PRÉSENTATION L`ENSEMBLE JUSTINIANA – Compagnie

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PRÉSENTATION L`ENSEMBLE JUSTINIANA – Compagnie
PRÉSENTATION
L’ENSEMBLE JUSTINIANA – Compagnie nationale de théâtre lyrique et musical
conduit depuis sa création un travail en direction de la voix d’enfant.
Pour sa troisième année de résidence au Théâtre Edwige-Feuillère de Vesoul, et
dans le cadre de son implantation dans le département de la Haute-Saône,
l’équipe de création a souhaité mettre en valeur les enfants et adolescents qui
pour la plupart ont déjà participé aux productions de la compagnie.
Grâce au travail exemplaire de Scott Alan Prouty nous avons pu imaginé aborder :
WEST SIDE STORY,
La célèbre comédie musicale de Léonard Bernstein
œuvre qui demeure aujourd’hui encore, près de trente ans après son
couronnement inouï, une création artistique fondamentale sur un thème de
pleine actualité
aux ingrédients connus de tous :
une intrigue, orchestrée sur un fond d’hostilité ethnique
dans les bas fonds new-yorkais
deux bandes rivales qui s’affrontent
et un amour impossible
Une sorte de Roméo et Juliette de notre époque ? Mais pour aborder cette œuvre, si célèbre, il nous paraissait aussi important de
trouver un regard chorégraphique nouveau et différent : c’est pourquoi nous
avons demandé à la Compagnie ACCRORAP implantée en Franche-Comté de
prendre le chemin de cette création avec nous.
CREATION AVEC ATELIERS DE FORMATION dans le cadre de
L’ECOLE D’ART LYRIQUE JUNIOR DE L’ENSEMBLE JUSTINIANA
Cette école s’associe à chaque projet de l’Ensemble et permet à
tout enfant de participer à une des productions annuelles de la
Compagnie.
Les ateliers destinés aux enfants et adolescents Une formation hebdomadaires dispensée les mercredi am ( 3h)
Mais également des stages ( week-end et vacances scolaires ci-joint)
Aucun frais de formation n’est demandé aux enfants.
Intervenants :
ATELIERS : Evandra Martins (danse)
Mathieu Septier (chant)
Evelyne Menaucourt ( chant)
Charlotte Nessi ( théâtre)
Les week-ends et stages permettent un travail plus spécifique sur la création sous
la direction de Scott Alan Prouty et de la Compagnie Accrorap
Age requis : 12 ans minimum si l’enfant n’a participé à aucun autre projet de la
Compagnie.
20 ans maximum
Devant la difficulté de l’œuvre proposé, nous avons souhaité limiter le projet à
60/70 enfants maximum
A PROPOS DE LA CHORÉGRAPHIE
Le regard de la compagnie ACCRORAP permettra de contribuer à une lecture
différente de WEST SIDE STORY, sujet dont auraient pu s’emparer tous les
chorégraphes hip hop.
En effet, le mouvement hip,hop, à travers le rap, la danse et le grafffiti avait à
l’origine pour fonction de désamorcer la violence urbaine en rendant pacifiques
les combats entre les gangs.
L’idée était de remplacer de l’énergie négative des bagarres en énergie positive
grâce à des techniques artistiques.
Le sujet de West Side story se prête donc parfaitement à une « lecture » hip hop.
Il s’agira à partir des techniques de base de la danse hip hop de chorégraphier les
protagonistes de la comédie.
Les ateliers consisteront dans un premier temps en une initiation aux
mouvements de base de la danse hip hop. Ensuite, en fonction du niveau des
participants s’installera une chorégraphie la plus dynamique possible, avec des
mouvements d’ensemble où l’humour et la virtuosité dialogueront.
JOURNAL DE BORD
En choisissant pour notre dernière année de résidence au THEV
la célèbre comédie musicale WEST SIDE STORY,
nous savions dès le départ que nous mettions la barre très haut .
L’enjeu est de taille : comme à l’habitude, aucune sélection d’enfants et
d’adolescents, chanteurs ou non,
et la présence dans nos mémoires à tous de ce film mythique…
A nous de prendre des chemins de traverse
et d’imaginer un travail de formation adapté à la personnalité de chaque enfant.
Dès le départ, il nous a paru important pour aborder cette œuvre, si célèbre, de
trouver un regard chorégraphique nouveau et différent : c’est pourquoi nous
avons demandé à la compagnie ACCRORAP implantée en Franche-Comté et dont
les chorégraphies hip hop font le tour du monde de partager cette aventure avec
nous.
