Objectif Croissance
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Objectif Croissance
OBJECTIF CROISSANCE LA LETTRE DES DÉCIDEURS édition 23 novembre 2016 - n° 12 Et toi tu crowdfundes ou tu crowdfundes pas ? Si mon grand-oncle Paul Robert était encore de ce monde, il frémirait d’horreur en lisant le titre de cet édito. Il aurait souffert à l’idée de mettre un tel mot dans son dictionnaire. J’avoue que si l’usage d’anglicismes est fréquent dans ma vie professionnelle, j’essaye d’appliquer une linguistique plus légitime en d’autres circonstances. Pour autant le mot crowdfunding fait désormais partie du paysage. Le financement participatif est devenu une alternative financière non négligeable en France, pour aider, voire lancer les start-up innovantes (et pas que). D'ailleurs les plates-formes de financement sont-elles mêmes des start-up ! Alexandre Mars, le génie des nouvelles technologies, a surfé sur ce modèle pour créer la Fondation Epic (à laquelle un article est dédié dans cette newsletter) afin d’accompagner des projets d’associations dans le monde entier et mettre ses qualités d’entrepreneur au service de la philanthropie. Une récente rencontre avec le Fondateur de Dartagans, (www.dartagnans.fr), plate-forme totalement dédiée à la préservation du patrimoine culturel, est l’exemple qui confirme le modèle. Mes échanges avec Jean-François Hébert, homme d’art(s) et de culture, et Président du Château de Fontainebleau, ont mis le doigt sur l’importance d’une intervention collective, car il œuvre pour réunir une insigne collection de porcelaines Empire, classée Trésor national. Le Patrimoine a besoin d’aide. Les entrepreneurs aussi. La bonne nouvelle c’est qu’un esprit philanthropique frémit dans l’Hexagone. Les chiffres parlent d’euxmêmes. En 2015, 300 M€ ont été levés par ce biais. En cette période où l’espoir peut renaître (un peu), parce que Noël approche (très vite), parce que l’économie est moins secouée même si elle est désormais devenue imprévisible (Trump passe et le CAC trépasse…), et bien crowdfundons ! L’identité nationale n’est pas un vain mot. Elle n’est ni artificielle, ni orgueilleuse (même si l’anthropologue Marcel Detienne pense le contraire) mais elle contribue comme un ciment à façonner deux de nos spécificités : le sens de la solidarité. La débrouillardise. Tout cela est un peu loin de Grant Thornton me direz-vous. Mais en fait pas du tout. Si nous nous penchons sur la Fondation Epic, si en tant que Mécène nous nous préoccupons du patrimoine, c’est bien que le souci d’autrui, qu’améliorer le sort des choses, font partie de la culture du groupe. C’est pour cela aussi que la Client experience, et la People experience que nous envisageons au sein de notre maison sont une priorité. Agnès de Ribet Directrice du Marketing et de la Communication, Grant Thornton INTERVIEW Attractive World Ludovic Huraux Fondateur du site de rencontres « Attractive World » et de l’application de networking « Shapr » 2 Comment a débuté votre collaboration avec Grant Thronton ? Dès la fin de mes études, j’ai travaillé dans le domaine du private equity au sein de différents fonds de LBO* où j’ai fait la rencontre de plusieurs collaborateurs de Grant Thornton lors d’audits financiers de transactions. Lorsque j’ai démarré Attractive World, j’ai tout naturellement fait appel à Nathalie Margraitte, Associée Transaction Advisory Services, pour qu’elle puisse me conseiller sur la gestion de ma comptabilité et notamment sur l’ensemble des sujets d’audit. J’ai rencontré Mathieu Devillers, Associé, Directeur de l'offre International Business Advisory Services qui, par la suite, m’a accompagné en tant que Commissaire aux comptes et ce pendant 9 ans, à partir de 2007. Racontez-nous votre « success story ». Quelles sont les clés de votre réussite ? J’ai débuté Attractive World en 2007 à l'âge de 24 ans. Depuis tout petit, je suis passionné par l’idée de la création d’une entreprise. J’ai rapidement fait le constat qu’un seul acteur était présent sur le segment des sites de rencontres, proposant un réel business model. J’ai alors cherché à définir les nouvelles opportunités de ce marché. Celui-ci allait vraisemblablement se segmenter et il y aurait des possibilités qui allaient émerger. Fort de ce constat, je me suis lancé dans cette aventure, « embarquant » deux de mes amis. Nous avons été confrontés à de nombreuses embûches car nous avions peu d’expérience, peu de réseau au sein de la communauté « Tech », et de ce fait, je n’avais pas forcément fait les bons choix en matière technologique. Cependant, nous étions à un excellent « time-to-market », le marché était justement en cours d’évolution et nous avons suscité l’intérêt des médias. Malgré la période de doutes, j’ai eu la chance de faire de belles rencontres et de m’entourer de personnes hautement qualifiées telles qu’un Directeur Technique et un Directeur Marketing qui ont fortement contribué à construire ce modèle payant d’Attractive World. Ils m’ont fait confiance… Deux ans plus tard (fin 2009), nous avons réussi à proposer un modèle payant et après cinq ans (en 2013), nous sommes « devenus rentables ». En 2010, nous avons fait le constat que les internautes étaient prêts à investir davantage que sur le site généraliste concurrent (soit le double) et que les hommes comme les femmes acceptaient de s’engager financièrement pour faire des rencontres de qualité ! Afin de financer notre développement, nous avons réalisé plusieurs levées de fonds successives et ce, malgré un contexte d’économie fragile. Cette trésorerie nous a permis de réaliser une campagne de communication média, ce qui a été probablement la meilleure décision que nous ayons prise : nous sommes devenus annonceur au sein de la chaîne Canal + via le sponsoring d’émissions à forte affinité d’audience et d’image. La notoriété du site est alors passée de 8 % à 91 % en 5 ans et la société a vu son chiffre d’affaires augmenter dès 2013. Nos prévisions en matière de résultats nets sont alors évaluées à environ 15 % pour 2016. Notre « success story à la française » a été à l’époque difficilement exportable à l’international. Les investisseurs étaient plus frileux pour envisager un financement de sites français en B-to-C. Nous avons alors décidé de nous focaliser uniquement sur notre zone géographique et avons distribué 3 millions de dividendes sur les 3 dernières années, ce qui est assez peu commun pour une start-up ! Au début de l’été, nous avons eu une proposition d’acquisition par l’entreprise allemande AFFINITAS possédant une vraie expertise sur l’internationalisation de sociétés, puisqu’elle est présente dans plus de 20 pays (société basée à Berlin, éditeur d’E-Darling et Elite Rencontre). Nous avons accepté l’opération avec un changement de direction et de projet de développement du site, au niveau mondial. Nous avons vendu 100 % de nos titres en septembre 2016. Je suis très reconnaissant vis-à-vis des experts de Grant Thornton car c’est une marque reconnue parmi les leaders de l’Audit et du Conseil. Mes interlocuteurs ont su s’adapter aux modes de fonctionnement d’une start-up. Cette confiance respective a aidé dans notre développement et nous a permis d’arriver peu à peu à maturité. Quels sont vos nouveaux projets ? Je suis actuellement sur un tout nouveau projet qui s’appelle Shapr, « to shape » en anglais qui signifie façonner. Shapr est une application gratuite de networking qui propose chaque jour une liste de professionnels à rencontrer, dont le modèle est basé sur la localisation, les intérêts et les anciennes expériences de l’utilisateur. Tous les jours, grâce à un système d’algorithmes, nous suggérons une dizaine de personnes susceptibles de correspondre aux critères sélectionnés. Il faudra alors « swiper » (faire glisser) la fiche du profil suggéré sur la gauche pour refuser d’être en contact, ou sur la droite pour accepter, au même titre que sur des applications de rencontres amoureuses, alors qu’il s’agira là de l’univers professionnel stricto sensu. Ce système permet d’échanger plus facilement sans recevoir d’e-mails de sollicitations commerciales comme sur les réseaux professionnels traditionnels. Nous sommes actuellement une petite start-up de 15 personnes à Paris et à New York, avec une levée de fonds de près de 7 millions de dollars. Et nous avons d’ores et déjà plus de 100 000 utilisateurs dont une grande majorité basée aux USA ; cela se développe aussi à Paris et à Londres. Par fidélité et parce que nous sommes très satisfaits de notre première aventure, les experts de Grant Thornton accompagnent désormais Shapr en tant que Commissaires aux comptes. *LBO « Leverage Buy-Out » : montage juridico-financier de rachat d’entreprise par effet de levier. 