Les clients prennent le contrôle Yes No Don`t know Oui Non Je ne
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Les clients prennent le contrôle Yes No Don`t know Oui Non Je ne
Les clients prennent le contrôle Enquête mondiale 2012 sur les services bancaires aux particuliers Yes No Don’t know Oui Non Je ne sais pas Ja Nein Ich weiß nicht Sí No No sabe no contesta Sim Não Não sei Sì No Non lo so Sommaire Introduction Synthèse 01 De plus en plus de clients sont prêts à changer de banque 02 La recommandation par les clients devient déterminante 03 Les clients recherchent des services plus adaptés et plus flexibles 04 Les prix et la qualité de service restent des éléments clés dans la satisfaction des clients 05 Les programmes de fidélité renforcent l’acquisition et la rétention de clients Conclusions Méthodologie Fiches pays et contacts 1 3 7 13 19 27 33 36 38 39 Les clients prennent le contrôle Ernst & Young Enquête mondiale 2012 sur les services bancaires aux particuliers Les banques de détail du monde entier doivent aujourd’hui relever de nombreux défis face à une contraction des marges, une moindre croissance de leurs résultats financiers, l’incertitude des perspectives économiques et la menace que représente l’arrivée de nouveaux acteurs, notamment dans le domaine des paiements. Les banques sont également confrontées à une augmentation des coûts liés à la réglementation et à une demande croissante en faveur de plus d’équité et de transparence dans leurs interactions avec les clients. Ces différents facteurs incitent les banques à recentrer leurs activités sur les acteurs les plus importants : leurs clients. Malheureusement, les banques ne sont pas sans savoir que les clients ayant perdu confiance dans le secteur bancaire sont bien plus nombreux aujourd’hui que ceux qui sont satisfaits par leurs prestations. Dans ce contexte, il n’a jamais été aussi important pour les banques de comprendre le comportement, les attitudes et les attentes de leurs clients pour pouvoir définir en amont leur stratégie, planifier leurs opérations et gérer leur clientèle au quotidien. Les services bancaires aux particuliers restent une activité locale, raison pour laquelle les défis à relever vis-à-vis des clients, ainsi que leur impact, varient d’un marché à un autre. Néanmoins, d’après notre expérience, nous pouvons affirmer que les thèmes clés restent en général les mêmes d’un continent et d’un pays à un autre. Cette étude s’appuie sur une vaste enquête réalisée par Ernst & Young auprès des clients des banques de détail à travers le monde. Venant compléter notre précédente étude client réalisée à l’échelle mondiale en 2011 ainsi que notre enquête européenne de 2010 - elle se propose d’analyser les opinions de plus de 28 500 clients de services bancaires recueillies en mars 2012 dans 35 pays. L’enquête couvre les points suivants : • Les clients sont-ils prêts à changer de banque ? Si oui, pourquoi ? • Le comportement des clients vis-à-vis de leurs banques a-t-il évolué ? Si oui, comment ? • Les clients utilisent-ils plusieurs canaux et qu’en attendent-ils ? • Quels sont les critères de satisfaction des clients et quelles améliorations espèrent-ils ? • Quelles mesures les banques peuvent-elles prendre pour renforcer la fidélité de leurs clients et les encourager à recommander leurs services ? Nous espérons que ce rapport vous permettra de répondre à vos questions et qu’il vous sera utile lors de la planification de vos stratégies client, de vos modèles économiques et de vos activités. Nous restons à votre disposition pour toute question ou réflexion au sujet de nos conclusions. Par ailleurs, nous vous invitons à contacter les personnes dont les coordonnées figurent dans ce rapport ou à consulter le site www.ey.com/globalconsumerbankingsurvey. Bill Schlich Responsable monde du secteur Banques et marchés de capitaux Ernst & Young 28 560 35 Clients bancaires Pays 100 % Instructif 1 Baisse de la confiance des clients dans le secteur bancaire (en pourcentage) 40 % 72 % 76 % Monde Italie Espagne Synthèse Les clients prennent le contrôle de leurs relations avec leur banque, qui doit saisir cette occasion pour leur accorder plus de pouvoir. Les clients prennent davantage le contrôle de leurs relations avec leur banque, qu’ils en changent, adoptent un comportement plus volatil ou réclament des améliorations. En retour, les banques doivent revoir leurs fondamentaux et rompre avec leurs habitudes en matière de relation clients. Elles doivent accompagner ce changement, en offrant à leurs clients une plus grande flexibilité, un choix plus large et davantage de contrôle, tout en recentrant leurs modèles économiques sur leurs attentes. S’il peut sembler délicat d’accorder plus de pouvoir aux clients, les banques qui prendront la décision de le faire seront les mieux positionnées pour saisir les opportunités futures. Les clients prennent le contrôle. De manière générale, la confiance des clients dans les banques continue de chuter : 40 % d’entre eux disent avoir perdu confiance dans le secteur bancaire au cours de l’année écoulée, alors que seulement 22 % reconnaissent être plus confiants. Si quelques améliorations ont pu être observées aux Etats-Unis, la confiance des clients s’érode dans la plupart des économies matures. C’est au sein de l’Union européenne que cette tendance est la plus forte, dans des pays comme l’Italie (72 % en 2012 contre 48 % en 2011) et l’Espagne (76 % en 2012 contre 58 % en 2011). Force est de constater, que cette confiance reste en revanche élevée dans un certain nombre de pays émergents. En Inde, par exemple, 72 % des clients reconnaissent avoir davantage confiance dans le secteur bancaire. Toutefois, la tendance générale qui se dessine penche sensiblement en faveur d’une baisse de confiance qui, à l’échelle mondiale, modifie en profondeur le comportement des clients. • De plus en plus de clients sont prêts à changer de banque. Les clients sont moins fidèles qu’auparavant et n’hésitent pas à s’adresser à de multiples banques. La proportion globale de clients qui envisagent de changer de banque est passée de 7 à 12 % entre 2011 et 2012, et 50 % d’entre eux le justifient par le montant trop élevé de leurs frais bancaires. La proportion de clients n’ayant qu’une seule banque a chuté de 41 à 31 %, alors que le nombre de clients s’adressant à au moins trois banques différentes a augmenté de 21 à 32 %. • La recommandation par les clients devient déterminante. Le bouche-à-oreille gagne du terrain. Les clients prêtent davantage l’oreille aux avis d’autres clients qu’à celui de leur banque ou de leur conseiller financier. A l’échelle mondiale, 71 % des clients recherchent des conseils sur les produits financiers auprès de leurs amis, proches ou collègues et 65 % consultent des comparateurs en ligne pour trouver les meilleures offres. Les opinions des communautés en ligne gagnent également en importance. L’utilisation des réseaux sociaux comme source d’informations bancaires (par 44 % des clients) permet au client de faire entendre sa voix, en recommandant ou en déconseillant certains produits ou services bancaires. 3 Synthèse • Les clients souhaitent participer activement à la personnalisation des produits et services. A l’échelle mondiale, 44 % seulement des clients estiment que leur banque adapte ses produits et services à leurs besoins. Par ailleurs, les conclusions de l’enquête révèlent que 70 % des clients acceptent de communiquer davantage d’informations personnelles à leur banque. En contrepartie, ils s’attendent à ce que les produits et les services qui leur sont proposés aient une réelle valeur ajoutée et soit adaptés à leurs propres besoins. • Les clients attendent de leur banque une valeur ajoutée ainsi que des services optimisés. Les clients souhaitent naturellement des tarifs plus faibles et des services plus performants. Citée par 22 % des clients, la réduction des frais bancaires figure en tête de leurs priorités. Vient ensuite le développement des services bancaires en ligne et des services mobiles. Néanmoins, les clients recherchent bien plus qu’une meilleure offre. Ils souhaitent pouvoir développer des relations avec leur banque en toute flexibilité, en ayant la possibilité de les contacter quand ils le veulent en utilisant le mode de communication de leur choix. Si les clients préfèrent les canaux en ligne pour les transactions les plus simples, ils recherchent également des services personnalisés de qualité dans le cadre d’opérations plus complexes ou de conseils. Les banques doivent se positionner face à ce nouvel équilibre des pouvoirs. Les banques se livrent une concurrence accrue pour attirer et fidéliser des clients de plus en plus exigeants. Nous assistons ainsi à l’émergence de plusieurs modèles, conçus dans le but de répondre aux différents besoins des clients. Certains s’appuient sur des produits à faible coût, d’autres sur des prestations de services haut de gamme, d’autres encore jouent la carte de l’accessibilité. Les grandes banques proposant un portefeuille de services complet rivalisent avec des concurrents spécialisés sur des produits ou des segments de clientèle de niche, ainsi qu’avec de nouveaux acteurs, par exemple dans le domaine des paiements. Parallèlement, ces banques doivent continuer à répondre aux nombreux besoins de leurs clients. Pour les banques de détail de plus grande envergure, le positionnement et la différenciation face au marché et à la concurrence représentent un défi complexe. Celles-ci doivent offrir le degré de personnalisation et de flexibilité que les clients attendent et développer des produits et des services différenciés, tout en réduisant les coûts et en sécurisant les revenus à long terme. Il n’existe pas de solution unique, mais notre étude approfondie de l’ensemble du secteur nous a permis de déterminer neuf champs d’action clés. Offrir davantage de flexibilité aux clients 1 Garantir la transparence des prix et de la promesse de service Bien que le prix soit un critère clé pour la satisfaction des clients, ils sont nombreux à n’avoir aucune idée du montant de leurs frais annuels. Si les banques veulent offrir à leurs clients des prestations dont la valeur est reconnue, elles doivent absolument jouer la carte de la transparence au niveau des prix et des services proposés. Par ailleurs, elles doivent rééquilibrer la structure des frais pour garantir la transparence et la visibilité à long terme exigées par les régulateurs et les investisseurs. 2 Proposer des niveaux de services clients plus segmentés Les clients doivent avoir le choix entre plusieurs produits et services, et avoir la possibilité de voir leur fidélité récompensée, que ce soit pour leur ancienneté, l’importance de leur portefeuille de produits ou la valeur qu’ils génèrent. 3 Passer d’une distribution multicanal à une distribution omnicanal Les clients accordent plus d’importance à la facilité d’accès et à la continuité de leurs interactions qu’aux canaux eux-mêmes. C’est la raison pour laquelle les banques doivent s’affranchir de l’approche multicanal traditionnelle et proposer une expérience bancaire totalement intégrée, qui associe les avantages d’une agence physique et de contacts personnels à la profusion d’informations des canaux numériques. La distribution omnicanal exploite les données des clients recueillies par les agences, les portails Internet, les médias sociaux et toutes les autres interactions. Plutôt que d’être définies par rapport à un canal, les offres marketing sont alors ciblées de façon à s’adresser aux différents segments de clientèle, tout en permettant ainsi aux clients d’acheter via un canal donné un produit qu’ils auront recherché ou trouvé via une promotion sur un autre. 4 Synthèse Aider les clients à façonner leur propre expérience 4 Exemple de SmarterBank 1 SmarterBank est une banque américaine en ligne s’adressant à la communauté étudiante. Son programme de fidélité SmarterBucks a été tout spécialement conçu pour aider les étudiants à rembourser leurs prêts. Il s’appuie sur l’utilisation des récompenses collectées à chaque achat réalisé avec la carte de crédit pour rembourser le prêt étudiant, auquel les membres de la famille ont également la possibilité de contribuer directement. Encourager les opérations en libre-service C’est en regagnant de l’influence sur les décisions de leurs clients que les banques seront en mesure de gérer plus efficacement leurs propres revenus. Pour ce faire, elles doivent optimiser la façon dont elles délivrent informations et conseils. Elles doivent encourager leurs clients à davantage d’autonomie et promouvoir les opérations en libre-service, en proposant des outils de planification financière, des démonstrations des différentes possibilités d’investissement personnalisées ou encore une variété d’offres de produits et de prix. 5 Réorienter le marketing pour susciter davantage la demande (du mode « push » au mode « pull ») L’importance croissante du bouche-à-oreille et le recul de la vente directe ont un impact sur les stratégies marketing des banques, qui doivent insister sur l’attention accordée au client plutôt que sur la promotion du produit lui-même. Les banques devraient voir en chaque client satisfait un ambassadeur de leurs produits. Elles pourraient également encourager des groupes en ligne à faire connaître leurs services en adaptant avec eux le type de communication à privilégier. 6 Mettre en place des programmes de fidélité flexibles1 Les banques doivent tirer parti du nombre de plus en plus important de clients souscrivant à des programmes de fidélité, tout particulièrement sur les marchés émergents comme l’Inde (48 % en 2012 contre 26 % en 2011). La plupart des clients demandent d’abord des récompenses. Malgré leur coût, de telles remises peuvent avoir un fort impact en termes de fidélité et de recommandation. Les banques devraient personnaliser ces programmes et offrir aux clients la possibilité de choisir le type de remise souhaité, en fonction de la valeur qu’ils représentent pour la banque. 2 A partir de travaux de recherche menés en 2011, nous avons identifié 10 interactions clients majeures 1.Modification de la structure des frais 2. Changement de compte 3. Ouverture ou clôture de compte 4.Evénements personnels importants (par ex., mariage) 5.Modifications des détails du compte 6.Gestion des réclamations 7.Remboursement des premières créances 8.Perte ou vol de carte 9. Mise en place d’un prélèvement 10.Achat d’un nouveau produit Définir les modèles économiques en fonction des besoins des clients 7 Faire des canaux numériques à faible coût le choix préféré des clients Les banques devraient encourager leurs clients à utiliser les canaux numériques aussi souvent que possible, tout en déterminant, en parallèle, les services qu‘ils préfèrent utiliser via les agences. Elles pourraient également encourager, et non imposer, le recours aux canaux numériques lors des autres transactions à l’aide d‘incitations tarifaires, si nécessaire. 8 Investir en priorité dans les interactions clients les plus stratégiques2 Les clients considèrent certaines interactions avec leurs banques comme particulièrement importantes. Les établissements bancaires qui concentrent les efforts d’amélioration sur ces domaines seront en mesure d’optimiser l’impact qui en découle sur l’attrition, l’inactivité et la fidélité. Ils pourront également bénéficier d’économies en termes de coûts du service. Les banques reconnaissent l’importance de ces investissements opérationnels, mais elles devront néanmoins cibler précisément les budgets, souvent limités, en vue d’optimiser l’impact sur la satisfaction des clients. 9 Exploiter l’innovation technologique pour devenir la banque de détail de demain Le recours à l’innovation technologique est indispensable à tous les champs d’action exposés précédemment : la réduction des cloisonnements organisationnels, la création d’une distribution omnicanal, le développement de programmes de fidélité originaux et la possibilité pour les clients de personnaliser leurs produits et services. La technologie peut également permettre de maintenir une relation relativement personnalisée alors même que les clients utilisent de plus en plus les services bancaires numériques et les prestations en libre-service. Dans cette optique, les banques ne doivent pas hésiter à travailler avec des partenaires innovants sur le plan technologique. 5 50 % A l’échelle mondiale, des personnes interrogées admettent que l’insatisfaction relative aux tarifs bancaires trop élevés est le facteur d’attrition le plus important. Section 01 De plus en plus de clients sont prêts à changer de banque Les clients sont de moins en moins fidèles à leur banque principale et n’hésitent plus à avoir recours à plusieurs banques. Non seulement la proportion de clients envisageant de changer de banque a augmenté de 70 % depuis 2011, mais les taux d’attrition ont également enregistré une hausse sur plusieurs marchés clés. Les tarifs bancaires élevés sont le premier facteur d’attrition. A l’échelle mondiale, les clients se révèlent si actifs dans la recherche des meilleurs tarifs et des produits les plus performants qu’ils sont de plus en plus nombreux à s’adresser à plusieurs banques. Si les clients se méfient encore des prestataires non financiers, les banques subissent quant à elles de plein fouet la concurrence de nouveaux acteurs offrant de meilleurs tarifs, un degré de personnalisation des services plus élevé, des solutions technologiques plus développées et des programmes de récompenses plus attrayants. 