Bilan d`activités 2015

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REPER - Bilan d’activités 2015
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Bilan d’activités 2015
Secteur Information & Projets
Mars 2016
REPER, Information & Projets, Rte du Jura 29, 1700 Fribourg
026 / 322 40 00 / www.reper-fr.ch / [email protected]
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Table des matières
Secteur Information & Projets, Rte du Jura 29, 1700 Fribourg………………………………………….
3
Equipe de travail……………………………………………………………………………………………
3
Milieu festif…………………………………………………………………………………………….........
4
Milieu sportif…………………………………………………………………………………………………
10
Milieu de l’enseignement………………………………………………………………………………….
21
Milieu institutionnel………………………………………………………………………………………… 29
Collectivités publiques……………………………………………………..……………………………..
40
Projet de prévention et de lutte contre le jeu excessif………………………………………………. 46
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Equipe de travail
En 2015, l’équipe du Secteur Information & Projets se compose comme suit :
Fanny Hermann, responsable de secteur à 65%
Carole Folly, assistante administrative à 60%
Marina Fusco, assistante administrative à 40%
Anne Joris Brouwer, chargée de prévention à 60%
Anne-France Guillaume, chargée de prévention à 60%
Emilia Gabaglio, chargée de prévention à 50%
Alexandre Terreaux, chargé de prévention à 50%
Antoine Bays, chargé de prévention à 50%
Luise Treu, chargée de prévention à 50%
Catherine Dorthe, chargée de prévention à 40%
Silvia Friedrich, chargée de prévention à 65% (dès le 01.01.2015)
Valérie Lehmann, chargée de prévention à 50% (dès le 01.02.2015)
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Milieu Festif
36.53
Milieu festif
Vision du projet
Le projet de prévention en milieu festif propose d’accompagner les organisateurs de fête dans une
démarche de promotion de la santé et de prévention afin de limiter les dérapages liés aux abus de
consommation d’alcool et de consommation d’autres produits psychotropes, en leur proposant
diverses mesures faciles à mettre en place, dont certaines nécessitent notre intervention, comme Be
My Angel et les formations pour les responsables de bar, ainsi que la mise à disposition de matériel
(bracelets, brochures, affiches, etc.).
L’action Be My Angel est une démarche de prévention en milieu festif qui a pour principe la promotion
du conducteur sobre. En d’autres termes, sur les lieux de fête, les collaborateurs Be My Angel formés
par REPER abordent les participants et leur proposent de signer un contrat. Celui-ci engage le
conducteur à rester sobre toute la soirée ainsi qu’à ramener ses passagers chez eux. Ces derniers,
quant à eux, s’engagent à respecter et à encourager leur conducteur sobre dans cette voie. En
contrepartie, en accord avec l’organisateur, les collaborateurs Be My Angel offrent au conducteur
sobre un certain nombre de bons pour des boissons sans alcool.
Les formations pour les responsables de bar ont pour objectif de sensibiliser le personnel aux
problèmes spécifiques de l’alcool chez les jeunes dans le cadre d’une situation à risque, d’informer
sur le cadre légal en vigueur et également de permettre d’expérimenter des situations pratiques qui
pourraient éventuellement se dérouler sur le terrain.
1. Objectifs stratégiques 2015
-
Les organisateurs de fêtes sont responsabilisés face aux risques liés aux abus de
consommation. Ils reçoivent une réponse et un soutien systématisé en matière de prévention
et promotion de la santé.
Prévention par les pairs par le programme Be My Angel : Promouvoir le concept du
« conducteur sobre », engagement moral et contractuel du conducteur à rester sobre pour
raccompagner ses amis lors de manifestations festives.
Amélioration de notre présence préventive sur le terrain.
Poursuite du développement du projet Label.
2. Objectifs annuels 2015
-
30 organisateurs de fêtes issus de tout le canton mettent en place des mesures de prévention
structurelle et/ou comportementale dans le cadre de leur manifestation.
Développement du 2ème point d’intervention dans les fêtes.
Renouvellement et formation de l’équipe de collaborateurs BMA.
Faire évoluer le concept de formation. Accueillir des intervenants extérieurs (OCN,
alcoologue, etc.).
30 soirées Be My Angel sont mises sur pied dans l’ensemble du canton de Fribourg.
Amélioration du matériel administratif (rapports et statistiques de soirée, contrats conducteurs,
fiches de missions, doodle, etc.).
Création d’un stand de prévention.
-
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Evaluer les possibilités de développement de l’espace écoute (chill out).
Continuation du projet-pilote en Gruyère.
Poursuite du développement de projet Label au niveau cantonal.
Amélioration de l’organisation interne entre les collaborateurs du milieu festif.
Amélioration et développement de divers documents administratifs (documents de suivis,
rapports, etc.).
Développement de la formation personnel de bar.
3. Activités / Mesures en 2015
Sur l’ensemble de l’année, 74 organisateurs de fêtes, dont un dans la partie alémanique du canton,
ont été rencontrés et ont été encouragés à mettre en place des mesures de prévention structurelle
et/ou comportementale dans le cadre de leur manifestation.
- Be My Angel
Les collaborateurs Be My Angel ont été actifs sur le terrain dans le cadre de 25 soirées représentant
14 organisateurs de fête dans l’ensemble du canton de Fribourg, ce qui correspond à 1’343 contrats
signés qui touchent plus de 4’029 personnes qui devraient ainsi rentrer à leur domicile de manière
sécurisée.
En 2015, les collaborateurs Be My Angel ont continué d’utiliser le logiciel de simulation de courbes
d’alcoolémie « Alcosim » sur les Ipads minis. La promotion pour l’application gratuite pour
Smartphone a également été faite aussi bien auprès des organisateurs de fête qu’auprès du public,
que ce soit par l’affichage et la diffusion de flyers, ou encore en la présentant lors des rencontres
organisateurs ou lors de formations données à divers publics. Dans le même sens, des alcoréglettes
et des alcodisques ont été distribués sur le terrain lors des manifestations.
Les chargés de prévention de REPER assument la partie prospection, explication et suivi de la
démarche auprès des organisateurs et des tenanciers d’établissements. Ils veillent particulièrement
au fait que, sur le terrain, l’esprit et le label BMA soient respectés : prise de responsabilités des
conducteurs, contrat moral entre le chauffeur et ses passagers, conditions d’accueil optimales par les
organisateurs pour les collaborateurs et surtout pour les clients potentiels, engagement réel de
l’organisateur et non pas de démarche alibi.
Ils prennent également en charge la logistique : planifier les soirées, vérifier la disponibilité des
collaborateurs, composer une équipe, réserver la voiture Mobility, préparer le matériel, s’assurer que
l’organisateur mette à disposition l’infrastructure nécessaire (table, bons, lumière, etc.). Ils supervisent
l’équipe de différentes manières : service de piquet pour chaque soirée, présence sur place, retour du
terrain au moyen d’un rapport détaillé fait par les collaborateurs à la fin de chaque mission, séances
de bilan et de formation continue réunissant les collaborateurs.
Un coaching plus rapproché de nos collaborateurs BMA sur le terrain a également été déployé, afin
de les motiver davantage et de leur montrer que nous sommes là pour eux, mais également pour
continuer de les sensibiliser et de les amener à être plus mobiles au sein de la manifestation.
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- Projet-pilote label smart event
L’objectif du label est d’harmoniser l’application des mesures de prévention entre les districts et entre
les manifestations, de contrôler systématiquement l’application des mesures mises en place et de
permettre au public la reconnaissance des manifestations et des organisateurs ayant fait un effort en
matière de prévention.
En 2015, sept manifestations ont été testées en phase de projet pilote. Ces testings ont permis
d’affiner notre projet, les mesures de prévention et la procédure de label, y compris avec les autorités
et les différents partenaires.
Le Comité de pilotage a poursuivi son travail sur le développement stratégique du projet et la
recherche de financements. Il s’est réuni à 5 reprises en 2015. Les membres du Comité se sont
également engagés à nous accompagner lors des rencontres auprès de la Direction de l’OCN et de la
secrétaire générale du TCS ainsi que de son comité. Ces deux instances ont accepté de soutenir
financièrement le projet. Une demande est actuellement en cours auprès du fonds de luttes contre les
toxicomanies.
Toutefois, un grand travail s’ouvre encore devant nous avant que le label soit opérationnel. La phase
du lancement officiel est prévue en septembre 2016. Les mesures doivent encore être testées sur
d’autres manifestations et adaptées (notamment le système de points), le site internet est en cours de
développement, des sponsors et des plus-values pour les organisateurs doivent être développées.
Plusieurs rencontres dans ce sens sont agendées durant le premier trimestre 2016.
4. Prestations et statistiques 2015
Information
Durant toute l’année, les chargés de prévention ont rencontré 74 organisateurs, dont tous ont mis en
place des mesures de prévention structurelle et/ou comportementale dans le cadre de leur
manifestation. L’action Be My Angel a été présentée à chaque organisateur rencontré et a été mis en
place pendant 25 soirées. Durant toutes ces soirées, les collaborateurs ont ainsi fait signer plus de
1’343 contrats qui correspond à plus de 4’029 jeunes qui ont été ramenés de manière sûre à leur
domicile.
Accompagnement de projet
Les bracelets ont connu un franc succès. Depuis 2012, ils sont munis du logo et du nom du site
internet REPER et sont payants. Afin de ne pas freiner les petits organisateurs aux moyens parfois
limités, nous offrons les 500 premiers bracelets puis nous les facturons 10 ct. pièce. En 2015, nous
avons fourni 75’058 bracelets. Aussi, l’engouement pour cette mesure de prévention dont l’objectif est
de faciliter le service dans les bars tout en respectant les normes de protection de la jeunesse
demeure bien présent.
Dans le cadre du développement du projet smart event, 7 manifestations ont accepté de devenir
manifestations pilotes. L’accompagnement de ces organisateurs a permis d’affiner les mesures de
prévention proposées par le projet et de tester l’application de la procédure liée à ce dernier. Ces
tests en grandeur nature ont amené de nombreux échanges avec les organisateurs et ont nourri les
réflexions du comité de pilotage vers une définition plus claire et plus précise de la démarche smart
event. Le développement du projet se poursuit et devrait être accessible aux organisateurs de
manifestations du canton dans le courant de l’année 2016.
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Formation
Concernant les formations du personnel de bar, 66 responsables de bars aux agendas toujours fort
chargés ont choisi de consacrer une soirée à la prévention. Nous avons ainsi animé 6 modules de
sensibilisation à travers tout le canton. Ces 66 personnes avaient ensuite les moyens nécessaires
pour transmettre à leur personnel les notions de base d’un service respectant les normes de
protection de la jeunesse. Elles ont reçu ensuite une attestation de formation de la part de REPER.
Cinq formations d’une demi-journée (quatre pour les francophones et une pour les alémaniques) ont
également été données dans le cadre de la formation obligatoire Gastro Fribourg pour les futurs
tenanciers d’établissements publics. Ces formations ont permis de toucher 99 personnes qui ont ainsi
été sensibilisées à la prévention dans le cadre de leur future profession.
Années
2010
Organisateurs touchés
Formations personnel de
bar
Bracelets distribués
2011
32
1
32
8
2012
38
12
2013
2014
33
5
43
7
74
6
20’953 41’290
27’978
75’058
110 actions de prévention
110 Präventionsaktionen
Information
25
Formation / Bildung
7
78
Accompagnement de
projet /
Projektbegleitung
1491 personnes atteintes
1491 erreichte Personen
0
148
Multiplicateurs /
Multiplikator/innen
Jeunes / Jugendliche
Adultes / Erwachsene
1343
2015
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5. Destinataires
Groupes cibles :
- Organisateurs de fêtes et de manifestations publiques.
- L’ensemble des participants à des fêtes. Priorité faite aux jeunes.
- Les conducteurs.
- Les personnes accompagnant le conducteur.
Tous les groupes cibles ont été atteints par nos actions en 2015.
6. Partenaires et synergies
-
Préfectures
Service de la santé publique
Police du commerce
Conseil cantonal de prévention et de sécurité
Police cantonale
Samaritains
Service des ambulances
Autres acteurs de prévention (Préventeam, Empreinte, par exemple)
OCN
TCS
7. Perspectives, chances et risques
Forces du projet :
Développement du projet label
Accompagnement des jeunes sur le terrain
Matériel fourni par BMA et développement de nouveau matériel par
REPER
Potentiels :
Nouvelle loi du 0.0/.. pour mille.
Intérêt du public pour les problèmes de consommation d’alcool des jeunes
lors de manifestations.
Préfectures de plus en plus sensibles à la prévention qui orientent les
organisateurs vers REPER comme condition à l’octroi de l’autorisation.
Multilinguisme du canton : développement d’actions également dans la
partie alémanique du canton et engagement de nouveaux collaborateurs
BMA germanophones.
Faiblesse du projet :
Compliqué de couvrir l’ensemble du canton avec notre équipe de
collaborateurs BMA principalement francophones.
Réticence à entrer dans plus de mesures pour les organisateurs (souci de
financement).
Obstacles :
Conditions de travail sur le terrain parfois difficiles (bruit, clientèle pas
toujours très « avenante », etc.).
Hétérogénéité de la sensibilité à la prévention en fonction des différentes
régions du canton.
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8. Recommandations
En conclusion, 2015 a été une année ponctuée d’un fort développement du label. Ce dernier étant un
projet de grande envergure, il ne devrait toutefois aboutir à sa phase finale qu’à l’été 2016. Dans
l’intervalle, la phase pilote se poursuivra, ainsi que le développement de moyens de communication
et la recherche de sponsors et de financeurs.
Parallèlement à ce nouveau projet, un grand nombre d’organisateurs ont été rencontrés et nous
avons pu couvrir un nombre toujours plus important de manifestations. Notre rôle de proximité auprès
des organisateurs n’a ainsi de loin pas été occulté par le développement du projet ambitieux comme
le label. Tout le défi de notre tâche est ainsi de continuer à développer nos activités habituelles
d’accompagnement des organisateurs, tout en déployant de nouveaux projets qui nécessitent une
longue préparation et pour lesquels une vision à long terme s’avère nécessaire.
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Milieu sportif
37.03
Milieu sportif
Vision du projet
Les actions de prévention en milieu sportif visent à sensibiliser les acteurs du sport du canton de
Fribourg à la promotion de la santé et à la qualité de vie. Elles mettent l’accent sur la prévention des
risques liés aux consommations de produits altérant la santé et sur celle des conduites à risque chez
les jeunes.
