Un temps de recul dans la tentation - Église Évangélique Libre d`Aix

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Un temps de recul dans la tentation - Église Évangélique Libre d`Aix
Église Évangélique Libre d'Aix en Provence
BP 510 3 Avenue du Deffens
13 091 Aix en Provence Cedex 02
Pasteur Frédéric Baudin
Prédication du 4 septembre 2011
Un temps de recul dans la tentation
Jacques 1.12-18
Frédéric Baudin
Lecture
Jacques 1.12-18
Heureux est l’homme (et la femme !) qui demeure ferme dans l’épreuve ; car après avoir prouvé
sa fermeté, il recevra la couronne de victoire, la vie éternelle que Dieu a promise à ceux qui
l’aiment.
Si quelqu’un est tenté, qu’il ne dise pas : « C’est Dieu qui me tente. » Car Dieu ne peut pas être
tenté de mal faire, et il ne tente lui-même personne.
En réalité, tout être humain est tenté quand il se laisse entraîner et prendre au piège par ses
propres désirs ; ensuite, tout mauvais désir conçoit et donne naissance au péché ; et quand le
péché est pleinement développé, il engendre la mort.
Ne vous y trompez pas, mes chers frères : tout don excellent et tout cadeau parfait descendent
du ciel ; ils viennent de Dieu, le créateur des lumières célestes. Et Dieu ne change pas, il ne
produit pas d’ombre par des variations de position.
Il a voulu lui-même nous donner la vie par sa Parole, qui est la vérité, afin que nous soyons au
premier rang de toutes ses créatures.
Introduction
Pour régler tout de suite la question délicate (qui soulève elle-même beaucoup de questions
!) du rôle de Dieu dans l’épreuve et les tentations (les mots sont synonymes, mais il s’agit
surtout de la tentation du péché dans ce passage), je redis ce qu’affirme Jacques en
préambule :
« Dieu n’est pas tenté de mal faire, il ne tente personne. »
D’un point de vue extérieur à nous-mêmes, on peut dire, comme la Bible l’affirme à
plusieurs reprises, que Dieu nous met à l’épreuve, d’une certaine manière, mais cela n’a rien
à voir avec nos tentations intérieures, qui ont leur siège en nous-mêmes.
On peut aussi dire, toujours sur la base de plusieurs passages de la Bible, qu’un être mal
intentionné, le diable, notre adversaire spirituel, nous tente, il veut nous posséder, nous
avoir pour lui parce qu’il désire ce qu’il n’a pas, il convoite le règne de Dieu sur ce monde.
Au contraire, Dieu qui règne sur tout être humain et sur toute chose dans ce monde, n’a
rien à convoiter ! Il a tout ! Dieu reste souverain, il ne veut pas laisser pas l’avantage à
Satan (qui est une créature limitée et non un dieu équivalent dans le mal).
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Il ne veut pas non plus laisser l’être humain livré à lui-même, tout en respectant sa liberté.
Il contrôle la situation, même si nous ne comprenons pas grand-chose à sa façon de
gouverner le monde.
Dans sa sagesse et sa souveraineté, Dieu laisse parfois à Satan un certain pouvoir,
notamment celui de séduire, tenter, faire trébucher et tomber les hommes et les femmes,
et si possible « même les élus » !
Le Seigneur nous laisse libres de faire des choix, car il nous aime (nous ne sommes pas des
marionnettes, pas plus entre ses mains qu’entre celle de notre adversaire spirituel).
Je crois donc qu’il est bon aujourd’hui d’insister sur la responsabilité de l’être humain dans
ses choix : après tout, on ne peut pas revendiquer en même temps notre liberté et notre
responsabilité, sans assumer aussi notre part entière dans cette liberté et ces choix !
En d’autres termes, il n’est pas bon pour nous de rejeter la responsabilité sur le diable
(même s’il est vrai qu’il peut être à l’origine de la tentation), ni sur les autres (nos
semblables, que l’on accuse si facilement d’être la cause de nos chutes !), ni sur Dieu !
