La quarantaine sans crise

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La quarantaine sans crise
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ÉVÉNEMENT
ALTRANS
Paul-Antoine Jung (32 ans)
a succédé à son père en 2009 et
restructuré l’entreprise. Moins
de croissance par opportunisme
et plus de contrôle interne
donnent à Altrans les bases
d’un futur que le jeune dirigeant
veut bien tracé.
La quarantaine
sans crise
C
roissance interne à maîtriser, marges
à consolider. En prenant le relais de
son père en 2009, Paul-Antoine Jung
(32 ans) a fixé le cap au plus près du
compte d’exploitation. Créé en 1974
(les 40 ans seront fêtés en mai),
Altrans a vécu deux phases délicates :
une transmission, en 2009, matérialisée par un LBO, puis
une restructuration, à partir de 2010. « Ce qu’a développé
mon père, je n’aurais pas su le faire. Et ce que je fais aujourd’hui, il ne saurait pas le mettre en place », assure le
jeune dirigeant, père de deux enfants. Formé à Sup’ de co
Metz, Paul-Antoine Jung est entré dans l’entreprise en
2006 en passant par le contrôle de gestion. Le temps pour
lui de faire ses classes et de postuler à la direction. Le
changement de génération a marqué un tournant. Après
les années de forte croissance (+ 20% par an dans les années 2000) qui ont abouti à 42 M€ de chiffre d’affaires en
2008, Altrans a eu besoin de faire une pause. Jean-Paul
Jung s’est retiré et a vendu à son fils, via un LBO sur cinq
ans, qui prendra fin en 2014. Un nouvel organigramme
est alors apparu avec une holding de tête (GAIA SAS),
un associé Christophe Hoffmann (45 ans), qui détient
9 % des parts, et la filialisation des cinq agences (Lorraine,
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Raison sociale: Altrans
Siège social : Hambach (57)
Date de création : 1974
CA 2012 : 38,8M€
Rés. d’exploitation : 873k€
Résultat net : 246 k€
Fonds propres : 1,8M€
Effectif : 375 salariés dont
290 conducteurs
l Parc : 170 moteurs et
210 semi-remorques
l Logistique : 30000m2
La holding GAIA SA chapeaute
Altrans SAS (activités de
transport), Eurologistic (gestion
de stocks, magasins avancés et
préparations de commandes) et
GTS FirstStop (entretien des
véhicules internes et externes).
Alsace, Nord, Rhône-Alpes et PACA). La filiale au Luxembourg a été réduite à la portion congrue. Désormais, Altrans se
concentre sur deux métiers. Le premier
dans le groupage palettes en réseau (42 %
de l’activité), bénéficiant des adhésions à
Pole et Tred-Union, avec un « développement du métier sur PACA et l’Alsace depuis
mai 2013 ». Le second dans le transport
dédié et la location avec conducteur, dans
le secteur frigorifique. En outre, Altrans
exploite 30 000 m2, à Sarreguemines et
Lyon, pour 2 M€ de revenus.
INSTAURATION
D’UNE PRIME QUALITÉ
Cinq ans après sa prise de fonction, le
jeune P-dg veut piloter l’ensemble avec
précision. « Nous avons travaillé à la pérennité de notre système informatique »,
jure-t-il. La mise en place d’un logiciel de
workflow et la centralisation des données
ont balisé le circuit de validation, bordé les
tâches entre les différents acteurs des processus, les délais, les modes de validation… Les remontées d’informations automatiques depuis le véhicule jusqu’au
client en EDI, via l’informatique embarquée, seront déployées en septembre 2014, visant un parc 100 % Euro5 (40
porteurs et 130 tracteurs). Lesquels véhicules sont entretenus dans un atelier, qui
a été ouvert à la clientèle extérieure, affilié
depuis 2013 au réseau FirstTop. « Ce qui
était un centre de coûts est en passe de devenir un centre de profits », note le dirigeant. Au volant des véhicules, il veut des
conducteurs confirmés et motivés (42 ans
de moyenne d’âge; 6,5 ans d’ancienneté).
Une prime qualité a été mise en place à
leur attention, ainsi que des entretiens annuels d’évaluation. « Nous dépensons
chaque année plus de 100000€ en formation, un montant bien supérieur à notre
obligation légale de 70000 € ». Démarrant
le 2e cycle de la charte CO2 2014-2016,
après la première signée en juillet 2011, Altrans suit un plan d’actions triennal visant
à baisser ses émissions de CO2 de 6,5 %.
