Établir un lien entre le Fort et la Grand`Place
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Établir un lien entre le Fort et la Grand`Place
10 SUDPRESSE MERCREDI 22 MAI 2013 HUY Établir un lien entre le Fort et la Grand’Place Une piste pour sauver le monument ? L’état du Fort de Huy est préoccupant. Sa rénovation est nécessaire mais coûtera très cher. Comment dénicher des budgets ? Comment parvenir à attirer plus de monde au sein de la citadelle hutoise ? Parmi les pistes étudiées : la création un accès plus direct entre la Grand’Place. Grâce à une via ferrata, réservée aux alpinistes « ou pourquoi pas, grâce à un ascenseur » lance l’échevin Joseph George. La rénovation du Fort de Huy est le cauchemar des majorités hutoises. La semaine dernière, AnneMarie Lizin (Pour Huy), lors de son circuit visant à présenter la « saison non-touristique » de Huy, pointait le mauvais état de l’édifice. « Tous les jours des pierres tombent et personne ne fait rien, un jour on va retrouver la Fort éboulé sur la RN90 à Huy ». Une petite phrase qui a fait bondir l’échevin du tourisme, Joseph George (cdH). « Pendant des années, alors qu’elle était bourgmestre, Anne-Marie Lizin n’a fait que gémir. Elle n’a rien fait pour le Fort de Huy. Nous avons pris le dossier à bras-le-corps. Fini de mettre des sparadraps ! Monter au Fort à bord de voiturettes de golf comme le propose Mme Lizin, c’est n’importe quoi. Nous allons jouer de manière professionnelle. Évidemment, ce dossier ne se traitera pas un jour, mais nous avançons. » Une somme de 100.000 euros a été dégagée au sein du budget extraordinaire afin de mener une étude portant sur la rénovation du monument. Le Fort est un monument classé, à ce titre sa rénovation devrait pouvoir être subsidée par la Région Wallonne, mais il faut trouver au Fort une vocation plus forte. Améliorer sa fonction de mémorial des atrocités de la guerre mais aussi inciter les touristes à grimper jusque-là. La Ville de Huy, en collaboration avec le CITW (Centre d’Ingénierie du Tourisme Wallon – Spi +), planche sur le sujet. « Il faut réfléchir à un accès plus direct entre la Grand’Place et la Fort, via la rue Sous-le-Château », explique Joseph George. Et une fois au pied du Fort comment les touristes grimperont-ils jusqu’à la plateforme ? « Toutes les pistes sont ouvertes. Pourquoi pas un escalator, un funiculaire ou même un ascen- seur. Dans le cadre de la rénovation du téléphérique, on pourrait aussi imaginer que les cabines puissent faire l’aller-retour Fort-Meuse. » Le CITW préconise aussi la mise en place d’une via ferrata qui permettrait de grimper jusqu’au Fort tout en pratiquant une activité sportive. Une solution qui ne pourrait convenir qu’à une poignée de sportifs, mais qui pourrait bien faire des émules auprès des Flamands et des Hollandais, amateurs de reliefs escarpés… l AURÉLIE BOUCHAT Une via ferrata ou un ascenceur pour grimper jusqu’au Fort ? « Toutes les pistes sont ouvertes ». l A.BT/SP DES PROJETS DE RÊVE Recréer les murailles de la ville et un miroir d’eau Comment améliorer l’image touristique de la Ville ? L’étude du CITW regorge d’idées originales. Parmi cellesci : accentuer l’image de ville d’eau de Huy. L’une des pistes : créer un embarcadère au pied de la maison Batta, par exemple, où pourrait être amarré le bateau de l’office du tourisme. « À pas » affirme l’échevin. Autre idée : créer un « miroir d’eau » sur la grande percée.« L’idée serait de refigurer le Hoyoux, qui coule de façon souterraine. Rouvrir la route serait très coûteux, mais créer un plan d’eau de seulement quelques centimètres de profondeur, comme c’est le cas l’endroit où il se trouve actuelle- à Bordeaux, pourquoi pas ? » ment, près de l’office du tou- Autre projet d’envergure, susceptible risme, on ne le voit pratiquement d’attirer les touristes : refigurer les an ciens remparts de la ville. « Ils sont actuellement trop peu mis en valeur. Nous avons établi une carte où l’on peut découvrir leur tracé. Dans le cadre d’une saison touristique future, on pourrait imaginer de matérialiser cette ceinture ». Reste qu’il faudra trouver des financements pour tous ces beaux projets, et de ce côté-là, rien n’est bouclé… l A.BT Le « miroir » de Bordeaux. l TH.S. CENTRE-VILLE Mieux harmoniser les enseignes L’enseigne du Littéraire, c’est OK. l A.BT « Eram » ça ne va pas. l A.BT GAGNEZ VOS PLACES POUR LE CONCERT DE RIHANNA Plus d’infos sur www.radiocontact.be SP19918560-MLR Écoutez Radio Contact du 22 au 24 mai Depuis quelques années, la ville dispose d’un règlement en matière de mobilier urbain et d’enseigne. Lorsqu’ils renouvellent les sièges et les tables de leur terrasse, les patrons d’établissement doivent suivre une certaine gamme de ton. Au cours des prochaines années, l’harmonisation pourrait être plus stricte encore, de façon à respecter le caractère de centre urbain ancien. « Le CITW constate que cer- taines enseignes sur la Grand’Place ne sont pas en harmonie avec le cadre ancien du centre. L’enseigne du Littéraire, par exemple, c’est très .w bien, mais celle située juste à côté, pour les chaussures Eram, cela ne va pas ». Ultérieurement la ville pourrait aussi opter pour un ensemble de parasols « suspendus » de même teinte et de même gabarit. A deux pas de la Grand’Place, l’échevin du tourisme promet aussi que les choses vont bouger pour le VieuxHuy : « Il y a un projet pour la maison Près la Tour, dans six mois ce dossier va évoluer. Les jardins du Vieux-Huy, actuellement entretenus par des particuliers, pourraient être transformés en jardins moyenageux ». l A.BT 10