01 01 De plus en plus de clients sont prêts à changer de banque Le nombre de clients qui envisagent de changer de banque a augmenté de manière significative. Sur quelques marchés clés, les taux d’attrition, principalement motivés par des tarifs bancaires trop élevés, ont également enregistré une hausse. Malgré un taux moyen de satisfaction clients correct, un grand nombre de clients envisagent sérieusement de changer d’établissement. A l’échelle mondiale, le nombre de clients susceptibles de sauter le pas est passé de 7 à 12 % entre 2011 et 2012. Ces chiffres sont bien plus élevés en Chine, en Inde et dans certains pays d’Amérique latine. Le nombre de clients brésiliens ayant l’intention de changer de banque est passé de 7 à 20 %. Le Japon reste le seul pays où les clients semblent moins motivés par un changement de banque qu’en 2011. Avez-vous déjà changé d’établissement bancaire principal ? A l’échelle mondiale, 34 % des clients indiquent avoir changé de banque principale et 74 % d’entre eux précisent l’avoir fait dans les 10 dernières années. Si le pourcentage global est très légèrement inférieur à celui de 2011, il révèle néanmoins des écarts significatifs entre les différents pays avec des taux d’attrition bien plus élevés sur plusieurs marchés clés. Aux Etats-Unis et au Canada, notamment, le nombre de clients ayant changé de banque principale est passé de 38 % en 2011 à 45 % en 2012, alors qu’il a baissé de 40 à 29 % au Brésil sur la même période. Ce phénomène d’attrition s’est également accéléré en Inde, en Chine et en Afrique du Sud. Oui Monde 36 % 7 % 50 % des personnes interrogées donnent comme première raison de ce choix par des tarifs bancaires qu’ils jugent trop élevés. Viennent ensuite une mauvaise expérience avec leur agence (31 %) et le faible niveau des taux d’intérêt d’épargne et de placements (30 %). Non, mais j’ai l’intention de changer Non Union européenne 57 % 2011 39 % 7 % 54 % 2011 37 % 9 % 54 % 2012 13 % 11 % 76 % 2011 17 % 19 % 64 % 2012 Inde 34 % 12 % 54 % 2012 Japon Brésil 40 % 7 % 53 % 2011 24 % 4 % 72 % 2011 29 % 20 % 51 % 2012 13 % 3 % 84 % 2012 34 % 10 % 56 % 2011 39 % 13 % 48 % 2012 Afrique du Sud Canada 38 % 5 % 57 % 2011 45 % 5 % 50 % 2012 27 % 13 % 60 % 2011 38 % 5 % 57 % 2011 31 % 23 % 46 % 2012 45 % 5 % 50 % 2012 Etats-Unis Chine 8 12 % A l’échelle mondiale, des personnes interrogées envisagent de changer de banque. De plus en plus de clients sont prêts à changer de banque Aujourd’hui, au niveau mondial, les clients ont de plus en plus tendance à s’adresser à plusieurs banques. Ils sont constamment à la recherche des meilleurs tarifs, des meilleurs produits et des meilleurs services. La disposition de plus en plus forte des clients à changer de banque se traduit par l’augmentation du nombre de relations bancaires. Bien que la dynamique des clients varie d’un marché à un autre, il se dessine une tendance très nette, au niveau mondial, en faveur d’une « multi-bancarisation », à savoir le fait d’avoir plusieurs banques. A l’échelle mondiale, le nombre de clients n’ayant qu’une seule banque a chuté de 41 à 31 % depuis 2011, alors que la proportion de ceux qui traitent avec au moins trois banques est passée de 21 à 32 % au cours de la même période. La croissance de la « multi-bancarisation » est motivée par la volonté des clients d’avoir accès aux tarifs les plus intéressants (34 %) et aux meilleurs produits et services (34 %). Combien de banques avez-vous ? La « multi-bancarisation » est en plein essor sur les marchés matures, comme les Etats-Unis, le Canada et l’Europe de l’Ouest. Aux Etats-Unis, par exemple, le nombre de clients ne traitant qu’avec un seul établissement bancaire est passé de 51 à 42 % depuis 2011, alors que la proportion des personnes ayant au moins trois banques a augmenté de 16 à 23 %. Sur des marchés comme l’Espagne, qui fait figure d’exception, la consolidation des banques nationales permet d’expliquer en grande partie pourquoi les clients diversifient peu leurs interlocuteurs bancaires. Sur les marchés émergents, la « multi-bancarisation » semble même atteindre des niveaux supérieurs à la moyenne. Cette tendance reflète généralement une volonté de ne pas « mettre tous ses œufs dans le même panier », tout en réduisant son exposition au risque de faillite bancaire. Sur certains marchés émergents, comme l’Inde, le Mexique ou encore l’Indonésie, les niveaux de « multi-bancarisation » sont en légère baisse, mais ce fléchissement reste une exception par rapport à la tendance générale. Là encore, la consolidation du secteur bancaire permet d’expliquer la situation constatée dans certains pays. 1 2 Monde 3 Plus de 3 Union européenne 41 % 38 % 14 % 7 % 2011 46 % 38 % 12 % 4 % 2011 43 % 38 % 14 % 5 % 2012 Inde 31 % 37 % 20 % 12 % 2012 Brésil 2011 17 % 45 % 25 % 13 % 2012 Japon 34 % 47 % 14 % 5 % 2011 7% 25 % 38 % 30 % 2011 34 % 45 % 16 % 5 % 2012 6% 24 % 29 % 41 % 2012 Canada Afrique du Sud 48 % 37 % 11 % 4 % 2011 44 % 43 % 11 % 2 % 2011 45 % 39 % 12 % 4 % 2012 39 % 45 % 12 % 4 % 2012 Chine 10 12 % 46 % 29 % 13 % Etats-Unis 4% 23 % 42 % 31 % 2011 6% 26 % 33 % 35 % 2012 51 % 33 % 12 % 4 % 2011 42 % 35 % 15 % 8 % 2012 De plus en plus de clients sont prêts à changer de banque Si les clients se montrent encore méfiants à l’égard des prestataires non financiers, l’arrivée de nouveaux concurrents offrant de meilleurs tarifs, un degré de personnalisation des produits et des services plus élevé, des solutions technologiques plus développées ou des programmes de récompenses plus attrayants représentent une menace bien réelle pour les banques. La plupart des clients continuent à s’adresser à des établissements bancaires pour la gestion de leurs comptes chèques, de leurs placements et de leurs cartes de crédit. En revanche, ils se montrent aujourd’hui plus disposés à contacter une institution non financière pour des besoins autres que des produits phares, comme les prêts personnels et les crédits automobiles. Cette situation s’explique en partie par une augmentation des offres proposées par des organismes de crédit spécialisés ainsi que par une baisse du nombre de prêts accordés par les banques. Les clients du monde entier sont encore généralement réfractaires quant à l’idée d’avoir recours à des sociétés technologiques, multimédia ou de détail pour répondre à leurs besoins bancaires, mais il semblerait que cette situation soit amenée à évoluer. Il y a fort à parier que les facteurs économiques pourraient les inciter peu à peu à s’adresser à des institutions non financières et permettre ainsi à des sociétés capables d’offrir des taux plus intéressants ou des tarifs moins élevés que les banques historiques de gagner des parts de marché. Nous avons également constaté dans une autre enquête, réalisée auprès des banques de détail, que plus d’un tiers d’entre elles craignaient une intensification de la concurrence de la part de ces acteurs non traditionnels au cours des cinq prochaines années.1 Parmi les autres facteurs qui pourraient inciter les clients à s’adresser à de nouveaux établissements non financiers, sont mentionnés la qualité de l’offre de produits, la personnalisation des services et la notoriété de la marque. Sans oublier les innovations technologiques ou encore les programmes de fidélité aux récompenses plus intéressantes. En Inde, en Chine et en Turquie, les clients se disent particulièrement attirés par une marque ou une solution technologique de premier plan. A quel interlocuteur vous adressez-vous pour les produits et services suivants ? Monde Compte chèque / compte courant Placements 73 % 15 % 3 % 72 % 22 % 4 % 1% 7% Crédit automobile 21 % 12 % 2 % 3 % 26 % 60 % 24 % 7 % 2% 8% 28 % 10 % 2 % 36 % 14 % 3 % 2 % 18 % Emprunt immobilier 1 % 11 % Plan d’épargne retraite 8 % 23 % Conseiller financier Etablissement non financier Prêt personnel Carte de crédit Investissements 35 % 13 % 4 % Banque principale Autre banque locale Autre banque étrangère 27 % 13 % 2 % 2 % 22 % Produits d'assurance 6 % 27 % 27 % 12 % 3 % 7 % 38 % Dans ce questionnaire à choix multiple, les personnes interrogées étaient invitées à sélectionner toutes les catégories s’appliquant à leur situation. 1 nquête mondiale réalisée par l’entreprise Economist Intelligence Unit en octobre 2011 auprès de 654 responsables senior de E banques de détail pour le compte d’Ernst & Young. 11 71 % A l’échelle mondiale, des clients font appel à leurs amis, proches et collègues lorsqu’ils ont besoin d’informations sur des produits bancaires. Section 02 La recommandation par les clients devient déterminante La recommandation par les clients et le bouche-à-oreille gagnent rapidement du terrain. Si les clients demandent de plus en plus d’informations et de conseils à leurs amis et proches en matière bancaire, les évaluations et les opinions disponibles en ligne comptent aussi beaucoup pour eux. 65 % des clients préfèrent consulter des comparateurs en ligne plutôt que des conseillers financiers, ce qui les amène à prendre le contrôle de leurs propres recherches et de leurs décisions. Les réseaux sociaux représentent aujourd’hui une source d’information non négligeable pour les clients et renforcent leur capacité à recommander ou à déconseiller certains produits ou services bancaires. 02 02 La recommandation par les clients devient déterminante A l’échelle mondiale, la plupart des clients s’appuient sur des communautés personnelles pour obtenir des informations sur les différents services et produits bancaires proposés. Le bouche-à-oreille en ligne gagne également du terrain. Face à cette situation, les banques doivent passer d’un marketing poussant l’offre produit (« push ») à un marketing suscitant la demande (« pull »). Lorsqu’ils sont à la recherche de conseils sur des produits et services bancaires, 71 % des clients du monde entier s’adressent dans un premier temps à leurs amis, proches et collègues. Ils accordent en effet plus d’importance aux informations et aux opinions provenant de leur cercle privé et en qui ils ont confiance. Si les recommandations de proches représentent la source d’information la plus importante dans les économies matures telles que les Etats-Unis, le Canada, le Japon et l’Australie (respectivement 63 %, 67 %, 59 % et 63 %), elles arrivent également en tête des facteurs pris en compte dans de nombreux pays émergents d’une façon générale, et au Brésil (77 %), en Inde (82 %) et en Chine (84 %) en particulier. Bien qu’il ait une influence moins grande que l’avis d’un proche, le recours à des communautés en ligne pour obtenir des informations sur les produits et les services bancaires se répand rapidement. Les communautés en ligne sont particulièrement influentes sur les marchés émergents des régions Asie-Pacifique et Amérique latine. A l’échelle mondiale, 55 % des clients utilisent les réseaux et les communautés en ligne pour rechercher des conseils et des informations sur des produits et services bancaires, soit plus que le nombre de personnes (43 %) qui font leur choix en s’appuyant sur les publicités des concurrents. Ces chiffres confirment l‘évolution d’un marketing centré sur le produit à un marketing orienté vers le client, une tendance observée également dans de nombreux autres secteurs. Les banques doivent faire preuve d’originalité dans leurs stratégies marketing. Certaines commencent déjà à imaginer comment exploiter au mieux le potentiel de recommandation des groupes d’utilisateurs satisfaits en ligne. 14 65 % des clients consultent des comparateurs en ligne, ce qui leur permet de trouver plus facilement les meilleures offres. Dans la plupart des pays, les comparateurs en ligne ont aujourd’hui plus d’influence que les conseillers financiers. La propension des clients à vouloir davantage gérer leurs interactions avec leur banque représente un changement majeur dans ce secteur. L’enquête révèle que 65 % des clients du monde entier utilisent les comparateurs en ligne, encore inconnus il y a cinq ans, comme une source d’information sur des produits et services bancaires. Ces comparateurs en ligne permettent aux clients de dénicher les meilleures offres, qu’ils soient à la recherche de nouveaux produits, de renouvellements ou qu’ils désirent tout simplement changer de banque. Ces comparateurs en ligne se sont imposés aussi bien en Europe de l’Ouest qu’en Amérique latine ou en Asie-Pacifique, bien qu’ils soient un peu moins populaires sur certains marchés matures, comme les Etats-Unis, le Canada et l’Australie. A l’échelle mondiale, on constate que ces comparateurs en ligne jouent un rôle plus important que les conseillers financiers dans un grand nombre de pays, à l’exception de marchés tels que les Etats-Unis et le Canada. La recommandation par les clients devient déterminante Quelles sources d’information privilégiez-vous lorsque vous souhaitez vous tenir informé des produits bancaires proposés par votre banque principale ? Monde Discussion en tête-à-tête avec des amis, des proches et des collègues Comparateurs en ligne Conseiller financier Japon Chine 71 % 65 % 60 % 57 % 43 % 55 % Brésil 84 % 76 % 74 % 62 % 47 % 68 % 77 % 70 % 63 % 69 % 62 % 62 % 66 % 64 % 54 % 51 % 36 % 47 % 76 % 71 % 72 % 65 % 59 % 63 % Etats-Unis Inde 67 % 48 % 57 % 40 % 36 % 44 % 59 % 52 % 36 % 42 % 33 % 29 % Afrique du Sud Union européenne Canada Publications dans la presse Publicité de concurrents Réseaux sociaux / communautés en ligne 82 % 73 % 77 % 67 % 60 % 69 % 63 % 38 % 40 % 35 % 26 % 37 % Dans ce questionnaire à choix multiple, les personnes interrogées étaient invitées à sélectionner toutes les catégories s’appliquant à leur situation. 15 44 % A l’échelle mondiale, des personnes interrogées utilisent les réseaux sociaux comme une source d’informations bancaires. La recommandation par les clients devient déterminante Les réseaux sociaux sont aujourd’hui une source importante en matière d’informations bancaires, notamment dans les pays émergents. Ils permettent également aux clients de prendre la parole, que ce soit pour recommander ou pour déconseiller certains produits. des produits et services bancaires, 73 % d’entre eux pour accéder à leurs comptes et 70 % d’entre eux pour publier des commentaires concernant les services proposés. La présence active de China Merchants Bank sur Renren - le réseau social numéro 1 en Chine est révélatrice de ce nouveau phénomène. En Turquie, ils sont 78 % à se connecter aux réseaux sociaux pour rechercher des informations supplémentaires sur des produits et services bancaires, 67 % d’entre eux pour accéder à leurs comptes et 53 % pour publier des commentaires sur les services proposés. A l’échelle mondiale, 44 % des clients utilisent les réseaux sociaux comme une source d’information au sujet des produits et services bancaires. Dans les pays émergents, les clients ont une plus grande propension à entrer en relation avec leur banque via les réseaux sociaux. A l’échelle mondiale, les réseaux sociaux sont principalement utilisés pour effectuer des recherches, mais dans quelques pays, un grand nombre de clients les utilisent également pour effectuer leurs transactions. La Chine et la Turquie sont les deux exemples les plus révélateurs de cette tendance. 81 % des clients chinois ont en effet recours aux réseaux sociaux pour rechercher des informations supplémentaires sur A l’échelle mondiale, près d’un tiers des clients qui utilisent les réseaux sociaux pour entrer en relation avec leur banque y publient également des commentaires sur les services qui leur sont proposés, ainsi que des informations sur les offres qu’ils jugent les plus intéressantes. Compte-tenu du rôle grandissant que jouent ces recommandations dans les décisions des clients, qu’il s’agisse de l’achat de produits ou du choix d’une banque, cette tendance revêt une importance majeure. Utilisez-vous les réseaux sociaux dans le cadre de vos activités bancaires pour l’une des raisons suivantes ? Monde Rechercher des informations Partager les offres concernant des produits bancaires les plus et services bancaires intéressantes Accéder à votre compte Publier des Partager les modèles commentaires sur le de gestion de votre budget et niveau de service reçu de vos dépenses Chine 44 % 33 % 17 % 29 % 32 % Brésil Japon 81 % 73 % 46 % 68 % 70 % Afrique du Sud Union européenne 31 % 24 % 10 % 16 % 20 % 57 % 43 % 23 % 44 % 47 % Canada Inde 21 % 16 % 7% 12 % 16 % 18 % 21 % 11 % 8% 10 % 44 % 25 % 8% 27 % 45 % Etats-Unis 61 % 45 % 31 % 50 % 53 % 13 % 10 % 5% 8% 12 % Dans ce questionnaire à choix multiple, les personnes interrogées étaient invitées à sélectionner toutes les catégories s’appliquant à leur situation. 17 70 % A l’échelle mondiale, des clients se disent prêts à fournir davantage d’informations à leur banque si elle leur propose en retour des services plus adaptés ou plus performants. Section 03 Les clients recherchent des services plus adaptés et plus flexibles Les clients accordent une grande importance aux produits et aux services personnalisés. Une majorité d’entre eux sont d’ailleurs prêts à communiquer davantage d’informations personnelles à leur banque à condition de se voir proposer en retour une offre mieux ciblée. Néanmoins, la personnalisation implique bien plus que de proposer des produits plus adaptés. D’une part, la gestion des préférences des clients en termes de canal s’avère être de plus en plus complexe ; d’autre part, ces derniers tiennent à pouvoir avoir un accès à leur banque qui soit simple et facile. Les établissements bancaires doivent donc offrir à leurs clients le choix quant à la façon dont ils pourront entrer en relation avec elle tout en leur proposant différents modes d’accès et frais associés. 03 03 Les clients recherchent des services plus adaptés et plus flexibles Oui 20 Pas sûr Etats-Unis Afrique du Sud Japon 37 % 26 % 35 % 34 % 36 % 25 % 46 % 26 % 42 % 19 % 19 % 15 % 6 % 25 % 14 % 41 % 31 % 17 % 44 % 55 % 50 % 60 % 39 % 61 % 13 % 43 % 41 % Inde Etats-Unis Afrique du Sud Japon Inde Union européenne Chine Canada Brésil Monde 30 % 19 % 27 % 28 % 30 % 14 % 53 % 10 % 32 % 70 % 81 % 73 % 72 % 70 % 86 % 47 % 90 % 68 % Non Brésil Non Monde Oui Votre banque adapte-t-elle son offre de produits et de services en fonction de l’évolution de vos besoins financiers ? Union européenne Accepteriez-vous de communiquer davantage d’informations sur vous ou vos proches à votre banque si ces dernières lui permettaient de vous recommander des produits ou services répondant mieux à vos attentes ? Un peu plus de 25 % des clients accepteraient de communiquer des informations personnelles à leur banque deux fois par an et ils sont autant à souhaiter le faire à une fréquence annuelle. Des chiffres qui dépassent largement la minorité de clients (6 %) qui ne souhaitent communiquer leurs informations personnelles que lors des premiers contacts avec leur banque. Dans certains pays d’Europe, d’Amérique du Nord et de la région Asie-Pacifique, les clients préfèreraient pouvoir mettre à jour eux-mêmes ces données personnelles. Chine Les clients accordent une grande importance aux services personnalisés et ne voient aucun inconvénient à communiquer des informations personnelles pour en bénéficier. 70 % des clients du monde entier acceptent de partager davantage d’informations avec leur banque si celle-ci leur propose en retour des services plus adaptés ou plus performants. La plupart des clients des pays dans lesquels nous avons réalisé notre enquête, à l’exception du Japon, se disent prêts à communiquer des informations personnelles à ce titre. Une tendance particulièrement élevée dans les économies à croissance rapide, où les clients sud-africains (90 %), indiens (86 %), indonésiens (83 %) et brésiliens (81 %) sont les plus disposés à communiquer des informations personnelles. C’est une bonne nouvelle pour les banques, mais ces dernières ne doivent toutefois pas perdre de vue la contrepartie que les clients attendent en retour. La volonté exprimée par les clients d’être davantage en relation avec leur banque suppose que celle-ci remplisse sa part du contrat. Ainsi, les clients n’acceptent de communiquer des informations personnelles que si leur banque parvient à leur proposer des produits mieux adaptés à leurs besoins. Canada Les clients recherchent des produits et des services personnalisés. La plupart d’entre eux sont prêts à communiquer davantage d’informations personnelles à leur banque, en échange d’un service mieux adapté à leurs attentes. Les clients recherchent des services plus adaptés et plus flexibles A quelle fréquence seriez-vous prêt à mettre à jour vos informations personnelles auprès de votre banque ? Monde 26 % 24 % 44 % 6% Vérifier l’exactitude des informations tous les six mois Vérifier l’exactitude des informations chaque année Mettre à jour moi-même ces informations lorsque ma situation évolue Communiquer des informations uniquement lors des premiers contacts avec ma banque Brésil Inde 44 % 23 % 30 % 3% 46 % 26 % 24 % 4% Canada Japon 20 % 31 % 46 % 3% 20 % 18 % 52 % 10 % Chine Afrique du Sud 20 % 24 % 43 % 13 % 35 % 23 % 41 % 1% Union européenne Etats-Unis 22 % 25 % 48 % 5% 26 % 28 % 42 % 4% 21 Les clients recherchent des services plus adaptés et plus flexibles Les clients souhaitent avoir la possibilité d’utiliser les canaux de leur choix pour effectuer leurs différentes transactions. Face à ce constat, les banques doivent donc permettre à leurs clients de personnaliser leurs options d‘accès et leur offrir différents modes d’accès et frais associés. Malgré le succès des e-services bancaires, les clients du monde entier s’accordent à penser que seule une rencontre physique avec un interlocuteur en agence permet de garantir leur satisfaction générale. Ce constat se vérifie d’autant plus dans le cadre de transactions complexes, que les clients préfèrent effectuer en agence, quel que soit le pays interrogé. La situation est beaucoup plus mitigée en ce qui concerne les conseils à propos de produits ou de services. Si dans la plupart des pays, les agences restent le premier choix des clients, les clients brésiliens et chinois préfèrent rechercher des conseils sur Internet. En Australie, en revanche, ce sont les centres d’appels qui sont les plus sollicités dans ce cas. Dans tous les pays couverts par l’enquête, les clients privilégient aujourd’hui les services bancaires en ligne pour accéder aux informations de leur compte. L’énorme succès de ces services en ligne s’explique par leur commodité et leur facilité d’accès, les clients étant en effet en mesure de décider à quel moment ils entrent en relation avec leur banque. Dans la plupart des pays, les services bancaires en ligne sont également le mode d’accès le plus plébiscité par les clients effectuant des transactions simples, comme le paiement de factures. Quel est le mode de communication que vous privilégiez pour gérer vos produits, services ou tout autre activité avec votre banque ? Transactions simples Monde 25 % 2% 3% 47 % 3% 16 % 4% Brésil 25 % 4% 3% 38 % 4% 23 % 3% Chine 15 % 2% 5% 52 % 5% 19 % 2% Inde 25 % 3% 6% 36 % 8% 19 % 3% Afrique du Sud 16 % 1% 6% 61 % 3% 13 % 0% Canada 15 % 3% 1% 65 % 2% 11 % 3% Union européenne 24 % 1% 2% 55 % 3% 10 % 5% Japon 30 % 3% 1% 35 % 4% 21 % 6% Etats-Unis 20 % 2% 2% 55 % 2% 5% 14 % Quel est le mode de communication que vous privilégiez pour gérer vos produits, services ou toute autre activité avec votre banque ? Transactions complexes Monde 71 % 5% 2% 13 % 4% 3% 2% Brésil 62 % 5% 2% 18 % 6% 5% 2% Chine 71 % 3% 4% 13 % 4% 3% 2% Inde 52 % 6% 4% 16 % 8% 9% 