 familles britanniques, ayant un ou plusieurs enfants. Verdict : selon les chercheurs, un divorce augmenterait de 28% le risque d'asthme chez l'enfant. La faute, d'après eux, au stress, qui causerait, à long terme, des difficultés respiratoires. Événements traumatisants «Par ailleurs, nos résultats montrent également que cette proportion augmente en fonction du nombre d'événements traumatisants vécus par l'enfant, ajoute Robyn Wing, principal auteur de l'étude. Un divorce, un parent atteint d'une addiction à l'alcool ou aux drogues, des violences domestiques... Autant de facteurs qui provoquent du stress, et qui augmentent donc le risque d'asthme chez l'enfant. » On rappelle qu'en France, l'asthme toujours environ 3,5 millions de personnes (300 millions dans le monde), dont un tiers a moins de 15 ans. En moins de 20 ans, le nombre d'asthmatiques a augmenté de près de 40 % parmi les adolescents. Le Body-Mind Centering, ça sert à quoi ? Etant une technique de gymnastique correctrice parmi d'autres, elle a en premier but de nous refamiliariser avec notre corps, pour ainsi mieux le comprendre et augmenter notre bien-être. Technique d'éducation somatique, le BMC se veut une étude du corps en mouvement par des explorations de gestes et de toucher, mais aussi par l'étude de l'anatomie et de la physiologie (squelette, systèmes nerveux et musculaire...). À la clé : l'amélioration fonctionnelle du mouvement, un répertoire gestuel élargit et une meilleure présence à soi même et aux autres. Le BMC est utilisé en danse, yoga et autres pratiques corporelles ; en ergothérapie, kinésithérapie, ostéopathie, psychothérapie, médecine, ainsi que par ceux qui travaillent sur le développement de l'enfant, la pédagogie, ou encore dans le domaine des disciplines sportives ou psychophysiques. B O N À S AV O I R Les 4 vérités : le chocolat, un médicament gourmand On connaissait ses vertus aphrodisiaques mais le chocolat semble révéler bien d'autres secrets. Il ne serait pas seulement une simple gourmandise, comme nous l'explique le professeur Henri Joyeux. Invité des 4 vérités ce lundi 6 avril, il a écrit «Comment se soigner avec le chocolat». Le chocolat serait un antidépresseur. «Après une chimiothérapie, des traitements lourds, vous pouvez aider un patient à mieux supporter le traitement. Il y a des molécules formidables qui sont présentes dans le chocolat, mais à condition qu'il soit noir et à 70% de cacao», explique le professeur Joyeux. A consommer matin et soir Pour le professeur Henri Joyeux, le chocolat est à consommer quotidiennement. «La prescription est de un carré matin et soir. Il ne faut pas le croquer mais le faire fondre entre la gencive et la joue», commente le médecin avant de préciser une des autres vertus du chocolat. «Il est bon pour le cœur, il baisse la tension artérielle car il très peu riche en sodium. Dans les maisons de retraite, il devrait être délivré matin et soir. Le matin car il contient plus de caféine que le café et permet de se réveiller et le soir car il y a de la sérotonine dans le chocolat et cela permet de s'endormir plus tranquillement», conclut Henri Joyeux. évocation La NR 5210 – Mardi 7 avril 2015 17 Volley-ball Les anciennes gloires de la ville de Chlef des années 1963 à 1986 ,Il nous semble bon de faire revivre la mémoire collective qui est peu ancrée dans la vie de notre nation. En effet, c’est un sujet qui mérite certainement d’être évoqué aujourd’hui, car «une nation qui oublie, qui marginalise ou qui ne donne pas de l’importance aux valeurs humaines n’a sûrement pas d’avenir », et qu’il est urgent qu’on lutte contre l’oubli afin de réhabiliter et rétablir les valeurs humaines dans notre pays à l’instar des sociétés évoluées dans le monde. Il s’agit, de jeter des passerelles entre les générations en sachant qu’ il s’agit d’un sujetclé de société à l’heure où la mémoire collective a tendance à disparaitre et à se mettre en marge des principes de l’éthique et des valeurs de notre société ainsi du mode de fonctionnement de nos institutions. Ce genre d’écrits est important pour promouvoir la culture des valeurs humaines pour rappeler, justement l’histoire des générations