1. COURS FONDAMENTAUX DE PHILOSOPHIE

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1. COURS FONDAMENTAUX DE PHILOSOPHIE
1. COURS FONDAMENTAUX DE PHILOSOPHIE
P1. Introduction € la philosophie
Ce cours se propose d’initier • la r‚flexion philosophique. Une d‚marche patiente, longue,
qui suppose pers‚v‚rance et assiduit‚ dans la lecture, l’‚criture, le recueillement. Offrant des
suggestions et des orientations bibliographiques qui ont pour rƒle d’indiquer les chemins
ouverts par la tradition et peut-„tre praticables par nous, ce cours ambitionne de montrer
l’enjeu fondamental qui est engag‚ dans l’enseignement de la philosophie. Cet enjeu se r‚sume
en un mot : former • l’esprit critique, • l’autonomie de la pens‚e en gardant ses distances par
rapport aux id‚aux gr‚gaires et ainsi contribuer • la structuration et • la maturation de
l’intelligence dans sa qu„te de v‚rit‚. Pour une approche simple des questions abord‚es, on
peut conseiller, parmi plus de 200 ouvrages cit‚s.
Indications bibliographiques
- BRUAIRE Claude, La force de l’esprit, Paris, DDB, 1986.
- COMTE – SPONVILLE Andr‚, Pr•sentations de la philosophie, Paris, Albin Michel, 2000.
- GOURINAT Michel, De la philosophie, 2 vol, Paris, Hachette, 1969.
- HADOT Pierre, Exercices spirituels et philosophie antique, 2e ‚d.rev. et aug., Paris, Etudes
augustiniennes, 1987.
- JASPERS Karl, Introduction ‚ la philosophie, trad. De l’Allemand., Paris, Plon, 1987.
- SAVATIER Fernando, Penser sa vie, trad. De l’Espagnol, Paris, Sevil (2000).
- SCHERRER Jean –Baptiste, Petit cahier de philosophie, Paris, Gallimard, 1999.
P2. Logique ancienne et argumentation
Objectif : Ce cours initie les ‚tudiants • l’analyse du langage par le syllogistique aristot‚licienne.
Ils seront • m„me de r‚soudre les probl†mes li‚s • la validit‚ des raisonnements, avec rigueur,
coh‚rence et clart‚.
Contenu : Apr†s une ‚tude historique sur l’origine et l’‚volution de la logique, nous examinerons
successivement trois notions importantes : le concept, le jugement et le raisonnement.
Indications bibliographiques
- DIRVEN Edouard, Introduction aux logiques. Kinshasa, Loyola, 1990.
- MUTUNDA Pierre, El•ments de logique. Kinshasa, Cerdaf, 2001
- ROBAYE Ren‚, Introduction ‚ la logique et ‚ l’argumentation. Louvain-La-Neuve, 1991.
- VERNEAUX Roger, Introduction g•n•rale et logique. Paris, Beauchesne, 1964.
P3. Logique moderne et axiomatique
P4. Epist•mologie
Objectif : Ce cours veut initier • la pr‚occupation d’acqu‚rir des connaissances critiqu‚es et
fond‚es, appeler • la critique devant toute pr‚tention • la v‚rit‚ ou • la validit‚.
Contenu : Le cours part d’un effort de d‚finir l’objet de l’‚pist‚mologie, il amorce, ensuite, une
exploration sur la pr‚occupation des antiques de d‚finir l’objet d’une science certaine, il pose le
probl†me de la port‚e de la connaissance et sa possibilit‚, examine les solutions donn‚es : le
scepticisme et le dogmatisme et ses embranchements (empirisme, rationalisme, r‚alisme et
id‚alisme). Enfin, le cours soul†ve le probl†me de la v‚rit‚ dans les sciences dites positives (les
probl†mes de la pr‚dictions, de la signification, de la v‚rification et de la falsification).
Indications bibliographiques.
- BACHELARD Gaston, La formation de l’esprit scientifique. Contribution ‚ une psychanalyse de la
connaissance objective. Paris, Librairie philosophique, J. Vrin, 1977.
- BLANCHE Roger, L’•pist•mologie. Coll. ‡ Que sais-je ? ˆ, Paris, P.U.F., 1972.
- FOULQUIE, Le problƒme de la connaissance. Paris, 1947.
- MALHERBE, Jean-Fran‰ois, Les •pist•mologies anglo-saxonnes. Namur. Presses Universitaires
de Namur, 1980.
- VERNEAUX Roger., Epist•mologie g•n•rale ou critique de la connaissance. Paris, Beauchesne,
1959.
P5. M•thodologie des sciences
P6. M•taphysique et ontologie
P7. Ethique g•n•rale
Il y a plusieurs raisons de faire de la philosophie morale. C’est une discipline qui a d‚j•
une histoire oŠ on peut facilement rep‚rer trois grandes p‚riodes : sa d‚couverte, les remises
en causes et les nouvelles orientations. Nous nous proposons, dans ce cours, apr†s une
introduction oŠ nous insisterons sur l’actualit‚ de la discipline qui s’est impos‚e dans tous les
si†cles sous diff‚rentes formes, d’initier les ‚tudiants aux diff‚rentes notions fondamentales
(morale, ‚thique, conscience morale, valeur morale). C’est ce bagage qui nous permettra de
comprendre les diff‚rentes th‚ories ‚thiques de certains auteurs, avant de passer • la
critique de la morale et enfin examiner les questions actuelles de la philosophie morale.
Indications bibliographiques
- BADIOU, Alain, L’•thique. Essaie sur la conscience du mal. Paris, Hatier, 1993.
- BAUDART, Anne, La morale et sa philosophie. Paris, Flammarion, 1998.
- BAUDIN, E, Cours de philosophie morale. Paris, 1936.
- MARITAIN, Jacques, Neuf le„ons sur les notions premiƒres de la philosophie morale. Paris,
- MISRAHI, Qu’est -ce que l’•thique ? Paris, Armand Colin, , 1997.
- VALADIER, Paul, In•vitable morale, Coll. ‡ Esprit ˆ. Paris, Seuil, 1993.
- WEIL, Eric, Philosophie morale. Paris, Vrin, 1987.
P9. Anthropologie philosophique
P10.Th•ologie naturelle
‡ Il n’y a pas de philosophie si on ne prend pas en charge les questions qui sont ou devraient „tre
les questions de tous.ˆ (Claude BRUAIRE, La force de l’esprit. Entretiens avec Emmanuel Hirsch,
Paris, DDB, 1986, p.62)
La Th‚ologie naturelle fait-elle partie de ces questions ? Pour r‚pondre • cette interrogation, il
faudrait d’abord cerner ‚tymologiquement, traditionnellement et historiquement l’objet de la
Th‚odic‚e.
La Th‚odic‚e ou Th‚ologie naturelle ou encore Th‚ologie rationnelle est l’‚tude de la
question de Dieu en Philosophie. L’actualit‚ ou la l‚gitimit‚ de ce cours est la r‚ponse m„me • la
question suivante : ‡ L’homme d’aujourd’hui pose-t-il encore des questions sur Dieu ? ˆ En
observant le ph‚nom†ne massif, fort et ambigu du ‡ retour du religieux ˆ, l’on comprend que la
question de Dieu est un questionnement anthropologique qui int‚resse la destin‚e de l’homme
et qui jaillit d’une inqui‚tude qui l’envahit sourdement au sujet des questions ultimes
concernant l’existence.
Du moment oŠ la question de Dieu surgit de l’existence, peut-elle encore „tre s‚par‚e de la
philosophie qui se veut comme technique r‚flexive appliqu‚e au v‚cu ? Toute s‚paration serait
ignorer la triple exp‚rience qui caract‚rise cette interrogation fondamentale : l’exp‚rience de la
facticit‚, l’exp‚rience de la transcendance et l’exp‚rience de notre exigence d’intelligibilit‚. Ces
exp‚riences soul†vent in‚luctablement la question de Dieu.
Quatre points nous serviront des piliers pour parler de Dieu aujourd’hui et dans une perspective
philosophique :
1. Pr‚compr‚hension de Dieu
2. De l’existence de Dieu ?
3. De la connaissance de Dieu ?
4. L’existence humaine et l’Absolu.
Indications bibliographiques :
-BOURDIL Pierre Yves, Le Dieu des philosophes, coll. ‡ BREF ˆ, n‹ 22, Paris, Edition Cerf, 1989.
- BRUAIRE Claude, Le droit de Dieu, Paris, Edition Aubier-Montaigne, 1974.
- LEAHY Louis, Comment poser le problƒme de Dieu ? L’homme et l’Absolu ; Section Philosophie
n‹1, Kinshasa, Edition P.S.P. Canisius, 1978.
- Idem, Voies ouvertes sur Dieu. L’homme et l’Absolu ; section Philosophie n‹2, Kinshasa, Edition
P.S.P. Canisius, 1979.
- NEUSCH Marcel, Aux sources de l’ath•isme contemporain. Cent ans de d•bats sur Dieu, Paris, Ed.
du Centurion, 1977 et 1980.
- Idem, Aujourd’hui Dieu, Paris, Ed. DDB, 1987.
- Idem, Le Mal, Paris, Ed. du Centurion, 1990.
P.11. Ethique sp•ciale (Les enjeux •thiques de la mondialisation)
Objectif : Eveiller les ‚tudiants aux implications ‚thiques du processus de la mondialisation
afin d’y entrer d’une fa‰on avertie.
Contenu : D‚finition de la mondialisation, ‚tude du terme dans l’histoire des id‚es,
pr‚sentation des champs de la manifestation du processus de mondialisation (‚conomie,
culture, et politique), ‚valuer le coŒt de la mondialisation pour les individus et la soci‚t‚,
interrogation sur la n‚cessit‚ d’une ‚thique globale ou plan‚taire.
