Les fractures de phalanges

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Les fractures de phalanges
Les fractures de phalanges
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05/11/2009
anatomie
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diagnostique
•
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•
•
Par un examen clinique qui recherche un œdème localisé, un
hématome en regard des parties molles, et surtout une
douleur élective dans la zone fracturaire
Une déformation ou trouble de la rotation
Il faut rechercher également une ouverture cutanée,
apprécier son importance et si elle est souillée…
Ne pas rater les diagnostiques associés (même si leur
recherche peut être difficile)
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Généralité
•
•
•
Le but du traitement est d'obtenir un rétablissement
fonctionnel
Il faut donc obtenir la consolidation de la fracture en position
anatomique, mais aussi l'absence de raideur articulaire et
d'adhérences tendinopériostées.
Celles-ci sont favorisées par une immobilisation prolongée ou
inadaptée, des abords chirurgicaux extensifs, du matériel
d'ostéosynthèse trop volumineux
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•
•
Le principe du traitement de la fracture repose donc sur une
méthode adaptée qui doit autoriser une mobilisation précoce
voire immédiate, sans pour autant compromettre la stabilité
et la consolidation du foyer.
Le choix entre les différentes techniques orthopédiques ou
chirurgicales va dépendre de nombreux facteurs :
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Le type de fracture
. a. Fracture transversale ; b. fracture oblique ; c. fracture oblique à biseau long ; d.
fracture spiroïde ; e. fracture métaphysaire proximale ; f. frature métaphysaire
distale ; g. fracture articulaire ; h. fracture comminutive
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Les déplacements fracturaires
•
Lié à l’accident initial et aux tractions musculaires
•
Ont un risque de répercussion fonctionnel majeur:
–
–
–
•
•
altération des plans de glissement tendineux ou articulaire et par les lésions
tissulaires responsable d'une raideur
par la rupture d'un équilibre précaire entre extenseur, fléchisseurs et
interosseux peut devenir responsable de modifications des amplitudes
articulaires
une désorientation de la chaîne digitale peut induire un raccourcissement,
un chevauchement…
Tout déplacement doit être réduit, surtout s’il est articulaire
le degré de tolérance d'un déplacement sagittal est minime et
ne peut excéder 20°.
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•
Pas de tolérance en rotation
Dans certains cas les raccourcissements sans angulation ni trouble
de rotation peuvent être mal tolérés par un effet de butée en flexion
sur l'extrémité d'une spire
•
A. Cal vicieux périarticulaire.
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B. Limitation de la flexion articulaire par un effet de butée.
La stabilité
•
•
C’est un élément difficile à apprécier mais essentiel
pour la rééducation et le pronostique
Les facteurs d’instabilités:
–
les foyers de fractures très mobiles avant ou après réduction du
déplacement
–
les fractures à grand déplacement
–
Les fractures non engrenées
–
les fractures obliques courtes
–
les fractures transversales diaphysaires
–
les fractures articulaires condyliennes
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Lésions associées
•
Certaines lésions associées imposent pour leur traitement un
geste chirurgical, la fracture est donc abordée et traitée dans
le même temps.
–
–
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les fractures ouvertes
les lésions tendineuses, vasculaires ou nerveuses
les fractures étagées à la main et du poignet et les fractures de la main chez le
polytraumatisé.
Les fractures sur os pathologique (ostéopénie, chondrome)
sont au contraire le plus souvent traitées orthopédiquement
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Terrain du patient
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âge
•
dominance
•
•
demande fonctionnelle en tenant compte des activités
professionnelles, des loisirs et des activités sportives, des
exigences socio-économiques, et du degré de motivation et
de coopération.
Les facteurs généraux systémiques (diabète, maladie
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générale, etc) interviennent aussi et doivent être pris en
Terrain du chirurgien
•
•
Entrainement du chirurgien ( il vaut mieux un traitement
orthopédique bien fait qu’une chirurgie ratée)
Matériel a sa disposition
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Traitement
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Orthopédiques : réduction, contention et réeducation
•
Chirurgicaux : adapté et maitrisé
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Traitement orthopedique
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Réduction
•
Fait sous anesthésie régionale
•
Doit permettre aussi de tester la stabilité
•
Doit être parfaite si touche les surfaces articulaires
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Pour les déplacements dans le plan frontal
–
–
–
traction dans l’axe du doigt
Le contrôle clinique de la réduction se fait par l'évaluation de
l'orientation et de la convergence des doigts vers le tubercule du
scaphoïde dans les mouvements de flexion des doigts
Contrôle radiographique sur les clichés de face.
