protocole sur l`amenagement et la reduction du temps de travail
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protocole sur l`amenagement et la reduction du temps de travail
Ville d’Asnières-sur-Seine Document diffusé dans les services par la DRH et scanné par la CFDT AMENAGEMENT ET REDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL 0 TITRE 1 - CONTEXTE JURIDIQUE I. cadre réglementaire page 2 II. cadre local page 2 III. dispositions générales pages 3 à 4 1 TITRE 1 CONTEXTE JURIDIQUE I - CADRE REGLEMENTAIRE Directive Européenne du 23 novembre 1993 modifiée par la Directive 2000/34/CE du 22 juin 2000 Loi 84-53 du 26 janvier 1984 modifiée portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale article 7-1 (inséré par l’article 21 de la loi du 3 janvier 2001 relative à la résorption de l’emploi précaire) Décret n°2000-815 du 25 août 2000 relatif à l’aménagement et à la réduction du temps de travail dans la Fonction Publique de l’Etat Décret n°2001-623 du 12 juillet 2001 pris pour l’application de l’article 7-1 de la loi du 26 janvier 1984 et relatif à l’aménagement et à la réduction du temps de travail dans la Fonction Publique Territoriale II - CADRE LOCAL Protocole expérimental validé le 1er mars 2001 Avis du Comité Technique Paritaire - séance du 25 avril 2001 Délibération du conseil municipal du 28 juin 2001 Champ d’application : Sont concernés par le présent protocole : - les personnels titulaires, stagiaires, non titulaires de droit public à temps complet, à temps non complet et à temps partiel en position d’activité au sein de la ville d’Asnières-sur-Seine, - les agents en détachement ou mis à disposition dans les services de la ville d’Asnières-sur-Seine, - les agents de droit privé : emplois jeunes, CES, apprentis. Pour ces derniers, il sera appliqué le principe de proportionnalité au temps de travail effectué. 2 III- DISPOSITIONS GENERALES Aux termes de l’article 1er du décret du 12/07/01 (ARTT dans la FPT), « les règles relatives à la définition, à la durée et à l’aménagement du temps de travail applicables aux agents des collectivités territoriales et des établissements publics en relevant sont déterminées dans les conditions prévues par le décret du 25/08/00 » ( ARTT dans la FPE). Définition du travail effectif « la durée du travail effectif s’entend comme le temps pendant lequel les agents sont à la disposition de leur employeur et doivent se conformer à ses directives sans pouvoir vaquer librement à des occupations personnelles » (article 2 décret du 25/08/00). Durée et décompte « La durée du travail effectif est fixée à 35 heures par semaine » (article 1 alinéa 1 décret du 25/08/00). « Le décompte du temps de travail est réalisé sur la base d’une durée annuelle de travail effectif de 1600 heures maximum, sans préjudice des heures supplémentaires susceptibles d’être effectuées » (article 1 alinéa 2 décret du 25/08/00) Organisation du travail ª L’organisation du travail doit respecter les garanties minimales ci après (article 3 décret 25/08/00) Principe : - Durée quotidienne du travail = 10 heures maximum par jour - Pause de 20 minutes après 6 heures de travail effectif - Amplitude maximale de la journée de travail = 12 heures - Repos minimum quotidien = 11 heures - Durée hebdomadaire de travail (HS incluses) = à 48 heures maximum au cours d’une même semaine à 44 heures en moyenne sur une période quelconque de 12 semaines consécutives Exception : - Lorsque l’objet même du service public l’exige en permanence, notamment pour la protection des biens et des personnes - Lorsque les circonstances exceptionnelles le justifient et pour une période limitée 3 Le travail est organisé selon des périodes de référence dénommées cycles de travail (article 4 décret 25/08/00). ª - Les horaires de travail sont définis à l’intérieur du cycle, qui