Indications bibliographiques.
BAUMAN Zygmunt, Le co…t humain de la mondialisation, Paris, Hachette, 1999.
HABERMAS, J•rgen, Aprƒs l’Etat-nation. Une nouvelle constellation politique, Paris, Fayard,
1998.
HANS KŽNG, A global Ethic and Global Responsibilities. Two declarations, SCM Press, 1998.
2. COURS DE PHILOSOPHIE DE LA CULTURE (PC)
PC1. Herm•neutique philosophique
L’herm‚neutique se veut, en tant que th‚orie g‚n‚rale de l’interpr‚tation, „tre une
n‚cessit‚ vitale qui s’impose • tout philosophe concevant sa t•che comme un service critique du
monde ainsi que de la recherche de la v‚rit‚. • l’encontre des philosophies mues par la
pr‚tention de fonder l’horizon oŠ le sujet se saisit dans la plus grande clart‚ intellectuelle,
l’herm‚neutique prƒne, pour toute compr‚hension, la n‚cessit‚ d’„tre m‚diatis‚e par des
œuvres de la culture. Car une compr‚hension digne de ce nom a pour but, non pas elle-m„me,
mais bien l’agir dans un monde ouvert • la nouveaut‚. C’est un monde qui n’est pas vou‚ •
l’immobilisme, mais plutƒt un monde dont les habitants sont destin‚s • d’autres mani†res d’„tre
et de se conduire.
Indications bibliographiques
-GADAMER, H.-G., V•rit• et m•thode. Les grandes lignes d’une herm•neutique philosophique.
Paris, Seuil, 1976.
- GREISCH, J., Herm•neutique et grammatologie. Paris, CNRS, 1977.
- RICŒUR, P., Du texte ‚ l’action. Essais d’herm•neutique II. Paris, Seuil, 1986.
- RICŒUR, P., Le conflit des interpr•tations. Essais d’herm•neutique. Paris, Seuil, 1969.
- VERNANT, P., Mythes et pens•e chez les Grecs. †tudes de psychologie historique. Paris, Maspero,
1965.
PC2 : Esth•tique Philosophique
La question philosophique de l’esth‚tique constitue l’objet formel de toute r‚flexion sur l’art. •
quelles conditions l’art peut-il devenir l’objet d’un discours conceptuel ? Toute th‚orie
philosophique de l’esth‚tique prend-elle n‚cessairement la forme de la philosophie de l’art,
telle qu’elle a ‚t‚ initi‚e par Platon, en soumettant l’art au probl†me de la v‚rit‚ ?
Or l’esth‚tique repr‚sente l’alternative • toute philosophie de l’art, en affranchissant l’art de ce
rapport • la v‚rit‚ qui lui est ext‚rieure. Elle fonde son autonomie sur un double processus de
‡ subjectivation ˆ : r‚ception et cr‚ation de l’œuvre d’art. L’œuvre d’art constitue donc
l’occasion d’un autre rapport au monde, qui laisse advenir par elle-m„me (voire pour ellem„me) la manifestation sensible de l’„tre.
Indications bibliographiques
- CHASTEL, A., L’histoire de l’art. Fins et moyens. Paris, Flammarion, 1980.
- HEGEL, F., Esth•tique (T.1).trad. Jank‚l‚vitch, Paris, Flammarion, 1979.
- KANT, E., Critique de la facult• de juger. Trad. Philonenko, Paris, Vrin, 1974.
PC3. Philosophie de l’histoire
Quels rapports y a-t-il entre ‡ science historique ˆ et philosophie de l’histoire ? La ‡ science
historique ˆ cherche • comprendre les hommes du pass‚. Trois op‚rations sont fondamentales
pour cette d‚marche : rechercher d’abord les t‚moignages, les contrƒler ensuite, les comprendre
enfin. Trois op‚rations qui correspondent • l’heuristique, • la critique proprement dite et • la
l’herm‚neutique.
Dans cette connaissance du pass‚, c’est l’historien qui est premier. C’est lui qui choisit,
questionne, juge de l’authenticit‚ des t‚moignages, des faits ou traces du pass‚ selon des
techniques rigoureuses.
Cependant, l’histoire est une volont‚ de savoir, consciente des limites de son savoir : elle
ne peut pr‚tendre • l’objectivit‚ totale. Pour reprendre Paul Ricœur, l’historien se situe en
tension entre l’objectivit‚ n‚cessaire de son objet et sa subjectivit‚ propre. Bref, l’objectivit‚
historique est toujours incompl†te. Pr‚senter cela est l’objet de la premi†re partie de notre
cours.
Comme volont‚ de comprendre le pass‚ des hommes, ‡ la science historique ˆ croise
n‚cessairement le probl†me de la ‡ philosophie de l’histoire ˆ. Qu’entendre par cette derni†re ?
On entend g‚n‚ralement par-l• les syst†mes explicatifs du 18 et 19† si†cle qui pr‚tendent tirer
des le‰ons de l’histoire ou qui essayent d’injecter le sens dans les faits.
L’histoire a-t-elle un sens, une finalit‚ ? C’est une vieille ambition que de vouloir rendre
intelligible la totalit‚ de l’histoire des hommes, de justifier, dans et par une vision ordonn‚e du
tout, ma place dans le monde et, en m„me temps, celle de chaque homme et de toutes les
soci‚t‚s. Montesquieu, Herder, Pascal, Kant… m†nent • Hegel et ses post‚rit‚s innombrables.
Tous ont eu l’id‚e d’une humanit‚ unique qui se construit dans le temps • travers des phases
successives, diff‚rentes et progressives. Ce sont ces syst†mes que la seconde partie pr‚sente : les
explications globales de l’‚volution humaine qu’il s’agisse du ‘providentialisme’ de Bossuet, de la
‘th‚orie du progr†s humain’ de Condorcet, du dessein de la nature d Kant, de la ruse de la raison
de Hegel, du mat‚rialisme historique de Karl Marx.
La derni†re partie du cours montre comment, de nos jours, ces grands syst†mes totalisant,
dont le mod†le succinct fut longtemps celui de Hegel, sont d‚cri‚s. Pour reprendre Paul Ricœur,
il faut ‘renoncer • Hegel’.
Indications bibliographiques.
- ARON Raymond, Dimension de la conscience historique, 2† ‚dition, Paris, Plon, 1994.
- Idem, introduction ‚ la philosophie de l’histoire. Essai sur les limites de l’objectivit• historique,
nouvelle ‚dition revue et augment‚e, Paris, Gallimard, 1986.
- BRINOCHE Bertrand, Les trois sources des philosophies de l’histoire (1764-1798), Paris, PUF,
1994.
- RICOEUR Paul, Histoire et v•rit•, Paris, Seuil, 1955.
- Idem, Temps et r•cit. III. Temps racont•, Paris, Seuil, 1985.
HEGEL , La raison dans l’histoire. Introduction ‚ la philosophie de l’histoire, Traduit de l’Allemand,
Paris, Plon, 1965.
PC4. Philosophie politique
Les hommes se r‚unissent en vue d’un projet collectif qui est d’am‚liorer ou de maintenir leurs
conditions d’existence et de survie. ‡ L’Etat, c’est la communaut‚ du bien vivre… en vue d’une
vie parfaite et qui se suffise • elle-m„me ˆ (ARISTOTE, Politique, II, 1280 b. 30 – 34).
L’homme a besoin des autres, mais la coexistence avec eux est difficile, conflictuelle. C’est le
prix • payer de toute pluralit‚.
Des Anciens au Modernes, disons de Platon • Rousseau, depuis sa naissance grecque (c’est
Aristote qui lui a donn‚ son nom), la philosophie politique, diff‚rente de ‘sciences politiques’,
s’est pos‚ le probl†me du pouvoir politique, de savoir quel doit „tre le souverain l‚gitime, •
qui revient l‚gitimement le pouvoir. Tout le trajet qui conduit jusqu’• Rousseau fait surgir la
solution de ce probl†me. Apr†s Rousseau, on se demandera quelles doivent „tre les relations
entre l’Etat et la soci‚t‚ : quelles sont les limites, s’il doit y en avoir, de l’Etat, y compris
lorsqu’il s’agit d’un Etat d‚mocratique.
Ce cours, apr†s avoir montr‚ le renouveau de la philosophie politique, amorc‚ par la fin des
id‚ologies, et la chute du communisme, avec les travaux de Claude Lefort, Cornelius
Castoriadis, Hannan Arendt, John Rawls,… se propose donner les grandes lignes des enjeux
des r‚flexions sur la politique des Anciens aux Modernes.
Indications bibliographiques
ARISTOTE, La politique, trad. J. Tricot, Paris, Vrin 4e tirage, 1982.
ARISTOTE, Ethique ‚ Nicomaque, trad. J. Tricot, Paris, Vrin, 4e ‚d., 1979.
GOYARD – FABRE, Simone, El•ments de philosophie politique, Paris, Armand colin, 1996.
PLATON, Oeuvres complƒtes, I et II, trad. L‚on Robin, Biblioth†que de la Pl‚ide, Gallimard, 1950.
TENZER Nicolas, Philosophie politique, coll. ‡ Premier cycle ˆ, Paris, PUF, 2e ‚d. mise • jour,
1998.
RENAUT Alain, Histoire de la philosophie politique, 5 tomes, Paris, Calmann-Levy, 1999.