5% Afrique du Sud 70 % 4% 2% 15 % 7% 1% 1% Canada 82 % 4% 1% 9% 2% 1% 1% Union européenne 75 % 2% 1% 15 % 3% 2% 2% Japon 63 % 7% 1% 16 % 4% 4% 5% Etats-Unis 78 % 5% 1% 10 % 3% 1% 2% Rendez-vous en agence Guichets automatiques 22 Centre d’appels Courrier postal Application mobile Internet E-mail 47 % A l’échelle mondiale, des personnes interrogées préfèrent utiliser les services bancaires en ligne pour effectuer des transactions simples avec leur banque. Les clients recherchent des services plus adaptés et plus flexibles Le succès croissant des services bancaires en ligne, l’importance non démentie des agences bancaires et enfin l’apparition d’applications bancaires sur mobile illustrent la multiplication des canaux auxquels les clients souhaitent avoir recours. Les clients veulent de plus en plus pouvoir choisir quand et comment utiliser ces différents canaux. Une tendance qui n’obéit pas à des spécificités locales. En effet, la plupart des clients choisiront un canal un jour et un autre le lendemain, en fonction de leurs besoins spécifiques du moment. L’analyse des résultats de l’enquête révèle également que les préférences des clients en matière de canaux utilisés, et donc de type d’interaction avec leur banque, varient en fonction de leur âge. Par exemple, lorsque des clients de moins de 25 ans recherchent des conseils à propos de produits et de services bancaires, ils se rendent très rarement en agence et préfèrent plutôt avoir recours à Internet (33 % contre 29 %). En revanche, les clients de 35 à 54 ans privilégient très nettement les rendez-vous en agence (44 % contre 27 %). Enfin, cet écart en faveur d’un rendez-vous en agence est encore plus marqué pour les clients de plus de 55 ans (58 % contre 21 % pour le recours à Internet). Répartition par tranche d’âge des préférences des utilisateurs en termes de canaux pour les différentes activités bancaires. Tranche d’âge 24 Accès aux informations du compte Conseils sur les produits et les services Transactions simples Transactions complexes Rendezvous en agence Internet Rendezvous en agence Internet Rendezvous en agence Internet Rendezvous en agence Internet 18-24 ans 14 % 51 % 33 % 29 % 23 % 38 % 63 % 14 % 25-34 ans 10 % 63 % 36 % 29 % 21 % 49 % 68 % 16 % 35-54 ans 12 % 66 % 44 % 27 % 24 % 50 % 73 % 14 % Plus de 55 ans 15 % 66 % 58 % 21 % 29 % 50 % 81 % 10 % Total 13 % 63 % 43 % 26 % 24 % 48 % 72 % 14 % Les clients recherchent des services plus adaptés et plus flexibles Cette complexité révèle que l’amélioration de la personnalisation va bien au-delà d’une simple optimisation des bases de données clients. Elle implique un véritable développement de solutions technologiques pour permettre au client de choisir quand et comment il entre en relation avec sa banque. Sur un thème connexe, nous avons pu constater qu‘en dépit du fait que 91 % des clients souhaiteraient que les services bancaires de base soient gratuits, un tiers d’entre eux accepteraient de payer en sus des conseils sur des produits complexes. D’après nous, ces conclusions rejoignent les attentes de plus en plus complexes des clients. Les banques ne doivent pas se contenter de leur offrir une plus grande flexibilité dans leur façon d’interagir avec eux, elles doivent véritablement leur proposer un choix plus large en matière de frais, de niveaux de service et de fonctionnalités associés à chaque canal utilisé. Quelles sont vos attentes en termes de tarification des produits et des services bancaires ? Monde 83 % 34 % estiment que les conseils sur des produits complexes devraient faire partie des services standard fournis par la banque seraient prêts à payer en sus pour obtenir des conseils sur des produits complexes 91 % 63 % 32 % estiment que les services de base devraient être gratuits estiment que les services de base devaient être intégrés dans une cotisation mensuelle standard seraient prêts à payer des services de base s'ils étaient améliorés 40 % seraient prêts à payer pour obtenir des conseils entièrement indépendants sur les produits complexes Dans ce questionnaire à choix multiple, les personnes interrogées étaient invitées à sélectionner toutes les catégories s’appliquant à leur situation. 25 22 % A l’échelle mondiale, des clients souhaitent que leur banque améliore ses modes de facturation et sa structure de frais. Section 04 Les prix et la qualité de service restent des éléments clés dans la satisfaction des clients Le prix reste un critère de satisfaction client majeur, ainsi qu’un outil indispensable dans la fidélisation et la rétention de clients. Ces clients attendent non seulement davantage de transparence en ce qui concerne les frais bancaires et les taux d’intérêt plus élevés, mais également des améliorations au niveau des e-services. Les services bancaires mobiles offrent un potentiel de croissance (et de réduction des coûts) particulièrement élevé, à condition que les clients puissent être rassurés quant à leur sécurité. Si la satisfaction globale est relativement élevée ou s’inscrit en hausse pour les principaux canaux de distribution, les clients attendent néanmoins de leur banque qu’elle améliore au quotidien les services et les interactions clés. 04 04 Les prix et la qualité de service restent des éléments clés dans la satisfaction des clients Le prix est le facteur de satisfaction client le plus important ainsi qu’un outil clé dans la lutte contre l’augmentation du taux d’attrition. Les clients souhaitent que leur banque améliore la transparence en matière de tarification et l’intègre dans leur stratégie de communication. La volonté des clients d’optimiser leurs relations bancaires révèle que les tarifs sont un facteur majeur en termes de satisfaction et de fidélisation client. 50 % d’entre eux estiment en effet que le montant des frais est le premier facteur d’attrition au niveau mondial. Les clients du monde entier indiquent également que des améliorations apportées aux structures tarifaires permettraient certainement de renforcer leur satisfaction vis-à-vis de leur banque (22 %). Principales améliorations attendues au niveau mondial, la clarté et la transparence en matière de communication des tarifs s’imposent comme le facteur majeur dans de nombreux pays d’Europe et d’Amérique latine. Cette tendance fait écho à la volonté croissante des clients de se forger leurs propres opinions en toute connaissance de cause, en matière de produits et de tarifs bancaires. Parmi les activités bancaires suivantes, quelles sont celles que vous souhaiteriez que votre banque améliore ou simplifie en priorité pour augmenter votre satisfaction vis-à-vis des services proposés ? Monde 12 % 8% Services bancaires en ligne / mobiles Prise en compte d'un événement important 22 % 9% 8% Modification de la structure de frais Accès à une agence Paiements Ce graphique présente les cinq domaines principaux, sur un total de 15, que les clients souhaiteraient voir améliorer en priorité par leur banque. 28 Les prix et la qualité de service restent des éléments clés dans la satisfaction des clients Les clients ont de fortes attentes en ce qui concerne l’amélioration des services bancaires mobiles et en ligne. Une plus grande confiance dans la sécurité encouragerait 78 % des jeunes clients à utiliser plus souvent les services bancaires mobiles - un potentiel considérable en matière de réduction des coûts. L’amélioration des services bancaires mobiles et en ligne est le deuxième facteur le plus cité par les personnes interrogées parmi les mesures qui permettraient d’augmenter leur satisfaction. Toutefois, les clients ne font pas entièrement confiance aux services bancaires mobiles, qu’ils ne considèrent pas encore comme un canal fiable. Pour faire évoluer les mentalités, les banques doivent améliorer la disponibilité et la qualité de ces services. Il convient surtout de rassurer les clients quant à la sécurité des transactions bancaires effectuées sur mobile. Une large majorité de clients (67 %) reconnaissent ainsi qu’ils pourraient utiliser les services bancaires mobiles s’ils avaient davantage confiance dans leur sécurité. En fonction de leur âge, les clients n’ont pas les mêmes priorités en ce qui concerne les domaines clés à améliorer. Ainsi, à l’exception de l’exigence de transparence en termes de frais et de taux d’intérêt, les trois domaines principaux à améliorer en priorité varient en fonction de l’âge des personnes interrogées. Si vous n’êtes pas satisfait de la transparence proposée au niveau des frais, quelles sont les principales mesures à mettre en place par les banques pour améliorer la situation ? Clarté des communications Conditions générales contractuelles Qualité de service Personnalisation Monde Union européenne 55 % 34 % 31 % 27 % 54 % 42 % 39 % 32 % Inde 44 % 46 % 51 % 41 % Brésil Japon 61 % 41 % 45 % 37 % 30 % 30 % 54 % 13 % Canada Afrique du Sud 50 % 40 % 35 % 32 % 63 % 33 % 42 % 36 % Chine Etats-Unis 63 % 72 % 48 % 32 % 52 % 38 % 30 % 22 % Dans ce questionnaire à choix multiple, les personnes interrogées étaient invitées à sélectionner toutes les catégories s’appliquant à leur situation. Segmentation des âges présentant les trois améliorations que les clients souhaiteraient voir appliquer en priorité par leur banque. 18-24 ans 25-34 ans 35-54 ans Plus de 55 ans Priorité n° 1 Modifier la structure des frais et des taux d’intérêt (13 %) Modifier la structure des frais et des taux d’intérêt (19 %) Modifier la structure des frais et des taux d’intérêt (23 %) Modifier la structure des frais et des taux d’intérêt (28 %) Priorité n° 2 Paiements (13 %) Transactions bancaires en ligne ou via un téléphone portable (13 %) Transactions bancaires en ligne ou via un téléphone portable (12 %) Accès à une agence (10 %) Priorité n° 3 Transactions bancaires en ligne ou via un téléphone portable (12 %) Paiements (9 %) Traitement des changements de situation du client (9 %) Traitement des changements de situation du client (10 %) 29 87 % A l’échelle mondiale, des personnes interrogées déclarent être satisfaites ou très satisfaites de leur banque principale. Les prix et la qualité de service restent des éléments clés dans la satisfaction des clients Les clients sont satisfaits des services bancaires disponibles en ligne ou dans les agences. Par ailleurs, leur satisfaction s’inscrit en hausse également pour les centres d’appels et les services bancaires mobiles. En dépit de ces signaux encourageants, les banques doivent se concentrer sur les améliorations à apporter aux services et aux interactions indispensables au quotidien de leurs clients. D’une façon générale, 87 % des clients du monde entier se déclarent satisfaits (68 %), voire très satisfaits (19 %) de leur banque principale. Les Etats-Unis (46 %), le Canada (38 %), l’Australie et le Royaume-Uni (32 % dans les deux cas) enregistrent les taux de satisfaction les plus élevés. Les clients se montrent satisfaits aussi bien des e-services (81 % de personnes satisfaites) que des services en agence (80 % de personnes satisfaites). Si leur satisfaction paraît baisser en ce qui concerne les centres d’appels (60 % de personnes satisfaites) et les services bancaires mobiles (58 % de personnes satisfaites), ces chiffres sont à considérer au regard de la faible part d’utilisateurs de ces canaux dans certains marchés. A noter que la satisfaction des clients s’est renforcée de manière significative depuis un an en ce qui concerne ces centres d’appels (en passant de 50 % en 2011 à 60 % en 2012) et ces services bancaires mobiles (de 44 % en 2011 à 58 % en 2012). Concernant les différents canaux que vous utilisez pour communiquer avec votre banque, quel est actuellement votre degré de satisfaction ? (Très satisfait et satisfait) Monde 80 % 60 % 81 % 58 % Les clients attendent des banques qu’elles améliorent les services indispensables au quotidien afin que ceux-ci fonctionnent parfaitement, comme les paiements. Parmi les autres priorités figurent, entre autres, la simplicité des interactions, lorsqu’il s’agit par exemple d’un événement important de la vie personnelle ou de la perte ou du vol d’une carte bancaire. Service générant un taux de satisfaction peu élevé, la gestion des réclamations fait partie des domaines que les clients aimeraient voir améliorer par les banques. Au-delà de l’amélioration d‘éléments propres à la gestion des réclamations, comme la rapidité de résolution, l’une des meilleures façons d’améliorer ces prestations consiste à optimiser les autres composantes du service client de façon à réduire le nombre de réclamations. Si ces progrès impliquent le plus souvent le réseau d’agences, ils doivent également provenir de l’impulsion d’actions complémentaires sur d’autres canaux, et notamment les centres d’appels. Cela signifie que réussir à améliorer certains services, même de base, peut s’avérer être plus complexe que prévu. C’est pour cette raison que la technologie est un facteur clé pour réussir ce changement. Les banques n’ont pas d’autre choix que de définir les chantiers à réaliser par ordre de priorité, afin de trouver le juste équilibre entre les dépenses engagées et la nécessité de renforcer les facteurs clés de fidélisation. Expérience en agence Expérience auprès du centre d’appel Expérience en ligne Services bancaires mobiles Union européenne 81 % 54 % 84 % 55 % Inde 82 % 63 % 79 % 71 % Brésil Japon 68 % 62 % 72 % 61 % 71 % 36 % 58 % 49 % Canada Afrique du Sud 87 % 60 % 86 % 42 % 74 % 55 % 86 % 68 % Chine Etats-Unis 77 % 66 % 90 % 66 % 90 % 62 % 83 % 39 % Dans ce questionnaire à choix multiple, les personnes interrogées étaient invitées à sélectionner toutes les catégories s’appliquant à leur situation. 31 27 % A l’échelle mondiale, des personnes interrogées se sont inscrites à un programme de fidélité ou un système de récompenses bancaires spécifique. Section 05 Les programmes de fidélité renforcent l’acquisition et la rétention de clients Pour les clients, les programmes de fidélisation ont un rôle majeur à jouer dans le processus d’acquisition et de fidélisation. Pour les banques, le renforcement de la fidélité d’une clientèle plus aisée permettrait d‘amortir les coûts de tels programmes. Plébiscités, ces programmes voient leur nombre d’adhésions augmenter, notamment dans la région Asie-Pacifique. Dans d’autres marchés également, le déploiement de programmes de récompenses personnalisés et ciblés selon des segments de clientèle spécifiques permettrait aux banques d’accélérer le nombre d’adhésions. 05 05 Les programmes de fidélité renforcent l’acquisition et la rétention de clients Les programmes de fidélité offrant des récompenses tangibles deviennent indispensables à l’acquisition et à la fidélisation des clients. Pour les banques, le renforcement de la fidélité, notamment de la clientèle la plus aisée, permettrait de compenser largement le coût financier de la mise en œuvre de tels programmes. Les clients pensent sans détours que la fidélité à une banque, qui peut se mesurer à l’utilisation active d’au moins trois de ses produits par exemple, devrait être récompensée. Très appréciés, les programmes de fidélité sont également considérés comme un outil permettant d‘attirer de nouveaux clients. Quelle que soit leur zone géographique, les clients voient dans les récompenses offertes dans le cadre d’un programme de fidélité un facteur décisif susceptible de les décider à changer de banque. La plupart d’entre eux attendent de leur banque qu’elle mette en place de tels programmes et qu’elle leur propose des récompenses financières tangibles, Envisageriez-vous de changer de banque principale pour une banque proposant les récompenses suivantes ? (Sur l’échantillon des personnes ayant répondu que les banques devraient récompenser la fidélité de leurs clients utilisant activement au moins trois produits) Monde 60 % comme par exemple des offres de remise sur leur cotisation à une carte de crédit ou de retrait, ainsi que des réductions sur les prix des produits et services financiers. Les clients indonésiens et vietnamiens, qui font figure d’exception, préfèrent quant à eux recevoir des récompenses sous forme de cadeaux. Contrairement aux récompenses d’autres secteurs, comme le « surclassement » proposé par les hôtels et les compagnies aériennes, la demande des clients en faveur de récompenses financières représente un véritable défi en termes de coûts. Néanmoins, les banques doivent mesurer le bénéfice significatif qu’elles peuvent en retirer en termes de fidélisation. Nous avons constaté que les clients dont les avoirs s’élèvent à plus de 315 000 dollars américains souscrivent plus volontiers à des programmes de fidélité, d’où l’intérêt d’avoir des taux d’adhésion plus élevés. Si vous utilisez activement au moins trois de ses produits, votre banque devrait récompenser votre fidélité en vous offrant un meilleur service. Si vous utilisez activement au moins trois de ses produits, votre banque devrait récompenser votre fidélité par des réductions sur les frais ou une augmentation des taux d’intérêt sur vos placements. Union européenne 51 % 66 % Inde 70 % 62 % 64 % Brésil Japon 62 % 44 % 70 % 58 % Canada Afrique du Sud 46 % 65 % 64 % 76 % Chine Etats-Unis 73 % 45 % 77 % 60 % Dans ce questionnaire à choix multiple, les personnes interrogées étaient invitées à sélectionner toutes les catégories s’appliquant à leur situation. 34 Les programmes de fidélité renforcent l’acquisition et la rétention de clients Plébiscités, ces programmes voient leur nombre d’adhésions augmenter, notamment dans la zone Asie-Pacifique. En proposant aux clients un choix plus vaste de récompenses, les programmes mis en place par les banques pourraient susciter le même engouement sur des marchés où le nombre d’adhésions est plus faible. Si à l’échelle mondiale, 27 % des clients ont adhéré à un programme de fidélité ou de récompenses bancaires, les résultats varient sensiblement d’un marché à un autre. Les taux d’adhésion sont relativement élevés dans la plupart des principaux pays émergents, comme l’Inde (48 %), l’Afrique du Sud (45 %) et le Brésil (35 %). Ils ont également nettement progressé dans les pays matures depuis 2011, passant de 20 à 25 % en Europe et de 17 à 26 % sur le continent américain. C’est en Asie-Pacifique que la progression est la plus spectaculaire : en Sur les marchés d’Europe de l’Ouest, en revanche, les taux d’adhésion sont inférieurs aux moyennes mondiales : l’Allemagne (5 %), les Pays-Bas (10 %) et le Royaume-Uni (12 %) arrivent en dernière place avec les taux d’adhésion les plus faibles. Le Japon enregistre également un taux d’adhésion relativement bas pour un pays asiatique, avec seulement 15 %. Pour développer leur adhésion sur ces marchés, l’une des solutions consisterait à proposer des programmes de fidélité personnalisés, qui offrent aux clients la possibilité de choisir les récompenses qu’ils jugent les meilleures pour eux. Chine par exemple, le taux d’adhésion des clients d’établissements bancaires à des programmes de fidélité a été multiplié par deux, passant de 16 à 36 % en l’espace d’un an. Qu’attendez-vous ou qu’attendriez-vous le plus d’un programme de fidélité ? Monde 23 % 11 % 7% Des réductions sur les produits et services Des cadeaux Des réductions auprès de partenaires (cinéma, revendeur…) 33 % 12 % 9% 5% Des offres de remise sur les cotisations de cartes de crédit / retrait Rien du tout, je n'accorde aucune attention aux programmes de fidélité / récompenses des banques Ma banque me propose des services haut de gamme Des points ou des miles à utiliser auprès des compagnies aériennes ou des hôtels 35 Conclusions Le comportement des clients des banques de détail ne cesse d’évoluer. Ils gagnent en assurance et ont décidé de prendre davantage le contrôle de leurs relations avec leur banque. Plus volatils, ils n’hésitent pas à se tourner vers une autre banque, voire plusieurs. Ils accordent une grande importance à l’avis des autres clients et n’hésitent plus à donner le leur et à faire entendre leur voix, qu’il s’agisse de recommander ou de déconseiller des produits ou services bancaires. Par ailleurs, ils sont à la recherche de tarifs toujours plus compétitifs, tout en exigeant un meilleur service et un degré de personnalisation et une flexibilité plus élevés. Pour s’adapter à cet environnement en évolution rapide et en saisir toutes les opportunités, les banques doivent reprendre l’initiative en proposant aux clients davantage de facilité, de choix et de contrôle. Un changement qui va bien au-delà des ajustements en surface ; il implique que les banques répercutent ces bouleversement dans leur organisation et reconfigurent leurs modèles économiques autour des besoins de leurs clients. Parce que chaque banque est différente, il n’existe pas de réponse stratégique unique. Chaque établissement bancaire doit déterminer et développer sa propre approche. Voici les neuf champs d’action clés que nous avons identifiés pour le secteur. 