PRÉSENTATION L`ENSEMBLE JUSTINIANA – Compagnie
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PRÉSENTATION L`ENSEMBLE JUSTINIANA – Compagnie
PRÉSENTATION L’ENSEMBLE JUSTINIANA – Compagnie nationale de théâtre lyrique et musical conduit depuis sa création un travail en direction de la voix d’enfant. Pour sa troisième année de résidence au Théâtre Edwige-Feuillère de Vesoul, et dans le cadre de son implantation dans le département de la Haute-Saône, l’équipe de création a souhaité mettre en valeur les enfants et adolescents qui pour la plupart ont déjà participé aux productions de la compagnie. Grâce au travail exemplaire de Scott Alan Prouty nous avons pu imaginé aborder : WEST SIDE STORY, La célèbre comédie musicale de Léonard Bernstein œuvre qui demeure aujourd’hui encore, près de trente ans après son couronnement inouï, une création artistique fondamentale sur un thème de pleine actualité aux ingrédients connus de tous : une intrigue, orchestrée sur un fond d’hostilité ethnique dans les bas fonds new-yorkais deux bandes rivales qui s’affrontent et un amour impossible Une sorte de Roméo et Juliette de notre époque ? Mais pour aborder cette œuvre, si célèbre, il nous paraissait aussi important de trouver un regard chorégraphique nouveau et différent : c’est pourquoi nous avons demandé à la Compagnie ACCRORAP implantée en Franche-Comté de prendre le chemin de cette création avec nous. CREATION AVEC ATELIERS DE FORMATION dans le cadre de L’ECOLE D’ART LYRIQUE JUNIOR DE L’ENSEMBLE JUSTINIANA Cette école s’associe à chaque projet de l’Ensemble et permet à tout enfant de participer à une des productions annuelles de la Compagnie. Les ateliers destinés aux enfants et adolescents Une formation hebdomadaires dispensée les mercredi am ( 3h) Mais également des stages ( week-end et vacances scolaires ci-joint) Aucun frais de formation n’est demandé aux enfants. Intervenants : ATELIERS : Evandra Martins (danse) Mathieu Septier (chant) Evelyne Menaucourt ( chant) Charlotte Nessi ( théâtre) Les week-ends et stages permettent un travail plus spécifique sur la création sous la direction de Scott Alan Prouty et de la Compagnie Accrorap Age requis : 12 ans minimum si l’enfant n’a participé à aucun autre projet de la Compagnie. 20 ans maximum Devant la difficulté de l’œuvre proposé, nous avons souhaité limiter le projet à 60/70 enfants maximum A PROPOS DE LA CHORÉGRAPHIE Le regard de la compagnie ACCRORAP permettra de contribuer à une lecture différente de WEST SIDE STORY, sujet dont auraient pu s’emparer tous les chorégraphes hip hop. En effet, le mouvement hip,hop, à travers le rap, la danse et le grafffiti avait à l’origine pour fonction de désamorcer la violence urbaine en rendant pacifiques les combats entre les gangs. L’idée était de remplacer de l’énergie négative des bagarres en énergie positive grâce à des techniques artistiques. Le sujet de West Side story se prête donc parfaitement à une « lecture » hip hop. Il s’agira à partir des techniques de base de la danse hip hop de chorégraphier les protagonistes de la comédie. Les ateliers consisteront dans un premier temps en une initiation aux mouvements de base de la danse hip hop. Ensuite, en fonction du niveau des participants s’installera une chorégraphie la plus dynamique possible, avec des mouvements d’ensemble où l’humour et la virtuosité dialogueront. JOURNAL DE BORD En choisissant pour notre dernière année de résidence au THEV la célèbre comédie musicale WEST SIDE STORY, nous savions dès le départ que nous mettions la barre très haut . L’enjeu est de taille : comme à l’habitude, aucune sélection d’enfants et d’adolescents, chanteurs ou non, et la présence dans nos mémoires à tous de ce film mythique… A nous de prendre des chemins de traverse et d’imaginer