PC5. Philosophie de la religion
Le cours voudrait introduire • la ‡ philosophie de la religion ˆ. Cette derni†re expression
recouvre des r‚alit‚s diverses, qui varient selon les pays et les auteurs. Qu’entendre par l• ? Il
s’agit d’une r‚flexion poursuivie • l’aide de la seule raison, ayant pour objet la religion et
ses conditions de possibilit‚. Plus pr‚cis‚ment, selon Jean Greish, il s’agit de ‡ penser la
religion ˆ, c’est – • – dire de ‡ d‚ployer avec les ressources conceptuelles propres • la
philosophie, trois questions fondamentales, dont l’articulation ne va nullement de soi :
quelle est l’essence du ph‚nom†nes religieux comme tel ? Que signifie le devenir historique
des religions ? Quelle est la v‚rit‚ de la religion ˆ.
Ce cours, apr†s un essai de d‚finition de ‡ religion ˆ, s’emploie, avec Hegel et Henry
Dum‚ry, • expliciter le statut ‚pist‚mologique de la philosophie de la religion. Il termine,
avec Marcel Gauchet, par une interrogation sur la pertinence de la religion dans la modernit‚
avec le probl†me de la ‡ s‚cularisation ˆ.
Indications bibliographiques
CLEVENO Michel (dir), L’•tat des religions dans le monde, Paris, Ed. de la D‚couverte Cerf,
1987.
GREISCH Jean, ‡ La philosophie de la religion devant le fait chr‚tien ˆ, in Introduction ‚
l’•tude de la th•ologie, vol. 1, Paris, Cerf, 1991, donne une bibliographie d’ensemble sur la
question.
PC6. Philosophie du langage et analytique
Objectif : Eveiller les ‚tudiants aux probl†mes philosophiques de la connaissance traduite en
langage.
Contenu : D‚finition et sp‚cificit‚ de la philosophie du langage par rapport • la linguistique, le
d‚veloppement de la discipline • travers l’histoire de la philosophie, analyse du courant
analytique, la fonction du langage dans le discours id‚ologique, la fonction du langage dans la
palabre africaine.
Indications bibliographiques.
- AUSTIN John Langshaw, Quand dire c’est faire, Paris Seuil, 1962.
- KATZ Jerrold J., La philosophie du langage, Paris, Payot, 1971
- LAURIER Daniel, Introduction • la philosophie du langage, Li†ge, Pierre Mardaga, 1993.
- REBOUL Olivier, Langage et id•ologie, Paris, P.U.F., 1980.
- WEITZ Morris, (‚d.), 20th Century Philosophy: The Analytic Tradition. Readings in the History of
Philosophy. New York, The Free Press, 1966.
PC7. Philosophie sociale
PC8. Philosophie des sciences
Partant de la nature de la science, ce cours philosophie des sciences se veut une r‚flexion
critique, normative sur les pr‚tentions fondamentales et les cons‚quences ou les retomb‚es de
la pratique scientifique par rapport aux aspirations nobles de l’homme. Cela permet de nous
interroger sur la finalit‚ de la science et de la pratique scientifique. La r‚flexion normative
renvoie • la d‚termination des valeurs • promouvoir. Ce qui diff‚rencie la philosophie (‚thique)
des sciences de l’‚pist‚mologie et de la m‚thodologie des sciences.
Notre attention va se focaliser sur les pr‚tentions les plus fondamentales de la science, • savoir :
la recherche de la v‚rit‚, l’am‚lioration des conditions existentielles ou du destin de l’homme, la
capacit‚ illimit‚e de r‚soudre tous les probl†mes bien pos‚s (c’est le scientisme), l’aspiration •
l’universalit‚ ( ses th‚ories sont valables partout), l’‚clairage du pouvoir (rapport entre savoir et
pouvoir), la Neutralit‚ morale, l’autosuffisance garantie vis-•-vis du surr•el, du sacr•… la
science et la foi.
Indications bibliographiques.
- BLONDEL Jean-Luc(‚d), Science sans conscience, Foi, science et avenir de l’homme, Conf‚rence
du Conseil Œcum‚nique des Eglises, Boston, Loboir et Fides 1980
- CONANT James, Science et bon sens, Paris, Editions France-Empire, 1967.
- HABERMAS, J•rgen., La technique et la science comme id•ologie, Paris, Gallimard,
- PARROCHIA, Daniel R•volutions scientifiques du XXiƒme Siƒcle, Paris, PUF, 1997.
PC9 : Philosophie et foi
La philosophie et la foi sont • comprendre dans un profond rapport mutuel. Le cours veut aider
les ‚tudiants • articuler foi et raison. Le cours part de la contribution de St. Augustin et retrace
les arguments de la lettre Encyclique de Jean-Paul II ‡ Foi et Raison ˆ
Indications bibliographiques.
-COTTIER Georges, Les Chemins de la Raison. Questions d’•pist•mologie th•ologique et
philosophique, Ed.Parole et Silence, 1997, 256.
- FISICHELLA R., ‡ Oportet philosophari in theologia ˆ, in Gregorianum 1995 /2-3.
- JEAN-PAUL II, ‡ Encyclique Fides et Ratio ‡
PC10 Philosophie de la communication
PC11 . Philosophie de la nature
La cosmologie compte parmi les plus anciennes disciplines de l’humanit‚. Elle se consacre •
l’‚tude de l’univers, du ‡ cosmos ˆ, englobant la totalit‚ de tout ce qui nous est accessible
dans la nature. De nos jours, on assiste • une transformation, voire • une ‚clipse progressive
de cette cosmologie philosophique qui prend de plus en plus le visage d’une simple
‚pist‚mologie des sciences de la nature.
Une philosophie de la nature est-elle encore possible et quel int‚r„t pr‚sente-t-elle pour
nous ?
Ce cours, tout en essayant de r‚pondre • cette question, pr‚sente quelques rep†res
historiques des repr‚sentations et explications de l’univers, des pr‚socratiques • Isaac
Newton.
Indications bibliographiques.
- CARLES Jules, La d•couverte de l’univers, coll. ‡ Bref ˆ, Paris, PUF, 1972.
- LECLERC Marc, Introduction ‚ la cosmologie. L’unit• du monde physique, Institut d’Etudes
Th‚ologiques, Bruxelles, 1985 –1986.
- KOYRE, Alexandre, Du monde clos ‚ l’univers infini, trad. De l’anglais, Paris, PUF, 1972.
- MERLEAU – PONTY Maurice, La nature. Notes. Cours au collƒge de France, Paris, Seuil, 1995.
- SOREL Reynal, Les cosmogonies grecques, coll. ‡ Qsj ˆ n‹ 2882, Paris, PUF, 1994.
- SOREL Reynal, De la nature. De la physique classique au souci •cologique, coll. ‡ Philosophie ˆ,
n‹ 14, Paris, Beauchesne, 1992.
-LENOBLE Robert , Esquisse d’une histoire de l’id•e de nature, Paris, Albin Michel, 1969.
3. COURS D’HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE.
HP1. Histoire de la Philosophie ancienne et textes
‡ L’homme est naturellement port‚ • r‚fl‚chir sur ce qu’il aper‰oit hors de lui et sur ses
propres sentiments. Le monde l’enserre de toutes parts, il croit y apercevoir des manifestations
qui l’intriguent et qu’il cherche gauchement • expliquer. ˆ (Les Penseurs grecs avant Socrate. De
Thalƒs de Milet ‚ Prodicos, p.6)
Ce cours vise • introduire les ‚tudiants dans l’histoire ancienne de la Philosophie
m‚diterran‚enne qui a vu le jour en Gr†ce d†s le VIII† si†cle avant J‚sus-Christ. Nous sommes en
plein pieds dans la perspective historico-critique de la pens‚e humaine jusqu’• son bapt„me
sous le nom de ‡ Philosophie ˆ comme amour de la sagesse. Cet amour a conduit l’homme
,assoiff‚ de la v‚rit‚, a se poser quelques questions l‚gitimes telles que : quel est le principe qui
r‚git le monde ? qu’est-ce que la philosophie ? • quoi sert la philosophie ?
Plus d’un peut nous r‚torquer en ces termes : pourquoi parler de la philosophie antique
qui est si loin de nous ? Comme le dit Aristote, pour comprendre les choses, il faut les voir en
traiter de se d‚velopper, il faut les prendre • leur naissance (Politique, I, 2). Nous comprenons
mieux que c’est en ‚tudiant les philosophies que nous pouvons avoir une id‚e de la philosophie.
Apr†s une introduction g‚n‚rale sur l’histoire de la philosophie antique, nous aborderons
l’expos‚ syst‚matique de l’histoire ancienne de la pens‚e philosophique. Cependant, cette
pr‚sentation, qui accepte, comme allant de soi, l’id‚e de succession, n’admet pas pour autant
deux pr‚jug‚s qui y sont implicitement li‚s. D’une part, cette histoire de la philosophie ne
s’assigne aucunement pour id‚al une restauration int‚grale du pass‚ de la pens‚e
philosophique, oŠ seraient signal‚s tous les auteurs, leur influence et leurs relations. Une
s‚lection s’impose et doit „tre op‚r‚e en tenant compte, • la fois de l’exigence de l’intelligibilit‚
et de l’originalit‚ des penseurs et de notre centre d’int‚r„t. D’autre part, nous renon‰ons •
donner une le‰on qui laisserait entendre que derri†re le foisonnement des doctrines se dessine,
en quelque mani†re, une ‚volution significative, un progr†s, une r‚p‚tition ou une r‚gression.
Notre perspective est surtout de nous informer, de mettre • jour les id‚es fondamentales qu’ont
produites les principales doctrines de la pens‚e antique. A ce propos, un double ‚cueil est •
signaler :
Vu l’‚norme complication des faits, le pass‚ philosophique risque d’„tre ou bien tr†s difficile si
elle ne choisit pas et veut seulement se laisser au rythme de pens‚es ind‚finiment multiples, ou
bien superficielle, si elle choisit. Allons-nous opter pour le ‡ syncr‚tisme ˆ ou ‡ l’‚clectisme ˆ ?
