ballet preljocaj angelin preljocaj - iDoc Preljocaj

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ballet preljocaj angelin preljocaj - iDoc Preljocaj
BALLET PRELJOCAJ
ANGELIN PRELJOCAJ
CONTACTS
Direction Nicole Saïd  [email protected]
Secrétariat général Carole Redolfi  [email protected]
Communication Coline Loger [email protected]
Tel : + 33 (0)4 42 93 48 00 - Fax : + 33 (0)4 42 93 48 01
www.preljocaj.org
ANGELIN PRELJOCAJ
Chorégraphe et directeur artistique du Ballet Preljocaj Centre Chorégraphique National, Angelin Preljocaj vit et
travaille à Aix-en-provence depuis 1996.
Né en 1 9 5 7 , de parents albanais émigrés en région
parisienne, il étudie dʼabord la danse classique, puis aborde
la danse contemporaine avec Karin Waehner à la Schola
Cantorum. Après un séjour à New York, où il suit les cours de
Merce Cunningham (1980), il entre dans la Compagnie de
Quentin Rouillier à Caen, puis travaille au Centre National de
Danse Contemporaine dʼAngers, alors dirigé par Viola
Farber.
En 1982, il est engagé comme danseur par Dominique
Bagouet, installé avec sa compagnie à Montpellier. Angelin
Preljocaj y fait ses débuts de chorégraphe en créant, avec
Michel Kelemenis, Aventures coloniales, un duo présenté
avec succès au Festival de Montpellier en juillet 1984 et repris en septembre de la même
année, pour lʼinauguration du Théâtre Contemporain de la Danse. En décembre 1984, Angelin
Preljocaj vole de ses propres ailes et présente au concours de Bagnolet Marché noir, qui
obtient le prix du Ministère de la Culture. Il fonde sa propre compagnie qui sʼinstalle à
Champigny-sur-Marne et crée pour elle Larmes blanches et Peurs bleues en 1985, A nos héros
en 1986 et Le Petit napperon bouge en 1987.
La même année, lauréat du prix de la "Villa Médicis hors les murs", Angelin Preljocaj part au
Japon étudier le théâtre Nô. À son retour, il crée Hallali Romée pour le Festival dʼAvignon, la
Biennale de danse du Val-de-Marne et le Théâtre de la Ville, puis Liqueurs de chair lors dʼune
résidence au CNDC dʼAngers, pièce coproduite par le Théâtre de la Ville (1988).
Pour la Biennale de danse du Val-de-Marne, il présente en 1989 sa vision des Noces d e
Stravinsky et le duo Un Trait dʼunion.
En 1990, il crée Amer America pour la Biennale de la Danse à Lyon puis réalise pour le Lyon
Opéra Ballet une version B.D. futuriste, avec le concours dʼEnki Bilal, du Roméo et Juliette de
Prokofiev. Sa résidence au Théâtre National de la Danse et de lʼImage (TNDI) à Châteauvallon
débouche sur la création, en 1992, de La Peau du monde. Cette même année, il reçoit le
"Grand Prix National de la Danse" décerné par le Ministère de la Culture. Avec sa compagnie, il
est invité au Palais Garnier à présenter un Hommage aux Ballets Russes (1993), composé de
ses relectures de Parade, du Spectre de la rose et de Noces.
Lʼannée suivante, il crée Le Parc à lʼinvitation de Brigitte Lefèvre pour le Ballet de lʼOpéra
National de Paris, sur des musiques de Mozart. En 1995, il chorégraphie Petit essai sur le
temps qui passe, LʼAnoure sur un livret inédit de Pascal Quignard et Annonciation. La même
année, il crée LʼOiseau de feu pour le Ballet de Munich et reçoit le prix des "Benois de la danse"
pour Le Parc au Bolshoï de Moscou.
Sa compagnie sʼimplante en 1996 à Aix-en-Provence où il monte une nouvelle version de
Roméo et Juliette. La même année, plusieurs de ses pièces entrent au répertoire des
prestigieux ballets de Monte-Carlo (Le Spectre de la rose), de Toscane en Italie (Liqueurs de
chair) ou de lʼOpéra National de Paris (Annonciation).
En 1997, coup double à New York : la compagnie se produit au Joyce Theatre (représentations
dʼAnnonciation, Le Spectre de la rose et Noces) et le chorégraphe est invité par Peter Martins,
directeur du New York City Ballet, à créer une pièce pour ses danseurs, dans le cadre du
"Diamond Project" : La Stravaganza. Il reçoit le "Bessie Award" pour Annonciation et les
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Victoires de la Musique pour Roméo et Juliette.
La même année, tandis quʼil crée Paysage après la bataille pour sa compagnie au Festival
dʼAvignon, le Ballet de Nancy remonte Larmes blanches et celui dʼHelsinki, Le Spectre de la
rose.
Officier des Arts et Lettres, Angelin Preljocaj est nommé chevalier de la Légion dʼhonneur en
1998. Cette même année, il remonte Le Parc pour le Deutscher Oper de Berlin et crée
Casanova pour le Ballet de lʼOpéra National de Paris. Il présente Centaures, adaptation dʼun
duo de La Peau du monde, à la Maison des Arts de Créteil pour la Biennale de danse du Valde-Marne.
Le Ballet municipal de Rio de Janeiro remonte Le Spectre de la rose.
En 1999, il crée Personne nʼépouse les méduses au Festival dʼAvignon et reçoit le Grand Prix
international de Vidéodanse pour Le Parc.
Le Ballet Gulbenkian de Lisbonne et le Finnish National Ballet remontent Noces.
En 2000, à lʼheure du règne de la virtualité, des images de synthèse et de lʼimplosion de la
danse, il crée Portraits in corpore, installation chorégraphique où sʼétablit un dialogue entre le
corps des danseurs et leur image.
Il poursuit cette démarche en 2001 avec MC 14/22 (Ceci est mon corps) et Helikopter.
En mai 2001, il crée Le Sacre du printemps, coproduction franco-allemande réunissant les
danseurs du Ballet Preljocaj et ceux du Staats Oper de Berlin, sur la célèbre partition dʼIgor
Stravinsky dirigée par Daniel Barenboïm.
Il remonte Annonciation pour le Kungliga Baletten de Stockholm et pour le Ballet Gulbenkian de
Lisbonne.
En 2002, le Ballet de la Scala de Milan reprend Annonciation et la ABC Dance Company de St
Pölten en Autriche, Noces.
En 2003, il réalise Annonciation, inspiré de la pièce créée en 1995 et crée Near Life Experience
sur la musique du groupe français de musique électronique Air.
En mars 2004, il crée Empty moves (part I) pour la Biennale de Danse du Val de Marne à
Fontenay-sous-Bois. En juin 2004, il crée « N » en collaboration avec Kurt Hentschläger et Ulf
Langheinrich de Granular Synthesis, présentée au Festival Perspectives de Saarebruck, au
Théâtre de lʼOlivier à Istres et au Festival Montpellierdanse.
Cette même année, le Ballet de Lorraine reprend La Stravaganza, le Nederlands Dans Theater
reprend Noces, le Balé da Cidadé de Sao Paulo, Liqueurs de Chair et le Ballet dʼAnkara, L e
Spectre de la Rose. En novembre 2004, Angelin Preljocaj reprend MC 14/22 et crée Le Songe de Médée pour le
Ballet de lʼOpéra National de Paris.
En 2005, il crée Les 4 saisons… avec la complicité de Fabrice Hyber sur la célèbre partition de
Vivaldi.
Le Ballet de La Scala de Milan reprend La Stravaganza..
En 2006, il reprend Noces, pièce majeure du répertoire créée en 1989 quʼil présente en
deuxième partie dʼEmpty moves (part I), quatuor sur une création sonore de John Cage. La
même année, il crée la chorégraphie de Grendel, opéra dʼElliot Goldenthal, mis en scène par
Julie Taymor pour lʼopéra de Los Angeles.
Il est promu Officier dans lʼordre du Mérite en mai 2006.
En 2007, il répond à lʼinvitation de Karlheinz Stockhausen et crée Eldorado (Sonntags
Abschied) sur une partition inédite du compositeur. Il poursuit dans le même temps son travail
3
sur la partition de John Cage et crée Empty moves (parts I &II) pour le festival Montpellier
Danse.
La Scala de Milan reprend Le Parc, le Ballet de lʼOpéra national de Paris Le Songe de Médée.
Le Sacre du printemps entre au répertoire du Ballet de Malmö, La Stravaganza à celui du Ballet
de Basel et enfin Annonciation au répertoire du Cedar Lake - New-York.
En 2008, Angelin Preljocaj crée Blanche Neige, un ballet romantique et contemporain pour
lequel il réunit les 26 danseurs de la compagnie sur les symphonies de Mahler. Les costumes
sont signés Jean Paul Gaultier, les décors Thierry Leproust. La première a eu lieu le 25
septembre 2008 à la Biennale de la danse de Lyon.
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BALLET PRELJOCAJ
CENTRE CHOREGRAPHIQUE NATIONAL
1985 : la naissance dʼune compagnie
Créée en décembre 1984, la Compagnie Preljocaj devient Centre Chorégraphique National de
1
Champigny-sur-Marne et du Val de Marne en 1989 .
En 1996, elle est accueillie à la Cité du Livre à Aix-en-Provence et devient Ballet Preljocaj Centre Chorégraphique National de la région Provence-Alpes-Côte-dʼAzur, de la Communauté
du pays dʼAix, de la ville dʼAix-en-Provence et du département des Bouches-du-Rhône.
Une renommée internationale
Depuis la fondation de sa compagnie, constituée aujourdʼhui de 24 danseurs permanents,
Angelin Preljocaj a créé 34 chorégraphies, dont 8 sont actuellement au répertoire, du duo aux
grandes formes. Plus de 100 représentations par an sont effectuées en France comme à
lʼétranger.