peut varier entre le cycle hebdomadaire (35 heures) et le cycle annuel (1600 heures maximum). - Ces cycles peuvent être définis par service ou par nature de fonction. - Les conditions de mise en place des cycles ( définition, durée, bornes quotidiennes et hebdomadaires, modalités de repos et de pause) et des horaires de travail en résultant sont déterminées par l’organe délibérant après avis du CTP. Heures supplémentaires Les heures supplémentaires sont prises en compte dès qu’il y a dépassement des bornes horaires définies par le cycle de travail. Elles font l’objet d’une compensation horaire, à défaut elles sont indemnisées . Astreintes ª définition : période pendant laquelle l’agent, sans être à la disposition permanente et immédiate de son employeur, a l’obligation de demeurer à son domicile ou à proximité afin d’être en mesure d’intervenir pour effectuer un travail au service de l’administration. La durée de cette intervention est considérée comme un temps effectif de travail . ª organisation : l’organe délibérant détermine, après avis du CTP : - les cas dans lesquels il est possible de recourir à des astreintes - les modalités de leur organisation - la liste des emplois concernés Les modalités de la rémunération ou de la compensation des astreintes sont précisées par décret, par référence aux modalités et taux applicables aux services de l’Etat. 4 TITRE 2 - DUREE DU TEMPS DE TRAVAIL I. Décompte page 6 II. Recensement des avantages acquis maintenus II.1- avantages collectifs page 7 II.2- avantages individuels pages 7 et 8 II.3- visualisation des avantages page 8 5 TITRE 2 DUREE DU TEMPS DE TRAVAIL A compter du 1er janvier 2002 la durée du travail effectif des agents de la ville d’Asnières-sur-Seine est fixée à 35 heures par semaine. I - DECOMPTE Le décompte du temps de travail est réalisé sur la base d’une durée annuelle de travail effectif de : 1554 heures minimum 1600 heures maximum Ce décompte du temps de travail minimum tient compte des 3 jours de congés annuels supplémentaires dont bénéficient les agents de la Ville d’Asnières-sur-seine et maintenus au titre des avantages acquis ainsi que de la récupération des jours fériés tombant un samedi ou un dimanche. Il se décompose ainsi qu’il suit : Jours calendaires Week-ends jours Fériés Congés annuels Jours effectivement Travaillés/an Heures effectivement travaillées /an 365 104 11 28 222 1554 soit l’équivalent de 44,4 semaines 222 jours X 7 heures ou 44,4 semaines X 35 heures Le décompte des 1554 heures minimum a été effectué sur une moyenne de 3 années. Ce nombre d’heures ainsi déterminé est fixe. 6 II – RECENSEMENT DES AVANTAGES ACQUIS MAINTENUS Comme indiqué ci dessus, le décompte du temps de travail proposé tient compte des avantages collectifs suivants : - 3 jours de congés annuels supplémentaires (28 au lieu de 25), - récupération des jours fériés y compris le samedi et dimanche (= attribution forfaitaire de 11 jours fériés par an). Ne sont pas pris en compte : - les jours de fractionnement potentiels - les autres avantages individuels et collectifs, recensés ci dessous, maintenus au titre des avantages acquis, et donc assimilés à du temps de travail effectif. II.1- Avantages collectifs congés exceptionnels dits « heures du Maire » - 7 jours : pour Jour de l’an, Mardi gras, Mi carême, Pâques, Fête du travail, Ascension, Pentecôte, Fête nationale, Assomption, Toussaint, Armistice, Noël Ö Ces jours sont fixés par l’Autorité Territoriale, après concertation en C. T. P. en fonction du calendrier des fêtes légales et des ponts éventuels accordés. - 1 journée dite « famille » Ö les congés exceptionnels dits « heures du Maire » représentent sur une année civile l’équivalent de 8 jours à 7 heures, (soit 56 heures). II.2- Avantages individuels congés d’ancienneté - acquis au sein de la Ville d’Asnières - 20 