qui se veut une marque de reconnaissance à l’endroit des hommes du monde de la culture, du sport, de l’économie ou de la politique qui ont dignement servi notre pays par leurs talents, et sont restés fidèles, modestes et intègres. Pour notre part, nous voulons parler et en se rappelant de la légendaire équipe de la prestigieuse école de volley-ball de Chlef, ex: El-Asnam des années 1963 à 1986, qui mérite de sortir de l’oubli, car c’est une grande famille sportive bien connue du volley-ball et elle est sans doute celle qui a marqué son temps notamment, leur mérite d’avoir contribué grandement à cette discipline qui est considérée comme étant aujourd’hui bel et bien un reflet d’une grande équipe de l’histoire du développement du volley-ball algérien, mais aussi qui a joué pour honorer les couleurs du pays particulièrement, sont des sportifs qui mouillaient honnêtement leurs maillots et qui respectaient les couleurs de la ville. C’est pour cela, que nous avons estimé d’apporter notre modeste contribution afin d’ouvrir une page d’histoire sportive sur le volley-ball dans la ville El - Asnam qui a donné une génération de sportifs–volleyeurs qui se sont illustrés à l’échelle nationale et internationale durant deux décennies où on enregistre à leur actif quatre clubs de volley-ball à Chlef dans le championnat national et une réputation pour la production de grands volleyeurs pour l’équipe nationale, on citera entre autres : Benmokhtar, Bentayeb, Houari Nacer, Kaici, Benbouali, Benyamina Zerika, Dekkiche, Sid Amed Fedlaoui, Hamadouche, Djilloul, Moussaoui, Guemour, Bouhalla Salim et enfin, la célèbre Oukazi Fatma Zohra, et la liste est longue. Comme aussi, il est utile de rappeler que les Benmokhtar, Guemour Djillali et Bouhalla Salim ont tous marqué leur passage au sein de la direction technique de l’équipe nationale en tant qu’entraîneurs des catégories Cadette - Junior-Sénior. En effet, Comme nous le verrons dans les lignes qui suivent pour tous ceux qui ont vécu la période de cette génération des années d’or du volley-ball asnami constateront en toute objectivité que ce que nous écrivons n’a rien de superflu. En effet, cette génération au répertoire riche tant par ses qualités sportives qu’humaines, sans doute sont parmi les meilleurs volleyeurs que Chlef a enfanté, car ils forcent l’admiration de toute une ville notamment, c’est d’ailleurs, le seul sport collectif qui est devenu un sport populaire à l’instar du foot. Aussi, il est le sport collectif par excellence tant pour la gent masculine que pour la gent féminine. C’est pour ainsi dire, que l’émergence duvolley-ball à Chlef a pris son véritable décollage dans cette ville des agrumes grâce à une politique de formation couverte aux jeunes qui a vu la naissance de quatre clubs jouant dans le championnat national. Ils ont inscrit leur œuvre sportive qui restera profondément marquée dans cette belle page de l’histoire d’un grand club digne de son glorieux passé valant référence dans l’éclosion d’une glorieuse équipe de volley-ball à l’instar des grandes équipes du volley-ball d’Algérie. Il va sans dire, d’une ville qui a enfanté des internationaux et des grands volleyeurs au talent exceptionnel qui ont pratiqué un sport merveilleux qui a fait les beaux jours des couleurs de la ville de Chlef et ceux d’autres clubs tant au niveau national qu’international. C’est un devoir de mémoire envers ces grands sportifs braves et courageux qui ont œuvré à honorer les couleurs de la ville et nationales par leur bravoure et leur talent mais qui hélas, Ils n’ont jamais été honorés à leur juste valeur jusqu’à devenir inconnus, l’hommage n’a revêtu jusqu’ici que la marque protocolaire, fuyant de rappeler le parcours exceptionnel et le sacrifice de ces hommesdont beaucoup d’entre- eux nous ont quittés et d’autres sont malades et souffrant grandement de cet oubli, alors qu’ils étaient très attachés par leurs sentiments patriotiques qui ont tant donné avec un exemple de fidélité et d’intégrité extraordinaire avec une carrière sportive des plus exemplaires envers le pays. Mais le fait d’être là et de rappeler l’histoire des générations qui ont fait le