Ces actions de prévention recherchent en premier lieu à donner du sens et à valoriser les bonnes
pratiques dans les activités sportives en général.
Elles tendent vers une démarche commune et responsable qui implique les jeunes sportifs et les
adultes : moniteurs, enseignants en sport, dirigeants de clubs et responsables des communes.
Dans le but de stimuler une vie de club et d’école allant dans le sens de la promotion de la santé, les
actions de prévention en milieu sportif proposent de répondre aux besoins de ceux-là et à leurs
demandes spécifiques par la transmission d’informations et de recommandations ainsi que par un
accompagnement dans la mise en place de mesures et de projets de prévention.
Les thèmes abordés sont :
- la responsabilité, le positionnement éducatif,
- les spécificités de la période adolescente, les conduites à risque,
- les engagements et règles de vie en équipe,
- la prévention de la consommation de substances engendrant la dépendance,
- la prévention de la violence.
La promotion de « cool and clean », le programme national de prévention de SwissOlympic, touche
directement les jeunes sportifs, leurs moniteurs, les clubs et associations en leur offrant un outil
concret qui leur permet de développer, de promouvoir et de vivre de manière durable la pratique d’un
sport sain et loyal.
1. Objectifs stratégiques 2015
1. Etre en contact et en étroite collaboration avec tous les acteurs du milieu sportif fribourgeois :
clubs, associations, enseignants en sport, etc.
2. Présenter et promouvoir le programme « cool and clean » :
d’adhérents (groupes, clubs, manifestations, camps, communes).
augmenter
le
nombre
3. Proposer des formations et sensibilisations sur les thématiques liées à la prévention des
conduites à risque chez les jeunes dans les milieux sportifs.
4. Accompagner les acteurs du milieu sportif dans la mise en place de mesures de prévention.
5. Intervenir auprès du public-cible (jeunes sportifs) par des actions d’information qui permettent
d’offrir un espace de discussion et d’échange sur les questions de consommation de substances,
de sport et de santé en général : créer un espace de dialogue et d’échange par et au travers
d’activités sportives et ludiques.
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2. Objectifs annuels 2015
1. Formation des moniteurs et des coaches J+S ainsi que des intervenants des activités FriTime.
Acquisition de notions sur la période adolescente et sur le rôle des adultes encadrant les jeunes.
Informer sur les diverses consommations et addictions. Identifier des conduites à risque. Transmettre
les ressources et outils pour agir et intervenir auprès des jeunes. Présenter le programme « cool and
clean ». Contextualiser la prévention dans son club, dans son activité.
2. Promotion du programme « cool and clean » en vue de l’adhésion de nouveaux membres :
entraîneurs, clubs, associations, fédérations sportives et communes.
3. Accompagnement et suivi des clubs et associations sportives pour la mise en place des mesures
du programme « cool and clean ». Conseils et informations en matière d’addictions et de
conduites à risque chez les jeunes, aide à la mise en place de mesures de prévention au sein
des activités du club : entraînements, camps et manifestations sportives. Accompagnement pour
la mise en place de chartes, règlements et modèles d’intervention propres au club, à
l’association.
4. Intervention auprès des jeunes, en collaboration avec les enseignants en sport dans les tournois
ou journées sportives scolaires.
Formations Jeunesse et Sport
En collaboration avec les services du sport du canton de Fribourg, deux modules interdisciplinaires
« Action préventive » d’une durée de 3 heures ont été dispensés aux moniteurs Jeunesse et Sport en
juin et octobre 2015. De plus, trois formations d’une durée de 2 heures ont été données aux coaches
J+S dans le cadre de leur cours de perfectionnement, en mai, octobre et décembre 2015.
Une formation coach J+S a été dispensée en allemand.
Dans ces formations J+S, nous avons abordé la question de l’importance de la prévention dans le
sport en général et de la manière dont elle est considérée et mise en place au sein des associations
et clubs sportifs. Plus spécifiquement, nous avons parlé du rôle et du positionnement des moniteurs,
des coaches et dirigeants de clubs, garants d’un cadre sûr et protégé pour les enfants et adolescents
qu’ils encadrent au sein de leurs activités sportives.
Pour bien comprendre et identifier les conduites à risque chez les jeunes, nous avons présenté les
spécificités et enjeux de la période adolescente. Lors de ces formations, les participants ont pu être
sensibilisés aux risques et conséquences ainsi qu’au cadre légal qui touchent à la consommation de
substances psychoactives telles que l’alcool, le tabac, ses produits dérivés et le cannabis. La
question du cyber-harcèlement a également été abordée sous les mêmes angles : risques et cadre
légal. Cette connaissance de base sur les substances et produits psychoactifs est essentielle pour les
personnes encadrant les jeunes sportifs. Elle leur donne les outils utiles afin de leur permettre d’être à
l’écoute, de prévenir et d’agir.
Par une réflexion de groupes sur des situations concrètes fictives, nous avons transmis des
recommandations et conseils spécifiques sur les manières les plus adéquates d’agir ou de réagir et
avons mis en valeur les bonnes pratiques déjà appliquées par certains moniteurs et coaches. Nous
avons mis l’accent sur le rôle de modèle et sur les responsabilités de l’adulte encadrant ainsi que sur
ses limites. L’importance dès lors est de ne pas agir de manière isolée et de s’appuyer sur les
ressources internes au club (responsables, dirigeants, charte, règlement, modèle d’intervention,
parents, etc.)
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Les participants ont également pu bénéficier d’une présentation de ressources externes.
(Associations de prévention, services cantonaux spécifiques pour les questions liées à la jeunesse,
références de sites Internet pour les jeunes et les adultes, …).
Enfin, une présentation et une expérimentation du programme national de prévention « cool and
clean » a été faite durant toutes ces formations apportant aux participants un outil concret, riche en
informations et documentations pédagogiques leur permettant d’agir préventivement dans leur club
en s’engageant avec les jeunes dans la pratique d’un sport sain et loyal.
Sensibilisation FriTime
Après la première sensibilisation FriTime donnée à Bulle en fin d’année 2014, nous avons, durant
cette année 2015, organisé et dispensé le module de sensibilisation à quatre communes membres de
FriTime : Hauterive, Le Glèbe, Châtonnaye et Marly.
Pour chacune de ces communes, nous avons pu, par de riches échanges et réflexions sur des
situations concrètes, sensibiliser les participants aux mesures, outils et pistes d’intervention utiles à la
prévention et à la gestion de conduites à risque dans les activités FriTime qu’ils mettent en place pour
les enfants et les jeunes de leurs communes.
Des situations de gestion de conflit, de consommation de substances psychoactives, de zonage et
perturbation de l’activité, de rôle et responsabilité dans la prise en charge d’enfants ont été analysées
et les bonnes pratiques déjà existantes et exercées, relevées et mises en valeur. Durant cette
sensibilisation, les participants ont également pu être sensibilisés aux cadres légaux et aux risques
liés aux consommations de substances psychoactives.
Toutes ces réflexions ont permis à chaque commune de
mesurer l’importance d’une bonne coordination et d’une
clarification des rôles et responsabilités de chaque intervenant
des activités.
C’est dans un modèle d’intervention que se reflètent les
décisions d’actions et d’interventions à prendre lors de situations
à risque. Il est un outil de prévention qui sert en premier lieu les
intervenants des activités, leur permettant d’agir de manière
concertée et cohérente auprès des jeunes, des enfants et de
leurs parents, de se soutenir dans les décisions prises.
Un des objectifs de la sensibilisation FriTime est de créer un modèle d’intervention propre à chaque
commune.
Cet objectif n’a pu être atteint que partiellement dans les quatre sensibilisations données en 2015. En
effet, nous avons constaté que l’investissement pour la rédaction d’un tel modèle nécessite un temps
de création et d’échanges conséquent. La présentation et la transmission d’un canevas de modèle
avec des propositions de pistes d’intervention ont été faites pour les quatre communes. Ces dernières
ont donc obtenu du matériel qui leur permettra de poursuivre la création de leur modèle
d’intervention.
Plusieurs contacts ont également été pris avec d’autres communes FriTime en vu de planifier la
sensibilisation. Diverses difficultés ont été rencontrées, de l’ordre de la convocation des intervenants
ou de l’explication du sens et du contenu de cette sensibilisation. Ce qui n’a pas encore permis
d’organiser le module de sensibilisation.
C’est grâce à une bonne et étroite collaboration avec le coordinateur de l’Association FriTime que des
informations ont été transmises en fin d’année 2015 en vu de clarifier le contenu et faciliter
l’organisation du module de sensibilisation pour toutes les communes FriTime.
La richesse de ce module de sensibilisation qui aborde les questions délicates de la prévention, des
conflits, des consommations, des conduites à risque chez les jeunes, qui interroge les rôles et les
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responsabilités des intervenants, bénévoles, réside non pas dans le jugement et la critique négative
de l’organisation de l’encadrement des activités FriTime, mais bien dans la possibilité de mise en
commun des compétences multiples et variées de chaque intervenant et bénévole et du partage
d’expériences qui va permettre la mise en place d’un encadrement concerté et commun, sûr et serein
pour tous les participants et les intervenants.
Formation AFF
L’Association fribourgeoise de football avec qui nous avons collaboré
ces dernières années pour donner une formation aux futurs moniteurs
d’enfants a sollicité notre intervention pour une présentation du
programme « cool and clean » dans le cadre d’une formation initiale de
moniteurs de football des jeunes.
Lors de cette formation, nous avons amené les moniteurs à se
questionner sur le rôle de la prévention dans les clubs sportifs ainsi que
sur la personnalité du moniteur. Nous avons transmis des
recommandations aux moniteurs afin de leur permettre de prévenir et gérer le cas échéant des
situations à risque. Le programme de prévention de « cool and clean » leur a été présenté et les
moniteurs ont pu expérimenter diverses formes de jeux qu’ils pourront appliquer directement avec les
jeunes qu’ils encadreront dans leur activité de moniteur.
Cette formation a été dispensée en français et en allemand.
Formation Fédération suisse des sapeurs-pompiers
Swiss Olympic et le programme national de prévention « cool and clean » sont engagés auprès de la
Fédération suisse des sapeurs-pompiers pour intervenir dans le cadre du cours pour les
responsables des jeunes sapeurs-pompiers. Lors de cette formation, les participants ont pu être
sensibilisés aux valeurs du sport et ont pu appréhender et comprendre les neuf principes de la Charte
éthique du sport. Les divers programmes éthiques de Swiss Olympic leur ont été présentés afin de
leur permettre d’asseoir une pratique saine et loyale de leurs activités avec les jeunes sapeurspompiers. L’intervention pour ce cours était bilingue.
Cool and clean
En 2015, le canton de Fribourg a la chance de voir son team « cool
and clean » renforcé avec l'arrivée d'une porte-parole pour la région
germanophone du canton.
Durant cette année 2015, l'accent a été mis principalement dans la
promotion, la formation et l'accompagnement de manifestations.
Par des présentations et expérimentations d’outils du programme
« cool and clean », nous avons touché plus de 250 moniteurs et
coaches J+S dans les sept formations dispensées décrites ci-dessus.
Nous avons collaboré durant cette année
2015 avec 4 manifestations sportives qui se
sont engagées à mettre en place des
mesures de protection de la jeunesse en
matière d'alcool et de tabac et à promouvoir
la pratique d'un sport sain et loyal. Il s'agit du
Tournoi "Swiss Karate League" organisé par le Karate club Cobra de
Fribourg, de la journée du 30ème anniversaire de l'Association
fribourgeoise des sports, du Semi-marathon de Fribourg et du "Swiss
international Seeland Triathlon" de Morat.
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Dans le cadre du 30ème anniversaire de l'Association fribourgeoise des Sports, des affiches et un
questionnaire sur les thèmes du Fair Play et de la promotion de la santé dans le sport ont été créés
en français et en allemand.
Un quizz concours a également été mis en place lors du Semi-marathon de Fribourg.
Dans le cadre de l'ancrage
and clean » avec la Ville de
participé à la manifestation
laquelle nous avons tenu un
avons
pu
aborder
clubs
et
associations
la manifestation. Lors d’une
remerciements aux clubs
Bulle,
nous
avons
présentation et la promotion
communal de « cool
Bulle,
nous
avons
« Bulle Bouge » dans
stand promotionnel et
directement différents
sportives présentes sur
soirée
de
sportifs de la Ville de
également pu faire une
du programme.
Nous avons collaboré et transmis du matériel cool and clean à un camp cantonal de unihockey qui a
sensibilisé ses jeunes participants aux différentes valeurs et messages de cool and clean.
En 2014, une première réunion des porte-paroles cool and clean romands a été organisée dans le but
d’échanger sur les pratiques et projets mis en place dans chaque canton, d’amener des réflexions et
une coordination sur les mesures de promotion et d’ancrage du programme et de créer des projets
romands. En 2015, trois rencontres ont été organisées et un projet romand a vu le jour : « Le
concours photos ». Les groupes membres de chaque canton romand ont pu transmettre une série de
photos illustrant les engagements de cool and clean. Un vainqueur par canton a été désigné et un
grand gagnant romand a reçu un prix spécial. L’objectif de ce « concours photos » était de renforcer,
de reconnaître et de mettre en valeur les membres cool and clean de chaque canton qui s’engagent
au quotidien avec les jeunes dans une pratique sportive saine et loyale.
Ateliers et tournois sportifs scolaires
Atelier « Fair-Play »
Dans le cadre d’une collaboration avec le service du sport et les
enseignants en sport des CO du canton, un Atelier « Fair-Play » a été
organisé lors de cinq tournois sportifs scolaires. Ils ont été animés de
manière bilingue.
L’objectif de cet atelier est de permettre aux jeunes participants de
comprendre le rôle du fair-Play, de promouvoir et d’encourager les
comportements et attitudes fair-play sur le terrain de jeu et dans le
sport en général. Dans cet espace d’échanges, les jeunes peuvent
être amenés à créer des parallèles avec leurs expériences du fair-play dans leur vie quotidienne. Les
thèmes de respect et de gestion des émotions sont abordés. Tout comme un échange sur les
« bonnes pratiques ».
C’est à l’aide de l’expérience de diverses formes de jeux de lutte ou de confrontation directe que ce
thème du fair-play a pu être vécu et discuté avec les jeunes. Le fair-play était présent également
jusque sur le terrain. Avec l’aide des enseignants qui accompagnaient les jeunes sportifs, ces
derniers ont dû observer et évaluer l’attitude générale de leurs adversaires lors de chaque rencontre.
