20110319-20 festival PRIVÉ DE TÉLÉ programmex

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20110319-20 festival PRIVÉ DE TÉLÉ programmex
LE PROGRAMME DU FESTIVAL « PRIVÉS DE TÉLÉ ! »
Samedi 19 mars de 14h à 22h, dimanche 20 mars de 12h à 18h,
Salle de projection municipale de Jean-Dame,17 rue Léopold-Bellan 75002 Paris.
Samedi 19 mars :
14h
JE POURRAIS ÊTRE VOTRE GRAND-MÈRE de Jérémie Séban
(Paris – 26’)
Un jeune avocat d’affaire trouve que la vieille SDF en bas de chez lui ressemble à sa grand-mère. Une
nuit, il lui fabrique une pancarte en carton : je pourrais être votre grand-mère. Les passants se montrent
soudain très généreux. D’autres SDF lui réclament une pancarte. Le jeune homme est rapidement
dépassé par la demande.
14h30
LE MÉTIER DE SAHAR de Taj Mohammad Bakhtari.
(Afganistan - 26’)
Sahar a 14 ans, elle est l’aînée de sa famille. Elle est très intelligente, c’est l’une des meilleures de sa
classe. Elle est toujours polie, souriante et patiente. C’est une enfant, mais elle n’a pas des habitudes
d’enfant. Son père lui a appris à tisser les tapis. Aujourd’hui, c’est elle qui dirige l’atelier familial. En plus
de deux de ses frères, elle a cinq apprentis à l’atelier et tout se passe plutôt bien. Ce film raconte
comment une famille a choisi, à rebours de ce qui se fait ici, de ne pas exploiter ses enfants, de leur
permettre d’avoir une scolarité tout en travaillant quand même. Tout sauf un conte de fées, mais un film
qui montre bien où en est l’Afghanistan aujourd’hui.
15h
MÉTAL HURLANT 52', d'Huaqing Jin.
(Chine – 52’)
Il y a plus de vingt ans maintenant, des tonnes et des tonnes de déchets métalliques et électroniques
provenant du Japon, des USA, de l'Australie mais aussi d’Europe et d'autres pays ont été transportés
dans une ville chinoise appelée Fengjiang, au Sud de Shanghai.
Environ 50 000 travailleurs émigrés, fuyant les conditions de vie des régions pauvres de l’ouest de la
Chine, ont formé une véritable armée de démantèlement de ces déchets métalliques. Ces « soldats verts
» décomposent, découpent, morcellent et recyclent, avec les moyens des plus rudimentaires, près de 2
millions de tonnes de détritus chaque année.
Pour nous faire vivre cette expérience de l’intérieur, le réalisateur accompagne Han ZHANG et la famille
de Qiuxia JING. Leur quotidien, précaire, insalubre, est un véritable « bras de fer . Pendant ce temps, les
débris de métaux, qui ressemblent étrangement aux nôtres, continuent de s’amasser et nous renvoient
une image bouleversante de notre société de consommation.
16h
L’AUTRE MONOD de François Brey.
(Mauritanie - 52’) inédit
Théodore Monod, connu pour ses expéditions sahariennes à la recherche d’un météorite et ses
engagements humanistes et écologistes est un personnage aux multiples visages que nous font découvrir
ses enfants, collègues de travail, compagnons de route, de lutte et de dunes…
17h
LA TERRE PARLE ARABE de Maryse Gargour
(Palestine - 61’)
À la fin du 19e siècle, le Sionisme, un mouvement politique minoritaire, apparaît sur la scène
internationale. Il reprend à son compte l'idée de créer un état juif quelque part dans le monde, de
préférence en Palestine. Or, à cette époque et depuis des millénaires, "cette terre parle arabe", la
Palestine est habitée par les Palestiniens. Comment les leaders sionistes vont-ils concilier leurs ambitions
politiques avec la réalité palestinienne de la fin du 19e siècle ?
18h
JEAN ZIEGLER CONTRE L’ORDRE DU MONDE, d’Elisabeth Jonniaux
(Liban 52’ )
Ce film nous emmène à la rencontre de Jean Ziegler, intellectuel engagé, auteur d’une œuvre radicale
contre “l’ordre cannibale” du monde. Il met en scène la pensée en action de cet homme de 76 ans, plus
que jamais en prise avec la réalité du monde. Il l’accompagne sur le terrain de ses combats : ONU,
émissions de télévisions et revient sur sa trajectoire d’homme de gauche, ami de Sartre, compagnon de
route des mouvements de libération d’Afrique, des guérillas d’Amérique Latine; sur les innombrables
combats qu’il a menés, d’abord dans son propre pays, la Suisse.
19h
L’AMI de Sarah Rastegar
(Iran- 52’)
Il a fabriqué seul sa masure, un modeste abri entre cahute et tanière. Sur les plateaux désertiques du
centre de l'Iran, Hossein Ali se voue depuis soixante ans à l'élevage des chèvres. Toujours en quête de
son troupeau égaillé, le petit homme émacié tient de l'infatigable marcheur et du sage recueilli. Accroupi,
attisant les ronces sèches qui alimentent son feu, ou penché sur un chevreau boitillant, le berger plaisante
plus qu'il ne se -livre. Incidemment, il dévoile son aversion pour le régime des mollahs et son inclination
pour le chant et le poète mystique Hafez.