Angelin Preljocaj sʼassocie volontiers avec dʼautres artistes parmi lesquels Enki Bilal (Roméo et
Juliette, 1990), Goran Vejvoda (Paysage après la bataille, 1997), Air (Near Life Experience,
2003), Granular Synthesis (« N », 2004) et Fabrice Hyber (Les 4 saisons…, 2005). Ses
créations sont reprises au répertoire de nombreuses compagnies, dont il reçoit également des
commandes.
Cʼest le cas notamment du Ballet de lʼOpéra National de Paris, de La Scala de Milan, du New
York City Ballet ou du Staatsoper de Berlin.
Une implantation locale
Outre la diffusion de ses pièces dans le monde entier, le Ballet Preljocaj multiplie les actions de
proximité à Aix-en-Provence et dans la région afin de faire découvrir la danse au plus grand
nombre : lectures vidéodanse, répétitions publiques, stages et ateliers de pratique, interventions
dansées dans lʼespace urbain… un dispositif complet a été mis en place pour permettre au
public de voir la danse autrement.
2006 : lʼouverture dʼun lieu pour la danse à Aix-en-Provence
En octobre 2006, le Ballet Preljocaj a investi son nouveau lieu conçu par lʼarchitecte Rudy
Ricciotti : le Pavillon Noir est le premier centre de production construit pour lʼactivité quʼil abrite
où les artistes peuvent mener leur processus de création en intégralité, du travail en studio à la
représentation sur scène.
Des spectacles de danse y sont programmés toute lʼannée, les créations dʼAngelin Preljocaj et
celles des compagnies invitées.
1
Les Centres Chorégraphiques Nationaux ont été créés en France à partir de 1980, il y a en a 19 aujourdʼhui. Ils sont
dirigés principalement par des chorégraphes et ont pour vocation la création et la diffusion dʼœuvres chorégraphiques,
et dans certains cas, la programmation de spectacles, la formation et la recherche en danse.
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CREATIONS DEPUIS 1985
2008
Blanche Neige, 26 danseurs
2007
Eldorado (Sonntags Abschied), 12 danseurs
Empty moves (parts I &II), 4 danseurs
2006
Fire sketch, pour les 19 danseurs du programme européen D.A.N.C.E.
Grendel (chorégraphie), Opéra dʼElliot Goldenthal, mis en sène par Julie Taymor, pour lʼOpéra
de Los Angeles
2005
Les 4 saisons…, 12 danseurs
2004
Le Songe de Médée, pour le Ballet de lʼOpéra de Paris, 5 danseurs
« N », 12 danseurs
Empty moves (part I), 4 danseurs
2003
Near Life Experience, 12 danseurs
2001
Le Sacre du printemps, 12 danseurs
MC 14/22, « Ceci est mon corps », 12 danseurs
Helikopter, 6 danseurs
2000
Portraits in corpore, 10 danseurs
1999
Personne nʼépouse les méduses, 12 danseurs
1998
Casanova, pour le Ballet de lʼOpéra de Paris-Palais Garnier, 16 danseurs
Centaures, 2 danseurs
1997
Paysage après la bataille, 12 danseurs
La Stravaganza pour le New York City Ballet, 12 danseurs
1996
Roméo et Juliette pour le Ballet Preljocaj, 24 danseurs
1995
Petit essai sur le temps qui passe, 7 danseurs
LʼAnoure, 11 danseurs
Annonciation, 2 danseuses
LʼOiseau de feu, pour le Ballet de Munich, 22 danseurs
1994
Le Parc, pour le Ballet de lʼOpéra de Paris - Palais Garnier, 22 danseurs
1993
Hommage aux Ballets Russes :
Parade, 10 danseurs
Le Spectre de la rose, 6 danseurs
1992
La Peau du Monde, 13 danseurs
1990
Amer America, 8 danseurs
Roméo et Juliette, pour le Lyon Opéra Ballet, 30 danseurs
1989
Un Trait dʼunion, 2 danseurs
Noces, 10 danseurs
1988
Liqueurs de chair, 9 danseurs et 1 musicien
1987
Hallali Romée, 7 danseuses
Le petit napperon bouge, 4 danseurs
1986
1985
A nos héros, 7 danseurs
Marché noir, 3 danseurs
Larmes blanches, 4 danseurs
Peurs bleues, 5 danseurs
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FILMOGRAPHIE
FICTIONS
PAVILLON NOIR
Durée
Genre
Réalisation
Chorégraphie
Support d'origine
Production
2006
22 minutes
Fiction
Pierre Coulibeuf
Angelin Preljocaj
35 mm
Regards productions
ANNONCIATION
Durée
Genre
Réalisation
Chorégraphie
Support d'origine
Production
2003
23 minutes
Fiction
Angelin Preljocaj
Angelin Preljocaj
Digital Beta
Arte, PAD
UN TRAIT D'UNION
Durée
Genre
Réalisation
Chorégraphie
Musique
1992
13 minutes
Fiction
Angelin Preljocaj
Angelin Preljocaj
Jean-Sébastien Bach
Marc Khanne
35 mm
KS Visions
KS Visions - La Sept
Support d'origine
Producteur délégué
Production
LETTRES DʼAMERIQUE (Suite de 2 court-métrages)
1er court-métrage
LE POSTIER
Durée
Genre
Réalisation
Chorégraphie
Musique
Support d'origine
Producteur délégué
Production
1991
12 minutes
Fiction
Angelin Preljocaj
Angelin Preljocaj
Henryk Gorecki
Alessandro Scarlatti
35 mm
KS Visions
Compagnie Preljocaj-TNDI Chateauvallon
2e court-métrage
IDEES NOIRES
Durée
Genre
Réalisation
Chorégraphie
Musique
Support d'origine
Producteur délégué
1991
12 minutes
Fiction
Angelin Preljocaj
Angelin Preljocaj
Richard Wagner
35 mm
Compagnie Preljocaj
Ces 2 courts-métrages sont intégrés au spectacle Amer America.
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LES RABOTEURS
Durée
Genre
Réalisation
Chorégraphie
Support d'origine
Producteur délégué
1988
D'après l'œuvre de Gustave Caillebotte
7 minutes
Fiction
Cyril Collard
Angelin Preljocaj
35 mn
Musée d'Orsay - Films d'Ici
DOCUMENTAIRES
LʼEFFET CASIMIR
Durée
Genre
Réalisation
Support dʼorigine
Coproduction 1999
55 minutes
Documentaire
Valérie Muller
Betacam SP
Noodles Production, France 3, Ballet Preljocaj, Areva
Avec la participation du Centre national de la Cinématographie, du ministère de la Culture et de la
Communication, de Muzzik et de la région Provence-Alpes-Côte dʼAzur
PORTRAIT EN MOUVEMENT
Durée
Genre
Réalisation
Support dʼorigine
Coproduction
1997 26 minutes
Documentaire
Valérie Muller
Betacam SP (montage virtuel)
Ballet Preljocaj - 24/25 Virtuel
AVANT LA PARADE
Durée
Genre
Réalisation
Support dʼorigine
Producteur délégué
Production
1995
14 minutes
Documentaire
Valérie Muller
Betacam SP (Montage BVU SP)
Compagnie Preljocaj
Compagnie Preljocaj -TNDI Chateauvallon
TRAVAUX D'ANGERS
Durée
Genre
Réalisation
Chorégraphie
Musique
Support d'origine
Producteur délégué
1988
13 minutes
Documentaire
Noémie Perlov
Angelin Preljocaj
Laurent Petitgand
Hi8
Compagnie Preljocaj
8
CAPTATIONS
PORTRAITS IN CORPORE
Durée
Genre
Réalisation
Support dʼorigine
Production
2000
26 minutes
Captation
Denis Caïozzi
Betacam SP
Ballet Preljocaj, Productions Autrement dit
LE PARC
1999
Pour lʼOpéra national de Paris
Durée
Genre
Réalisation
Support dʼorigine
Production
93 minutes
Captation
Denis Caiozzi
Betacam SP
Telmondis
PAYSAGE APRES LA BATAILLE
Durée
Genre
Réalisation
Support dʼorigine
Production
Producteur
1997
75 minutes
Captation
Denis Caïozzi
Betacam SP
Puma - Ballet Preljocaj - France Supervision
Gildas Leroux
ROMEO ET JULIETTE
Durée
Genre
Réalisation
Support dʼorigine
Production
1996
90 minutes
Captation
Denis Caïozzi -Areva
Betacam SP
Ballet Preljocaj
NOCES
Durée
Genre
Réalisation
Chorégraphie
Musique
Support d'origine
Producteur délégué
1990
25 minutes
Adaptation chorégraphique
Angelin Preljocaj-- Patricia Desmontiers
Angelin Preljocaj
Igor Stravinsky
16 mm
KS Visions
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PRIX CINÉMATOGRAPHIQUES
Annonciation
2003 : Festival international du Film d'Art (Unesco Paris) - Grand Prix de la Qualité de lʼImage
Le Postier
1993 : Il Coreografo Elletronico 93 (Napoli Dansa) - Prix de l'auteur
Un Trait d'Union
1993 : Grand Festival de Vidéo de Prague - 1er Prix
1992 : Prix Vidéo-danse 92 (Paris) - 1er Prix
Dance Screen 92 (Vienne) - 1/2 Finaliste
Les Raboteurs
1989 : Festival du Film du Patrimoine (Paris) - Prix Canal Plus
Festival de l'Image et du Film (Chalon-sur-Saône) - Prix de la Meilleure Image
Festival international du Film d'Art (Unesco Paris) - Mention Dance
Festival international de Cinéma (Huesca-Espagne) - 1er Prix attribué à la Réalisation
1988 : Festival Musique et Cinéma (Besançon) - Prix de la SACEM
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BIBLIOGRAPHIE
Angelin Preljocaj, Topologie de lʼinvisible, Françoise Cruz, 2008, Naïve.
Pavillon Noir, Angelin Preljocaj / Rudy Ricciotti, Xavier Barral, 2006.