Nous étions aussi conscients que de nous associer à des artistes nouveaux, qui
nous amèneraient non seulement à imaginer une autre approche de l’œuvre,
mais aussi à faire évoluer nos ateliers et notre travail entre formation et création .
Février 2004. Nous sommes à ce jour à mis parcours
Le spectacle n’a pas encore pris forme,
mais la personnalité de chaque enfant se dessine, prête à enrichir le travail de
mise en scène que nous commencerons au printemps.
Nous restons chaque jour fasciné par l’engagement de ces enfants et adolescents
sur ce projet.
Ils sont plus de 60 de 10 à 20 ans à suivre trois heures d’ateliers hebdomadaires
sous le regard chorégraphique d’ Evandra Martins rencontrée sur le Sourire au
Pied de l’échelle, et musical de Mathieu Septier et d’Evelyne Menaucourt.
Chaque mois est prévu un stage qui permet à tous de se retrouver autour de
Scott Alan Prouty- directeur musical du projet- et l’équipe d’Accrorap, et de faire
évoluer le projet.
Nous sommes conscients qu’avoir un théâtre pour créer avec une équipe qui
chaque année nous suit dans nos aventures et nous laisse vivre dans ce théâtre,
est une chance inouïe qui permet l’épanouissement de chaque enfant et d’allier
formation et création avec son atout principal « le temps ».
Charlotte Nessi
Février 2004
WEST SIDE STORY
DISTRIBUTION
Musique
Leonard BERNSTEIN
sur une idée originale de Jérôme Robbins
livret: Arthur Laurent
musique: Leonard Bernstein
lyrics: Stephen Sondheim
Direction musicale
et
Direction des chœurs
assisté de
Scott Alan PROUTY
Mathieu SEPTIER
Evelyne MENAUCOURT
Chorégraphie
Compagnie ACCRORAP
Sébastien VELA LOPEZ
Kader CHELEF
Brice ANOTHAI
Assistée de
Evandra MARTINS
Mise en scène
Charlotte NESSI
Scénographie et lumières Gérard CHAMPLON
AVEC
Maria
Tony
Jennifer MESSINA
Corey JOHNSON
L’ORCHESTRE
Les musiciens
Jérôme RATEAU
Lucie HUMBRECHT
Nicolas FARGEIX
David DUPUIS
Rémi SCIUTO
Mathias MALHER
François BONHOMME
Titus OPPMANN
Nicolas MATHURIAU
Romain ROBINE
piano
flûte
clarinette
trompette
saxophone
trombone
cor
contrebasse
percussions
percussions
Régie générale
Gérard CHAMPLON
Régie Son
Boris DARLEY
Maquilleuse
Coiffeuse
Caroline BOYER
Séverine BELLEMBOIS
Catering
Yvan CLAVEL
Techniciens du théâtre
Edwige Feuillère
Serge ZIPFEL
Bruno TRISTANI
Gérard MOYNE
Nicolas FRERE
Ludovic MERCET
Attachée de Production Marie-Hélène BASSET
Secrétariat de Production
Jocelyne NICOLA
Communication
Isabelle DURAND
Bertille MACE
Attachée de presse
Catherine GUIZARD
Avec les enfants et adolescents de l’Ecole d’art lyrique junior :
Valentine BAUDET, Sarah BONNET, Ayoub BULAïCH, Laura BRASLERET,
Clotilde CAILLE, Flore CHARBONNIER, Constance CHELOUDIAKOFFAGULLO, Margot CHEVE, Julien CRAMILLET, Jean-Baptiste DAROSEY,
Anthony DE PUGA, Camille DORMOY, Eléonor DUCREST, Inane EL CADI,
Etienne GARNIRON, Pierre GÉRARD BENDELÉ, Louis GÉRARD BENDELÉ,
Mélanie IAPELLA, Sandra JOURDY, Christophe LAMBOLEY DEPOIRE,
Guillaume LAMBOLEY DEPOIRE, Olivier LAMBOLEY DEPOIRE, Maxime
LAMY, Edouard LARTIZIEN, Matthieu LARTIZIEN, Rémi LEMERCIER, Marc
LOUKACHINE, Chloé MALCOTTI, Hannah MARANDIN, Cindy MARCÈS, Anne
MARION, Margaux MERIAUX, Lola MILLET, Claire OTTMANN, Margot
PETTIPERRIN, Kévin POIROT, Anaëlle RICHARD, Lucie RICHARD, Sylvain
ROCHE, Sam-bo ROS, Elodie ROY, Zakaria SALEM, Lucca SANDERS, Victor
SIMMET, Mathilde SIMMET, Maud STIEVENARD, Théo TAMISIER, Tristan
TAMISIER, Justine URBANIAK, Marie VERNIER, Marion VUILLAUME, Valentin
VUILLAUME, Anna WERNERT, Sarah ZIMMERMANN
L’ ÉQUIPE ARTISTIQUE
L’ENSEMBLE JUSTINIANA ET CHARLOTTE NESSI
mise en scène
Bien campé sur ses bases franc-comtoises, épaulé par des soutiens
fidèles, l’Ensemble Justiniana s’intéresse à de nouvelles formes de production.