Ce qui a permis de désigner, à la fin de chaque tournoi, les équipes qui ont été évaluées comme les
plus fair-play. Afin de faire perdurer l’esprit fair-play au travers des années, des slogans et logos fair
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play ont été créés par les jeunes. Certains d’entre eux ont été sélectionnés et figurent sur l’affiche de
l’atelier fair-play 2016.
Championnats suisses de basketball des établissements secondaires supérieurs
Le collège St-Michel, ayant gagné le championnat suisse de basket 2014, a eu le privilège
d’organiser l’édition 2015. Ce qui a été fait le 8 mai dans la salle de sport du collège Ste Croix. Ce
championnat suisse a réuni 18 équipes masculines de différents collèges de toute la Suisse.
C’est en collaboration avec Mme Hischier, l’enseignante en sport responsable de ce tournoi que
l’Atelier Sport et Santé de REPER a été mis en place. Il proposait aux élèves de relever deux défis :
« tirs au panier avec lunettes simulant une consommation d’alcool » et « quizz sport et santé » qui
abordait différents thèmes : consommation de tabac, cannabis, alimentation sportive et fair-play.
De riches échanges et discussions ont eu lieu avec les équipes et ont permis de rompre certains
préjugés, d’informer et de sensibiliser les jeunes sportifs aux thèmes et questions touchant leur
quotidien.
Collégiades
Les collégiades ont réunis cette année les élèves des différents collèges
du canton à Gambach. C’est avec la précieuse collaboration de Madame
Shinomiya et Monsieur Suter, tous deux enseignants en sport au collège
de Gambach, que l’Atelier Sport et Santé a pu être mis en place dans la
cour du collège.
Les participants à cette journée sportive ont pu échanger sur les thèmes
de la consommation de tabac ainsi que sur celle de l’alcool. Avec
l’expérience du « Kit Tabac » de cool and clean, les collégiens ont pu
observer le dépôt des substances contenues dans les cigarettes. Ils ont
été sensibilisés aux risques et effet de la consommation de tabac par
des échanges, affiches et prospectus transmis. Concernant la
consommation d’alcool, les collégiens ont pu répondre à diverses petites
questions balayant les idées reçues. Des échanges ont eu lieu sur les
risques et effets de la consommation de l’alcool. Chaque participant a pu
tourner la roue afin de tenter de gagner un prix. Les prix remis aux
collégiens ont été généreusement offerts par FriBowling Fribourg ainsi
que par le CIPRET, centre de prévention du tabagisme à Fribourg.
Journée sportive EMF « Get Active »
L’école des Métiers Fribourg nous propose, pour la deuxième année
consécutive de venir animer un atelier « Sport et Santé » lors de leur
journée sportive.
Nous avons collaboré étroitement avec le CIRPET Fribourg à la
création, la mise en place et la co-animation de cet atelier.
Les jeunes élèves ont eu l’occasion de participer à nos activités de
prévention lors de leur pause de midi. Ils sont nombreux à s’être
intéressés aux questions qui avaient trait à la consommation de tabac
et d’alcool. Après quelques pas hésitants et l’invitation à la discussion
plutôt qu’à la moralisation et au jugement, les jeunes sportifs sont
venus tester le saut à la corde en soufflant dans une paille et l’exercice
du calcul de taux d’alcoolémie avec une application « alcotest ». Ces
deux activités ont permis des échanges très intéressants avec les
jeunes, une sensibilisation et la transmission d’informations sur les
effets et risques de la consommation de ces produits.
Page 16
•
Prestations principales 2015
Information
Tournois CO
Prestation bilingue
Championnats suisses de
basket des collèges
Prestation bilingue
Bulle Bouge
5 journées (nov.14 à avril 15)
Animation atelier « Fair-Play »
1 journée (mai)
Animation atelier « Sport et santé »
Collégiades
Prestation bilingue
Journée sportive EMF
1 journée (juillet)
Animation atelier « Sport et Santé »
1 demi-journée (octobre)
Animation atelier « Sport et Santé »
Collaboration avec le CIPRET
1 journée (mai)
Stand promotionnel cool and clean
Animation, sensibilisation de la
population aux thématiques sport,
santé et prévention
580 jeunes
80 enseignants
70 jeunes
18 enseignants
90 spectateurs
3000 participants
60 adultes au stand
100
enfants
au
stand
8 présentations aux
clubs
400 jeunes
15 enseignants
500 jeunes
15 enseignants
Formation
Module
J+S
interdisciplinaire
Perfectionnement
J+S
Prestation bilingue
FriTime
Prestation bilingue
Coach
AFF formation moniteurs
foot
Prestation bilingue
Sapeurs-pompiers Suisses
Prestation bilingue
2 modules de 3 heures (juin et
octobre)
50 moniteurs J+S
3 cours de 2 heures (mai, octobre et
décembre)
144 coaches J+S
4 modules de sensibilisation de 3
heures (mai, novembre et décembre)
35
intervenants
FriTime
1 module de formation 2h (juillet)
50 moniteurs de foot
1 module de formation 2h (septembre)
17 moniteurs jeunes
sapeurs-pompiers
Accompagnement de projets
AFS 30ème
Prestation bilingue
Cool and clean
30ème AFS
Prestation bilingue
Cool and clean
Swiss Karate League
Cool and clean
Semi-marathon Fribourg
Collaboration
et
création
d’un
questionnaire Sport et Santé pour la
journée du 30ème anniversaire de
l’Association fribourgeoise des sports.
Collaboration à la mise en place de
mesures de prévention pour la
manifestation sportive : Journée 30ème
AFS (mai).
manifestation sportive : Swiss Karate
League (avril).
1 journée (juin)
20 organisateurs
50 jeunes
100 spectateurs
20 organisateurs
50 jeunes
100 spectateurs
400 jeunes
20 adultes
300 spectateurs
1’800 coureurs dont
env. 200 jeunes
Page 17
Cool and clean
Triathlon du Seeland Morat
Cool and clean
Camp unihockey Belfaux
Cool and clean
Concours Photos
Prestation bilingue
Cool and clean
Promotion contact clubs
Membres cool and clean
Prestation bilingue
Fritime
Prestation bilingue
•
manifestation
sportive :
Semimarathon Fribourg. Création d’un
concours-quizz.
1 demi-journée (septembre)
manifestation sportive : Triathlon du
Seeland Morat.
2 heures (juillet)
Visite du camp d’entraînement de
unihockey à Belfaux. Mise en place
de mesures de prévention.
1 club
Contact membres cool and clean
56 groupes
Bulle Bouge
Soirée remerciement Service des
sports Ville de Bulle
Groupes inscrits au programme cool
and clean du canton de Fribourg
8 clubs
10 clubs
Collaboration dans l’organisation et la
mise en place du module de
sensibilisation FriTime.
Réunion avec l’Association FriTime.
Assemblée générale FriTime.
Contacts et réunions avec les
communes.
1
réunion
bilan
coordinateur FriTime
1
Assemblée
générale
4 réunions contact
avec les communes
Statistiques globales 2015
83 prestations de prévention
83 Präventionsleistungen
Information
32
40
11
Formation / Bildung
Accompagnement de
projet /
Projektbegleitung
750 compétiteurs
88 groupes inscrits
dont 42 nouveaux
en 2015
Page 18
679
Multiplicateurs /
Multiplikator/innen
2313
Jeunes /
Jugendliche
5826
Adultes /
Erwachsene
5. Destinataires
Groupes cibles
Entraîneurs, moniteurs, coaches J+S, dirigeants de clubs
d’associations sportives, organisateurs de manifestations sportives.
Enseignants en sport des écoles du canton de Fribourg.
Communes et leurs partenaires organisateurs d’activités FriTime.
Bénéficiaires
Jeunes sportifs, élèves et bénéficiaires des activités jeunesse FriTime
des communes.
et
•
Service du sport du canton de Fribourg, Office Jeunesse et sport, Enseignants en sport des CO,
Collèges et EMF, Association FriTime, CIPRET, OFSPO, Réseau HEPA : réseau suisse de santé
et d’activité physique, Swiss Olympic : « cool and clean », Radix, Service des sports de la Ville
de Bulle, Association fribourgeoise des sports, Semi-Marathon Fribourg, Seeland Triathlon Morat,
Karate club Cobra, communes FriTime : Bulle, Hauterive, Le Glèbe, Châtonnaye, Marly.
•
FriBowling à Fribourg : généreux donateur pour les prix des ateliers « Sport et santé ».
Forces
projet :
du
•
L’importante offre pédagogique du programme national « cool
and clean », régulièrement actualisée ainsi que les nombreuses
thématiques abordées accompagnées de matériel et de
propositions de mesures concrètes à mettre en place, offre au
Page 19
clubs sportifs un outil efficace et aisé d’application en vue de
sensibiliser les clubs à la prévention et à la promotion de la santé
auprès de leur jeunes sportifs.
Potentiels :
•
Le rôle d’ambassadeur cantonal cool and clean permet un contact
direct, un lien proche avec les clubs afin de les soutenir au mieux,
de les informer et les former dans l’application du programme et
dans l’approfondissement des thématiques de prévention
abordées par cool and clean.
•
Un très bon partenariat et une coordination efficace dans
l’élaboration de projets de prévention avec le Service du sport du
canton de Fribourg sont une chance et une grande force du projet
de prévention en milieu sportif. Cela permet de toucher et de
sensibiliser de manière optimale les moniteurs et coaches J+S
ainsi que l’enseignement scolaire du sport.
•
La bonne collaboration avec les autres partenaires du réseau est
également une belle source de succès dans la mise en place de
projets de prévention et de promotion de la santé pour les
activités sportives et d’animation jeunesse développées dans le
canton.
•
Les atouts des ateliers « Fair-Play » et « Sport et Santé » lors des
tournois et journées sportives des écoles résident dans
l’intervention directe, ludique et dynamique auprès des jeunes.
Une opportunité qui tend vers une diminution des risques en
permettant de sensibiliser les jeunes aux diverses thématiques de
prévention et de santé. Les échanges permettent également
d’informer et d’orienter les jeunes vers le réseau d’aide et de
soutien existant.
•
L’offre des prestations est majoritairement bilingue.
•
Consolider la bonne collaboration avec les partenaires actuels du
réseau.
•
Développer la communication et la promotion du projet de
prévention en milieu sportif, de son offre de formation, information
et accompagnement en vu de favoriser de nouveaux partenariats
avec les clubs et associations sportives du canton et les
communes.
•
Améliorer le suivi et le soutien aux membres du programme cool
and clean.
•
Développer la communication et améliorer la promotion du
programme « cool and clean » en vu de l’adhésion de nouveaux
membres.
•
Actualiser et enrichir le contenu des offres du projet de prévention
en milieu sportif.
Faiblesses
projet,
obstacles
risques :
du
Page 20
•
L’offre du projet de prévention en milieu sportif s’inscrit
majoritairement dans des interventions ponctuelles. Il serait
important de pouvoir ancrer ces offres dans un projet de
prévention dont l’impact pourait être efficace sur le plus long
terme. L’idée serait d’ancrer les pratiques et habitudes favorables
à la santé et à la diminution des risques dans les actions
quotidiennes des acteurs du sport cantonal.
•
Développer des projets et offres dans une vision à plus long
terme au service des acteurs du sport cantonal.
et
8. Recommandations
Le projet de prévention en milieu sportif et le programme national « cool and clean » permettent
d’informer, d’accompagner et de conseiller les acteurs du milieu sportif fribourgeois souhaitant offrir
un encadrement respectueux, sain, loyal et performant aux jeunes sportifs qu’ils suivent et entraînent
régulièrement.
Ils permettent d’être sensibilisé et de répondre aux différentes interrogations portant sur des attitudes
et comportements qu’adoptent parfois certains adolescents et offrent des pistes et recommandations
pour agir de la manière la plus appropriée pour tous : jeunes, entraîneurs et dirigeants. Ce, en vue de
préserver et favoriser un cadre sûr et sain pour la pratique d’activités sportives avec des jeunes dans
le cadre d’un club ou d’activités communales.
Les différents outils proposés pour sensibiliser les jeunes sont concrets et applicables aisément au
quotidien.
Fribourg, le 15 février 2016
Emilia Gabaglio, Chargée de prévention, Responsable de la prévention en milieu sportif
Page 21
Milieu de l’enseignement
3750
Vision du projet
La visée prioritaire du milieu de l’enseignement est de recentrer puis développer les projets dans un
objectif de durabilité à partir des besoins exprimés par le terrain, selon une approche participative. Le
programme ACTE / AKTE, le programme Purzelbaum et plus globalement l’accompagnement du
réseau des écoles fribourgeoises en santé permettent de soutenir les écoles dans une démarche de
compréhension globale de la santé et de les accompagner dans la mise en œuvre effective de la
prévention universelle et de la promotion de la santé (cf. vision du milieu de l’enseignement).
1. Objectifs stratégiques années 2015 - 2016
§
Canton : Gagner en confiance et en reconnaissance envers le bureau santé à l’école en vue
d’une plus grande marge de manoeuvre et plus d’autonomie dans la conduite de nos
prestations.
§
RfES : S’approprier les compétences (savoirs, savoir-faire) relativement à l’Ecole en santé.
Ecole en santé : anticiper et suivre de manière proactive le passage au réseau Ecole 21.
§
Ecoles : Construire la collaboration et la relation avec les écoles, entrer en relation par les
prestations (p. ex. ACTE/AKTE), créer de la confiance, offrir du soutien et adapter les
prestations selon les besoins (RfES/FNGS).
§
Enseignants : Munir et qualifier les enseignants pour enseigner les thèmes de la
promotion de la santé et prévention de manière interactive et enthousiaste à leurs élèves.
§
Réseau : Consolider l’interconnexion avec d’autres services – bénéficier d’avantage des
compétences des partenaires.
§
Milieu enseignement : Le milieu de l’enseignement a un profil claire et dispose de
suffisamment de ressources : ACTE/AKTE, Projets Purzelbaum et semaine sans écrans.
§
Communication: Communiquer sur le milieu et les projets en utilisant des moyens de
communication novateurs et/ou adaptés à la réalité du terrain.
Page 22
2. Objectifs annuels, année 2015
Canton
§ Clarifier la collaboration entre le bureau santé à l’école et REPER, ainsi que les rôles de
chacun dans le travail de proximité auprès des écoles du Canton.