3 INTERVIEW DISNEYLAND Paris Virginie Roche Directrice Workforce Management de Disneyland Paris 4 Vous avez choisi Grant Thornton pour vous accompagner, pouvez-vous nous dire pourquoi ? Décrivez-nous dans quel cadre les experts de Grant Thornton interviennent et la nature de leurs prestations. J’ai mandaté les équipes de Grant Thornton pour nous accompagner dans le choix et la mise en place de notre outil de dématérialisation des factures fournisseurs. La dématérialisation fournisseurs est plus complexe qu’il y paraît. De nombreuses options en termes de technologie sont possibles et le contexte fiscal est en pleine évolution. L’intervention des équipes de Grant Thornton m’a permis de déterminer le meilleur choix organisationnel et technologique. L’intervention s’est déroulée en trois temps : • Les équipes de Grant Thornton ont mis en exergue les enjeux du marché, les best practices et ont délivré les orientations stratégiques et les choix optimum pour organiser mon Département Fournisseurs de façon efficiente. • Une fois le projet lancé, les consultants nous ont accompagnés pour l’écriture du cahier des charges de l’appel d’offres. Cela nous a permis de gagner un temps considérable dans l’élaboration du projet en sautant l’étape de conception générale et en passant de ce fait directement à l’étape de la conception détaillée. • Enfin, les experts de Grant Thornton sont intervenus, à ma demande également, pour une mission de change management telle que l’accompagnement des équipes sur le nouvel outil, et la formation en lien avec cette mise en œuvre de dématérialisation. De la prise de décision à la mise en service effective, Grant Thornton aura été à nos côtés pendant presque deux ans. Ce qui m’a plu dans l’approche des experts de Grant Thornton c’est indéniablement leur pragmatisme. Ils ne m’ont pas proposé la déclinaison d’un énième modèle de consulting, mais ont co-construit, une solution adaptée à mes besoins spécifiques. Un autre point important était l’ouverture que Grant Thornton a pu nous apporter sur la connaissance de ce marché et la mise en relation avec des fournisseurs potentiels. Nous avons bénéficié d’un accès aux dernières tendances de back office comme des insiders. J’ai également apprécié que les échanges avec le partner et les consultants de la mission ne se limitent pas au contenu stricto sensu de la mission mais puissent servir de « caisse de résonance » pour tester nos idées et orienter notre approche. Nous avions un fonctionnement plus proche du « partenariat » que de la simple relation client/consultant. Emmanuelle Muller Schrapp, Associée Conseil Opérationnel et Outsourcing et son équipe ont su parfaitement s’adapter à notre environnement et à notre culture d’entreprise. Au vu de ces résultats positifs, nous avons mandaté Grant Thornton pour d’autres missions, notamment la réalisation d’une mission de comptabilité avec Emmanuel Riou, Associé Transaction Advisory Services ainsi qu‘une mission de Due Diligence avec Grégory Volpi, Associé Transaction Advisory Services et Frédéric Zeitoun, Associé, Directeur National du Conseil Financier. En résumé, j’ai trouvé chez Grant Thornton une réelle expertise, un accompagnement de proximité et une collaboration fructueuse qui nous a permis d'établir une relation de confiance. Diplômée de l’ESSEC, Virginie Roche a travaillé en Finance d’entreprise et en Contrôle de gestion dans des groupes de belle renommée tels que Danone, Nexans et Disneyland Paris. Depuis son arrivée au sein de Disneyland Paris en 2004, elle a tout d’abord effectué un parcours au sein de la Division Finance en matière de Contrôle de gestion, puis en Comptabilité. Elle est actuellement Directrice Workforce management (planning et staffing des employés). 5 POINT DE VUE Administrateurs de demain : objectif réussite. Nicolas Guillaume Associé en charge de la ligne de services, Risk Management, Grant Thornton 6 Il s’agit là du titre de la nouvelle étude que vient de publier Grant Thornton sur la gouvernance des entreprises en 2016. Ce rapport, qui s’appuie tant sur une étude internationale (International Business Report) qu’une série d’entretiens approfondis réalisés dans les différents pays de notre réseau, est riche d’enseignements et constitue une opportunité pour chacun de se comparer aux meilleures pratiques mondiales. Plus que jamais, l’importance d’une gouvernance proactive et en capacité d’anticiper les défis auxquels l’entreprise sera confrontée, constitue un facteur clé de succès et de pérennité pour cette dernière. Ceci implique pour les Conseils d’Administration une capacité à se remettre en question et à évoluer. Cette étude révèle les mesures qu’ils devront mettre en œuvre d’ici 2025 pour rester pleinement dans la course. Nous constatons par exemple que les Conseils d’Administration peuvent avoir tendance à trop se concentrer sur les contraintes réglementaires qui est aujourd’hui le risque le mieux appréhendé et suivi par ces derniers. Les réglementations applicables en matière de Gouvernance se multiplient dans tous les pays et constituent des contraintes qu’il est nécessaire de maîtriser et qui peuvent représenter un coût parfois exorbitant pour les entreprises. Pour autant, elles ne peuvent pas être le prisme principal des Conseils d’Administration, qui se retrouvent par ailleurs confrontés à un niveau d’incertitude très élevé pouvant conduire les entreprises à se recroqueviller sur elles-mêmes. Nous sommes convaincus qu’une bonne gouvernance peut contribuer à changer la donne en guidant l’entreprise, pour instaurer une culture et des pratiques exemplaires et en faisant preuve d’initiative. Ceci implique que les Conseils d’Administration relèvent plusieurs défis et le numérique en constitue définitivement un. Au titre des opportunités de croissance que représente la digitalisation des entreprises mais également de la cybercriminalité, qui constitue un risque évalué comme majeur par les administrateurs ; au même titre que la réglementation d’ailleurs mais avec le sentiment d’une moindre maîtrise. Ce double enjeu illustre parfaitement la nécessité pour les Conseils d’Administration de s’emparer de la dimension numérique. Bien entendu, relever ce défi implique de disposer des compétences nécessaires au sein de ces instances et c’est là le premier enjeu mis en exergue dans l'étude : la diversité au sein des Conseils, que ce soit en termes de parité, d’origine ethnique ou autres considérations, constitue un facteur clé en termes de performances. Plusieurs recommandations et pistes de solutions sont proposées dans notre rapport pour répondre de manière efficace à cet enjeu : cartographie des compétences, programme de mentorat, templin ou fléchage des parcours pour une accession facilitée aux conseils par les salariés, etc. Chez Grant Thornton, nous pensons que si le respect des lois et des réglementations doit pleinement s’inscrire dans le cadre de la gouvernance, les Conseils d’Administration « progressistes » ont la possibilité d’offrir un périmètre plus large et de faire avancer leur entreprise sur la voie de la réussite. Nos équipes travaillent en étroite collaboration avec nos clients pour les aider à concrétiser leurs ambitions pour l’avenir au travers d’un système de gouvernance équilibré : entre la nécessité de maîtriser l’environnement et celle de favoriser la croissance et l’atteinte des objectifs stratégiques. 