Besoin de chaleur

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Besoin de chaleur
Communiqué
Jeudi 1 février 2007
Besoin de chaleur
Alors que le cap Leeuwin se fait toujours désirer – le phare qui marque la pointe sud-ouest de
l’Australie est encore à 150 milles de l’étrave de L’Oréal Paris - Maud Fontenoy évoquait ce
1er février son irrésistible besoin de chaleur et de lumière. Le navigateur-aventurier Gérard
d’Aboville, le handballeur Jackson Richardson et les écoliers - toujours fidèles à ce rendezvous hebdomadaire - se sont chargés d’apporter à la navigatrice, tout au moins, un peu de
chaleur humaine. L’Ile de La Réunion n’est plus qu’à 4500 milles de navigation. Il faut tenir
encore quelques semaines.
« Je me suis promis de ne jamais pleurer à la vacation, même quand ça ne va pas » glisse
Maud Fontenoy pendant sa liaison téléphonique avec le Musée National de la Marine. A
moins de 24 heures du passage du Cap Leeuwin qui marque, dans un tour du monde à
contre courant, la porte de sortie des mers du Sud, la navigatrice avoue volontiers que la
« récurrence des tempêtes » et cette « boule au ventre » qui ne la quitte pas, l’ont usée
physiquement. Pourtant, le pays de l’ombre,
ce lieu « où il faut être allé pour pouvoir
l’évoquer » est bientôt dans son sillage. Cap à
l’ouest, pratiquement en route directe vers la
Réunion, l’allure légèrement freinée par un
anticyclone.
Une
pause
météorologique
bienvenue pour ‘recharger les accus’, et peutêtre envisager de grimper au mât pour réparer
le rail qui ne permet pas à Maud d’hisser sa
grand-voile complètement, et à l’inverse, de
l’affaler.
Crédit D. Chatard
Gérard d’Aboville, premier homme à avoir traversé l’Atlantique à la rame (en 1980) et
parrain de Maud sur cette même aventure, sait ce que veulent dire solitude, fatigue et
parfois abattement. Il sait aussi que tout est question de mental : « Je vois que dans la tête, tu
es toujours aussi vaillante et c’est ça le plus important (…). La réussite, c’est dans la tête, le
tempérament, la volonté. Voilà le dénominateur commun avec une traversée à la rame. »
Et de rappeler à Maud qu’en comparaison avec un bateau à rame, elle est cette fois logée
dans un vrai « palace », bref, que la « vie est belle ». Si le lieu de vie à bord de L’Oréal Paris est
loin de ressembler à une suite dans un hôtel quatre étoiles, Maud rend néanmoins hommage
à son bateau. « Un bateau taillé pour ce parcours, pour faire du près. Il demande peut-être
beaucoup d’énergie avec ses 26 mètres de long et j’ai certainement réduit la toile plus que
ne l’a fait VDH (son ancien propriétaire, détenteur du record du tour du monde à l’envers en
solitaire), mais je m’y sens en sécurité. J’ai une relation très forte avec ce bateau. »
Son bateau rouge fait désormais route dans l’Océan Indien, où Maud Fontenoy espère
trouver « du soleil pour faire sécher mes habits, mes bottes et mon bateau ».
Jackson Richardson - en ligne depuis l’Allemagne où il soutien l’équipe de France de
Handball pour les demi-finales du Championnat du Monde – a tenu à encourager la
navigatrice qu’il avait rencontré lors d’une manifestation contre le chikungunya. Ils ont en
commun le lieu d’origine de l’ancien capitaine de l’équipe de France de Handball, qui est
aussi le lieu d’arrivée de Maud. L’Ile de La Réunion. Une arrivée à laquelle la navigatrice
pense jour et nuit et qu’elle compte bien atteindre pour la fin février.
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