Réseau fribourgeois d’école en santé
§ Proposer les compétences de REPER en matière d’accompagnement des écoles en santé et
avaliser la collaboration entre le bureau santé à l’école et REPER sur la coordination du
réseau.
Écoles
§ Poursuivre l’adaptation du programme ACTE en version allemande et poursuivre le
développement de l’offre ACTE/AKTE en fonction des besoins du terrain.
§ Former les enseignants à l’utilisation des dossiers thématiques ACTE/AKTE.
§ Poursuivre la collaboration / coordination avec la troupe théâtrale le Caméléon en ce qui
concerne les spectacles interactifs.
§ Promouvoir les activités du milieu de l’enseignement au travers d’un plan de communication.
§ Réaliser une clarification de l’offre du milieu de l’enseignement germanophone.
Purzelbaum (d)
Avec l’intégration de la Suchtpräventionsstelle à REPER, le pilotage du projet a changé plusieurs fois
durant les deux dernières années. C’est pourquoi, l’ancrage de celui-ci a été différé à la suite de
l’achèvement de la phase de cinq ans. En 2015, le contact entre les pilotes du projet et les
enseignants, respectivement les directeurs d’école, a dû être renouvelé. Cela a pu être réalisé
partiellement, mais reste un but en 2016.
En mars, a eu lieu la première visite dans une école maternelle « Purzelbaum » (à Schmitten). Un
premier aperçu ainsi qu’un bilan ont pu être réalisés avec une enseignante et le responsable santé de
l’école de Schmitten. En avril, la formation continue « Schaukelfee und Klettermax » (« la fée de la
balançoire et Klettermax ») planifiée l’année précédente a dû être annulée, faute d’inscriptions. Il
s’avérait que la plupart du personnel enseignant avait déjà eu une formation continue sur ce thème
pendant la phase du projet. Afin de rendre l’offre de formation continue et d’échanges attractive dans
le futur, un contact a été pris avec les 40 enseignants « Purzelbaum » afin qu’ils nous communiquent
par écrit leurs besoins. De surcroît, les formations continues dans le domaine mouvement et sport
seront coordonnées avec celles de « Purzelbaum ». Pour cela, la responsable du projet va prendre
régulièrement part, dès 2016, aux séances du groupe de travail mouvement et sport dans le but
d’évaluer comment le projet « Purzelbaum » peut être coordonné avec les mesures de soutien à
l’introduction du plan d’études 21.
Lors de la Conférence des inspecteurs (SIK) d’école du 24 septembre, une discussion a été menée
sur la manière d’assurer la formation des enseignants « Purzelbaum ». Ceux qui n’ont pas bénéficié
de cette formation devraient avoir la possibilité de la faire à la HEP de Berne. En 2015, le Programme
Poids corporel sain a soutenu deux places de formation chacune à hauteur de CHF 1'500.-. Pour
2016, la requête devra être déposée afin d’aider financièrement tous les enseignants avec le même
montant. Lors de cette même conférence, ont également été thématisés la garantie de la qualité et la
pérennité du projet.
Page 23
Projet cyber-harcèlement (d/f)
Dans le cadre du programme ACTE/AKTE, programme de prévention des addictions et des
comportements à risque destiné au milieu de l’enseignement, nous avons accompagné la création
d’un projet portant sur le thème du cyber-harcèlement. Ce projet a consisté en la création d’un
spectacle interactif (forum), lequel s’intègre au thème de la violence traité de manière globale par le
programme bilingue ACTE/AKTE. Le groupe était composé de 3 collaboratrices de REPER (secteur
information & projets), des 3 représentants du bureau santé à l’école, d’1 représentant du centre
FRITIC, de 2 représentants du SENOF, de 2 représentants de l’association PréSuiFri, des 2
représentants du service de prévention de la brigade des mineurs, d’1 représentante du planning
familial, d’1 représentante du centre Empreinte, et d’1 directeur de cycle d’orientation. Ce qui a
constitué un groupe de 16 personnes et a témoigné d’une belle réussite sur le plan de la
collaboration.
Dans sa réflexion, le projet prend en compte les spécificités de genre, notamment dans la rédaction
de contenu spécifique à cet aspect. Cette prestation bilingue (français allemand) financée par l’état de
Fribourg est dorénavant proposée aux cycles d’orientation du Canton. En termes statistiques, tous les
élèves des cycles d’orientation du Canton sont susceptibles de pouvoir assister à une représentation
de ce nouveau forum au moins sur un délai de trois ans. De plus, dans le cadre du programme
ACTE/AKTE, le dossier pédagogique traitant du thème de la violence est proposé aux écoles. La
thématique du cyber harcèlement, abordée dans ce cadre, peut être traitée en classe par les
enseignants, indépendamment du spectacle interactif. REPER répond également aux besoins du
terrain face au développement de la violence en lien avec les nouvelles technologies de
communication. L’outil « théâtre forum » permet aux élèves, de manière ludique, de réfléchir
ensemble, genre et culture confondus, aux impacts négatifs du harcèlement sur la santé et le
développement individuel. Le forum, dans ses objectifs, permet aux jeunes de développer des
compétences et des attitudes de vie en lien avec une problématique de santé publique.
Programme ACTE / AKTE
Le programme a poursuivi son développement, notamment suite à l’ouverture du pôle
germanophone. Les dossiers thématiques sont au nombre de 4, soit deux portant sur le thème de
l’alcool (fr/de), et deux portant sur le thème de la violence (fr/de). Le dossier thématique sur la
violence sera également révisé en 2016 pour mettre d’avantage l’accent sur le phénomène
malheureusement populaire du (cyber-) harcèlement. Deux dossiers thématiques portant sur le thème
du cannabis avec un focus plus spécifique sur le processus d’addiction seront rédigés courant 2016.
Le programme ACTE / AKTE a connu un bel essor en 2015, notamment grâce au projet collaboratif
ayant permis la création du forum « un pour tous, tous pourris », sur le thème du cyber-harcèlement.
REPER a pu retrouver une certaine légitimité parmi les intervenants en prévention dans le en milieu
scolaire. Plusieurs formations auprès d’enseignants de cycles d’orientation germanophones et
francophones ont été réalisées avec plus ou moins de succès.
Page 24
Réseau fribourgeois d’écoles en santé (d/f)
Une réflexion commune entre le bureau santé à l’école et REPER secteur Information et Projets sur
la coordination du réseau fribourgeois d’école en santé francophone a conduit les deux parties vers la
rédaction d’un mandat d’accompagnement des établissements scolaires du réseau fribourgeois
d’école en santé. REPER retrouve de fait une légitimité dans son travail de proximité auprès des
écoles fribourgeoises et vient en soutien auprès du bureau santé dans ses tâches.
Ce travail a également permis de reconduire le mandat accordé à la Suchtpräventionsstelle pour la
gestion du réseau fribourgeois d’écoles en santé germanophone en l’intégrant dans le nouveau
mandat de collaboration. Cette prestation d’accompagnement est donc possible dans les deux
régions du Canton (d/f) et les rôles de chaque partie sont clairement définis dans le mandat
d’accompagnement avalisé par le COPIL. Un financement est en outre proposé à REPER pour ce
faire.
Interventions en classe (d)
Dans le cadre de la révision de l’agrément du bureau santé à l’école portant sur le programme
ACTE/AKTE, un point spécifique a été consacré à légitimer les interventions en classe portant sur
des problématiques spécifiques (addictions, consommations à risque, violence, etc.). Ces
interventions ont lieu ponctuellement à la demande d’un enseignant et pour autant que les solutions
de prévention universelles soient inefficaces, ou que le problème soit trop installé et que l’on doive
faire recours à une intervention de prévention sélective. Cette prestation permet notamment de
valoriser et développer des synergies avec les collaborateurs du secteur Rue & Réalisations. Les
interventions de prévention sélective se font en complémentarité et en collaboration avec les
partenaires identifiés au sein des établissements (relais santé, travailleurs sociaux scolaires,
médiateurs) et le réseau agréé (Unité mobile, organismes de prévention).
L’association REPER est toutefois reconnue comme compétente pour la prévention des addictions et
des comportements à risques et les prestations de REPER sont complémentaires aux autres
partenaires du réseau.
La nécessité d’une telle prestation se manifeste de plusieurs manières :
- le besoin d’un enseignant de recevoir de l’aide pour la mise en place d’une fiche pédagogique
avec le regard prévention.
- le besoin d’un enseignant de recevoir de l’aide pour faire face à une situation de
consommation ou de comportement à risque.
- le besoin d’un enseignant de proposer une personne extérieure à la classe pour aborder un
sujet de consommation ou de comportement à risque s’il est arrivé à ses limites.
La procédure d’agrément est actuellement en cours auprès du bureau santé à l’école et doit être
soumise au comité de pilotage. REPER / IP est en attente de la ratification de l’agrément pour
proposer officiellement cette prestation.
Page 25
Information
§
§
§
32 représentations scolaires de théâtre forum en partenariat avec la troupe théâtrale le
Caméléon ont été jouées. Cela concerne environ 2042 jeunes au niveau du canton de
Fribourg, alémaniques et francophones confondu.
1 soirée parents organisée consécutivement à la représentation de théâtre forum pour les
élèves avec intervention des chargés de prévention en lien avec la thématique de l’alcool sur
le site de l’école alémanique DOSF. 65 parents ont été concernés par cette intervention.
2 ateliers pratiques de 30 minutes sur le programme ACTE / AKTE dans le cadre du réseau
d’école fribourgeois d’école en santé. 30 participants francophones et 8 participants
alémaniques.
Formation
§
§
§
1 formation de 4 heures portant sur la prévention dans l’encadrement des apprentis a été
donnée à 23 formateurs d’apprentis du domaine agricole (15 francophones et 8 alémaniques)
à Grangeneuve-Institut agricole de l’Etat de Fribourg.
1 formation de 4 heures portant sur la prévention dans le contexte scolaire a été proposées
aux 150 élèves de dernière année de formation à l’enseignement auprès du cycle 1 à la HEP
de Fribourg.
72 enseignants ont reçu la formation au programme ACTE/AKTE spécifique à l’appropriation
et l’utilisation du dossier pédagogique et ses ressources.
Accompagnement de projets
•
•
•
•
Dans le cadre du projet cyber-harcèlement, les enquêtes de terrain réalisées par les
comédiens de la troupe du Caméléon ont impliqué quelques élèves de niveau 9-10H de 4
établissements scolaires du canton de Fribourg (f/d).
Deux représentations tests (f/d) ont été organisées au CO de Pérolles. Elles ont touché 30
multiplicateurs (partenaires du programme, représentants scolaires et politiques, enseignants,
travailleurs sociaux) et 190 élèves.
De même, une première bilingue du nouveau forum intitulé « un pour tous, tous pourri » a été
organisée au CO de Morat. Il a touché 15 multiplicateurs, 220 élèves et les médias (presse et
radio).
Une réflexion commune entre le bureau santé à l’école et REPER secteur Information et
projets sur la coordination du réseau fribourgeois d’école en santé a conduit les deux parties
vers la rédaction d’un mandat d’accompagnement des établissements scolaires du réseau
fribourgeois d’école en santé. REPER retrouve de fait une légitimité dans son travail de
proximité auprès des écoles fribourgeoises et vient en soutien auprès du bureau santé dans ses
tâches.
Page 26
Information
23
Formation / Bildung
Accompagnement de
projet /
Projektbegleitung
43
14
156
274
Multiplicateurs /
Multiplikator/innen
2846
Répartition des actions de prévention
selon la langue
Aufteilung der Präventionsaktionen
gemäss der Sprache
Prestations
francophones
19
34
Prestations
germanophones
Prestations bilingues
27
Page 27
5. Destinataires
§
§
§
Les élèves des écoles primaires et des cycles d’orientation du canton de Fribourg.
Les multiplicateurs qui entourent les jeunes précités : parents, enseignants, médiateurs,
autorités scolaires, formateurs d’apprentis, travailleurs-euses sociaux-ales.
Les écoles membres du réseau fribourgeois d’écoles en santé ou faisant la démarche pour
intégrer le réseau.
Le secteur Rue & Réalisations de même que le secteur Ressources & Développement en ce qui
concerne les interventions de terrain. Les écoles du canton de Fribourg, y compris les collèges et
leurs collaborateurs. Le réseau de prévention du Canton, avec notamment : le bureau santé à l’école,
les collaboratrices du service médical de la Ville, le centre FRITIC, le SENOF, l’association PréSuiFri,
le service de prévention de la brigade des mineurs, le planning familial, le centre Empreinte, le
CIPRET, RADIX et la fondation Education21 pour le développement du réseau d’écoles en santé vers
le réseau écoles 21.
Forces du projet :
-
-
-
Potentiels :
Faiblesse
projet :
du
-
-
Obstacles :
-
La clarification des rapports de collaboration entre le
bureau santé à l’école et le milieu de l’enseignement
va favoriser le développement de l’offre des
prestations.
La reconnaissance financière accordée à REPER par
la DICS et la DSAS (agrément ACTE / AKTE et
mandat de collaboration RfES)
Le maintient et l’approfondissement des collaborations
avec les partenaires actuels du réseau du milieu de
l’enseignement.
L’élaboration d’une stratégie de communication visant
à promouvoir l’offre du milieu de l’enseignement.
Le développement de l’offre du milieu de
l’enseignement vers la formation professionnelle.
La difficulté de connaître le taux d’utilisation des fiches
pédagogiques dans les écoles et l’impact du
programme ACTE / AKTE en termes de prévention
universelle.
La survie du programme dépend en grande partie de
la stratégie politique de la DICS.
La difficulté d’atteindre les enseignants dans leur
ensemble
La difficulté d’avoir du feedback du terrain quant à la
pertinence des outils qui sont développés.
Page 28
8. Recommandations
Plusieurs points d’attention constituent la base de travail des années à venir, quant au
développement et à la pérennité du milieu de l’enseignement :
Le milieu continue de se développer suite à l’arrivée de nouveaux multiplicateurs (médiateurs,
formateurs d’apprentis, enseignants en formation) et également par l’intégration des prestations
germanophones. Il sera important de créer un catalogue des prestations du milieu de l’enseignement,
associé à une stratégie de communication claire. Le programme ACTE/AKTE comporte actuellement
4 thématiques, dont 2 sont couvertes par un dossier pédagogique bilingue. Un plan de mise à jour
des dossiers doit être réalisé. De même, une réflexion doit se faire sur la mise à disposition des
dossiers auprès du milieu de l’enseignement et le passage de la prévention auprès des enseignants.