Angelin Preljocaj, photographie Guy Delahaye, texte Agnès Freschel. Novembre 2003, Actes
Sud.
Hommage aux Ballets Russes Septembre 1993, Compagnie Preljocaj
Sous la Peau - Journal dʼune création La Peau du monde, Janvier 1993, Contemporaine
Edition
Parade, Genèse dʼune création Angelin Preljocaj, Aki Kuroda, photographies de Thierry
Arditti, textes de Dominique Frétard, Plume, 1993
Angelin Preljocaj - Roman Polanski, Jean Bollack, Ismail Kadaré, Brigitte Paulino-Neto
LʼAuteur dans lʼœuvre dans la collection Arts chorégraphiques dʼArmand Colin
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BLANCHE NEIGE
Création 2008
Pièce pour 26 danseurs
Durée 1h50
Chorégraphie Angelin Preljocaj
Musique Gustav Mahler
Costumes Jean Paul Gaultier
Décors Thierry Leproust
Lumières Patrick Riou assisté de Cécile Giovansili et Sébastien Dué
Assistant, adjoint à la direction artistique Youri Van den Bosch
Assistante répétitrice Claudia De Smet
Choréologue Dany Lévêque
Réalisation décors Atelier Atento
Réalisation costumes Les Ateliers du Costume
Coproduction
Biennale de la danse de Lyon / Conseil Général du Rhône, Théâtre National de Chaillot,
Grand Théâtre de Provence, Staatsballet Berlin (Allemagne)
Remerciement à Jean Paul Gaultier
Jʼavais très envie de raconter une histoire, dʼécrire quelque chose de concret et dʼouvrir une
parenthèse féerique et enchantée. Pour ne pas tomber dans mes propres ornières sans doute.
Et aussi parce que, comme tout le monde, jʼadore les histoires.
Ce ballet revêt une importance particulière pour moi - et je revendique le terme de « ballet » puisquʼil réunit les 26 danseurs de la compagnie. Ils danseront sur les symphonies de Mahler
dont les débordements magnifiques sont dʼessence romantique. Historiquement, les contes de
Grimm le sont aussi, même si leur style épuré nous ramène à une forme de contemporanéité.
Cʼest une entreprise délicate que de chercher à émouvoir. Mais cʼest aujourdʼhui un risque que
jʼai envie de prendre.
Angelin Preljocaj
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ELDORADO (Sonntags Abschied)
Création 2007
Pièce pour 12 danseurs
Durée 40 minutes
Chorégraphie Angelin Preljocaj
Musique Karlheinz Stockhausen, Sonntags-Abschied
Scénographie et costumes Nicole Tran Ba Vang Réalisation costumes Martine Hayer, Claudine Duranti et Ondine Besset-Loustau
Lumières Cécile Giovansili et Angelin Preljocaj
Assistante chorégraphique Claudia De Smet
Choréologue Dany Lévêque
Coproduction
Ruhrfestspiele - Recklinghausen, Festival Montpellier Danse 2007, Théâtre de la Ville - Paris.
Avril 2000,
Je découvre lʼenregistrement dʼHelikopter-quartett de Karlheinz Stockhausen.
Subjugué par lʼâpre radicalité de lʼœuvre, jʼécris au compositeur pour lui demander lʼautorisation
dʼutiliser cette musique aux fortes turbulences technorganiques à des fins chorégraphiques. La
pièce Helikopter est créée à Créteil dans le cadre du festival Exit le 7 mars 2001 puis est
dansée dans de nombreux festivals.
Septembre 2005,
Stockhausen mʼenvoie un courrier électronique pour me proposer une rencontre chez lui dans
les environs de Cologne.
Sur place dans son atelier-studio, il me fait écouter un nouvel opus intitulé Sonntags-Abschied,
transposition pour ordinateur dʼune pièce antérieure pour 5 chœurs indépendants. Il dit que
lʼœuvre serait parfaite pour la danse et que pour cela il a pensé à moi.
Angelin Preljocaj
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LES 4 SAISONS…
Création 2005
Pour 12 danseurs
Chorégraphie Angelin Preljocaj
Chaosgraphie Fabrice Hyber
Musique Antonio Vivaldi
Interprétation Giuliano Carmignola – Le Venice Baroque Orchestra
dirigé par Andrea Marcon
Lumière Patrick Riou et Angelin Preljocaj
Costumes POFS Fabrice Hyber
Costumes Angelin Preljocaj assisté de Claudine Duranti
Assistant, adjoint à la direction artistique Youri Van den Bosch
Notation Dany Lévêque
Réalisation décor Atelier du petit chantier
Réalisation costumes POFS Atelier Mixtur
Réalisation costumes Atelier du Théâtre National de Nice
Coproduction Festival Montpellier Danse ʼ05, Théâtre de la Ville - Paris
Avec le soutien des Nuits de Fourvière - Département du Rhône
Résidence de création Théâtre National de Nice - Centre Dramatique National
Remerciements à Spring Court, à la Villa Arson et aux équipes du Théâtre National de Nice.
« Que peut le corps ? »
A lʼorée de toute nouvelle création, se repose essentiellement à moi cette question récurrente
de Spinoza dans « Lʼéthique ».
Chaque fois le doute mʼassaille.
Et là, bien davantage encore, face au concerto opus 8 dʼAntonio Vivaldi : « Les Quatre
Saisons ».
Paradoxe ?
Cette musique si connue, si convenue, si dévoyée, peut-elle en effet nous livrer encore des
surprises, des zones dʼombre, des secrets ?
Peut-on effacer lʼentachement quʼa connu (surtout ces dernières décennies) cette musique, au
final, si sensuellement météorologique ?
Comment ?
Dʼabord revenir encore et encore sur lʼécriture du mouvement, ne pas lâcher sur ce point et
ainsi redéployer une danse vitale, essentielle, puis réfléchir sur quatre axes de travail :
jaillissement, exaltation, suspension, vibration.
Partir de là et puis surtout finir ailleurs, sʼégarer, ne plus reconnaître les quatre paramètres.
Pour participer aux brouillages des pistes et à lʼémission dʼinterférences, jʼai pensé à Fabrice
Hyber dont je suis le travail depuis plusieurs années avec attention, amusement, intérêt
profond, aussi parce quʼil mʼa semblé quʼil était lʼartiste le moins évident sur ce projet : donc le
plus nécessaire.
Angelin Preljocaj
Novembre 2004, Angelin Preljocaj m'appelle.
Curieux, je suis allé le voir à Aix, puis N à Marseille.
Angelin m'a parlé des "quatre saisons".
J'ai pensé que comme la pluie, le coup de soleil, l'orage, le vent, je serais l'inattendu.
Une écriture sur la sienne.
La construction d'un temps que l'un ou l'autre fabrique ou subit...
Une météo sur-mesure : une chaosgraphie.
Fabrice Hyber
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EMPTY MOVES (part I)
Création 2004
Pièce pour 4 danseurs
Durée 26 minutes
Commande et coproduction Biennale nationale de danse du Val de Marne
Chorégraphie Angelin Preljocaj
Scénographie Angelin Preljocaj
Création sonore John Cage (Empty words)
Notation Dany Levêque
Empty moves se nourrit des actions et mouvements inspirés par les paroles et phonèmes lus
par John Cage au Teatro Lirico de Milan et enregistrés en public le 2 décembre 1977.
La notion de distanciation, de désagrégation du mouvement et dʼune nouvelle articulation du
phrasé chorégraphique prime sur le sens et lʼessence des mouvements.
Par ce biais, cette pièce de danse sʼacoquine au texte dʼHenry David Thoreau qui servit de
matériau de base à John Cage et tente de rejoindre lʼimperturbable pugnacité de lʼinstigateur de
cette soirée milanaise.
Angelin Preljocaj
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«N»
Création 2004
Pièce pour 12 danseurs
Durée 73 min
Une collaboration du Ballet Preljocaj avec Granular Synthesis
Concept et mise en scène Angelin Preljocaj, Kurt Hentschläger, Ulf Langheinrich
Chorégraphie Angelin Preljocaj
Musique et création sonore Ulf Langheinrich
Image, lumière et scénographie Kurt Hentschläger
Costumes Angelin Preljocaj assisté de Martine Hayer
Capture de mouvement DoDesʼKaden
Notation Dany Lévêque
Coproduction Théâtre National de Chaillot-Paris, Festival Montpellier Danse 2004, Festival
Perspectives Sarrebruck/Moselle, Théâtre de lʼOlivier-Istres, le Groupe Partouche-Casino
municipal Aix/Thermal
Résidence de création Scène Nationale de Cavaillon
« N » est le nom donné au travail élaboré avec Ulf Langheinrich et Kurt Hentschlager. Cʼest un
« titre masque », tant ce que nous évoquons est de lʼordre de lʼinnommable, de lʼindicible.
Souffrance, tourments, humiliation, torture, le corps comme principal vecteur à effacer, à
annihiler.
Si la nature de ce que nous évoquons peut sembler virtuelle et lointaine à une partie de la
population mondiale, elle est, de fait, proche, et dʼune réalité probante et acérée.
Elle sʼest répandue de lʼorigine des temps à nos jours sans discontinuer avec des pics de
nuisance incandescents. Sa force nʼa dʼégale que notre incrédulité.
Angelin Preljocaj
Le concept dʼune condition « humanimale » a été défini dès le début de notre collaboration. La
plupart de nos idées et préoccupations de départ ont pris de lʼampleur par la suite. N »,
lʼartefact final, a évolué au cours du processus de création, vers une forme dʼambiguïté
pertinente qui décrit davantage un « état dʼêtre » et une atmosphère- principalement lʼabsence
dʼempathie- quʼune réelle histoire narrative.
Kurt Hentschläger
“Syn-aesthetic is not sync-aesthetic”
Le son est conçu comme une image sonore, un courant perturbant, une sorte de matière
première presque autonome, organisée en diverses couches, parfois innombrables. La
consistance est reconnaissable. Les mélodies semblent ne jamais avoir été inventées.