bonheur de l’équipe nationale ou de l’Algérie en général. Oui, tout ce qu’ils ont fait et réalisé comme exploits ou évènements, c’est aussi un modèle de nationalisme et d’éthique pour les jeunes notamment en ces temps où l’aspect matériel prédomine notamment, l’on parle beaucoup plus d’argent que les valeurs du sport. Aujourd’hui, les sportifs dont la majorité ont, tout le confort et la meilleure prise en charge possible dans leur club. La célébrité de cette discipline, symbole d’une école et d’une ville remonte à l’époque post- indépendance qui a été par le passé le creuset du volley-ball national notamment, elle a occupé les premières places dans le championnat national et qui s’est brillamment illustrée dans ces dernières décennies. Le POC Chlef est notoirement connu à l’échelle nationale et africaine, la discipline volley-ball est l’une des premières sections omnisport fondé en 1963 autour du club de football l’ASO chlef. Depuis l’avènement de la réforme sportive en 1977, l’équipe a été prise en charge successivement et bénéficiant du statut de performance des (ASP) sport d’élite : l’entreprise DNC en 1977 et l’Entreprise nationale des plastiques et caoutchoucs Chlef( POC) en 1985. Elle comprenait dans ses rangs, des sportifs exceptionnels, tous sont des enfants de Chlef et ils n’ont jamais triché, ils étaient très attachés par leurs sentiments patriotiques (NIF) qui ont prévalu sur leur jeunesse, leurs intérêts professionnels ou une vie meilleure d’outre-mer et familiaux. Tous les Chélifiens ne pourront oublier que ces joueurs au talent exceptionnel ont joué honnêtement et avec bravoure. Tels que Ahmed Benmokhtar (entraîneur-joueur) , le défunt Mehdi Bouhaik dit le Bonbardier, Jover J.Marie, Kiouar, les frères Houari, Benbouali Benkheira, Benbouali El hadj, Talbi, Guemour Djillali, Teboudj, le défunt Moussaoui, Zerika, Benyamina, Hamadouche, Bouziane , Dekkiche, Benkaouda, Belhabib, El Hachemi, Riadh, Belgharbi, Benkaouda , et tant d’autres. Leurs noms sont intimement liés à histoire de la fondation du volley-ball à Chlef. Ces joueurs sont de grande classe de niveau continental qui ont contribué à l’essor et qui ont développé un volley-ball merveilleux par lequel ils ont inscrit leurs noms dans le palmarès et l’histoire du volley-ball national et local. C’était les fruits d’un long travail sérieux accompli dans des conditions difficiles dont, ils n’avaient pas de budget et ils travaillaient avec les moyens de bord sous la conduite de Ahmed Benmokhtar et Della Abdelkader, maître de sport qui a beaucoup aidé le club dans la prospection des jeunes qui avaient du talent et enfin, un staff technico-administratif qui est animé d’une réelle volonté avec une véritable politique pour les jeunes. Avec eux, cette discipline est parvenue au sommet du volley-ball natio- nal, et ce malgré le manque de moyens appropriés, ils s’entraînent sur un terrain au centre Albert Camus aujourd’hui Larbi Tébessi, plutôt une salle omnisport. Pourtant, ce sont des sportifs qui avaient tout pour s’épanouir dans de grands clubs européens. L’on ne peut évoquer l’histoire glorieuse du volley-ball dans la ville de Chlef sans en citer Ahmed Benmokhtar, qui était le concepteur du volley-ball à Chlef et un volleyeur de haut niveau selon bon nombre de techniciens et sportifs. En effet, il était très remarqué par ses qualités technico-tactiques et son style athlétique et aussi ses qualités disciplinaires. Il a été l’artisan de la création de la section volley-ball en 1963 avec l’aide précieuse de feu Moulfi Laid, dirigeant sportif et ex. P /APW. Durant toute sa carrière sportive, il s’est comporté comme un athlète pluridisciplinaire parfait et très proche des jeunes. Sélectionné en équipe nationale universitaire en 1968 à 1970, entraîneur national respectivement des cadets de 1968 à 1970, juniors –séniors universitaires de 1972 à 1982 discipliné, fier de son appartenance à la population de Chlef, il a rendu d’énormes services à la ville de Chlef sur le plan sportif, voire sur le plan professionnel où il était enseignant au lycée technique As Salem. Tout ceci lui acquit le respect et la notoriété du monde sportif. M’Hamed