La récente réintégration de la collaboration de REPER dans la coordination du réseau d’écoles en
santé nécessitera une attention particulière afin que les rôles soient bien établis et respectés. Enfin, la
question importante du financement du milieu reste un sujet de première importance.
9. Documents
Convention de collaboration avec le bureau santé à l’école pour le programme ACTE/AKTE
Mandat de collaboration pour la coordination du réseau fribourgeois d’écoles en santé RfES entre le
bureau santé à l’école et REPER secteur Information & Projets ratifiée par le COPIL.
Fribourg, le 31 janvier 2016
Anne-France Guillaume & Luise Treu, Chargées de prévention, Responsables de la prévention en
milieu de l’enseignement.
Page 29
Milieu institutionnel
38.01
Milieu institutionnel
Vision du projet
Le milieu institutionnel a comme programme principal « Gouvernail ». Le projet Gouvernail a été initié
dans les années 2004-2005 sous l’impulsion de la stratégie « Fil Rouge » de l’OFSP, avec l’idée
générale que les adolescents issus de foyers constituent un groupe-cible vulnérable que les projets
actuels de prévention n’atteignent pas ou pas assez.
Fort de ce constat, l’association REPER a conceptualisé un projet de prévention pour ce public-cible
sous l’appellation « Gouvernail ». Il s’agit d’une démarche de prévention des conduites à risques :
violence, addictions, consommations problématiques, comportements à risques, etc. Le projet est
destiné aux foyers et institutions à caractère éducatif pour adolescents. Si, dans un premier temps, ce
sont essentiellement des institutions à caractère éducatif accueillant des jeunes entre 13 à 18 ans qui
ont été le public-cible, l’offre nouvelle s’adresse aussi aux SEMO, PREFO, centres ORIF, etc.
Ce projet se compose de 2 plans : le plan fribourgeois et le plan romand. Ce dernier est représenté
par le comité de pilotage (COPIL). Le COPIL de Gouvernail est constitué des membres du Secrétariat
Général (effectué par Fribourg), de représentants romands et de délégués cantonaux (un délégué par
canton romand : VS, NE, BE francophone, GE, JU et FR, sauf pour le canton de VD qui a 2 délégués,
puisqu’il sépare les thématiques de l’alcool et des stupéfiants). Le COPIL œuvre à la coordination et à
l’unification du programme sur la Romandie. De plus, chaque membre travaille à la reconnaissance
du programme Gouvernail dans son canton. Au niveau fribourgeois, il s’agit d’accompagner les
structures dans le projet et de promouvoir ce programme auprès de celles qui ne le connaissent pas
encore. De plus, nous offrons également un soutien hors programme Gouvernail, à la demande des
institutions.
1. Objectifs stratégiques, années 2015-2017
-
Promouvoir le projet au niveau cantonal
Favoriser le partenariat avec les autres centres de prévention cantonaux
Continuer à animer le programme au niveau romand
Améliorer la communication et l’accessibilité du programme
Redéfinir la politique financière du projet
Evaluer le programme
Ces objectifs stratégiques avaient été fixés pour la période 2015-2017, dont certains pour l’année
2015 uniquement. Ce rapport va les reprendre tous, parce que certaines priorités ont été revues
durant l’année, notamment grâce à la nouvelle assise du Comité de Pilotage, plusieurs membres
l’ayant rejoint.
2. Objectifs annuels, années 2015-2017
-
o Promouvoir Gouvernail auprès de nouvelles institutions ou centres de formation
professionnelle, comme : SEMO’s ou PREFO’s.
o Former de nouveaux utilisateurs de Gouvernail par les centres de prévention.
o Accompagner les nouvelles institutions dans la mise en place de Gouvernail.
o
Page 30
Accompagner et suivre des institutions membres.
-
o Ouvrir le COPIL Gouvernail à des représentants cantonaux intéressés des Centres de
prévention cantons Romands.
o Donner la possibilité à l’ensemble des représentants cantonaux réunis au sein du
COPIL de prendre part intégrante aux décisions et d’apporter des modifications au
projet Gouvernail.
-
o Animer régulièrement la plateforme du GREA – Conduites à risque chez les jeunes en
foyer.
o Gestion du site internet de Gouvernail.
o Constitution de groupes de travail, sur des thématiques spécifiques.
o Animer des formations pour les utilisateurs sur les nouveautés Gouvernail, par ex. :
alimentation, consommation à risque d’alcool, etc.
-
o Revoir la ligne graphique des anciennes fiches.
o Actualiser le site avec des nouveautés sur les thématiques.
o Rendre accessible les outils pédagogiques sur le site.
o Prévoir un plan de communication plus large.
-
o Définir la politique financière au niveau du matériel pédagogique, de l’accès au site
internet, des prestations différentes entre formations & coachings.
o Pérenniser le financement du projet.
o Créer un fond de soutien pour la formation.
-
o Evaluation qualitative des formations.
o Evaluation qualitative auprès des professionnels, à l'interne.
o Rapport annuel et évaluation de l’atteinte des objectifs de développement du projet.
o Rapport annuel et évaluation de l’atteinte des objectifs des représentants cantonaux.
-
o
Promouvoir Gouvernail auprès de nouvelles institutions ou centres de formations
professionnels, comme : SEMO’s ou PREFO’s.
Durant cette année, 4 nouvelles institutions, ou secteurs d’institutions, ont pu profiter d’une
présentation de la démarche Gouvernail. Il s’agit des secteurs « Ressources et Développement » et
« Rue et Réalisations » de REPER (Fribourg), du secteur de psychologie de l’Association St-Etienne
(Fribourg) et de l’équipe du « Nid ado » au Nid Clairval (Givisiez). Chacun a décidé de se lancer dans
le programme et a déjà acquis la mallette. Certains doivent encore recevoir l’une ou l’autre formation
Gouvernail.
Une partie de l’équipe éducative du CFPS du Château de Seedorf (Noréaz) a également bénéficié de
la présentation des fiches « alimentation » qui sont en cours de création depuis 2014. A cette époque,
sur la demande d’une structure fribourgeoise, une collaboration est née entre une diététicienne et
REPER, afin de créer des fiches visant à faire réfléchir les jeunes sur leur comportement alimentaire
(en point de mire, le petit déjeuner et les boissons énergisantes). Ces fiches ont été créées en
Page 31
collaboration avec la structure demanderesse et un autre foyer du canton pour être testées. Le CFPS
a rejoint cette équipe, parce que les 2 autres structures n’accueillent des jeunes qu’à court terme. Au
jour d’aujourd’hui, le contenu de ces fiches est validé et des contacts ont été pris avec des graphistes.
Au printemps 2016, une journée aura lieu afin de présenter ces fiches à tous nos partenaires
fribourgeois.
Enfin, une présentation en binôme a été faite à Tavannes, dans le Jura bernois. Le délégué cantonal
concerné venant de rejoindre le COPIL, il a été accompagné pour cette première présentation.
o
Former de nouveaux utilisateurs de Gouvernail par les centres de prévention.
La structure du Nid Clairval a d’ores et déjà été formée à l’utilisation de la mallette Gouvernail. Début
2016, elle a choisi de se faire également former sur la thématique des problématiques liées à
l’adolescence.
o
Accompagner les nouvelles institutions dans la mise en place de Gouvernail.
Aucune demande émanant des terrains n’a été faite à ce niveau cette année. Par contre, il a été
décidé que dès 2016, un minimum d’un contact annuel devrait être respecté, afin de connaître
l’évolution du programme Gouvernail au sein des structures.
o
Accompagner et suivre des institutions membres.
Dans le cadre de notre accompagnement des institutions hors programme Gouvernail, la Fondation
Transit nous a mandatés pour créer des fiches sur le thème des écrans. Au jour d’aujourd’hui, les
fiches, au nombre de 6, sont en phase test. En début d’année 2016, une autre structure va être
mandatée pour les tester. Ainsi, avant l’été, la communication autour de ces fiches devrait pouvoir
être faite.
-
o
Ouvrir le COPIL Gouvernail à des représentants cantonaux intéressés des Centres de
prévention cantons Romands.
En début d’année 2015, le COPIL était déjà constitué de plusieurs représentants cantonaux (Vaud,
Valais, Neuchâtel et Fribourg), ainsi que d’une personne d’Addiction Suisse et du GREA et d’un
consultant indépendant. Durant l’année, 3 cantons nous ont rejoints (Genève, par le biais de la
Fondation Officielle de la Jeunesse, le Jura, par le biais de la Fondation O2 et le Jura bernois, par le
biais de la Santé bernoise). En cours d’année, notre consultant indépendant a décidé de se retirer
pour partir à la retraite. Il a tout fraîchement été remplacé par le responsable pédagogique de la
Maison des Jeunes à Lausanne, grande institution pour jeunes du canton. Le COPIL a désiré réitérer
l’engagement d’une personne provenant du terrain.
Après 2 ans d’un fort élan de « romandisation », le COPIL Gouvernail se retrouve donc aujourd’hui au
grand complet.
o
Donner la possibilité à l’ensemble des représentants cantonaux réunis au sein du
COPIL de prendre part intégrante aux décisions et d’apporter des modifications au
projet Gouvernail.
Page 32
Cet objectif a été au centre de cette année 2015. En recherchant les personnes qui manquaient
encore afin que tous les cantons romands soient réunis, il est apparu évident que désormais, chaque
décision devait être portée par tous, pour une vraie cohérence.
Aujourd’hui, avec le recul, le COPIL se rend compte que Gouvernail a vécu un véritable tournant ces
2 dernières années. Pour preuve, les dires du consultant indépendant sortant qui, en quittant le
COPIL, a dit être heureux de voir que Gouvernail vivait « un second souffle ». Et ce nouveau souffle
ne pouvait que commencer par un requestionnement du fond de la démarche. En effet, alors que les
années précédentes, le COPIL imaginait revoir des aspects de forme (site internet, communication,
etc.), c’est une ligne commune autour du béaba qui s’est gentiment construite durant cette année
2015. Beaucoup d’aspects logistiques autour de documents communs qui assureront une véritable
ligne commune dans toute la romandie, plus précisément, les aspects suivants ont été traités et
validés :
- L’esprit Gouvernail, c’est-à-dire les critères requis pour entrer dans la démarche ;
- Les canevas de présentation et de formations Gouvernail (encore en cours) ;
- Les tarifs ;
- La rétribution des délégués cantonaux et la co-animation ;
- Les nouvelles thématiques.
Ainsi, l’un des premiers objectifs 2016 sera de mettre tous ces documents ensemble pour créer un
« guide » à l’usage des représentants cantonaux.
-
o
Animer régulièrement la plateforme du GREA – Conduites à risque chez les jeunes en
foyer.
Comme les années précédentes, 4 plateformes (PF) Gouvernail ont été mises sur pied. Les
thématiques suivantes ont été abordées :
- Le cannabis - Comment Gouvernail permet d’aborder le sujet du cannabis, sans en
parler, avec Catherine Gex du CAP Levant ;
- Enfants de parents dépendants : quelques outils et liens avec Gouvernail, avec Carole
Moix Wolters de la FVA ;
- Quelles pistes sur la question des écrans ? : Liens avec Gouvernail et présentation de
l’outil « In medias : au cœur du dialogue » avec Nathalie Arbellay du GREA ;
- « Focus sur l’échange de pratiques et l’expérimentation des fiches Gouvernail »,
présentation de l’utilisation de Gouvernail au sein de l’ORIF de Sion – Implémentation de
l’outil et expérimentation au quotidien.
La participation aux PF pose question depuis quelques années, par sa fluctuation. 2 éléments de
réponse ont été mis en évidence :
- Les utilisateurs de longue date et ceux qui viennent de nous rejoindre ont des besoins
différents ;
- Le calendrier de chacun ne permet pas toujours d’assister à une PF, malgré les envies et les
besoins réels.
La première réponse donnée à cette problématique a été de donner à ces PF, tout comme il en a été
de Gouvernail-même, un nouveau souffle. En début d’année, il a donc été décidé en COPIL d’une
nouvelle mouture, plus proche de l’outil Gouvernail (elles se nomment désormais uniquement « PF
Gouvernail »). Il a semblé important de garder une transmission d’éléments théoriques et
scientifiques pointus, tout en reliant cela à l’outil Gouvernail, afin que les personnes de terrain
puissent utiliser le contenu des PF concrètement. Ainsi, chaque intervenant a pris une partie de sa
présentation pour relier le contenu donné à des fiches Gouvernail. Il a également été décidé que
chaque année aurait pour thème l’une des 4 thématiques de l’outil ; la résolution de problèmes a été
Page 33
la thématique de l’année 2015.
En cours d’année, certains utilisateurs, en particulier des nouveaux venus, ont demandé à pouvoir
tester des fiches Gouvernail lors des PF. C’est pour cela que la PF de décembre y a été consacrée et
que l’ORIF de Sion, utilisateur chevronné depuis plusieurs années, est venu parler de
l’implémentation dans sa structure et a fait tester des fiches. Cela repose notamment sur un aspect
de l’esprit Gouvernail : tester soi-même les outils, c’est savoir mieux les donner aux jeunes ensuite.
Malgré toutes ces nouveautés, la fréquentation est restée fluctuante (entre 5 et 13 personnes). Pour
l’année à venir, c’est la thématique de la santé qui va être à l’honneur. Nous envisageons par ailleurs
de passer de 4 PF à 3, pour pallier la problématique des agendas chargés. Le positif est que les
personnes présentes sont à chaque fois très enthousiastes quant à ce qui a été vécu.
o
Gérer le site internet de Gouvernail.
Il s’agit d’un des aspects récurrents dans les préoccupations du COPIL depuis ces dernières années.
Cependant, et bien que chacun en mesure l’importance notamment au niveau de la communication,
la ligne de fond a été largement prioritaire ; il n’aurait servi à rien de bonifier le site, si le contenu était
amené à changer. Par contre, un petit toilettage a été fait suite aux nombreuses décisions prises
quant à la ligne directrice de Gouvernail. Cet objectif est désormais une vraie priorité pour les années
2016 et 2017, avec un pan interactif. C’est-à-dire que le COPIL désire pouvoir ajouter des
« extensions » à l’outil original, afin de rester en lien avec l’actualité (nouvelles problématiques,
nouvelles statistiques, nouvelles lois, etc.).
o
Constituer des groupes de travail, sur des thématiques spécifiques.
2 groupes de travail (GT) ont été mis sur pied cette année ; un groupe de travail sur les formations
Gouvernail et l’autre sur les finances.