36 Conclusions Offrir davantage de flexibilité aux clients 1 Garantir la transparence des prix et de la promesse de service Garantir la transparence en matière de prix et d’engagement de service est absolument indispensable pour toute banque qui entend offrir des prestations à valeur ajoutée à ses clients et satisfaire les exigences des régulateurs et des investisseurs. 2 Proposer des niveaux de services clients plus segmentés Les banques devraient offrir à leurs clients un large choix de produits, de services et de prix. Et les clients devraient avoir la possibilité de bénéficier d’une catégorie de services supérieurs sur la base de leur fidélité. 3 Passer d’une distribution multicanal à une distribution omnicanal Le temps est venu pour les banques de revoir leur modèle traditionnel de distribution multicanal pour prendre en compte l’expérience client, qui privilégie l’accessibilité offerte par un canal à un moment donné plutôt que le canal en lui-même. Aider les clients à façonner leur propre expérience 4 Encourager les opérations en libre-service Les banques doivent rendre leurs informations et leurs conseils plus attirants et plus innovants, en s’adressant à des clients autonomes et en encourageant le libre-service. 5 Réorienter le marketing pour susciter davantage la demande (du mode « push » au mode « pull ») L’importance que prend progressivement le bouche-à-oreille invite les banques à adapter leur approche marketing. Elles doivent en effet s’attacher à fidéliser et à encourager leurs clients satisfaits à recommander leurs produits. 6 Mettre en place des programmes de fidélité flexibles Les banques ne doivent pas hésiter à récompenser la fidélité de leurs clients en leur proposant des avantages financiers. En dépit de leur coût, des programmes de fidélité sur mesure et une grande flexibilité sont une formidable source d’opportunités en termes de fidélisation et de recommandations. Définir les modèles économiques en fonction des besoins des clients 7 Faire des canaux numériques à faible coût le choix préféré des clients Les banques doivent encourager leurs clients à utiliser les canaux numériques aussi souvent que possible, en leur proposant - si nécessaire - des mesures tarifaires incitatives. 8 Investir en priorité dans les interactions clients les plus stratégiques Les banques doivent concentrer leurs efforts - d’un point de vue opérationnel - sur l’amélioration des quelques interactions les plus déterminantes pour leurs clients afin d’optimiser l’impact souhaité sur les taux d’attrition, l’inactivité et la fidélité. 9 Exploiter l’innovation technologique pour devenir la banque de détail de demain Le recours aux dernières innovations technologiques est devenu indispensable en matière de réduction des coûts, de fiabilité, de flexibilité et de personnalisation élevée des produits et services. 37 Méthodologie Cette étude a été réalisée en mars 2012 à l’aide d’un questionnaire en ligne. Au total, 28 560 participants ont été interrogés : 13 001 dans la zone EMEIA 3 002 en Amérique du Nord (1 000 au Canada, 2 002 aux Etats-Unis) 4 548 en Amérique latine (500 en Argentine, 1 019 au Brésil, 504 au Chili, (Europe, Moyen-Orient, Inde, Afrique) 500 en Colombie, 1 023 au Mexique, 500 au Panama, (500 en Afrique du Sud, 1 000 en Allemagne, 502 au Pérou) 500 en Belgique, 1 000 en Espagne, 1 000 en France, 500 en Grèce, 500 en Hongrie, 8 009 en Asie-Pacifique 1 000 en Inde, 1 000 en Italie, (1 000 en Australie, 2 004 en Chine (continentale), 500 aux Pays-Bas, 500 en Pologne, 1 000 en Corée du Sud, 502 à Hong Kong (région 500 au Portugal, 500 en République tchèque, administrative spéciale de la République populaire de 1 000 au Royaume-Uni, 1 000 en Russie, Chine), 1 001 en Indonésie, 1 002 au Japon, 500 en 1 001 en Scandinavie, 1 000 en Turquie) Malaisie, 500 à Singapour, 500 au Viêtnam) Le graphique ci-dessous présente l’échantillon des participants par sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle, revenu et niveau de richesse. Sexe Homme Femme Age 18—24 25—34 35—54 55—64 65—74 75 et plus 50 % 50 % Catégorie socioprofessionnelle Agriculteur 1% Travailleur indépendant 12 % Cadre supérieur 12 % Cadre intermédiaire 8% Employé 35 % Sans emploi 10 % Retraité 13 % Etudiant 9% Revenu annuel Moins de € 10 000 € 10 001—€ 25 000 € 25 001—€ 50 000 € 50 001—€ 100 000 Plus de € 100 001 NSPP 38 14 % 27 % 38 % 14 % 6% 1% Population (lieu de résidence) < 2 000 2 000—100 000 > 100 000 15 % 36 % 49 % Patrimoine 17 % 27 % 24 % 13 % 5% 14 % Moins de € 50 000 € 50 001—€ 100 000 € 100 001—€ 250 000 € 250 001—€ 500 000 € 500 001—€ 1 000 000 Plus de € 1 000 000 NSPP 40 % 12 % 10 % 7% 3% 2% 26 % Fiches pays et contacts 28 560 35 Enquête mondiale sur les services bancaires aux particuliers clients bancaires pays Fiches pays Afrique du Sud Contact régional Colin Daley Tél. : +27 11 772 3396 E-mail : [email protected] L’Afrique du Sud représente le plus grand marché bancaire d’Afrique avec un montant total d’actifs avoisinant les 500 milliards de dollars américains. Le marché est dominé par quatre grands groupes bancaires, qui représentent à eux seuls 80 % des actifs du secteur. Bien qu’elles ne soient pas affectées directement par la crise financière, les banques sud-africaines bataillent pour parvenir à se développer dans un pays où le taux d’endettement des ménages est élevé et où les entreprises ont peu recours au crédit. Les très solides résultats obtenus en 2011 par les principales banques semblent indiquer qu’elles ont finalement réussi à sortir indemnes de la crise mondiale du secteur bancaire. La courbe de croissance des bénéfices a retrouvé son niveau d’avant-crise, mais celle des crédits reste encore faible comparée à ses antécédents. Les nouveaux acteurs qui font leur apparition gagnent peu à peu du terrain sur les parts de marché des grandes banques, en ciblant les petits revenus, un segment où la croissance des recettes est la plus élevée. A travers tout le continent, l’amélioration de la transparence et le renforcement du cadre réglementaire sont une priorité. L’Afrique du Sud a choisi d’appliquer les dispositions prévues dans les accords de Bâle III et d’adopter une approche bicéphale (modèle « twin peaks ») en matière de réglementation avec différents corps autonomes assurant la surveillance prudentielle et la protection des consommateurs. Confiance des clients 31 % des clients, contre 22 % en 2011, expliquent que leur confiance dans le secteur bancaire s’est renforcée. 66 % d’entre eux citent comme raison une personnalisation de l’éventail des offres et 50 % une amélioration de la qualité des moyens de communication. 38 % déclarent au contraire que leur confiance s’est dégradée, contre 47 % en 2011. La tendance de la « multi-bancarisation » 39 % des clients, contre 44 % en 2011, font appel à une seule banque. Parmi les clients « multi-banques », 29 % sont à la recherche de tarifs ou de frais moins élevés pour chaque produit et 26 % expliquent avoir toujours fait appel à plusieurs banques en fonction des services recherchés. 40 45 % 45 % des Sud-africains laissent des commentaires sur les services dont ils ont bénéficié sur les réseaux sociaux. Recherche d’informations sur les produits et services bancaires 76 % des clients se renseignent sur les produits et services qui les intéressent directement auprès de leurs proches, amis et collègues. 71 % des clients utilisent des comparateurs en ligne à cette fin. Facteurs d’attrition Le taux d’attrition cumulé des clients est passé de 34 à 39 % entre 2011 et 2012. 70 % des clients qui ont changé de banque invoquent des frais ou tarifs trop élevés comme raison principale. 13 % des clients envisagent à l’avenir de changer de banque. Personnalisation 90 % des clients se déclarent prêts à communiquer leurs informations personnelles pour bénéficier de meilleurs services bancaires. Comment améliorer la satisfaction client 26 % des clients attendent de leur banque qu’elle diminue le montant de ses commissions et améliore sa structure de frais. Importance accordée aux programmes de fidélité 45 % des clients, contre 27 % en 2011, ont adhéré à un programme de fidélité. 52 % des clients considèrent qu’un bon programme de fidélité doit offrir des possibilités de remise en espèces sur leurs cartes de crédit / retrait. Fiches pays Allemagne Contact régional Ulrich M. Trinkaus Tél. : +49 6196 996 25173 E-mail : [email protected] 45 % Les taux d’attrition n’ont cessé d’augmenter, de 17 % en 2010 à 43 % en 2011, et à 45 % en 2012. En Allemagne, le secteur bancaire repose sur trois piliers : les banques commerciales privées, les banques du secteur public et les banques coopératives. Malgré certains efforts en faveur d’une plus grande consolidation, le secteur demeure fragmenté et cloisonné. Recherche d’informations sur les produits et services bancaires 63 % des clients s’en remettent à leurs amis, proches et collègues pour obtenir des informations sur les produits et services bancaires. 23 % se rendent sur les réseaux sociaux pour trouver ces informations. Au cours de la crise du secteur bancaire, de nombreuses banques allemandes se sont vues reprocher leur faible capitalisation. Aujourd’hui, le secteur progresse dans la protection de ses actifs, dans une démarche visant à regagner la confiance des clients. En dépit de ces efforts, le taux d’attrition a augmenté l’année dernière, et le taux de fidélité client est parmi les plus faibles au monde. Renforcer la fidélité client suppose de concentrer les efforts sur l’expérience client, en offrant un service personnalisé et de qualité, tout en garantissant des tarifs compétitifs. Facteurs d’attrition 62 % des clients qui ont choisi de changer de banque principale motivent leur décision par le coût élevé des commissions bancaires. 36 % citent quant à eux une mauvaise expérience avec leur agence. Confiance des clients En Allemagne, la part de clients déclarant avoir confiance dans le secteur bancaire a chuté de 61 à 59 % au cours de l’année écoulée. 37 % affirment avoir conservé le même niveau de confiance. Toutefois, la proportion de clients préoccupés par la protection de leurs actifs et de leurs données personnelles a fortement baissé, passant de 66 % en 2011 à 37 % en 2012. Personnalisation 58 % des clients se disent prêts à communiquer leurs informations personnelles à leur banque afin de bénéficier d’un meilleur service. Comment améliorer la satisfaction client 31 % des clients souhaiteraient que leur banque améliore son système de frais et de commissions. Importance accordée aux programmes de fidélité Seulement 5 % des clients se sont inscrits à un programme de fidélité bancaire. Si 42 % déclarent ne leur accorder aucun crédit, 19 % se disent intéressés par des remises sur les produits et services bancaires en récompense de leur fidélité. La tendance de la « multi-bancarisation » Au cours de l’année, le nombre de clients déclarant n’avoir recours qu’à une seule banque est passé de 41 à 38 %, tandis que le nombre de clients faisant appel à au moins trois banques a augmenté de 22 à 24 %. Globalement, 51 % des clients déclarent faire appel à plusieurs banques dans l’espoir d’obtenir les taux et frais bancaires les plus avantageux. 41 Fiches pays Amérique latine (Argentine, Chili, Colombie, Mexique, Panama et Pérou) Mexique Hernan Navia Tél. : +1 305 415 1691 E-mail : [email protected] 41 % En moyenne, 41 % des clients latino-américains expriment un regain de confiance dans le secteur bancaire par rapport à 2011. Argentine et Chili Diego Pleszowski Tél. : +56 2 6761448 E-mail : [email protected] Colombie, Panama et Amérique centrale Rafael Sanchez Tél. : +507 2080129 E-mail : [email protected] En Amérique latine, les perspectives du secteur bancaire restent prometteuses, puisque la plupart des banques sont parvenues à surmonter la série de crises financières observées depuis 2008. Cette réussite peut être largement imputée à une supervision étroite et à l’approche prudente adoptée par de nombreuses banques vis-à-vis des prêts et des autres formes de risques de crédit. Nombreuses sont les banques qui ont ainsi pu passer à l’offensive pour gagner de nouvelles parts de marché sur les activités de prêt et de crédit-bail au détriment des banques étrangères. Elles ont également considérablement amélioré leur capacité à attirer les dépôts. La croissance du marché de la banque de détail devrait se poursuivre grâce à l’expansion économique de la région, au développement de la classe moyenne et à une accentuation de la demande de produits et de services financiers. Un défi majeur à venir pour le secteur bancaire sera sa capacité à intégrer financièrement les familles à faible revenu. Actuellement, les banques de la région s’efforcent d’améliorer la gestion de leur relation client et leur efficacité opérationnelle. Avec tous ces facteurs conjugués, la banque de détail latino-américaine entre aujourd’hui dans une nouvelle ère. Confiance des clients 58 % des clients qui expriment un regain de confiance (41 % au total) l’attribuent à l’offre de services plus personnalisés. La tendance de la « multi-bancarisation » La part de clients n’ayant qu’une seule banque est passée de 34 % en 2011 à 35 % en 2012. 21 % sont clients auprès d’au moins trois établissements bancaires. 37 % des clients qui ont recours à plusieurs banques ont toujours fait appel à différents établissements pour différents services, et 27 % motivent ce choix par une recherche des meilleurs taux ou commissions pour chaque produit. 42 Recherche d’informations sur les produits et services bancaires 72 % des clients privilégient les discussions avec leurs amis, proches et collègues pour obtenir des informations sur les banques et 57 % utilisent les réseaux sociaux. Facteurs d’attrition 16 % des clients envisagent de changer de banque, contre 9 % l’an dernier. 49 % des clients ayant déjà changé de banque justifient leur décision essentiellement par le coût élevé des commissions bancaires, 40 % par le manque de personnalisation, et enfin 37 % par une mauvaise expérience avec leur agence. Personnalisation 73 % des clients se disent prêts à communiquer leurs informations personnelles à leur banque afin de bénéficier d’un meilleur service. Comment améliorer la satisfaction client 14 % des clients souhaiteraient que leur banque améliore sa structure de frais et de commissions. Importance accordée aux programmes de fidélité 82 % des clients ne sont inscrits à aucun programme de fidélité bancaire. Fiches pays Australie Contact régional Beatriz Sanz Saiz Tél. : +61 2 9248 4575 E-mail : [email protected] Le secteur de la banque de détail australien est relativement concentré : quatre grandes banques nationales (les « quatre piliers ») dominent le marché de la banque de détail et du crédit aux entreprises. L‘activité de crédit connaît actuellement une période de ralentissement, ce qui incite les clients à constituer des fonds d‘épargne et accentue la pression sur les marges nettes sur les intérêts. Face à des opportunités d’acquisition limitées sur le marché intérieur, les banques cherchent à orienter leur prochaine phase de croissance vers l’ouverture à l’international. A l’échelle nationale, les réformes réglementaires et la saturation du marché local ont profondément transformé le secteur de la banque de dépôt. La course à l’innovation tend à s’intensifier, à l’heure où les banques s’efforcent d’élargir leur part de portefeuille en proposant des produits d’investissement à leurs clients. La maîtrise des coûts et l’amélioration de l’efficacité sont également une priorité pour les banques qui cherchent à compenser la baisse de leurs marges. Un objectif qui remet à l’ordre du jour des projets de délocalisations vers d’autres endroits de la région. Confiance des clients En Australie, 52 % des clients se disent moins confiants depuis un an dans le secteur bancaire. 67 % justifient cette perte de confiance par leur mauvaise opinion du système de bonus en vigueur au sein des banques, et 45 % invoquent principalement le contexte macroéconomique. 44 % 44 % des clients font appel à un seul établissement bancaire, contre 14 % en Asie-Pacifique. Recherche d’informations sur les produits et services bancaires 63 % des clients privilégient les discussions avec leurs amis, proches et collègues lorsqu’ils souhaitent obtenir des informations sur une banque. 20 % se rendent sur les réseaux sociaux pour se renseigner sur des produits et services bancaires. Cette proportion s’élève à 57 % sur l’ensemble de la région Asie-Pacifique. Facteurs d’attrition 46 % des clients déclarent avoir déjà changé de banque principale. 59 % d’entre eux expliquent leur choix par le coût élevé des frais ou commissions bancaires, 45 % par le faible taux de rendement de leurs comptes, et enfin 34 % par une mauvaise expérience avec leur agence. Personnalisation 72 % des clients se disent prêts à communiquer leurs informations personnelles afin de bénéficier d’un meilleur service. Comment améliorer la satisfaction client 35 % des clients aimeraient que leur banque améliore sa structure de frais et de commissions. Importance accordée aux programmes de fidélité 26 % des clients ont adhéré à un programme de fidélité bancaire. 37 % aimeraient voir leur fidélité récompensée à travers une remise sur leurs frais de cartes de crédit / retrait. La tendance de la « multi-bancarisation » 18 % des consommateurs ont recours à au moins trois banques. En Asie-Pacifique, ce chiffre s’élève à 54 %. 38 % des clients déclarent faire appel à plusieurs banques dans l’espoir d’obtenir les taux et les frais bancaires les plus avantageux. 43 Fiches pays Belgique Contact régional Philippe Desombere Tél. : +32 2 774 9553 E-mail : [email protected] En Belgique, le marché de la banque de détail est extrêmement concentré. Il se caractérise par une forte dépendance vis-à-vis des dépôts, par un vaste réseau d’agences et par une part importante des participations étrangères. Enfin, ce marché est dominé par la « bancassurance »*. Au plus fort de la crise qui a ébranlé le secteur bancaire fin 2011, un grand groupe bancaire francobelge a été nationalisé puis démantelé pour donner naissance à une banque de détail nationale - offrant également des services d’assurance - détenue à 100 % par l‘Etat. De nombreuses municipalités et organismes publics détenaient des participations dans cet établissement, aussi les pertes financières qui en ont résulté ont-elles été ressenties dans toute l’économie nationale. Une situation qui, en pleine incertitude politico-économique, a fortement fragilisé la confiance des clients dans le secteur bancaire. Mais le nouveau gouvernement s’attache aujourd’hui à mettre en œuvre des mesures pour restaurer la stabilité de l’économie et du secteur bancaire belges. Confiance des clients 60 % attribuent essentiellement leur baisse de confiance à leur mauvaise opinion du système de bonus en vigueur au sein des banques. La tendance de la « multi-bancarisation » Près de 80 % des clients ont recours à une ou deux banques. 42 % des clients font appel à plusieurs banques dans l’espoir d’obtenir les taux et frais bancaires les plus avantageux, et 38 % (contre une moyenne de 22 % en Europe) privilégient la diversité bancaire afin de mieux répartir leurs dépôts. 44 72 % En Belgique, 72 % des clients - contre 51 % l’an dernier - ont vu leur confiance dans le secteur bancaire chuter en 2012. Recherche d’informations sur les produits et services bancaires 67 % des clients font confiance à leurs conseillers financiers pour obtenir des informations bancaires. 54 % privilégient les discussions avec leurs amis, proches et collègues. 18 % utilisent les réseaux sociaux comme une source d’information, contre 37 % en moyenne en Europe. Facteurs d’attrition Les taux d’attrition cumulés sont passés de 35 % en 2010 à 30 % en 2011, et à 33 % en 2012. 53 % des clients qui ont changé d’établissement principal invoquent le coût élevé des commissions. En 2012, 10 % des clients projettent de changer de banque principale, contre 7 % en 2011. Personnalisation 63 % des clients se disent prêts à communiquer leurs informations personnelles afin de bénéficier d’un meilleur service. Comment améliorer la satisfaction client 29 % des clients aimeraient que leur banque améliore sa structure de frais et de commissions. Importance accordée aux programmes de fidélité 25 % des clients (contre seulement 13 % l’an dernier) ont adhéré à un programme de fidélité bancaire. 