Info Consommateur Septembre 2015

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Info Consommateur Septembre 2015
L’INFO CONSOMMATEURS
Bulletin d’informations
Septembre
2015
Véhicules 2000-2015: 68 citrons à éviter
Lorsqu’on magasine une voiture d’occasion, on veut à tout prix éviter les
citrons. Pour vous guider, voici les autos vendues ces 15 dernières années à retirer de votre liste d’achats potentiels.
Le guide Autos d’occasion publié par Protégez-Vous chaque année indique
toujours quels sont les citrons, ces voitures d’occasion à ne surtout pas acheter. Parfois proposés à un prix très intéressant, ces véhicules souffrent de problèmes de fiabilité ou d’une mécanique trop complexe, ou alors leurs pièces de
rechange sont très dispendieuses.
Pour certaines autos, il s’agit d’un manque global de fiabilité, pour d’autres, cela concerne seulement le moteur, une transmission ou des années précises de
production.
Nous avons regardé dans le rétroviseur et regroupé tous les citrons listés par l’Association pour la protection des automobilistes (APA) entre 2000 et 2015. Nous avons également demandé à l’APA si, avec le recul, certains véhicules, considérés comme fiables il y a plusieurs années, sont aujourd’hui devenus des
citrons.
Au total, 68 modèles sont à éviter si l’on regarde les 15 dernières années.
Des citrons en devenir?
L’APA soupçonne les véhicules suivants de devenir éventuellement des citrons. L’Association est à la recherche d’informations et de cas vécus sur des réparations effectuées pour les problèmes suivants:

Hyundai Elantra 2011-2013: surconsommation d’huile du moteur 1,8 L.

Jeep Compass et Patriot : rouille structurelle au niveau de la partie antérieure du châssis qui soutient
la suspension et le moteur.

Ford F-150 de toutes les années : bris importants du moteur 5,4 L.

Honda Odyssey et Accord 2011-2012: surconsommation d’huile, bris interne du moteur nécessitant
un remplacement ou un reconditionnement.

Toyota 2006-2012: prolongation de la garantie à cause d’une consommation d’huile excessive du moteur 4 cyl., en particulier le 2,5 L qui équipe les Camry, Venza et RAV4.
Si vous avez connu ces problèmes avec un des véhicules ci-dessus, n’hésitez pas à contacter l’APA, soit
par téléphone, au 514 272-5555, soit par courriel, au [email protected]..
Sources : Article de Protégez-Vous mise en ligne mai 2015
Les dangers du crédit comme étudiant
Difficile de concevoir aujourd’hui une vie sans crédit. Mais lorsqu’on est étudiant,
sans revenu stable, et que les banques nous courtisent, la prudence est de mise.
Au moment de la rentrée scolaire, voici quelques conseils d’experts en crédit pour
ne pas hypothéquer votre futur!
1. Avoir beaucoup de crédit… disponible
On perçoit souvent le fait de posséder plusieurs cartes de crédit comme une mauvaise chose, mais dans les faits, ce n’est pas (nécessairement) le cas. « Plus
vous disposez de crédit inutilisé, plus on vous en offrira », souligne l’expert en crédit Normand Pinard.
Un des facteurs qu’une institution financière étudie pour vous accorder ou non du
crédit est la portion de crédit qui vous est allouée, mais inutilistée. « Il vaut donc
mieux avoir cinq cartes de crédit avec des marges de 2000$, mais un solde à 0,
qu’une seule carte dont la limite est atteinte », explique M. Pinard.
Mais attention, prévient Jacques Nantel, professeur au département de marketing de HEC Montréal. Avoir plusieurs cartes de crédit, c’est aussi risquer de trop s’endetter et de « pelleter par en
avant ». Lorsque vous utilisez plusieurs cartes de crédit, il peut arriver un temps où vous focalisez sur le solde minimal à payer, et là ,
vous êtes en train de vous enterrer .»
2. Se faire un budget
Lorsqu’on utilise une carte ou une marge de crédit, il est primordial
de se faire un budget, pour ne pas l’utiliser outre sa capacité de rembourser. « Il
faut considérer ce qu’on peut dépenser et ce qu’on ne peut pas », insiste Normand Pinard, qui rappelle qu’aujourd’hui, un Canadien moyen est endetté de
150% de son revenu annuel.
« Il faut utiliser le crédit de façon responsable, dit Jacques Nantel. Ça demande un
minimum de conscience. Mais ce n’est pas hors de portée d’un étudiant universitaire
3. Faire son paiement dans le délai prévu
Le premier critère sur lequel se basent les créanciers pour vous accorder ou non
du crédit, selon Normand Pinard, est le fait de respecter chaque mois la date butoir de remboursement de sa carte de crédit. « Le moindre retard de paiement est
un facteur de décote. Il faut se faire une religion de payer dans les délais .»
4. Rembourser plus que le paiement minimum
Plus on paie, au lieu de faire seulement le paiement minimum chaque mois, plus
notre cote s’élève, explique Normand Pinard. « Et si je fais toujours le paiement
minimum ça va me prendre 21 ans pour payer mon solde! »
5. Demander à voir sa cote de crédit
Cette fameuse cote est la base pour avoir accès à toute forme de crédit. Alors,
aussi bien savoir en quoi elle consiste.
« Il s’agit d’un droit défendu par la loi sur la protection du consommateur, souligne
M.Pinard. On peut demander à Équifax ou Transunion d’avoir accès gratuitement
à notre rapport de crédit. Il est assez fréquent qu’il y ait des erreurs, alors c’est important de les faire corriger auprès des créanciers. »
Source : article paru sur le site web les affaires 31/08/2015
http://www.lesaffaires.com/mes-finances/consommation/les-dangers-du-credit-commeetudiant/581132
Protéger votre maison familiale
Un époux qui songe au divorce peut entreprendre certaines démarches préventives afin de
protégez la maison familiale. C’est surtout pertinent si l’époux non-propriétaire de la maison
familiale est inquiet que l’autre époux s’en débarrasse.
La maison familiale est vraiment une « résidence familiale »
La loi ne parle pas de maison familiale mais utilise plutôt l’expression « résidence familiale »
pour désigner le lieu :