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•
Dans le plan sagittal :
–
–
–
fractures de P1 : la flexion à 90° de l'articulation MCP relâchant les
muscles intrinsèques associée à une extension de l'IPP relâchant
l'appareil extenseur, le segment distal peut alors être manipulé par
l'opérateur qui exerce une traction axiale et peut aligner le fragment
proximal
les fractures de P2 peuvent être réduites par flexion de
l'interphalangienne (IP).
La réduction est appréciée sur les clichés de profil
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•
La rotation axiale:
–
–
Souvent méconnue et masquée avant la réduction des autres
déformations
Contrôlée par l’examen clinique
•
parallélisme des doigts et absence de chevauchement lors de la
flexion
•
orientation des doigts en direction du tubercule scaphoïde
orientation correcte des ongles en inspectant les extrémités
05/11/2009digitales en extension (nécessité de laisser découvertes les
•
contention
•
•
•
Immobiliser que ce qui est nécessaire
La contention stricte doit être réduite au minimum et
interrompue dès que le foyer de fracture est cliniquement
stable, souvent vers la 3e semaine (flexion des MCP de
70°,extension ou légère flexion (inférieure à 20°) pour les IP)
Dans certain cas permet une mobilité contrôlée, évitant les
raideurs sans compromettre la stabilité du foyer
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•
•
•
•
Elle doit s'opposer à chacun des déplacements élémentaires
susceptibles d'être rencontrés et qu'une mobilisation précoce
pourrait reproduire.
dans le plan sagittal : la flexion des MCP permet de lutter
contre ce déplacement par la détente des muscles
intrinsèques et de l 'appareil fléchisseur. Cette position
protège également contre l'enraidissement des articulations
MCP.
dans le plan frontal : syndactylie
dans le plan axial :la syndactylie induit lors de la flexion des
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IPP une correction automatique
La syndactylie
•
•
Elle consiste à utiliser comme attelle un doigt sain contigu au
doigt blessé
Elle permet une mobilisation active ou est associé a une autre
contention
Syndactylisation simple
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Syndactylisation avec un appareillage
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Difficile a réalisé pour le 4 et 5° doigt : fléchir les MCP et
mettre les IPP au même niveau
Compresse entre les doigts pour éviter la macération
Alignement des têtes métacarpiennes et des
interphalangiennes proximales (IPP).
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Attelles digitales courtes rigides
•
•
•
Leur utilisation a pour but l'immobilisation stricte du foyer
fracturaire
attelles tubulaires immobilisant les deux premières phalanges
(P1-P2) : indiquées dans les arrachements dorsaux non ou peu
déplacés de la base de P2
attelles immobilisant les deux phalanges distales : attelles que
l'on préfère dorsales (n'occultant pas la pulpe), soit attelles
palmaires type Stack. Elles sont utiles pour certains
arrachements dorsaux de P3
Appareilla
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Attelle de Stack
ge
statique
dorsal en
extension
sur P2 et
P3
•
attelle de Beagle : faite de deux anneaux de plastique
thermoformé limitant l'extension de l'IPP à environ 20 à 30° et
laissant libre la flexion, elle est parfois utilisée dans les
arrachements de la plaque palmaire de l'IPP avec un fragment
osseux à la base de P1. Il existe toutefois un risque de flessum
résiduel de l'IPP
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Attelle à appui métacarpien
•
ne contrôle pas la tension des extrinsèques. Il peut servir de
point d'appui à une attelle digitale complémentaire ou a une
syndactylie
extension IPP Ressort de
rappel avec effet
sur P2, contre
appui dorsal sur
la tête de P1.
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Attelles à appui antibrachial
•
Le plâtre simple: le plus souvent en provisoire, le poignet en
extension pour faciliter la flexion des MCP
L'attelle dite de Boehler
modifiée : poignet en extension de
30°, prolongé par une attelle
digitale. La MCP est fléchie à 70° (il
faut pour cela courber l'attelle
d'aluminium, non pas à la base du
doigt, mais face au pli palmaire
situé en regard des MCP). Les deux
premières phalanges sont
solidarisées à l'attelle.