Jʼimagine une force, une lente vague mouvante sur laquelle tout dérive et se noie.
Ulf Langheinrich
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NEAR LIFE EXPERIENCE
Création 2003
Pièce pour 11 danseurs
Durée 80 min
Chorégraphie Angelin Preljocaj
Musique Air : Jean-Benoît Dunckel et Nicolas Godin
Scénographie Angelin Preljocaj en collaboration avec Tom Pye
Costumes Gilles Rosier
Lumières Patrick Riou
Notation Dany Lévêque
(© Rudolf Benesh Londres 1955)
Coproduction Théâtre National de Marseille, la Criée, Théâtre de la Ville - Paris, Festival
Montpellier Danse 2003, Festival dʼAvignon, Le Groupe Partouche – Casino municipal
Aix/Thermal.
Near Life Experience est une recherche sur différents états du corps liés à des sensations
intermédiaires. Ces états affleurent lorsque lʼon aborde des zones situées au bord de lʼexistence,
accessibles dans les moments dʼévanouissement, lors dʼune transe, dans un instant dʼextase ou
dʼorgasme. La notion de ravissement, définissant à la fois une sensation lumineuse et le rapt de
lʼindividu, sʼy apparente aussi, le sujet sʼabsente, il est enlevé à lui-même, il est ravi.
Near life experience évoque cela, une tentative de soustraction au temps et à lʼespace, une sorte
dʼéclipse du moi et cherche à travers cet amnios imaginaire, une nouvelle écriture en creux du
corps.
Angelin Preljocaj
17
HELIKOPTER
Création 2001
Pièce pour 6 danseurs
Durée 35 minutes
Chorégraphie Angelin Preljocaj
Musique Karlheinz Stockhausen (Helikopter-quartetʼ)
Interprétation le Quatuor Arditti
Scénographie Holger Förterer
Lumière Patrick Riou
Costumes Sylvie Meyniel
Notation Dany Lévêque
(© Rudolf Benesh Londres 1955)
Commande de la Biennale nationale de danse du Val-de-Marne
Coproduction La Criée - Centre dramatique national de Marseille, La Biennale nationale de
danse du Val-de-Marne, La Maison des Arts et de la Culture de Créteil - Scène nationale, Le
Groupe Partouche - Casino municipal Aix-Thermal
Avec lʼaide à la création du Conseil général du Val-de-Marne
Lors de la première audition dʼHelikopter-quartetʼ, de Karlheinz Stockhausen, l'idée de créer
une pièce chorégraphique sur cette musique ne m'a pas du tout effleuré l'esprit tant cette
œuvre semblait laminer, à chaque coup d'hélice, les fondements même d'un rapport entre
musique et danse.
C'est cependant pour cette raison même qu'à la seconde écoute, le désir jubilatoire de se
confronter aux entrelacs des turbines d'hélicoptères et des glissendi du Quatuor Arditti s'est
imposé d'une façon irrépressible.
Exposer six danseurs aux rythmes effrénés et technorganiques de cette pièce tel sera lʼenjeu
de cette création.
Angelin Preljocaj
18
CENTAURES
Création 1998
Duo
Durée 20 minutes
Adaptation dʼun duo de La Peau du Monde (Création 1992)
Chorégraphie Angelin Preljocaj
Musique György Ligeti
Costumes Caroline Anteski
Choréologue Dany Lévêque
Coproduction Maison des Arts de Créteil, La Biennale de Danse du Val-de-Marne.
« Lorsquʼil nʼy aura plus rien
Lorsquʼil ne restera plus que le désert, le sable, et le vent
Lorsquʼon aura défroqué le monde
Soigneusement rasé la pilosité terrestre
Quand la vallée nue comme un ventre
Sera fendue par le soleil de midi et la gelée de minuit
Quand la Nature aura perdu sa nature
Que la terre comme une boule de cuir
Tannée, usée, séchant au fil du temps
Sera le dernier territoire des cavaliers
Les hommes debout entre chien et dieu
Nʼauront de cesse de trouver lʼair qui leur manque
Et leurs poumons sauront trier le sable
Inévitablement mêlé à lʼair brûlant
Lʼeau sera lʼor, lʼor sera la boue
Et les cavaliers aux chevaux morts
Péripatéticiens fatals aux rêves de galops
Seront des derniers à penser le monde
Il ne leur restera alors quʼà tout réinventer
Grâce au vide, au silence, au désert
Et profiter de cette nudité extrême
Pour se coucher au sol contre la peau du monde »
Les Cavaliers
Angelin Preljocaj
19
ANNONCIATION
Création 1995
Pièce pour deux danseuses
Durée 20 minutes
Chorégraphie Angelin Preljocaj
Musique Stéphane Roy (Crystal Music), Antonio Vivaldi (Magnificat)
Interprétation Ensemble international de Lausanne, Orchestre de Chambre de Lausanne
Direction Michel Corboz
Scénographie Angelin Preljocaj
Costumes Nathalie Sanson
Lumière Jacques Chatelet
Notation Dany Lévêque
Spectacle créé en résidence au TNDI - Châteauvallon
Présenté en première à lʼOpéra de Lausanne (Suisse)
Direction Dominique Meyer
Production Ballet Preljocaj
Cette chorégraphie a reçu le Bessie Award 1997 à la treizième édition du New York Dance &
Performance Award
Quelle clé détient le concept de lʼAnnonciation ? Quʼest censé ouvrir en nous cet événement
fondateur dʼune religion ?
Alors que de nombreux peintres depuis deux millénaires ne cessent dʼinterroger ce catapultage
de symboles antinomiques quʼest lʼAnnonciation, il est étonnant de constater que ce thème à la
problématique si proche du corps soit quasi-évacué de lʼart chorégraphique.
Pourtant, ce qui est en jeu ici est évidemment fascinant.
Dans lʼiconographie traditionnelle, Marie est souvent représentée dans un jardin clos qui
symbolise sa virginité. Une similitude se dégage alors entre son espace intérieur et son
environnement.
Lʼintrusion de lʼange dans cet univers intime apporte avec lui lʼannonce du bouleversement
métabolique de son corps. Cʼest pourquoi, bien que dans le texte la Vierge exprime une
soumission sereine à lʼévénement, de nombreux artistes lui ont donné des attitudes exprimant
le doute, lʼinquiétude, voire la révolte.
Cette simultanéité étrange entre soumission et révolte, cette déflagration de lʼespace et du
temps, nous signifient quʼau moment même où le message est délivré le processus biologique
de la fécondation est en route. On est en fait dans lʼacte concepteur.
Cette genèse par glissements successifs nous ramène évidemment au mécanisme même de la
création artistique, le message passant du virtuel au réel. Ce que lʼon appelle aujourdʼhui lʼart
conceptuel ne serait-il pas, plutôt quʼun art abouti, lʼannonce dʼun art nouveau, lʼAnnonciation
dʼun art à naître ?
Angelin Preljocaj
20
UN TRAIT DʼUNION
Création1989
Création pour 2 danseurs
Durée 30 minutes
Chorégraphie Angelin Preljocaj
Musique Jean-Sébastien Bach
(Concerto pour piano N°5 BWV 1056 2e mouvement (largo))
Interprétation Gleen Gould et le Columbia Symphonie Orchestra
Création sonore Marc Khanne
Costumes Nathalie Fontenoy
Lumière Jacques Chatelet
Choréologue Dany Lévêque
Commande de la Biennale nationale de la Danse du Val-de-Marne.
Coproduction Maison des Arts de Créteil, Théâtre national de la danse et de lʼimage
Châteauvallon, Alpha-FNAC.
Avec lʼaide à la création du Conseil Général du Val-de-Marne, Ministère de la culture et de la
communication, Direction de la Musique et de la Danse (Fonds de promotion chorégraphique)
et ADAMI.
Les rencontres semblent toujours du domaine du fortuit, complices du hasard, ces moments
paraissent ouvrir en nous des devenirs sublimes et énigmatiques. Pourtant chacun de nous
cherche l'autre, comme dans "le banquet" où Platon nous parle de ces êtres parfaits qui un jour
sont séparés en deux par les Dieux et dont chaque moitié cherche aujourd'hui son "manquant",
celui qui sera réellement le complément vital.
Mais ne cherchons-nous pas plutôt à trouver chez quelqu'un, un point de suture, un trait de
caractère qui annihilera d'un coup notre solitude essentielle? Comme pour se prouver que l'on
existe vraiment, comme si n'existait que ce qui est en relation avec.
Un trait dʼunion voudrait effleurer cela, cette quête inlassable entre deux êtres cleptomanes qui
se font mutuellement les poches de leur inconscient pour trouver ce qui les connectera, qui
réduira leur solitude à néant, qui les fera exister l'un au regard de l'autre.
Angelin Preljocaj
21
ROMEO ET JULIETTE
Création 1996
Pièce pour 24 danseurs
Durée 90 min
Chorégraphie Angelin Preljocaj
Décor Enki Bilal
Costumes Enki Bilal et Fred Sathal
Musique Serge Prokofiev, Roméo et Juliette, Opus.64
Interprétation Boston Symphony Orchestra
Direction Seiji Ozawa
Création sonore Goran Vejvoda
Lumière Jacques Chatelet
Décors Atelier décor Alain Grenet
Costumes Pascale et Stéphane Richy
Le Chat Botté Costumier
Coproduction Théâtre de St Quentin en Yvelines, La Coursive - Scène nationale de La
Rochelle, Les Gémeaux – Sceaux – Scène nationale, Théâtre de la Ville – Paris, Fondation
Paribas, Festival Danse à Aix
Chorégraphie primée aux Victoires de la Musique 1997
Dans une improbable Vérone, non pas futuriste mais fictive, passablement délabrée, abritant
une classe favorisée et dirigeante (la famille de Juliette) et une population misérable et
exploitée (celle de Roméo), la rencontre des amants est proscrite et hors la loi ; la milice
omniprésente et musclée chargée par la famille de Juliette de contrôler lʼordre social nʼest pas
seulement lʼimage shakespearienne de la fatalité, cʼest aussi lʼemprise effective du pouvoir sur
une des libertés essentielles de lʼindividu : celle dʼaimer.
