Winnie, une femme cinquantaine est à demi enterrée dans un grose

Oh, les beaux jours
Samuel becket
Winnie, une femme cinquantaine est à demi enterrée dans un grose jupe ou sorte de tumulus, au milieu d’un paysage désertique. A côté d’elle, à sa gauche, un grand sac noir, une sorte de
caba, et à sa droite une ombrelle à manche rentrant dont on ne voit que la poignée en bec-de-cane.
Après une sonnerie, Winnie allongée par terre, endormie se met à parler toute seule.
“Encore un journée divine.”
Puis elle sort une brosse à dent de son sac. Puis tout en parlant, examine plusieurs objet;lunettes, mouchoir, nouveau la brosse à dents, lupe, rouge à lèvres,revolver,miroire, toque et un
flacon contenant un fond de liquide roge. Willie émerge en partie et lit un journal, tandis que Winnie examine sa brosse à dents puis une carte postale. Elle se plaint alors de l’ennui et de
la difficulté à s’occuper en plein désert et ordonne à son compagnon de retourner “dans son trou”. Le monologue s’oriente vers un vide existentiel qu'elle ressent, le côté cyclique du
monde qui n'évolue jamais. Willie ne réagit toujours pas aux paroles de Winnie.
On entend une musique, puis Winnie reprend et marmonne une chanson, car il n’y a plus que ça à faire.
Chaque objet est rangé dans son sac en attendant la fin de la journée, qui signifiera aussi la fin de sa torture.
Projet
Winnie parle de la vie ; ses souvenirs, sa mémoire et du côté répétitif de la vie, ces gestes que l'on reproduit indéfiniment.
Elle raconte que l’humain s'éteint peu à peu, mais qu’on vois jamais vraiment disparaître.
C’est un texte qui est évidament tragique parce que Beckett raconte le moment où l'on disparaît.
Je souhaite donc travailler sur le sac-jupe de Winnie. Cet accessoire est l'élément majeur du décors, il symbolise la vie comme un nuage.