Démonstration du premier lien intercontinental de 100 Gbps au

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Démonstration du premier lien intercontinental de 100 Gbps au
Démonstration du premier lien intercontinental de 100 Gbps
au monde pour la recherche et l’éducation
au colloque de réseautique TERENA, aux Pays-Bas
Des chefs de file habilitent les applications transformatrices qui feront
progresser la recherche et l’éducation, et prospérer l’économie mondiale
Maastricht (Pays-Bas), le 3 juin 2013 – Six des principaux réseaux de la recherche et de
l’éducation (R-E) de la planète et deux de leurs partenaires commerciaux ont illustré pour la
première fois aujourd’hui une connexion transatlantique de 100 gigabits par seconde (Gbps,
soit un milliard de bits à la seconde) pour la recherche et l’éducation. La transmission a été
établie entre l’Amérique du Nord et l’Europe lors du colloque TERENA sur la réseautique de
2013 (TNC2013), qui se déroulait à Maastricht, aux Pays-Bas. Les démonstrations ont mis en
relief des technologies émergentes et des applications évoluées destinées à la science, à la
recherche et à l’éducation.
La connexion de 100 Gbps, baptisée « réseau pilote évolué 100G de l’Atlantique Nord »,
servira à créer et à tester le nouveau lien de transmission, mais aussi des applications, des
ressources, des méthodes de surveillance et des technologies de pointe comme les réseaux
réalisés par logiciels (SDN). Les essais mettront à contribution un maximum de quatre
centres optiques ouverts, parmi lesquels MAN LAN, à New York, et NetherLight, à
Amsterdam. Ils se poursuivront pendant au moins 12 mois après le colloque et permettront de
préciser les contraintes opérationnelles associées à une exploitation efficace des longueurs
d’onde de 100 Gbps entre l’Amérique du Nord et l’Europe, en vue de répondre à la demande
grandissante des organisations de recherche.
« Cet exploit montre que les réseaux de recherche et d’éducation demeurent à l’avant-scène
de l’innovation et autorisent les recherches les plus pointues dans les universités et les
institutions du monde entier », a déclaré Erwin Bleumink, directeur exécutif de SURFnet –
organisateur local de TNC2013. « Une telle réalisation aura aussi un impact hors du milieu
universitaire, car elle concourra à stimuler l’économie mondiale. »
Les réseaux R-E qui participent au projet sont Internet2, NORDUnet, ESnet, SURFnet,
CANARIE et GÉANT. Ciena (NASDAQ : CIEN) appuie également le projet pilote ANA-100G.
en procurant l’équipement photonique, dont la toute nouvelle version sous-marine de son
transpondeur WaveLogic 3 de 100 Gbps. Par ailleurs, la société Juniper a prêté le matériel
qui a rendu possibles quelques-unes des démonstrations saisissantes. Les chefs de file
avaient dévoilé leurs intentions au sujet du projet pilote à la récente assemblée générale
annuelle d’Internet21.
Au nombre des démonstrations de la connexion intercontinentale de 100 Gbps figuraient les
suivantes : le transfert de volumineuses masses de données entre Maastricht et Chicago
(Illinois), en l’espace de quelques minutes au lieu des nombreuses heures qui auraient été
requises sur l’Internet public; la première démonstration européenne de « ExoGENI à
l’œuvre », entre l’Université d’ Amsterdam et le Renaissance Computing Institute de Caroline
1
Lire http://www.internet2.edu/news/pr/2013.04.24.first-100G-transcontinental-transmissionrande-link.html (en anglais seulement)
du Nord, et « Combien de serveurs peut accueillir un circuit transatlantique de 100 Gbps? »
ExoGENI est un banc d’essai pour les technologies de réseautique et d’infonuagique financé
dans le cadre du projet Global Environment for Network Innovation (GENI) de la National
Science Foundation. Il a pour but le développement et le déploiement de plateformes
intégrées pour les réseaux. Les démonstrations portaient aussi sur le recours au routage
multivoies de l’information sur les réseaux, sur la technologie des réseaux réalisés par
logiciels OpenFlow et sur d’autres applications technologiques évoluées. Dans le cadre de la
démonstration « Combien de serveurs peut accueillir un circuit transatlantique de
100 Gbps? », des experts ont montré qu’avec des réglages et les instruments appropriés,
deux hôtes sur chaque continent seulement peuvent augmenter le débit du trafic à près de
80 Gbps. iperf3, le nouveau dispositif bêta de mesure de la vitesse de traitement de ESnet,
combine les meilleures fonctions d’autres outils tels iperf, nuttcp et netperf.
Ce premier lien transatlantique de 100 Gbps pour la recherche et l’éducation fera progresser
des projets haut de gamme comme les expériences poursuivies au Grand collisionneur de
hadrons, en Suisse, au réacteur à fusion nucléaire ITER, en France, ainsi que dans des
programmes internationaux similaires. La connexion transatlantique de 100 Gbps reflète deux
tendances de la recherche scientifique : celle que la science fait de plus en plus appel aux
jeux de données d’expériences de grande envergure du niveau du téraoctet, et celle que les
expériences de ce genre adoptent de plus en plus la forme de collaborations internationales
en vertu desquelles des chercheurs du monde entier s’attendent à accéder sans délai aux
données.