Roméo et Juliette, même sʼils se soumettent parfois, refusent chacun la façon de vivre qui est
imposée dans leurs classes sociales, classes fermées à toute communication comme le dicte la
milice des consciences, dʼoù le scandale de cet amour. Tous deux voudraient être ailleurs, tous
deux sentent la nécessité de décrocher, chacun aspire à ce quʼa lʼautre. Le choc passionnel va
leur permettre de sauter le pas, dʼoser échapper au sort quʼon leur avait tracé.
Angelin Preljocaj (1991)
22
ROMEO ET JULIETTE
Angelin Preljocaj présente une relecture de son propre ballet Roméo et Juliette, créé en
décembre 1990 pour le Lyon Opéra Ballet.
Marqué par sa culture et ses origines albanaises, il avait alors choisi de situer cette histoire
dʼamour universelle dans le contexte des régimes totalitaires des pays de lʼEst. Il ne sʼagissait
pas dʼune lutte de clans comme lʼaurait voulu la tradition mais dʼun affrontement entre la milice
chargée dʼassurer lʼordre social et le monde des sans abris, quʼAngelin avait alors imaginé telle
une prémonition.
Aujourdʼhui, les temps ont changé et la réalité a rattrapé la fiction : le phénomène des sans
abris, quʼAngelin avait alors imaginé telle une prémonition.
Le décor dʼEnki Bilal sʼest transformé et la danse dʼAngelin a évolué au contact des danseurs
de sa propre compagnie, des interprètes rompus à son travail, avec lesquels une complicité
artistique sʼest établie au cours des années et des créations successives.
Plusieurs versions de Roméo et Juliette pourront ainsi circuler : on ne saurait y voir un
antagonisme, mais plutôt un dialogue entre différentes versions dʼune œuvre, un jeu de miroir
permanent entre diverses interprétations, chacune sʼenrichissant au contact de lʼautre, cette
démarche redonnant ainsi tout son sens au rôle du danseur comme acteur au service dʼune
chorégraphie.
23
MC 14/22 (ceci est mon corps)
Création 2001
Pièce pour 12 danseurs hommes
Durée 55 min
Chorégraphie Angelin Preljocaj
Création sonore Tedd Zahmal
Costumes Daniel Jasiak
Lumière Patrick Riou
Notation Dany Lévêque
(© Rudolf Benesh Londres 1955)
Commande de la Biennale nationale de Danse du Val-de-Marne
Coproduction La Criée Centre dramatique national de Marseille, La Biennale nationale de
Danse du Val-de-Marne, la Maison des Arts et de la Culture de Créteil - Scène nationale, Le
Groupe Partouche - Casino Municipal Aix/Thermal, et le Ballet Preljocaj.
Avec lʼaide à la création du Conseil Général du Val-de-Marne
«Ce projet est une recherche à laquelle ont pris part les douze danseurs hommes de la
Compagnie :
- travail sur le masculin
- travail sur le corps, surtout.
Le plateau ponctué par 6 tables (de travail ?, de dissection ?, des matières ?) sera un espace
d'interrogation, de mise à plat d'une acuité récurrente face à un monde où la virtualité galopante
prend le pas sur l'expérience physique».
Angelin Preljocaj
24
LE SACRE DU PRINTEMPS
Création 2001
Pièce pour 12 danseurs
Durée 40 minutes
Chorégraphie Angelin Preljocaj
Musique Igor Stravinski
Interprétation Chicago Orchestra
Direction Daniel Barenboïm
Scénographie Thierry Leproust
Création lumière Marion Hewlett
Création costumes Eric Bergère
Coproduction Staatsoper de Berlin, Théâtre de la Ville – Paris, Arsenal - Metz Auditorium –
Dijon, Théâtre de Remscheid – Allemagne, Théâtre de Reggio Emilia – Italie, NEFA – USA
Avec le soutien du National Dance Project de la New England Foundation for the Arts, financée
principalement par le National Endowment for the Arts et la Doris Duke Charitable Foundation.
Avec lʼaide de la Andrew W.Mellon Foundation, Philip Morris Companies Inc., Pennsylvania
Council on the Arts, et le British Council
À Karin Waehner
Lorsque jʼécoute le Sacre du printemps dʼIgor Stravinski, véritable lame de fond de la musique
e
du XX siècle, il me semble que ce qui transpire de lʼœuvre, relève autant de lʼordre de la
fascination que dʼune terreur ancestrale.
Cette musique nʼa de cesse de charrier la lente montée du désir, en même temps quʼune sorte
de panique contenue.
Mélange dʼaffolement à lʼidée dʼun passage à lʼacte littéralement dicté par nos molécules et de
jubilation attisée par nos sens, lʼélan signifié ici possède la force de lʼirrémédiable.
Les corps confrontés à cette mécanique ancestrale, ivres dʼépuisement ne peuvent que
participer à ce rituel.
Réunissant le clan autour dʼune pulsion somme toute biologique, le Sacre du Printemps nous
rappelle quʼaussi loin quʼiront les hommes et les femmes dans leur quête spirituelle, culturelle
ou intellectuelle, ils ne cesseront de buter irrémédiablement sur cette faille.
Comme lʼévoque Pascal Quignard dans Le Sexe et lʼeffroi : « Nous transportons avec nous le
trouble de notre conception.
Il nʼest point dʼimage qui nous choque quʼelle ne nous rappelle les gestes qui nous firent.
Angelin Preljocaj
25
PORTRAITS IN CORPORE
Création 2000
Installation chorégraphique pour 2 à 10 danseurs
Chorégraphie Angelin Preljocaj
Musique Giacinto Scelsi (Trio à cordes – 1958) et autres morceaux choisis
Vidéo Angelin Preljocaj
Post production vidéo Yankel Murciano (PAD)
Scénographie Adrien Chalgard
Lumière Patrick Riou
Costumes Sylvie Meyniel
Spectacle créé en résidence à lʼEspace des Arts de Chalon-sur-Saône
Coproduction Ballet Preljocaj, Espace des Arts de Chalon-sur-Saône, Groupe Partouche Casino municipal Aix/Thermal.
Avec le soutien de Productions Autrement Dit.
Angelin Preljocaj rompt momentanément avec les scènes traditionnelles et s'oriente vers des
espaces d'exposition. Dans un environnement plastique, il crée pour chacun de ses danseurs
un solo qui s'inscrit dans un rapport de dualité avec un film qu'il a réalisé sur eux, dans leur
univers personnel. Le public pourra naviguer entre les différents modules en choisissant la
relation qu'il désire créer avec les sujets.
Dans le corps, par le corps,
Cette série de portraits nous montre les corps dans un état de contraste.
Le projet sʼest élaboré en différents stades :
e
1 étape : filmer chaque danseur chez lui dans son univers intime et personnel en le montrant
dans une activité quotidienne familière choisie en concertation entre le chorégraphe et le
danseur.
e
2 étape : écrire avec chacun dʼeux un solo qui met en jeu le corps dans un rapport avec la
première étape : rapport direct, indirect, réactif, à contrario ou en similitude détournée.
e
3 étape : confronter les deux activités du corps : lʼune quotidienne et intime – spontanée ? –
lʼautre professionnelle, travaillée réfléchie ? – Le corps aiguisé en regard du corps fonctionnel.
e
4 étape : rapprocher le spectateur du travail du danseur, lui donner une libre circulation dans
un dédale dʼespace compartimenté, où chaque danseur, dans son univers personnel restitué
par la vidéo, nous offre le solo correspondant : libre à chaque visiteur de sʼarrêter, de passer au
suivant, de sʼattarder ou de revenir en arrière. Jeu de lʼoie mental dont chaque case nous livre
un portrait de danseur incarné de quotidien et dʼintime.
Angelin Preljocaj
26
PERSONNE NʼEPOUSE LES MEDUSES
Création 1999
(Cour dʼhonneur du Palais des Papes dʼAvignon)
Pièce pour 12 danseurs
Durée 85 min
Chorégraphie Angelin Preljocaj
Musique originale Maxximum SC
Musiques additionnelles KLF, Vivaldi, Joan Baez
Ana Rago et Sergio Leonardi
Shostakovich
Scénographie / Costumes Adrien Chalgard
assisté de Sylvie Meyniel pour les costumes
et de Patrick Riou et Thibault Leblanc pour les lumières
Coproduction Festival Danse à Aix, Festival dʼAvignon, Théâtre de la Ville-Paris, Les
Gémeaux-Sceaux-scène nationale, La Coursive - Scène nationale de La Rochelle, Theater der
Stadt de Reimscheid (Allemagne) et Ballet Preljocaj - Centre chorégraphique national de la
région Provence-Alpes-Côte dʼAzur, de la ville dʼAix-en-Provence et du département des
Bouches-du-Rhône.
Avec le soutien du Groupe Partouche – Casino municipal dʼAix/Thermal.
La brûlure quʼelle me causa parcourut mon corps comme une onde électrique.
Je ne comprenais pas, jʼétais dans lʼeau, mes mouvements étaient fluides, lisses comme du
verre poli. Lʼélément liquide semblait accepter mon corps enchâssé librement dans sa structure
aqueuse, lorsque la piqûre rétracta mes muscles. Sur le ventre, elle était venue du tréfonds de
lʼeau, poser son baiser brûlant contre mon ventre qui sʼabsorbait lui-même dans un mouvement
de vrille, intérieur et douloureux.
Juste avant, la nage semblait sceller les noces secrètes entre lʼeau et la chair.