ans = 2 jours 25 ans = 3 jours 30 ans = 4 jours 35 ans = 5 jours 40 ans = 6 jours 7 congés médaille - congés pré retraite - 3 jours consécutifs par année de service à la ville d’Asnières dans la limite maximum de 90 jours congés don du sang - 10 jours ouvrés 1 jour ouvré congés pour événements familiaux, en jours ouvrés naissance Agent Conjoint / parents / beaux parents Enfant Petit enfant Frère / sœur Grands parents II.3- mariage Maladie très grave décès 5 5 5 5 1 1 1 5 3 1 1 3 1 visualisation des avantages accordés aux agents de la ville d’Asnières En application du maintien des seuls avantages collectifs acquis, le temps de travail effectif d’un agent à temps complet sur une année civile se décompose ainsi qu’il suit : Jours 365 Weekends 104 Fériés Récupérations incluses 11 Congés annuels Congés exceptionnels Jours effectifs Heures Effectives (heures du Maire) 28 8 214 1498 214 jours x 7 heures 8 TITRE 3 - ORGANISATION DU TEMPS DE TRAVAIL I. Les cycles de travail page 10 II. Les jours RTT II.1- Principe d’acquisition page 11 II.2- Modalités d’acquisition - prise des jours Cycle trimestriel Cycle de 2 semaines Cycle hebdomadaire p. 12 à 13 II.3- Le cycle dérogatoire annuel page 14 II.4- Le Compte Epargne Temps page 14 9 TITRE 3 ORGANISATION DU TEMPS DE TRAVAIL I – LES CYCLES DE TRAVAIL La durée du travail est organisée sur la base de périodes de référence dénommées cycles de travail qui peuvent différer selon le service, le secteur d’activité ou la nature des fonctions. 3 cycles de travail sont proposés, la durée quotidienne de travail est définie à l’intérieur de chaque cycle : cycle trimestriel : Ö durée journalière = 7,8 heures ou 8 heures - 5 jours par semaine cycle de 2 semaines : Ö durée journalière = 7,8 heures ou 8 heures - 5 et 4 jours par semaine en alternance cycle hebdomadaire : Ö durée journalière = 7 heures - 5 jours par semaine Pour les seuls agents travaillant d’après un temps de travail annualisé, décompté à l’heure travaillée (et non en jours), tels ceux du secteur animation ou de la surveillance des points écoles, la durée du travail est organisée sur la base d’un cycle annuel. Quel que soit le cycle retenu, la nouvelle organisation du travail doit permettre à chaque service de remplir sa mission et de couvrir l’ensemble des activités. Plus précisément, ce principe se traduit par un nombre minimum d’agents présents par niveau de compétence, permettant non seulement d’assurer le quotidien mais également de faire face aux aléas. 10 II – LES JOURS RTT Les jours RTT s’appliquent sur le mode de l’acquisition : ils ne peuvent être pris qu’une fois acquis et sont obligatoirement soumis à l’accord préalable du chef de service. II.1- Principe d’acquisition des jours RTT Seuls les jours effectivement travaillés sont susceptibles de générer des heures RTT. Les journées de formation professionnelle sont assimilées à des journées de 7 heures et ne génèrent pas de RTT sauf si l’agent justifie d’une durée supérieure (durée du trajet non inclus). Ö les jours non travaillés mais assimilés à du travail effectif ne génèrent pas de RTT : ils sont assimilés à des journées de 7 heures, il s’agit : à des congés annuels ou hors période à des jours de récupération à des jours RTT à des jours fériés à des jours pris au titre du maintien des avantages collectifs et individuels acquis (voir pages 7 et 8) : - congés exceptionnels dits « heures du maire » - congés d’ancienneté - congés médaille - congés pré retraite - congés don du sang - congés pour événements familiaux à des jours pour indisponibilité physique - maternité - maladie ordinaire - accident du travail - enfant malade - CLM/CLD - Mi temps thérapeutique 11 II.2 Modalités d’acquisition et prise des jours RTT cycle trimestriel base de référence 35 heures : 1 an = 222 jours de travail effectif = 44.4 semaines