Abaci (Suivra) La NR 5210 – Mardi 7 avril 2015 22 sport Fc Porto Danilo, un nouveau transfert record pour le club et la Liga Sagres ,Le Real Madrid a officialisé, hier, la signature du latéral brésilien Danilo. Un nouveau transfert juteux pour la Liga Sagres, et surtout pour le FC Porto. La nouvelle est tombée très tard dans la nuit. Après de nombreuses informations laissant entendre que la venue de Danilo au Real Madrid était en bonne voie, la Casa Blanca a fini par officialiser l’affaire. A 23 ans, le latéral droit du FC Porto rejoint le club merengue en échange de 31,5 millions d’euros et un contrat jusqu’en 2021 à la clé. Un joli coup pour le Real qui enrôle l’un des internationaux brésiliens les plus prometteurs. «C’est un latéral droit qui enchaîne les efforts, rapide, technique et avec une belle frappe de balle. Des qualités qui s’ajoutent à un physique spectaculaire qui lui permet de s’incorporer offensivement avec danger», écrit-on d’ailleurs sur le site officiel du Real. Ce transfert est également une très belle affaire pour Porto qui est parvenu à réaliser une sacrée plus-value pour un joueur à qui il ne restait plus qu’un an de contrat et qui avait été recruté pour 13 millions d’euros (hors bonus) en 2011-2012. Ce transfert confirme d’ailleurs une fois encore que les Dragões savent vendre leurs meilleurs éléments au prix fort puisque Danilo a rapporté gros à Porto. (Photo > D. R.) Danilo est le cinquième joueur ayant rapporté le plus d’argent dans les caisses portistas, derrière Hulk (60 millions d’euros), Eliaquim Mangala (53,82 millions d’euros), James Rodriguez (45 millions d’euros) et Radamel Falcao (40 millions d’euros). Dans l’histoire de la Liga Sagres, Porto est d’ailleurs la formation qui sait le mieux tirer profit du mercato. En effet, il suffit de jeter un œil sur les dix plus grosses ventes réalisées par les clubs lusitaniens pour s’en rendre compte. Cités ci-dessus, Hulk, Mangala, James et Falcao trustent les quatre premières places. Seul l’ancien benfiquista Axel Witsel (vendu 40 millions d’euros au Zenit) empêche Danilo (6e) de former un top 5 100% bleu-et-blanc. Et ce n’est pas tout. Sur les dix meilleures ventes de l’histoire du championnat portugais, huit trans- ferts concernent le champion d’Europe 2004 ! Anderson (31,5 millions d’euros), Pepe (30 millions d’euros) et Ricardo Carvalho (30 millions d’euros) ont, eux aussi, permis à Porto de se renflouer. Rival historique des Dragões, Benfica ne compte que deux représentants, Witsel (40 millions d’euros) et Coentrão (30 millions d’euros). Et pour l’anecdote, Angel Di Maria, joueur le plus cher de l’histoire de Angleterre Arsenal sur le point de faire signer un grand talent argentin ! ,Arsenal prépare l'avenir. En marge du mercato estival, le club londonien se serait octroyé les services de Maximiliano Romero, talentueux attaquant argentin de 16 ans. Il n’a pas encore disputé le moindre match professionnel, mais du côté de l’Argentine, on ose déjà le comparer à Leo Messi pour sa facilité à enfiler les buts. Maximiliano Romero, 16 ans tout juste, est en tout cas proche de sceller son avenir sur le Vieux continent. Arsenal est sur sa route. TURF En négociations depuis des mois avec son club Vélez et son entourage, les Gunners auraient, selon les médias argentins et britanniques, bouclé l’affaire contre un chèque de 6 millions d’euros. Une information comme confirmée par tous les intervenants du dossier, du jeune attaquant – «c’est très avancé avec Arsenal» – au président de Vélez Raúl Gámez – «il y a une intention d’offre pour Romero» – en passant par l’agent Rolando Zárate. «Depuis qu’il a 15 ans, il est dans les petits papiers de nombreux clubs européens, mais l’intérêt d’Arsenal était le plus sérieux et c’est pour cette raison que je suis allé à Londres pour prendre connaissance de leur offre, que j’ai présentée au président de Vélez. Arsenal respecte le primordial : que le joueur reste deux années de plus à Vélez, où il veut finir sa formation et débuter en professionnel», confiait-il à «TyC Sports» ces derniers jours. Un coup long terme pour les Gunners, qui laisseront donc leur nouvelle acquisition