Je suis toutefois bien conscient de toucher là à un point très sensible et très complexe,
rien n’est simple dans la réalité, et encore moins dans les circonstances que nous
rencontrons, dans nos tentations !
Il est tout à fait légitime de se poser des questions, y compris sur les points les plus
mystérieux de l’existence, et de la Bible.
Mais il n’y a pas vraiment de réponse biblique et chrétienne entièrement satisfaisante pour
répondre à la question de l’origine du mal, surtout si l’on affirme par ailleurs que Dieu est
absolument bon.
Les non-chrétiens n’ont pas davantage de réponse : cela peut nous consoler !
Bref, laissons à Dieu le soin de gouverner le monde dans sa sagesse et sa souveraineté,
faisons lui confiance, et revenons à notre passage de la lettre de Jacques.
Bien sûr, on peut d’abord comprendre ce passage sur un plan général :
Jacques parle du péché de l’être humain, de la chute, c'est-à-dire de la rupture de la
communion avec Dieu, donc de la mort qui en est la conséquence, puis de la rédemption, de
notre rachat, du pardon acquis par Dieu en Jésus, son Fils qui nous sauve et qui nous donne
la vie.
Mais cela concerne bien évidemment chacun d’entre nous, et on peut aussi comprendre ce
passage sur le plan pratique et plus particulier de nos épreuves et de nos péchés
personnels.
(cf. première partie non lue : v. 1 à 12).
Pour entrer dans ce sujet difficile, je voudrais parler ce matin des trois temps de la
tentation, qui est comparé par Jacques (une métaphore un peu osée !), aux trois temps de
la naissance d’un enfant :
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1. Le temps du désir
2. Le temps de la conception
3. Le temps de la naissance
Cela laisse supposer que ces trois temps ne sont pas simultanés, même si dans certains cas
ils peuvent être très rapprochés dans le temps, comme trois facettes de la même réalité,
qui est celle du péché, de tout péché.
Mais si ces trois temps ne sont pas simultanés, c’est donc qu’il y a pour nous un espace
suffisant, surtout entre le premier et le deuxième temps, pour éventuellement enrayer ou
empêcher ce processus fatal…
Je vais donc parler ce matin plus en détail de cette transition capitale entre le premier et
le deuxième temps du péché : c'est là que situe véritablement le point culminant de la
tentation...
I. Le temps du désir
« Tout être humain est tenté quand il se laisse entraîner et prendre au piège par ses propres
désirs ».
Le mot grec que l’on traduit par « désir » dans ce texte est relativement fréquent dans la
Bible.
Il n’est pas toujours négatif, nous pouvons avoir de bons désirs, comme le soulignent (en
hébreu ! mais la traduction grecque de l'AT utilise le même mot que dans le texte de
Jacques) les auteurs des psaumes ou des proverbes, qui rappellent que Dieu peut répondre
au désir de ceux qui sont justes, et donc qui désirent de bonnes choses ! des choses
conformes à la volonté de Dieu, à son amour (voir Psaumes 111.10 ; Proverbes 10.24 ;
11.23).
Mais dans ce texte, il s’agit bien évidemment de mauvais désirs, au sens, par exemple, où
l’emploie l’apôtre Pierre à deux reprises dans sa deuxième lettre où il parle « d’échapper
aux désirs destructeurs qui règnent dans le monde » ou de « ceux qui suivent les désirs impurs
de leur propre nature et qui méprisent l’autorité de Dieu. »
Ce mauvais désir peut se traduire aussi par un attrait pour ce qui est défendu, ou ce que
l’on ne possède pas, une « convoitise » comme on le traduisait autrefois. Nos désirs sont
sans cesse sollicités, en particulier par la publicité et par les idées qui circulent dans ce
monde où tout est fait pour nous faire croire et penser que nous n’avons pas tout ce qu’il
nous faut…
Jean précise dans sa lettre que la convoitise est plus directement liée au regard (« le désir
des yeux » : 1 Jean 2.16) : nous avons envie d’avoir ce que nous voyons autour de nous, chez
nos voisins, nos amis, ou à la télévision, etc.