37 % aimeraient voir leur fidélité récompensée à travers une remise sur leurs frais de cartes de crédit / retrait. * Terme utilisé pour décrire le partenariat ou la relation entre une banque et une compagnie d’assurance dans lequel la compagnie d’assurance exploite le canal de distribution bancaire pour vendre des produits d’assurance. Fiches pays Brésil Contact régional Rodrigo Dantas Tél. : +55 11 2573 3588 E-mail : [email protected] Au Brésil, le secteur bancaire est solide et relativement bien capitalisé, avec une bonne répartition entre les banques d’Etat, les banques indépendantes et les banques étrangères. Les banques locales poursuivent leur expansion dans la région afin de concurrencer les banques internationales qui sont bien implantées au Brésil. Les perspectives de croissance du secteur bancaire brésilien demeurent fortes, soutenues par une hausse de l’investissement étranger et par l’augmentation des besoins en infrastructures liée à l’accueil de la Coupe du Monde de la FIFA en 2014 et des Jeux Olympiques d’été en 2016. L‘activité de crédit pourrait également connaître une impulsion significative sous l’effet des contraintes que rencontrent de nombreuses banques européennes dans ce domaine. Les secteurs de la banque d’investissement et de la banque d’entreprise devraient vraisemblablement être en expansion au cours des deux prochaines années. Du côté des clients, les banques au service des classes moyennes, qui ne cessent de croître au Brésil, devront répondre à une forte demande de crédit. Les banques qui gèrent quant à elles une clientèle plus fortunée devront proposer des produits de gestion de patrimoine plus sophistiqués. Enfin, les produits et services bancaires sont appelés à évoluer au cours des deux prochaines années dans tous les segments de clientèle. 20 % Le nombre de clients projetant de changer de banque est passé de 7 à 20 % au cours des 12 derniers mois. Recherche d’informations sur les produits et services bancaires 77 % des clients se tiennent informés des produits et services bancaires en discutant avec leurs amis, proches et collègues. 70 % utilisent les comparateurs en ligne, 69 % font confiance aux publications dans la presse et enfin 57 % utilisent également les réseaux sociaux. Facteurs d’attrition Le nombre de clients ayant changé une fois de banque principale est passé de 40 % l’an dernier à 29 % en 2012. 53 % des clients ont changé d’établissement bancaire en raison de frais ou commissions élevés. Personnalisation 81 % des clients se disent disposés à communiquer des informations personnelles afin de bénéficier d’un meilleur service. Comment améliorer la satisfaction client 15 % des clients souhaiteraient que leur banque améliore sa structure de frais et de commissions. Importance accordée aux programmes de fidélité 35 % des clients ont souscrit à un programme de fidélité bancaire, soit une hausse de 11 % par rapport à l’année dernière. 30 % des clients seraient intéressés par un programme de fidélité offrant des réductions tarifaires sur les produits et services bancaires. Confiance des clients Au Brésil, 28 % des clients déclarent que leur confiance dans le secteur bancaire a baissé en 2012, contre 18 % en 2011. 65 % des clients expliquent essentiellement cette perte de confiance en raison de leur insatisfaction quant à la qualité des conseils, produits et services proposés. La tendance de la « multi-bancarisation » 45 % des clients ont recours à deux établissements bancaires. Le nombre de clients faisant appel à au moins trois établissements bancaires est passé à 21 % en 2012, soit une hausse de 2 % par rapport à 2011. Parmi les clients « multi-banques », 34 % ont toujours fait appel à différentes banques pour différents services, et 31 % recherchent les taux et les commissions les plus avantageux. 45 Fiches pays Canada Contact régional Paul Battista Tél. : +1 416 943 3820 E-mail : [email protected] Au Canada, le secteur bancaire est dominé par six grandes banques, qui ont réalisé à elles seules un bénéfice net de 23,5 milliards de dollars canadiens en 2011. Cinq des six acteurs majeurs figurent dans le classement des 20 plus grandes banques mondiales. Malgré la domination historique des « Big Six », un certain nombre de nouveaux acteurs sont apparus ces dernières années. On observe ainsi l’arrivée d’agences et de filiales canadiennes de banques étrangères, ainsi que la création récente de banques nationales contrôlées par des groupes n’appartenant pas au monde des services financiers. Tous ces nouveaux acteurs visent des segments de niche, encore peu exploités, du marché bancaire canadien. Cette concurrence accrue a donné naissance à un paysage bancaire où se côtoient les dernières innovations technologiques en matière d’interactions avec les clients. Une tendance renforcée par le fait que la population canadienne se montre plus réceptive aux nouvelles technologies qu’en Amérique du Nord et dans les autres régions du monde. Confiance des clients Au Canada, le niveau de confiance dans le secteur bancaire est resté inchangé pour 59 % des clients. 28 % des clients se disent toutefois moins confiants qu’en 2011, parmi lesquels 55 % invoquent le contexte macroéconomique. La tendance de la « multi-bancarisation » 45 % des clients ont recours à plusieurs établissements bancaires cette année, contre 48 % en 2011. 16 % font appel à au moins trois banques, contre 15 % en 2011. 35 % des clients choisissent plusieurs banques afin d’obtenir les taux et commissions les plus avantageux pour chaque produit. 46 45 % Les taux d’attrition cumulés au Canada sont passés de 38 à 45 % en un an. Recherche d’informations sur les produits et services bancaires 67 % des clients obtiennent des informations bancaires en privilégiant les discussions avec leurs amis, proches et collègues. 21 % utilisent les réseaux sociaux pour obtenir des informations sur les produits et services. Facteurs d’attrition 54 % des clients qui ont changé de banque expliquent leur décision principalement en raison des commissions élevées, et 38 % citent une mauvaise expérience avec leur agence. Personnalisation 73 % des clients se disent prêts à communiquer leurs informations personnelles à leur banque afin de bénéficier d’un meilleur service. Comment améliorer la satisfaction client 33 % des clients attendent de leur banque qu’elle améliore sa structure de commissions et de frais. A l’échelle mondiale, cette attente concerne 22 % des consommateurs. Importance accordée aux programmes de fidélité 35 % des clients se sont engagés dans un programme de fidélité bancaire, soit une augmentation de 16 % depuis 2011. 42 % souhaiteraient être récompensés pour leur fidélité en bénéficiant d’une remise sur les frais de cartes de crédit / retrait. Fiches pays Chine (continentale) Contact régional Dong Xiang Bo Tél. : +86 10 5815 2289 E-mail : [email protected] En Chine, le marché de la banque de détail est dominé par quatre grandes banques d’Etat qui contrôlent chacune au moins 10 000 agences. Comparées aux « Big Four », les banques commerciales de second rang sont de taille beaucoup plus modeste. Les marges élevées et la forte croissance du pays continuent d’attirer de nouveaux acteurs, ce qui ne fait qu’intensifier la concurrence. Les participations étrangères ne dépassent toutefois pas le seuil de 25 %, ce qui laisse supposer que les banques étrangères ne devraient pas être en mesure de détrôner les géants nationaux avant longtemps. La Chine fait face à une pression économique toujours plus forte, en particulier en raison des effets de la crise de la dette européenne sur les perspectives de croissance économique des principaux marchés d’exportation chinois. Une pression face à laquelle les banques chinoises cherchent à renforcer leur stabilité, leur sécurité et leur efficacité. Elles recherchent le meilleur compromis entre gestion des risques et promotion du développement en combinant une expérience acquise à l’étranger à des connaissances locales afin d’améliorer la qualité de leur gestion interne. Au-delà d’un renforcement de la supervision, cette démarche devrait consolider le secteur bancaire chinois pour les années à venir. Confiance des clients En Chine, 31 % des clients disent avoir davantage confiance dans le secteur bancaire, contre 23 % l’an dernier. 68 % de ces clients invoquent un service plus innovant et personnalisé, et 61 % attribuent ce gain de confiance aux nouvelles réglementations en matière de protection du consommateur. 81 % En Chine, 81 % utilisent les réseaux sociaux comme une source d’informations bancaires. Recherche d’informations sur les produits et services bancaires 84 % des clients obtiennent des informations bancaires en privilégiant les discussions avec leurs amis, proches et collègues. Facteurs d’attrition 31 % des clients (contre 27 % en 2011) ont déjà changé de banque auparavant, et 23 % projettent d’en changer contre 13 % l’an dernier. Parmi les clients ayant changé d’établissement, 41 % invoquent principalement le coût élevé des commissions bancaires et 29 % la distance de leur agence. Personnalisation 72 % des clients se disent prêts à communiquer leurs informations personnelles à leur banque afin de bénéficier d’un meilleur service. Comment améliorer la satisfaction client 16 % des clients attendent de leur banque qu’elle améliore ses services en ligne et sur mobile. Importance accordée aux programmes de fidélité Cette année, 36 % des clients, contre 16 % en 2011, se sont inscrits à un programme de fidélité bancaire. 44 % des clients aimeraient voir leur fidélité récompensée par une remise sur les frais de cartes de crédit / retrait. La tendance de la « multi-bancarisation » Seuls 6 % des personnes interrogées ne sont clients que dans un seul établissement bancaire, et 68 % font appel à au moins trois banques. 47 % des clients choisissent plusieurs banques afin d’obtenir les meilleurs produits et services, et 47 % ont toujours fait appel à différents établissements pour différents services. 47 Fiches pays Corée du Sud Contact régional Dong Hoon Lim Tél. : +82 2 3787 6510 E-mail : [email protected] 83 % des clients se renseignent sur les produits et services bancaires qui les intéressent sur des comparateurs en ligne. A contre-courant de la tendance internationale actuelle, le secteur bancaire sud-coréen poursuit son expansion. Au cours des dernières années, les principales banques ont créé des holdings financières et les acteurs de plus petite taille suivent ou envisagent de suivre ce mouvement. Recherche d’informations sur les produits et services bancaires 80 % des clients consultent des conseillers financiers et 78 % se renseignent sur les produits et services qui les intéressent auprès de leurs proches, amis et collègues. 49 % se servent également des réseaux sociaux à cette fin. Les quatre principales banques commerciales sudcoréennes prévoient cette année de développer leurs réseaux d’activités sur les marchés émergents d’Asie. Leurs cibles à court-terme comptent notamment des pays en Asie centrale et en Asie du Sud ainsi qu’en Asie du Sud-Est, dont la Chine et le Japon. Le ralentissement de l’économie mondiale risque toutefois d’avoir des répercussions néfastes sur la qualité de leurs actifs et le flux total de leurs revenus pour l’année en cours. Confiance des clients 44 % des clients déclarent que leur confiance dans le secteur bancaire s’est dégradée. 72 % des clients évoquent comme raison principale le contexte macroéconomique. La tendance de la « multi-bancarisation » 89 % des clients font appel à au moins deux banques et 15 % à plus de trois. 43 % expliquent le faire afin de bénéficier pour chaque produit des meilleurs taux et tarifs. 48 83 % Facteurs d’attrition 25 % des clients - contre une moyenne mondiale de 34 % - ont déjà à un moment ou à un autre choisi de quitter leur banque principale. 25 % des clients ont changé de banque pour des raisons de proximité. 12 % des clients envisagent à l’avenir de changer de banque principale. Personnalisation 58 % des clients se déclarent prêts à communiquer à leur banque davantage d’informations personnelles, sous réserve que cet échange conduise à une amélioration des services dont ils bénéficient. Comment améliorer la satisfaction client 42 % des clients sud-coréens attendent de leur banque qu’elle abaisse le montant de ses commissions et améliore sa structure de frais. Importance accordée aux programmes de fidélité Seulement 11 % des clients - contre une moyenne mondiale de 27 % - sont inscrits à un programme de fidélité. 36 % des clients considèrent qu’un bon programme de fidélité doit offrir des possibilités de remise en espèces sur leurs cartes de crédit / retrait. Fiches pays Espagne Contact régional Arturo Derteano Tél. : +34 91 572 7960 E-mail : [email protected] Le secteur bancaire espagnol poursuit son processus de consolidation, ce qui à terme devrait réduire sensiblement le nombre d’établissements, mais aurait pour effet d’augmenter leur taille moyenne. Supervisé par le gouvernement central, ce processus de consolidation est une réponse à la conjoncture économique morose, à l’exposition aux titres immobiliers des institutions fragilisées ainsi qu’aux nouvelles règles à respecter en matière de fonds propres et de provisions sur créances. A terme, les niveaux de concentration du secteur bancaire espagnol devraient avoisiner ceux des autres marchés européens. Confiance des clients 58 % des clients invoquent le contexte macroéconomique ou leur mauvaise opinion du système de bonus en vigueur au sein des banques comme principales raisons de leur perte de confiance. La tendance de la « multi-bancarisation » 45 % des clients font appel à deux banques et près de 20 % en utilisent au moins trois. 32 % des clients le font pour bénéficier des meilleurs frais et tarifs et 31 % expliquent avoir toujours utilisé différents établissements en fonction des services dont ils avaient besoin. 76 % 76 % des clients, contre 58 % en 2011, déclarent que leur confiance dans le secteur bancaire s’est dégradée au cours des 12 derniers mois. Recherche d’informations sur les produits et services bancaires 65 % des clients se renseignent sur les produits et services bancaires qui les intéressent auprès de leurs proches, amis et collègues. 30 % se servent également des réseaux sociaux pour obtenir des renseignements. Facteurs d’attrition Les taux d’attrition cumulés du secteur bancaire espagnol, qui étaient passés de 15 à 49 % entre 2010 et 2011, ont baissé à 42 % en 2012. 56 % des clients qui ont changé de banque invoquent comme raison des frais trop élevés. 35 % déplorent la mauvaise qualité de service de leur agence. 15 % des clients envisagent à l’avenir de changer de banque principale. Personnalisation 74 % des clients se déclarent prêts à communiquer leurs informations personnelles pour bénéficier de meilleurs services bancaires. Comment améliorer la satisfaction client 25 % des clients attendent de leur banque qu’elle diminue le montant de ses commissions et améliore sa structure de frais. Importance accordée aux programmes de fidélité Près de 80 % des clients ne sont membres d’aucun programme de fidélité. 30 % des clients considèrent toutefois qu’un bon programme de fidélité doit offrir des réductions sur les produits et services bancaires et 27 % privilégient les possibilités de remise en espèces sur leurs cartes de crédit / retrait. 49 Fiches pays Etats-Unis Contact régional Heidi Boyle Tél. : +1 312 879 3820 E-mail : [email protected] 51 % des clients déclarent que leur confiance dans le secteur bancaire s’est dégradée, contre 55 % en 2011. Les perspectives économiques du secteur bancaire américain appellent tant à l’optimisme qu’à la prudence. Crise de la zone euro, préoccupations liées à une croissance économique incertaine et à des incertitudes réglementaires, concurrence accrue à laquelle se livrent les institutions traditionnelles et de nouveaux arrivants, sont autant de facteurs externes qui exercent en effet une forte pression sur les banques américaines qui s’emploient à réduire leurs coûts et à se positionner pour relancer leur croissance une fois la stabilité revenue. Recherche d’informations sur les produits et services bancaires 63 % des clients se tournent vers leurs amis, proches et collègues pour en savoir plus sur les produits bancaires qui les intéressent. 40 % font appel aux services d’un conseiller financier. 13 % se servent des réseaux sociaux pour interagir avec leurs banques et se renseigner sur les produits et services recherchés. Si la gestion des fonds propres reste leur principale priorité, une croissance orientée vers le client et les stratégies de fidélisation font également l’objet d’une plus grande attention. Les activités de banque de détail reçoivent ainsi de plus en plus de considération. 50 51 % Facteurs d’attrition La proportion de clients ayant déjà changé au moins une fois de banque a augmenté de 7 % l’année dernière pour atteindre 45 % et 5 % supplémentaires envisagent de le faire. 57 % des clients qui ont déjà changé de banque invoquent des frais trop élevés comme raison de leur départ et 35 % citent la faiblesse des taux de rémunération des comptes. Confiance des clients Seuls 9 % des clients déclarent que leur confiance dans le secteur bancaire s’est renforcée au cours de l’année. 72 % de ceux qui disent avoir moins confiance dans le secteur bancaire qu’auparavant invoquent leur mauvaise opinion du système de bonus en vigueur au sein des banques comme raison principale et 57 % imputent ce sentiment au contexte macroéconomique. Personnalisation 68 % des clients se déclarent prêts à communiquer un plus grand nombre d’informations personnelles pour bénéficier de services bancaires plus personnalisés. La tendance de la « multi-bancarisation » 58 % des clients font appel à au moins deux banques, contre 49 % en 2011. Le nombre de clients ayant recours à au moins trois banques est passé de 16 à 23 %. Les principales raisons invoquées par les clients qui pratiquent la « multi-bancarisation » sont pour 33 % la volonté de bénéficier des meilleurs taux et des frais les plus bas possible. Importance accordée aux programmes de fidélité La participation aux programmes de fidélité a fait un bond, passant de 14 à 30 % en un an. 57 % des clients privilégient les programmes qui offrent à leurs adhérents des possibilités de remise en espèce sur les cartes de crédit / retrait. Les points d’hébergement hôtelier et de kilométrage aérien (miles) ne sont cités que par 4 % des clients. Comment améliorer la satisfaction client 27 % des clients attendent de leur banque qu’elle diminue le montant de ses commissions et améliore sa structure de frais. Fiches pays France Contact régional Pierre Pilorge Tél. : +33 1 46 93 59 79 E-mail : [email protected] En France, le paysage concurrentiel du secteur bancaire est en pleine mutation. Les grandes banques tendent à réduire leurs services bancaires aux entreprises ainsi que leurs opérations d’investissement, et la banque de détail est aujourd’hui perçue comme le fer de lance de la croissance et de la rentabilité du secteur. Mais l’importance croissante de la banque de détail sur la rentabilité globale conduit à une intensification de la concurrence. Les banques se montrent plus agressives dans les efforts qu’elles déploient pour attirer davantage de liquidités et de dépôts de particuliers, ce qui a tendance à réduire leurs marges. Par ailleurs, le secteur est soumis à une série de nouvelles réglementations. Par exemple, toutes les institutions financières françaises d’importance systémique seront tenues de se conformer aux règles Bâle 2.5 d’ici juin 2012. Les récentes élections présidentielles soulèvent également la possibilité d’une ségrégation plus prononcée entre les activités spéculatives et non spéculatives, sur les modèles de la Volcker Rule (US) ou de la Vickers Rule (UK). Ces exigences, conjuguées aux effets du rétrécissement des marges, contraignent les banques françaises à adapter leurs stratégies et leurs modèles économiques. 