Avec une équipe à géométrie variable, il tente de renouveler l’approche du
répertoire lyrique et de produire des œuvres nouvelles ouvertes à différentes
formes d’expression musicale. A la recherche d’un nouveau public, l’Ensemble
Justiniana va à sa rencontre, le forme et l’intègre dans ses productions.
Indépendamment de son propre parcours de metteur en scène (Beau Soir de G.
Pesson au Festival Musica de Strasbourg, Didon et Enée de H. Purcell à l’Opéra de
Montpellier et La Cenerentola de G. Rossini avec l’Orchestre National de Lille...),
Charlotte Nessi, avec l’Ensemble Justiniana, invente et imagine des projets de
toute sorte: en 1986, elle réalise Celui qui dit oui de K. Weill et B. Brecht dans
cinq villes de France, puis à l’Opéra de Montpellier. En 1993, deux autres mises en
scène d’opéras didactiques de B. Brecht, K. Weill et P.Hindemith voient le jour :
Vol au-dessus de l’océan et L’Importance d’être d’accord. En 1995, Celui qui dit
oui est présenté à l’Amphithéâtre de l’Opéra Bastille.
Souhaitant privilégier les projets pluriculturels, l’Ensemble Justiniana se lance
en 1989 dans l’aventure de Quichotte, opéra jazz qui met en relation l’écrivain
français J.-L. Lagarce et le compositeur britannique M. Westbrook. Au début 2000,
après deux années de résidence d'artistes, Les Marimbas de l’exil, opéra francomexicain, texte de P. Serrano et musique de L. Le Masne, est créé à l’Opéra de
Besançon puis au Festival du Centre historique de Mexico. Ce nouveau projet de
Barbe Bleue de B. Bartok s’ouvre à une coopération avec la Hongrie.
La piste de la création lyrique est également exploitée : En 1987, le Journal
d’un usager de l’espace I, première aventure avec le texte de G. Perec "Espèces
d’espaces" (musique d’A. Litolff) en Franche-Comté, puis au Théâtre de la Bastille
à Paris, en 1997-1998 conduit au Journal d'un usager de l'espace II sur une
partition de Didier Lockwood, créé en 1999 à l'Amphithéâtre de l'Opéra Bastille.
Une autre création, Choc lyrique de chocolat du compositeur P. Mion, montée
avec Ile-de-France Opéra et Ballet, est toujours en tournée. Le dernier projet, Le
Sourire au pied de l’échelle- une adaptation du texte de Henry Miller - création
musicale de François Raulin est créé et repris en 2002 et 2003 à l’Amphithéâtre de
l’Opéra national de Paris.
L’Ensemble Justiniana s’intéresse également au répertoire avec L’Arche de
Noé de B. Britten à l’Amphithéâtre de l’Opéra Bastille et la Petite Messe solennelle
de Rossini au Festival international de Besançon en 1990, la création du Voyage
dans la lune de J. Offenbach dans une orchestration de J.-C. Pennetier en 1994,
Ba-ta-clan à l’Opéra de Caen et à l’Opéra Théâtre de Besançon en 1998.
Le souci d’un véritable travail sur le terrain conduit l’Ensemble Justiniana à
assurer la direction artistique d’un projet qui aboutit en 1993 à la création de La
Petite Sirène (livret de M. Yourcenar, musique de D. Probst) dans une usine
désaffectée de Poligny, dans le Jura. Reprise en 1994 à l’Opéra Théâtre de Massy,
puis à Lille en 1999, après deux nouvelles années de travail. Et en 1996, toujours
en région Franche-Comté, l’Ensemble Justiniana et Charlotte Nessi sont chargés
d’un nouveau projet d’opéra sur un livret de L. Pergaud et une musique de P.
