Centres d`encaissement
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Centres d`encaissement
Solidaires Finances Publiques Rennes le 15 octobre 2013 Centres d'encaissement : Savoir encaisser ! Quatre centres d’encaissement, Créteil, Lille, Rennes et Rennes amendes qui recouvrent les chèques et les TIP, ont été mis en place pour encaisser les recettes des impôts et des amendes automatisées de toute la France. Cette industrialisation et concentration du recouvrement des chèques et des TIP des impôts et des amendes sur quatre centres a enlevé une partie importante du travail de recouvrement des trésoreries et des SIP. Progressivement, le nombre de plis traités par les centres est passé de 19 millions à 21 millions en 6 ans. Les centres fonctionnent avec plus de 200 titulaires réparties sur les quatre centres et un nombre très élevés de vacataires et de contractuelles (95% des personnels). C’est un travail sur machine, très bruyante, avec de fortes contraintes horaires, des plages de travail imposées, des zones avec des % d’agents en congé autorisés, et des zones sans droit à congé. A la mise en place, les agents ont mené de nombreuses grèves pour obtenir un protocole de travail négocié qui tienne compte de la nature du travail, pour desserrer les contraintes horaires très dur imposé au début, obtenir la reconnaissance de la pénibilité de leur métier et la mise en place d'une prime industrielle (prime certifié iso 2002). Une prime qui a été instaurée à l'issue du Groupe de Travail du 25 octobre 2007 , or depuis rien, cette prime de spécificité pour un travail industrielle est la même depuis 6 ans. Alors certes, tous les agents de la DGFIP constatent que le point d’indice est bloqué ainsi que la valeur du point ACF. Tous les agents ont vu leurs conditions de travail se détériorer avec les suppressions d’emplois annuels, le sous effectif permanent et l’augmentation des charges de travail de 20 à 30% selon les missions et les services. Tous nous sommes victimes de la politique dogmatique des gouvernements successifs de réduction des coûts et de rentabilité maximum au détriment des agents et de la qualité du service public. Sauf qu’en 2007, ces 200 agents au cours des négociations tenues à la suite de leurs grèves avaient obtenues en plus du protocole de travail et de la prime industrielle : la promesse de discussion de revalorisation dans un GT en 2008 qui ne s’est jamais réunis. Certes, dans les écrits issus des négociations il est écrit que la revalorisation doit suivre l’évolution de la valeur du point d’ACF, qui depuis n’a pas bougé. Pourtant, depuis la situation a beaucoup changé, au début la répartition de la charge de travail était inégale avec de longs mois de creux, avec du travail administratif entre les périodes, mais aujourd’hui il n’y a plus de périodes creuses, le travail sur machine est en continu. Après la prise en charges des recettes fiscales, des amendes, il y a aujourd’hui la montée en charge des recettes des collectivités territoriales qui progressent. Mais aussi avec la mise en place des SCT ( ) il y a l’encaissement des chèques et des TIP des notaires et de la CDC sur toute la France. C’est aujourd’hui une augmentation constatée de 2 millions de plis supplémentaires depuis 6 ans. Au mois de mai 2013 les personnels du centre de Lille ont fait une première grève, la DG n’a pas bougé, n’a reçu ni les agents, ni leurs représentants. Mais, une deuxième journée de grève le 16 septembre des quatre centres avec 85% de grévistes et le dépôt d’un préavis de grève illimité à compter du 10 octobre (par la CGT, à la demande des délégués des grévistes réunis en coordination) aura comme premier résultat ; une audience à la DG des délégués des quatre centres et des représentants des syndicats (SOLIDAIRES, CGT, FO, CFDT). Les revendications des 4 centres sont : la revalorisation de leur prime mensuelle de 90 euros le rattrapage de 2007 à 2013 la revalorisation annuelle SOLIDAIRES FINANCES PUBLIQUES soutient totalement les revendications des agents des centres d’encaissement et leur engagement dans l’action pour faire aboutir leurs revendications. Les réponses de la Direction Générale après 3h30 de « négociations » et de tergiversations c’est : Non à la rétroactivité. Non à la revalorisation annuelle (car cela concerne tout le système indemnitaire des agents de la DGFIP ; bien vu). Une situation de blocage des gouvernements successifs à l’encontre de toute revalorisation du pouvoir d’achat : salaires, indemnitaire, point d’indice bloqué, point d’ACF idem. La DG est prête à discuter d’une revalorisation partielle éventuelle de la prime industrielle si les agents acceptent de renégocier leur protocole de temps de travail (plage de début, zones de vacances, heures supplémentaires) soit en clair plus de contrainte le matin, plus d’heures supplémentaires, des zones de congés annuels réduites …plus de flexibilité. Les négociations ont finis le 9 octobre à 18 h, le 10 octobre les assemblées générales des personnels des centres se sont réunies……voir la suite. La DG a clôturé la réunion en proposant une nouvelle réunion aux délégués des centres et aux représentants syndicaux avant l’échéance du 15 novembre. Le mot d’humour de la DG (H.PERRIN) : je ne peux répondre positivement - ce n’est pas un problème d’austérité ni de contraintes budgétaires mais un problème d’équité et de transparence des primes-rires généralisé de l’autre côté de la salle, bonjour l’équité des primes à la DGFIP, transparences quand tu nous tiens… depuis la fusion, SOLIDAIRES FINANCES PUBLIQUES demande à la DG la transparence sur ce sujet. Solidaires Finances Publiques-35 : [email protected] - Secrétaire de section : Gérard Huré SIP Rennes-Nord 02.99.29.37.72 -