C’est comme ça que fonctionnent souvent les rouages du commerce ! et les commerçants le
savent bien !
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Or, parmi tous ces désirs, dont certains peuvent être légitimes (ce qui nous permet de
vivre, au moins au minimum...), certains sont mauvais parce qu’ils nous poussent à remplacer
Dieu par une contrefaçon de Dieu (ex. l’argent - Mammon) ; à remplacer l’amour du prochain
par la haine du prochain (le désir de s’accaparer ses biens par tous les moyens) ; à
remplacer la vie normale dans ce monde par les excès en tout genre, par des désirs centrés
essentiellement sur soi, et de façon désordonnée.
Les anciens philosophes grecs, et ensuite les théologiens chrétiens, ont très bien su
réduire tous ces désirs en trois catégories :
- Le désir de tout connaître, afin de satisfaire notre curiosité, notre soif de tout
comprendre, et finalement de se sauver soi-même en quelque sorte (gnose, salut par la
connaissance, tentation très contemporaine) : cela revient à vouloir « être l’égal de Dieu »
(tentation du premier jour !).
- Le désir de tout ressentir, de donner satisfaction à notre sens du plaisir, dans tous les
domaines et sans aucune considération éthique, sans limite, sans plus essayer de distinguer
ce qui est bien de ce qui est mal.
Paul écrit dans une ses lettres que « les hommes et les femmes, à la fin des temps, aimeront
le plaisir plus que Dieu » (2 Timothée 3.4).
- Et enfin le désir de dominer, c’est à dire le désir d’exercer un certain pouvoir,
notamment sur nos semblables, ou sur la terre en général, là encore excessif, un pouvoir qui
n’est pas légitime, ou qui est mal orienté, qui est centré sur soi (dictature, à tous les
niveaux !).
Ces trois désirs ne sont pas mauvais en soi, mais ils le deviennent par l’excès, par la
démesure, et par le détournement du but qui est éventuellement bon à l’origine (aimer Dieu
et notre prochain).
Pire, ces désirs nous dépassent, en quelque sorte, ils nous submergent parfois, ils
deviennent irrésistibles, ils se transforment en passion (traduction possible de ce mot) :
l’appétit (autre traduction) légitime se transforme en voracité ! Et nous devenons alors
esclave de notre désir.
II. Le temps pour résister
Jacques est très précis dans le choix de son vocabulaire. Il utilise deux synonymes grecs
(deleazo et exelko) pour peindre le mouvement de la tentation, du désir malsain qui nous
mène à l’action :
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Jacques 1.121.12-18 Un temps de recul dans la tentation
- le premier n’est employé que deux autres fois dans le Nouveau Testament, dans la
deuxième lettre de Pierre (qui parle des faux docteurs qui veulent séduire les chrétiens
encore faibles dans leur foi et les entraîner dans le mal),
- le deuxième n’est employé que par Jacques ! (+ qq rares références dans la Septante, la
traduction grecque de l'AT).
Les deux peuvent se traduire par : être tiré vers (= attiré, entraîné, emporté), être séduit
par, appâté, amorcé, leurré : le pécheur est comme un poisson péché par le pêcheur !
Ce dernier verbe, leurrer, montre bien le mensonge qui est à l’origine de la tentation : un
leurre est fait pour tromper. Il a l’apparence d’une chose bonne pour nous, et il est fait
pour nous emprisonner (l’hameçon), voire nous empoisonner, afin de nous faire mourir.