La méduse sʼétait interposée comme pour témoigner du mensonge, de lʼimposture, elle venait
insidieusement interrompre un mouvement continu et paisible, comme pour signaler quʼil existe
autre chose, dʼautres lieux, dʼautres mystères. En effet !
Je lʼaperçus, elle chaloupait tranquillement à mi-hauteur puis disparut subtilement comme
happée par lʼabîme.
Je mʼéloignais, sortis de lʼeau, je me séchais.
Hagard, je quittais la plage, parcouru dʼétranges sensations. Il me sembla que cette rencontre
avec cette créature gélatineuse au mouvement souverain dont la robe en corolle ondoyait
doucement, nʼétait quʼune aventure fugitive et sans lendemain.
Certes, elle était belle, mais vraiment trop cruelle ; dʼailleurs, pensais-je, aussi brûlants que
soient leurs baisers, personne nʼépouse les méduses...
Angelin Preljocaj
27
PAYSAGE APRES LA BATAILLE
Création 1996/97
Pièce pour 12 danseurs
Durée 75 min
Chorégraphie Angelin Preljocaj
Musique Goran Vejvoda
Lumière Jacques Châtelet
Costumes Adrien Chalgard
Assistante création Sylvie Meyniel
La première partie de Paysage après la bataille a été créée et présentée au Théâtre des Salinsscène nationale de Martigues le 7 décembre 1996. Le spectacle a été créé dans son intégralité
en juillet 1997 au Festival dʼAvignon.
Production Danse à Aix, Ballet Preljocaj.
Ce Paysage après la bataille se veut le résultat de joutes imaginaires menées par deux
personnages antinomiques du monde de lʼart et représentant chacun un versant opposé de
lʼapproche de la création : lʼun, Joseph Conrad, est écrivain ; lʼautre, Marcel Duchamp, est
peintre.
Le premier exalte les pulsions les plus sombres de lʼêtre humain, faisant de Au cœur des
ténèbres, livre culte sʼil en est, une ode à lʼinstinct et à la sauvagerie qui couve au fond de
chacun dʼentre nous.
Le second, au cours de sa réflexion sur lʼart, a totalement bouleversé notre perception des arts
plastiques - notamment avec le ready-made - et laissé des traces indélébiles dans la production
artistique de notre siècle.
Ainsi, sʼagirait-il dʼune confrontation souterraine entre une approche intellectuelle de la création,
qui engendra lʼart conceptuel, et une vision instinctive de lʼart. Le corps, quant à lui, possédant
par nature ces deux tendances, devient lʼenjeu, le médiateur et lʼarbitre de ce match où boxent
pour une fois dans la même catégorie lʼinstinct et lʼintelligence.
Angelin Preljocaj
28
LʼANOURE
Dʼaprès la nouvelle originale de Pascal Quignard La voix perdue Création 1995
Pièce pour 11 danseurs
Durée 65 min
Chorégraphie Angelin Preljocaj
Livret Pascal Quignard
Création musicale Bernard Cavanna
Formation musicale (8 musiciens) Le Banquet
Direction Olivier Dejours
Soliste Marie Kabayashi
Musique additionnelle Rameau (extraits de Dardanus), Mac Donald (extraits de Kilim)
Réalisation sonore Gino Favotti
Lumière Jacques Châtelet
Conception décor Thierry Leproust
Réalisation décors Atelier Alain Grené
Costumes Tony Delcampe et Sandrine Rombaux
Réalisation costumes Pascale et Stéphane Richy
Notation Dany Lévêque
(© Rudolf Benesh, Londres 1955)
Spectacle créé en résidence au TNDI à Châteauvallon
Coproduction Théâtre de la Ville, Théâtre de St-Quentin-en-Yvelines, La Coursive-scène
nationale de La Rochelle, Théâtre de La Passerelle de Gap, Ville de Champigny-sur-Marne,
Ballet Preljocaj.
Avec lʼaide à la création de la Fondation Paribas, du Conseil général du Val de Marne, du
ministère de la Culture-direction de la Musique et de la Danse-département de la création et de
la diffusion, de la Fondation Beaumarchais, du Studio acoustique-Institut national de
lʼAudiovisuel, et du Groupement de recherche musicale Editions musicales européennes-Paris.
...Nʼécoute pas leurs sottises. Dis-moi, celle que tu as aimée nʼétait-elle pas une revenante
verte ?
- Du moins cʼétait une femme merveilleuse vêtue dʼune jaquette verte, rétorqua Jean.
Alors cʼétait une grenouille, dit la jeune femme. Les morts noyés deviennent des rainettes. Les
morts incinérés deviennent des papillons. Tout le monde sait cela. Seuls les morts ensevelis
dans la terre consacrée deviennent des anges.
Extrait de la nouvelle de Pascal Quignard
29
PETIT ESSAI SUR LE TEMPS QUI PASSE
Création 1995
Pièce pour 7 danseurs
Durée 31 min
Chorégraphie Angelin Preljocaj
Pièces sonores Dominique Petitgand
Musique Miserere d'Allegri
Interprétation King's College Cambrigde Choir
Direction Stephen Cleobory
Scénographie Angelin Preljocaj
Costumes Nathalie Sanson
Lumière Jacques Chatelet
Notation Karl Burnett et Dany Levêque
© Rudolf Benesh, Londres 1955
Spectacle créé en résidence au T.N.D.I. Châteauvallon
Coproduction Festival international de Cannes, Biennale nationale de Danse du Val-de-Marne,
Ville de Villejuif, Théâtre Romain Rolland de Villejuif.
... C'est rien une vie quand on vieillit,
on trouve que c'est rien une vie parce que ça passe tellement vite,
moi je ne sais pas comment ça a passé,
y a des années qui sont d'ailleurs complètement effacées,
qu'on voit pas, rien de transcendant,
d'autres, ben,
plus heureuses les unes que les autres,
ça dépend,
mais ça passe tellement vite,
quand on a 20 ans on dit oh, vivement que j'ai 25 ans,
oh, j'suis trop jeune,
on n'vous prend pas au sérieux et caetera,
et puis une fois qu'on arrive à 30 ans,
on dit oh, déjà 30 ans,
ça passe encore vite
et puis quand on arrive à 40,
on dit oh, lala, 40 ans déjà, et ben ré,
alors quand on arrive dans les 70, 80,
là, on n'dit plus rien,
on attend,
et ben la fin,
on attend la fin...
Extrait d'une pièce sonore de D. Petitgand
30
HOMMAGE AUX BALLETS RUSSES
PARADE
LE SPECTRE DE LA ROSE
NOCES
Les Ballets russes restent aujourd'hui encore une référence incontestée d'une aventure
artistique originale et diversifiée menée par Serge de Diaghilev de 1909 à 1929.
Pendant 20 ans, cette troupe de nomades des temps modernes sillonna l'Europe et les EtatsUnis avec des œuvres considérées aujourd'hui comme des chefs-d'œuvre. Ces ballets
légendaires, dont chaque titre évoque un scandale, une audace, une invention, ont fait
collaborer les plus grands créateurs du moment, Stravinski, Picasso, Prokofiev, Nijinski, Satie,
Braque...
Depuis cette époque, nombre d'institutions ont salué par des rétrospectives ou des soirées
Ballets russes leur talent et leur vitalité.
Il nous a semblé qu'il était temps de leur rendre un nouvel hommage mais en mettant en jeu la
même passion qui les animait : la passion d'inventer, de créer, de risquer des collaborations
nouvelles avec des créateurs d'aujourd'hui.
« Etonnez-moi » disait Diaghilev à Cocteau ; si nous pouvions aujourd'hui à peine intriguer le
grand Serge j'en serais comblé, car plus qu'une référence les Ballets russes sont un modèle.
Ce premier grand ballet contemporain de l'histoire nous rappelle qu'avant de devenir classique
une œuvre quelle qu'elle soit, fut, en son temps, contemporaine, immédiate et vivante.
A nous aujourd'hui d'assumer nos rôles, de prendre le relais. Après Noces déjà au répertoire de
ma compagnie, j'ai fait le choix de revisiter deux autres œuvres des Ballets russes : Parade, sur
la musique quasi foraine de Satie et le mythique Spectre de la rose sur l'Invitation à la valse de
Weber.
Angelin Preljocaj
31
PARADE
Création 1993
Création pour 10 danseurs
Durée 20 min
Chorégraphie Angelin Preljocaj
Musique Erik Satie
Interprétation lʼOrchestre du Capitole de Toulouse
Direction Michel Plasson
Décor Aki Kuroda
Costumes Hervé Pierre
Réalisation décor et costumes Ateliers de lʼOpéra de Paris-Palais Garnier
Lumière Jacques Chatelet
Notation Dany Lévêque
© Rudolf Benesh, Londes 1955
Commande de l'Opéra de Paris-Palais Garnier
Spectacle créé en résidence au Théâtre de la Passerelle-Gap
Coproduction Opéra de Paris-Palais Garnier, TNDI Châteauvallon-Toulon.
Avec lʼaide à la création du ministère de la Culture et de la Communication - direction de la
Musique et de la Danse (Fonds de promotion chorégraphique) et de la Fondation Paribas.
Parade est un ballet bâti avec la conscience omniprésente du public. Jʼai essayé dʼéviter de me
censurer. Tout était possible, et surtout le trop, cʼest-à-dire tout ce qui tire vers le music-hall,
voire la fête à Neu-Neu, les lampions.
La seule chose à laquelle je tiens est lʼécriture, la solidité de la construction. Angelin Preljocaj
32
LA PEAU DU MONDE
Création 1992
Pièce pour 13 danseurs
Durée 110 min
Chorégraphie Angelin Preljocaj
Musique György Ligeti / Jean-Sébastien Bach
Musique originale Goran Vejvoda
Décor Thierry Leproust
Réalisation du décor Cité Décors
Costumes Caroline Anteski
Assistée de Didier Desplin, Hélène Martin
Lumière Jacques Chatelet
Notation Dany Lévêque
© Rudolf Benesh, Londres 1955
Coproduction TNDI Châteauvallon-Toulon, La Coursive de la Rochelle, SIGMA Bordeaux,
Scène nationale de Bayonne et du Sud Aquitain, Office artistique région Aquitaine, Centre
national des Arts d'Ottawa-Canada
Avec lʼaide à la création du ministère de la Culture et de la Communication, Direction de la
Musique et de la Danse (Fonds de promotion chorégraphique), du Conseil général du Val-deMarne et de la Fondation Paribas.
