Jean-Claude Petit

Transcription

Jean-Claude Petit
Grand
Prix de
la musique
pour
l’image
Discographie
séléctive
Cyrano de Bergerac, Jean de
Florette, Manon des Sources,
Uranus — Naïve 1995 /
Le hussard sur le toit —
Naïve 1995 /
Lumumba — Pama Music 2000 /
Sans famille (Jean-Claude Petit
et Pierre Grosz) —
Pomme Music 2007 /
Les vivants et les morts
(série TV) — Playtime 2010 /
2005
2006
2007
2008
2009
Gabriel Yared /
Maurice Jarre /
Bruno Coulais /
Alexandre Desplat /
Claude Bolling /
Jean-Claude Petit
S’il fallait qualifier quelqu’un de «musicien absolu», comme on parle d’«oreille absolue», ce pourrait être Jean-Claude Petit. Toute sa vie, il a accompagné, dirigé, arrangé,
composé, réalisé…. Et milité, avec la même conviction et passion contenue, tel le
feu sous la glace. Mené de front son engagement et ses engagements avec cet
esprit d’analyse qui fait les plus belles carrières, du plateau de l’Olympia à ceux des
tournages et post-synchros.
© Lionel Pagès
Précédents
lauréats
Est-ce pour cela, parce qu’il a su évoluer,
qu’il nous donne l’impression de ne pas
changer, de rester le même jeune homme sérieux et caustique qu’au temps de
Cloclo, Eddy et Johnny ? De «Pour un flirt
avec toi» à «Manon des Sources» en passant par «Ma préférence» et «Alexandrie
Alexandra», son parcours d’arrangeur, puis
de compositeur, est parfait, comme ses accords, et embrasse toutes les musiques,
avec la même exigence.
Parti du classique (médaille de solfège à 10
ans, puis trois premiers prix - harmonie,
contrepoint, fugue - au Conservatoire National de Paris), il s’essaie ensuite au jazz,
accompagnant Dexter Gordon, Johnny Griffin, Kenny Clarke, Stan Getz, Jimmy Gourley, Don Cherry… C’est dans la chanson
qu’il s’affirme comme l’arrangeur numéro un des années 60/70. Il collabore avec
Claude François, Julien Clerc (dont il sera
et fera le «son», tout comme pour Mort Shuman), Serge Lama («Souvenirs attention
danger»), Michel Sardou, Gilbert Bécaud,
Joan Baez, Marie Laforêt («Il a neigé sur
30 / 31
Yesterday»), Juliette Gréco, Stone et Charden, Mink de Ville, etc.
En même temps, il s’essaie à la comédie
musicale : «La révolution française», «May
Flower», «36, le Front Populaire» (avec JeanPierre Bourtayre et Etienne Roda-Gil), compose des génériques (Champs-Elysées, Les
Victoires de la Musique), alterne grands orchestres (London Symphonie Orchestra,
Munich Symphony Orchestra, Orchestre de
l’Opéra de Paris) et jazz rock (avec Philip
Catherine), écrit des œuvres symphoniques.
Tout naturellement, il aboutit à la musique de film… «Vive la sociale», «L’addition»,
«Manon des Sources» (une Victoire de la
Musique), «Jean de Florette», «Le retour des
mousquetaires» , «Uranus», «Cyrano de Bergerac» (un César, une Victoire, un British
Award), «Mayrig», «Le zèbre», «Le hussard
sur le toit», «Beaumarchais l’insolent», «Lumumba», «Podium», «Le passager de l’été»,
«Danse avec lui», collaborant régulièrement
avec Gérard Mordillat… Sans oublier ses
nombreuses compositions pour le petit
écran : «Les misérables», «Imogène», «Antonin Artaud», et cette année «Les vivants et
les morts», toujours de Mordillat ; le théâtre,
où il passe de Max Frish à Victor Haïm, d’Alfred Jarry à Robert Hossein («L’affaire du
courrier de Lyon»).
Enfin, il a dirigé et créé son premier opéra
«sans famille» en 2007 à l’Opéra de Nice et
actuellement, il commence l’écriture de «Colomba» sur un livret de Benito Pelegrin
d’après Prosper Mérimée. Une commande
de l’Opéra de Marseille (avec Béatrice UriaMonzon dans le rôle titre). Un juste retour à
la source, puisqu’il renoue ainsi avec ses
études classiques !

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