«Forts de cette expérience, nous avons participé au plan climat territorial de notre agglomération en pilotant un atelier transport ». Paul-Antoine Jung table sur 40M€
de chiffre d’affaires en 2014, pour un résultat d’exploitation de 650 k€ et un net de
430 k€. « Nous souhaiterions atteindre les
50M€ d’ici à 2016-2018 et assurer un taux
de marge net de 2,5 % minimum », ajoute
le dirigeant qui a inscrit dans son agenda
le lancement d’une étude « rail » sur l’axe
Nancy-Marseille et un investissement immobilier à Lyon (en 2015). u
B. B.
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ÉVÉNEMENT
GROUPE DEPAEUW (59)
Le groupe nordiste grandit avec cette obsession
de ne jamais prêter le flanc à la moindre
dépendance. Et ça marche…
Patrice (à g.) et Julien Depaeuw ont également pris position dans la livraison urbaine.
La stratégie antidépendance
C
inquante ans mais encore des
projets pleins les tiroirs ! À tous
les étages, le groupe Depaeuw
respire une stratégie dans laquelle l’innovation et le bon sens
commercial semblent faire bon
ménage, à plein-temps. Sans jamais se départir du credo maison : « diversifier sans
jamais se disperser ». Diversification dans les spécialités de transport, mais également dans les marchés
traités et les typologies de clients. Comme un instinct
de survie : ne pas donner prise au moindre risque de
dépendance économique. La société contrôlée par
la holding (100 % familiale) Transpade campe sur les
marchés du lot (membre de Flo) et du complet. Elle
effectue 65 % de ses ordres de transport (200 000 par
an) et 40 % de son chiffre d’affaires dans un rayon de
moins de 200 km. Le premier client ne pèse pas plus
de 13 % du chiffre d’affaires (38,4 M€ consolidés au
30 avril 2013 et 39,5 M€ prévus pour 2014), le second
10 %. Les 10 premiers clients de Depaeuw accaparent
50 % du revenu, les 50 premiers 80 %, selon la direction. « Cette diversification nous a permis de ne pas
fragiliser l’entreprise », indique-t-on au siège du
groupe. La démarche sectorielle se veut tout aussi
segmentée : le transport en compte propre (29 M€)
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Raison sociale: Groupe Depaeuw
Siège social : Lompret (59)
Date de création : 1964
CA 2012-2013 : 38,1 M€
Rés. d’exploitation : 572k€
Résultat net : 948k€
Fonds propres : 7,3M€
Effectif : 321 salariés dont
221 conducteurs
l Parc : 200 moteurs
l Logistique : 12000 m2
se répartit entre l’industrie (32,8 % des 29 M€), la distribution (27,6 %), les services (20,7 %), le commerce
de gros (9,3 %) et les prestations diverses (9,8 %). Depaeuw tire en outre 8,2 M€ de revenus dans l’affrètement et 1,6 M€ dans la logistique (12 000 m2).
DOPER LA PERFORMANCE
Depuis plusieurs années, le groupe nordiste implanté à Lompret (59) a opté pour « une croissance
maîtrisée ». Et comme on n’est jamais trop prudent,
les fonds propres (7,3 M€) augmentent en même
temps que le chiffre d’affaires progresse. Normal,
dans le même temps, pour une entreprise très active
sur le front des investissements. La flotte de véhicules
(450 cartes grises dont 200 moteurs) évolue sur les
standards les plus récents (70 % en Euro 5). Comme
le diable se cache jusque dans les détails, Depaeuw
a investi dans des remorques « dromadaires », qui
permettent de toucher des marchés de niche, « tout
en restant très polyvalent afin d’éviter les km à vide ».
Le trésor de guerre de l’entreprise sert également à
payer la croissance externe, comme en 2012 et 2013
avec l’acquisition des Transports Duchatelet et de
Flash Messagerie. De l’argent, il en a fallu également
pour financer cet entrepôt (6 500 m2) flambant neuf
— ouvert depuis février 2014 — élevé sur le site de Salomé, qui était dans le périmètre de Duchatelet. Et il
en faudra encore pour mettre en œuvre toutes ces actions destinées à doper la performance des équipes,
élever la qualité du management (participatif) ou investir dans la formation.
Ainsi cette « Cellule encouragement sécurité », socle de sa politique sécurité, environnement, qualité
depuis 1988. On lui doit une baisse drastique du taux
d’accidentologie : en 1988, un accident responsable
pour 88 000 km parcourus, un chiffre ramené aujourd’hui à 442 713 km précisément. La cellule maison a également planché sur le « mieux travailler ensemble », dans le but d’inciter les équipes à mieux
comprendre les métiers du maillage. L’arrivée toute
récente d’un responsable Qualité va dans ce sens.