7 POINT DE VUE les apports de la loi « travail ». Laurent Prost Associé, Directeur National de l’Expertise Conseil, Grant Thornton Jérôme Scapoli Avocat, Directeur, Spécialiste en Droit social, GT Société d’Avocats 8 Vers plus de flexibilité de la durée du travail pour améliorer la performance des entreprises : les apports de la loi « travail »1. La loi « travail », entrée en vigueur le 10 août 20162, offre aux entreprises de nouvelles perspectives pour organiser la durée et les horaires de travail des salariés. En quoi la loi « travail » modifie-t-elle la donne sur la durée du travail ? Cette loi inverse totalement la hiérarchie des normes applicables jusqu’alors dans de nombreux domaines relatifs à la durée du travail. À compter du 1er janvier 2017, sous réserve du respect des dispositions d’ordre public, les entreprises pourront conclure des accords collectifs relatifs à la durée du travail, dérogeant à la convention de branche qui leur est applicable. La convention de branche deviendra supplétive, c’està-dire qu’elle s’appliquera uniquement à défaut d’accord d’entreprise sur le même thème. Les entreprises vont pouvoir adapter leur organisation du temps de travail au plus près de leurs besoins et contraintes liés à leur activité. Ce point constitue une réelle avancée qui permettra aux entreprises (notamment petites et moyennes) d’adapter de façon plus souple leurs ressources avec des besoins qui sont souvent difficiles à anticiper. Une plus grande flexibilité, permettant notamment de gagner en compétitivité face à des compétiteurs étrangers n’ayant pas les mêmes contraintes, conduira nos entreprises à retrouver de l’allant. Quels sont les domaines concernés ? La liste est longue mais l’on peut citer quelques exemples. La majoration des heures supplémentaires pourra être abaissée à 10 % (contre 25 % aujourd’hui) même si l’accord de branche prévoit un taux supérieur, réduisant ainsi le coût de ces heures. L’entreprise pourra également augmenter la durée maximale quotidienne de travail jusqu’à 12 heures (contre 10 heures actuellement) en cas d’activité accrue ou encore pour des motifs liés à son organisation. Il sera aussi possible de passer à une moyenne hebdomadaire de travail de 46 heures (contre 44 heures actuellement) sur 12 semaines. De même, une modulation des horaires de travail pourra être envisagée sur une période de trois ans (au lieu d’un an)3 qui deviendra le cadre de détermination des heures supplémentaires. Pour ce qui concerne le travail de nuit, un accord de branche étendu ne sera plus nécessaire. Sa définition et sa mise en place se fera de facto au niveau de l’entreprise. Si le seuil de déclenchement des heures supplémentaires demeure fixé à 35 heures hebdomadaires, ce texte assouplit l’organisation du travail dans l’entreprise. Quels sont les bénéfices de ce volet pour l’entreprise ? Une plus grande souplesse et la possibilité d’anticiper des variations d’activité sur une courte période (possibilité de passer à 46 heures / semaine sur 12 semaines) mais aussi sur une longue période (modulation sur 3 ans). Cela devrait engendrer de possibles gains de compétitivité avec la réduction du coût des heures supplémentaires. Les enjeux des entreprises sont pris en compte, notamment pour éviter qu’elles ne se retrouvent en situation de devoir refuser des commandes à certains moments (manque d’effectifs capables ou surcoût trop important en termes de main d’œuvre) ou en zone de sous-activité à d’autres. Comment l’entreprise pourra mettre en place ces nouvelles règles ? La loi a pour objectif de « moderniser le dialogue social ». C’est donc l’accord collectif qui est privilégié et le principe demeure celui d’un accord conclu avec une ou plusieurs organisations syndicales représentatives. Sur les règles de négociation des accords, la loi apporte également de profonds changements. Pour être valable, l’accord devra être « majoritaire », c’est-à-dire signé par des organisations syndicales ayant recueilli plus de 50 %4 des suffrages aux dernières élections. Les non signataires n’ont plus de faculté d’opposition : l’accord signé est donc sécurisé. Si cette majorité n’est pas atteinte, un mode alternatif de conclusion est prévu : l’accord pourra être signé par des organisations syndicales ayant recueilli plus de 30 % des suffrages aux dernières élections et être validé par une majorité des salariés dans le cadre d’un référendum. Cette voie référendaire permet également d’impliquer les salariés. Et si aucun syndicat n’est présent dans l’entreprise ? Les modes alternatifs de conclusion des accords demeurent et sont également assouplis. L’entreprise pourra négocier et signer avec des élus (majorité des élus titulaires au CE ou à défaut, délégués du personnel) ou, si elle n’a pas d’élu, avec un salarié mandaté par une organisation syndicale. Concernant la conclusion avec des élus, la loi supprime l’obligation de validation de l’accord par une commission paritaire de branche, déverrouillant ainsi de nombreux blocages constatés. Quelles avancées pour l’entreprise ? L’entreprise devient « maîtresse » pour négocier à son niveau (aux moyens de dispositifs relativement simples à mettre en œuvre et bien balisés juridiquement), ce qui réduit une insécurité sur ce volet. La validation de l’accord par référendum permet également aux salariés concernés de se prononcer en connaissance de cause, dans des conditions clairement définies et simplifiées. Cela devrait permettre d’aboutir à une réduction des potentiels conflits. Des changements pour les salariés autonomes bénéficiant d’un forfait annuel en jours ? De nombreuses conventions de forfait annuel en jours ont été fragilisées au cours des dernières années en raison de l’annulation judiciaire de plusieurs accords de branche, qui ne prévoyaient pas de mesures destinées à assurer le suivi de la charge de travail des salariés. La loi « travail » vise à sécuriser les forfaits jours par deux mesures principales. D’une part, elle fixe le contenu des accords autorisant le recours aux forfaits jours et prévoit une procédure de validation des accords incomplets actuellement en vigueur. D’autre part, et surtout, l’entreprise peut désormais pallier unilatéralement les éventuels manquements de l’accord collectif : le forfait "jours" sera validé si l’employeur met en place un contrôle et un suivi de la charge de travail du salarié et du respect des temps de repos quotidien et hebdomadaire. Le risque né de l’annulation éventuelle de l’accord de branche sur les forfaits jours disparait donc. La volonté du législateur a été de limiter l’insécurité juridique pour les entreprises. On ne peut que saluer cette avancée. 1 Loi n° 2016-1088 relative au travail, à la modernisation du dialogue social et à la sécurisation des parcours professionnels » du 8 août 2016, JO du 9 août 2016. 2 L’entrée en vigueur de certaines dispositions nécessite la publication de décrets d’application à venir et / ou est échelonnée dans le temps. Les accords d’entreprise relatifs à la durée du travail pourront être conclus selon les nouvelles modalités à compter du 1er janvier 2017. 3 Cette disposition demeure subordonnée à un accord de branche, à défaut, modulation sur une période d’un an par accord collectif. 4 Actuellement : au moins 30 % des suffrages au premier tour des dernières élections CE, DUP ou, à défaut, délégués du personnel. 