parfaire sa formation en Argentine jusqu’à sa majorité avant de l’inviter à faire le grand saut. Si le niveau de l’intéressé reste une inconnue, nul doute que sa signature en faveur d’Arsenal en fera une curiosité qui attirera les projecteurs. De son côté, le club londonien, bien qu’en capacité d’attirer de grands noms, pense toujours à l’avenir. Hippodrome de Tiaret Prix «Valerie» - Trot attelé - Dotation : 310 000 DA - 2 200 m - 16h 6 Quatrat Nada : C’est une belle chance 7 Smooth Tune : Un accessit est à sa portée 8 Rosfia : Elle est bien montée 9 Zebra : C’est une belle chance PROPRIETAIRE CHEVAUX 1 Dhakria : Ses chances sont à prendre en considération 2 Leghouatia : Toutes ses courses sont mauvaises 3 Shadyta : Elle est bien née mais les bons résultats n’ont pas suivi 4 Nadjet : C’est une belle chance 5 Quassantina : Elle n’a pas couru depuis janvier dernier 12 Rose du Sersou : Elle n’est pas encore prête 13 Namikha : Elle visera le dernier accessit Propriétaire 57 08 H Hamiti 56 01 Bendjekidel AA Moussa 56 11 H Aida A Salhi 55 06 R Boubakeur L Boubekeur 54 07 K Asli S Benyettou 54 09 Propriétaire R Belmoursli 54 06 H Djellaoui M Djellaoui Haras Gif 3 Shadyta T S Sadaoui D Djellaoui B Boubekeur L Ouali 4 Nadjet 5 Quassantina 6 Quatrat Nada E Metidji 7 Smooth Tune 8 Rosfia 9 Zebra CDS ENTRAINEURS 13 2 Leghouatia F Habet 11 Quotia : C’est une belle chance PDS 57 M Ghellab P Du Mehareche 10 Moutonia : Elle aurait préféré plus court JOCKEYS 1 Dhakria H Djellaoui H Boubekeur 52 04 K Feghouli L Arib 10 Moutonia APS Bouaza 52 10 K Harbi S O£Chabi 11 Quotia AP Boubkeur 52,5 05 A Feghouli 12 Rose du Sersou AP Boubekeur 50,5 02 F Ouaret 13 Namikha AP Benyahia 48,5 12 MN Metidji R Asli A Boubakri S Reggane La NR 5210 – Mardi 7 avril 2015 23 sport EN DEUX MOTS Compétitions africaines L'Algérie, la Tunisie et la RD Congo présentes en force ,L'Algérie, la Tunisie et la RD Congo se taillent la part du lion avec quatre représentants chacune, dans les deux compétitions africaines de football, Ligue des champions et Coupe de la Confédération, à l'issue des 16es de finale achevés dimanche. L'Algérie qui avait placé cinq clubs à l'entame de ces deux épreuves, en est aujourd'hui à quatre : ES Sétif, USM Alger, MCE Eulma et ASO Chlef, le MC Alger ayant été éliminé dès le tour préliminaire de la Coupe de la Confédération par les Nigériens du FC Sahel. C'est la première fois que l'Algérie est représentée par autant de formations au stade des huitièmes de finale. La surprise est à mettre à l'actif du MCEE, qui s'est permis le luxe, pour la première participation interna- Honorable participation des clubs algériens en Afrique. (Photo > La NR) tionale de son histoire, d'éliminer dimanche l'»Ogre» ghanéen de l'Asante Kotoko. Les Eulmis se sont imposés (2-1) à Kumasi, compos- tant admirablement leur billet pour le prochain tour de la Ligue des champions. La Tunisie n'est pas en reste, et prouve encore une fois en Championnats d'Afrique de Badminton (U15) qualifiant quatre équipes, l'ES Tunis, CS Sfaxien, le Club Africain et l'ES Sahel, qu'elle reste l'une des puissantes africaines. Le Club Africain s'est qualifié sur tapis vert aux 8es de finale de la Coupe de la Confédération, suite au forfait des Nigérians de Dolphins FC. La RD Congo est venue s'infiltrer cette saison pour essayer de dominer le continent en plaçant également quatre équipes : l'inévitable TP Mazembe, Sanga Balende, AS Vita Club et FC MK. L'AS Vita Club, qui revient au-devant de la scène, est en train de confirmer son excellent parcours réalisé lors de la précédente édition de la Ligue des champions, où elle avait atteint la finale, perdue face à l'ES Sétif (aller 2-2, retour 1-1). Si le Mali, le Maroc, et l'Egypte s'en tirent honorablement avec trois clubs, le Nigeria, l'Afrique du Sud et le Congo ont été sauvés respectivement par les Warri Wolves, Orlando Pirates et l'AC Léopards. Côté déception, le Cameroun et l'Angola ont vu leur quatre représentants éliminés. R. S. Championnat d'Afrique des U18 de tennis Inès Ibbou seule Algérienne encore en lice ,La joueuse de tennis Inès Ibbou est la seule représente algérienne encore en lice au championnat