un travail de formation adapté à la personnalité de chaque enfant. Dès le départ, il nous a paru important pour aborder cette œuvre, si célèbre, de trouver un regard chorégraphique nouveau et différent : c’est pourquoi nous avons demandé à la compagnie ACCRORAP implantée en Franche-Comté et dont les chorégraphies hip hop font le tour du monde de partager cette aventure avec nous. Nous étions aussi conscients que de nous associer à des artistes nouveaux, qui nous amèneraient non seulement à imaginer une autre approche de l’œuvre, mais aussi à faire évoluer nos ateliers et notre travail entre formation et création . Février 2004. Nous sommes à ce jour à mis parcours Le spectacle n’a pas encore pris forme, mais la personnalité de chaque enfant se dessine, prête à enrichir le travail de mise en scène que nous commencerons au printemps. Nous restons chaque jour fasciné par l’engagement de ces enfants et adolescents sur ce projet. Ils sont plus de 60 de 10 à 20 ans à suivre trois heures d’ateliers hebdomadaires sous le regard chorégraphique d’ Evandra Martins rencontrée sur le Sourire au Pied de l’échelle, et musical de Mathieu Septier et d’Evelyne Menaucourt. Chaque mois est prévu un stage qui permet à tous de se retrouver autour de Scott Alan Prouty- directeur musical du projet- et l’équipe d’Accrorap, et de faire évoluer le projet. Nous sommes conscients qu’avoir un théâtre pour créer avec une équipe qui chaque année nous suit dans nos aventures et nous laisse vivre dans ce théâtre, est une chance inouïe qui permet l’épanouissement de chaque enfant et d’allier formation et création avec son atout principal « le temps ». Charlotte Nessi Février 2004 WEST SIDE STORY DISTRIBUTION Musique Leonard BERNSTEIN sur une idée originale de Jérôme Robbins livret: Arthur Laurent musique: Leonard Bernstein lyrics: Stephen Sondheim Direction musicale et Direction des chœurs assisté de Scott Alan PROUTY Mathieu SEPTIER Evelyne MENAUCOURT Chorégraphie Compagnie ACCRORAP Sébastien VELA LOPEZ Kader CHELEF Brice ANOTHAI Assistée de Evandra MARTINS Mise en scène Charlotte NESSI Scénographie et lumières Gérard CHAMPLON AVEC Maria Tony Jennifer MESSINA Corey JOHNSON L’ORCHESTRE Les musiciens Jérôme RATEAU Lucie HUMBRECHT Nicolas FARGEIX David DUPUIS Rémi SCIUTO Mathias MALHER François BONHOMME Titus OPPMANN Nicolas MATHURIAU Romain ROBINE piano flûte clarinette trompette saxophone trombone cor contrebasse percussions percussions Régie générale Gérard CHAMPLON Régie Son Boris DARLEY Maquilleuse Coiffeuse Caroline BOYER Séverine BELLEMBOIS Catering Yvan CLAVEL Techniciens du théâtre Edwige Feuillère Serge ZIPFEL Bruno TRISTANI Gérard MOYNE Nicolas FRERE Ludovic MERCET Attachée de Production Marie-Hélène BASSET Secrétariat de Production Jocelyne NICOLA Communication Isabelle DURAND Bertille MACE Attachée de presse Catherine GUIZARD Avec les enfants et adolescents de l’Ecole d’art lyrique junior : Valentine BAUDET, Sarah BONNET, Ayoub BULAïCH, Laura BRASLERET, Clotilde CAILLE, Flore CHARBONNIER, Constance CHELOUDIAKOFFAGULLO, Margot CHEVE, Julien CRAMILLET, Jean-Baptiste DAROSEY, Anthony DE PUGA, Camille DORMOY, Eléonor DUCREST, Inane EL CADI, Etienne GARNIRON, Pierre GÉRARD BENDELÉ, Louis GÉRARD BENDELÉ, Mélanie IAPELLA, Sandra JOURDY, Christophe LAMBOLEY DEPOIRE, Guillaume LAMBOLEY DEPOIRE, Olivier LAMBOLEY DEPOIRE, Maxime LAMY, Edouard LARTIZIEN, Matthieu LARTIZIEN, Rémi LEMERCIER, Marc LOUKACHINE, Chloé MALCOTTI, Hannah MARANDIN, Cindy MARCÈS, Anne MARION, Margaux MERIAUX, Lola MILLET, Claire OTTMANN, Margot PETTIPERRIN, Kévin POIROT, Anaëlle RICHARD, Lucie RICHARD, Sylvain ROCHE, Sam-bo ROS, Elodie ROY, Zakaria SALEM, Lucca SANDERS, Victor SIMMET, Mathilde SIMMET, Maud STIEVENARD, Théo TAMISIER, Tristan TAMISIER, Justine URBANIAK, Marie