9 POINT DE VUE INTERNATIONAL Hervé Sauce Associé, Directeur de l'Expertise Conseil, Paris, Grant Thornton Mathieu Devillers Associé, Directeur de l'offre International Business Advisory Services, Grant Thornton 10 Comment piloter les risques et accompagner le développement à l'International ? Grant Thornton est un Expert opérationnel. Deux entreprises sur trois échouent dans leur développement à l’International. Pourtant conquérir de nouveaux marchés est devenu primordial pour les entreprises souhaitant assurer leur croissance et leur pérennité. L’International est plus que jamais un axe de développement incontournable. Le contexte d’éloignement géographique, de complexité réglementaire et de différences culturelles nécessite la conception d’un pilotage de ces opérations si l’on veut s’implanter durablement. Piloter son développement à l’International commence par la définition de la stratégie d’implantation. Selon que le développement passe par une acquisition, une création de structure locale (filiale, succursale, bureau de représentation…), une joint-venture, la mise en place d’accords de distribution ou l’embauche d’un collaborateur local, les implications sont à soigneusement appréhender afin de sécuriser la démarche de développement et son succès. Ainsi, dès cette phase d’étude, l’entreprise doit se faire accompagner dans l’élaboration d’un business plan multi-scenarii, la réalisation de Due Diligences, l’élaboration ou la revue de contrats et la prise de connaissance des spécificités du pays d’implantation tant sur le plan : - comptable (divergences de traitement avec les règles groupe…), - fiscal (taux d’imposition, droits de douane, existence de taxes locales spécifiques propres à l’activité, problématique d’établissement permanent, prix de transfert…), - social (taux de charges sociales, règles en matière de contrat de travail, de licenciement…), - juridique (formes de société, obligation d’établissement de comptes annuels, existence de règlementation de contrôle des changes, modalités de gestion des contentieux…), - commercial (existence de débouchés, restrictions locales en vigueur…). Ces éléments sont de nature à apporter un éclairage nécessaire pour prendre la décision de croître ou non hors de nos frontières. Il s’agit ensuite de maîtriser son développement en définissant des processus de pilotage et de gouvernance adaptés à la taille et à l’activité de l’entreprise. Des outils de reporting pertinents (définition de modèle de remontées de données homogènes, d’indicateurs clés, de retraitements des données locales…) doivent permettre d’assurer le respect du plan de marche prévu et le cas échéant d’ajuster la stratégie. Par ailleurs, si la taille le nécessite, une coordination et un outil dédiés sont déployés permettant à l’entreprise de disposer d’un point de contact central et de suivre en temps réel le respect de sa compliance. Un accompagnement par des experts locaux est également primordial pour sécuriser l’exécution des opérations et éviter des mauvais choix aux impacts parfois significatifs. Ensuite appréhender le tissu économique local, afin de sécuriser les ventes et leurs encaissements, est un pré-requis qui peut nécessiter la mise en place d’une police d’assurance-crédit pour couvrir les risques premiers tels que les défaillances. Par ailleurs, structurer une administration des ventes proactive et experte est également une assurance à la performance du cash. De plus, le déploiement à l’International peut supposer la mise en œuvre de couvertures de change. Grant Thornton, fort de ses expertises, de ses partenariats de premier plan et de son réseau international présent dans plus de 140 pays, accompagne les entreprises avec succès dans leurs projets de croissance à l’International. 11 TENDANCES Brexit Anne Frede Associée en charge de l'activité Juridique et Fiscale, GT Société d'Avocats Guillaume Richard Fiscaliste, GT Société d’Avocats 12 Quels impacts en matière de mobilité internationale ? La notification de la décision de sortie ouvrira une période de deux ans afin de permettre le début des négociations. Pendant la période des négociations, il n’y aura aucun impact. Mais après ? Le Brexit ne signifie pourtant pas l’absence totale de législation utilisable en matière de mobilité internationale. La France et le Royaume-Uni ont signé une convention bilatérale en matière de Sécurité sociale, entrée en vigueur le 1er mai 1958 certes suspendue depuis 1973, mais elle redeviendrait applicable dès la sortie effective de l’UE. Ce qu’il faut savoir en ce qui concerne : • La retraite Pour une carrière effectuée au sein de l’UE et en dehors de l’UE, il peut y avoir une perte d’une partie des droits. La souscription d’une couverture complémentaire peut s’envisager pour certains collaborateurs. • Le chômage Pour les Français détachés au Royaume-Uni, sous la couverture sociale française, il n’y a aucun changement. En revanche, pour les autres Européens l’absence d’accord durcirait les conditions d’ouverture des droits. • La santé En l’absence d’accord avec l’UE, il faudra s’appuyer sur celui signé entre la France et le Royaume-Uni. L’ensemble des prestations ne seront peut-être pas couvertes. Il faudra étudier la nécessité de recourir à une couverture complémentaire en France afin d’éviter la rupture de ces droits. • Le travail et l’immigration L’accord bilatéral prévoit la possibilité de détacher les salariés Français vers le Royaume-Uni pour une durée de 12 mois maximum (contre 24 mois au sein de l’UE). L’obtention d’une carte de résident permanent pourrait potentiellement sécuriser la situation des citoyens européens résidant au Royaume-Uni. • L’impôt sur le revenu Il sera nécessaire de revoir les clauses de variation du taux de change avec un gross up et de déterminer le niveau adéquat de protection compte tenu de l’incertitude liée à l’évolution de la livre sterling. En France, le régime des impatriés serait prolongé de 5 à 8 ans : exonération des avantages liés à l’impatriation en France et pour les jours travaillés hors de France, cela s'effectuera sous certaines conditions. • Le PEA Seuls les titres de sociétés ayant un siège au sein de l’Espace Economique Européen (EEE) sont éligibles. Il est primordial de suivre attentivement les évolutions et de procéder aux arbitrages nécessaires afin d’éviter la clôture. L’évolution des négociations est à suivre avec vigilance afin de pouvoir rapidement adapter la politique de mobilité de l’entreprise et de compenser le manque éventuel de protection envers les collaborateurs. 13 TENDANCES Audit des investissements médias et marketing Clément Vuattier Manager au sein de la ligne de services Risk Management, Grant Thornton 14 Une plus grande transparence ! Voilà ce que réclament, à cor et à cri, les associations nationales des annonceurs britanniques (ISBA) et américains (ANA). Dans la ligne de mire, les agences publicitaires qui auraient, selon ces associations, des pratiques peu honnêtes. Tout d’abord, les tarifs seraient peu lisibles : coûts cachés, double facturation de services, refacturation sur-commissionnée de prestations externalisées. En bref, les factures des agences ne seraient pas des modèles de clarté et les annonceurs payeraient mais sans savoir exactement à quoi cela correspond. Deuxième axe de mécontentement, le suivi des campagnes digitales et les doutes quant à leur performance réelle. Par exemple, les clicks comptabilisés au cours d’une campagne sont-ils l’œuvre d’une personne physique s’intéressant au produit ou bien sont-ils issus d’un robot indifférent à l’appel commercial de la marque ? En ce sens, les agences sont soupçonnées de « gonfler » artificiellement l’audience de ce type de campagnes. Dans le double but de rendre la campagne plus performante et d’augmenter le montant à facturer car il se calcule au nombre de clicks ! Enfin, qu'en est-il réellement des retours sur marges arrières ? Il s’agit des bonus touchés par les agences à la fin de l’année en fonction des ventes réalisées avec leurs fournisseurs. Ces montants sont loin d’être anecdotiques : certains géants du secteur sont en capacité de reverser aux agences jusqu’à 11 % du montant annuel des dépenses. Les annonceurs ont le sentiment de se faire « flouer » puisque, contractuellement, ces bonus doivent leur être reversés dans leur intégralité, ce qui n’est pas le cas. Par le biais de leurs agences représentatives, les annonceurs contre-attaquent. L’ANA a donné un véritable coup de pied dans la fourmilière en faisant réaliser une étude démontrant le manque d’honnêteté des agences (80 pages au vitriol que les grands groupes publicitaires ont dénoncé). Quant à l’ISBA, elle a proposé et mis à disposition de ses adhérents une nouvelle trame de contrat renforçant notamment la clause d’audit et conseille de faire appel à des cabinets extérieurs pour réaliser des contrôles. Cela tombe plutôt bien, l’audit des investissements média est l'une des offres que propose Grant Thornton ! 