47 % La part des clients qui s’interrogent sur la capacité des banques à protéger leur patrimoine, ainsi que leurs données personnelles, est passée de 19 à 47 % en 2012. Recherche d’informations sur les produits et services bancaires 77 % des clients consultent des conseillers financiers et 15 % des clients utilisent les réseaux sociaux pour obtenir des informations bancaires. A l’échelle européenne, ce chiffre s’élève à 37 %. Facteurs d’attrition Les taux d’attrition cumulés sont passés de 39 % en 2010 à 38 % en 2011, et à 35 % en 2012. 57 % des clients qui ont changé de banque justifient leur décision par le coût élevé des commissions. Personnalisation 56 % des clients se disent prêts à communiquer leurs informations personnelles à leur banque afin de bénéficier d’un meilleur service. Comment améliorer la satisfaction client 25 % des clients souhaiteraient que leur banque améliore sa structure de frais et de commissions. Importance accordée aux programmes de fidélité 27 % des clients ont souscrit à des programmes de fidélité bancaire, contre 25 % en Europe. 45 % d’entre eux privilégient les programmes qui leur offrent des remises sur les frais de cartes de crédit et de retrait, contre 32 % en moyenne en Europe. Confiance des clients En France, 58 % des clients expriment cette année une baisse de confiance dans le secteur bancaire, contre 54 % en 2011. 53 % d’entre eux attribuent cette perte de confiance au contexte macroéconomique. La tendance de la « multi-bancarisation » 57 % des clients font appel à un seul établissement bancaire, et seulement 9 % ont recours à au moins trois banques. 35 % des clients choisissent cette diversification pour limiter leur exposition au risque de faillite bancaire, contre 22 % sur l’ensemble de l’Europe. 51 Fiches pays Grèce Contact régional Georgios Papadimitriou Tél. : +30 210 288 6596 E-mail : [email protected] Quelques années avant la crise financière mondiale, le secteur bancaire grec connaissait une croissance rapide des actifs et bénéficiait de marges élevées. Ce marché, bien qu’il soit fragmenté, attirait ainsi les investissements de banques implantées dans les marchés européens plus matures. Depuis 2009, en revanche, la Grèce est devenue l’épicentre de la crise de la dette souveraine qui ébranle la zone euro. Le pays s’est aujourd’hui enfoncé dans une récession économique durable, et le secteur bancaire y subit une pression considérable. Les banques grecques ont considérablement souffert de leur exposition au « swap » de dettes du gouvernement grec qui les a contraintes à réduire drastiquement leurs prêts. Les quatre plus grandes banques de Grèce ont enregistré à elles seules plus de 28 milliards d’euros de pertes en 2011. La Grèce est le pays où la confiance des clients dans le secteur bancaire a été la plus affectée parmi les pays de notre échantillon. L‘importante fuite des dépôts qui a marqué cette période a obligé les banques à se tourner vers les financements de la Banque centrale européenne et à obtenir un soutien d’urgence à la liquidité auprès de la Banque centrale grecque. Confiance des clients 75 % expliquent essentiellement leur perte de confiance par le contexte macroéconomique. La tendance de la « multi-bancarisation » Seuls 20 % des clients ne font appel qu’à une seule banque, contre 37 % en moyenne en Europe et 38 % ont recours à au moins trois banques. 39 % des clients qui ont recours à plusieurs banques déclarent avoir toujours fait appel à différents établissements pour différents services, et 37 % motivent ce choix par une recherche des meilleurs produits ou services. 52 81 % En Grèce, 81 % des clients se disent moins confiants depuis un an dans le secteur bancaire. Recherche d’informations sur les produits et services bancaires 73 % des clients déclarent utiliser les comparateurs en ligne pour se tenir informés sur les produits et services bancaires. 71 % privilégient les discussions entre amis, proches et collègues et 62 % utilisent les réseaux sociaux contre une moyenne européenne de 37 %. Facteurs d’attrition 34 % des clients ont déjà une fois changé de banque principale. 61 % d’entre eux justifient cette décision par le coût élevé des commissions bancaires, et 51 % par des taux d’intérêt d’épargne jugés trop bas ou par une mauvaise expérience avec leur agence. Personnalisation 65 % des clients se disent prêts à communiquer leurs informations personnelles à leur banque afin de bénéficier d’un meilleur service. Comment améliorer la satisfaction client 20 % des clients attendent de leur banque qu’elle améliore sa façon de les accompagner face aux grands événements de la vie, comme un décès par exemple. La moyenne mondiale est de 8 %. Importance accordée aux programmes de fidélité 80 % des clients n’ont souscrit à aucun programme de fidélité bancaire. 46 % des clients se disent intéressés par un programme de fidélité leur offrant des récompenses sur les frais de cartes de crédit / retrait. Fiches pays Hong Kong (SAR) 44 % May Knight Tél. : +852 2849 9518 E-mail : [email protected] 44 % des clients ont recours à plusieurs banques afin d’obtenir les taux et les commissions les plus avantageux, et 43 % dans le but d’avoir accès aux meilleurs produits ou services. Hong Kong (région administrative spéciale de la République populaire de Chine) est l’un des centres financiers internationaux qui enregistre la croissance la plus rapide au monde. On distingue trois types de banques à Hong Kong : les banques de pleine licence, les banques sous licence restreinte et les caisses de dépôt. Seules les banques de pleine licence peuvent exploiter des comptes courants. Recherche d’informations sur les produits et services bancaires 76 % des clients privilégient les discussions avec leurs amis, proches et collègues pour obtenir des informations bancaires. 75 % utilisent les comparateurs en ligne et consultent des conseillers financiers. 77 % accèdent à leur compte par le biais de réseaux sociaux. Dans leur quête de rentabilité, les banques de Hong Kong s’attachent de manière plus systématique à attirer et retenir leurs clients. Elles cherchent également à accroître leur bénéfice par client en proposant des produits et services différenciés sur divers segments. Cela suppose de s’assurer que les ressources soient affectées aux bons secteurs d’activité. A l’heure où le marché est en pleine mutation, les banques cherchent à élaborer des produits et services plus sophistiqués pour répondre aux besoins de clients toujours plus exigeants. Les banques qui sont en mesure de comprendre en profondeur les habitudes et comportements de leurs clients seront les mieux à même de répondre à l’évolution de leurs besoins et attentes. A long terme, ces banques sont celles qui ont le plus de chance de réussir. Facteurs d’attrition 25 % des clients ont déjà changé de banque principale, et 19 % envisagent de le faire. 53 % des clients ayant changé de banque principale expliquent cette décision par le coût élevé des commissions bancaires. Contact régional Confiance des clients A Hong Kong, le niveau de confiance dans le secteur bancaire n’a pas évolué depuis l’année dernière pour 47 % des clients. 17 % disent avoir davantage confiance, et 36 % expriment une baisse de confiance. 75 % invoquent le contexte macroéconomique pour justifier cette perte de confiance. Personnalisation 60 % des clients se disent prêts à communiquer leurs informations personnelles à leur banque afin de bénéficier d’un meilleur service. Comment améliorer la satisfaction client 19 % des clients attendent de leur banque qu’elle améliore ses services en ligne et sur mobile. Importance accordée aux programmes de fidélité 33 % des clients ont souscrit à un programme de fidélité bancaire. 42 % seraient intéressés par des remises sur les frais de cartes de crédit / retrait en récompense de leur fidélité. La tendance de la « multi-bancarisation » Seuls 13 % des clients ne font appel qu’à un seul établissement bancaire ; 51 % font appel à au moins trois banques. 53 Fiches pays Hongrie Contact régional Ágnes Gabriella Pellion Tél. : +36 1 451 8546 E-mail : [email protected] Le secteur bancaire hongrois a traversé des années difficiles. L’affaiblissement rapide du forint a eu des effets désastreux sur la capacité des clients à rembourser leurs hypothèques libellées en euros ou en francs suisses. Le nouveau gouvernement élu en 2010 a introduit de nouvelles réglementations dans le secteur financier. Les banques ont donc essuyé d’importantes pertes sur ces hypothèques, et le risque de dépréciation demeure présent. Le gouvernement a également introduit une mesure extraordinaire de prélèvement sur les banques, qui n’a fait que réduire leur rentabilité. Le secteur subit toujours une forte pression et s’est trouvé globalement en perte en 2011. L’importance croissante des créances douteuses met à mal la solvabilité des banques, et les contraintes de liquidité limitent leurs capacités de prêt. Le faible niveau de dépôts dans la banque de détail rend particulièrement difficile la levée de fonds externes dans l’environnement de marché actuel. Confiance des clients En Hongrie, 65 % des clients disent avoir perdu confiance dans le secteur bancaire, contre 54 % l’an dernier. 47 % invoquent le contexte macroéconomique, et 34 % un manque de confiance dans la capacité des banques à protéger leurs actifs ainsi que leurs données. La tendance de la « multi-bancarisation » Près de 80 % des clients ont recours à une ou deux banques. La proportion de clients ne faisant appel qu’à une seule banque a chuté de 44 à 36 % en un an. 34 % des clients décident de faire appel à plusieurs banques afin d’avoir accès aux meilleurs produits ou services. 54 42 % 42 % recherchent des informations sur les réseaux sociaux, contre 37 % en moyenne en Europe. Recherche d’informations sur les produits et services bancaires 84 % des clients privilégient les discussions entre amis, proches et collègues pour se tenir informés des produits et services bancaires. Facteurs d’attrition 36 % des clients ont déjà changé de banque principale. 69 % expliquent leur décision par le coût élevé des commissions bancaires, contre 53 % en moyenne en Europe. 44 % des clients invoquent quant à eux une mauvaise expérience avec leur agence. Personnalisation 65 % des clients se disent prêts à communiquer leurs informations personnelles à leur banque afin de bénéficier d’un meilleur service. Comment améliorer la satisfaction client 28 % des clients souhaiteraient que leur banque améliore sa structure de frais et de commissions. Importance accordée aux programmes de fidélité La participation des clients à des programmes de fidélité bancaire a doublé depuis l’année dernière, passant de 8 à 16 %. 39 % des clients souhaiteraient voir leur fidélité récompensée par une remise sur les frais de cartes de crédit / retrait. Fiches pays India Contact régional Manek Fitter Tél. : +91 22 6192 0360 E-mail : [email protected] En Inde, le secteur bancaire était traditionnellement dominé par les banques publiques, qui représentaient la majorité des dépôts et des prêts. Mais les multinationales et les banques privées ont exploité leur dimension internationale pour accroître leurs parts de marché en accompagnant les entreprises indiennes dans leur ouverture à l’international, et en développant des produits innovants ciblant la clientèle jeune. En outre, de nombreuses nouvelles banques multinationales étrangères ont reçu des licences bancaires les autorisant à exercer des activités dans le pays. Globalement, le secteur bénéficie d’excellents taux d’épargne et a connu une croissance rapide sous l’effet de conditions démographiques favorables et d’une demande croissante de la part de la classe moyenne. Les actifs ont enregistré une croissance à un taux annuel s’élevant à 23,3 % au cours des 10 dernières années, mais la couverture de l’ensemble de la population n’a pas grandi à la même vitesse. La principale difficulté à laquelle sont confrontées les banques indiennes consiste à accroître leurs parts de marché et à répondre aux besoins d’une économie en pleine croissance, tout en générant un capital suffisamment important pour préserver leur sécurité et leur stabilité. Pour les responsables politiques, il s’agit de favoriser une croissance du crédit durable, répondant à des objectifs sociaux. 48 % La participation aux programmes de fidélité bancaire est passée de 26 à 48 % en un an. Recherche d’informations sur les produits et services bancaires 82 % des clients recherchent des informations bancaires auprès de leurs amis, proches et collègues. 67 % lisent également les publications dans la presse et 61 % se rendent sur les réseaux sociaux. Facteurs d’attrition 17 % des clients ont déjà changé de banque, mais le nombre de personnes désireuses de changer d’établissement est passé de 11 % en 2011 à 19 % cette année. 37 % des personnes ayant changé de banque motivent leur décision par le coût élevé des commissions bancaires, et 32 % par un manque de service personnalisé ou par une mauvaise expérience avec leur agence. Personnalisation 86 % des clients se disent prêts à communiquer leurs informations personnelles à leur banque afin de bénéficier d’un meilleur service. Comment améliorer la satisfaction client 14 % des clients attendent de leur banque qu’elle améliore ses services en ligne et sur mobile. Importance accordée aux programmes de fidélité 36 % des clients se disent intéressés par des programmes de fidélité offrant des remises sur le coût des cartes de crédit / retrait. Confiance des clients 72 % des clients se disent plus confiants depuis un an dans le secteur bancaire. 68 % attribuent cette amélioration à un service plus personnalisé et plus innovant. La tendance de la « multi-bancarisation » 83 % des clients font appel à au moins deux établissements bancaires, malgré un nombre de clients « monobanques » en augmentation de 5 % depuis l’année dernière, pour une proportion totale de 17 %. Parmi les clients qui font appel à plusieurs banques, 48 % le font dans l’espoir d’obtenir les meilleurs produits ou services, et 47 % pour bénéficier des taux et des commissions les plus avantageux. 55 Fiches pays Indonésie Contact régional Nam Soon Liew Tél. : +65 6309 8092 E-mail : [email protected] En Indonésie, le secteur bancaire a subi une importante concentration ces dernières années, avec un nombre de banques commerciales pratiquement divisé par deux depuis 1997. Les 10 plus grandes banques détiennent aujourd’hui plus de la moitié de la totalité des actifs bancaires, et la forte croissance et les marges élevées du secteur continuent d’attirer les investisseurs étrangers. La banque de détail poursuit sa croissance, notamment grâce à l’amplification de la classe moyenne et à la croissance de la consommation. Le marché est dominé par les grandes banques locales dont les réseaux et les offres attirent les particuliers. Par ailleurs, la récente croissance du commerce électronique encourage les banques de détail à développer des services de paiement et d’autres solutions destinées à ce secteur d’activité. En revanche, les prêts aux particuliers risquent de connaître un ralentissement à court terme en raison de l’introduction récente de plusieurs réglementations bancaires visant à prévenir une prise de risque excessive des banques de détail. Ces nouvelles réglementations portent notamment sur les ratios emprunt / valeur pour les hypothèques et les prêts automobiles. Confiance des clients 53 % des clients expriment une hausse de confiance dans le secteur bancaire depuis un an. 62 % d’entre eux expliquent ce regain de confiance par un service bancaire plus personnalisé et plus innovant. La tendance de la « multi-bancarisation » 87 % des clients font appel à au moins deux banques et 15 % à trois établissements ou plus. 46 % des clients choisissent plusieurs banques afin d’avoir accès aux meilleurs produits et services, et 46 % ont toujours fait appel à différents établissements pour différents services. 56 18 % 18 % des clients attendent de leur banque qu’elle améliore son système de gestion de réclamations, contre 6 % en moyenne à l’échelle mondiale. Recherche d’informations sur les produits et services bancaires Près de 85 % des clients consultent la presse pour se tenir informés des produits et services bancaires. 84 % privilégient les discussions avec leurs amis, proches et collègues et 71 % utilisent également les réseaux sociaux. Facteurs d’attrition 32 % des clients ont changé de banque principale, contre 34 % en moyenne à l’échelle mondiale. Parmi ces clients, 53 % justifient cette décision par le coût élevé des commissions bancaires. 10 % des clients envisagent à terme de changer de banque. Personnalisation 83 % des clients se disent prêts à communiquer leurs informations personnelles à leur banque afin de bénéficier d’un meilleur service. Comment améliorer la satisfaction client 18 % des clients attendent de leur banque qu’elle améliore son système de gestion de réclamations, contre 6 % en moyenne à l’échelle mondiale. Importance accordée aux programmes de fidélité 31 % des clients ont adhéré à un programme de fidélité. 32 % des clients se disent intéressés par un programme leur offrant des cadeaux. Fiches pays Italie Contact régional Fabio Gasperini Tél. : +39 06 6753 5203 E-mail : [email protected] Malgré la consolidation récemment observée, le secteur bancaire italien demeure relativement fragmenté. La confiance des clients dans le secteur a été largement ébranlée par la crise financière, et de nombreuses banques voient aujourd’hui la situation de leur capital gravement affectée par la perte de valeur des prêts. Le secteur doit regagner la confiance du consommateur, proposer des produits et services plus transparents et clarifier ses modes de communication avec ses clients. Les clients attendent par ailleurs une amélioration de la qualité des services bancaires. A moyen terme, les banques italiennes devront se concentrer sur l’amélioration de l’expérience client et de la relation client en développant des services plus innovants et personnalisés. Confiance des clients 62 % des clients attribuent essentiellement leur perte de confiance au contexte macroéconomique. 72 % 72 % expriment une baisse de confiance dans le secteur bancaire, contre 48 % en 2011. Facteurs d’attrition Le taux d’attrition cumulé en Italie est passé de 20 % en 2010 à 36 % en 2011, et à 32 % en 2012. La proportion de clients cherchant à changer de banque a augmenté depuis l’année dernière, passant de 9 % en 2011 à 12 % en 2012. 52 % justifient cette décision par le coût élevé des commissions bancaires. Personnalisation 80 % des clients se disent prêts à communiquer leurs informations personnelles à leur banque afin de bénéficier d’un meilleur service. Comment améliorer la satisfaction client 22 % des clients souhaiteraient que leur banque améliore sa structure de frais et de commissions. Importance accordée aux programmes de fidélité La part d’Italiens inscrits à des programmes de fidélité bancaire est passée de 4 à 18 % en un an. 32 % souhaiteraient voir leur fidélité récompensée par une remise sur les frais de cartes de crédit / retrait. La tendance de la « multi-bancarisation » Le nombre de clients « monobanques » est passé de 62 % l’an dernier à 60 % en 2012. Seul 1 % des clients fait appel à plus de trois établissements bancaires : il s’agit du pourcentage le plus bas d’Europe. Parmi les clients « multi-banques », 32 % ont toujours eu recours à différentes banques pour différents services. Recherche d’informations sur les produits et services bancaires 66 % des clients privilégient les discussions entre amis, proches ou collègues pour obtenir des informations sur les produits ou services bancaires. 32 % recherchent ces informations sur les réseaux sociaux. 57 Fiches pays Japon Contact régional Hidetoshi Tanimura Tél. : +81 3 3503 1677 E-mail : [email protected] Les grandes banques japonaises bénéficient d’une solide capitalisation et d’une importante base de dépôts nationaux. Elles sont faiblement exposées à la zone euro et devraient tirer parti de la reprise de l’économie japonaise, soutenue par les efforts de reconstruction entrepris après le séisme et le tsunami qui ont frappé le pays en mars 2011. Toutefois, ces facteurs positifs sont contrebalancés par l’appréciation du yen et la poursuite de la crise de la zone euro, qui risquent de limiter les exportations japonaises et donc d’annuler les retombées économiques de la reconstruction. Les effets conjoints d’une situation financière solide et d’une faible croissance intérieure encouragent les banques japonaises à prêter et investir à l’étranger. A l’échelle nationale, ces dernières devraient vraisemblablement accentuer leurs investissements technologiques. Avec cette stratégie, les banques cherchent non seulement à se conformer aux réglementations tout en réduisant leurs coûts, mais également à offrir à leurs clients de nouveaux produits et services dans l’espoir d’accroître leurs parts de marché. Compte-tenu de la saturation du marché bancaire japonais, le développement de la banque en ligne et mobile pourrait avoir un effet notable sur la croissance du secteur. Confiance des clients 69 % des clients manifestent le même niveau de confiance depuis un an dans le secteur bancaire. 