de travail effectif = 1554 heures 1 trimestre = 55.5 jours travaillés = 11,1 semaines de travail effectif = 388.5 heures hypothèse 1 : durée journalière de 8 heures – 40 heures hebdomadaires Heures effectuées dans le cycle : 55.5 jours X 8 heures soit 11,1 semaines de 40 heures hebdomadaires = 444 heures Ö ce cycle génère 55.5 heures soit l’équivalent de 7 jours RTT pour un agent à temps complet, présent et assidu tout le trimestre. Une partie de ces jours générés par le cycle sont dits « fixes » le reliquat est dit « mobile » : - jours fixes = 5 jours obligatoirement pris dans le trimestre suivant l’acquisition, avec report de 5 jours maximum sur l’année N+1, - jours mobiles = 2 jours obligatoirement pris dans l’année, avec possibilité de les utiliser heure par heure ou cumulés, - Exception : la totalité des jours RTT peut, après accord du Directeur Général des Services et du chef de service, alimenter un compte épargne temps (voir page 14). Î sur une année complète, les 4 cycles trimestriels, tels que définis dans l’hypothèse 1 (40 heures hebdomadaires) sont susceptibles de générer un maximum de 28 jours de RTT, dont 20 fixes et 8 mobiles. hypothèse 2 : durée journalière de 7.8 heures – 39 heures hebdomadaires Heures effectuées dans le cycle : 55.5 jours X 7.8 heures soit 11,1 semaines de 39 heures hebdomadaires = 433 heures Ö ce cycle génère 44.5 heures soit l’équivalent de 5 jours ½ de RTT pour un agent à temps complet, présent et assidu tout le trimestre. Une partie de ces jours générés par le cycle sont dits « fixes » le reliquat est dit « mobile » : - jours fixes = 5 jours obligatoirement pris dans le trimestre suivant l’acquisition, avec report de 5 jours maximum sur l’année N+1 - jours mobiles = 6 heures, avec possibilité de les utiliser heure par heure ou cumulées avec les heures des autres trimestres 12 - Exception : la totalité des jours RTT peut, après accord du Directeur Général des Services et du chef de service, alimenter un compte épargne temps (voir page 14) Î sur une année complète, les 4 cycles trimestriels tels que définis dans l’hypothèse 2 (39 heures hebdomadaires) sont susceptibles de générer un maximum de 23 jours de RTT, dont 20 jours fixes et 3 jours ou 24 heures mobiles . cycle de 2 semaines base de référence 35 heures : 2 semaines = 10 jours de travail effectif à 7 heures = 70 heures 1 année = 22.2 cycles de 2 semaines = 1554 heures hypothèse 1 : durée journalière de 8 heures - durées hebdomadaires 40h/32h Heures effectuées dans le cycle : 1 semaine de 5 jours à 8 heures = 40 heures = 72 heures = moyenne de 36h hebdo 1 semaine de 4 jours à 8 heures = 32 heures (le jour non travaillé est fixé 1 fois par an, en accord avec le chef de service) Ö ce cycle génère 2 heures de RTT Ces heures générées par le cycle sont dites « mobiles », elles peuvent être utilisées heure par heure, ou être cumulées de cycle en cycle : - 2 cycles de 72 heures = 4 heures = ½ journée de RTT - 4 cycles de 72 heures = 8 heures = 1 jour de RTT Î sur une année complète, 22,2 cycles de 2 semaines tels que définis dans l’hypothèse 1 (72 heures) sont susceptibles de générer un maximum de 6 jours de RTT. hypothèse 2 : durée journalière de 7.8 heures - durées hebdomadaires 39h/31h Heures effectuées dans le cycle : 1 semaine de 5 jours à 7.8 heures = 39 heures = 70 heures = moyenne de 35h hebdo 1 semaine de 4 jours à 7.8 heures = 31 heures (le jour non travaillé est fixé 1 fois par an, en accord avec le chef de service) Ö ce cycle ne génère pas de RTT cycle hebdomadaire 13 base de référence 35 heures : 222 jours de travail effectif à 7 heures = 1554 heures 44,4 semaines de 35 heures hebdomadaires = 1554 heures Ö ce cycle ne génère pas de RTT II.3 Modalités spécifiques du cycle annuel Pour des raisons d’organisation très variable du temps travaillé de certains agents