15 TENDANCES AERONAUTIQUE, DéFENSE ET SéCURITé Nicolas Tixier Operating Partner au sein de la ligne de services Transaction Advisory Services, Grant Thornton 16 Un secteur en croissance face à des enjeux humains et industriels. A l’échelle mondiale, l’activité du secteur Aéronautique, Défense et Sécurité reste bien orientée pour les années à venir. La croissance anticipée du trafic passagers, notamment en Asie, devrait favoriser l’augmentation des flottes commerciales. En parallèle, le contexte géopolitique (conflits régionaux, menace terroriste et « crise des migrants » …) conduit à une augmentation des budgets de défense et de sécurité. Certains segments subissent malgré tout des effets conjoncturels. Le marché des avions d’affaires demeure atone du fait d’une faible croissance de la demande et de l’existence d’un marché de l’occasion important. Le segment des hélicoptères civils subit quant à lui le contrecoup d’une demande moindre de l’industrie de la recherche pétrolière, dans un contexte de prix du baril bas. L’innovation technologique reste l’un des moteurs du secteur. Dans le civil, elle vise à améliorer la performance des avions (consommation, poids…), à les rendre plus « verts » (démantèlement, valorisation des pièces…) ou à proposer de nouvelles offres et expériences aux passagers (IFE, Wifi….). Dans le domaine militaire, elle concerne, entre autres, sur le plan européen et français, le développement de drones de combat (plateformes Neuron et Taranis) ou la modernisation de divers systèmes d’armes (programme Scorpion, Félin) pour répondre à la numérisation de l’espace de bataille. Dans le domaine de la sécurité enfin, si la sécurité physique bénéficie d’avancées technologiques en matière de contrôle de zone ou de détection, la bataille de demain se livre dans le cyber espace. L’industrie française est très bien positionnée sur ce secteur (l’un des leaders à l’exportation) et contribue positivement à notre balance commerciale. Au-delà des OEM (Original Equipment Manufacturer) et des fournisseurs de rang 1, la supply chain est un écosystème d’ETI et de PME. Ces dernières ont su développer le savoir-faire et les technologies leur permettant de servir les constructeurs mondiaux et de monter à bord des grands programmes internationaux dans l’aéronautique, la défense et le spatial. Aujourd’hui ces entreprises doivent continuer d’investir dans la R&D, dans leur outil de production et dans la gestion de leur Capital Humain. Dans une industrie parfois plus « artisanale » que la technicité des produits finis peut le laisser penser, la pénurie de main d’œuvre qualifiée, comme par exemple les chaudronniers, pose un problème majeur. Sur le plan industriel, pour des entreprises qui ont su maîtriser l’usinage de métaux durs ou le drapage de composites, la nouvelle frontière technologique est celle de l’impression 3D. Enfin, dans un environnement où le secret industriel est clé et la digitalisation croissante, la cyber sécurité est un sujet incontournable. Au-delà des SI « standards » (e-mail, bureautique...), elle commence au niveau des machines de production (commandes numériques, machines connectées…) dont l’immunité doit être garantie car elles peuvent donner accès à la totalité du réseau d’une entreprise. C’est l’ensemble de ces enjeux que la filière doit être en mesure d’appréhender. Le sujet immédiat de l’industrie est la pression sur les prix et les attentes en termes de qualité et de délais de production de la part des constructeurs. Ainsi les montées en cadence attendues sur les programmes A320neo et A350 représentent un enjeu majeur tant sur le plan opérationnel que financier pour l’ensemble de la supply chain. Les récents succès commerciaux du Rafale vont également conduire à une montée en cadence de la chaine de production de Dassault. L’ensemble de ces facteurs plaident pour une consolidation du secteur, afin notamment d’obtenir une taille critique et la surface financière permettant de rester dans la course. L’accompagnement de cette consolidation devra permettre de sauvegarder un tissu industriel français riche. Elle posera aussi des questions de souveraineté. 17 Actualités Hub Advisory à Lyon Robert DAMBO Directeur Général, Directeurs des Régions, Grant Thornton 18 Grant Thornton libére son potentiel de croissance. Grant Thornton renforce son Hub Advisory à Lyon, en parallèle de ses activités d’audit et d’expertise comptable. Le bureau Rhône-Alpin, dirigé par Robert Dambo, Directeur Général du cabinet et Directeur des Régions, se développe en effet fortement, tant en termes d’effectifs que dans le déploiement de ses expertises. Dans un monde qui bouge toujours plus vite, les dirigeants font face à une complexité accrue, aussi : • Les experts spécialisés du Conseil Financier de Grant Thornton accompagnent le développement des entreprises en sécurisant les opérations de croissance externe, en stabilisant l’intégration et en facilitant la création de valeur. • Enfin, le Hub Advisory est complété par d'autres lignes de services déployées à Lyon et bénéficie de l’appui des offres positionnées nationalement. Il en est ainsi de nos consultants spécialisés dans l’évaluation d’entreprises, qui outre la valeur de la structure, anticipent et rationalisent avec pertinence l’analyse des goodwill et leur affectation comptable. C’est également le cas de nos experts IT/SI qui permettent de scruter la compatibilité des systèmes d’information et d’organiser les reporting financiers : compte tenu de la demande croissante sur ce sujet, un expert RSE a également été intégré. L’ensemble de nos équipes bénéficie par ailleurs de l’appui de nos consultants nationaux en matière de cash management, ou encore d’optimisation de la fonction finance. • Les experts de Grant Thornton assurent également le traitement des situations de sous-performance, en agissant vite et en actionnant les leviers conduisant à dégager les solutions de redéploiement de l’activité. Grant Thornton installe une nouvelle plate-forme d’externalisation comptable à Lyon. Le Groupe a inauguré en juillet dernier sa nouvelle plate-forme d’externalisation comptable à Lyon. Composée de 30 collaborateurs et dirigée par Xavier Lecaille, Associé et Directeur de la ligne de services Outsourcing, elle vient compléter le maillage géographique existant à Paris, Lille et dans l’ouest de la France. Cette nouvelle plateforme accueille les activités de comptabilité, de reporting mensuel et de production de l’information financière réalisées pour le compte d’un groupe hôtelier franchisé exploitant plus de 80 hôtels en France et en Europe. Véritable outil de management, l’externalisation est un facteur déterminant pour optimiser la structure de l’entreprise en favorisant sa compétitivité, sa flexibilité et sa sécurité. Cette délégation de fonction, source d’innovation et de valeur ajoutée, répond aux enjeux des Directeurs Administratifs et Financiers et de la fonction Comptable et Financière à travers plusieurs axes d’optimisation (réduction des coûts, amélioration du délai de traitement et de la qualité de la production comptable, sourcing de compétences difficiles à trouver, etc.). « Le positionnement de nos offres de services poursuit une logique de qualité et d’excellence visant à libérer le potentiel de croissance de nos clients. En outre, il faut être ancré dans son territoire, en partager l’histoire, en connaître les acteurs, en un mot être imprégné de sa culture, pour comprendre la sensibilité d’un dirigeant et mieux le conseiller. C’est pourquoi la stratégie de notre cabinet passe par le positionnement de nos experts au cœur des territoires ». 