Le GT formations avait pour but de créer des canevas communs pour les formations Gouvernail.
Ainsi, chaque délégué cantonal pourrait transmettre le même fond de formation. Le GT a proposé de
créer 3 formations différentes :
- l’une liée à l’utilisation de la mallette et les capacités d’animation ;
- une autre consacrée aux différentes problématiques liées à l’adolescence (alimentation,
alcool, stupéfiants, écrans, etc.) ;
- et la dernière sur l’expérimentation des fiches.
Ce choix a été validé par le COPIL. Au jour d’aujourd’hui, la première est terminée et validée. Elle a
même été testée dans une institution fribourgeoise. Les 2 autres sont en cours.
Le GT finances a penché spécifiquement sur une nouvelle demande au Programme National Alcool
(aspect explicité ci-après, au chapitre financier).
o
Animer des formations pour les utilisateurs sur les nouveautés Gouvernail, par ex. :
alimentation, consommation à risque d’alcool, etc.
Cet objectif, prévu pour 2016, est désormais fondu dans d’autres aspects traités ou en traitement :
d’abord, les nouveautés seront abordées dans la formation Gouvernail sur les problématiques liées à
l’adolescence. D’autre part, la refonte du site internet nous permettra d’avoir une nouvelle réflexion à
ce propos.
-
Page 34
o
o
o
o
Revoir la ligne graphique des anciennes fiches.
Actualiser le site avec des nouveautés sur les thématiques.
Rendre accessible les outils pédagogiques sur le site.
Prévoir un plan de communication plus large.
Ces objectifs, prévus initialement pour 2016, n’ont pas été abordés jusqu’à maintenant, pour les
mêmes raisons que le site internet. Encore une fois, la refonte du site nous amènera naturellement à
travailler tous ces objectifs.
-
o
Définir la politique financière au niveau du matériel pédagogique, de l’accès au site
internet, des prestations différentes entre formations & coachings.
La politique financière du programme a été au centre de bons nombres de décisions sur la ligne
Gouvernail, en particulier sur les aspects liés à la facturation aux institutions et à la rétribution des
délégués. Le système a été testé une première fois sur le canton de VD, avec succès.
o
Pérenniser le financement du projet.
Cet objectif a été au centre d’une séance en automne dernier. Pour rappel, en décembre 2014, le
Programme National Alcool (PNA) avait rendu sa décision quant à une demande de fond de
CHF 200’000.- pour 3 ans. Ce dernier avait accepté le financement de CHF 36'000.- afin de garantir
le paiement des délégués cantonaux. Pour le reste, il a été freiné par un manque de clarté au niveau
du budget ainsi que par le fait que, pour lui, ce sont justement les cantons qui devraient pérenniser le
financement. Durant le printemps 2015, et après avoir rencontré 2 personnes de l’OFSP pour clarifier
ce qui était attendu, le GT finances a planché sur une nouvelle demande, forte d’une assise plus
importante au niveau de la ligne Gouvernail. En décembre dernier, la décision est tombée : le PNA
financera CHF 60'000.- des CHF 120'000.- demandés.
Le COPIL a décidé d’une double stratégie afin de garantir le financement du programme Gouvernail ;
d’une part, il a commencé à contacter différentes associations ou fondations. D’autre part, chaque
délégué doit travailler sur une reconnaissance au niveau cantonal, ce qui pourrait aboutir à une aide
financière. Cet objectif va bien évidemment se poursuivre cette année. Actuellement, Fribourg et
Berne ont obtenu une reconnaissance cantonale (Fribourg est soutenu financièrement par le canton
et Berne a intégré les activités Gouvernail dans le cahier des charges du membre du COPIL).
o
Créer un fond de soutien pour la formation.
Après réflexion, le COPIL n’a pas opté pour un fond de soutien, mais pour un système de tarifs
avantageux, afin que chaque institution puisse accéder au programme Gouvernail. Par exemple, le
prix des formations données est calculé selon le nombre de collaborateurs concernés par le
programme, avec un minimum de CHF 200.- et un plafond à CHF 800.-, ce qui est bien loin du coût
réel.
-
Page 35
o
o
o
o
Evaluation qualitative des formations.
Evaluation qualitative auprès des professionnels, à l'interne.
Rapport annuel et évaluation de l’atteinte des objectifs de développement du projet.
Rapport annuel et évaluation de l’atteinte des objectifs des représentants cantonaux.
L’évaluation du programme, notamment du point de vue des jeunes, sera le premier objectif de
l’année 2016. En effet, les demandes à ce niveau sont nombreuses, notamment de la part des
financeurs. Cela nous sera très utile pour améliorer le programme. Un GT va être composé à ce sujet
lors du prochain COPIL.
De ce point de vue, la nouveauté 2015 est que chaque délégué cantonal a rendu pour la première
fois sa propre statistique et son propre rapport. Aussi, des documents sur le suivi des institutions a
été créé, avec notamment le potentiel cantonal, afin d’être au clair sur les utilisateurs de son canton
et ceux qui pourraient le devenir.
Le présent chapitre décrit les prestations des autres cantons, celles de Fribourg et les PF ayant déjà
été citées et explicitées précédemment.
Information
Vaud :
Dans le canton de Vaud, les 2 délégués cantonaux, la FVA et le Levant CAP, ont réalisé un important
travail avec la Maison des Jeunes, institution proposant divers programmes d’accompagnement
éducatif, résidentiels et non résidentiels, destinés à environ 150 enfants et adolescent-e-s. Une
huitantaine de collaborateurs (éducateurs, MSP, personnel administratif, etc.) travaillent au sein des
différentes structures aussi bien à Lausanne qu’à Bex. En 2015, il s’agissait de faire connaître le
programme Gouvernail et de débuter une formation pour susciter l’intérêt à l’ensemble des
collaborateurs lors d’une journée qui a eu lieu le 30 septembre 2015 à Crêt-Bérard, Puidoux.
L’organisation de cette journée a été réalisée par un groupe de travail constitué par la FVA, le Levant
CAP et deux collaborateurs de la Maison des Jeunes.
Berne francophone :
2015 est l’année « Gouvernail » pour la partie francophone du canton de Berne puisque 2 structures
ont adopté le programme et un délégué cantonal a rejoint le COPIL. En terme de structures, c’est
l’AEMO (Tavannes) et la structure APP+ (Bienne) qui ont reçu la présentation du programme
Gouvernail et qui ont donc rejoint le CEP (Courtelary) parmi les utilisateurs de ce programme dans ce
canton. Pour l’AEMO, tout le défi réside en l’adaptation d’un programme créé pour des structures
résidentielles au contexte plus mouvant du travail en milieu ouvert. Quant à l’APP+, programme
périscolaire, il travaille à implanter de manière régulière le programme Gouvernail.
Accompagnements
Vaud :
Cf chapitre sur la Maison des Jeunes.
Page 36
Berne :
Le CEP de Courtelary a eu un contact avec le délégué cantonal bernois afin de remettre Gouvernail à
jour dans sa structure. A suivre en 2016.
Formations
Vaud :
Cf chapitre sur la Maison des Jeunes.
Berne :
Après avoir reçu une présentation du programme, l’APP+ de Bienne a demandé une formation sur
l’utilisation de la mallette, qui a été dispensée en fin d’année.
Statistiques
Fribourg :
Durant l’année 2015, 60 personnes entourant des jeunes au sein des foyers ont été rencontrées. Ces
dernières travaillent en tout auprès de 200 jeunes sur le canton de Fribourg.
60 personnes relais atteintes
Information
7
9
Formation
Accompagnement de
projet
5
Vaud :
80 personnes représentant 150 jeunes ont suivi la présentation et la formation dispensées
conjointement par le CAP Levant et la FVA à la Maison des Jeunes.
Valais :
Comme explicité plus haut, l’ORIF de Sion a pu partager son expérience Gouvernail avec les
utilisateurs lors de la dernière PF de l’année. En outre, les éducateurs de cette structure répondent
très souvent présents aux invitations des PF.
Berne :
7 personnes représentant plus de 90 jeunes ont suivi une présentation, une formation ou un
accompagnement à la démarche Gouvernail cette année sur la partie francophone du canton.
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Le canton du Jura et celui de Genève venant de nous rejoindre au COPIL, leurs délégués ont pris du
temps pour apprendre à connaître le programme.
En outre, 30 personnes ont participé aux différentes PF de l’année.
Ces personnes sont porteuses de l’outil Gouvernail au sein de leurs institutions respectives et sont
garantes de la ligne Gouvernail auprès des jeunes. Aussi, elles peuvent donner envie à d’autres
structures de nous rejoindre.
5. Destinataires
Le programme Gouvernail s'adresse au groupe-cible des jeunes en foyer, donc à des jeunes
présentant une certaine vulnérabilité. Ce public est en général peu touché par les actions de
prévention universelles car ils sont souvent hors des circuits habituels dans lesquels sont proposées
ces actions de prévention (cursus scolaire standard).
Le programme est destiné aux adolescents de 13 à 18 ans fréquentant des institutions à caractère
éducatif, tel que les foyers, SEMO, PREFO, centres ORIF, etc. En outre, les outils de prévention
existants ne sont souvent pas adaptés à ce type de population de par leur forme (trop scolaire) ou
leur degré de complexité trop élevé (nécessitant de bonnes capacités d'expression et d'introspection
notamment).
Les premiers partenaires de ce programme sont le COPIL, qui en dessine la ligne, les centres de
préventions cantonaux, qui travaillent chacun à la reconnaissance du programme en Romandie et les
institutions, qui acceptent d’entrer dans l’aventure Gouvernail. Ces dernières sont en augmentation,
notamment grâce au fait que les délégués cantonaux peuvent aujourd’hui chacun prospecter dans
leur canton.
Les PF sont également un lieu où les utilisateurs peuvent se mettre en contact et les idées des uns
renforcent les projets des autres.
Enfin, certaines synergies cantonales peuvent aujourd’hui voir le jour, grâce à la meilleure lisibilité du
programme Gouvernail. Ainsi, dans le canton de VD, le programme Départ a pu être mis en lien avec
celui de Gouvernail.
Forces du projet
Gouvernail répond à un besoin : les professionnels des institutions socio-éducatives accueillant des
jeunes (foyers, SEMO, ORIF, etc.) ont besoin d'avoir des outils et un espace pour aborder les
thématiques liées aux prises de risques. Or, hormis Gouvernail, il n'existe pas de programme utilisable
par ces institutions, qui leur permettent d’aborder avec les jeunes - en amont de l’apparition de
situations de risques - ces différentes thématiques et de détecter des situations de vulnérabilité. De
plus, l’implémentation de l’outil dans une institution doit obligatoirement être soutenue par la hiérarchie
et être pensée comme un projet institutionnel à part entière.
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Concept, buts poursuivis
Au niveau des jeunes :
- atteinte des jeunes en situation de vulnérabilité
- prévention des consommations et comportements à risques
- espace d'échange et de parole sur des thématiques délicates
- échanges avec les pairs et les professionnels
- sensibilisation aux comportements de protection.
Au niveau des professionnels :
- prévention de comportements à risques au sein de l'institution
- outils disponibles clé en main
- actualisation des connaissances
- contact et enrichissement auprès d'autres professionnels d'institutions.
Au niveau des institutions :
- promotion d'une institution favorisant la prévention
- probabilité d'une réduction des comportements à risques des jeunes
- formation continue du personnel.
Potentiels
1
Ce projet est maintenant reconnu dans le monde de la prévention . Avec aujourd’hui tous les cantons
réunis au COPIL, il a des chances d’asseoir cette reconnaissance avec une augmentation importante
des structures éducatives potentielles.
Objectifs
- Asseoir l’élargissement romand du programme :
-
en continuant d’intégrer tous les cantons dans les décisions ;
-
en continuant à créer des documents communs ;
-
en étant un soutien pour les nouveaux arrivants.
- Actualiser le programme :
-
en mettant sur pied une évaluation qualitative ;
-
en répondant aux nouvelles demandes ;
-
en renforçant la communication, notamment par la mise à jour du site internet ;
-
en continuant à chercher une statégie financière pérenne pour le projet.
Et au niveau fribourgeois :
- Poursuivre la promotion du programme au niveau cantonal :
-
en continuant à informer, former et accompagner les structures dans ce projet ;
-
en répondant aux nouvelles demandes.
1
Il est notamment mentionné sur le site internet d’Addiction Suisse comme outil de prévention et dans le rapport sur la
prévention de la violence de l’OFSP (« Prévention de la violence - l’état actuel du savoir sur l’efficacité des approches »).
Page 39
Faiblesse du projet
Aujourd’hui, 2 étapes importantes nous attendent : d’une part, le retour évaluatif des jeunes et des
professionnels nous donnera des éléments clés pour améliorer le programme. D’autre part, un véritable
site internet, à jour et interactif, nous permettra une meilleure visibilité et crédibilité auprès de nos
utilisateurs actuels et futurs.
Obstacles
Le fait d’intégrer tous les cantons à toutes les décisions demande un certain investissement de la part
de tous les membres du COPIL et du SG. Il s’avère que dans certains cantons, les membres travaillent
sur le projet Gouvernail de manière bénévole. Une reconnaissance cantonale dans chaque canton va
être primordiale pour que ces personnes restent sur du long terme.
Pérennisation du financement
Cette question a été traitée au chapitre des objectifs.
8. Recommandations
Après 2 années de reconstruction, le programme Gouvernail ne peut plus attendre : il doit se mettre
au goût du jour si il ne veut pas perdre des utilisateurs, en passant par la mise à jour du site internet
et la création d’une évaluation pour les jeunes.
Catherine Dorthe, Chargée de prévention, Responsable de la prévention en milieu institutionnel
Page 40
Collectivités publiques
38.50
Öffentlichkeitsbereich
Der Öffentlichkeitsbereich von REPER IP beinhaltet alle Aktivitäten im Zusammenhang mit
Gemeinden, Vereinen und der breiten Bevölkerung.
Projektvision
Der Bereich Öffentlichkeit trägt dazu bei
1. die Bevölkerung, die Behörden und Auftragsgeber/innen sowie spezifische Zielgruppen über
die Dienstleistungen und Angebote von REPER zu informieren.
2. eine Plattform zu bieten, um das Thema der Gesundheitsförderung und Prävention von Suchtund Risikoverhalten sowie spezifische Themen bekannt zu machen und darüber
auszutauschen.