VERNIER, Marion VUILLAUME, Valentin VUILLAUME, Anna WERNERT, Sarah ZIMMERMANN L’ ÉQUIPE ARTISTIQUE L’ENSEMBLE JUSTINIANA ET CHARLOTTE NESSI mise en scène Bien campé sur ses bases franc-comtoises, épaulé par des soutiens fidèles, l’Ensemble Justiniana s’intéresse à de nouvelles formes de production. Avec une équipe à géométrie variable, il tente de renouveler l’approche du répertoire lyrique et de produire des œuvres nouvelles ouvertes à différentes formes d’expression musicale. A la recherche d’un nouveau public, l’Ensemble Justiniana va à sa rencontre, le forme et l’intègre dans ses productions. Indépendamment de son propre parcours de metteur en scène (Beau Soir de G. Pesson au Festival Musica de Strasbourg, Didon et Enée de H. Purcell à l’Opéra de Montpellier et La Cenerentola de G. Rossini avec l’Orchestre National de Lille...), Charlotte Nessi, avec l’Ensemble Justiniana, invente et imagine des projets de toute sorte: en 1986, elle réalise Celui qui dit oui de K. Weill et B. Brecht dans cinq villes de France, puis à l’Opéra de Montpellier. En 1993, deux autres mises en scène d’opéras didactiques de B. Brecht, K. Weill et P.Hindemith voient le jour : Vol au-dessus de l’océan et L’Importance d’être d’accord. En 1995, Celui qui dit oui est présenté à l’Amphithéâtre de l’Opéra Bastille. Souhaitant privilégier les projets pluriculturels, l’Ensemble Justiniana se lance en 1989 dans l’aventure de Quichotte, opéra jazz qui met en relation l’écrivain français J.-L. Lagarce et le compositeur britannique M. Westbrook. Au début 2000, après deux années de résidence d'artistes, Les Marimbas de l’exil, opéra francomexicain, texte de P. Serrano et musique de L. Le Masne, est créé à l’Opéra de Besançon puis au Festival du Centre historique de Mexico. Ce nouveau projet de Barbe Bleue de B. Bartok s’ouvre à une coopération avec la Hongrie. La piste de la création lyrique est également exploitée : En 1987, le Journal d’un usager de l’espace I, première aventure avec le texte de G. Perec "Espèces d’espaces" (musique d’A. Litolff) en Franche-Comté, puis au Théâtre de la Bastille à Paris, en 1997-1998 conduit au Journal d'un usager de l'espace II sur une partition de Didier Lockwood, créé en 1999 à l'Amphithéâtre de l'Opéra Bastille. Une autre création, Choc lyrique de chocolat du compositeur P. Mion, montée avec Ile-de-France Opéra et Ballet, est toujours en tournée. Le dernier projet, Le Sourire au pied de l’échelle- une adaptation du texte de Henry Miller - création musicale de François Raulin est créé et repris en 2002 et 2003 à l’Amphithéâtre de l’Opéra national de Paris. L’Ensemble Justiniana s’intéresse également au répertoire avec L’Arche de Noé de B. Britten à l’Amphithéâtre de l’Opéra Bastille et la Petite Messe solennelle de Rossini au Festival international de Besançon en 1990, la création du Voyage dans la lune de J. Offenbach dans une orchestration de J.-C. Pennetier en 1994, Ba-ta-clan à l’Opéra de Caen et à l’Opéra Théâtre de Besançon en 1998. Le souci d’un véritable travail sur le terrain conduit l’Ensemble Justiniana à assurer la direction artistique d’un projet qui aboutit en 1993 à la création de La Petite Sirène (livret de M. Yourcenar, musique de D. Probst) dans une usine désaffectée de Poligny, dans le Jura. Reprise en 1994 à l’Opéra Théâtre de Massy, puis à Lille en 1999, après deux nouvelles années de travail. Et en 1996, toujours en région Franche-Comté, l’Ensemble Justiniana et Charlotte Nessi sont chargés d’un nouveau projet d’opéra sur un livret de L. Pergaud et une musique de P. Servain, La Guerre des boutons. En 1993, un Centre d’art lyrique junior est mis en place en Franche-Comté. Il monte Guys and Dolls, comédie musicale de F. Loesser et La Princesse au petit pois, et s’associe chaque