•
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hueston
Attelle de Thomine
•
poignet a 60° d'extension
•
MCP à 90°
•
•
•
•
la partie palmaire prend le poignet et la main
et s’arrete au pli palmaire moyen.
L'arche métacarpienne est modelée.
La pièce dorsale s'étend jusqu'à la face
dorsale des cols de P1, les IPP se trouvent au
même niveau.
La syndactylisation est assurée en prenant P2
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voire jusqu'à P3
•
•
•
•
•
Sur les fractures de P2, la MP en flexion à
70°.
L'IPP initialement immobilisée en position
de réduction (flexion ou extension).
La position en flexion peut être corrigée au
bout de 2 semaines quand la stabilité du
foyer est suffisante.
Puis mobilisation protégée de l'IPP dans
un secteur limité.
Consolidation lente pouvant necessiter
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Attelle extension block
•
•
décrite pour les fractures-luxations dorsales de l'IPP.
le poignet en flexion dorsale de 30°, la MCP est fléchie à 90°,
l'IPP est suffisamment fléchie (30 à 40°) pour réduire la
subluxation dorsale
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La mobilisation
•
•
•
•
Le plus tôt possible sans compromettre la stabilité de la
fracture
Pour les fractures stables, elle commence immédiatement ou
au plus tard à 15 jours
Pour les autres entre la 3° et la 4° semaine
douce, progressive, contrôlée et faisant appel à la coopération
du patient
•
Ne doit pas être douloureuse
•
Quelques dizaines de degré évitent les raideurs
•
Elle doit être poursuivi tant que les mobilités progresses
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Méthode d’ostéosynthèse
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Brochage percutanée
•
Sur foyer de fracture réductible par manœuvre externe
•
Ne pas embrocher les paquets vasculo-nerveux ni les tendons
•
Partir du bord dorso-latéral
•
Au minimum deux broches pour ne pas faire axe de rotation
•
Attention au moment de passer la deuxième cortical ,
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tendance a pérenniser un écart inter fragmentaire important
Synthèse à foyer ouvert
•
•
•
Si impossibilité de réduction par manœuvre externe ou si
lésion associé
Doit être assez stable pour permettre une mobilisation
précoce , sauf si état précaire de la peau
Différentes techniques possible
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Les broches
•
Quand la réduction n’est pas possible pas manœuvre externe
•
Dans les foyers ouverts
•
méthode de va et vient
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Les plaques ou vis
•
Miniaturisées pour être adaptées au doigt
•
Installées en latéral pour ne pas gêner les plans de glissement
•
Attention à ne pas aggraver les lésions par la voie d’abord
•
Couverture cutanée parfaite pour commencer la mobilisation
sinon risque infectieux maximum
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Le bilboquet
•
•
Clou centromédullaire consolidé par du ciment ou une broche
antirotation
Indication rare dans les gros traumatisme ou amputation
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Le fixateur externe
•
•
Initialement des broches de kirschner réunies par un bloc de
ciment
C’est une technique difficile et délicate, à ne réserver qu’au
gros délabrement pour aligner les différents morceaux, et
quand la viabilité de la peau est douteuse
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05/11/2009
indication
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Fractures articulaires base de P1
•
•
•
Chirurgie si superieure a 20% de la surface articulaire ou
deplacé de plus de 2 mm chirurgie
La restauration de l'interligne articulaire est indispensable
les fractures latérales des bases et les décollements
épiphysaires Salter III, déplacés de moins de 2 mm et
n'entraînant pas d'instabilité : attelle digitale pendant 2
semaines suivie de mobilisation protégée
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•
•
•
•
Les fractures à gros fragments déplacés correspondent à un
arrachement du ligament latéral. Elles peuvent être visées ou
brochées
Les fractures comminutives sont en général brochées
Des broches transversales au ras des fragments
ostéochondraux peuvent êtres mises en étai, afin d'éviter un
enfoncement articulaire
Une perte de substance épiphysaire peut justifier un
comblement associé d'os spongieux prélevé sur le radius
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Fracture extra-articulaires de la
base de P1
•
•
•
Ces fractures stables consolident rapidement. Il faut
essentiellement contrôler le déplacement en recurvatum. Une
angulation au-delà de 25° n'est pas acceptable.
Le traitement est identique s'il s'agit de décollements
épiphysaires.