Servain, La Guerre des boutons.
En 1993, un Centre d’art lyrique junior est mis en place en Franche-Comté. Il
monte Guys and Dolls, comédie musicale de F. Loesser et La Princesse au petit
pois, et s’associe chaque année aux projets de l’Ensemble Justiniana.
A l’été 2000, Quichotte, un spectacle à travers le temps…, opéra itinérant dans
les villages, est créé dans le cadre du Festival international de musique de
Besançon-France-Comté et du Festival d'Ile de France et repris l’année suivante .
Dans la continuité de l’aventure Quichotte, l’Ensemble Justiniana repart au cours
des étés 2 002-2003 sur les chemins en compagnie de Hansel et Gretel pour monter
un opéra promenade, d’après l’oeuvre d’E . Humperdinck, dans les sous-bois
comtois, au Festival Ile de France et au Festival Opéra des rues.
Depuis 1997 et la création de Brundibár de H. Krása à l’Amphithéâtre de l’Opéra
Bastille (repris dans ce même lieu et en Région Nord-Pas-de-Calais en 1998, et à
l'Opéra national de Lyon en mai 2001), Oliver! de Lionel Bart, et dernièrement le
Sourire au pied de l’échelle de Henri Miller.François Raulin, l’Ensemble Justiniana
en association avec la Région Franche-Comté, travaille régulièrement à l’Opéra
National de Paris et devient Compagnie nationale de théâtre lyrique et
musical.
En Franche-Comté, la Compagnie est en résidence au Théâtre Edwige-Feuillère de
Vesoul ou il prépare la création en juin 2003 de West Side Story.
Actuellement l’Ensemble travaille à la création, après un concert mis en espace à
la Cité de la musique en Janvier 2004, de Aventures, Nouvelles Aventures de
G.Ligeti avec l’Ensemble Intercontemporain.
LA COMPAGNIE ACCRORAP
Accrorap , danseurs sans frontières.
Issue du hip-hop et du cirque, la compagnie Accrorap est l’une des plus
originale du moment. Découverte dans la banlieue lyonnaise en 1993, elle a
depuis enjambé les styles et les frontières.
Ne s’attendre à rien sinon à tout avec Accrorap. En quelques sauts
acrobatiques et frôlements de jambes, la compagnie de danse hip-hop issue de
Saint-Priest déchire l’air comme elle déchire les clichés. “Prière pour un
fou”, le spectacle présenté dans le cadre des Rencontres 2001 de la
Villette, à Paris, franchit les frontières musicales, dansées, esthétiques
pour exprimer le drame algérien. Un mélange d’élégance et de pudeur. Une
violoncelliste, une chanteuse traditionnelle venue d’Algérie et trois
danseurs étirent leur plainte sur fond de rap et de rythmes funky-groove. A
mi-chemin entre la danse contemporaine, le cirque, le hip hop, “Prière pour
un fou” déstabilise. “On a tous en chacun de nous un fou qui peut se
réveiller un jour “, raconte Kader ATTOU, chorégraphe de la pièce. Fou,
Kader ATTOU a cru le devenir lorsqu’un soir d’été 1999, sa famille dans le
Sud-Ouest d’Algérie fut menacée de mort. Si la tragédie n’eut pas lieu,
Kader ATTOU a voulu raconter son angoisse, son Algérie, comme celle de tous
ceux qui vivent la violence qui déchire le pays, dans l’impuissance que
confère l’éloignement. “ Et que l’on soit algérien, bosniaque ou afghan
c’est toujours la même histoire en cas de guerre” commente-il simplement.
Le respect de soi et de l’autre, la non- violence, valeurs fondatrices du
mouvement hip hop, se retrouvent en toile de fond de toutes les oeuvres de
la compagnie. Et si ACCRORAP ne ressemble à aucune autre, c’est bien parce
que ses danseurs ne viennent pas du hip hop pur et dur mais du cirque où il
n’y a pas de frontière entre les genres, pas de langage codé. Quand en 1989,
Kader ATTOU, quinze ans, fonde le groupe avec quatre de ses compères de
l’acrobatie, Eric Mezino, Mourad Merzouki, Chaouki Saïd et Lionel Frédoc, il
s’agit davantage de lutter contre le désoeuvrement que de se projeter star
sur scène. Le potentiel créatif des jeunes danseurs, leur personnalité, leur
ouverture artistique sont remarqués en 1994 par Gilles Rondot, plasticien,
qui va diriger la compagnie et la porter sur la scène nationale. C’est aussi
l’époque où les institutions commencent à être l’écoute du hip hop et
souhaitent le faire sortir de son ghetto.