d'Afrique des U18, organisé au Caire du 4 au 11 avril, au moment où ses trois autres coéquipiers ont été éliminés dès les premiers tours. Exemptée du 1er tour, disputé dimanche, la jeune algérienne (16 ans) s'est imposée lundi (6-0, 6-0) devant la Namibienne Lize Elfrida Moolman, au moment où sa coéquipière Saâdia Belhadj (1188e mondiale) s'est inclinée (6-1, 6-1) devant la Sud-Africaine Rouxane Janse Van Rensburg, classée au 234e rang mondial. La 3e représentante algérienne dans ce championnat d'Afrique, Sihem Sahli s'est inclinée, elle aussi, dès le premier tour face à la Gambienne Calestine Avomo Ella. Sahli était pourtant bien entrée dans le match, remportant le 1er set (6-3), avant de s'incliner dans les deux suivants (6-3, 6-3). Fazil Habbouche, le seul représentant algérien chez les garçons, a subi le même sort que ses coéquipières dans le tableau simple, en s'inclinant dès le premier tour devant Kukutla Motlojoa du Lesotho (6-1, 6-1). Dans le tableau double, Inès Ibbou est, là encore, l'unique représente algérienne encore en lice, puisque ses coéqui- Coupe d'Algérie de volley-ball (messieurs) La finale NRBBA - EFAA domiciliée à Chéraga (Alger) ,La salle omnisports de Chéraga (Alger) abritera la finale de la Coupe d'Algérie de volley-ball (messieurs), prévue vendredi entre le détenteur du trophée, le NRBB Arréridj et l'EF Aïn Azel, a indiqué la Fédération algérienne (FAVB). La salle de Chéraga, qui avait accueilli en 2014 des matchs de la Coupe d'Afrique des nations de handball messieurs et dames, a abrité le 27 février dernier la finale de la Coupe d'Algérie féminine, remportée par le GS Pétroliers face à l'ASW Béjaïa (3-0). Pour arriver au dernier stade de la compétition pour la première fois de son histoire, l'EFAA a écarté de sa route en demi-finale l'OMK ElMilia (3-2), tandis que le NRBBA, un habitué, a battu l'Etoile de Sétif (3-1) dans une finale avant la lettre. Si l'équipe d'Aïn Azel a rejoint l'élite du volley-ball algérien depuis seulement deux ans, le NRBBA, leader du championnat, jouera sa 9e finale en 12 ans, la 6e consécutive depuis 2010 avec à la clé, 3 victoires contre le même adversaire, le MB Béjaïa en 2011, 2012 et 2014. piers ont tous été éliminés dès le 1er tour. Chez les garçons, Fazil Habbouche qui avait formé la paire avec le Tanzanien Sulle Omary Hamisi s'étaient inclinés (6-1, 6-3) contre l'Egyptien Adham Gaber et le Portugais Hugo Moreira. Chez les filles, les deux Algériennes Sihem Sahli et Saâdia Belhadj avaient fait la paire devant la Russe Melissa Ishuan Ifedzhen et la Nigeriane Elisabeth Pam et elles se sont inclinées (6-0, 6-3). Inès Ibbou, la seule algérienne encore en lice, fait la paire avec la Tunisienne Chiraz Bechi, et elles vont affronter au prochain tour le tandem, composé de la Russe Ishuan Ifedzhen et de la Nigeriane Elisabeth Pam. Agence JO-2016 Tournoi qualificatif «Océanie-Afrique» de lutte du 1er au 3 avril 2016 à Alger ,L’Union mondiale de lutte a attribué à l’Algérie, l’organisation du tournoi de lutte «Océanie-Afrique» (1er-3 avril 2016), qualificatif aux Jeux olympiques 2016 de Rio de Janeiro, a appris l’APS, auprès de la Fédération algérienne des luttes associées (FALA). Cette décision intervient après la visite effectuée à Alger en décembre dernier, par le délégué technique de l’Union mondial de lutte (UML), Fouad Meskout. La Fédération algérienne des luttes associées se félicite ainsi de la désignation de l'Algérie pour abriter «le premier tournoi de lutte de son histoire, qualificatif aux Jeux olympiques», a indiqué le président de la FALA, Rabah Chebah, qui a tenu à saluer les autorités sportives algériennes pour les ac- tions entreprises en vue d'obtenir l'organisation de cette manifestation. M. Chebbah a également souligné l’engagement pris par le président du Comité olympique et sportif algérien (COA), Mustapha Berraf, pour contribuer à la réussite de ce Tournoi. Lors de sa récente visite à Alger, le délégué technique de l’UML, Fouad Meskout avait visité les salles omnisports d'Harcha-Hacène et de la coupole du complexe Mohamed-Boudiaf à Alger. Il a également visité les établissements hôteliers censés accueillir le