année aux projets de l’Ensemble Justiniana. A l’été 2000, Quichotte, un spectacle à travers le temps…, opéra itinérant dans les villages, est créé dans le cadre du Festival international de musique de Besançon-France-Comté et du Festival d'Ile de France et repris l’année suivante . Dans la continuité de l’aventure Quichotte, l’Ensemble Justiniana repart au cours des étés 2 002-2003 sur les chemins en compagnie de Hansel et Gretel pour monter un opéra promenade, d’après l’oeuvre d’E . Humperdinck, dans les sous-bois comtois, au Festival Ile de France et au Festival Opéra des rues. Depuis 1997 et la création de Brundibár de H. Krása à l’Amphithéâtre de l’Opéra Bastille (repris dans ce même lieu et en Région Nord-Pas-de-Calais en 1998, et à l'Opéra national de Lyon en mai 2001), Oliver! de Lionel Bart, et dernièrement le Sourire au pied de l’échelle de Henri Miller.François Raulin, l’Ensemble Justiniana en association avec la Région Franche-Comté, travaille régulièrement à l’Opéra National de Paris et devient Compagnie nationale de théâtre lyrique et musical. En Franche-Comté, la Compagnie est en résidence au Théâtre Edwige-Feuillère de Vesoul ou il prépare la création en juin 2003 de West Side Story. Actuellement l’Ensemble travaille à la création, après un concert mis en espace à la Cité de la musique en Janvier 2004, de Aventures, Nouvelles Aventures de G.Ligeti avec l’Ensemble Intercontemporain. LA COMPAGNIE ACCRORAP Accrorap , danseurs sans frontières. Issue du hip-hop et du cirque, la compagnie Accrorap est l’une des plus originale du moment. Découverte dans la banlieue lyonnaise en 1993, elle a depuis enjambé les styles et les frontières. Ne s’attendre à rien sinon à tout avec Accrorap. En quelques sauts acrobatiques et frôlements de jambes, la compagnie de danse hip-hop issue de Saint-Priest déchire l’air comme elle déchire les clichés. “Prière pour un fou”, le spectacle présenté dans le cadre des Rencontres 2001 de la Villette, à Paris, franchit les frontières musicales, dansées, esthétiques pour exprimer le drame algérien. Un mélange d’élégance et de pudeur. Une violoncelliste, une chanteuse traditionnelle venue d’Algérie et trois danseurs étirent leur plainte sur fond de rap et de rythmes funky-groove. A mi-chemin entre la danse contemporaine, le cirque, le hip hop, “Prière pour un fou” déstabilise. “On a tous en chacun de nous un fou qui peut se réveiller un jour “, raconte Kader ATTOU, chorégraphe de la pièce. Fou, Kader ATTOU a cru le devenir lorsqu’un soir d’été 1999, sa famille dans le Sud-Ouest d’Algérie fut menacée de mort. Si la tragédie n’eut pas lieu, Kader ATTOU a voulu raconter son angoisse, son Algérie, comme celle de tous ceux qui vivent la violence qui déchire le pays, dans l’impuissance que confère l’éloignement. “ Et que l’on soit algérien, bosniaque ou afghan c’est toujours la même histoire en cas de guerre” commente-il simplement. Le respect de soi et de l’autre, la non- violence, valeurs fondatrices du mouvement hip hop, se retrouvent en toile de fond de toutes les oeuvres de la compagnie. Et si ACCRORAP ne ressemble à aucune autre, c’est bien parce que ses danseurs ne viennent pas du hip hop pur et dur mais du cirque où il n’y a pas de frontière entre les genres, pas de langage codé. Quand en 1989, Kader ATTOU, quinze ans, fonde le groupe avec quatre de ses compères de l’acrobatie, Eric Mezino, Mourad Merzouki, Chaouki Saïd et Lionel Frédoc, il s’agit davantage de lutter contre le désoeuvrement que de se projeter star sur scène. Le potentiel créatif des jeunes danseurs, leur personnalité, leur ouverture artistique sont remarqués en 1994 par Gilles Rondot, plasticien, qui va diriger la compagnie et la porter sur la scène nationale. C’est aussi l’époque où les institutions commencent