tels ceux exerçant le métier d’animateur ou de surveillance des points écoles qui sont soumis au rythme scolaire, l’effectivité des 35 heures s’apprécie seulement en fin d’année. II.4 Le Compte Epargne Temps (CET) Quel que soit le cycle choisi, l’agent a la possibilité, après accord du Directeur Général des Services et de son chef de service de « stocker » la totalité, ou une partie de ses jours de RTT acquis, sur un compte afin de les utiliser postérieurement, à l’occasion des événements suivants : anticiper un départ à la retraite Ö possibilité réservée aux agents âgés de 55 ans ou plus. suivre une formation personnelle, prolonger un congé maternité ou parental. Ö dans cette hypothèse le nombre de jours cumulé ne peut être supérieur à la durée légale d’un congé maternité, soit : - 16 semaines pour 1 ou 2 enfants - 26 semaines pour 3 enfants et plus - 34 semaines pour des jumeaux - 46 semaines pour des triplés ou plus. faire face à un événement d’une exceptionnelle gravité (conjoint ou enfant) A la fin de chaque année le compte épargne temps doit être arrêté en toutes lettres et signé par le chef de service et l’agent. A noter : - Outre les jours RTT, le compte épargne temps peut être alimenté par les jours octroyés au titre des congés d’ancienneté, de médaille, des 3 jours de congés annuels complémentaires et des jours potentiels de fractionnement. - Seront annexées au présent protocole les modalités de compensation tendant à garantir ce droit personnel en cas de décès de l’agent 14 TITRE 4 - CONSEQUENCES SUR L’ORGANISATION DES SERVICES I. Les heures supplémentaires page 16 II. l’aménagement de l’organisation du travail page 17 II.1 élaboration de plannings page 17 II.2 durée de validité du choix des modalités page 17 II.3 horaires d’ouverture page 17 II.4 changement de service page 18 II.5 recrutement/départ en cours d’année page 18 15 TITRE 4 CONSEQUENCES SUR L’ORGANISATION DES SERVICES I – LES HEURES SUPPLEMENTAIRES Les heures supplémentaires doivent être strictement limitées et justifiées par des nécessités de service public pour faire face à des événements imprévus ou exceptionnels. Lorsqu’elles répondent au critère susvisé et qu’elles ont été effectuées à la demande du chef de service et non à l’initiative de l’agent, les heures supplémentaires seront récupérées et exceptionnellement payées sur autorisation de la Direction Générale des Services, dans le cadre des dispositions réglementaires : Ö les heures supplémentaires ne sont plus appréciées par jour ou par mois mais en fonction du dépassement par cycle de travail. Une application stricte de ce principe s’avérant particulièrement difficile pour les cycles trimestriels et annuels et lourds pour les cycles de 2 semaines, les heures supplémentaires s’apprécieront au regard d’un cycle de 4 semaines, correspondant au calendrier (semaines 1 à 4, 5 à 8, 9 à 12 etc….jusqu’à la semaine 52, soit 13 cycles sur une année civile) et ce, pour tous les agents quelle que soit leur organisation de travail. Î Par conséquent le seuil au delà duquel les heures effectuées dans le cycle de 4 semaines seront considérées comme des heures supplémentaires susceptibles de donner lieu à récupération ou exceptionnellement à rémunération est fixé à 160 heures (4 x 40 heures). En effet les heures de travail effectif comprises entre 140 et 160 heures par cycle de 4 semaines donnent lieu à des heures ou jours RTT et ce, quel que soit le cycle choisi Les états d’heures supplémentaires devront impérativement mentionner : - Le cycle considéré (exemple : année 2002 semaine 1 à semaine 4 (1er janvier au 27 janvier 2002). - le nombre d’heures de travail effectif effectué par l’agent au cours de ce cycle de 4 semaines. 