On pense bien évidemment à la manœuvre du diable dans le jardin d’Eden : il insinue d’abord
le doute (« Dieu a-t-il réellement dit ? »), puis il met en œuvre toutes les ressources de la
séduction en recourant au mensonge (« vous serez comme des dieux » = vous serez vos
propres maîtres, capables de discerner par vous-mêmes ce qui est bien de ce qui est mal !).
Bref, on se laisse tromper par son propre désir, que l’on imagine parfois bien fondé, alors
qu’il nous entraîne à notre perte.
Car ensuite, ajoute Jacques, « tout mauvais désir conçoit et donne naissance au péché ; et
quand le péché est pleinement développé, il engendre la mort. ».
Les deux derniers temps du péché s’enchaînent, et parfois cela peut aller très vite...
Le temps du désir, c’est déjà, en germe, le péché qui s’insinue dans notre pensée et qui
finira par naître et par se développer.
Mais c’est aussi un temps de transition où l’on peut encore exercer notre discernement, où
l’on peut encore prendre du recul et chercher auprès de Dieu la sagesse (qui « crie à tous
les carrefours », comme le dit l’auteur des Proverbes 8.1-3) et surtout pour trouver en lui la
force pour résister à la tentation.
Avez- vous remarqué ce temps plus ou moins court, plus ou moins long, où le choix est
encore possible devant la tentation ?
J’en ai très souvent fait l’expérience, hélas sans toujours saisir cette opportunité pour
faire le bon choix…
Dans le processus du péché, il y a toujours ce temps où l’on peut encore faire un choix et
reculer devant la tentation, devant les désirs non justifiés ou excessifs.
Est-ce que nous savons saisir ce moment (plus ou moins long ou rapide) :
- Pour appeler le Seigneur à l’aide ? (prière)
- Pour lui demander le secours de son Esprit afin d’y voir clair (discernement) dans cette
situation difficile, et pour résister à un désir que l’on sait mauvais ?
- Pour nous raisonner ? Il n’est pas défendu de faire fonctionner notre intelligence et de
réfléchir aux conséquences d’un mauvais choix… Jésus dit par exemple que l'homme avisé
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Jacques 1.121.12-18 Un temps de recul dans la tentation
s'assoit afin de calculer la dépense avant de bâtir une tour ! Temps de la réflexion ! (Luc
14.28).
- Pour demander la prière, un conseil ou de l’aide à un parent, un ami, un pasteur (!), un
conseiller spécialisé ? (psychologue, conseiller conjugal, une aide pour la bonne gestion de
nos biens, etc.)
J'aimerais nous encourager à saisir ce moment où tout est encore possible… avant de nous
laisser « entraîner et piéger par nos propres désirs ».
III. Le bon remède
Il est bon de se poser ces deux questions face la tentation :
- Est-ce que cela va me donner une vraie liberté ou bien, au contraire, m’enchaîner
dans une situation inextricable ?
Attention aux pièges !
On croit parfois pouvoir trouver la liberté en cédant à la tentation, et c’est l’inverse qui se
produit !
Chacun sait qu'un premier mensonge, par exemple, en entraîne d'autres...
- Est-ce que je vais céder par amour pour moi ?
ou au contraire résister par amour pour Dieu et pour mon prochain ?
Résister par amour est plus facile que de résister par devoir ! (même si ça ne l’exclut pas
toujours).
Conclusion
Dans l’épreuve de notre foi comme dans la tentation suscitée par nos désirs, l’auteur de
l’épître aux Hébreux nous recommande de fixer nos yeux non sur les biens de ce monde, ni
sur soi, mais sur Jésus qui a résisté à la tentation jusqu’à la mort, et qui a remporté la
victoire une fois pour toutes en notre faveur (Hébreux 12.1-2).
Jésus nous a délivrés des conséquences de toutes nos fautes, c’est-à-dire de la mort («
quand le péché est pleinement développé, il engendre la mort. »).
Il nous a donné accès à la vie, et il peut nous secourir lorsque nous sommes tentés
(Hébreux 2.14-18), il veut nous libérer de l’esclavage de nos mauvais désirs.