Le fonctionnement de cette connexion transatlantique ultrarapide illustre aussi comment
l’étroite collaboration entre les réseaux R-E et le secteur commercial poursuit son évolution,
avec le déploiement continu de technologies de pointe en réseautique autorisant des
découvertes et des travaux de recherche révolutionnaires, articulés sur la coopération
internationale.
Citations
H. David Lambert, président et directeur général d’Internet2. « Sans les efforts hors du
commun d’une vaste équipe de personnes émanant de dix organisations et travaillant dans
neuf fuseaux horaires, une telle percée dans le milieu R-E n’aurait jamais vu le jour.
L’inauguration de cette nouvelle connexion à fort débit pour les réseaux R-E cadre bien avec
le thème du colloque TERENA sur la réseautique de cette année qui est “Innovons
ensemble”. »
Rene Buch, directeur exécutif de NORDUnet. « La collaboration ANA-100G montre ce qu’il
est possible de réaliser avec un partenariat public-privé et ce qu’une organisation n’aurait pu
accomplir si elle avait fait cavalier seul, surtout dans le court laps de temps qu’il a fallu pour
mettre en place et faire fonctionner cette première connexion intercontinentale de
100 Gbps. »
Greg Bell, directeur d’ESnet, du ministère américain de l’Énergie. « Cet exploit montre ce
que les réseaux de la recherche et de l’éducation peuvent accomplir ensemble quand ils
visent un but commun. Je suis persuadé que ce projet historique servira d’inspiration à des
prouesses encore plus grandes dans l’avenir. »
Matthew Scott et Niels Hersoug, directeurs généraux conjoints de DANTE, pour
GÉANT. « Puisque la collaboration se mondialise de plus en plus dans les secteurs de la
recherche et de l’éducation, et que l’échange de données à travers l’Atlantique augmente de
manière exponentielle, maintenir de multiples connexions de 10 Gbps s’avère insoutenable
sur le plan opérationnel. C’est pourquoi nous applaudissons cette réalisation exceptionnelle
au nom des RNRE qui sont nos partenaires et de leurs utilisateurs, et attendons avec
impatience la concrétisation des économies d’échelles et de la connectivité internationale
invisible que permettront les nouvelles collaborations entre les réseaux de la recherche et de
l’éducation. »
Jim Roche, président et chef de direction de CANARIE. « Avec ce projet, les réseaux de
la recherche et de l’éducation entrent dans une nouvelle ère. Tout en ignorant exactement ce
que l’avenir nous réserve, nous savons que cette connexion transatlantique ouvre la porte à
d’extraordinaires possibilités pour les secteurs de l’innovation et de la recherche en
affranchissant ceux-ci de la contrainte de la largeur de bande. »
Rodney Wilson, directeur principal de la recherche extérieure chez Ciena. « Le milieu de
la recherche et de l’éducation compte sur les technologies de communication ultra pointues
pour collaborer partout sur la planète et faire progresser la science. Le déploiement du
WaveLogic 3 100G à travers l’Atlantique illustre l’utilité de la technologie pionnière
développée par Ciena et la façon dont l’entreprise peut optimiser l’interconnexion des points
de présence des réseaux R-E avec des solutions sous-marines et terrestres. Nous sommes
fiers de contribuer à cette expansion de la connectivité des réseaux qui prélude à
l’élaboration de nouvelles applications et architectures pour la recherche. »
On n’aurait pu rêver mieux que le TNC2013 pour illustrer la connexion ultrarapide, car ce
colloque est le plus important et le plus prestigieux d’Europe sur la recherche en réseautique.
Il rassemble au-delà de 600 participants, parmi lesquels des décideurs, des spécialistes des
réseaux et des gestionnaires de toutes les grandes organisations de recherche et de
réseautique d’Europe, ainsi que des représentants des universités, d’institutions analogues
de quatre coins de la planète et de l’industrie.
Pour en apprendre davantage sur ces chefs de file internationaux, on visitera leur site Web.
Internet2 :
NORDUnet :
ESnet :
SURFnet :
CANARIE :
GÉANT :
Ciena :
Juniper Networks :
www.internet2.edu
www.nordu.net
www.es.net
www.surfnet.nl/en
www.canarie.ca
www.geant.net
www.ciena.com
www.juniper.net
Renseignements (médias)
SURFnet, Lonneke Walk, +31 302305305 (Pays-Bas) ou [email protected]
Internet2, Todd Sedmak, +1 202-331-5373 (É.-U.) ou [email protected]
ESnet, Jon Bashor, +1 510-486-5849 (É.-U.) ou [email protected]
CANARIE, Wynn Anne Sibbald, +1 613-943-5432 (Canada) ou
[email protected]
GÉANT/DANTE, Paul Maurice, +44 1223 371362 (R.-U.) ou [email protected]
NORDUnet, Rene Buch, +45-31-19-1400 (Danemark) ou [email protected]
Ciena, Paula Muezerie, +44 2070 125640 (R.-U.) ou [email protected]
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