à être l’écoute du hip hop et souhaitent le faire sortir de son ghetto. Athina, premier spectacle qui mêle déjà danse classique et danse de rue, sera accueilli dans l’arène officielle de la Biennale de Lyon en septembre 1994. Une consécration, même si, au passage, Accrorap dérange le public hip hop qui considère les passerelles vers le contemporain, le classique, l’opéra comme une trahison au mouvement des origines. Depuis, les créations s’enchaînent, la compagnie prend un virage international. Mais chaque pièce est le résultat à la fois “d’une forte émotion” et “d’une urgence de dire les choses”, lâche dans un souffle Kader Attou. Comme Kelkemo en 1996 ( à prononcer comme “ quelques mots”) pour exprimer une réflexion de la compagnie sur la différence et la notion de frontière dans les conflits. Un thème qui s’est imposé à Accrorap suite à deux voyages effectués dans les camps de réfugiés bosniaques et croates à Zagreb. “ Ce fut une rencontre choc, explique Gilles Rondot. Nous avons été confrontés à des populations totalement démunies.” La pièce fait le tour du monde du Maroc à la Suisse, en passant par l’Inde et le Sri Lanka. Autre tournée, autre histoire, celle de Quilombo, sur le hip hop brésilien et le thème de l’oppression, pièce créée par Eric MEZINO, français d’origine malgache. Associant danseurs professionnels et amateurs, la pièce a fait l’objet de plusieurs résidences de création, en France et au Brésil dans les favelas de Rio et Sao Luis, ainsi que d’un échange culturel entre vingt jeunes français et brésiliens. Là encore, la rencontre avec d’autres cultures nourrit chez Accrorap une mise à distance de son environnement, du hip hop lui même. “La démarche d’Accrorap se veut de plus en plus universelle, souligne Gilles Rondot. Les jeunes du monde entier connaissent la gestuelle hip hop. Mais chaque mouvement est attaché à un particularisme culturel. En France, le hip hop symbolise l’intégration à la française. Au Brésil, il s’agit davantage d’un mouvement de lutte sociale.” Autre création : Anokha. Un spectacle franco-indien qui mêle hip- hop et danses spirituelles indiennes - le katak et le baratanatyam - d’où se dégage un fort sentiment de “paix”. En plus de ses créations, Accrorap poursuit depuis le début des ateliers pédagogiques en partenariat avec des structures sociales afin que “la transmission soit assurée”. En novembre 2002, création du spectacle Pourquoi Pas... de Kader Attou, juxtaposition de pièces courtes , sur le thème de la liberté. Un autre projet international, sur le modèle de Quilombo, a eu lieu en 2003 en collaboration avec la compagnie Käfig, fondée en parallèle par Mourad Merzouki. Lieu de résidence des artistes : l’Algérie. Avec ce projet, Accrorap revendique une véritable solidarité internationale. Mais Kader Attou rejette les étiquettes, les récupérations faciles et les savantes analyses de ses spectacles. Lui, c’est un citoyen du monde qui déclare : “Je danse ce que je vis, c’est tout ?” Carmela RIPOSA pour la Caisse des Dépôts et Consignations Scott Alan PROUTY Directeur Musical/Vocal De nationalité américaine et connu en France surtout comme spécialiste des voix d'enfants, Scott Alan Prouty a toujours été passionné par le chant et les spectacles de « Broadway » depuis son plus jeune âge. Il a toujours fait partie des chœurs d’enfants, des chœurs de jeunes et des barbershop quartets. Mais son plus grand bonheur était de jouer sur scène dans les comédies musicales. Il a toujours été attiré par le mélange du chant, de la danse et du théâtre. De cette période il gardera une véritable passion pour l’esprit « comédie musicale» et son aspect si riche, dynamique et formateur pour les enfants. Il effectue ses études à l'Eastman School of Music de New York où il obtient un