16 II – L’AMENAGEMENT DE L’ORGANISATION DU TRAVAIL II.1 élaboration de plannings Les directeurs et chefs de service sont responsables de l’organisation du travail au sein de leurs équipes. Ils établissent un planning prévisionnel intégrant les nécessités de présence liées au bon fonctionnement du service, en tenant compte des cycles choisis par les agents. Lorsqu’à titre exceptionnel, les nécessités de service impliquent un changement temporaire dans les horaires de travail d’un agent, celui ci doit être prévenu le plus tôt possible et dans ce cas, les jours de repos au titre de l’ARTT sont récupérables de plein droit. En cas d’empêchement absolu de l’agent de faire face à cette modification et à défaut de consensus avec le supérieur hiérarchique, il appartiendra à la Direction Générale de trancher. II.2 Durée de validité du choix des modalités de l’ARTT Au sein de chaque service ou secteur d’activité en accord avec le supérieur hiérarchique, le choix des modalités de prise des jours éventuels de RTT est déterminé annuellement. Ce choix est en principe irrévocable pendant la période considérée, sauf circonstances exceptionnelles dûment justifiées. II.3 Horaires d’ouverture Les horaires d’ouverture sont liés à l’exercice des missions et répondent à la volonté de garantir un service public de qualité. L’amplitude horaire d’ouverture doit donc être maintenue. La coupure méridienne n’est pas comprise dans le temps de travail et sa durée de référence est d’une heure. Elle peut être portée à deux heures maximum, sachant qu’il appartient alors à l’agent d’effectuer, en accord avec son supérieur hiérarchique, le temps de travail pris au delà de la journée de référence, en début ou en fin de journée. 17 II.4 Changement de service En cas de changement de service en cours d’année, il conviendra de prendre en compte les contraintes liées au service ainsi que les cycles de travail applicables dans ce service. L’agent devra donc en être informé avant de faire son choix. II.5 Recrutement ou départ en cours d’année Les agents qui rejoignent ou quittent la ville d’Asnières en cours d’année pourront bénéficier des mêmes dispositions que les agents en poste dans le service d’affectation, selon un calcul qui prendra en compte la date de leur arrivée ou de leur départ au cours de l’année considérée. En aucun cas les jours ou heures RTT ne pourront donner lieu à rémunération. Cas particulier des agents relevant du cycle dérogatoire annuel : )Recrutement en cours d’année Le taux d’emploi de l’année en cours doit être déterminé au regard des heures effectives restantes jusqu’au 31 décembre de l’année considérée. Concrètement, un agent recruté en septembre, même s’il fait les mêmes vacations qu’un agent présent depuis le début de l’année aura un taux d’emploi inférieur, dans la mesure ou il n’aura pas effectué la totalité des congés scolaires. ) Départ en cours d’année Il appartient au chef de service de fixer la période de préavis en fonction des heures réellement effectuées au regard du taux d’emploi. A défaut une régularisation de traitement sera effectuée pour absence de service fait. 18 TITRE 5 - SITUATIONS PARTICULIERES I. Les temps partiels page 20 II. les temps non complets page 20 III. les astreintes page 20 à 21 IV. les agents logés page 21 V. les assistantes maternelles page 21 VI. les cadres page 22 19 TITRE 5 SITUATIONS PARTICULIERES I – LES TEMPS PARTIELS Le travail à temps partiel est une réduction individuelle du temps de travail, à la différence des 35 heures qui sont une réduction collective. Le temps partiel résulte donc d’un choix de l’agent, en accord avec sa hiérarchie, portant sur la durée de travail et ses modalités. En fonction de leur temps de travail choisi il est appliqué le principe de la proportionnalité au temps de travail effectué et au temps de repos ARTT en découlant sur la même base de référence que les agents occupés à temps plein. I I– LES TEMPS NON COMPLETS Les