3. Menschen im Kanton Freiburg motivieren, für sich und andere Massnahmen zu entwickeln,
die einer Suchtentstehung vorbeugen können.
1. Strategische Ziele 2015-2016
1. Bekanntmachen der Organisation REPER sowie ihrer Dienstleistungen und Angebote im
öffentlichen Raum (Märkte, Messen/Comptoirs, Standaktionen, Veranstaltungen, usw.)
2. Informieren und Sensibilisieren über substanz- und verhaltensspezifische Suchtrisiken sowie
Ausarbeiten von präventiven Handlungsstrategien in und mit Gemeinden, Vereinen,
Institutionen und Gruppen.
3. Mitarbeit bei Projekten der Kinder- und Jugendförderung in Deutschfreiburg (Resilienzstärkung).
2. Jahresziele 2015
•
Weiterführen unserer Präventionmassnahmen wie bisher.
•
Bekanntmachen der Integration der Suchtpräventionsstelle Freiburg und der « neuen »
Dienstleistungen von REPER insbesondere für Deuschfreiburg.
•
Fördern der Zweisprachigkeit.
3. Aktivitäten / Massnahmen 2015
•
Organisation, Koordination und Durchführung von verschiedenen Aktivitäten und Aktionen
anlässlich der Nationalen Aktionswoche Alkohol.
•
Animation von Kurslektionen im Rahmen der Präventionskurse « Fahren und Alkohl » (FIAZ)
des Amtes für Strassenverkehr und Schiffahrt (ASS – OCN).
•
Page 41
Massnahmen und Angebote auf Ebene der Gemeinden.
4. Leistungen und Statistiken 2015
Information
Nationale Aktionswoche Alkohol
REPER hat die Leitung der Arbeitsgruppe zur Durchführung verschiedener Aktivitäten anlässlich der
Nationalen Aktionswoche Alkohol übernommen.
Beteiligte : Freiburger Fachstellen des Netzwerks Alkohol (Le Torry, Le Radeau, Le Tremplin,
Freiburger Netzwerk für psychische Gesundheit FNPG, Direktion für Gesundheit und Soziales GSD,
Anonyme Alkoholiker AA), OCN, Stadt Freiburg, GREA. In Zusammenarbeit mit den Beteiligten
entstand ein Programm mit 13 Anlässen, einer Installation und einem Miniclip in den öffentlichen
Verkehrsmitteln, während der ganzen Woche.
REPER beteiligte sich hauptsächlich an folgenden Aktivitäten:
• Forum-Theateraufführung für Jugendliche mit Elternabend. ca. 65 TN
• Standaktionen in Bulle, Freiburg und Murten mit Informationen, einem Quiz, einem
Glücksrad sowie einem Fahrsimulator. 681 Gespräche/Kontakte
• Brunch der Gesundheitsförderung: Inputreferat zum Thema « Über Alkohol sprechen ohne zu
stigmatisieren ca. 32 TN
• Zwei Emissionen am Radio «La ligne de Cœur sur le Thème» «Avoir besoin de…» «A
l’ombre du Baobab» Radio Suisse Romande 1ère
Es ergaben sich zahlreiche Gespräche und Kontakte mit der breiten Öffentlichkeit, aber auch einigen
Betroffenen oder Angehörigen. Das Glücksrad mit Quiz erwies sich als gutes Hilfsmittel, um in
Kontakt zu kommen.
Vortrags- und Diskussionsabend in Tafers
Besprechung von möglichen Massnahmen zur Reduktion eines starken Alkohol- und Tabakkonsums
vor dem Jugendraum mit einem Gemeinderat-Mitglied und der Jugendarbeiterin.
•
Planung und Durchführung eines Informations- und Diskussionsabends zum Thema „Alkoholund tabakfreie Zone“ in Zusammenarbeit mit CIPRET, Jugendarbeit und Gemeinden für Eltern
und Jugendliche. TN: 3 Erwachsene & 12 Jugendliche
Ferienpassangebote „Coole Drinks für heisse Tage“
Nach einem Präventionsteil (risikoreiche Mengen, Ansprechen der Problematik von Kindern aus
alkoholbelasteten Familien und Hilfsmöglichkeiten) lernen die Kinder (10-15 jährig) feine, alkoholfreie
Drinks zu mixen. Spass haben ohne Alkohol kann dabei erfahren werden.
•
•
•
Kurse in drei Gemeinden während den Sommerferien (Plaffeien, Düdingen, Wünnewil). 45 TN
Barbetrieb am Abschlussfest in Wünnewil für die Eltern und Kinder. 100 verkaufte Drinks
Zwei Kurse in Zusammenarbeit mit der Jugendarbeit in Murten während den Herbsferien.
24TN
Zusammenarbeit mit dem Verein Kinder und Jugendförderung Deutschfreiburg
Teilnahme am Schmittner Openair: REPER ist mit der deutschsprachigen Jugendarbeit vernetzt
und arbeitet im Vorstand des Vereins für Kinder- und Jugendförderung Deutschfreiburg mit. Der
Verein für Kinder- und Jugendförderung (VKJ) nahm am Schmittner Openair teil und bot Jugendlichen
eine Chillout-Lounge mit feinen alkoholfreien Drinks. Ausserdem gab es am Glücksrad tolle Preise zu
Page 42
gewinnen. Viele kamen an den Stand und schrieben mit Kreide ein Statement zum Thema
Jugendförderung auf eine Tafel, mit der sie sich anschliessend fotografieren liessen.
Bar-Projekt VKJ
Da das Blue Cocktail Bar-Projekt anfangs Jahr nach Bern zurückgegeben wurde, entstand die Idee,
selber ein alkoholfreies, mobiles Barangebot von und für Jugendliche aufzubauen. REPER ist in
dieser Arbeitsgruppe vertreten. Ein Antrag für eine finanzielle Unterstützung wurde erstellt und
bewilligt, so dass 2016 ein Kurs für die Fachleute der Jugendarbeit organisiert und 2 Theken sowie
Barutensilien angeschafft werden können. Der erste Einsatz sollte anlässlich des Frisbee-Festivals
„Juvenalia,“ am 21. Mai 2016 erfolgen.
Bildung
FIAZ – Kurse
Jeweils zwei Lektionen im Rahmen der freiwilligen Kurse, für Fahrer/innen in alkoholisiertem Zustand,
organisiert durch das Amt für Strassenverkehr, fanden auch im Jahr 2015 statt. Die Lektionen sollen
inhaltlich deutsch und französisch angeglichen werden. Eine neue Präsentation mit dem Programm
Prezi wurde auf Französich erstellt und soll 2016 auch auf Deutsch übersetzt werden.
Anzahl der Kurse :
Französisch : 11 Kurse
Deutsch : 4 Kurse
T’assure, t’es sûre
Das Projekt «T’assure, t’es sûr» richtet sich an freiburgische Schüler/innen der Sekundärstufe ll. Es
wird auf Anfrage vom Amt für Strassenverkehr und Schiffahrt durchgeführt. Die Schülerinnen und
Schüler können in einem Fahrsimulator erleben, wie ihre Reaktionen unter Alkohol beeinflusst
werden. Im Interventionsteil von REPER wird mit interaktiven Methoden das Thema Ausgehen und
Festen im Zusammenhang mit dem Lenken eines Fahrzeugs besprochen.
2015 fand die Intervention im Kollegium de la Broye (le GYB) während eines Morgens statt. 36
Schüler/innen haben daran teilgenommen.
Projektbegleitung
L’Association Stop violence en Gruyère - Tous Unis contre la violence en Veveyse
Eine Mitarbeiterin von REPER nahm an den Sitzungen des Vereins «Alle vereint gegen Gewalt» /
«Tous unis contre la violence» im Bezirk Veveyse teil. Es fanden 4 Sitzungen statt. (10-15 TN).
Der Vereinsvorstand hat im Laufe des Jahres einstimmig beschlossen, den Verein aufzulösen, da die
Problematik, die zu seiner Gründung geführt hatte, nicht mehr besteht. In der Folge wurde
vorgeschlagen, dass die Gruppe „le Paysage Educatif de la Veveyse (PEV)“, die ehemaligen
Mitglieder von TUCV integriert und zweimal pro Jahr das Thema Gewalt behandelt.
Page 43
Statistiken
Information
12
16
Formation / Bildung
Accompagnement de
projet / Projektbegleitung
19
54
118
Multiplicateurs /
Multiplikator/innen
1087
Page 44
Präventionsaktionen Öffentlichkeit
gemäss Sprache
11
Französische
Leistungen
19
Deutsche Leistungen
Zweisprachige
Leistungen
17
5. Empfänger/innen
•
•
•
Bevölkerung
Gemeinden
Vereine
6. Partnerschaften und Synergien
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Gesundheitsamt / Le Service de la Santé Publique
Amt für Strassenverkehr und Schiffahrt ASS / L'OCN
Oberämter / La Préfecture de la Gruyère
Kantonspolizei und Bürgernahe Polizei / La Police locale
L'Association Stop Violence en Gruyère
Solidarité Femmes
Ex-pression
Le Tremplin, le Radeau, le Torry (RIFA)
Freiburger Netzwerk für psychische Gesundheit FNPG / Réseau fribourgeois de santé
mentale RFSM
7. Perspektiven, Chancen und Risiken
Stärken
Interne Analyse :
• Gute Vernetzung von REPER mit Behörden und
Institutionen.
• Einheitliches Erscheinungsbild und diverse neue
Materialien für Standaktionen.
• Standaktionen sind relativ einfach reproduzierbar
• Gute Zusammenarbeit unter den verschiedenen
Page 45
Sektoren und Bereichen
Chancen
Externe Analyse
• Fachleute anderer Institutionen, die motivert sind
für gemeinsame Aktionen.
• Diverse Events, Foren und Veranstaltungen, die
REPER für einen Auftritt nutzen kann.
Schwächen
Interne Analyse
• Grosse Diversität der Aktionen
• Zum Teil grosser Aufwand (finanziell und
arbeitszeitmässig )
• Wirksamkeit schwierig messbar
Gefahren/Risiken
Externe Analyse
• Fehlende finanzielle Mittel
• Lange Vorbereitung und relativ wenig Publikum
8. Empfehlungen
Die einzelnen Aktionen sowie ihre Synergien sollten wenn möglich mehrmals genutzt werden, um die
Effizienz zu erhöhen. Deshalb wurde dieses Jahr während der Aktionswoche Alkohol die Standaktion
3x durchgeführt und die beteiligten Institutionen boten ihrerseits auch eine Aktivität zum Thema an.
Freiburg, 4. Februar 2016
Silvia Friedrich, Fachmitarbeiterin Prävention, Verantwortlich für den Öffentlichkeitsbereich
Page 46
Projet de prévention et de lutte contre le jeu excessif
38.52
Milieu Collectivités publiques : Ecrans-Jeux
Vision du projet
Le projet de prévention et de lutte contre le jeu excessif a continué de porter sur les thématiques des
jeux de hasard et d’argent et du rapport à l’écran et à l’hyperconnectivité en visant des actions plus
ciblées et récurrentes auprès des personnes à risques et des professionnels qui les entourent.
L’information et les outils pédagogiques ont été diffusés par les nouveaux canaux de communication.
Le lien étroit entre jeu excessif et surendettement a été pris en considération et dans cette
perspective, des partenariats avec Caritas et le GREA ont été développés.
Les moyens d’action envisagés étaient des supports d’information, des contenus multimédias et des
outils pédagogiques intégrés dans des formations et dans des ateliers de prévention au sein du milieu
institutionnel.
1. Objectifs stratégiques 2014-2016
Nous nous appuyons sur 5 objectifs stratégiques :
1. Tenir compte du lien étroit entre jeu excessif et surendettement et des objectifs cantonaux en
la matière.
2. Resserrer nos actions sur le public des personnes à risques.
3. Renforcer nos actions dans le temps afin d’assurer une continuité et une meilleure efficacité.
4. Utiliser nos projets et partenariats déjà existants.
5. Adapter notre communication à la thématique des écrans/jeux (support multimédia et diffusion
en ligne).
2. Objectifs annuels 2014-2016
• Le public à risque et les professionnels sont informés du réseau d'aide (réseau d'aide
fribourgeois, Rond-point).
• Une offre d’intervention brève est offerte aux jeunes ayant des comportements à risque en lien
avec le jeu excessif (Rond-point).
• Tous les jeunes participant au module Rond-Point reçoivent une information concernant le jeu
excessif.
• Les professionnels bénéficient des supports pédagogiques interactifs et adaptés à leur public.
• Les professionnels ont la possibilité de participer à une formation annuelle PILDJ (programme
inter-cantonal de lutte contre la dépendance au jeu).
• Les professionnels de première ligne de notre réseau sont informés de façon régulière et
systématique sur la thématique du jeu excessif.
• L'information est diffusée par des canaux de communication cybernétique.
• La Bibliothèque intercantonale de projets est un pôle de ressources pour les mesures
préventives menées dans le cadre de ce projet.
• La cohérence du réseau en lien avec le canton et avec le réseau intercantonal est facilitée par
les collaborations avec les partenaires.
Page 47
Pour toucher les différents publics cible de façon efficace selon nos objectifs, nous avons constitué
différentes activités et mesures. Nous présentons premièrement un rappel des 3 paramètres
fondamentaux dont nous devions tenir compte et ensuite les différentes activités et mesures
(réalisées ou en cours de réalisation) à travers les catégories de personnes touchées.
Trois paramètres fondamentaux dans notre plan d’action
1. Une diversité des méthodes : emploi de composantes interactives et d’exercices, utilisation
pratique dans le quotidien.
2. Une intensité suffisante : l’activité s’étend sur une certaine durée.
3. Des fondements théoriques : le programme a été étayé scientifiquement et dispose d’un
fondement logique.
Les jeunes en âge d'entrer dans la vie active :
Certains de ces jeunes sont atteints par Caritas lors de la formation systématique sur le
surendettement donnée aux apprentis fribourgeois de 2ème année. Leur prestation s’étend sur toute
l’année scolaire et touche environ 2'500 jeunes. Une partie de leur présentation est consacrée au
problème du jeu excessif. Celui-ci était jusqu’à lors abordé à l’aide d’un support vidéo vieillissant.
Caritas désirait un nouveau média numérique pour assurer cette présentation. En ce sens, plusieurs
entrevues avec l’EIKON, Caritas, le GREA et REPER ont débouché sur le projet de création d’une
application numérique sur le sujet. Le développement de celle-ci est assuré par l’EIKON. Initialement
prévue pour la rentrée 2015-2016, la mise a disposition du produit a été reporté à fin 2016.