Master of Arts Degree en Direction de Chœur et de Pédagogie Musicale pour Enfants. Parallèlement, il poursuit des études de piano, de chant et de théâtre. Venu en France en 1986 pour une période initiale de six mois, il tombe amoureux de ce pays et décide de s’y installer en qualité de Directeur Musical Assistant de la Maîtrise de Paris puis s’y installe définitivement. En 1990, Claude Bessy le nomme professeur d'expression musicale, corporelle et de chant des « Petits Rats de l'Opéra » à l'École de Danse de l'Opéra de Paris. Chaque année ces cours font partie des "Démonstrations" à l'Opéra Garnier. En 1992 il crée le Chœur d'Enfants Sotto Voce avec la complicité de Marc-Olivier Dupin. Ce chœur d'une quarantaine d’enfants obtient dès 1998 le parrainage de la Fondation d'Entreprise France Télécom et chante dans les plus grandes salles de Paris. Considéré comme « l’un des meilleurs chœurs d’enfants en France aujourd’hui, » les moments forts de l’année qui vient de s’écouler incluent : le Concert Trenet à la Salle Gaveau, La Nuit de la Voix de France Télécom au Théâtre du Châtelet, une création mondiale à la Cité de la Musique avec l’Ensemble Intercontemporain, l’Opéra Jazz de François Raulin à l’Opéra Bastille, l’enregistrement d’un DVD destiné à toutes les écoles de France, La Marseillaise chantée devant 80 000 personnes au Stade de France à l’occasion du lancement de la campagne « le respect à l’école », et l’enregistrement d’un CD avec Yves Duteil pour fêter les Droits de l’Enfant. Scott Alan Prouty est souvent sollicité pour préparer des enfants solistes et des chœurs pour des spectacles présentés dans des salles prestigieuses telles que le Théâtre des Champs-Élysées, le Palais de l'UNESCO, l'Opéra Comique, la Cité de la Musique ou le Théâtre du Châtelet ou pour des films et des spectacles comme « Le Livre de la Jungle 2 » de Disney ou « Gladiateur » de Maxime Leforestier. Il dirige de nombreux stages sur la voix d'enfant et intervient aussi dans les Cours Supérieurs de Direction à l'intention des chefs de chœur, professeurs de musique et instituteurs auprès des conservatoires nationaux de musique, de la Ville de Paris, de l'Education Nationale et de l'Institut Européen de Chant Choral. Il travaille régulièrement à l'Opéra National de Paris où il dirige des opéras d'enfants en particulier en collaboration avec le metteur en scène Charlotte Nessi et l'Ensemble Justiniana. C'est ainsi qu'il a assuré la Direction Musicale de Brundibár de Hans Krása en 1997 et 1998, le Journal d'Un Usager de l'Espace II de Didier Lockwood en 1999 et Oliver! de Lionel Bart en 2000 et 2001. Dans un autre domaine, il dirige depuis 1999 l'Atelier de Chant proposé aux enfants dans le cadre des Concerts du Dimanche Matin des Productions Jeanine Roze au Théâtre du Châtelet. Il dirige également des productions jeune public au Théâtre du Châtelet comme Hansel et Gretel en 2000, Hops et Rats de Thierry Pécou en 2003 et cette année un concert « Berlioz à Broadway » avec 450 enfants des écoles élémentaires de Paris prévu en juin 2004. ENSEMBLE JUSTINIANA Compagnie Nationale de Théâtre lyrique et musical Région Franche- Comté Montjustin 70110 Villersexel – Secrétariat : 74 Grande Rue 25000 Besançon tél: 03 81 82 34 43 fax: 03 81 82 34 42 Mail : [email protected] Attachée de presse : Catherine GUIZARD Tél : 06.60.43.21.13 Mail : la [email protected] Une production de l’ENSEMBLE JUSTINIANA En Haute Saône Dans le cadre de sa résidence au Théâtre Edwige-Feuillère de Vesoul En partenariat avec l’ADDIM de la Haute Saône L’ENSEMBLE JUSTINIANA est subventionné par le Ministère de la Culture- Drac de Franche-Comté, le Conseil Régional de Franche-Comté, le Conseil Général de la Haute-Saône et le Conseil Général du Doubs, et le Conseil Général du Jura.