tournoi «OcéanieAfrique» : l'hôtel Safir Mazafran de Zéralda et El-Marsa situé au complexe touristique de Sidi Fredj à Alger. La sélection algérienne vicechampionne La sélection algérienne de badminton des moins de 15 ans a pris la 2e place lors du championnat d'Afrique disputé au Caire (Egypte) du 3 au 6 avril, a-t-on appris, hier, auprès de la Fédération algérienne de badminton. L'Algérie avait battu en 8e de finale l'Afrique du Sud (3-2) puis l'Ouganda en quart de finale sur le même score, avant de s'illustrer en demifinale devant l'Egypte (3-2). En finale, les jeunes de l'entraîneur national, Fateh Bentahar, se sont inclinés face à Maurice sur le score de 3 à 1. L'équipe algérienne, dirigée par l'entraîneur national Fateh Bentahar et son assistant Maâmar Salim Nourine, était composée de sept athlètes : Sifeddine Larbaoui, Abdelaziz Ouchefoune, Amine Kessari, Skander Medel, Linda Mazri, Malek Ouchefoune et Imane Chekkal. Quotidien national d’information. Edité par la Sarl SEDICOM au capital social de 100 000 DA. Rédaction - Direction Administration : Maison de la Presse. 1, rue Bachir Attar, Place du 1er-Mai - Alger. Tél. : 021 67.10.44/67.10.46 Fax : 021 67.10.75. Compte bancaire : CPA 103 400 08971.1 . 114, rue Hassiba-Ben Bouali, agence Les Halles. Membres fondateurs : Gérant, directeur de la publication: Abdelwahab Djakoune. Directeur de coordination : Samir Sabek Directeur commercial : Ouahid Kouba. Composition PAO La Nouvelle République Impression Alger : SIMPRAL. Oran : SIO. Constantine : SIE. Diffusion centre : SEDICOM. Ouest : SPDO. Est : El Khabar. Sud : Trag diffusion Publicité : La Nouvelle République, Maison de la Presse. 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NR La NR 5210 – Mardi 7 avril 2015 sport LA LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE en direct le match à suivre football Championnats d'Afrique de badminton (U15) La sélection algérienne vice-championne Coupe d'Algérie de volley-ball (messieurs) La finale domiciliée à Chéraga Compétitions africaines L'Algérie, la Tunisie et la RD Congo présentes en force Turquie Fenerbahçe pour une suspension du championnat après l'attaque de son bus ,Le Fenerbahçe Istanbul, l'un des clubs phares du football turc, a demandé, dimanche, la suspension du championnat national après l'attaque armée qui a visé le bus de ses joueurs samedi soir, une agression sans précédent qui a provoqué une onde de choc dans tout le pays. Le ministre turc de l'Intérieur Sebahattin Öztürk a toutefois exclu une suspension des rencontres de football. «Je ne pense pas qu'il y a une situation qui nécesite une suspension ou une annulation», a déclaré le ministre aux Journalistes à Ankara. Roulant sur une autoroute après la victoire du club sur la pelouse de Rizespor (5-1), le bus a essuyé plusieurs coups de fusil près de Trabzon, grande ville du nord-est sur la mer Noire, lors d'une attaque qui a notamment grièvement blessé le chauffeur au visage. Le véhicule, parti de Rize, autre ville portuaire de la mer Noire, se dirigeait vers Trabzon pour prendre l'avion qui devait ramener l'équipe à Istanbul. «Tant que cette attaque n'est pas élucidée de manière à satisfaire Fenerbahçe et l'opinion publique, une suspension du championnat est inévitable», a estimé le géant stambouliote sur son site internet dimanche. «Désormais le sang a coulé et le football s'est tu. Retrouver et punir les auteurs de cet acte est d'une importance vitale pour Fenerbahçe», actuellement en tête du championnat, a ajouté le club, qui a annoncé une réunion extraordinaire, hier à son siège. La Fédération turque de football (TFF) a décidé dimanche de reporter un match de Coupe de Turquie, prévu aujourd’hui, entre Fenerbahçe et Mersin Idmanyurdu ainsi qu'un deuxième, en championnat, programmé pour le 13 avril contre Bursaspor à Istanbul. Le chauffeur blessé par balle Samedi soir, elle avait «dénoncé avec la plus grande fermeté» l'attaque, réclamant que ses auteurs soient «immédiatement traduits devant la justice», alors que la presse sportive était sous le choc de cet De graves incidents se sont déroulés en Turquie. (Photo > D. R.) événement sans précédent en