19 Actualités La politique RSE de Grant Thornton France Tristan Mourre Senior Manager, RSE / Développement Durable, Grant Thornton 20 Notre politique de responsabilité sociétale fait pleinement écho à notre stratégie mondiale baptisée « Growing together 2020 », en visant un développement mutuel de notre Capital Humain et des entreprises que nous accompagnons. En effet, l’attraction des talents, la qualité de vie au travail et la formation continue font partie intégrante de la stratégie de Grant Thornton qui fait du bien-être des collaborateurs et du développement de leurs compétences, des conditions nécessaires au développement de ses activités. L’épanouissement de nos collaborateurs dans un environnement de travail stimulant, associé à une politique rigoureuse en faveur de l’impartialité, de l’indépendance et de l’intégrité, sont l’assurance d’une offre de qualité, permettant ainsi de consolider la relation de confiance que nous entretenons avec nos clients. Nous ne pouvons également ignorer notre impact sur la société compte tenu de notre relation avec les acteurs de notre territoire et notre impact sur l’environnement, axes que nous retrouvons également dans notre stratégie globale. Le cabinet s’engage à travers des actions citoyennes et de mécénat culturel. C’est dans cette optique que les directions du Développement du Capital Humain, du Marketing et de la Communication et le département RSE, en concertation avec Grant Thornton International Ltd, ont organisé en France la première édition des CSR days, journées consacrées à la RSE à l’échelle mondiale. Lors de cet événement, l’implication des collaborateurs dans la mise en place d’initiatives responsables à l’échelle locale, notamment via le soutien à des associations solidaires, a été mise à l’honneur. Plusieurs associations sont venues témoigner de leurs missions et inviter nos collaborateurs à s’engager. Par ailleurs, Grant Thornton accompagne depuis plusieurs années de nombreuses institutions culturelles, dont notamment la Comédie-Française et a confirmé son engagement en signant la Charte de l'Admical (Association pour le Développement du Mécénat Industriel et Commercial), en vertu de valeurs profondément communes. Le nouveau bâtiment « vaisseau amiral » de Grant Thornton s’inscrit pleinement dans cette stratégie RSE : une amélioration de la qualité de vie au travail pour les collaborateurs, un meilleur accueil pour l’organisation d’événements solidaires, des espaces dédiés aux clients et un immeuble à haute efficience environnementale (certifié HQE et BREEAM, référentiels du bâtiment attestant d’une haute performance énergétique et environnementale). 21 Actualités le classement des employeurs les plus attractifs au monde Victor Amselem Directeur Général, Associé en charge du Développement du Capital Humain, Grant Thornton 22 Grant Thornton se hisse à la 34ème place et gagne 3 rangs au classement du TOP 50 Universum des employeurs les plus attractifs au monde. L’étude annuelle d’Universum, menée auprès de 270 000 étudiants provenant d’Ecoles de Commerce ou d’Ingénieurs, classe cette année Grant Thornton au 34ème rang des 50 employeurs les plus attractifs à l’échelle mondiale (+ 3 places par rapport au classement de l’an passé). Universum est une organisation internationale intervenant dans le secteur de la marque employeur depuis 1998. Ce réseau délivre ses services dans les domaines de la Recherche, de la Stratégie et de la Communication, afin de permettre aux dirigeants d’attirer et de mieux appréhender les facteurs de rétention des meilleurs talents. Les étudiants interrogés dans le cadre de cette étude proviennent de 12 économies, parmi les plus dynamiques au monde : Australie, Brésil, Canada, Chine, France, Allemagne, Inde, Italie, Japon, Russie, Royaume-Uni et Etats-Unis. Pour apparaître dans le classement, l'employeur doit se situer dans les 90 premières places des listes respectives d’au moins 6 des 12 des pays désignés pour l’enquête. Les résultats collectés entre septembre 2015 et avril 2016, ont ensuite été pondérés en fonction du Produit Intérieur Brut de chaque pays. Cet award est une formidable récompense pour nos 42 000 collaborateurs à travers le monde. Notre Capital Humain est l’essence même de notre organisation, l’un des piliers de notre stratégie et de notre culture. C’est grâce à cet engagement collectif que nous progressons encore cette année dans le classement et que nous nous distinguons en tant qu’employeur idéal. Tout comme nous libérons le potentiel de Croissance de nos clients, l’une de nos principales ambitions est aussi de libérer le potentiel de chacun de nos collaborateurs et ce dans tous les aspects de leur activité afin qu’ils soient heureux de travailler à nos côtés. La désignation de Grant Thornton à la 34ème place de ce classement distingue l’organisation mondiale en tant « qu’employeur idéal dans le secteur dédié aux activités d’Audit et de Conseil ». 23 Actualités Le cabinet Red2Green rejoint Grant Thornton Christophe Alquier Associé, Conseil Financier, Grant Thornton, Anciennement Président du cabinet Red2Green 24 Grant Thornton a conclu un accord de rapprochement avec le cabinet Red2Green en septembre 2016. Retour sur les sous-jacents de cette alliance stratégique et ambitieuse. Red2Green est un cabinet spécialisé en Conseil Financier. Il intervient dans le traitement de situations complexes que ce soit dans des contextes in bonis ou des situations de difficultés financières avérées. Ses domaines d’expertises couvrent plus spécifiquement les opérations de restructuration, les projets de cession ou d’acquisition, ou encore le déploiement des outils et dispositifs de pilotage de l’entreprise. Les problématiques traitées sont donc variées mais ont toutes en commun le recours à des savoir-faire pointus en matière de trésorerie et de contrôle de gestion, avec une dimension opérationnelle essentielle. Créée en 2006, l’entité est dirigée par Christophe Alquier et Nicolas Verrier. Le rapprochement des équipes (formant désormais un ensemble de 75 professionnels), la complémentarité de leurs compétences spécifiques, ainsi que leur approche innovante des marchés, vont permettre de compléter l’offre du Groupe sur les métiers du Conseil Financier (englobant notamment le Transaction Advisory Services, l’Evaluation, la Gestion de litiges et Investigations et le Post Deal Services) et plus particulièrement de participer au développement de l’activité Restructuring de Grant Thornton. Nous partageons des valeurs communes mais aussi une même vision de l’évolution du métier de Conseil au service d’entreprises de plus en plus en demande d’accompagnement dans la durée, de solutions pratiques, d’agilité et de proximité de la part des experts qu’elles sollicitent. Christophe Alquier Associé, Conseil Financier, Grant Thornton, Anciennement Président du cabinet Red2Green Le réseau de Grant Thornton International Limited, composé de 140 pays, vient également appuyer la dimension cross border très présente chez Red2Green (notamment avec le Japon et les Etats-Unis), permettant ainsi aux équipes d’intervenir tant sur des dossiers de filiales de grands groupes français à l’étranger, que de filiales de groupes internationaux en France. Le mariage entre Grant Thornton et Red2Green permettra au nouvel ensemble de compter parmi les acteurs incontournables du retournement, en particulier à l’attention du marché des ETI et PME (l’équipe Prévention et Restructuration de Grant Thornton animée par Clotilde Delemazure a récemment conseillé Nice Matin, Continentale Nutrition, Deville et Nextperformance dans le cadre de leur restructuration, ainsi que le Groupe Nox dans le cadre de l’acquisition de Jacob’s France). En la matière, l’offre de Grant Thornton couvrira plus largement encore tous les enjeux