Réduction contention 3 semaines puis mobilisation
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Fracture de la diaphyse de P1
•
•
•
Elles sont source fréquente de raideur articulaire, le
traitement fonctionnel de Thomine y trouve sa place de choix.
Les fractures stables après réduction peuvent bénéficier de
l'attelle de Thomine avec mobilisation immédiate.
Une rigueur dans sa mise en place et une surveillance stricte
sont indispensables.
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Fractures transversales de P1
•
Brochage en croix en va-et-vient :
–
–
–
–
C’est un brochage intrafocal rétrograde par deux broches mises en
place par le foyer de fracture
L'abord cutané est curviligne dorsal, et l'appareil extenseur est récliné
d'un côté ou de l'autre pour aborder le foyer de fracture
Deux broches de 10/10e sont introduites dans le fragment distal selon
un plan frontal puis après réduction, repoussées dans le fragment
proximal
Un appareillage de protection est laissé pendant 3 semaines,
autorisant la mobilisation immédiate.
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•
Brochage intramédullaire :
–
–
–
Quand le brochage en croix est dur ( fracture très proximale ou distale)
Ascendant pour les fractures distales et descendant pour les fractures
proximales
La réduction est maintenue en fléchissant les articulations sus- et
sous-jacentes à 90°
–
Jusqu’au ras de l’articulation opposée
–
Syndactylie en post op pour éviter les troubles rotatoires
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•
Plaque vissée :
–
Même si moins performant mécaniquement, doit être mise en latérale
pour éviter les conflits avec les tendons
–
Au moins 2 vis de part et d’autre
–
Dépériostage à minima
–
La réduction peut être maintenu par une broche provisoire
–
La plaque doit être prémoulée pour s’adapter à la corticale sinon
risque d’arrachage des vis lors de la consolidation
–
Doit être parallèle à l’axe longitudinale de la phalange
–
Si fracture metaphysaire utiliser une plaque en T ou en L
–
Syndactylie et mobilisation dés le post op si l’état cutanée le permet
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•
Bilboquet et son équivalent
–
–
•
plutôt réservées aux fractures ouvertes ou aux amputations .
Pour une fracture fermée, la mise en place d'un clou centromédullaire
selon cette technique impose une voie d'abord trop extensive.
Brochage en croix en percutanée
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Fractures obliques et spiroïdes
longues de P1
•
Brochage :
–
Un brochage multiple de la spire ou du trait oblique peut être réalisé,
mais mécaniquement ce n’est pas la solution la plus fiable
–
Utile si fragment refendu et risque de casser au vissage
–
Possible en percutanée pour fracture oblique simple
–
–
Les broches sont mises en place perpendiculairement à la spire ou au
trait, sans gêner les appareils tendineux
Un appareillage de protection avec syndactylie pendant 3 semaines
permet ensuite une mobilisation immédiate
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•
Vissage
–
–
–
–
–
–
C’est la technique de choix
Après réduction anatomique (pour éviter les trouble
de rotation) et dépériostage à minima
Le nombre de vis est au minimum de 2
Si possible dans des plans différents choisis selon la
fracture
« L'orientation de la vis doit idéalement se situer le
long de la bissectrice de l'angle que forment la
perpendiculaire au trait de fracture et la
perpendiculaire à l'axe de la phalange, afin d'obtenir
le meilleur compromis pour une résistance aux
contraintes axiales et en rotation »
Permet mobilisation immédiate avec syndactylie
simple, sans autres appareillage
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Fractures obliques courtes de P1
•
Brochage :
–
–
•
sinon, un abord latéral du côté du fragment déplacé permet
d'effectuer sa réduction et un brochage transversal à ciel ouvert si le
fragment ne permet pas de façon fiable la mise en place de deux vis.
Vissage
–
–
•
Si réduction correcte brochage transversal par deux ou trois broches à
foyer fermé par voie percutanée
mécaniquement plus solide.
si deux vis s'avère difficile ou risquée sur un trait très court, on peut
se contenter d'un montage mixte, avec une vis et une broche assurant
un effet antirotation.
Plaque
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Fracture comminutive de P1
•
•
•
Le but est ici d'assurer plutôt un alignement correct et stable
de la phalange, sans dévascularisation des fragments ni
encombrement par du matériel d'ostéosynthèse.