Athina, premier spectacle qui mêle déjà danse classique et danse de rue,
sera accueilli dans l’arène officielle de la Biennale de Lyon en septembre
1994. Une consécration, même si, au passage, Accrorap dérange le public hip
hop qui considère les passerelles vers le contemporain, le classique,
l’opéra comme une trahison au mouvement des origines.
Depuis, les créations s’enchaînent, la compagnie prend un virage
international. Mais chaque pièce est le résultat à la fois “d’une forte
émotion” et “d’une urgence de dire les choses”, lâche dans un souffle Kader
Attou. Comme Kelkemo en 1996 ( à prononcer comme “ quelques mots”) pour
exprimer une réflexion de la compagnie sur la différence et la notion de
frontière dans les conflits. Un thème qui s’est imposé à Accrorap suite à
deux voyages effectués dans les camps de réfugiés bosniaques et croates à
Zagreb. “ Ce fut une rencontre choc, explique Gilles Rondot. Nous avons été
confrontés à des populations totalement démunies.” La pièce fait le tour du
monde du Maroc à la Suisse, en passant par l’Inde et le Sri Lanka.
Autre tournée, autre histoire, celle de Quilombo, sur le hip hop brésilien
et le thème de l’oppression, pièce créée par Eric MEZINO, français d’origine
malgache. Associant danseurs professionnels et amateurs, la pièce a fait
l’objet de plusieurs résidences de création, en France et au Brésil dans
les favelas de Rio et Sao Luis, ainsi que d’un échange culturel entre vingt
jeunes français et brésiliens. Là encore, la rencontre avec d’autres
cultures nourrit chez Accrorap une mise à distance de son environnement, du
hip hop lui même.
“La démarche d’Accrorap se veut de plus en plus universelle, souligne Gilles
Rondot. Les jeunes du monde entier connaissent la gestuelle hip hop. Mais
chaque mouvement est attaché à un particularisme culturel. En France, le hip
hop symbolise l’intégration à la française. Au Brésil, il s’agit davantage
d’un mouvement de lutte sociale.”
Autre création : Anokha. Un spectacle franco-indien qui mêle hip- hop et
danses spirituelles indiennes - le katak et le baratanatyam - d’où se dégage
un fort sentiment de “paix”.
En plus de ses créations, Accrorap poursuit depuis le début des ateliers
pédagogiques en partenariat avec des structures sociales afin que “la
transmission soit assurée”.
En novembre 2002, création du spectacle Pourquoi Pas... de Kader Attou,
juxtaposition de pièces courtes , sur le thème de la liberté.
Un autre projet international, sur le modèle de Quilombo, a eu lieu en 2003
en collaboration avec la compagnie Käfig, fondée en parallèle par Mourad
Merzouki. Lieu de résidence des artistes : l’Algérie. Avec ce projet,
Accrorap revendique une véritable solidarité internationale. Mais Kader
Attou rejette les étiquettes, les récupérations faciles et les savantes
analyses de ses spectacles. Lui, c’est un citoyen du monde qui déclare : “Je
danse ce que je vis, c’est tout ?”
Carmela RIPOSA
pour la Caisse des Dépôts et Consignations
Scott Alan PROUTY
Directeur Musical/Vocal
De nationalité américaine et connu en France surtout comme spécialiste des voix
d'enfants, Scott Alan Prouty a toujours été passionné par le chant et les
spectacles de « Broadway » depuis son plus jeune âge. Il a toujours fait partie des
chœurs d’enfants, des chœurs de jeunes et des barbershop quartets. Mais son
plus grand bonheur était de jouer sur scène dans les comédies musicales. Il a
toujours été attiré par le mélange du chant, de la danse et du théâtre. De cette
période il gardera une véritable passion pour l’esprit « comédie musicale» et son
aspect si riche, dynamique et formateur pour les enfants.