financiers et opérationnels des entreprises sous-performantes, aussi bien lors de la prévention des difficultés que lors de procédures collectives, jusqu’à l’accompagnement dans la mise en œuvre et le suivi du plan de retournement opérationnel. Ce rapprochement nous permet de compléter notre offre de manière structurante, notamment dans le domaine du Post Deal Services. Frédéric Zeitoun Associé, Directeur National du Conseil Financier, Grant Thornton 25 Actualités Epic Foundation Max Thillaye du Boullay Directeur du Développement France et Benelux d'Epic Foundation 26 Grant Thornton vous invite à soutenir Epic Foundation. Fondée par Alexandre Mars, un serial entrepreneur des nouvelles technologies, la fondation Epic est un radar d'innovation sociale dans le monde. Grâce à ses outils technologiques (application mobile dédiée, réseaux sociaux, vidéos de terrain tournées en réalité virtuelle...) et à sa méthodologie innovante de sélection et de suivi (monitoring des organisations, information chiffrée sur l'utilisation des dons, rapports réguliers...), Epic apporte de nouvelles réponses aux donateurs désireux d'optimiser, mieux suivre et mieux comprendre l'impact de leurs dons. Epic est un pont pro bono (Alexandre Mars prenant à sa charge personnelle tous les coûts d'investissement et de fonctionnement de la fondation) entre les philanthropes (qu’ils soient particuliers ou entreprises) des ONG et des entreprises sociales agissant pour l’enfance et les jeunes adultes, sélectionnés pour leur fort impact social. Ainsi, 100 % des fonds que reçoit la fondation Epic sont reversés aux organisations retenues. En d'autres termes, la fondation apporte ses outils, sa technologie, ses ressources et l'expertise de ses équipes gratuitement. En 2016, Epic a sélectionné 10 organisations parmi 1 900 candidats de 111 pays. Celles-ci viennent rejoindre un portefeuille dans lequel figuraient déjà les 20 structures retenues en 2015. Voici quelques exemples de projets sélectionnés par la fondation : • SIMPLON.CO transforme, gratuitement et en 6 mois, des personnes vulnérables (décrocheurs scolaires de 16-24 ans, jeunes demandeurs d’emplois, migrants…) en codeurs grâce à un réseau d’écoles de coding / programmation en France, Roumanie, Afrique... 3 mois après la formation : 80 % des jeunes ont trouvé un emploi, ont monté leur propre entreprise ou font des études complémentaires. • EDUCATE! collabore avec les systèmes éducatifs en Afrique de l'Est pour former la nouvelle génération de leaders et d’entrepreneurs. En comparaison avec les étudiants qui ne bénéficient pas du programme, les diplômés Educate gagnent le double du revenu de leurs pairs (173$ de plus par an), sont 64 % plus nombreux à avoir monté leur propre entreprise et 123 % plus nombreux à participer à des projets communautaires. • PRERANA agit pour la prévention de la prostitution infantile dans le Red Light District de Bombay, en Inde, où 82 nouvelles filles sont asservies de force à l’esclavage sexuel chaque jour. Prerana a déjà apporté un soutien à 100 000 enfants et espère étendre son aide aux adolescents et aux plus jeunes. • DUO FOR A JOB met en relation des jeunes issus de milieux défavorisés et de l’immigration en recherche d’emploi avec de jeunes retraités, à Bruxelles. Ces derniers deviennent les mentors des plus jeunes et les accompagnent pendant 6 mois dans leur recherche d’emploi. Bilan : 71 % des jeunes trouvent un emploi ou reprennent le chemin de l’école ! Les entreprises ou les particuliers peuvent donner avant la fin de l’année pour profiter du calendrier fiscal. La fondation Epic a besoin d’aide pour changer la vie de milliers d’enfants et de jeunes du monde entier et pour que ces projets prennent l’ampleur qu’ils méritent. En donnant d’ici la fin de l’année, il est possible de bénéficier : - Pour les particuliers : d’une réduction de 66 % de votre don sur votre impôt sur le revenu 2016 (payable en 2017) dans la limite de 20 % du revenu imposable, l’excédent étant reportable pendant 5 ans. - Pour les entreprises : d’une réduction de 60 % de votre impôt sur les sociétés 2016 (payable en 2017) dans la limite de 0,5 % du chiffre d’affaires, l’excédent étant reportable sur 5 ans. Il est possible de soutenir cette formidable initiative et de donner soit à l’ensemble du portefeuille, soit à une ou plusieurs organisations en particulier. En fonction de son engagement chaque donateur aura accès à un certain nombre d’outils (application mobile, rapports indépendants, etc.). Plus d’informations sur : epic.foundation.fr 27 Actualités : Nos rendez-vous partenaires avec les Echos Business Compétences, process, outils : les trois piliers de la gestion prévisionnelle. RENDEZ-VOUS partenaires Compétences, process, outils : les trois piliers de la gestion prévisionnelle Compétences, process, outils © DR Deuxième pilier : les process. Que ce soit dans des contextes de croissance ou de tension, la gestion prévisionnelle est devenue une Conséquence immédiate du premier pilier, la coordination figure imposée de la gestion. L’« exigence prospective » de travaux associant les équipes financières et les dépasse désormais le budget d’exploitation et s’étend fonctions opérationnelles constitue la clé de voute de à la prévision de trésorerie à moyen et long terme. la gestion prévisionnelle. Le prévisionnel de trésorerie Comment faire pour y répondre, notamment dans des matérialise ainsi la chaîne de valeur et l’efficience de organisations de taille moyenne ? Une question de l’organisation dans son ensemble. A défaut, il manque méthode… La prévision de trésorerie est souvent vue alors sa vocation opérationnelle et sa portée à long terme. comme un exercice purement technique. Mais elle est Enfin, troisième pilier : les outils. plus que cela. Elle implique des savoir-faire particuliers, Ils sont les indispensables vecteurs de l’information mais aussi des processus de gestion spécifiques et des qui drainent la prospective. En outre, ils structurent outils dédiés. Or, souvent, une de hypothèses, calculs et scénarios. ces trois dimensions fait défaut. Mais, attention ! Fonder la démarche « Si les trois conditions sont Et comme pour un édifice dont il réunies la gestion prévisionnelle prévisionnelle que sur l’introduction manquerait une assise stable, toute de nouveaux logiciels se traduit la devient une pratique de gestion la construction conceptuelle de la plupart du temps par un échec. Christophe Alquier fondatrice » prévision et sa pertinence même Il existe un autre danger, inhérent Associé de Grant Thornton s’en trouvent ébranlées. à la sophistication constante des En revanche, si les trois conditions outils : la « mathématisation » qui sont réunies la gestion prévisionaboutit souvent à des figurations nelle devient une pratique de gestotalement abstraites du modèle tion fondatrice, autant financière économique de l’entreprise et ChristoPhE qu’opérationnelle. totalement inopérantes d’un point AlquiEr Premier pilier : les compétences. de vue opérationnel. Si la gestion Associé de La prévision de trésorerie est un prévisionnelle est bâtie sur ces Grant Thornton travail technique qui exige à la fois trois piliers, elle constitue une une aptitude à projeter l’exploitation (attribut du contrôle source de créativité et d’intelligence pratique. Car elle est de gestion) et une habileté dans la lecture du bilan alors vue comme un exercice collaboratif, à l’occasion (savoir-faire du chef comptable) ; l’ensemble des services duquel la vision stratégique est confrontée à sa mise en financiers doivent donc participer à sa réalisation. œuvre et à sa contribution en termes de création de valeur On notera cependant que la contribution du trésorier est (notamment en génération de cash flows). La prévision modeste puisque son horizon est généralement borné au devient alors une pierre angulaire de la gestion, bien aucourt terme. delà de sa seule utilité en matière de pilotage financier. Ce contenu a été réalisé par Grant Thornton paru