Soit brochage en croix d’une extrémité à l’autre associé a un
brochage des plus gros fragments
Soit fixateur externe
–
–
latéral sur la deuxième phalange et les premières phalanges du
deuxième et du cinquième doigt
dorsolatéral du fait de son encombrement sur la première phalange
du troisième et du quatrième doigt
05/11/2009
Fractures condyliennes de P1
•
Fractures unicondyliennes :
–
–
–
Osteosynthèse devant le moindre déplacement
Brochage percutanée si parfaite reduction, controlée par scopie et
maintenu par une pince à champs
La fixation est maintenue par 2 ou 3 broches transversales
Classification des fractures
unicondyliennes d'après Weiss
et Hastings. 1. Palmaire
oblique ; 2. sagittale longue ; 3.
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frontale dorsale ; 4. frontale
–
–
–
–
Sinon voie dorsolatérale du coté du fragment déplacé
Laisser le fragment attaché à ses parties molles pour ne pas léser sa
vascularisation
Un contrôle articulaire est réalisé en passant entre les bandelettes
médianes et latérales de l’appareil extenseur
Fixation maintenue par deux vis, deux broches ou montage mixte
05/11/2009
•
Fractures bicondyliennes :
–
–
–
•
Abord dorsal pour contrôler les deux fragments
On commence par reconstruire l’épiphyse, à l’aide de broches ou de
vis, en contrôlant la surface articulaire
Puis le massif épiphysaire est fixé sur la diaphyse par des vis ou des
broches ou par la plaque
La mobilisation active en syndactylie doit être précoce pour
toutes ces fractures, après une courte période
d'immobilisation segmentaire en extension, car le risque
d'une raideur avec défaut d'extension est majeur
05/11/2009
Fractures et fracture-luxations de
la base de la phalange moyenne
•
•
•
Difficile à traiter et risque de nombreuses séquelles
Si possible réduction anatomique mais surtout articulation
axée et congruente dont on espère un remodelage à la
mobilisation
Mobilisation si possible précoce
05/11/2009
Fractures marginales antérieures
de la base de P2
•
•
Si non déplacées ou réductibles traitement orthopédique par
attelle IPP stop
Si fragment homogène et volumineux
–
–
L’ostosynthèse est possible mais difficile et source de raideur
Brochage ou vissage par voie palmaire mobilisation sous couvert d’une
IPP stop
–
Vissage en rappel par voie dorsale si réduction en extension
–
Cerclage en dernier recours
05/11/2009
Indication d’un
traitement
orthopédique avec
moins de 20 degrés
d’extension
•
Si le fragment est comminutif
–
le brochage d'arthrorise dorsale ou brochage en butée IPP stop. A trois
semaine la broche est remplacée par une attelle IPP stop
–
Système de traction et fixateur externe
–
l'arthroplastie à la plaque palmaire
05/11/2009
Fractures dorsales de la base de
P2
•
•
•
L'insertion de la bandelette médiane de l'appareil extenseur
est concernée par ces fractures
L'ostéosynthèse est indiquée devant tout déplacement ou
subluxation palmaire
Broche, vis, haubanage, ancre mobilisation avec kleinert
inversé
05/11/2009
•
Fractures comminutives par
compression axiale de la base de
P2
Elles associent un enfoncement central et des fragments
palmaires et dorsaux
•
Brochage des fragments principaux
•
+/- relèvement comblement de la zone centrale
•
•
+/- fixateur externe ou système dynamique
Mobilisation rapide pour favoriser le remodelage
05/11/2009
Fractures d'un plateau latéral de la
base de P2
•
Souvent méconnue
•
Conduisent à un clinodactylisme puis à de l’arthrose
•
réduction à foyer ouvert par voie latérale avec un
comblement osseux en étai dans la zone de relèvement,
complété d'un brochage transversal.