20h
EN ATTENDANT LES HOMMES de Katy Lena Ndiaye
(Mauritanie - 52’)
Oualata, la ville rouge à l’extrême Est du désert mauritanien. Dans cet îlot, rempart contre les sables, les
femmes s’adonnent à l’art de la peinture, elles décorent, les murs de la ville. Dans une société
apparemment dominée par la tradition, la religion et les hommes, trois de ces femmes s’expriment avec
une surprenante liberté sur leur manière de percevoir la relation entre les hommes et les femmes.
21h
A L’OMBRE DES MARABOUTS de Cheikh N'Diaye
(Sénégal – 52’)
Au Sénégal, la figure des marabouts est omniprésente. Dans les taxis, dans les rues, à l’intérieur des
maisons, des portraits d’hommes encadrés avec un grand soin semblent veiller sur leurs fidèles. Parmi les
confréries maraboutiques, les confréries Tidjane et Mouride sont les plus importantes. Elles possèdent un
grand pouvoir sur les masses paysannes qui forment l’écrasante majorité de la population. Chacune
d’elles compte près de trois millions de fidèles. Au delà de l’aspect spirituel, l’influence de ces deux
confréries se manifeste à l’échelle politique, économique, et sociale.
Dimanche 20 mars :
12h
LA GRIPPE DU LAISSER-FAIRE d’Arthur Rifflet
(Mexique - 26’)
Au Mexique, lorsqu'éclate la crise de la grippe porcine, le village de La Gloria, dans l'état de Veracruz,
devient le centre d'attention médiatique et politique d'un monde en alerte sanitaire. C'est ici que serait
apparu, chez un enfant de 5 ans, le "cas zéro " de la grippe H1N1. Pourtant, depuis plusieurs années, les
habitants de la vallée de Perote dénoncent la contamination des sols, de l'eau et de l'air provoquées par
les élevages industriels de porcs de l'entreprise Granjas Carroll, filiale de la multinationale Smithfield.
Malgré les poursuites judiciaires, leur combat continue contre le "laisser-faire " des autorités.
12h30
LE GHÉTTO MILLIONAIRE de Gilles Rémiche
(France – 52’).
«Regarde la pièce, ça m’a coûté fortune !! » : ces mots de Tigana « Pièce maîtresse » résume assez bien
le monde de la sape où « c’est l’habit qui fait l’homme ». Chaque habit montre le bon goût et l’élégance de
celui qui le porte. Mais, l’élégance de ces personnes élégantes contraste souvent avec la manière dont
elles vivent en Europe : petits boulots, escroqueries, trafics de drogues…
13h30
CHU SAR de De Gaulle
(Eid Liban – 52’)
Le 9 décembre 1980, les parents de De Gaulle Eid, sa jeune sœur et onze membres de sa famille ont été
assassinés à Edbel, dans le Nord du Liban.
De Gaulle a quitté le Liban pour la France il y a 18 ans. Il vit maintenant en Corse avec ses proches. Mais
il reste tant de questions sans réponses : des questions qui tourmentent tant de familles libanaises.
Ces interrogations le poussent à vouloir retourner dans ce village d'Edbel où les voisins qui ont massacré
sa famille vivent aujourd'hui en paix. Ils sont en effet protégés par l'amnistie générale de 1993, effaçant
tous les crimes perpétrés durant la guerre civile libanaise.
14h30
LE BATEAU EN CARTON de José Vieira.
(France – 52’)
José Vieira, en passant près de l'emplacement du bidonville où il vécut avec ses parents alors qu'ils
venaient de quitter le Portugal, a vu à Massy-Palaiseau une communauté de Roms qui vit dans des
conditions autrement plus éprouvantes qu'à l'époque. Il s'y est arrêté et y est revenu, pendant plus d'un
an, filmant ces personnes non pas seulement comme un peuple toujours stigmatisé, mais comme des
émigrés "ordinaires", des individus soudés dans la galère. Il les a suivis dans leurs déplacements forcés
et même jusqu'en Roumanie pour connaître leurs raisons, leur histoire.
15h30
LE VOYAGE EN SOL MAJEUR (Maroc, 52’)
Depuis 40 ans, Aimé projette un grand voyage au Maroc. Il a lu tous les guides, annoté les cartes et pris
des notes. Mais sa femme refuse absolument de l’accompagner. Aimé a 93 ans. Quand son petit-fils enfin
l’emmène au Maroc, Aimé prépare sa valise avec un soin méticuleux.
16h30
DES BRIQUES ET DES RÊVES de Sediqa Rezaei. (Afganistan, 26’)
Le film suit Abdullah et Madi, enfants de Kabul qui travaillent dans une briqueterie, seuls enfants parmi les
adultes. La briqueterie est un lieu étrange entre ciel et terre, un désert de terre et de cendres entouré de
tours qui sont d’anciens fours désaffectés. Abdullah a treize ans, il est issu d’une famille nombreuse et
pauvre de neuf enfants. Son père est mollah, mais les cours qu’il donne dans les écoles coraniques ne
suffisent pas à nourrir la famille. Les enfants doivent travailler. Abdullah n’a jamais été à l’école. Il est
illettré. C’est un garçon sérieux et plutôt grand pour son âge. Comme une bonne dizaine d’autres ouvriers
qui travaillent sur le site, Abdullah habite sur place et ne rentre dans sa famille que toutes les trois
semaines environ.
17h30
REMISE DES PRIX DU FESTIVAL (1000 euros)
• prix du public : chaque spectateur vote à l’aide du bulletin remis avec son billet d’entrée.
• prix du jury. Composition du jury :
En savoir plus : http://www.cosmicdancegroove.com

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