N° 20 - Février 2008 - Maine
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N° 20 - Février 2008 - Maine
LETTRE TRIMESTRIELLE DE L'UPRa ROUGE DES PRÉS N° 20 - Février 2008 l ' a g e n d a 23 février au 2 mars : Salon international de l’Agriculture à Paris. Concours Rouge des prés le mardi, de 9h à 11h30. Samedi 8 mars : Concours vente de reproducteurs à Châteaubriant, de 10h à 15h (repas sur place, 10 euros) Jeudi 13 mars : présentation vente de reproducteurs organisée par Bovins Croissance 49 au parc des Prairies à Cholet (Inscription auprès de BOVICAP Conseil avant le 25 Février au 02 41 33 61 00). Jeudi 3 avril : vente à la station de contrôle individuel d’Azé. l’éleveur lettre d’information tirage à 1100 exemplaires. directeur de la publication : Albéric Valais rédacteur : Jacques Bonnet impression : imprimerie faguier pays de château-gontier crédit photo : UPRa, S. Faguier, X, UPRa ROUGE DES PRÉS B.P. 10339 53203 CHATEAU-GONTIER tél. 02 43 07 22 94 fax 02 43 07 80 48 e-mail : [email protected] http://www.maine-anjou.fr CENT ANS ET TOUTES NOS DENTS LE CENTENAIRE de la race nous permet cette année d’être mis à l’honneur au Salon international de l’agriculture (du 23 février au 2 mars à Paris, Porte de Versailles). C’est une vache Rouge des prés qui fait l’affiche du Salon et que l’on va retrouver sur tous les supports de communication du salon : les billets, les objets publicitaires, etc. Le mardi 26 février, nous aurons droit au grand ring du Hall n°1 pour notre concours dont nous voulons faire un temps fort du Salon. Et, pour la première fois, nous ferons stand commun avec la Région Pays de la Loire et d’autres produits régionaux sous signes officiels de qualité. rappeler tous les atouts de la race. Et, en premier lieu, de bons résultats économiques qui permettent à la Rouge des prés et à l’AOC Maine-Anjou d’ouvrir des perspectives intéressantes aux jeunes éleveurs qui cherchent à s’installer. l’ADEMA ; - des débuts des travaux au Domaine des Rues où nous pourrions peut-être nous installer plus rapidement que prévu. Les assurances des partenariats financiers continuent d’arriver et le dépôt Cette année du Centenaire, du permis de construire dont le Salon international de est imminent. Paris sera un temps fort (mais Autant de raisons qui doivent pas le seul), intervient à un nous conduire, les uns et moment très important pour les autres, au Salon de l’agrinous puisque 2008, c’est aussi culture comme dans les anil’année : mations commerciales, à être - du regroupement de nos de bons ambassadeurs de la instances : UPRa et Rouge Rouge des prés. des prés sélection ; - de la création de notre société de commercialisation Nous devons mettre à profit AOC, cet honneur qui nous est fait pour dépasser la fierté – même si ça compte – et pour 5 juillet, le Centenaire des éleveurs Les anciens éleveurs et anciens animateurs de la race organisent un rassemblement le samedi 5 juillet au Domaine des Rues. Au programme un grand repas en commun et de nombreuses animations. Un chapiteau permettra de faire face à un caprice éventuel de la météo. Merci de nous transmettre les adresses de tous les anciens éleveurs que vous connaissez par courrier : UPRa Rouge des prés, BP 10339, 53203 Château-Gontier cedex UPRa Rouge Un stand très « régional » Pour la première fois, nous aurons un espace commun d’accueil et d’exposition avec la Région des Pays de la Loire, le B?uf fermier du Maine, les porcs fermiers de la Sarthe. Et les volailles de Loué ne seront pas loin. Faisons parler de nous... Remercions chaleureusement Joseph Chené et sa vache « vedette » qui est l’image de ce Salon 2008. Et sachons tous profiter de cette belle image qu’est « Volente » et de ce coup de projecteur que nous offre le Centenaire de la race. Nous aurons prochainement un reportage dans les journaux télévisés de TF1, reportage axé sur le « couple » race/produit. Dans le prochain numéro du journal de la Région Pays de la Loire, Patrice Ouary, président de l’UPRa, présentera au grand public régional les atouts de la