dizlejust - DJ Just Dizle

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CORNER
PAR SEEND
W
PHOTO DR
Le hip-hop est une culture internationale. Depuis ses débuts, le Français
Just Dizle utilise ses platines comme
passeport pour faire bouger les
boîtes du monde entier. Suisse,
Hollande, Norvège, New York,
Montréal, Atlanta… Aujourd’hui,
Dizle est sur orbite.
C
’est le célèbre DJ Izo des
Natural Deejay’s qui, le premier,
lui a mis le pied à l’étrier, il y a
cinq ans. Imaginez, l’an passé, Just
Dizle a participé à Rap City, l’émission phare de BET, pour accompagner
Snoop Dogg !
Comment t’es-tu retrouvé dans
l’émission Rap City avec DJ Enuff et
Snoop Dogg ?
Just Dizle : J’avais déjà beaucoup
mixé aux États-Unis et j’avais eu des
parutions là-bas comme dans Scratch
Magazine. En plus, depuis deux trois
ans, j’envoyais des mails à BET. Un
beau jour, j’ai reçu un mail d’eux me
disant qu’ils étaient intéressés pour
que je vienne sur le plateau. Je n’y
croyais pas et puis je me suis retrouvé là-bas. Il se fait que l’invité du jour,
c’était Snoop ! L’enregistrement a
duré toute la journée. Je devais mixer
des titres proches de ce qu’il fait et,
aussi, mixer pour son freestyle.
À partir de quand t’es-tu concentré
sur les États-Unis ?
J.D. :
DIZLE
JUST
Just do hit
I
48 RAP MAG
Je ne me suis pas
concentré sur les ÉtatsUnis mais sur le monde
entier ! Mais vu que le
hip-hop vient de là-bas,
j’ai toujours pensé que
je devais commencer
par la base. En plus, j’aime
bien les challenges !
Comment décris-tu ton style ?
J.D. : Éclectique. Je peux jouer du
funk, du disco, du rap des 80’s… Je
pense être complet. C’est ce qui, je
trouve, manque aux DJ de ma génération. Je précise bien de “ma génération” ! Je n’ai pas de problèmes
pour m’adapter à un public. C’est
grâce à mes parents qui avaient une
boîte de nuit au Cameroun et cela
m’a beaucoup aidé.
Ta pièce la plus précieuse ?
J.D. : C’est le single de Da
Youngsta’s “I Make U Famous”.
C’était le plus dur à trouver, j’ai mis
au moins huit mois pour le dénicher !
Quand il est sorti, c’était déjà une
édition limitée.
Quels sont tes projets futurs ?
J.D. : Inonder le marché de mixtapes, organiser des soirées sur
Paris et faire découvrir ce qui vient
d’ici à l’étranger. Il faut savoir que,
si c’est bien présenté, les gens à
l’étranger sont friands de ce qui
vient de Paris.