le 10 octobre 2016 28 Actualités : Nos rendez-vous partenaires avec les Echos Business 300 salariés. Voici donc le seuil au-delà duquel un franchiseur devra constituer une instance de dialogue social au sein de son réseau. RENDEZ-VOUS PARTENAIRES 300 salariés. Voici donc le seuil au-delà duquel un franchiseur devra constituer une instance de dialogue social au sein de son réseau. Compétences, process, outils Cette décision du Conseil Constitutionnel, prise en plein cœur de l’été, a quelque peu rassuré le monde de la franchise. Le texte initial suggérait en effet un seuil à 50 salariés. Un mal pour un bien finalement, d’autant plus que le franchiseur n’aura pas à supporter l’intégralité de la prise en charge financière lors de la création de cette instance. met à disposition un concept robuste (et rentable) et un savoir-faire éprouvé (un accompagnement et une formation, une identité visuelle et de la communication, des processus de vente, …) face auxquels l’entrepreneur répond en mettant les moyens nécessaires pour assurer la réussite de son point de vente. © DR En France, en 2015, cette relation a encore fait preuve Pour autant, des inconnues demeurent sur la capacité d’une grande solidité dans une économie que l’on dit d’application de cette loi en l’état. En tout premier lieu, morose et moribonde. quelle définition apporter au mot Les réseaux de franchise ou de « salarié » ? Un franchisé est avant « L’indépendance est le commerce coopératif et associé tout un entrepreneur indépendant qui emploie des salariés, mais ses fondement même de la relation affichent ainsi une santé à la limite l’insolence, avec 200 milliards employés sont-ils pour autant salaunissant la tête d’un réseau avec de d’euros de chiffre d’affaires pour riés du franchiseur ? Plus généraAlquier lesChristophe membres de ce dernier. » 114 000 points de vente et quasilement, qu’est-ce qui différencie le ment 900 000 salariés. salarié d’un membre d’un réseau et Associé de Grant Thornton le salarié de la tête de ce réseau ? Dès lors, pourquoi vouloir venir Si la réponse vient à être « rien » gripper un mécanisme perforalors l’indépendance de l’entrepreNICOLAS mant et plébiscité tant du point de neur et sa liberté d’entreprendre GUILLAUME Associé en charge vue des consommateurs (la plus ont du plomb dans l’aile… Et c’est du secteur Franchise grande partie de ces réseaux recette atteinte présumée à la liberté et Commerce Associé, présentent un commerce de détail) d’entreprendre qui était mise en Grant Thornton que de futurs entrepreneurs susavant par les pourfendeurs de ceptibles de lancer leur propre business par le biais d’un l’article 64 de la loi El-Khomri. réseau ? Or, qu’elle soit sous l’égide d’un contrat de franchise ou Face à des changements structurels potentiels, pour sous une forme coopérative, l’indépendance est le fonpoursuivre sa croissance et son dynamisme, le modèle dement même de la relation unissant la tête d’un réseau de franchise et du commerce coopératif et associé doit avec les membres de ce dernier. plus que jamais mettre en avant son fondement qu’est Cette indépendance se traduit par l’entretien quotidien la duplication maîtrisée d’un modèle et la réitération d’un d’une relation gagnant-gagnant où la tête de réseau succès. Ce contenu a été réalisé par Grant Thornton Les echos - 1/6 page - Guillaume.indd 1 08/09/2016 12:00 paru le 13 septembre 2016 29 COIN DES ARTS " Des Sèvres pour Fontainebleau " 30 Une insigne collection de porcelaines Empire, classée Trésor national. Le Château de Fontainebleau a lancé, dans le cadre de l’exposition IMPÉRIAL et ROYAL, une souscription baptisée « Des Sèvres pour Fontainebleau », pour lui permettre d’acquérir les plus belles pièces d’une prestigieuse collection étrangère. Destinées au musée Napoléon Ier, quelque cinquante pièces de porcelaine seront exceptionnellement réunies à Paris pour l’occasion. Cette collection de porcelaines, insigne tant par son ampleur que par sa cohérence et la qualité de ses éléments, regroupe des pièces destinées à la famille impériale et à l’ameublement des palais impériaux, des cadeaux diplomatiques, ainsi que des étrennes offertes par le souverain à son épouse ou par l’Impératrice à des femmes de son entourage, occupant une fonction au palais. Le Château de Fontainebleau doit réunir 2 950 000 € pour permettre le retour en France de ces œuvres. Ces dernières ont été classées « Trésor national » ouvrant droit à une déduction fiscale de 90 % pour les entreprises, et de 66 % pour les particuliers. Enrichir une collection d’exception L’acquisition de cette collection de porcelaines Empire viendrait compléter un remarquable ensemble d’œuvres conservées au musée Napoléon Ier. Parmi les souvenirs de la famille impériale, se distinguent des pièces liées aux fastes de la table comme le Grand Vermeil, offert par la Ville de Paris à Napoléon et des éléments provenant du service particulier de l’Empereur dit service des quartiers généraux. Avec plus de 3 000 œuvres, les collections du musée offrent, au sein du château, un parcours unique reflétant le système monarchique mis en place par Napoléon. Mise en valeur de l’acquisition Les pièces acquises seront immédiatement présentées au public grâce à la reconfiguration de deux salles au début du parcours du musée Napoléon Ier. Napoléon en majesté par l’éclat de la porcelaine Dans le cadre de la souscription publique, Christophe Beyeler, Conservateur en chef chargé du musée Napoléon Ier, a tenu depuis le lancement de ce projet une série de conférences visant à décrypter le sens de ces chefs d’œuvre de porcelaine issus de la Manufacture impériale de Sèvres, reflétant la politique de prestige de Napoléon Ier, son système familial appliqué aux arts de la table et l’idéologie impériale affichée aux yeux de la France et de l’Europe. Plus d’informations sur : www.chateaudefontainebleau.fr/Des-Sevres-pour-Fontainebleau 31 À propos de Grant Thornton France Grant Thornton, groupe leader d’Audit et de Conseil, rassemble en France 1 700 collaborateurs dont 117 Associés dans 23 bureaux, en se positionnant sur 5 métiers : Audit, Expertise Conseil, Conseil Financier, Conseil Opérationnel & Outsourcing, Conseil Juridique et Fiscal. Grant Thornton accompagne les entreprises dynamiques (sociétés cotées, entreprises publiques et privées) pour leur permettre de libérer leur potentiel de croissance, grâce à l’intervention d’Associés disponibles et impliqués, épaulés par des équipes délivrant une expertise à très haute valeur ajoutée. Les membres de Grant Thornton International Ltd constituent l’une des principales organisations d’Audit et de Conseil à travers le monde. Chaque membre du réseau est indépendant aux plans financier, juridique et managérial. Grant Thornton, l’instinct de la croissance. www.grant-thornton.fr Grant Thornton Membre français de Grant Thornton International Ltd Nous sommes heureux de vous annoncer que nous allons intégrer très prochainement nos nouveaux locaux. Voici les nouvelles coordonnées du cabinet à partir du 28 novembre prochain. Grant Thornton House 29 rue du Pont - 92200 Neuilly-Sur-Seine – France T +33 (0)1 41 25 85 85 © 2016 Grant Thornton. Tous droits réservés. Impression sur papier provenant de forêts gérées durablement. www.grant-thornton.fr À propos de Grant Thornton International Ltd. Grant Thornton International Ltd, groupe leader d’Audit et de Conseil, est un réseau intégré et indépendant, rassemblant plus de 42 000 collaborateurs dont 2 600 Associés implantés dans 140 pays. La puissance de notre organisation internationale nous permet de mobiliser des équipes multiculturelles à travers 140 pays et de répondre aux problématiques de nos clients de manière globale, garantissant ainsi les mêmes standards de qualité, de risk management, de process et d’excellence, partout dans le monde. Grant Thornton, an instinct for growth. www.gti.org Agnès de Ribet Directrice du Marketing et de la Communication T 01 56 21 03 03 E [email protected]