race. SALON demandez le programme ! Chaque jour au presque, il se passera quelque chose sur le stand Rouge des prés au Salon de l’agriculture. Quelques indications pour choisir votre jour de passage. LUNDI 25 : c’est la journée des bouchers, des professionnels qu’il faut mobiliser et convaincre parce qu’ils sont les premiers prescripteurs auprès de la clientèle. Nous aurons également la visite des élus de Loire-Atlantique. MARDI 26 : le concours de la race se déroulera dans le grand ring, nous y aurons plus de 2 heures pour mettre en évidence les qualités de la race. Pour l’occasion, nous avons créé des prix spéciaux : des prix techniques pour le meilleur taureau, la meilleure vache, l’animal du Centenaire, le challenge France UPRa Sélection et le challenge du meilleur ap por teur en filière AOC. Mardi 26 également, visite des chefs de rayon d’Auchan. tera avec un dîner réunissant les acteurs de la filière AOC. JEUDI 28 : c’est la journée du Maine-etLoire, avec la visite des élus. VENDREDI 29 : de nouveau des élus, ce sera au tour de ceux de la Sar the. On ne sait pas si le Premier d’entre eux, aujourd’hui à Matignon, sera parmi eux... DIMANCHE 2 MARS : l’organisation Slow Food France (qui combat la « mal bouffe » dans le monde entier) terminera son assemblée générale au salon de l’agriculture en organisant dans le ring bovins du Hall n°1 une présentation des races locales et des produits du terroir. Le speaker de l’événement aura une voix familière... MERCREDI 27 : journée de la Mayenne avec la visite des élus et un dîner des Chambres d’agri culture de la région qui cohabi- ...en bien Attachons-nous à faire la promotion des collègues plutôt que la critique des collègues. Lors du National d’Evron, un problème d’élevage a empêché Jacques Maignan de présenter l’un de ses animaux dans les meilleures conditions. Cette difficulté dont il est la victime et qui l’a pénalisé dans les classements peut arriver à chaque éleveur. Ceci ne vaut pas les polémiques et échanges de critiques qui ont suivi cette péripétie. Il y aura d’autres concours... p.2 - Février 2008 IBR À LA STATION DE CONTRÔLE : UNE CONTAMINATION PAR VACCIN Les cas d’IBR détectés à la station de contrôle individuel n’étaient dus ni à la station ni à un acte de malveillance. Rappel des faits : après la dernière vente à la station, 14 jeunes taureaux ont été contrôlés positifs IBR. Dès le premier cas, nous avons rappelé aux éleveurs les obligations de quarantaine. Les animaux positifs ont été abattus (avec une indemnisation financière de Rouge des prés Sélection). Dans le même temps, nous avons procédé à plusieurs analyses de l’ensemble des taureaux sortis et des taureaux pensionnaires (les séries 44 et 45). Ces analyses ont montré que, contrairement à ce que l’on observe habituellement lors d’une contamination IBR, la propagation n’a pas été rapide et massive chez les animaux restés en station. Les analyses approfondies du laboratoire de contrôle des reproducteurs (MaisonsAlfort) nous ont confirmé avec certitude que les 14 veaux avaient subi une contamination de type vaccinal. Et que, par conséquent, ils n’étaient pas eux mêmes contaminants. Le vétérinaire qui a effectué cette vaccination a reconnu son erreur. C’est donc une seringue qui a contaminé un lot de vaccins. Vous pouvez donc être totalement rassurés quant à la validité des procédures sanitaires appliquées par nos équipes. Moralité : les obligations sanitaires doivent faire l’objet d’une attention permanente. Restons notamment très vigilants sur l’obligation de quarantaine pour les animaux entrant dans un élevage. des Prés ENQUÊTE SUR LA TYPOLOGIE DES ÉLEVAGES AOC : LES GROUPES FORMÉS L’ESA d’Angers a entrepris (voir lettre 17 page 2) une étude intitulée « système fourrager et conduite de troupeau ». Seconde étape de cette étude après l’enquête menée dans les exploitations : les 88 élevages retenus ont été répartis en 6 groupes à partir du débouché principal des mâles en 2006 et des ateliers autres que la Rouge des prés. Les 6 groupes : - allaitant / naisseur + hors-sol - allaitant / naisseur + bœufs + hors-sol - allaitant / naisseur + jeunes bovins - allaitant / naisseur + jeunes bovins + hors sol - allaitant + lait / naisseur + jeunes bovins - allaitant + lait / naisseur + bœufs L’ESA va maintenant faire l’analyse des résultats économiques de ces groupes formés en se concentrant d’abord sur le cas des éleveurs spécialisés en Rouge des prés (ou ayant un atelier hors sol qui n’a pas d’incidence sur la conduite du troupeau Rouge des prés) et finissant leurs mâles en jeunes bovins. La sélection Rouge des prés pour le salon p. 3 - Février 2008 AOC Maine-Anjou ADEMA, notre société de commercialisation est au travail L’UPRa présentera 170 animaux au concours national qui se tient cette année dans le cadre des 4 Jours du Mans. La notion de concours agrée par l’UPRa se met en place (Le départemental 44 sera également agrée en 2006). La qualité de reproduction a été le cADEMA ou « Animation, Développement, Engagement MaineAnjou », c’est le nom de la société de commercialisation qui vient d’être créée pour asseoir puis développer nos filières de vente. 64 éleveurs (plutôt des jeunes et parmi les plus actifs dans la filière) ont accepté d’en être actionnaires, aux côtés de Terrena Viande, de Ter’Elevage, de la CAM 53 et de 3 négociants (Bruno Barbé, Joël Lemercier, Régis Martineau). «Développer les volumes» Anthony Gervais a été élu à la présidence d’ADEMA. Il fixe ses priorités : « L’objectif principal de la société est de développer les volumes, pour se situer entre 2 000 et 2 500 animaux vendus en AOC à l’horizon 2010. Auchan doit rester la colonne vertébrale de notre filière. Mais n o u s devons d é ve l o p per le marché local par la restauration collective (pour les morceaux avant), par les superettes qui ont un bon atelier boucherie et par la restauration gastronomique. Il n’est pas normal que les meilleurs établissements de l’aire d’appellation n’ait pas notre viande AOC au menu. « Pour cela, les éleveurs actionnaires vont prendre des contacts autour d’eux. Mais il y a un travail à faire sur l’approvisionnement. Pour réussir, nous devons être compétitifs en prix et fiables en distribution. » ADEMA reprend donc en main directement les décisions et les actions commerciales, devenant l’interlocuteur direct d’Auchan, supervisant les essais en cours avec Monoprix et travaillant sur le cap fixé par Christian Douet, président du syndicat AOC : le marché de l’aire d’appellation et l’ensemble des Pays de la Loire. Filière : ça va mieux Pour des raisons sans doute convergentes (les consommateurs tournés vers d’autres viandes au moment des fêtes, quelques rayons en moins chez Auchan), la fin d’année a été un peu difficile pour notre filière AOC, nous terminerons l’année seulement à l’identique de 2006. Cela dit, l’objectif reste évidemment de développer notre offre, de mieux la coordonner et d’élargir la filière. p. 4 - Février 2008 Parmi les premières actions de développement commercial, il faut signaler : - l’organisation d’une campagne promotionnelle durant la première quinzaine de février avec l’objectif de doubler les commandes des magasins Auchan ; - des discussions avec la centrale Auchan pour augmenter le nombre de points de vente en région parisienne. Tout l’intérêt, et la légitimité, d’ADEMA est évidemment sa capacité à mutualiser les succès comme les risques. La nouvelle société a été confrontée à une première urgence : réussir rapidement une valorisation de 90 animaux AOC supplémentaires en faisant en sorte que les solutions de dégagement ne dévalorisent pas le produit et ne pénalisent pas un éleveur plus qu’un autre. Se mobiliser pour animer Pour les deux week-ends de la campagne promotionnelle de février, le recrutement des éleveurs souhaitant participer aux animations a été un peu plus délicat que d’habitude. Rappelons qu’il est très important de se montrer sous notre meilleur jour dans ces occasions. Surtout au moment où, avec la création d’ADEMA, nous reprenons la main sur toute notre politique de commercialisation.