Pour nous en sortir, nous aurons • puiser • pleines mains dans les œuvres de nos devanciers
mais avec esprit critique et souci d’appropriation.
Indications bibliographiques :
- BREHIER Emile, Histoire de la philosophie, tome 1, Paris, Quadrige, PUF, 1991.
- CHATELET Fran‰ois, La philosophie pa•enne (…)
HP2. Histoire de la philosophie m•di•vale
Objectif : Le cours d’histoire de la philosophie m‚di‚vale est un prolongement de la philosophie
antique. Elle la d‚passe cependant en articulant la probl‚matique ‡ Foi et Raison ˆ. Notre effort
consistera a saisir la dialectique foi-raison, fond‚e essentiellement sur la question de la
transcendance de Dieu.
Contenu : Apr†s l’‚tude du pourquoi de la philosophie m‚di‚vale, des lieux et pratiques de la
dite philosophie, nous mettrons un accent particulier sur les points suivants :
1)La p‚riode patristique :
-Ecole d’Alexandrie : Cl‚ment et Orig†ne
- Patristique Latine : Saint Augustin
- Patristique grecque (‚cole de C‚sar‚e en Cappadoce : Gr‚goire de Nysse, Denys l’Ar‚opagite.
2)La p‚riode m‚di‚vale : marqu‚e par la dialectique Foi-Raison. Nous ‚tudierons les id‚es des
philosophes suivants : Erig†ne, Saint Anselme, Ab‚lard, Saint Bonaventure, Saint Thomas
d’Aquin, Duns Scot, Ma–tre Echart et Gullaume d’Ockham.
Indications bibliographiques
BREHIER Emile, Histoire de la philosophie t1. L’Antiquit• et le Moyen-Age. Paris, P.U.F., 1967
GILSON Etienne, La philosophie au Moyen-Age, des origines patristiques ‚ la fin du XVIƒme S. Paris,
Payot, 1962.
LIBERA Alain (de), La philosophie m•di•vale. Paris, P.U.F., 1989.
HP3. Histoire de la philosophie moderne et textes :
Objectif : Faire l’histoire de la philosophie moderne, c’est reprendre le questionnement des
penseurs modernes en vue d’une auto-compr‚hension. Car, selon Ricœur, c’est en se d‚paysant
soi-m„me en d’autres probl‚matiques que le philosophe vivant surmonte sa propre ‚troitesse.
Ainsi, la qu„te de la v‚rit‚ exige donc ce d‚tour par la grande m‚moire historique. Le cours
voudrait mettre en lumi†re le triomphe de la raison entre le XVI †me et le XVIII †me Si†cles.
Contenu : De Descartes • Hegel, nous mettrons en relief l’importance historique, politique,
scientifique, morale et religieuse de la pens‚e moderne, • travers l’‚tude de grands courants
philosophiques : Rationalisme, Empirisme, Criticisme et Id‚alisme. Quelques philosophes
modernes attirerons particuli†rement notre attention : Descartes, Malebranche, Locke, Hobbes,
Kant, Fichte, Schelling et Hegel.
Indications bibliographiques
- BESNIER Jean-Michel, Histoire de la philosophie moderne et contemporaine/1, Paris, Grasset,
1993.
- MARECHAL , Pr•cis d’histoire de la philosophie moderne I, de la Renaissance ‚ Kant, Louvain,
Museum Lessianum, 1951.
- VERNEAUX Roger, Histoire de la philosophie moderne, Paris, Beauchesne, 1958.
HP4. Histoire de la philosophie contemporaine et textes
Nous sommes au XX† si†cle qui, d’embl‚e, s’insurge contre le XIX† si†cle, si†cle de
l’id‚alisme et du positivisme, derniers soubresauts de la pens‚e moderne. Le XX† si†cle, dans
son ensemble, se montre m‚fiant • l’‚gard des synth†ses et des syst†mes. A la synth†se, il
pr‚f†re l’analyse, au syst†me une reconstruction progressive de la r‚alit‚. On veut se distancier
des courants pr‚c‚dents et marquer qu’on cherche un nouveau chemin pour la philosophie.
Cette fa‰on de faire pose une double question : y a-t-il continuit‚ ou discontinuit‚ de la
pens‚e philosophique depuis l’antiquit‚ jusqu’• nos jours ? Par ailleurs, y a-t-il possibilit‚ de
l’histoire de la philosophie contemporaine ? N’est-ce pas que cette derni†re est encore une
histoire qui se fait ? toutes ces questions soulignent • suffisance la difficult‚ de consid‚rer la
pens‚e contemporaine dans sa totalit‚, de la syst‚matiser harmonieusement sans autant
enfermer les penseurs dans des syst†mes englobants, surtout que chaque philosophe a sa
sp‚cificit‚ qui le rend souvent inclassable. Ce cours d’histoire de la philosophie contemporaine
s’oriente vers l’analyse des courants philosophiques actuels par l’approche des quelques
penseurs reconnus comme figures repr‚sentatives de grands courants de notre ‚poque. Pour
plus de compr‚hension et d’approfondissement, l’analyse ou l’expos‚ des textes cl‚s tiendra une
place de choix.
Indications bibliographiques :
- BAUDART Anne - a.i., Histoire de la philosophie, 3. Le triomphe de la raison, cursus, Paris,
Armand colin/Masson, 1997.
- BESNIER Jean-Michel, Histoire de la philosophie moderne et contemporaine, tomes 1 - 2, Paris,
Grasset, 1993.
- CHATELET Fran‰ois, Histoire de la Philosophie : id•es, doctrines. Le XXƒ siƒcle, Tome 8 ; Paris,
Hachette Litt‚rature, 1973.
- MORICHERE B. (dir.), Philosophes et philosophie, tome 2 . De Locke • nos jours, Paris, Nathan,
1992.
HP5 : Histoire de la philosophie africaine et textes
Le cours veut procurer aux ‚tudiants la conscience historique africaine pour leur permettre
d’assumer le pr‚sent et pr‚parer l’avenir en homme avertis sur les th†mes fondamentaux de la
pens‚e philosophique en Afrique contemporaine. Ainsi le cours part du d‚bat sur l’existence de
la philosophie africaine, expose les tentatives de sa d‚finition, parcourt les grands courants de
cette philosophie tel que trac‚s par Smet et Nkombe Oleko et souligne la pr‚occupation
permanente chez tous les courants : la recherche et la promotion de l’identit‚ africaine.
El€ments bibliographiques
- NGOMA BINDA, Philosophie africaine contemporaine. Analyse historico-critique, ‡ Coll.RPA ˆ,
Kinshasa,-FCK, 1994.
- SMET Alphonse Josef, Histoire de la philosophie africaine contemporaine ? Courants et
problƒmes, ‡ coll. Cours et documents n‹5, Kinshasa, FCK, 1986.
- SMET Alphonse Josef, Philosophie africaine. Textes choisis I-II, Kinshasa, PUZ, 1975.
- TSHIAMALENGA Ntumba, ‡ Qu’est-ce que la philosophie Africaine ‡ in La philosophie africaine,
Actes de la 1†re semaine philosophique de Kinshasa, 1977.
HP6. Philosophie chr•tienne
L’expression ‡ philosophie chr‚tienne ˆ rappelle l’‚cho d’une querelle, c‚l†bre en son
temps, des ann‚es 1930, qui impliqua des philosophes, des historiens de la philosophie de la
Sorbonne, aussi notoires que Emile Br‚hier, Etienne Gilson, Jacques Maritain, Maurice Blondel et
certains repr‚sentants de Louvain comme Steenberghen, Mrg N—el…
Ce cours porte sur une notion qui ne va nullement de soi. Pour beaucoup, ce concept
‡ philosophie chr‚tienne ˆ est un concept que les chr‚tiens doivent vite abandonner (Heidegger,
Jean-Luc Marion, Paul Ricœur). C’‚tait la position d’Emile Br‚hier qui avait provoqu‚ le d‚bat
autour de cette notion. Pour lui, la philosophie ‚tant du ressort de seule raison, la foi chr‚tienne
n’y a pas de place. Et dans ces conditions, parler de la ‡ philosophie chr‚tienne ˆ lui paraissait
une contradiction dans les termes. En tout cas, la notion, • parler rigoureusement, est une
‡ quadrature du cercle ˆ, un ‡ boit ˆ peint en fer (Heidegger), un ‡ concept b•tard ˆ, un monstre
‚pist‚mologique, un couple mal assorti qui met en p‚ril la puret‚ du christianisme et
l’autonomie de la philosophie.
Une question d‚cisive se pose : le christianisme a-t-il eu des influences promouvantes en
philosophies ? Est-il capable de vivifier et de susciter un travail philosophique authentique ?
Sinon, que penser des œuvres des P†res de l’Eglise ? Derri†re cette question, il y a une autre,
‚pist‚mologique, d‚cisive : quelle est la sp‚cificit‚ de l’exercice philosophique en monde
chr‚tien et catholique ? Serait-ce une philosophie ‡ entam‚e ˆ ou une ‡ th‚ologie d‚guis‚e ˆ ?
Apr†s avoir pos‚ cette probl‚matique, le cours s’articule autour de trois chapitres. Le premier
donne les lignes g‚n‚rales du d‚bat des ann‚es 1930 sur la question. Le second est consacr‚ • la
double attitude de m‚fiance et d’accueil des chr‚tiens par rapport • la philosophie. Des
illustrations sont faites • partir des penseurs chr‚tiens des cinq premiers si†cles. On s’arr„tera
tout particuli†rement aux P†res apologistes, • St. Augustin, et au Moyen-˜ge, • St.Thomas
d’Aquin qui donne l’exemple r‚ussi de l’intelligence croyante et ontologique.