05/11/2009
Autres fractures de P2
•
•
Elles consolident souvent lentement, elles doivent donc être
surveillées radiologiquement car les déplacements
secondaires ne sont pas rares
Sinon comme pour P1
05/11/2009
Fractures articulaires dorsales de
la base de P3
•
•
•
•
Elles entraînent un doigt en maillet, par rupture de la
continuité de l'appareil extenseur
Le plus souvent immobilisation en extension sur une attelle
courte, dorsale, fixant P2 et P3 uniquement, sans aveugler la
pulpe, pendant un délai minimum de 6 semaines
Peut être poursuivie 15 jours pendant la nuit
Le déplacement important du fragment ne se corrigeant pas
par le traitement orthopédique et la subluxation du fragment
distal conduit à une indication d’ostéosynthèse
05/11/2009
•
Abord dorsal
•
Nettoyage de l’articulation et du foyer de fracture
•
Puis :
–
brochage en va et vient
–
Ou cerclage
–
Ou réinsertion par ancre
–
–
Si subluxation importante on peut protéger la synthèse par un
brochage axial transitoire en extension de l'IPD
immobilisation complémentaire par une attelle palmaire en
extension de l'IPD pour 6 semaines
05/11/2009
Fractures articulaires palmaires de
la base de P3
•
•
•
•
•
•
Arrachement de l’insertion du fléchisseur profond
peuvent s'accompagner d'une subluxation dorsale du
fragment distal de P3 du fait de la tension de l'appareil
extenseur
Ostéosynthèse devant tout déplacement par abord palmaire
Si petit fragment pull-out ou réinsertion par miniancre
comme lésion des fléchisseurs en zone 1
Sinon vis, ou broche, ou ancre , ou haubanage
Un brochage axial transitoire de l'IPD peut se justifier après
réduction d'une subluxation dorsale en présence d'une
ostéosynthèse fragile.
05/11/2009
Autres fractures articulaires de P3
•
•
•
Les fractures longitudinales déplacées sont brochées
transversalement éventuellement par voie percutanée
Les fractures articulaires en pilon combinent des fragments
palmaires et dorsaux déplacés. Il est préférable d'avoir un
parfait contrôle du fragment palmaire et d'aborder donc ces
fractures par voie palmaire ou par une voie latérale. Un
brochage axial passant par l'IPD maintient le fragment
diaphysaire. Les fragments articulaires peuvent ensuite être
brochés ou cerclés l'un à l'autre.
Si comminution trop importante soir brochage longitudinal en
espérant un remodelage, soit arthrodèse en légère flexion
05/11/2009
Fractures extra-articulaires de la
phalange distale
•
•
•
Souvent stables
Appareillage par une attelle courte, de soutien, pour 2
semaines.
la consolidation radiologique demande plusieurs mois.
05/11/2009
Écrasements de P3
•
•
•
Associés le plus souvent à des lésions ouvertes de l'appareil
unguéal (hématome sous-unguéal, avulsion de la tablette,
plaie du lit ou de la matrice unguéale) qui doivent faire l'objet
d'un traitement spécifique
Se sont des fractures ouvertes
En absence d'ouverture, l'évacuation de l'hématome sousunguéal soulage le patient de douleurs violentes
05/11/2009
•
•
•
Les fractures pluri fragmentaires sont stabilisées par la
réparation de l'appareil unguéal et la reposition de la tablette
Si fracture transversale assez proximale, avec avulsion de la
tablette unguéale ostéosynthèse par brochage axiale pour 6
semaines, sans traverser l’ipd
Si avulsion de la tablette unguéale sans ostéosynthèse
possible une attelle de protection segmentaire de l'IPD peut
être portée durant 3 semaines.
05/11/2009
Principe si lésion associée
•
•
•
•
•
Commencer par stabiliser avant de réparer les autres tissus
Si fracture ouverte parage et nettoyage en urgence donc pas
de traitement orthopédique, mais synthèse à minima
la couverture cutanée du foyer de fracture stabilisé doit être
assurée par du tissu sain: si besoin lambeaux locaux,
régionaux ou libres, dont le prélèvement et la mise en place
ne doivent pas être compromis par le matériel
d'ostéosynthèse ou par des abords cutanés inadaptés.
Notion de doigt banque
Si traitement conservateur impossible arthrodèse des IPD et
IPP du 2 et 3, arthroplastie des IPP du 4 et 5 et des MCP
05/11/2009
complications
•
Les cals vicieux
–
Se manifestent le plus souvent par des malrotations
–
Gene fonctionnelle importante nécessitant correction
–
Reprise dans le cal si possible avant la 8° semaine
–
Sinon ostéotomie correctrice à distance
05/11/2009
•
Les pseudarthroses
–
–
Rares surtout après fracture fermée traitée orthopédiquement
Risque augmenté par fracture ouverte avec diastasis interfragmentaire
persistant
–
Elles sont mal supportée et nécessite une reprise
–
Si pseudarthrose infectée penser au Masquelet
05/11/2009

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