Coopération Sud-Sud (pdf 81 Kb.)
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620(XXXI) COOPÉRATION SUD-SUD La Commission économique pour l´Amérique latine et les Caraïbes, Considérant la résolution 58/220 de l’Assemblée générale sur la coopération économique et technique entre pays en développement, dans laquelle elle approuve les décisions adoptées par le Comité de haut niveau pour l'examen de la coopération technique entre pays en développement lors de sa treizième session, y compris la réaffirmation du caractère actuel du Plan d'action de Buenos Aires,1 et décide de changer le nom du Comité en Comité de haut niveau pour la coopération Sud-Sud, sans modifier son mandat ou la portée de ses activités, Rappelant qu’aux termes de cette résolution, les pays en développement et leurs partenaires sont priés d'intensifier la coopération Sud-Sud, élément qui favorise la réalisation des objectifs de développement convenus sur le plan international, notamment ceux qui figurent dans la Déclaration du Millénaire, et toutes les entités des Nations Unies et institutions multilatérales pertinentes sont invitées à redoubler d’efforts en vue d’intégrer le recours à la coopération Sud-Sud dans la formulation et l’application de leurs programmes ordinaires et à envisager d’allouer davantage de ressources humaines, techniques et financières aux actions de coopération Sud-Sud, Rappelant la résolution 591(XXIX) de la Commission sur la coopération entre pays et régions en développement, Considérant la résolution 611(XXX) de la trentième session de la Commission intitulée "Coopération entre pays et régions en développement" dans laquelle elle décide de changer le nom du Comité de coopération entre pays et régions en développement en Comité de coopération Sud-Sud, conformément aux nouveaux mandats et critères fixés par l’Assemblée générale, Considérant que, dans cette résolution, le Secrétaire exécutif de la Commission est prié de mener une série d’actions visant à renforcer les activités de coopération Sud-Sud dans les pays d’Amérique latine et des Caraïbes, 1. Prend note du rapport des activités menées pour étayer cette coopération, tel qu’il figure dans la Note du Secrétariat intitulée "Actividades del sistema de la CEPAL durante el bienio 2004-2005 para promover y apoyar la cooperación Sur-Sur. Nota de la Secretaría",2 qui a été analysé durant cette session de la Commission; 2. Reconnaît l’importante coopération fournie aussi bien par les pays membres de la Commission que par des pays non membres, par des institutions multilatérales, des fondations, des centres universitaires et des organisations non gouvernementales qui ont vu dans la Commission un partenaire stratégique pour la réalisation d’actions de coopération technique en général et de coopération Sud-Sud en particulier, comme l’a fait ressortir le débat qui s’est déroulé durant la réunion du Comité de coopération Sud-Sud; 1 2 Rapport de la Conférence des Nations Unies sur la coopération technique entre pays en développement, Buenos Aires, 30 août-12 septembre 1978. Publication des Nations Unies, Nº de vente: F.78.II.A.11 et rectificatif, chap.1. LC/G.2306(SES.31/14). 2 3. Réaffirme que la coopération Sud-Sud entre les pays de la région est un moyen important pour parvenir à la réalisation de leurs objectifs de développement économique et social par le biais d’études comparatives, de séminaires et d’ateliers de formation, de l’échange d’expériences et de bonnes pratiques, de la mise en place de réseaux et de l’élaboration de méthodologies inspirées de l’expérience accumulée dans les différentes sphères de compétence de la Commission; 4. Souligne la nécessité d’élargir le soutien apporté aux activités menées par les gouvernements de la région pour améliorer et développer l'utilisation des mécanismes et des modalités de la coopération Sud-Sud, aux échelons sous-régional, régional et interrégional, dans des secteurs prioritaires des politiques publiques aux fins du développement économique et social, ainsi que dans le renforcement des capacités nationales pour affronter les catastrophes naturelles, en fonction des priorités identifiées par les pays intéressés; 5. Souligne également que la Commission doit réaliser des études permettant d’évaluer les différentes options de coopération qui s’offrent aux pays à revenu intermédiaire; 6. Souligne en outre la nécessité de promouvoir une participation financière accrue de pays, d’organisations multilatérales et d’entités partenaires afin de renforcer la coopération aux fins du développement, et d’introduire des éléments de coopération Sud-Sud dans les programmes et projets qui devront être exécutés à l’aide de ces ressources; 7. Demande au Secrétaire exécutif de prendre des mesures, conformément aux mandats pertinents, afin de: i) poursuivre la modernisation et la consolidation des approches stratégiques de la Commission en ce qui concerne la coopération Sud-Sud et toute la coopération internationale aux fins du développement, y compris la coopération Nord-Sud et multilatérale, conformément aux mandats et aux critères fixés par l’Assemblée générale; ii) renforcer les activités visant à incorporer des modalités de coopération Sud-Sud dans les domaines prévus dans le programme de travail du Secrétariat pour la période biennale 20082009, notamment en ce qui concerne l’élaboration et l’exécution de projets de coopération technique financés à l’aide de fonds extrabudgétaires fournis par des partenaires bilatéraux ou multilatéraux; iii) consolider les partenariats stratégiques entre pays, institutions partenaires et organismes de coopération internationale des pays d’Amérique latine et des Caraïbes ainsi que d’autres régions, afin d'accroître les niveaux de la coopération Nord-Sud, Sud-Sud et la coopération triangulaire; iv) intensifier les contacts et la collaboration avec les organisations et organismes du système des Nations Unies pour le développement, en particulier avec les autres commissions régionales, afin de promouvoir la coopération interrégionale dans le contexte de la mondialisation; v) identifier les institutions qui sont le mieux à même de contribuer au développement d’activités de coopération Sud-Sud, renforcer les pratiques qui se sont révélées fructueuses et systématiser la communication entre les donateurs et les bénéficiaires qui interviennent dans ce processus.