Quand, à l'origine d'une œuvre, il lui plaît de s'inviter, le hasard s'arrange toujours pour
témoigner que le hasard, précisément, ça n'existe pas. Angelin Preljocaj n'aura pas manqué de
saluer pareille intervention dans la Peau du Monde, en décidant que treize danseurs
interpréteraient sa treizième création.
L'idée de cette création lui vient après un voyage quʼil effectue, il y a plusieurs années, dans le
désert situé entre l'Egypte et l'Israël. La sensation de se trouver là comme un point névralgique
du globe, de toucher là son point sensible, d'approcher au plus près la carcasse du monde ;
l'anatomie du monde, débarrassée de toute parure, mise à nue dans ce désert, apparue comme
un corps démuni du monde, vient à lui avec ces mots je suis, ici, comme sur la peau du monde.
Aucune photo pour témoigner de cette expérience, pas un dessin, pas de note pour fixer
l'émotion que procurent alors des promenades effectuées à l'aube, vers quatre heures du
matin, quand sur la peau du monde il marche, se figurant à l'aube du monde ; il s'assoie, il
écoute et, contre elle, frotte sa peau...
Brigitte Paulino-Neto
33
AMER AMERICA
Création 1990
Pièce pour 8 danseurs
Durée 67 min
Chorégraphie Angelin Preljocaj
Musique originale Laurent Petitgand
Décor Thierry Leproust
Réalisation du décor Jean-Pierre Camus - Films et Formes
Costumes Caroline Anteski
Lumière Jacques Chatelet
Commande de la Biennale internationale de la Danse à Lyon
Coproduction Le Quartz de Brest, Théâtre de la Ville - Paris, LʼArsenal - Metz
Avec lʼaide à la création de la Fondation Paribas, la Fondation Beaumarchais, lʼAdami, le
Centre national des Arts plastiques pour le décor, et, pour la musique, de la direction de la
Musique.
L'Amérique correspond pour l'Européen, encore aujourd'hui, à la forme sous-jacente de l'exil, à
un fantasme d'émigration et d'exil, et donc à une forme d'intériorisation de sa propre culture. En
même temps, elle appartient à une extraversion violente, et donc au degré zéro de cette même
culture.
Jean Baudrillard
Mourir un peu, c'est bien de cela dont il s'agit, d'une fêlure de l'âme, d'un déchirement choisi par
la raison et que le coeur feint d'ignorer. Partir avec seulement ces valises si lourdes d'espoir
vers un continent mythique, l'Amérique, terre inconnue, continent englouti sous les rêves
d'émigrants immobiles, nous parle d'espace vierge, de territoire inoccupé, comme une page
blanche où l'on peut réécrire sa vie d'une plume précise et légère à condition de lever l'ancre.
Angelin Preljocaj
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LE SPECTRE DE LA ROSE
Création 1993
Pièce pour 6 danseurs
Durée 20 min
Chorégraphie Angelin Preljocaj
Musique Carl-Maria Von Weber
Interprétation l'Orchestre Philharmonique de Berlin
Direction Herbert Von Karajan
Création sonore Marc Khanne
Scénographie Angelin Preljocaj
Costumes et décors Dominique Gay
Ateliers de l'Opéra de Paris-Palais Garnier
Lumière Jacques Chatelet
Notation Dany Lévêque
© Rudolf Benesh, Londres 1955
Commande de l'Opéra de Paris-Palais Garnier
Spectacle créé en résidence au Théâtre de la Passerelle-Gap.
Coproduction Opéra de Paris-Palais Garnier, TNDI Châteauvallon-Toulon
Avec lʼaide à la création du Ministère de la Culture et de la Communication, Direction de la
Musique et de la Danse (Fonds de promotion chorégraphique), la Fondation Paribas.
Le 19 avril 1911 dans la salle du Palais Garnier de Monte-Carlo, Nijinski laissait le public
pantois devant la toute première représentation du Spectre de la rose.
Le temps a depuis laissé la place à de nombreuses interprétations et il nʼest pas un
ballettomane qui nʼait une version fétiche chevillée au cœur...
Le Spectre de la rose est pour moi une sorte de sas, une porte du temps, une quatrième
dimension me permettant de communiquer avec cette période clé de lʼHistoire de la danse.
Angelin Preljocaj
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NOCES
Création 1989
Pièce pour 10 danseurs
Durée 35 min
Chorégraphie Angelin Preljocaj
Musique Noces d'Igor Stravinski
Interprétation Choeur contemporain d'Aix-en-Provence et les Percussions de Strasbourg
Direction Roland Hayrabedian
Conception et réalisation costumes Annick Goncalves - Caroline Anteski
Lumière Jacques Châtelet
Notation chorégraphique Noémie Perlov
© Rudolf Benesh, Londres 1955
Commande de la Biennale nationale de la Danse du Val-de-Marne
Coproduction Maison des Arts de Créteil, TNDI Châteauvallon-Toulon, Alpha-FNAC, ArsenalMetz, Centre national des arts d'Ottawa–Canada
Avec lʼaide à la création du conseil général du Val-de-Marne, du ministère de la Culture et de la
Communication - Direction de la Musique et de la Danse (Fonds de promotion chorégraphique),
de lʼAdami et de la SPEDIDAM
Avec le soutien du Théâtre du Merlan à Marseille et des services culturels de l'Ambassade du
Canada
Aussi loin que remonte ma mémoire, les Noces ont toujours sonné pour moi comme une
étrange tragédie : tradition des Balkans ou regard d'un enfant fantasque, je savais qu'autour de
la mariée, toujours absente des convivialités, le mystère s'épaissirait à mesure que les
demoiselles d'honneur s'occuperaient d'en faire cette monnaie d'échange qui passera d'une
famille à une autre, et puis, qu'elle apparaîtrait au moment ultime, lorsque toutes les
consciences embuées par une journée de douce ivresse, se tourneraient vers elle pour ne plus
ignorer ce pressentiment du drame dont elle était le reflet voilé.
Alors s'offrant comme une forme renversée d'un rituel funèbre, elle verserait les larmes en
s'avançant vers le rapt consenti.
Angelin Preljocaj
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LIQUEURS DE CHAIR
Création 1988
Création pour 9 danseurs et 1 musicien
Durée 67 min
Chorégraphie Angelin Preljocaj
Musique originale Laurent Petitgand
Conception décor et costumes Annick Goncalves
Réalisation des costumes Odile Fouquet
Réalisation du Décor Association Lézard Mateur
Conception et réalisation de la Sculpture Frédéric Le Junter
Lumière Jacques Chatelet
Commande du C.N.D.C. d'Angers
Coproduction C.N.D.C. d'Angers, Théâtre de la Ville-Paris, CAC de Sceaux, Maison de la
Culture de la Rochelle, Théâtre du Merlan-Marseille, Alpha-FNAC.
Avec le concours de la SPEDIDAM.
...Et l'éventail qu'elle froissait en ses doigts fluets aux larges bagues s'égaie en des sujets
érotiques si vagues, qu'elle sourit tout en rêvant à maints détails.
Paul Verlaine
Le corps, lieu privilégié des phantasmes possède en lui tous les signes, il est à même de
prodiguer une infinité de sens, de se laisser décrypter à plusieurs niveaux, ou encore, comme
une poupée gigogne de cacher un sens par un autre.
Dans Liqueurs de Chair, le propos serait de tirer du corps une jubilation sensuelle et érotique au
point de l'emmener aux limites du basculement des sens.
Cette transformation, véritable réaction chimique (au sens de la distillation, de la macération),
m'évoque une sensation suave à l'extrême mais qui contient en elle l'ivresse des abîmes car
toujours aux abords de cet instant de fragilité extrême où l'exaltation du corps touche à son
paroxysme, là où tout bascule vers l'irrémédiable, vers l'anéantissement de l'âme, là où la mort
se démasque et d'où la chair commence à sécréter doucement cette substance sucrée et
enivrante qui peut perler à travers la peau comme la sueur, le sperme, les larmes et le sang.
Les surréalistes le savaient bien, eux qui ont fait de l'érotisme leur muse privilégiée, que ce
précipité de sentiments troubles et de mouvements échappés, est la liqueur séminale de la
création.
Angelin Preljocaj
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HALLALI ROMEE
Création 1987
Pièce pour 7 danseuses
Durée 70 min
Chorégraphie Angelin Preljocaj
Musique Michel Decoust
Formation de 10 musiciens
Direction Paul Mefano
Décors et costumes Annick Goncalves
Réalisation costumes Chris De Clerq - Namik Gaud
Construction décors Bruno Lanrouilly - Pascal Legros
Lumière Jacques Chatelet
Commande du Festival d'Avignon
Coproduction conseil général du Val-de-Marne, Biennale de Danse du Val-de-Marne, Théâtre
de la Ville-Paris, ville de Fontenay-sous-Bois
Avec la collaboration de l'Ensemble de Musique Contemporaine 2E 2M
Le revêtement du décor est offert par la Société Isofra.
Elle se sentait extraordinairement vide, les mains vides, le ventre vide, le crâne vide, dans cet
état de vacuité absolue, enchantée et pessimiste, que l'on éprouve lorsque l'on a fini quelque
chose d'important, de déterminant.