Choisit par les époux pour être leur résidence principale;
Où les membres de la famille demeurent habituellement;
Où les membres de la famille exercent leurs principales activités.
Les époux n’ont qu’une seule résidence familiale. Par exemple, la résidence familiale des
époux peut être :



La maison dont un des époux est propriétaire ou locataire;
L’appartement loué pour un des époux;
Le condo dont un des époux est propriétaire ou locataire.
Les autres résidences des époux sont des résidences secondaires.
Comment protéger la maison familiale
Résidence familiale louée dont un des époux est signataire du bail
Un des époux peut donner au locateur un avis écrit que le logement leur sert de résidence familiale. Cet avis peut même être donné dans le bail lui-même.
Si le locateur du logement est ainsi avisé, l’époux qui a son nom sur le bail ne pourra
plus faire un des actes suivants sans obtenir l’accord de l’autre époux : sous-louer le
logement, céder le logement ou mettre fin au bail.
Résidence familiale dont un des époux est propriétaire
Un des époux peut inscrire une déclaration de résidence familiale sur cette propriété au Registre foncier du Québec.
Service Québec offre gratuitement un formulaire de déclaration de résidence familiale, propose d’autres façons de faire une déclaration de résidence familiale, explique des démarches
à suivre pour faire l’inscription de la déclaration et indique les coûts qui y sont associés.
Cette déclaration de résidence familiale protège l’époux non-propriétaire des lieux
puisque l’époux propriétaire ne pourra plus faire les actes suivants sans obtenir son accord : vendre ou donner à quelqu’un la résidence familiale, la louer ou accorder certains
droits sur la résidence familiale à quelqu’un d’autre (exemple : permettre à la banque de
détenir une hypothèque sur la maison) si l’immeuble où se situe la résidence familiale
possède 4 logements ou moins.
Source : éducaloi.qc.ca www.educaloi.qc.ca/capsules/proteger-votre-maison-famililale
Élections fédérales
Les enjeux négligés des campagnes électorales
Certains enjeux de société vous préoccupent, mais vous trouvez que les politicien
(ne)s n’en parlent pas assez ou même pas du tout? Vous avez raison! Règle générale, pendant une campagne électorale, les partis parlent de besoins de l’économie ou de la nation, ou encore de la dette publique pour donner l’impression que
les enjeux dont ils parlent sont plus importants que l’amélioration des conditions de
vie des personnes les plus pauvres. Alors, que leur vision des choses risque de ne
profiter qu’à une minorité de gens riches, comment permettre aux enjeux portant
sur les droits de la personne de trouver une place dans les débats publics?
Voici quelques enjeux dont il devrait être question :
Pour des rapports égalitaires entre les femmes et les hommes
Même si plusieurs personnes semblent croire que les femmes ont atteint l’égalité
au Canada, elles sont pourtant très défavorisées dans toutes les sphères de la société. Les femmes gagnent en moyenne 72% du salaire des hommes. Elles sont
plus présentes dans des secteurs d’emploi moins bien payés et à temps partiel.
Cela n’a rien de surprenant considérant qu’elles consacrent 62% plus de temps
que les hommes au travail domestique et gratuit (travaux domestiques, éducation
des enfants, aide un parent malade, etc.). Sur le plan des agressions sexuelles,
une femme sur trois en est victime au cours de sa vie. Ajoutons à cela la violence
conjugale : une femme est tuée, en moyenne, tous les six jours par son conjoint au
Canada. Lorsqu’il s’agit des femmes autochtones et des travailleuses du sexe, ces
statistiques sur la violence et les agressions sexuelles augmentent drastiquement.
Pour une société juste sur les plans économique et social
»La pauvreté au Canada est malheureusement bien présente : en 2012, 4,7 millions de personnes, soit 13,8% de la population, vivaient en situation de pauvreté.
Ce sont les provinces de l’Est et le Québec qui sont les plus touchées par cette
situation. De plus, l’écart entre les riches et pauvres ne cesse d’augmenter depuis
30 ans. Aujourd’hui, les 10% des plus riches gagnent presque 10 fois plus que les
10% des plus pauvres. Ainsi, la croissance économique aura plus profité aux
riches qu’aux pauvres. Les coupes dans les programmes sociaux des dernières
décennie n’ont fait qu’accentuer cette situation.
Pour une société démocratique