28 % expriment une baisse de confiance, contre 32 % en 2011. 62 % l’expliquent essentiellement en raison du contexte macroéconomique. La tendance de la « multi-bancarisation » 70 % des clients font appel à trois établissements bancaires ou plus, contre 54 % sur l’ensemble de la région Asie-Pacifique. La part de clients ayant recours à plus de trois banques est passée de 30 % en 2011 à 41 % en 2012. 38 % des clients font appel à plusieurs banques afin de mieux répartir leurs dépôts en cas de faillite bancaire, ainsi que pour avoir la garantie d’avoir accès aux meilleurs produits et services. 58 45 % 45 % des clients japonais attendent de leur banque qu’elle améliore sa structure de commissions et de frais, contre 22 % des clients interrogés à l’échelle mondiale. Recherche d’informations sur les produits et services bancaires 59 % des clients privilégient les discussions avec leurs amis, proches et collègues pour obtenir des informations sur les banques. 18 % utilisent les réseaux sociaux, contre 57 % sur l’ensemble de la région Asie-Pacifique. Facteurs d’attrition 84 % des clients japonais n’ont jamais changé de banque principale. Parmi ceux qui déclarent avoir changé d’établissement, 25 % justifient leur décision principalement par le coût élevé des commissions bancaires et 19 % par un manque de proximité avec leur agence. Personnalisation 47 % des clients se disent prêts à communiquer leurs informations personnelles à leur banque afin de bénéficier d’un meilleur service. Comment améliorer la satisfaction client 45 % des clients souhaiteraient que leur banque améliore sa structure de frais et de commissions, contre 22 % en moyenne à l’échelle mondiale. Importance accordée aux programmes de fidélité 85 % des clients ne sont membres d’aucun programme de fidélité bancaire. En revanche, 32 % des clients souhaiteraient bénéficier de réductions tarifaires sur les produits et services bancaires en récompense de leur fidélité. Fiches pays Malaisie Contact régional Nam Soon Liew Tél. : +65 6309 8092 E-mail : [email protected] En Malaisie, le secteur bancaire est dominé par neuf grandes banques locales et par cinq grandes banques étrangères. La concentration s’est amplifiée et les prises de participation étrangères ont augmenté avec l’introduction en 2001 du plan directeur décennal pour le secteur financier. Le développement du secteur se poursuit avec le nouveau projet du secteur financier qui cherche à encourager les efforts de consolidation. La banque centrale a ajusté à la hausse les besoins en fonds propres des banques et cherche à faire de la Malaisie un centre bancaire islamique mondial, comme elle l’est déjà pour Takaful (assurance islamique). L’économie malaise a poursuivi sa croissance en 2011, malgré un ralentissement du PIB réel qui est passé de 7,3 % en 2011 à 5,1 % cette année. Dans un contexte d’incertitude généralisée, la croissance économique du pays dépend de la demande nationale. Les banques malaises investissent afin d’améliorer leur service client, de développer leurs activités mobiles et en ligne et de personnaliser leurs produits. Elles cherchent également à s’étendre au-delà des frontières afin de « régionaliser » leurs activités. Confiance des clients 62 % des clients qui expriment leur regain de confiance (48 % au total) l’expliquent par un service bancaire plus personnalisé et innovant. 48 % 48 % des clients expriment une hausse de confiance dans le secteur bancaire depuis l’année dernière. Recherche d’informations sur les produits et services bancaires 86 % des clients privilégient les discussions avec leurs amis, proches et collègues pour obtenir des informations sur les banques. 85 % font appel à des conseillers financiers et 68 % utilisent également les réseaux sociaux. Facteurs d’attrition 22 % des clients ont déjà changé de banque principale, contre 34 % en moyenne à l’échelle mondiale. Parmi ces clients, 56 % justifient cette décision par le coût élevé des commissions bancaires. Enfin, 14 % des clients déclarent envisager à terme de changer de banque. Personnalisation 73 % des clients se disent prêts à communiquer leurs informations personnelles à leur banque afin de bénéficier d’un meilleur service. Comment améliorer la satisfaction client 21 % des clients attendent de leur banque qu’elle améliore ses services en ligne et sur mobile. Importance accordée aux programmes de fidélité 47 % des clients ont souscrit à un programme de fidélité. 49 % des clients se disent intéressés par des programmes de fidélité offrant des remises sur le coût des cartes de crédit / retrait. La tendance de la « multi-bancarisation » 91 % des clients ont recours à au moins deux établissements bancaires, 30 % sont clients auprès de plus de trois banques. 47 % des clients décident de faire appel à plusieurs banques afin d’avoir accès aux meilleurs produits ou services. 59 Fiches pays Pays scandinaves Contact régional Fredrik Andrén Tél. : +46 7 031 891 12 E-mail : [email protected] Dominé par quelques grands établissements, le secteur bancaire des pays nordiques est soumis à la concurrence des banques de niche ainsi qu’à celle des acteurs de moindre envergure. Malgré l’impact défavorable de la crise économique européenne, la majorité des banques ont enregistré - au regard de ce contexte - de bons résultats, avec des pertes de revenu et de créances limitées. Malgré ces bons résultats, deux ou trois des plus grandes banques ont vu leur notation dégradée. Compte-tenu des prochains amendements réglementaires prévus, ce déclassement aboutira à une hausse des coûts de l’emprunt ainsi qu’à une baisse des marges. A l’heure actuelle, de nombreuses banques déploient les plans de réduction de coûts qui s’imposent. Pour rester concurrentielles, elles devront renforcer leurs liens avec leur clientèle et augmenter la rentabilité de leur base. Confiance des clients En 2012, 50 % des clients déclarent que leur confiance dans le secteur bancaire est restée la même que l’année précédente. 39 % des clients en 2012, contre 35 % en 2011, estiment quant à eux que leur confiance s’est dégradée. 48 % des clients invoquent une mauvaise opinion du système de bonus en vigueur au sein des banques et 45 % citent le contexte macroéconomique. La tendance de la « multi-bancarisation » 27 % des clients qui se disent « multi-banques » le sont afin de bénéficier des meilleurs taux et tarifs pour chaque produit. 60 47 % 47 % des clients font appel à une seule banque, contre 43 % en 2011. Recherche d’informations sur les produits et services bancaires 70 % des clients se renseignent sur les produits et services bancaires qui les intéressent auprès de leurs proches, amis et collègues. 30 % utilisent les réseaux sociaux pour accéder à leur compte. Facteurs d’attrition 44 % des clients ont déjà changé, à un moment ou à un autre, de banque principale. Le nombre de clients qui envisagent de changer de banque est passé de 4 à 8 % au cours de l’année dernière. 41 % des clients invoquent des frais pratiqués trop élevés comme principale raison de leur départ. Personnalisation 69 % des clients se déclarent prêts à communiquer leurs informations personnelles pour bénéficier de meilleurs services bancaires. Comment améliorer la satisfaction client 18 % des clients attendent de leur banque qu’elle abaisse ses commissions et améliore sa structure de frais et 16 % souhaitent se voir offrir de meilleurs services en ligne et sur leur mobile. Importance accordée aux programmes de fidélité 31 % des clients sont membres d’un programme de fidélité, soit une hausse de 7 % par rapport 2011. 42 % des clients considèrent qu’un bon programme de fidélité doit offrir à ses adhérents des réductions sur les produits et services bancaires. Fiches pays Pays-Bas Contact régional Robert-Jan Hagens Tél. : +31 88 407 2119 E-mail : [email protected] La crise financière internationale a lourdement affecté le secteur bancaire néerlandais. Les banques ont bénéficié d’aides publiques substantielles et continuent d’évoluer dans un contexte difficile en raison de leur exposition à la zone euro. Les banques subventionnées par l’Etat ont réalisé de nets progrès en matière de restructuration, mais doivent maintenant confirmer leur solidité : cela passe par une augmentation de leurs fonds propres pour garantir leur pérennité, ainsi qu’elles y sont fortement incitées. En conséquence, elles continuent d’accorder plus d’importance à la solidité de leur bilan qu’à leur rentabilité à très court terme. La confiance des clients demeure relativement basse, car ils se montrent inquiets pour leurs crédits immobiliers. Les consommateurs consacrent une grande partie de leurs revenus au remboursement de leurs crédits immobiliers et l’épargne par habitant reste donc limitée. Des réformes visant à atténuer les risques liés aux crédits immobiliers et à enrayer la baisse du prix de l’immobilier sont actuellement à l’étude. Confiance des clients 49 % des clients, contre 51 % l’année précédente, déclarent que leur confiance dans le secteur bancaire a décliné au cours de l’année écoulée. 77 % des clients invoquent comme principale raison leur mauvaise opinion du système de bonus en vigueur au sein des banques. 21 % Le taux d’attrition cumulé a augmenté de 13 à 26 % entre 2010 et 2011 avant de retomber à 21 % en 2012. Recherche d’informations sur les produits et services bancaires 58 % des clients se renseignent sur les produits et services financiers qui les intéressent à l’aide de comparateurs en ligne et 21 % accèdent à leur compte via les réseaux sociaux. Facteurs d’attrition Le nombre de clients qui envisagent de changer de banque est passé de 3 à 5 % cette année. 43 % des clients qui ont déjà changé de banque estiment que les frais pratiqués étaient trop élevés. Personnalisation 54 % des clients se déclarent prêts à communiquer leurs informations personnelles pour bénéficier de meilleurs services bancaires. Comment améliorer la satisfaction client 26 % des clients attendent de leur banque qu’elle diminue le montant de ses commissions et améliore sa structure de frais. Importance accordée aux programmes de fidélité 90 % des clients, contre 94 % en 2011, ne sont membres d’aucun programme de fidélité. Si 24 % déclarent ne prêter aucun intérêt à ces programmes, 37 % considèrent qu’un bon programme de fidélité doit offrir à ses adhérents des réductions sur les produits et services bancaires. La tendance de la « multi-bancarisation » 41 % des clients, contre 46 % en 2011, déclarent ne faire appel qu’à une seule banque. 40 % des clients « multi-banques » expliquent avoir toujours fait appel à différents établissements en fonction des services souhaités. 61 Fiches pays Pologne Contact régional Iwona Kozera Tél. : +48 22 557 7491 E-mail : [email protected] En Pologne, bien qu’il soit largement dominé par les banques étrangères, le marché de la banque de détail a enregistré d’excellents résultats, ce qui permet aux sociétés mères de préserver leurs investissements. Grâce à leur bon ratio de solvabilité, à la qualité de leurs actifs et à la relative bonne santé de l’économie intérieure, les banques polonaises comptent parmi les plus robustes de toute l’Europe de l’Est et de toute l’Europe centrale : elles ont enregistré en 2011 les bénéfices les plus élevés de toute leur histoire. A l’avenir, pour profiter pleinement de ce contexte favorable, les banques devront toutefois revoir le positionnement de leurs modèles de fonctionnement. Elles devront en particulier s’adapter aux cadres réglementaires en pleine évolution avec pour conséquence un changement de focalisation en matière de produits et de segments clients privilégiés. L’importance toujours croissante accordée aux réglementations continue de fragiliser la disponibilité des crédits proposés aux particuliers, notamment en ce qui concerne les crédits immobiliers. Les banques polonaises doivent également revoir leurs offres pour parvenir à fidéliser leurs clients, lesquels se montrent de plus en plus prompts à changer de banque afin de bénéficier des meilleurs services, aux meilleurs tarifs. Confiance des clients En Pologne, le pourcentage de clients faisant moins confiance aux banques est passé de 26 % en 2011 à 39 % en 2012. 58 % des clients expliquent cette perte de confiance en raison du contexte macroéconomique. La tendance de la « multi-bancarisation » 70 % des clients ont recours à deux banques et 30 % en utilisent au moins trois, contre une moyenne européenne de 23 %. Le pourcentage de clients faisant appel à une seule banque est passé de 47 % en 2011 à 30 % en 2012. 46 % des clients « multi-banques » déclarent vouloir avant tout bénéficier des meilleurs produits ou services et 41 % souhaitent avoir accès aux meilleurs prix et tarifs. 62 45 % 45 % des clients utilisent les réseaux sociaux pour s’informer sur les produits et services bancaires qui les intéressent, contre une moyenne européenne de 37 %. Recherche d’informations sur les produits et services bancaires 72 % des clients se renseignent sur les produits et services bancaires qui les intéressent auprès de leurs proches, amis et collègues et 73 % ont recours à des comparateurs en ligne. Facteurs d’attrition 41 % des clients ont déjà changé de banque à un moment ou à un autre et 61 % invoquent des frais ou tarifs trop élevés comme principale raison de leur départ. 12 % des clients envisagent de changer de banque à l’avenir, contre 9 % en 2011. Personnalisation 56 % des clients se déclarent prêts à communiquer leurs informations personnelles pour bénéficier de meilleurs services bancaires. Comment améliorer la satisfaction client 21 % des clients attendent de leur banque qu’elle diminue le montant de ses commissions et améliore sa structure de frais. Importance accordée aux programmes de fidélité 43 % des clients ont adhéré à un programme de fidélité, contre une moyenne européenne de 25 %. 31 % des clients considèrent qu’un bon programme de fidélité doit offrir des réductions en espèces sur les cartes de crédit / retrait. Fiches pays Portugal Contact régional 34 % Mario Trinca Tél. : +351 21 791 2284 E-mail : [email protected] 34 % des clients considèrent qu’un bon programme de fidélité doit offrir des réductions sur les services et produits bancaires. Au Portugal, le secteur bancaire n’a pas eu à déplorer une importante vague de créances douteuses dans les mois qui ont précédé la crise financière. Toutefois, depuis que le pays a vu sa note abaissée, le secteur subit de fortes pressions qui rendent la tâche des banques portugaises plus difficile lorsqu’il s’agit de lever des fonds sur les marchés financiers. Malgré ces difficultés, ces dernières ont remarquablement bien résisté et les dépôts des clients ont même augmenté au cours des deux dernières années. Recherche d’informations sur les produits et services bancaires 75 % des clients se renseignent sur les services et produits qui les intéressent auprès de leurs proches, amis et collègues. 32 % utilisent également les réseaux sociaux. Les nouvelles réglementations adoptées pour protéger les banques des conséquences d’une récession prolongée constituent un défi majeur. Le programme d’assistance européen et les recommandations émises par l’Autorité bancaire européenne supposent pour elles de nouvelles contraintes à respecter en matière de fonds propres. D’autres facteurs participent à cette nécessité de relever le niveau de leurs fonds propres : dépréciations supplémentaires des portefeuilles de prêts et décote* de la dette publique grecque imposée par la Banco de Portugal. Confiance des clients 68 % des clients déclarent avoir moins confiance dans le secteur bancaire par rapport à l’année dernière. 68 % d’entre eux évoquent le contexte macroéconomique comme principale raison de ce déclin. Facteurs d’attrition 34 % des clients ont déjà, à un moment ou à un autre, changé de banque principale. 63 % des clients qui ont changé de banque invoquent des frais trop élevés et 40 % un défaut spécifique intervenu dans les services fournis. Enfin, 11 % des clients envisagent à l’avenir de changer de banque. Personnalisation 84 % des clients se déclarent prêts à communiquer leurs informations personnelles pour bénéficier de meilleurs services bancaires. Comment améliorer la satisfaction client 25 % des clients attendent de leur banque qu’elle diminue le montant de ses commissions et améliore sa structure de frais. Importance accordée aux programmes de fidélité 21 % des clients sont inscrits à un programme de fidélité. La tendance de la « multi-bancarisation » Près de la moitié des clients entretient des relations avec au moins deux banques, mais seulement 3 % en utilisent plus de trois. 45 % des clients déclarent être « multi-banques » parce qu’ils ont toujours fait appel, selon les services escomptés, à différents établissements. * Dans les accords portant sur la restructuration de la dette, il s’agit d’une réduction du montant de la dette à rembourser aux créanciers. 63 Fiches pays République tchèque Contact régional Pavel Riegger Tél. : +420 225 335 114 E-mail : [email protected] En République tchèque, le secteur de la banque de détail est presque entièrement contrôlé par des groupes bancaires étrangers. Toutefois, il présente d’importantes similitudes avec ses voisins des pays européens développés et de taille moyenne. Ce marché est relativement concentré : quatre banques majeures réalisent à elles seules plus de 70 % du bénéfice total. Grâce à une série de réformes structurelles menées au cours des 20 dernières années, les banques tchèques sont fortement capitalisées. En outre, le secteur a fait preuve d’une plus grande prudence au cours des années qui ont précédé la crise financière mondiale. Le secteur bancaire tchèque est donc aujourd’hui rentable et extrêmement solvable, et bénéficie d’une base solide de dépôts. Les bonnes performances financières des grandes banques sont soutenues par des frais et commissions élevés pour le secteur et par un coût du risque relativement faible. Confiance des clients Si le niveau de confiance dans le secteur bancaire demeure inchangé pour 57 % des clients, il a baissé pour 36 % des clients interrogés. 46 % d’entre eux justifient cette baisse de confiance par leur mécontentement quant à la qualité des conseils, services et produits. La tendance de la « multi-bancarisation » 80 % des clients font appel à un ou deux établissements bancaires. 28 % des clients qui choisissent plusieurs banques ont toujours eu recours à différents établissements pour différents services. 64 69 % 69 % des clients ont changé de banque principale en raison de commissions bancaires élevées ; une proportion nettement supérieure à la moyenne européenne établie à 53 %. Recherche d’informations sur les produits et services bancaires 67 % des clients s’appuient sur des discussions entre amis, proches et collègues, ainsi que sur les comparateurs en ligne pour s’informer sur les produits et services bancaires. 48 % utilisent les réseaux sociaux à cette fin, contre 37 % en moyenne en Europe. Facteurs d’attrition 40 % des clients ont déjà changé de banque principale une fois dans leur vie. Personnalisation 63 % des clients se disent prêts à communiquer leurs informations personnelles à leur banque afin de bénéficier d’un meilleur service. Comment améliorer la satisfaction client 34 % des clients attendent de leur banque qu’elle améliore sa structure de commissions et de frais. A l’échelle européenne, cette attente concerne 21 % des consommateurs. Importance accordée aux programmes de fidélité 54 % des clients ont souscrit à un programme de fidélité bancaire, contre 25 % en moyenne en Europe. 