Turquie, même si les violences y sont régulières dans le football, sport favori du pays. Le ministre des Sports, Cagatay Kiliç, avait dénoncé dès samedi une «attaque lâche et inhumaine». Dimanche, il a affirmé que «toutes les options» étaient étudiées, y compris celle d'une suspension temporaire des rencontres de football, après avoir dans un premier temps exclu cette alternative la veille. La classe politique et le monde du sport ont condamné cette agression Samedi, le chauffeur blessé était parvenu, avec l'aide des agents de sécurité du club, à arrêter le bus, avant d'être transporté à l'hôpital et opéré. Ses jours ne seraient pas en danger, selon des médias turcs citant les médecins. Sans intervention de l'encadrement à bord du bus, le véhicule au- La Der Puisqu’il n’y a plus de salut pour le football en Algérie, le mieux serait alors d’aller voir ailleurs ce que proposent les autres pays en la matière. Souvent, il nous est arrivé de voyager à travers le football et se frayer une place virtuelle dans les gradins des plus grands stades du monde où évoluent les plus grandes équipes de la planète. On plonge ainsi dans le vrai football où le spectacle est garanti et où un décor à couper le souffle nous transporte dans un monde féerique. Mais une fois, le rêve fini, le spectacle terminé et le décor démonté, on se réveille en sursaut pour se retremper dans le cauchemar. Le décor paradisiaque n’est qu’un rêve éphémère puisque la réa- rait pu tomber dans un ravin, selon le journal Milliyet. «C'est incroyable. Une telle attaque avait pour seul objectif de commettre un meurtre», a regretté le vice-président du club Mahmut Uslu, présent lors de l'attaque. Fusil de chasse Fenerbahçe compte quelques stars comme le Brésilien Diego, le Portugais Raul Meireles ou l'ancien Lillois Moussa Sow. Aucun d'entre eux n'a été blessé et l'équipe est finalement rentrée dans la nuit à Istanbul, où elle a été accueillie par des centaines de supporteurs. L'international néerlandais Dirk Kuyt, absent du déplacement à Rizespor, s'est dit «atterré» par l'attaque dans le journal sportif «Fanatik». Le ministre de l'Intérieur a fait savoir que l'arme du crime, un fusil de chasse sans numéro de série, avait été re- trouvé par les enquêteurs dans le lit d'une rivière à 150 mètres des lieux de l'incident. Aucune interpellation n'a pour l'heure été faite, a-t-il dit mais a ajouté être confiant que «l'auteur sera appréhendé dans les plus brefs délais», évoquant un seul agresseur. La Turquie a renforcé ces dernières années sa législation en matière de violences dans les stades. Une loi de 2011 interdit ainsi aux supporters d'y porter armes à feu, objets pointus ou explosifs, avec à la clef, des peines d'amende et d'emprisonnement pouvant aller de trois mois à un an. R. S. A voir Das Erste : Borussia Dortmund- Hoffenheim à 19h30 RAI 1: Fiorentina-Juventus FC à 19:45 Rêve et cauchemar lité, la triste réalité, se présente devant nos yeux pour l’effacer, le gommer définitivement. Revenir à la réalité est un dur exercice d’autant plus pénible quand on voit ce qui se passe dans nos stades. Le rêve n’est désormais plus permis une fois les yeux ouverts sur le désolant spectacle offert dans nos «arènes» footballistiques où les «gladiateurs» se mesurent sur le terrain autant que sur les gradins. Chaque semaine que dieu fait, on assiste à des combats dignes des meilleurs films d’action. Coups, insultes, dégradations font partie du quotidien d’un football pas vraiment beau à voir ni attirant pour capter les attentions. Ce cauchemar nous empêche alors de replon- ger dans nos rêves, transporteurs dans un monde meilleur où cette discipline a préservé toutes ses vertus et tous ses repères. Ce même cauchemar revient à chaque fois nous rappeler ce hideux visage de notre football, pris dans la tourmente de la violence, de l’argent sale, de la corruption et pires encore, dans des scènes souvent inqualifiables, indignes du sport le plus populaire de la planète. Notre football mérite-t-il d’être encore vu ? Malheureusement ou heureusement que les chaînes satellitaires volent au secours des Algériens, tous mordus du beau football. Du rêve. Assem Madjid