Pour r‚actualiser la vieille m‚fiance • l’‚gard de la relation entre th‚ologie et philosophie
(m‚taphysique), le dernier chapitre traitera de l’onto-th‚o-logie telle que probl‚matis‚e, de nos
jours par Martin Heidegger et Jean-Luc Marion.
La conclusion se termine par une interrogation : Y a-t-il une philosophie sans
‡ pr‚suppositions ˆ ? (Paul Ricœur).
Indications bibliographiques
- DUBARLE, Dieu avec l’ˆtre. De Parm•nide ‚ Saint Thomas d’Aquin. Essai d’ontologie th•ologale.
Coll. ‡ Philosophie ˆ, n‹11, Paris, Beauchesne, 1986.
- MADEC Goulven, Petites •tudes Augustiniennes, Paris, Etudes augustiniennes, 1994.
- NENDONCELLE Maurice, Existe-t-il une philosophie chr•tienne ?, Paris Fayard, 1956.
- TILLIETTE, Le Christ de la philosophie. Prol•gomƒnes ‚ une christologie philosophique, Coll.
‡ Cogitatio Fidei ˆ, n‹155, Paris, Cerf, 1990.
- XXX, Pour une philosophie chr•tienne. Philosophie et th•ologie, Namur, Lethieleux, 1983.
HP7. Philosophie orientale
HP8. Philosophie arabo – musulmane
La grandeur de la civilisation arabo-musulmane m‚rite une attention particuli†re. Du
septi†me au 21e si†cle, son implantation et son enracinement deviennent de plus en plus
prononc‚s.
Nous nous proposons dans ce cours d’‚voquer les hommes, les dynasties et les moments
qui ont le mieux illustr‚ l’importance de cette civilisation. La philosophie Hell‚nistique de
l’Islam qu’on traduit par la Falsafa retiendra notre attention.
Indications bibliographiques
- CORBIN, Histoire de la pens•e islamique. Paris, Gallimard, 1967.
- MIQUEL, L’Islam et sa civilisation. Paris, A. colin, 1988.
- SEROUJA, La pens•e arabe.Coll. ‡ Que sais-je ? 915 ˆ, 3e ‚d., Paris, P.U.F, 1967.
- WEBER, Edgar, L’islam sunnite traditionnel. Brepols, 1993
HP9. Augustin et Plotin
Nous sommes • l’entr‚e de l’histoire de la philosophie m‚di‚vale. Nous sommes aussi en Afrique
avec Plotin n‚ • Lycopolis (en Haute Egypte) et Augustin • Thagaste (Souk-Ahras) dans l’actuelle
Alg‚rie .
L’intitul‚ du cours peut susciter une compr‚hension de sens anachronique sous l’aspect
historique. Mais vu que l’objet du cours n’est pas de perspective historique, le titre ‡ Augustin et
Plotin ˆ se justifie. En effet, il s’agit de rep‚rer la parent‚ philosophique entre Augustin et Plotin,
ou mieux l’intention plotinienne dans la pens‚e augustinienne.
Cette finalit‚ nous place aux derniers d‚veloppements de la philosophie anti-pa•enne dont l’une
des figures m‚morables est Augustin. La vis‚e du cours peut se r‚sumer en ces termes : que
chacun soit en mesure d’entamer une recherche laborieuse, personnelle et se laisse fa‰onner par
les pens‚es de ces deux auteurs.
En effet, Plotin et Augustin nous restent tr†s contemporains par leur id‚al ou pens‚e
philosophico-spirituelle.
L’actualit‚ de ce cours s’explique par le fait qu’‚tudier Augustin et Plotin, c’est entrer dans
un contact vrai avec soi en prenant en consid‚ration l’interrogation sur l’existence m„me. Et nul
ne peut penser • notre place. La condition pour l’homme d’entrer dans une attitude de V‚rit‚
r‚side dans l’acte d’assumer sa libert‚. Philosopher avec Augustin et Plotin serait traduire cette
capacit‚ humaine. Cet apprentissage de p‚n‚trer au plus profond de soi-m„me sera soutenu par
l’analyse de certains textes cl‚s.
Apr†s une introduction g‚n‚rale, notre investigation comportera deux sections, • savoir :
Plotin et le N‚o-platonisme et Augustin et l’augustinisme. A travers un effort de synth†se •
chaque ‚tape, nous mettrons en relief le rapport entre Augustin et Plotin. Une conclusion
g‚n‚rale nous permettra de fixer les id‚es cl‚s ou points saillants de leurs pens‚es dans leur
actualit‚ permanente.
El€ments bibliographiques :
- AUBENQUE Pierre, ‡ Plotin et le N•oplatonisme ‡, Histoire de la Philosophie. Id•es. Doctrines,
sous la direction de F. CHATELET, 1, La philosophie pa‰enne. Paris, Hachette, 1972.
- AUGUSTIN, Les Confessions.
- Initiation ‚ Saint Augustin. Un maŠtre spirituel, Paris, ‚d. Cerf, 1996.
- MADEC Goulven, La patrie et la voie. Le Christ dans la vie et la pens•e de Saint Augustin. Coll.
J‚sus et J‚sus-Christ, 36, Paris, Descl‚e, 1989.
- NEUSCH Marcel, Augustin. Un chemin de conversion. Une introduction aux Confessions, Paris,
DDB, 1986.
- PLOTIN, Enn•ades, Texte ‚tabli et traduit par Emile Br‚hier, Paris. Les Belles Lettres, 3e tirage,
7 vol.1956-1964.
4. COURS DE SCIENCE ET CULTURE AFRICAINE
SCA1. Linguistique g•n•rale
Toutes les soci‚t‚s humaines poss†dent chacune un moyen de communication, le langage
humain articul‚. Ce langage se r‚alise sous la forme de diverses langues. La linguistique a pour
objet le langage et la langue. La langue est envisag‚e comme une structure, comme un syst†me
organis‚. Tout en livrant les m‚canismes du fonctionnement de la langue, la linguistique offre en
m„me temps la cl‚ d’entr‚e dans les cultures et les visions du monde. La linguistique ‚tant
d‚finie comme l’‚tude scientifique du langage humain articul‚, aussi ce cours de linguistique
g‚n‚rale s’activera • pr‚senter les grandes lignes du fonctionnement des langues en g‚n‚ral, en
indiquant les ‚l‚ments communs de leurs structures. Il s’articule sur quatre chapitres : 1) les
g‚n‚ralit‚s, 2) les notions de phon‚tique articulatoire, 3) la phonologie, et 4) la grammaire.
Indications bibliographiques.
- BEVENISTE, E., Problƒmes de linguistique g•n•rale I. Coll. ‡ TEL ˆ, Paris, Gallimard, 1966.
- DUCRET, D. et TODOROV T., Dictionnaire encyclop•dique des sciences du langage. Paris, Seuil,
1972.
- GARDE, P., L’accent. Paris, P.U.F., 1968.
- MALMBERT, B., La phon•tique. Coll. ‡ Que sais-je ?ˆ, Paris, P.U.F., 1966.
- MARTINET, A., El•ments de linguistique g•n•rale, Paris, Armand Colin, 1970.
- MOUNIN, E., L’humanit•. M•thode : 5 –L’humanit• de l’humanit•. Paris Seuil, 2001.
- NIDA . E.A. Morphology : The descriptive analysis of words. Ann Arbor, Michigan University
Press, 1949.
SCA2 : Linguistique africaine
La linguistique africaine est l’‚tude scientifique des langues africaines. Malgr‚ la diversit‚
de ces langues, les observations faites sur leurs ressemblances ont conduit • les regroupes en
familles ; ayant une origine commune, des langues suppos‚es issues d’un pro type commun,
d’une seule langue-m†re.
La classification des langues en familles est le r‚sultat d’une d‚monstration par un travail
d’identification appliqu‚ • tous les niveaux de l’analyse : phon†mes, morph†mes et mots. Et c’est
en cela que la linguistique africaine appara–t comme l’application des principes de la linguistique
g‚n‚rale • des groupes des langues particuli†res.
Ce cours d’initiation • la linguistique africaine se fixe comme objectif :
a) Pr‚senter les classifications des langues du continent africain en g‚n‚ral et des langues
bantu en particulier.
b) Et comme notre pays, le Congo, a quatre langues nationales, toutes bantu, pr‚senter les
grandes lignes du fonctionnement des langues bantu.
Ainsi cette deuxi†me partie s’articule sur deux parties : la classifications des langues
africaines, et les langues bantu.
Indications bibliographiques.
- BAUMANN, D. et WESTERMANN, D., Les peuples et les civilisations d’Afrique. Paris, Payot, 1911.
- BOUQUIAUX , L., La langue biron (Nig•ria Septentrional) : Phonologie, syntaxe. Coll. ‡ Les Belles
lettres ˆ, Paris, 1970.
- GREENBERG, J., The Languages of Africa. Bloomington, 1963.
-GUTHERIE Malcolm, Comparative Bantu: an Introduction to the Comparative Linguistics and
Prehistory of the Bantu Languages. Vol III et IV; London 1970.
- LUMWAMU, F., Essai de morphosyntaxe syst•matique des parlers kongo. Paris, Klincksieck, 1873.
- MEUSSEN A.E., Reconstructions grammaticales du Bantu –Tervuren, 1965.
- NKIKO M.R., Les langues interlacustres : classification g•n•alogique d’un groupe de langues bantu
(Th†se de Doctorat), Lubumbashi, 1981.
-
VAN SPAANDONCK, M., L’analyse morphotonologie dans les langues bantoues. Paris,
SELAS, 1971.