Dans les dernières décennies, nous avons assisté à une multiplication des attaques aux droits fondamentaux et à la liberté d’expression et d’association au Canada. Par exemple, les lois anti-terroristes, les lois antisyndicales, l’usage de violence excessive par les forces policières et la multiplication des arrestations de
masse pendant les manifestations. De plus, les accords commerciaux conclus par
le Canada affaiblissent la démocratie au profit des grandes compagnies. Une compagnie peut même poursuivre le gouvernement lorsqu’il adopte une loi
(environnementale, de santé publique ou autre) qui pourrait potentiellement limiter
ses profits.
Pour une société non-violente
Depuis le 11 septembre 2001, le Canada a considérablement augmenté la participation de
l’armée canadienne à des guerres à l’étranger. Pendant la même période, la présence de
l’armée dans notre société est devenue de plus en plus visible, que ce soit dans nos
écoles ou dans les évènements publics. Les budgets liés à l’armée sont parmi les seuls qui
augmentent alors que les budgets des dépenses sociales diminuent. C’est ce qu’on appelle la militarisation.
Pour une société non-discriminatoire
Que ce soit par la négociation des droits fondamentaux des peuples autochtones, par la
montée de l’intolérance envers les communautés arabes et musulmanes, par la restriction
de l’immigration, le non-respect des droits fondamentaux des personnes immigrantes, le
Canada est une nation où les réalités discriminatoires et les formes d’oppression envers
des communautés marginalisées sont bien présentes. Par exemple, encore aujourd’hui et
ce, malgré la richesse et la prospérité du Canada, les peuples autochtones vivent dans
des conditions comparables à celles des pays les plus pauvres: surpeuplement dans les
logements souvent insalubres, risque élevé d’agressions sexuelles chez les jeunes filles,
haut taux de toxicomanie, de violence familiale et de suicide, forte présence dans les prisons.
Pour un environnement sain
Le Canada est l’un des dix plus grands pollueurs au monde. La crise environnementale
mondiale prend plusieurs formes : pollution de l’eau, de l’air et des sols, bien sûr, mais
aussi réchauffement climatique, épuisement des ressources naturelles et disparition de
nombreuses espèces. Au Canada, les enjeux liés aux changements climatiques et aux hydrocarbures (gaz de schiste, sables bitumineux, oléoducs, transport ferroviaire du pétrole)
sont très préoccupants. Toutefois, la lutte pour la protection de
l’environnement et contre les changements climatiques se heurte
constamment aux intérêts économiques des grandes industries.
La démocratie prend son sens quand c’est le peuple qui exerce
le pouvoir. Toutefois, l’expérience et les pratiques politiques nous
démontrent qu’entre deux élections, les éluEs agissent souvent
plus comme des dirigeants d’entreprise que comme des représentantEs du peuple. Les protections sociales ont toutes été introduites à cause de pressions des citoyennnes et citoyens qui se sont organiséEs. Soyons actifs et actives si on
veut vivre dans une démocratie qui répond à nos besoins et à nos espoirs!
Source : document préparé en 2015 par le mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire du Québec (MEPACQ)
Connaître son profil d’endettement
Êtes-vous dans la Zone à risque?
Pour connaître votre profil d’endettement, soit le poids de vos
paiements mensuels par rapport à votre revenu annuel, faites
le calcul suivant :
Étape 1 :
1.Emprunt hypothécaire : _______________
2.Marges de crédit personnelles : ______________
3.Prêts automobiles (y compris la location) : ________
Nous contacter
4.Prêts personnels : __________________
N’hésitez pas à nous
5.Total des cartes de crédit : ______________
appeler pour obtenir des informations
supplémentaires sur nos services .
Total des paiements mensuels : ______________(A)
Étape 2
Calculez votre revenu mensuel familial
Revenu annuel avant impôt/12 mois : _______(B)
Étape 3
Calculez votre ratio d’endettement
Divisez A par B et multipliez le résultat par 100:______%
Votre profil :
Plus de 40%
Vous êtes à risque de défaut de paiement.
Entre 30 et 40%
Vous pourriez avoir plus de mal à boucler votre budget.
30% ou moins
Vous êtes en mesure d’absorber les hausses de taux d’intérêt.
Source : Revue « Les affaires plus » Hiver 2015
Service Budgétaire et Communautaire de Jonquière
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