Cet état qu'évoque Joseph Delteil à propos de Jeanne d'Arc, c'est souvent celui que l'on
éprouve en sortant de scène. Quand on est encore dans la vibration du spectacle - un moment
blanc. Cʼest cette disposition particulière qui m'intéresse, et la gestuelle qui en découle. Ce
moment si dense, qu'il se vide et devient le réceptacle de phénomènes proches des sphères du
sacré. Elles seront sept, sept pour essayer de danser sur les terrains de l'illumination, sept
femmes en état de réceptivité extrême et absolue.
De Jeanne d'Arc, on disait aussi qu'elle était le point de convergence de nombreux symboles :
la virginité, la guerre, la purification, la sainteté, le renoncement de soi. Ces figures sont parfois
contradictoires, pourtant j'aimerais trouver une écriture de leur convergence, qui m'aide à
donner à cette armée de femmes, le sens et les raisons d'une exaltation contenue.
Angelin Preljocaj
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LE PETIT NAPPERON BOUGE
Création 1987
Pièce pour 4 danseurs
Durée 10 min
Chorégraphie Angelin Preljocaj
Musique John Lurie
Décors et costumes Annick Goncalves
Lumière Jacques Chatelet
Coproduction Théâtre contemporain de la Danse, la Compagnie Preljocaj.
Trois satoris d'ébène, immuables, vont broyer le temps d'un quart d'heure, l'indolence d'une
geisha rouge sang dans un jeu sophistiqué de portés répétitifs.
La meilleure façon de trouver la voie des sens dans l'ascèse technique. Troublant et percutant.
Patrick Bossati
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À NOS HÉROS
Création 1986
Pièce pour 7 danseurs
Durée 60 min
Chorégraphie Angelin Preljocaj
Musique Marc Khanne
Musique additionnelle Katchaturian
Décors et costumes Annick Goncalves
Réalisation costumes Caroline Anteski
Lumière Jacques Chatelet
Construction décor Pascal Legros
Le revêtement du décor est offert par la Société Isofra.
Coproduction Maison de la Danse de Lyon.
L'appel du Héros est au plan spirituel le moteur de l'évolution créatrice. L'action héroïque est
stimulatrice de l'émotion et de la création. Elle est aussi l'abnégation de l'individu face aux
événements.
Angelin Preljocaj
À partir de l'imagerie tirée du « réalisme socialiste », Angelin Preljocaj crée un langage
chorégraphique exprimant les différentes facettes du héros. Le mythe du héros suscite en nous
des sensations souvent ambiguës et contradictoires mais toujours paroxysmiques. Il est à la
fois un personnage public, universellement reconnu, et profondément isolé, seul face à ses
actes. Il suscite le sublime et le dérisoire, l'identification et le rejet. Il est créateur de
l'événement, agit pour et par exemple.
En mêlant le style monumental du décor à l'expression Cunéiforme et géométrique de la
chorégraphie, l'univers de la pièce prend sa vraie dimension poétique.
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LARMES BLANCHES
Création 1985
Pièce pour 4 danseurs
Durée 20 min
Chorégraphie Angelin Preljocaj
Musique Bach, Balbastre, Purcell
Bande son Marc Krief
Costumes Annick Goncalves
Lumière Jacques Chatelet
Primée au forum de l'A.R.I.A.M. Ile-de-France en janvier 1986
Coproduction Compagnie Preljocaj.
... Quelques mois plus tard un Preljocaj méconnaissable, libéré, inspiré, laisse passer dans sa
nouvelle chorégraphie un souffle poétique sans entrave... Il compose une pièce dʼamour raffinée et tendre. Il sʼy livre corps et âme... ... Tout commence dans un prélude statique; deux danseurs aux aguets fixent quelques
particularités de mouvements élémentaires. Puis un quatuor prend son envol, sur tous les
vecteurs de lʼaire scénique, dans une variété dʼéchelles et de registres très riches. Le geste
mécanisé, sans étapes transitoires revient. Mais arrondi aussitôt, dans un lié doux, ondoyant,
avec des réminiscences baroques, des figures surannées qui, à leur tour, se raidissent et se
cassent. Alternances délibérées de style qui se superposent en un permanent trompe-lʼoeil. ... Preljocaj est un musicien lui-même, on sʼen doutait. Fasciné par le contrepoint, il compose
sa danse comme une polyphonie orchestrale... ...Larmes blanches est une pièce délicate qui traite des rapports obscurs de deux couples aux
prises avec les conventions de la vie. Les danseurs développent des esquisses du vocabulaire
classique, le détournent, lui donnent des angles vifs et des accélérations surprenantes.
Laurence Louppe
Sa première création, le ballet Larmes blanches, portait aussi un titre équivoque. Quiconque
lʼécoutait en français demandait : quʼest-ce que cʼest ? Lʼarme blanche ou Larme blanche ?
Or, le poignard et la larme étaient là présents et le ballet était édifié sur cette équivoque et sur
les rapports de lʼun avec lʼautre. Tous deux scintillaient, se croisaient, émettaient des reflets, la
douleur de la larme était conjuguée à la froideur de la peur, le bonheur au danger. Ils se
poursuivaient lʼun lʼautre sans parvenir à se séparer et, dans cette fusion, Angelin Preljocaj,
inconsciemment, avait rendu un fragment de cette fatalité, qui avait poursuivi et continuait de
poursuivre sa nation. (...)
Plus on regardait lʼarme-larme blanche, plus on y découvrait la reprise du sang balkanique, la
destruction fondée sur le fol orgueil, et la fierté qui engendre la mort. Ismail Kadaré
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PEURS BLEUES
Création 1985
Pièces pour 5 danseurs
Durée 30 min
Chorégraphie Angelin Preljocaj
Musique Extraits d'ouverture de Beethoven
Bande son Dominique Carre
Costumes Annick Goncalves
Lumière Jacques Chatelet
Coproduction Festival SIGMA de Bordeaux, Compagnie Preljocaj.
Les Peurs Bleues sont une série de tableaux minimalistes et lyriques dont chaque volet évoque
la fascination de l'enfant face au grandiose.
Dans le rêve, le réel prend des proportions démesurées l'enfant immensément petit se trouve
confronté à l'immensément grand.
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MARCHÉ NOIR
Création 1985
Création pour 3 danseurs
Durée 10 min
Chorégraphie Angelin Preljocaj
Musique Marc Khanne
Musique additionnelle Verdi
Costumes Annick Goncalves
Lumière Jacques Chatelet
Ce ballet a reçu le prix du ministère de la Culture au XVIIe Concours international de
Chorégraphie de Bagnolet-le Ballet de demain.
Divertissement coloré, précis, composé de gestes adroitement ajustés, déclenchés au quart de
tour comme les mouvements d'une horloge.
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LʼÉQUIPE DU BALLET
Président dʼhonneur : Dominique Meyer
Président : François Debiesse
Directeur artistique : Angelin Preljocaj
Directrice : Nicole Saïd
Secrétaire de direction : Ariane Corret
Assistant, adjoint à la direction artistique : Youri Van Den Bosch
Assistante répétitrice : Claudia De Smet
Choréologue : Dany Lévêque
Administratrice de production: Frédérique Florent
Danseurs : Isabelle Arnaud, Neal Beasley, Virginie Caussin, Gaëlle Chappaz, Hervé
Chaussard, Damien Chevron, Baptiste Coissieu, Craig Dawson, Davide Di Pretoro, Sergio Diaz,
Sébastien Durand, Caroline Finn, Céline Galli, Alexandre Galopin, Yan Giraldou, Natacha
Grimaud, Emma Gustafsson, Ayo Jackson, Jean-Charles Jousni, Emilie Lalande, Céline Marié,
Lorena OʼNeill, Bruno Péré, Zaratiana Randrianantenaina, Nagisa Shirai, Julien Thibault
Administrateur : Jacques Jaricot
Administrateur de production : Fabian Materla
Comptables : Valérie Berset, Marie-Paul Bermond
Secrétaire générale : Carole Redolfi
Attachée de presse : Dominique Berolatti
Chargés de communication : Coline Loger, Xavier Andrèges
Chargé de production audiovisuelle: Harald Krytinar
Documentaliste : Daphné Girard
Responsable des relations avec les publics : Thomas Schnabel
Chargée des relations avec les publics : Céline Jolivet
Attachés aux relations avec les publics : Pauline dʼHauthuille, Stéphane Ach, Mélanie Lebec
Chargé de la pédagogie : Guillaume Siard
Chargé du mécénat et développement : Georges-André Mayer
Responsable de production et de diffusion : Mathilde Cocq
Chargée de production et de diffusion : Pauline Moss
Chargée de la logistique tournées : Alice Pons
Directeur technique : Luc Corazza
Assistante technique : Sarah Capon
Régisseur général : Michel Pellegrino
Régisseur général adjoint : Julien Guérut
Chargée de lʼaccueil des compagnies : Nathalie Zoccola
Régisseur matériel et décors : Serge Auble
Régisseur bâtiment : Hafid Benchorf
Accueil / Billetterie : Carole Lorthois, Marie Martorelli
Secrétaires / Standardistes : Estelle Garcia, Julie Fédi
Ainsi que lʼensemble du personnel vacataire et intermittent.
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CONTACT
Ballet Preljocaj – Pavillon Noir
Centre Chorégraphique National 530 avenue Mozart CS 30824
13627 Aix-en-Provence cedex 1 - France
T: +33 (0)4 42 93 48 00 - F: +33 (0)4 42 93 48 01
www.preljocaj.org
PARTENAIRES
Le Ballet Preljocaj,
Centre Chorégraphique National,
est subventionné par
le Ministère de la Culture et de la Communication – DRAC PACA,
la région Provence-Alpes-Côte dʼAzur,
le département des Bouches-du-Rhône,
la Communauté du Pays dʼAix,
et la ville dʼAix-en-Provence
et bénéficie du soutien de
Groupe Partouche - Casino Municipal dʼAix-Thermal,
Groupama Alpes-Méditerranée
pour le développement de ses projets
et CULTURESFRANCE – Ministère des Affaires étrangères
pour certaines de ses tournées à lʼétranger.
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