SCA3. Litt•rature n•gro-africaine :
Ce cous veut aider l’‚tudiant • mieux saisir la pens‚e africaine • travers les œuvres des
auteurs africains. L’Etudiant comprendra qu’il y a un lien ‚troit entre la philosophie et la
litt‚rature : philosophie bantu et litt‚rature n‚gro-africaine.
Le cours aborde successivement les origines et la naissances de la n‚gritude, les t‚nors de
la po‚sie n†gre (Senghor, C‚saire et Damas), la n‚gritude pendant et apr†s la guerre • travers le
roman de l’engagement, le roman du d‚senchantement et la satire politique dans le th‚•tre. Le
cours culmine dans la critique litt‚raire et son approche sociologique ( ANOZIE, TOWA ET
NGAL).
Indications bibliographiques
- CNOCKAERT A., Litt•rature n•gro-africaine francophone, CRP, 1986.
-DESAMAND P., 25 romans cl‚s de la litt‚rature n‚gro-africaine, Paris, Hatier,1981.
- KESTELOOT L., Anthologie n•gro-africaine, Marabout universit‚, 1967.
-KESTELOOT L., Histoire de la litt•rature n•gro-africaine, Ed. Karthala, Paris, 2001.
- MATESO L., La litt•rature africaine et sa critique, ACCT- Karthala, 1986.
SCA4. Religions traditionnelles africaines
SCA5. Sociologie
Depuis les origines de l’histoire, le comportement social de l’homme constitue un sujet
d’‚tude int‚ressant. Les historiens et les politologues, les po†tes et les romanciers, les
th‚ologiens et les philosophes ont scrut‚, examin‚, d‚crit les relations sociales, c’est-•-dire les
mani†res d’agir des gens les uns vis-•-vis des autres. Un approfondissement, une ‚tude
scientifique de ce d‚roulement des ‚v‚nements sociaux s’av†re indispensable.
La sociologie ou philosophie positive selon Auguste Comte est l’‚tude de l’ensemble des
lois fondamentales propres des ph‚nom†nes ou faits sociaux. Science de soci‚t‚ concr†te, elle
analyse l’interaction ou mieux l’interaction. En effet, les soci‚t‚s humaines sont • la fois des
organismes et des m‚canismes. Presque tous les rapports sociaux sont codifi‚s juridiquement et
il n’existe pas davantage de soci‚t‚ sans gouvernement que de gouvernement sans soci‚t‚. Cette
derni†re est un ‚tat de solidarit‚, en partie naturelle, en partie voulue, avec un groupe de nos
semblables. Et le lien de soci‚t‚ est en partie de fait et non choisi, en partie impos‚, en partie
choisi ou confirm‚ par la volont‚. Le sch‚ma suivant nous introduira dans ce monde
sociologique. Dans ce cours, apr†s l’introduction g‚n‚rale, nous tentons une d‚finition de la
sociologie, suivi d’un aper‰u historique de la pens‚e sociologique, quelques figures
repr‚sentatives en sociologies et enfin une conclusion g‚n‚rale.
Indications bibliographiques :
- ARON Raymond, Etudes sociologiques. Paris, PUF, 1988.
- BERGER Peter, Comprendre la sociologie. Son rŒle dans la soci•t• moderne. Traduction de Joseph
FEISTHAUER, 2e •dition, coll. • connaissance du pr•sent ‡. Paris, Centurion, 1973.
- BUSINO Giovanni, Critiques du savoir sociologique. Paris, PUF, 1993.
- CUIN Charles-Henry - GRESLE Fran‰ois, Histoire de la sociologie. Tomes 1 - 2. Coll. • Repƒres ‡,
Paris, Edition La D•couverte, 1992.
- Idem, Sociologie. Edition revue et augment•e, Paris, Fayard, 1994.
- MORIN Edgar, Sociologie. Paris, Fayard, 1984.
SCA6. Anthropologie physique et culturelle
Il s’agira, dans ce cours, d’‚tudier l’‡ histoire naturelle du genre humain ˆ (Broca) : du destin de
l’univers • celui de l’homme, en passant par le ‡ principe anthropique ˆ comme effet culturel du
Big Bang.
Indications bibliographiques
AUG™, M., Pour une anthropologie des mondes contemporains. Paris, Aubier, 1994.
CARLES, J., La vie et son histoire. Du Big Bang au surhomme. Paris, Centurion, 1989.
SCA7. Institutions politiques en Afrique
Objectifs : Le cours se propose de :
- ouvrir les ‚tudiants • l’analyse et • la compr‚hension des structures et institutions sociopolitiques de l’Afrique traditionnelle;
- constituer une base de r‚flexion en vue d’une vision int‚grative des structures et institutions
socio-politiques modernes;
- se r‚v‚ler comme une base d’un arsenal argumentaire contre l’id‚e d’une soci‚t‚ traditionnelle
africaine sans histoire et sans culture.
Contenu : Le cours part des notions introductives (structure, anthropologie, ethnologie,
ethnographie,...). A la deuxi†me ‚tape, il aborde les structures socio-politiques traditionnelles
(pouvoir et autorit‚, soci‚t‚s ‚tatiques africaines, soci‚t‚s sans Etat ou soci‚t‚s anarchiques ou
encore soci‚t‚s segmentaires, les probl†mes de la dynamique des institutions socio-politiques
traditionnelles, le pouvoir et la politique dans le magico-religieux, ...). Enfin, • la troisi†me ‚tape,
le cours traite de quelques structures sociales de l’Afrique traditionnelle dans les soci‚t‚s
‚tatiques.
Indications bibliographiques
- BADIE, B. et BIRNBAUM, P., Sociologie de l’Etat, Paris, Grasset, 1979
- CARLES, J., La vie et son histoire. Du Big Bang au surhomme. Paris, Centurion, 1989.
- DESCHAMPS, H, Les institutions politiques de l’Afrique noire, Paris, P.U.F., 1962
- FOX, R., Anthropologie de la parent•, Paris, Gallimard, 1972.
- LAPIERRE, J.W, Analyse des systƒmes politiques, Paris, P.U.F., 1973.
- MAQUET, J., Pouvoir et Soci•t• en Afrique, Paris, Hachette, 1970.
SCA8. Droit et droits de l’homme
SCA9. Introduction € la psychologie
Ce cours veut „tre une introduction • la psychologie scientifique moderne. Il vise • inculquer aux
candidats les notions de base de cette discipline. Il contient tous les mots-cl‚s de l’introduction •
la psychologie, mais d’une mani†re int‚gr‚e dans les grands th†mes tels que le b‚haviorisme (le
conditionnement, l’apprentissage par essais et erreurs, la loi de l’exercice, la loi de l’effet, etc.), le
cognitivisme (l’attention, la perception ,la m•moire, la sensation, l’automatisation, l’organisation
et l’utilisation des connaissances), en plus, il contient quelques notions n‚cessaires de la
psychologie de l’enfant et de l’adolescent, la caract‚rologie ; il se termine en faisant
explicitement allusion • la notion de la psychopathologie pour essayer de dissiper quelques
confusions au sujet de la psychologie et la psychiatrie.
El€ments bibliopraphiques
- ALAIN Lieury, Manuel de psychologie g•n•rale, Paris, DUNOD, 1990.
- MAURICE R. Histoire de la psychologie, Paris, PUF, 1991.
- GAONACH D.et GOLDER C., Profession enseignant, manuel de psychologie pour l’enseignement,
Paris, Hachette, 1995.
- PAROT, F et RICHELLE, M., Introduction ‚ la psychologie, Paris, PUF, 1992.
- TIJUS Charles, Introduction ‚ la psychologie cognitive, Paris, Nathan, 2000.
SCA10. Introduction € la psychanalyse
Objectif : La psychanalyse a eu de nombreuses cons‚quences en m‚decine, en psychologie et en
philosophie. La philosophie est l’intention d’aller au bout des probl†mes de l’homme et de
l’univers. Elle s’interroge sur la compr‚hensibilit‚ ‚nigmatique du monde, elle est l’art de
discerner et retenir toutes les questions fondamentales et donc de rendre l’homme plus homme,
de conduire • bien penser pour bien agir. D’une certaine fa‰on, il est autant de philosophie que
de philosophes.
De ce fait, Freud, fondateur de la psychanalyse peut „tre consid‚r‚ • juste titre comme un
philosophe. Ses d‚couvertes ont boulevers‚ l’image que l’homme se faisait de lui-m„me. Elles
ont mis en lumi†re sa fragilit‚, ses limites, son chaos int‚rieur. Beaucoup de philosophes ont eu
un ‚clairage sur les causes des comportements ‚trangers chez l’homme gr•ce • Freud. Il a
contribu‚ de fa‰on d‚terminante • la prise de conscience de ph‚nom†nes fondamentaux qui
concernent la construction de la personnalit‚. Il a encore fait encore comprendre que les motifs
de bien des comportements sont ignor‚s de ceux qui les produisent.
Ce cours a donc pour objet : apporter des ‚l‚ments d’informations utiles, en particulier aux
jeunes philosophes.
Contenu : Le cours d‚finit les notions pr‚liminaires : la psychanalyse et l’inconscient, pr‚sente
Sigmund Freud, d‚crit l’appareil psychique la technique psychanalytique et donne des
informations sur d’autres psychanalystes et leurs m‚thodes, • soir Adler, Jung, Anna Freud,
M‚lanie Klein. Enfin, le cours montre les rapport entre la psychanalyse et les sciences cognitives.
Indications bibliographiques
- CHEMOUNI, J., Histoire du mouvement psychanalytique, Paris, P.U.F., ‡ Que sais-je ˆ, 1990
- DELBARY Fran‰oise, La Psychologie, AGORA, 1996
- FREUD, Sigmund, Introduction ‚ la psychanalyse, Paris, Payot, 1978.
- KAUFMANN, P., L’apport freudien : •l•ments pour une encyclop•die de la psychanalyse, Paris,
Bordas, 1993.
