Interview de Fuzati, leader du Klub des Looers, par Aniss

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Interview de Fuzati, leader du Klub des Looers, par Aniss
Interview de Fuzati, leader du Klub des Looers, par Aniss Hamdi pour l’Eden
Ta place dans le rap français
Est-ce que tu joues dans le « rap game »?
Non pas du tout. Je ne sais même pas te dire ce que c’est. Je n’écoute plus trop de rap français.
Je me suis arrêté au début des années 2000. Par contre, je me tiens à jour niveau rap US et jazz.
Ta conception du rap?
C’est une conception hip-hop. Je donne 1h30 de show et c’est comme du sport. De la boxe, il faut
toujours répondre sinon le public ne suit pas. C’est pour ça que j’aime bien le surprendre. Par
exemple, vendredi y aura une grosse surprise derrière les platines !
Premiers artistes que t’as écouté et qui t’ont donné envie de rapper?
Je mise plus sur le fond et la forme. Je cherche un son qui donne de l’émotion. Un genre de son
flou. Et après j’écris mes paroles. Toujours dans une ambiance triste. Après, j’ai pas de limites, je
peux sampler n’importe quoi tant que ça sonne bien.
Tu fais du rap conscient ou gangsta ou autre chose ou tout court ? Comment catégoriserais-tu ton
rap ?
Pour moi en 2013, cette question est dépassée ! A l’époque c’était pour classer les disques chez
les vendeurs. C’est des conneries, le hip-hop ça reste de la musique et faut pas commencer à
mettre d’étiquettes à lui ou lui.
Quel featuring sont envisageable pour toi ?
Je suis pas trop intéressé par ce qui se fait dans le rap actuellement. Et pour un groupe comme
Daft Punk, ils sont dans un trip funky mais ça ne me dit pas trop. Par contre Air, j’ai déjà bossé
avec eux et pourquoi pas le refaire.

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