Le Secrétariat général de la mer

Transcription

Le Secrétariat général de la mer
Le Secrétariat général de la mer, « une
courroie de transmission »
IN LANTENNE.COM DU 10 NOVEMBRE 2016
Cinq jours après la tenue du Comité interministériel de la mer (Cimer) 2016, à Marseille le 4
novembre, Vincent BOUVIER, le secrétaire général de la Mer, a confié cette semaine à La
Rochelle, dans le cadre des 12e Assises de l'économie de la mer, les principaux axes qui
orientent son action. Il est investi d'une fonction régalienne qui consiste à la fois à animer
l'action de l'État en mer et assurer la gestion de la garde-côtes. À court terme, selon lui, sa
mission du secrétariat général de la Mer couvre à la fois l'environnement, la loi sur l'économie
bleue, la sûreté et la sécurité ainsi que les dossiers européens. À plus long terme, il estime que
l'administration dont il a la charge doit assurer la coordination et une réflexion à titre
prospectif. Concernant le dossier de constitution d'une flotte stratégique, le secrétaire général
de la mer a indiqué : "Nous avons créé un groupe de travail. La France possède un savoir-faire.
Elle doit conserver sa position". Soulignant le rôle d'interface que le Secrétariat général de la
mer souhaite jouer avec le secteur privé, il souhaite créer une coordination avec les
professionnels. Celle-ci, à ses yeux, doit se décliner en trois étapes : "la connaissance, les
propositions et la décision politique". Une dernière étape qui est, selon lui, "une courroie de
transmission". Vincent BOUVIER a également annoncé qu'il a pris rendez-vous avec Frédéric
MONCANY DE SAINT-AIGNAN, le président du Cluster maritime français (CMF) au motif qu'il
a besoin d'être en contact avec les professionnels. Aujourd'hui, il doit également ouvrir
d'autres dossiers d'importance : l'extension du plateau continental autour des possessions
ultramarines de la France, l'application de la convention de Montego Bay sur la biodiversité
en haute-mer (un enjeu capital, selon lui, avec les élections aux États-Unis) et enfin celui de la
Chine méridionale (un secteur où des conflits territoriaux survivent).
Interrogé sur l'évolution de la fonction de garde-côtes en Europe avec la montée en puissance
du terrorisme, le Secrétaire général de la mer commente : "Il faut savoir s'adapter aux
menaces. Aujourd'hui, on coordonne nos moyens maritimes et terrestres mais nous nous
situons dans un contexte budgétaire contraint. 1.500 hommes seront demandés demain.
L'agence européenne va devoir affréter. Il y a donc des bateaux à construire".
ACTU – SGMer – NOV. 2016.
1

Documents pareils