- KLEIN M‚lanie, Il nostro mondo adulto, Martinelli, 1972.
- KLEIN M‚lanie, La psicoanalisi dei bambiri, Martinelli, Firenze, 1969
- VIROLE Beno–t, Sciences Cognitives et Psychanalyse, P.U.N, 1995
SCA11. Initiation au d•veloppement
SCA12. Communication sociale
SCA13. Math-statistiques
SCA14.Informatique g•n•rale (€ option)
SCA15. Biologie et bio•thique
5. COURS DE FORMATION SPIRITUELLE
FS1. Introduction € la Bible
Cette introduction aux livres saints brosse d’une mani†re plus rigoureuse l’Ecriture
Saintes et la formation de ses livres, le canon des Ecritures (sa formation, son histoire et les
manuscrits de Cumran). Elle expose les textes sacr‚s ( les probl†mes des langues, des
manuscrits, de traduction ou versions, de la transmission jusqu’aux africains). En outre, elle
aborde la critique biblique (textuelle, litt‚raire et historique). Enfin elle aborde et discerne
l’Ecriture sainte dans son usage, sans laisser de cƒt‚ de probl†me de l’inspiration et de
l’interpr‚tation.
Indications bibliographiques.
- FEUILLET R., Introduction ‚ la Bible, 2 Volumes, Paris, Descl‚e 1959.
- GAZELLES H. (Sous dir.), Introduction critique ‚ l’Ancien testament, , Paris, Descell‚e et Coe
1973.
- HARRINGTON W, Nouvelle introduction ‚ la Bible, Seuil 1971.
- VATICAN II, Dei Verbum, Constitutions dogmatique sur la r•v•lation divine.
FS2. Spiritualit• chr•tienne
De nos jours, l’on assiste • un r‚veil spirituel qui se manifeste par des signes et des
ph‚nom†nes: la recherche des m‚thodes nouvelles de pri†re (surtout les m‚thodes orientales de
pri†re), les mouvements spirituels communautaires de pri†re (groupes de pri†re), la floraison
des sectes, la course aux miracles et aux apparitions, les recours • l’occultisme, • la magie, etc.
Tous ces mouvements nous montrent l’engouement de nos contemporains • la recherche d’un
alignement spirituel. C’est pourquoi comme chr‚tiens, et surtout comme religieux, nous
devons approfondir notre spiritualit‚ chr‚tienne pour ne pas c‚der aux fascinations
folkloriques faute d’ignorer notre spiritualit‚.
Ainsi le cours de spiritualit‚, dans sa premi†re partie, d‚veloppe les ‚l‚ments
fondamentaux de la spiritualit‚ chr‚tienne. Il part de la d‚finition de la spiritualit‚ chr‚tienne,
indique ses sources et son originalit‚ par rapport aux autres spiritualit‚s, trace l’histoire des
ses diff‚rents aspects selon les divers besoins et ‚poques de l’Eglise, pr‚sente les grandes ‚coles
de la spiritualit‚ et leurs doctrines.
Dans sa deuxi†me partie, le cours parcours la spiritualit‚ africaine. Il va • la recherche
des racines de cette spiritualit‚, son cadre d’expression, son contenu, son visage actuel, ses
dimensions et notions de minist†res dans les religions traditionnelles africaines.
Indications bibliographiques.
- BERNARD Andr‚, Trait• de th•ologie spirituelle, Paris, Cerf, 1986.
- CATTIN. H –CONUS, H., Aux sources de la vie spirituelle. Documents, Fribourg – Paris, Saint Paul,
1278 p.
- EUDES Jean, La vie chr•tienne, ses fondements, ses vertus, son progrƒs et sa perfection, Paris,
Lethielleux, 1909, 243 p.
- GARRIGOU- LAGRANGE Reg, Les trois Žges de la vie int•rieure, pr•lude de celle du ciel,
Tome1, Paris II, Cerf, , 1938, 641 p.
- STRIERLI Joseph, Chercher Dieu en toutes choses. Vie au cœur du monde et priƒre ignatienne,
trad. De l’Allemand et adapt‚ par EMONET Pierre, Paris, Centurion, 1981.
- ZAHAN Dominique, Religion spiritualit• et pens•e africaine, Paris, Payot, 1970, 244 p.
6. COURS DE LANGUE
L1 : Franƒais: Expression orale et •crite:
Objectif et contenu : Au terme du premier volet (expression orale), les ‚tudiants seront
capables de r‚aliser correctement les diff‚rents phon†mes de la langue fran‰aise, de corriger les
interf‚rences linguistiques, de se d‚mener devant un public lors d’un d‚bat. Au terme du second
volet (expression ‚crite), les ‚tudiants seront capables d’analyser une œuvre litt‚raire • partir
de diff‚rentes m‚thodes d’approche litt‚raire.
Indications bibliographiques
- BRAUM, J., Technique de la parole fran„aise,. A.D. Namure, Wesmoel-Charlier, , SD.
- CREPIN F. et al., Fran„ais, m•thode et technique, Paris Nathan, 1988.
- GRAMMONT, M., Trait• pratique de prononciation fran„aise, Paris, Delagrave, 1966.
- HANLET, C., La technique du style ou l’art d’•crire enseign• par les meilleurs •crivains, Paris,
H.Dessain, 1962.
- KAMMANS, L-P., La prononciation fran„aise d’aujourd’hui, Ed. Sciences et litt‚raires, Bruxelles,
Band‚, 1967.
- WARNANT, L., Dictionnaire de la prononciation fran„aise dans sa norme actuelle, Paris, Duculot,
1987.
L2 : Anglais
Objectives : The objective of this course is to help students improve their ability to use English
language in oral as well as written communication.
Content: In order to meet this objective the outline of the course is follow: Diction, English
sounds, Contrasting difficult sounds, Sounds assimilation, intonation, English alphabet, essential
of English grammar theory and practice, some influent English idioms, analysis of texts, Public
reading and Composition
Indications bibliographiques
WARRIER J.Renison, English Grammar and Composition Revised edition, New York, 1963.
FITIKIDES, J.J., Common Mistakes In English, 5th edition, with exercises, London, Longman, 1994.
BURTON S.H., Mastering English Grammar, London, Macmillan Press, 1984.
JOHN –LI SOARS, Headway, Oxford, Oxfrod University Press, 1989.
7. SEMINAIRES ET RECHERCHE
S1. M•thodologie de la recherche - Exercices Philosophiques
Ce cours, con‰u comme une initiation • la ‡ vie scientifique ˆ, comporte deux volets. D’une part,
il introduit • la recherche personnelle en rendant compte de diverses r†gles th‚oriques pour
‚laborer un travail de recherche. D’autre part, il pr‚pare, par l’exercice et la pratique, au travail
de recherche scientifique.
Indications bibliographiques
- FOLSCHEID, D. (dir.), M•thodologie philosophique, Paris, PUF, 1992.
- FRANGNIšRE, J.-P. Comment r•ussir un m•moire. Comment pr•senter une thƒse. Comment
r•diger un rapport, Paris, Bordas, 1986.
- RUSS Jacqueline, Les m•thodes en philosophie
S2 : S•minaire
EBOUSSI BOULAGA, La crise du muntu. Authenticit• africaine et philosophie, Paris, Pr‚sence
africaine, 1977.
A travers l’œuvre d’Eboussi, nous voudrions examiner les causes profondes de la crise du muntu
(de l’homme africain) et son autod‚termination. Dans cette derni†re, nous nous efforcerons de
comprendre • la fois le sens de tradition, le devenir libre du muntu et la dialectique de
l’authenticit‚. Au fond, l’autod‚termination du muntu peut se r‚sumer • ces termes : ‡ Etre par
et pour soi-mˆme, par l’articulation de l’avoir et du faire, selon un ordre qui exclut la violence
(l’arbitraire). ˆ
CONTENU DE QUELQUES COURS DE LICENCE
Philosophie m•di•vale
‡ Dieu avec l’„tre ˆ ou ‡ Dieu sans l’„tre ˆ
Le cours propose d’offrir un cadrage de la probl‚matique que recouvre le titre d’un livre
posthume du P. Dominique Dubarle (1907-1987) ; Dieu avec l’ˆtre, en l’inscrivant dans le d‚bat
contemporain relatif • la constitution onto-th‚o-logique de la m‚taphysique occidentale. On
conna–t la th†se du m‚di‚viste Fran‰ois Etienne Gilson (18841978), qui fait de l’identification de
Dieu et de l’„tre le couronnement de la m‚taphysique chr‚tienne, venant accomplir le
programme d‚j• contenu dans la r‚v‚lation du nom divin • Mo•se, dans Exode 3,14.
D’oŠ vient le terme ‡ onto-th‚o-logie ? ˆ Ce terme, dont on a fait largement usage • partir
de Martin Heidegger n’est pas nouveau. Il appartient au lexique de Kant. En s’appuyant sur
l’ontologie th‚ologale de saint Augustin et l’ontologie du ‡ myst†re chr‚tien ˆ de l’Aquinate,
Dominique Dubarle rejette les formulations trop vagues du probl†me dit ‡ onto-th‚o-logique ˆ. Il
conc†de, certes, • Heidegger, mais d’abord • Kant, qui a invent‚ ce terme, qu’il existe bel et bien
‡ une m‚prise ontoth‚ologique ˆ qu’il convient de d‚noncer. C’est d’abord la m‚prise qui se
contente pr‚cis‚ment d’‚quations simplistes du genre : ‡ Dieu = Etre ; Etre = Dieu ˆ. le projet de
‡ d‚contamination de Dieu de l’„tre ˆ risque, finalement, de se r‚v‚ler comme un ‡ faux d‚bat ˆ
si l’on ne prend pas toute la mesure de l’appr‚hension du Est th‚ologal divin, diff‚renci‚e dans
son infinit‚ transcendante.