En conséquence, nous avions créé en 2014 un premier support de présentation transitoire pour
Caritas. La technologie utilisée s’est révélée être handicapante dans certains lieux (obligation d’une
connexion Internet). Etant donné le prolongement du délai de la mise en service de l’application de
l’EIKON, nous avons créé un nouveau support. Il s’agit d’une petite vidéo destinée aux jeunes
fribourgeois intitulé « Ce qu’il faut savoir sur le jeu excessif » (voir la vidéo).
À noter que cette dernière a été édictée pour l’instant uniquement en français et que la version
germanophone sera opérationnelle au premier trimestre 2016.
Une action ponctuelle a eu lieu avec un groupe de jeunes suivant le chemin de la confirmation à
Romont. Le thème du jeu excessif a été abordé à cette occasion (10 octobre 2015, 24 personnes).
Page 48
Les jeunes en situations de fragilité sociale
Pour atteindre ces jeunes, nous pouvions utiliser nos partenariats et notre programme de prévention
en milieu institutionnel (Gouvernail), ainsi que le programme Rond-Point du secteur Rue &
Réalisations de REPER.
Ce programme Rond-Point offre pour les jeunes qui rencontrent des difficultés en lien avec le jeu
excessif de l’aide et du soutien, ainsi qu’aux parents de ces mêmes jeunes. De plus, quelque soit leur
problématique, ils sont informés systématiquement de la problématique du jeu excessif. Pour plus de
détails sur ce programme, veuillez consulter le bilan Rond-Point en annexe.
La deuxième activité concerne des fiches éducatives spécifiquement élaborées autour de la
thématique des écrans. Le projet pilote avait débuté en 2014 avec la fondation Transit (foyer éducatif
qui accueille annuellement une quarantaine de jeunes) qui souhaitait des outils pour interagir sur ce
domaine avec leurs jeunes. Le test de ces fiches s’est étendu sur toute l’année 2015 et le retour de
l’institution Transit a été très positif. Nous allons donc en 2016 confier la conception graphique de ces
fiches à une entreprise spécialisée et les proposer à toutes les institutions fribourgeoises à caractère
socio-éducatif.
Les personnes en situation de surendettement et les personnes connaissant une rupture dans
leur cursus de vie
Ce sont les personnes les plus difficiles à atteindre. Toutefois, il était impératif d'encourager le
recours rapide aux réseaux d'aide, comme le préconise l'objectif 2 du plan d'action 2014-2016 de lutte
contre le surendettement. Pour se faire, nous avons utilisé toutes les occasions possibles à notre
disposition pour donner un maximum de visibilité au réseau fribourgeois actif dans le jeu excessif.
Plus précisément, le réseau en mis en avant :
• Par la publication de notre Newsletter qui comprend un encart et un document sur le réseau
fribourgeois en la matière.
• Lors de la formation des propriétaires d’établissement possédant des Tactilos (13 octobre
2015, 38 exploitants de Tactilos).
• À l’occasion d’une conférence à l’université de Pérolles sur le rapprochement entre jeux vidéo
et jeux de hasard et d’argent (9 juin 2015, 55 personnes présentes).
•
Dans le petit film que propose Caritas aux apprentis fribourgeois.
•
Sur le site Internet REPER.
De plus, le groupe de partenaires (Caritas, CCA, Casino Barrière, REPER) qui avaient collaboré sur
la brochure réseau, a travaillé sur un nouveau projet en 2015. Il s’agira d’une action de prévention
étalée sur deux semaines avec notamment l’utilisation de l’espace porte-voix de Fribourg pour tous.
La mise en lumière du réseau sera à cette occasion un des points phares du projet auprès du grand
public, projet qui sera effectif en 2016.
Les professionnels des institutions à caractère socio-éducatif
La plateforme GREA de Gouvernail que nous animons, nous permet de parler du jeu excessif et
transmettre des informations régulières auprès des professionnels (notamment la plateforme du 14
septembre 2015 sur les nouveaux médias numériques).
Nous ré-évoquons ici les fiches éducatives destinées à ces professionnels pour traiter du sujet des
écrans auprès de leurs jeunes résidents. De plus, ils reçoivent périodiquement des informations sur la
thématique des jeux de hasard via notre Newsletter (voir ci-dessous).
Page 49
Les professionnels de première ligne
Une Newsletter sur le jeu excessif a vu sa première diffusion en janvier 2015. Par la suite, son édition
s’est faîte semestriellement. Elle touche 316 institutions/personnes fribourgeoises dont les adresses
mails nous ont été fournies par le SASoc, quelques 660 personnes à travers le carnet d’adresses de
l’association suisse des infirmiers et infirmières - section fribourgeoise, tous les collaborateurs
REPER (env. 60 personnes) et enfin divers professionnels et politiques fribourgeois ou romands.
Cette Newsletter a pour but de rappeler aux professionnels la problématique du jeu excessif, de les
tenir informés sur les actualités du jeu excessif, de mettre le focus sur des points importants du
domaine, de proposer du matériel et enfin de faire connaître le réseau fribourgeois. Afin d’assurer ces
objectifs nous avons créé dans cette Newsletter les éléments suivants :
•
Un dossier spécifique qui constitue le corps de texte de la Newsletter. Un descriptif résumé de
celui-ci se trouve dans la ligne de flottaison. Le 1er dossier (janvier 2015) a ciblé les
comorbidités et les troubles associés que peut comporter le jeu excessif (voir la Newsletter 1).
Le 2ème (juin 2015) a porté sur les adolescents face au jeu excessif (voir la Newsletter 2). À
noter encore que ce dossier se veut concis et succinct et sans utiliser des termes trop
scientifiques/techniques afin de faciliter une lecture plus aisée.
•
Divers documents en lien sont présents à chaque nouvel envoi. En substance, il s’agit d’un
document contextualisant le jeu excessif au niveau mondial, d’un second au niveau
helvétique, d’un document sur le réseau fribourgeois du jeu excessif, de ressources
bibliographiques pour aller plus loin et enfin de tests onlines pour évaluer/détecter un
problème de jeu.
•
Une rubrique sur les actualités et l’agenda du domaine.
•
Un bandeau avec les principaux acteurs du réseau d’aide fribourgeois.
Madame Caroline Dunand, psychologue et chercheuse au centre du jeu excessif (CJE) assure la
relecture sur le contenu de chaque Newsletter afin de valider le contenu scientifique et la pertinence
de ceux-ci.
Les professionnels des services de soutien
La brochure prévue à cet effet ayant été annulée, nous attendons de plus amples informations sur le
sujet afin de diffuser une information concordante avec la stratégie cantonale en la matière.
Les parents
Cette catégorie de personnes et la prestation y relative n’était initialement pas prévu dans le projet jeu
excessif 2014-2016. Toutefois, nous avons saisi l’opportunité qui se présentait à nous d’intervenir sur
ce segment à la suite d’une demande de la commune d’Avry-sur-Matran, grâce au soutien financier
de l’Etat pour l’élaboration de ce projet spécifique. Cette dernière souhaitait aborder le thème des
écrans afin de sensibiliser les parents, mais également toutes les personnes qui sont en lien avec
l’éducation des enfants (grands-parents, maman de jour…).
Pour répondre à cette demande, nous avons élaboré le programme suivant qui sera dispensé de
janvier à mars 2016 dans cette commune :
•
Soirée de parents générale sur le thème des écrans (TKI) dispensée par Messieurs
Martignogni (directeur Fri-tic), Sieggen (brigade des mineurs) et Bussard (chargé de
prévention).
•
Trois ateliers spécifiques distincts. Le premier est une découverte des différents réseaux
sociaux, messageries instantanées et jeux vidéo présentés par de jeunes étudiants de l’ECG
et de l’EIKON. Le deuxième porte sur les aspects juridiques et sécuritaires. Enfin le troisième
Page 50
s’intéresse aux thèmes sanitaires (sommeil, nutrition), du temps, de l’âge et de la place qu’ont
les écrans dans la vie quotidienne.
Par la suite, cette prestation sera proposée à toutes communes ou autres entités fribourgeoises
désirant traiter de cette thématique. Un regroupement communal nous a déjà fait part de son intérêt
pour l’année 2016.
Cette section fait un récapitulatif de la majeure partie de ce qui a été décrit dans le point 3. Elle passe
en revue les différentes prestations données selon le champ dans lequel elles s’inscrivaient.
Informations
•
•
•
•
•
•
Informations régulières des professionnels de première ligne par le biais d’une Newsletter sur
le jeu excessif et la mise à disposition de documentation sur le site de REPER. Il est difficile
de chiffrer le nombre de personnes touchées par cette Newsletter. Nous avons 370 adresses
dans notre carnet d’envoi dont beaucoup sont des secrétariats d’institution, d’association qui
la retransmettent plus loin ainsi que 660 adresses de personnels soignants fribourgeois (via
l’ASI). Disons simplement qu’elle est envoyée à pratiquement tous les professionnels sociaux
et institutions/associations du canton depuis le mois de janvier 2015.
Informations régulières des professionnels d’institutions à caractère éducatif grâce aux
plateformes GREA et Gouvernail. Les plateformes Gouvernail sont au nombre annuel de 4
avec une fréquentation moyenne de 7 professionnels.
Visibilité du réseau lors de différentes actions sur le jeu excessif.
Création de 9 fiches pédagogiques interactives sur les écrans pour les institutions.
Création d’une vidéo pédagogique destinée aux apprentis (formation dispensée par Caritas).
Chaque année, Caritas sensibilise environ 2'500 apprentis fribourgeois.
Intervention sur le thème du jeu excessif auprès de jeunes durant leur chemin de confirmation.
Formation
•
Sensibilisation des nouveaux professionnels d'institutions dans le cadre de la formation au
projet Gouvernail et lors des plateformes GREA.
Accompagnement
•
•
•
•
Suivi des jeunes avec des comportements à risque dans le cadre de Rond-point, entretien
avec leurs parents (voir bilan annexé).
Coordination et collaboration avec le groupe de partenaires cantonal, afin de rester en
cohérence et garder le lien entre le jeu excessif et le surendettement. Un projet visant à
utiliser l’espace porte-voix de « Fribourg pour tous » est en cours de réalisation.
Action auprès de certains clubs sportifs rencontrant des difficultés avec les écrans chez leurs
jeunes.
Création de trois ateliers pédagogiques sur les écrans pour les parents.
Page 51
Information
8
Formation / Bildung
Accompagnement de projet /
Projektbegleitung
1
20
78
Multiplicateurs /
Multiplikator/innen
23
338
Répartition des actions de prévention
selon la langue
Aufteilung der Präventionsaktionen
gemäss der Sprache
Prestations
francophones
8
Prestations
germanophones
0
21
Prestations bilingues
Page 52
5. Destinataires
Comme nous l’avions mentionné, nous souhaitions atteindre prioritairement et de façon beaucoup
plus systématique les personnes vulnérables et les professionnels entourant ces personnes. Notre
public destinataire était donc de deux catégories différentes, à savoir :
1.
•
•
•
•
Public à risque :
les jeunes en situation de fragilité sociale.
les jeunes en âge d'entrer dans la vie active.
les personnes en situation de surendettement.
les personnes connaissant une rupture dans leur cursus de vie (divorce, maladie, chômage,
etc.).
2. Professionnels au contact de ce public à risque :
• les professionnels des institutions à caractère éducatif (foyers, PREFO).
• les professionnels de première ligne (assistants sociaux, médecins).
• les professionnels des services de soutien (accompagnement de la petite enfance, cabinets
d'avocats, caisses d'assurance-chômage, service des tutelles, etc.).
À noter que la catégorie des parents s’est rajoutée en cours de route comme expliqué au point 3.
Réseau fribourgeois :
- Groupe de coordination : SMC, SASoc, Caritas, GREA et REPER
- Groupe de partenaires : Caritas, RFSM, Casino Barrière et REPER.
- Formation LORO : SIP, SJE, RNVP et REPER.
Réseau romand :
- Projet pilote : Caritas, GREA, REPER.
- Groupe d'experts : PILDJ.
- Plateformes : GREA.
Forces du projet
•
•
•
•
•
Ciblage des populations à risque.
Travail en réseau et développement de celui-ci.
Action sur la durée.
Utilisation des nouvelles technologies.
Prestations de qualité et soignées.
Faiblesses du projet
•
Tous les groupes à risque ne sont pas atteints (jeunes hors du système scolaire et
professionnel, personnes de langues autres que français ou allemand par exemple).
•
Page 53
N’est pas présent actuellement dans les écoles où peut se faire une grande prévention.
Potentiels
•
•
•
Réseau performant.
Groupe d’expert et commission autour du jeu excessif.
Possibilité d’agir dans les écoles à travers la problématique du cyber harcèlement.
Obstacles
•
•
Difficulté d’atteindre certaines populations cible (migrants, femmes soixantenaire et +, jeunes
20-30 complètement absorbés par les jeux vidéos).
Financiers. Certaines actions pourraient être très pertinentes, mais coûtent chères
(applications androïdes, « coaching », psychoéducation/sensibilisation des populations à
risques atteignables).
8. Recommandations
Les projets doivent clairement s’inscrire dans des actions de durée. Cela est un gage d’efficacité
auprès des différents publics cible.
Les parents qui sont souvent démunis face à leur jeune qui utilise de manière massive les nouvelles
technologies sont un groupe nécessitant des outils et des informations efficaces pour interagir avec
leurs enfants et/ou ados. Dans ce sens, il est très pertinent de développer pleinement l’offre des
ateliers pour parents sur les écrans qui est en projet pilote.
Les écoles sont un formidable vecteur de diffusion d’information et de prévention. Le projet
émergeant sur le cyber harcèlement pourrait répondre à ces différentes demandes et sensibiliser les
jeunes à une utilisation adéquate des nouvelles technologies.
Les migrants sont une autre population touchée par le jeu excessif et difficile à atteindre du fait de
différentes barrières (culture, langue, méfiance). Des actions ciblées sur ces personnes sont à
entreprendre.
Une grande méconnaissance des jeux de hasard et d’argent existe dans la population générale et
peut grandement contribuer à l’addiction aux jeux de hasard et d’argent. En conséquence, il nous
paraît pertinent de faire des programmes préventifs psychoéducatifs et explicatifs des mécanismes
du jeu auprès des populations cible.
Antoine Bays, chargé de prévention

Bilan d`activités 2015

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