agents à temps non complet occupent des emplois correspondant à un besoin permanent inférieur à la durée légale du travail. Aujourd’hui seuls les agents relevant de la filière animation et ceux assurant la surveillance des points écoles (ASVP) sont rémunérés par référence aux 35 heures. Pour les autres agents à temps non complet, avant de décider de réduire leur durée de travail à proportion de la réduction de la durée du temps de travail des agents employés à temps complet (article 11 du décret du 12 juillet 2001 ), il leur sera proposé de maintenir leur taux d’emploi actuel avec modification du calcul de rémunération par référence aux 35 heures. III – LES ASTREINTES L’astreinte est la période pendant laquelle l’agent, sans être à la disposition permanente et immédiate de son employeur, a l’obligation de demeurer à son domicile ou à proximité afin d’être en mesure d’intervenir pour effectuer un travail au service de l’administration. 20 Ö la période d’astreinte n’est pas assimilée à du travail effectif : elle ne peut générer, en elle même, ni RTT ni heure supplémentaire. Elle donne lieu à une indemnité d’astreinte. Ö Par contre s’il y a intervention, la durée de l’action sur place sera considérée comme du temps de travail effectif. IV– LES AGENTS LOGES La situation des agents logés au regard des 35 heures fera l’objet d’un dispositif spécifique, négocié avec les partenaires sociaux et soumis au C.T.P. Dans le cadre d’un protocole métier, ce dispositif définira notamment, en vue de la mise en place d’un système d’équivalence : - les périodes de travail effectif - les périodes d’astreinte : l’agent est chez lui, il doit être joignable - les périodes de permanence dite « d’inaction » : l’agent est présent mais n’a pas de travail effectif et n’est pas d’astreinte V – LES ASSISTANTES MATERNELLES Les dispositions du décret du 12 juillet 2001 ne règlent pas la situation des assistantes maternelles, qui fera également l’objet d’un dispositif particulier. Seront notamment étudiées, tant avec les intéressées que les organisations syndicales, leur rémunération ainsi que leurs conditions d’organisation de travail. 21 VI – LES CADRES Le décret prévoit en son article 10 que des dispositions spécifiques peuvent être adoptées pour des personnels chargés soit de fonctions d’encadrement, soit de fonctions de conception lorsqu’ils bénéficient d’une large autonomie dans l’organisation de leur travail. Les fonctions d’encadrement : Il convient de distinguer 2 catégories de cadres : Les cadres dirigeants : DG, DGA, DGST, emplois de Cabinet, membres du Comité de Direction(*) et cadres intermédiaires, à savoir directeurs et responsables des services informatique, Communication(*), Ressources Humaines(*), Finances(*), Secrétariat Général(*), CCAS, Santé, Education(*), Manifestations publiques(*), Police Municipale Sécurité, vie associative, Audiovisuel et Sports, ainsi que les adjoints du DGA aux services techniques et/ou du DGST. en raison de leurs responsabilités et de l’autonomie que celles-ci impliquent tant dans la décision que dans l’organisation de leur emploi du temps, ce Personnel bénéficiera d’un forfait annuel de 12 jours de repos supplémentaires, soit 210 jours de travail effectifs par an au lieu de 222. Les cadres intégrés à une équipe Ces responsables, intégrés à une collectivité de travail, sont soumis aux mêmes horaires que les agents qu’ils encadrent et ont un horaire de travail susceptible d’être pré-déterminé ce qui leur permet une application de la durée de travail dans les mêmes conditions que les agents de leur équipe. LE PRESENT PROTOCOLE APPLICABLE AU 01 JANVIER 2002 SE SUBSTITUE AU PROTOCOLE EXPERIMENTAL Le Maire d’Asnières-sur-Seine Manuel AESCHLIMANN Le représentant CFDT Le représentant CGT Le représentant FO Eric LE BARS Jean-Louis LOPEZ Philippe LAURENT 22