Indications bibliographiques
Saint AUGUSTIN, les Confessions, intr, notes par A Solignac, trad. Par E. Tr‚horel et G. Bouisson,
Paris, DDB, 1962, B.A 14, livre VII – VIII, BOURG Dominique (dir.) l’Etre et Dieu. Travaux du
C.E.R.I.T, coll. ‡ cogitation Fidei ˆ, n‹ 138, Paris, cerf, 1986, COURTINE Jean-Fran‰ois, Inventio
analogiae. M•taphysique est ontoth•ologie, Paris, J.Vrin, 2005, DUBARLE Dominique, Dieu avec
l’Etre. De Parm•nide ‚ saint Thomas. Essai d’ontologie th•ologale, pr‚sentation de Jean Greisch,
coll. ‡ philosophie ˆ, n‹ 11, Paris, Beauchesne, 1986. ‡L ‘ontologie de Thomas d’Aquin, pr‚face de
Jean Greisch, coll. Philosophie et Th‚ologie ˆ, Paris, Cerf, 1996, HEIDEGGER Martin, ‡ Identit‚
et diff‚rence ˆ, in Questions, I, Arad, de l’allem. par Henry Corbin et alii, Paris, gall‚mend, 1968,
pp. 253-310, KANT Emmanuel, critique de la raison pure, trad. Pr‚sentation et note par Alain
Renaut, Paris, Flammarion, 2001, MARION JEAN-LUC, Dieu sans l’ˆtre, Paris, Fayard, 1982,
Philosophie politique
Ce cours est centr‚ sur la sp‚cificit‚ de la philosophie politique, • partir des topiques
ouvertes par la pens‚e de Hannah Arendt (1906 – 1975). Pour celle-l•, le pr‚suppos‚ de la
politique est la ‡ pluralit‚ ˆ. Rien de ce qui existe n’existe au singulier. ‡ La cit‚, ‚crivait d‚j•
Aristote, est par nature une pluralit‚ ˆ (Politique II, 2. 1261 a 15 – 25). Vivre pour les „tres
humains, c’est vivre ‡ au milieu de ˆ, ‡ parmi ˆ leurs semblables (‡ inter homines esse ˆ). La
politique na–t dans cette espace entre les hommes, c’est-•-dire dans leurs liens, leur interaction.
La politique est (dans) ce tissu humain, ces relations entre les hommes. Elle est action, relation,
mise en relation. Comment faire pour qu’elle soit un espace d’apparition oŠ les hommes
exercent
le
pouvoir–en-commun ?
Comment permettre le vivre – ensemble, en ‚vitant les abus du pouvoir de quelques uns sur
d’autres ?
Indications bibliographiques
ARENDT Hannah, Condition de l’homme moderne, trad. fr, Pr‚face de Paul R., Paris,
calmann-L‚vy, 1983. ARENDT Hannah, journal de pens•e (1450-1973), trad. fr, Paris, seuil, 2005
(2 vol), ARENDT Hannah, La nature du totalitarisme, trad. fr, Paris, Payob, 1992, ARISTOTE,
Ethique ‚ Nicomaque, nouvelle trad., introd. et notes par J. Tricot, Paris, ,J. Vrin, 1979, ARISTOTE,
Politique, trad., introd., notes par J. Tricot, Paris, J. Vrin, 1982, CASTORIADIS Cornelius, Ce qui fait la
Grƒce, S•minaires 1982-1983 (la cr•ation humaine, 2), Paris, Seuil, 2004. RICOEUR Paul, Histoire
et v•rit•, 3e •d., Paris, Seuil, 1964 , RICOEUR Paul, Soi-mˆme comme un autre, Paris, Seuil, 1990,
RICOEUR Paul, Lectures, 1. auteur du politique, Paris, Seuil, 1991, RICOEUR Paul, Le juste, I et II,
Paris, Ed. Esprit (1995 et 2001), RAWLS John, Th•orie de la justice, trad. fr., Paris, Seuil, 1787,
RAWLS John, Justice et D•mocratie, trad. fr., Paris, Seuil, 1993, TENZER Nicolas, Philosophie
politique, 2 ‚d. Mise • jour, Paris, PUF, 1998, WEBER Max, Le savent et la politique, Trad. fr., Paris,
UGE, 1987, WEIL Frie, La philosophie politique, Paris, J. Vrin, 1984.
Philosophie morale II
Ce cours propos‚ aux ‚tudiants de deuxi†me licence en philosophie voudrait les aider •
s’orienter dans les d‚bats ‚thiques contemporains oŠ sont engag‚s d’importants penseurs. Il
s’agit de trois fiches. La premi†re concerne le d‚bat ouvert par John Rawls, en 1971, dans The
theory of justice. La deuxi†me voudrait ouvrir quelques horizons sur l’ultime chantier
philosophique de Paul Ricœur (1913-2005) que d‚signe le titre de ‡ ph‚nom‚nologie de
l’homme capable ˆ ouvert depuis son grand livre oŠ il propose ‡ sa petite ‚thique ˆ, • savoir Soimˆme comme un autre (1990), poursuivi dans ses derni†res publications comme la M•moire,
l’histoire, l’oubli (2000) et parcours de la reconnaissance (2004), ce chantier est intercal‚ sur
l’homme capable de parler, de raconter et de se raconter, de s’imputer une action morale,…
d’oublier, de pardonner. Cette ph‚nom‚nologie herm‚neutique de l’homme capable ‡ est
susceptible d’‚clairer la r‚flexion ‚thique, en particulier la possibilit‚ pour le soi de se
reconna–tre dans ce qu’il fait, d’y r‚pondre (‡ respondeo dicendum ˆ). La troisi†me fiche
concerne l’articulation entre politique et ‚thique. Elle part de l’exp‚rience de ce qu’on nomme
‡ la dissiolence ˆ, avec des noms comme Vaclav, Havel, Jan Patocka,…, Alexandre Sol jenitsyne.
Leur t‚moignage du ‡ r‚fus du mensonge ˆ et leur option pour la ‡ vie dans la v‚rit‚ ˆ,
permettent d’envisager une conception non politique de l’action politique. En rappelant une plus
ancienne conviction de la philosophie politique : qu’il n’y a pas de politique qui ne soit fond‚e
sur l’‚thique.
Indications bibliographiques
ARENDT Hannah, La condition de l’homme moderne, trad. de l’angl. Par G. Fradier, pr‚face
de Paul Ricoeur, Paris, calmann – L‚vy, 1961, ARISTOTE, Ethique ‚ Nicomaque, nouvelle trad.
avec introd. et notes de J. Tricot, Paris, Vrin, (6e ‚d.), 1987, CANTO-SPERBER Monique, La
philosophie morale britanique, Paris, PUF, 1994, GREISCH Jean, Paul Ricoeur. Itin•rance du sens,
Grenoble, J‚rƒme Million, 2001, HAVEL Vaclav, Essais politiques, trad. du tch†que, pr‚face de Jan
Vladistav, Paris, calmann-L‚vy, 1990, HAVEL Vaclav, Interrogatoire ‚ distance. Entretien avec
Karel Hviz d’ala, trad. du tch†que par Jan Rubens, Paris, Ed. de l’aube, 1989, HONNETH Axed, La
lutte pour la reconnaissance, Grammaire des conflits sociaux, trad. de l’allem. par Pierre Rusch,
Paris, Cerf, 2000, KYMLICKA William, la citoyennet•
Science et id•ologie
Un tel intitul‚ demande, d’embl‚e, de se situer dans un espace th‚orique pr‚cis : la
conception qu’a le marxisme de la notion d’id‚ologie. En effet, ce sont les th‚oriciens et militants
marxistes, de Marx • Engels et • L‚nine, de Karl Maunheim, Gy—rgy Lukacs, Antonio Gramaci •
Lauis…, qui ont le plus contribu‚ • mettre en lumi†re le fonctionnement id‚ologique de la soci‚t‚
bourgeoise, • le d‚noncer et • en faire le proc†s. Plus pr‚cisement, le rapport Science. Id‚ologie
correspond • la ‡ coupure ‚pist‚mologique ˆ que Louis Althusser a cru discerner dans
l’‚volution de la pens‚e de Karl Marx. Apr†s l’historique et la d‚finition du mot ‡ Id‚ologie ˆ, le
cours se propose d’aider les ‚tudiants • comprendre les diverses th‚matisations que ce concept
a connues dans le marxisme.
Indications bibliographiques
ALTHUSSER Louis, Pour Marx, Paris, Maspero, 19650, ALTHUSSER Louis, Lire le capital, Paris,
Maspero, 1966, ALTHUSSER Louis, ‡Id‚ologie et appareils id‚ologiques d’Etat ˆ, in La Pens•e, n‹
151 – juin (1970) – repris dans Positions, Paris, Editions sociales, 1976, BAECHLER Jean, Qu’estce que l’id•ologie ? Paris gallimard, 1976, BRETON Stanislas, Th•orie des id•ologies, Paris,
Descl‚e, 1976, BRETON Stanislas, Marxisme et critique, Paris, Descal‚e, 1978, MARX Karl et
Friedrich ENGELS, l’Id•ologie allemande, trad. de l’all. Paris, Editions sociales, 1972, MARX Karl,
critique de la philosophie du droit de Hegel, trad. de l’allem, Paris, Ausier, 1971, RICOEUR Paul, ˆ
Science et Id‚ologie ˆ in Du texte ‚ l’action. Essais d’herm•neutique II, Paris, Seuil, 1986, RICOEUR
Paul, L’Id•ologie et l’Utopie, trad. de l’am‚ricain, Paris, Seuil, 1977.