Rappelons-nous, comme le précise Jacques, que « Dieu est l’auteur de tout don excellent, de
tout cadeau parfait… ».
Jacques rappelle ainsi que Dieu nous aime, et même qu’il nous a engendrés pour la vie, par
son Esprit, afin que nous soyons ses enfants dans la foi en son Fils Jésus.
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Jacques 1.121.12-18 Un temps de recul dans la tentation
Dieu n'a aucune mauvaise intention, il veut notre bien en tout temps, "il ne tente
personne..."
Enfin, s’il nous arrive hélas de céder à la tentation, rappelons-nous que Jésus est venu
mourir pour nous, il a payé très cher ce sacrifice afin que nous ayons accès à la grâce, au
pardon de notre Père.
Il est notre avocat fidèle, il est toujours prêt à prendre notre défense, sans jamais se
lasser… (il y aurait de quoi, pourtant…)
Cela ne nous autorise pas toutefois à prendre la tentation et le péché à la légère.
N’allons pas penser que ces encouragements de Jacques soient déplacés aujourd’hui :
certes, les destinataires de sa lettre enduraient la persécution violente et ils devaient
sans doute faire face à la tentation de tout laisser tomber…
Ce n’est pas notre cas, dans notre société où nous ne souffrons pas vraiment en tant que
chrétiens, où le terme de péché n’a plus beaucoup de sens, ni beaucoup de valeur, et où les
mauvais désirs et le mal ne sont plus dénoncés comme ils le sont dans la Bible.
Mais nos tentations modernes sont parfois plus subtiles, et elles sont diablement efficaces
!
De toute façon, le cœur de l’être humain n’a pas changé, et c’est bien là que se situe le
problème.
Alors, que ce soit pour les contemporains de Jacques ou pour nous, rappelons-nous qu’il y a
un vrai bonheur à résister à la tentation et à remporter la victoire sur nos mauvais désirs !
Ne l’oublions pas !
Et prions le Seigneur de nous donner, par son Esprit qu’il fait vivre en nous, la force, la
sagesse et l’amour pour aller dans ce sens : une résistance déterminée !
Lectures à méditer
méditer
Hébreux 12.1-4 ; 12-15
1 Débarrassons-nous de tout ce qui alourdit notre marche, en particulier du péché qui
s’accroche si facilement à nous, et courons résolument la course qui nous est proposée.
2 Gardons les yeux fixés sur Jésus, dont notre foi dépend du commencement à la fin.
Il a accepté de mourir sur la croix, sans tenir compte de la honte attachée à une telle mort,
parce qu’il avait en vue la joie qui lui était réservée ; et maintenant il siège à la droite du trône
de Dieu.
3 Pensez à lui, à la façon dont il a supporté une telle opposition de la part des pécheurs.
Et ainsi, vous ne vous laisserez pas abattre, vous ne vous découragerez pas.
4 Car, dans votre combat contre le péché, vous n’avez pas encore dû lutter jusqu’à la mort.
[…]
12 Redressez donc vos mains fatiguées, affermissez vos genoux chancelants !
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Jacques 1.121.12-18 Un temps de recul dans la tentation
13 Engagez vos pas sur des sentiers bien droits, afin que le pied boiteux ne se démette pas,
mais qu’il guérisse plutôt.
14 Efforcez-vous d’être en paix avec tout le monde et de mener une vie sainte ; car, sans cela,
aucun de vous ne pourra voir le Seigneur.
Hébreux 13.20-21-25
Que le Dieu de paix – qui a ramené d’entre les morts le grand berger des brebis, par le sang
d’une alliance éternelle, notre Seigneur Jésus – vous rende aptes à tout ce qui est bien pour
faire sa volonté ; qu’il fasse en nous ce qui lui est agréable par Jésus-Christ, à qui soit la gloire
aux siècles des siècles !
Que la grâce soit avec vous tous !
Amen !
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