51 % souhaiteraient voir leur fidélité récompensée par des réductions tarifaires sur les produits et services bancaires. Fiches pays Royaume-Uni Contact régional Mark Dynes Tél. : +44 7801 441 171 E-mail : [email protected] Au Royaume-Uni, le marché de la banque de détail continue d’être dominé par un petit nombre de grandes banques, dont certaines sont toujours la propriété du gouvernement britannique. La plupart d’entre elles, ainsi que l’Union européenne les y oblige, sont en train de se séparer de certaines de leurs activités pour gagner en solidité. Les réformes bancaires en cours, telles que l’Independent Commission on Banking, prévoient d’obliger les banques à séparer leurs activités de détail de leurs activités de placement plus risquées. Le marché britannique devrait donc de ce fait devenir de plus en plus concurrentiel. De nouveaux arrivants, qui multiplient les rachats pour accélérer leur croissance, ont déjà fait leur apparition aux côtés d’acteurs de niche bien établis. Les banques britanniques devront à l’avenir s’appliquer à restaurer la confiance de leurs clients et s’efforcer d’améliorer la qualité de leurs prestations. Ces deux facteurs joueront un rôle décisif dans leur survie et leur prospérité future. Confiance des clients 65 % des clients, contre 63 % en 2011, déclarent que leur confiance dans le secteur bancaire s’est dégradée. 80 % des clients invoquent comme principale raison leur mauvaise opinion du système de bonus en vigueur au sein des banques. 42 % 42 % des clients considèrent qu’un bon programme de fidélité doit offrir à ses adhérents des possibilités de remise en espèces sur leurs cartes de crédit / retrait. Recherche d’informations sur les produits et services bancaires 59 % des clients se renseignent sur les produits ou services bancaires qui les intéressent en demandant conseil à leurs amis, proches et collègues et 58 % ont recours à des comparateurs en ligne. Enfin, seuls 8 % contre une moyenne européenne de 37 % - se servent des réseaux sociaux à cette fin. Facteurs d’attrition Les taux d’attrition cumulés sont passés de 16 % en 2010 à 35 % en 2011 pour culminer à 41 % en 2012. Parmi ceux qui ont changé de banque, 48 % invoquent des frais trop élevés et 35 % une mauvaise expérience dans leur agence. Personnalisation 64 % des clients se déclarent prêts à communiquer leurs informations personnelles pour bénéficier de meilleurs services bancaires. Comment améliorer la satisfaction client 17 % des clients attendent de leur banque qu’elle diminue le montant de ses commissions et améliore sa structure de frais. Importance accordée aux programmes de fidélité 88 % des clients ne sont membres d’aucun programme de fidélité. La tendance de la « multi-bancarisation » 44 % des clients, contre 50 % en 2011, ne font appel qu’à une seule banque. Entre 2011 et 2012, le nombre de clients ayant recours à au moins trois banques est passé de 16 à 19 %. 37 % des clients expliquent le faire afin de bénéficier pour chaque produit des meilleurs taux et tarifs. 65 Fiches pays Russie Contact régional Thomas Martin Tél. : +7 495 660 4887 E-mail : [email protected] 41 % des clients pratiquent la « multi-bancarisation » pour être assurés d’avoir accès aux meilleurs produits ou services. Malgré les incertitudes liées à l’économie européenne et aux dettes souveraines, le secteur bancaire russe affiche une bonne santé. Les actifs connaissent, tous segments confondus, une forte croissance et la plupart des grandes banques enregistrent en effet un taux de croissance supérieur à 25 % pour l’année 2011 dans ce domaine. Sur le segment des crédits à la consommation, crédits immobiliers et crédits automobiles, ce taux a même dépassé les 50 %. Le nombre de cartes de crédit et de retrait actuellement en circulation en Russie avoisine à présent les 140 millions, soit la population totale du pays. Après plusieurs années de stagnation, l’usage des cartes de crédit n’a de cesse de se démocratiser. Facteurs d’attrition 29 % des clients ont déjà changé de banque. 78 % de clients ont effectué ce changement au cours des cinq dernières années et 40 % invoquent comme principales raisons de leur départ de faibles taux d’intérêt d’épargne, des frais trop élevés ou des taux de rémunération des comptes insuffisants. Confrontées à cette rapide croissance de la banque de détail, les principales banques russes redoublent d’effort pour améliorer la qualité de leur service, attirer de nouveaux clients et fidéliser leurs clients existants, optimiser leurs ventes croisées et développer leur part de portefeuille. Confiance des clients 44 % des clients déclarent ne pas avoir perdu confiance dans le secteur bancaire en 2012 et 36 % déclarent qu’elle s’est même accrue. Pour expliquer cette confiance, 54 % citent la mise à disposition de services innovants et plus personnalisés. La tendance de la « multi-bancarisation » 76 % des clients font appel à au moins deux banques distinctes et 32 % à au moins trois. Recherche d’informations sur les produits et services bancaires 72 % des clients se renseignent sur les produits et services qui les intéressent auprès de leurs proches, amis et collègues. 55 % se rendent également sur les réseaux sociaux à cette fin. 66 41 % Personnalisation 68 % des clients se déclarent prêts à communiquer leurs informations personnelles pour bénéficier de meilleurs services bancaires. Comment améliorer la satisfaction client 16 % des clients attendent de leur banque qu’elle améliore les services bancaires en ligne et sur les mobiles ainsi que ses modalités de traitement des paiements. Importance accordée aux programmes de fidélité 28 % des clients ont souscrit à un programme de fidélité. 29 % des clients considèrent qu’un bon programme de fidélité doit offrir à ses adhérents des possibilités de remise en espèces sur leurs cartes de crédit / retrait et 26 % privilégient un programme offrant des réductions sur les produits et services bancaires. Fiches pays Singapour Contact régional Nam Soon Liew Tél. : +65 6309 8092 E-mail : [email protected] A Singapour, le secteur de la banque de détail est fortement concentré et affiche une solide rentabilité. Etroitement réglementées, les banques singapouriennes affichent des ratios de solvabilité parmi les plus élevés au monde. En 2012, elles doivent cependant lutter pour préserver leur niveau de rentabilité : les défis qu’elles doivent relever dans ce domaine sont la conséquence de taux d’intérêt toujours bas et d’un fléchissement de la croissance sur le segment des prêts, dû principalement à l’adoption de règles plus contraignantes pour les crédits immobiliers. Face à un marché local concentré et arrivé à maturité, les banques préparent leur expansion à l’échelle régionale en développant des stratégies spécifiques, comme le montre l’annonce récente d’une banque de rachats en Asie du Sud-Est. Localement, la gestion de patrimoine et la banque privée restent la principale priorité des banques. Ce dernier segment connaît une croissance rapide, alors même que Singapour attire les fonds offshore, mais se révèle extrêmement concurrentiel. Les services de la banque privée nécessitent une compréhension approfondie de la manière dont les clients investissent ainsi que de leur appétence au risque. Ils nécessitent également d’excellentes compétences relationnelles. Confiance des clients 40 % des clients déclarent que leur confiance dans le secteur bancaire s’est dégradée depuis 2011. 67 % invoquent, pour expliquer cette baisse de confiance, le contexte macroéconomique. 36 % des clients déclarent en revanche que leur confiance est inchangée. 43 % 43 % des clients adhèrent à un programme de fidélité, contre une moyenne de 31 % dans toute l’Asie du Pacifique. Recherche d’informations sur les produits et services bancaires 76 % des clients se renseignent sur les produits et services bancaires qui les intéressent auprès de leurs proches, amis et collègues et 47 % se servent également des réseaux sociaux. Facteurs d’attrition 80 % des clients déclarent ne jamais avoir changé de banque principale. Seuls 8 % envisagent de le faire. Parmi ces derniers, 68 % invoquent des frais et tarifs trop élevés et 50 % des taux d’intérêt d’épargne et de placements trop bas. Personnalisation 74 % des clients se déclarent prêts à communiquer leurs informations personnelles pour bénéficier de meilleurs services bancaires. Comment améliorer la satisfaction client 20 % des clients attendent de leur banque qu’elle diminue le montant de ses commissions et améliore sa structure de frais. Importance accordée aux programmes de fidélité 61 %, contre une moyenne de 36 % dans toute l’Asie du Pacifique, considèrent qu’un bon programme doit offrir à ses adhérents des possibilités de remise en espèces sur leurs cartes de crédit / retrait. La tendance de la « multi-bancarisation » Seuls 15 % des clients se déclarent être « monobanques » et 52 % ont recours à au moins trois banques. 59 % - contre une moyenne de 33 % dans toute la région Asie-Pacifique - le font pour protéger leurs dépôts d’une éventuelle banqueroute. 67 Fiches pays Turquie Contact régional Murat Hatipoglu Tél. : +90 212 368 5868 E-mail : [email protected] Après s’être considérablement consolidé au cours de la dernière décennie, le secteur bancaire turc est aujourd’hui relativement concentré pour un marché connaissant un essor aussi rapide. Les 10 plus grandes banques du secteur privé contrôlent plus des trois quarts des emprunts et dépôts. Le secteur bancaire turc se trouve également en meilleure posture que ses homologues européens sur les plans suivants : rentabilité, qualité des actifs et adéquation des fonds propres. Il affiche par ailleurs un potentiel de croissance élevé. Une faible proportion d’emprunts par rapport au PIB et une tendance à la baisse des ratios de prêts non performants laissent entrevoir de bonnes opportunités d’expansion à long terme. Ces données essentielles continuent d’attirer les investisseurs étrangers et plusieurs grandes banques sont en fait détenues par des banques étrangères. Cependant, en raison des problèmes rencontrés par la zone euro (qui compte pour environ la moitié des exportations de la Turquie) et des perspectives de croissance de l’économie nationale plus faibles, préserver la solidité financière du secteur bancaire turc ne se fera pas sans difficultés. Les banques turques s’efforcent actuellement de trouver le bon compromis entre besoin de croissance, volonté de gérer leurs risques et réduction de leurs coûts. Confiance des clients 27 % des clients turcs déclarent que leur confiance dans le secteur bancaire s’est détériorée en 2012. 60 % invoquent comme principale raison la mauvaise qualité des conseils, services et produits. Ils sont 31 % à affirmer au contraire que leur confiance dans le secteur bancaire s’est accrue. La tendance de la « multi-bancarisation » 84 % des clients font appel à au moins deux banques et 16 % en utilisent plus de trois. 38 % des clients expliquent le faire afin de bénéficier des meilleurs services et produits et 6 % pour protéger leurs dépôts des risques de banqueroute. 29 % des clients, contre une moyenne européenne de 17 %, essaient d’autres banques avant d’en changer. 68 78 % 78 % des clients utilisent les réseaux sociaux pour s’informer sur les produits et services bancaires qui les intéressent, contre une moyenne européenne de 37 %. Recherche d’informations sur les produits et services bancaires 76 % des clients se renseignent sur les produits et services qui les intéressent auprès de leurs proches, amis, collègues et conseillers financiers. 71 % cherchent également des renseignements auprès des communautés en ligne. Facteurs d’attrition 29 % des clients ont déjà, à un moment ou à un autre, changé de banque principale. 50 % invoquent des frais trop élevés comme principale raison de leur départ. 19 % des clients envisagent à l’avenir de changer de banque. Personnalisation 72 % des clients se déclarent prêts à communiquer leurs informations personnelles pour bénéficier de meilleurs services bancaires. Comment améliorer la satisfaction client 17 % des clients attendent de leur banque qu’elle diminue le montant de ses commissions et améliore sa structure de frais. Importance accordée aux programmes de fidélité 82 % des clients ne sont membres d’aucun programme de fidélité. 36 % considèrent toutefois qu’un bon programme de fidélité doit offrir à ses adhérents des possibilités de remise en espèces sur leurs cartes de crédit / retrait. Fiches pays Viêtnam Contact régional Nam Soon Liew Tél. : +65 6309 8092 E-mail : [email protected] Au Viêtnam, un petit nombre de grands établissements, propriétés du gouvernement, se partagent le marché de la banque de détail avec des banques locales en joint-venture avec des partenaires internationaux et participations étrangères. La banque centrale pousse à la fusion des plus petits acteurs du marché pour renforcer sa solidité. Les réformes en cours obligeront les banques à améliorer leur gouvernance d’entreprise de même que leur fonctionnement opérationnel. Des pressions s’exercent par ailleurs pour les contraindre à l’adoption et au respect des dispositions des accords de Bâle II et III et la tendance à la « dollarisation » de l’économie est en train de s’inverser. Selon les estimations, le marché bancaire vietnamien devrait devenir de plus en plus efficace et concurrentiel. A l’avenir, afin de tirer leur épingle du jeu, les banques devront améliorer la confiance des clients dans leurs marques et offrir des services de meilleure qualité. Confiance des clients 35 % des clients déclarent que leur confiance dans le secteur bancaire s’est dégradée au cours de l’année écoulée. 31 % affirment au contraire qu’elle s’est accrue. 62 % des clients citent la personnalisation et l’innovation des services comme principaux facteurs pour expliquer cette hausse. 24 % 24 % des clients déclarent avoir l’intention de changer de banque. Recherche d’informations sur les produits et services bancaires 84 % des clients se renseignent sur les produits et services qui les intéressent directement auprès de leurs proches, amis et collègues. 75 % des clients se servent également des réseaux sociaux. Facteurs d’attrition 36 % des clients, contre une moyenne mondiale de 34 %, ont déjà un jour changé de banque principale. Parmi eux, 59 % invoquent des frais trop élevés comme principale raison de leur départ. Personnalisation 88 % des clients se déclarent prêts à communiquer leurs informations personnelles pour bénéficier de meilleurs services bancaires. Comment améliorer la satisfaction client 15 % des clients attendent de leur banque qu’elle améliore les services qu’elle propose en ligne et sur les mobiles. Importance accordée aux programmes de fidélité 47 % des clients ont souscrit à un programme de fidélité. 22 % des clients considèrent qu’un bon programme de fidélité doit offrir à ses adhérents des points cadeaux pour les remercier de leur fidélité. La tendance de la « multi-bancarisation » 88 % des clients font appel à au moins deux banques et 17 % en utilisent plus de trois. 54 % des clients expliquent le faire afin de bénéficier des meilleurs produits ou services. 69 Comment Ernst & Young peut vous accompagner Ernst & Young est un leader mondial en matière de services professionnels et dispose d’une grande expérience en matière de prestations de services dans le secteur bancaire. Notre réputation repose sur la constitution d’équipes pluridisciplinaires et internationales, capables de fournir une vaste gamme de services, notamment en termes d’amélioration des performances, de contrôle et de gestion financière, de gestion du changement, de déclarations règlementaires, de gestion des risques, de technologies de l’information, de conception de produits, d’imposition, de transactions, de conseils aux entreprises, ainsi que de services d’audit. En d’autres termes, nous vous offrons une vision précise de votre marché et des options qui s’offrent à vous. C’est ainsi qu’Ernst & Young fait la différence. 70 Notes ............................................................................................................................................................ ............................................................................................................................................................ ............................................................................................................................................................ ............................................................................................................................................................ ............................................................................................................................................................ ............................................................................................................................................................ 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............................................................................................................................................................ 71 Notes ............................................................................................................................................................ ............................................................................................................................................................ ............................................................................................................................................................ ............................................................................................................................................................ ............................................................................................................................................................ 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............................................................................................................................................................ ............................................................................................................................................................ 72 Ernst & Young Audit I Conseil I Fiscalité & Droit I Transactions Notre positionnement, notre engagement Ernst & Young est un des leaders mondiaux de l’audit et du conseil, de la fiscalité et du droit, des transactions. Partout dans le monde, nos 167 000 professionnels associent nos fortes valeurs communes à un ferme engagement pour la qualité. Nous faisons la différence en aidant nos collaborateurs, nos clients et tous nos interlocuteurs à réaliser leur potentiel. Ernst & Young désigne les membres d’Ernst & Young Global Limited, dont chacun est une entité juridique distincte. Ernst & Young Global Limited, société britannique à responsabilité limitée par garantie, ne fournit pas de prestations aux clients. Retrouvez plus d’informations sur notre organisation : www.ey.com À propos du Global Banking & Capital Markets Center d’Ernst & Young Dans un contexte où la concurrence s’est mondialisée et dans un environnement hautement réglementé, gérer efficacement les risques tout en parvenant à satisfaire les besoins divergents des différentes parties prenantes constitue un objectif clé des banques et firmes de courtage. Le Global Banking & Capital Markets Center d’Ernst & Young réunit une équipe internationale de professionnels qui vous aide à exploiter tout votre potentiel, une équipe disposant d’une expérience technique approfondie dans l’assurance, la fiscalité, les transactions et le conseil. Il a pour mission d’anticiper les tendances du marché, d’identifier leurs implications et de développer des points de vue sur les problématiques pertinentes du secteur. En définitive, il nous permet de vous aider à atteindre vos objectifs et à mieux vous positionner dans cet environnement toujours plus compétitif. C’est ainsi qu’Ernst & Young fait la différence. Ernst & Young est une marque déposée au niveau mondial. Cette étude est la propriété d’Ernst & Young Advisory. Sa reproduction est interdite sans l’autorisation expresse d’Ernst & Young Advisory. © 2012 Ernst & Young Advisory. Tous droits réservés SCORE France No. 12-010 www.ey.com/fr Cette publication présente une synthèse d’éléments dont la forme résumée a valeur d’information générale. Elle n’a pas vocation à se substituer à une recherche approfondie ou au jugement d’un professionnel. Ni EYGM Limited, ni aucun autre membre de l’organisation mondiale Ernst & Young ne pourra être tenu pour responsable d’un dommage occasionné à quiconque aurait agi ou s’en serait abstenu en fonction de son contenu. Pour toute précision utile, consulter le professionnel approprié. EMEIA MAS 935.0812 ED 1212