Il effectue ses études à l'Eastman School of Music de New York où il obtient un
Master of Arts Degree en Direction de Chœur et de Pédagogie Musicale pour
Enfants. Parallèlement, il poursuit des études de piano, de chant et de théâtre.
Venu en France en 1986 pour une période initiale de six mois, il tombe amoureux
de ce pays et décide de s’y installer en qualité de Directeur Musical Assistant de la
Maîtrise de Paris puis s’y installe définitivement. En 1990, Claude Bessy le nomme
professeur d'expression musicale, corporelle et de chant des « Petits Rats de
l'Opéra » à l'École de Danse de l'Opéra de Paris. Chaque année ces cours font
partie des "Démonstrations" à l'Opéra Garnier.
En 1992 il crée le Chœur d'Enfants Sotto Voce avec la complicité de Marc-Olivier
Dupin. Ce chœur d'une quarantaine d’enfants obtient dès 1998 le parrainage de la
Fondation d'Entreprise France Télécom et chante dans les plus grandes salles de
Paris. Considéré comme « l’un des meilleurs chœurs d’enfants en France
aujourd’hui, » les moments forts de l’année qui vient de s’écouler incluent : le
Concert Trenet à la Salle Gaveau, La Nuit de la Voix de France Télécom au
Théâtre du Châtelet, une création mondiale à la Cité de la Musique avec
l’Ensemble Intercontemporain, l’Opéra Jazz de François Raulin à l’Opéra Bastille,
l’enregistrement d’un DVD destiné à toutes les écoles de France, La Marseillaise
chantée devant 80 000 personnes au Stade de France à l’occasion du lancement
de la campagne « le respect à l’école », et l’enregistrement d’un CD avec Yves
Duteil pour fêter les Droits de l’Enfant.
Scott Alan Prouty est souvent sollicité pour préparer des enfants solistes et des
chœurs pour des spectacles présentés dans des salles prestigieuses telles que le
Théâtre des Champs-Élysées, le Palais de l'UNESCO, l'Opéra Comique, la Cité de la
Musique ou le Théâtre du Châtelet ou pour des films et des spectacles comme
« Le Livre de la Jungle 2 » de Disney ou « Gladiateur » de Maxime Leforestier. Il
dirige de nombreux stages sur la voix d'enfant et intervient aussi dans les Cours
Supérieurs de Direction à l'intention des chefs de chœur, professeurs de musique
et instituteurs auprès des conservatoires nationaux de musique, de la Ville de
Paris, de l'Education Nationale et de l'Institut Européen de Chant Choral.
Il travaille régulièrement à l'Opéra National de Paris où il dirige des opéras
d'enfants en particulier en collaboration avec le metteur en scène Charlotte Nessi
et l'Ensemble Justiniana. C'est ainsi qu'il a assuré la Direction Musicale de
Brundibár de Hans Krása en 1997 et 1998, le Journal d'Un Usager de l'Espace II de
Didier Lockwood en 1999 et Oliver! de Lionel Bart en 2000 et 2001.
Dans un autre domaine, il dirige depuis 1999 l'Atelier de Chant proposé aux
enfants dans le cadre des Concerts du Dimanche Matin des Productions Jeanine
Roze au Théâtre du Châtelet. Il dirige également des productions jeune public au
Théâtre du Châtelet comme Hansel et Gretel en 2000, Hops et Rats de Thierry
Pécou en 2003 et cette année un concert « Berlioz à Broadway » avec 450 enfants
des écoles élémentaires de Paris prévu en juin 2004.
ENSEMBLE JUSTINIANA
Compagnie Nationale de Théâtre lyrique et musical
Région Franche- Comté
Montjustin 70110 Villersexel –
Secrétariat : 74 Grande Rue 25000 Besançon
tél: 03 81 82 34 43 fax: 03 81 82 34 42
Mail : [email protected]
Attachée de presse : Catherine GUIZARD
Tél : 06.60.43.21.13
Mail : la [email protected]
Une production de l’ENSEMBLE JUSTINIANA
En Haute Saône
Dans le cadre de sa résidence au Théâtre Edwige-Feuillère de Vesoul
En partenariat avec l’ADDIM de la Haute Saône
L’ENSEMBLE JUSTINIANA est subventionné par le Ministère de la Culture- Drac de
Franche-Comté, le Conseil Régional de Franche-Comté, le Conseil Général de la
Haute-Saône et le Conseil Général du Doubs, et le Conseil Général du Jura.

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