Le groupe Depaeuw a signé la charte Ademe de
réduction de ses émissions de CO2 depuis 2009. Il
vient de renouveler son engagement. Les conducteurs reçoivent une note mensuelle baptisée « Energie », sorte de bilan énergétique permanent censé les
sensibiliser à l’écoconduite. Depaeuw cultive la
proximité avec ses clients jusqu’à les afficher sur les
bâches de ses camions. u
S. B.
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ÉVÉNEMENT
cée dans le transport de voitures en nouant,
le 21 octobre dernier, un partenariat avec
BTV Transports (groupe Charles André).
JIMENEZ FVA. Il est loin le temps où Valérie et François Jimenez
avaient installé leurs bureaux dans deux préfabriqués à la sortie
du petit village de Bazus (31), à deux pas du pavillon familial.
En dix ans, ils ont multiplié par cinq leurs effectifs, leur parc et leur
chiffre d’affaires. De quoi voire la traction en rose.
Tractionnaires et
heureux de l’être
D
epuis notre reportage
dans la paisible campagne toulousaine en
2005, Jimenez FVA a
fait de la route. Spécialisée dans la traction
de nuit, l’entreprise a
déménagé sur la plateforme multimodale
Eurocentre de Villeneuve-lès-Bouloc (31).
Puis l’équipe est passée de 49 à 212 salariés,
le parc de 70 à 364 véhicules et le chiffre
d’affaires de 5,8 à 26,3 M€ (2013). Aux commandes : la P-dg Valérie Jimenez, son époux
François, directeur général, leur fils Kevin,
exploitant technique, le beau-frère Antoine,
responsable technique et la belle-sœur
Christel, responsable d’exploitation. Une affaire de famille en somme. La société toulousaine tire 80 % de ses revenus de l’activité
transport qui repose principalement sur la
messagerie (92% tractions et 6,5% navettes).
Elle travaille pour de grands noms comme
UPS et Suntrans depuis janvier dernier,
Chronopost (61 580 € de CA), LSO (20 087 €)
et M & M (4 372 €). Elle est aussi présente
dans le pulvérulent (1,5 % du CA) avec des citernes qui acheminent poudres, ciments et
autres céréales sur la France et l’Espagne.
Plus récemment, la famille Jimenez s’est lan-
À l’image de son entreprise, Valérie
Jimenez anticipe et va de l’avant.
La société s’est lancée dans le transport
de voitures depuis octobre dernier.
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Raison sociale: Jimenez FVA
Siège social : Villeneuve-lès-Bouloc (31)
Date de création : 1996
CA 2012 : 27 M€
Rés. d’exploitation : 689,47k€
Résultat net : 363,832 k€
Fonds propres : 1,14M€
Effectif : 212 salariés dont
192 conducteurs
l Parc : 173 moteurs et 191 non moteurs
l Logistique : 850 m2
PROACTIVITÉ POUR CREDO
À côté de ce cœur de métier « transport », le
tractionnaire tente la diversification. Dans
l’affrètement (0,38 M€ de CA) et la logistique, avec 850 m2 de surface d’entreposage.
Dernier investissement en date : l’agrandissement du parking poids lourd qui offre 30
places. L’entreprise familiale en loue d’ailleurs une partie pour le rentabiliser. Il faut
dire qu’elle n’a pas lésiné sur les équipements : contrôle d’accès par badge magnétique, système de vidéo surveillance, site
protégé par des grilles, éclairage approprié
et station de lavage à deux pas. « Anticiper,
toujours aller de l’avant », tel est le credo de
Jimenez FVA. Ce dynamisme lui a permis
de rebondir en 2012, après la liquidation de
l’un de ses plus gros clients, Sernam. « Nous
avons dû nous réorganiser afin d’optimiser
nos lignes et maîtriser nos coûts afin d’être le
plus rentable possible », explique la direction qui, malgré le contexte, a fait le pari
d’investir. Elle a fait l’acquisition de 30 tracteurs, 7 porteurs, 14 semi-remorques et 8
remorques. L’année suivante, dans l’optique de « rentabiliser les lignes et de rester
compétitif », 10 semi remorques et 1 porteur
sont venus étoffer la flotte. Pour augmenter
sa visibilité, une Peugeot 208 Racing aux
couleurs de Jimenez a participé à une
course automobile. L’image de l’entreprise
est essentielle pour le tractionnaire qui s’assure de la propreté de tous les matériels
avant leur départ. Celle de la profession
compte aussi. Il met un point d’honneur à
« briser l’image du transporteur pollueur
créant la peur du camion » et veut « montrer
au monde que le transport est utile, respectueux de l’environnement et des usagers ».
Jimenez FVA a signé plusieurs chartes en ce
sens entre 2001 et 2012.
Au plan RH, le transporteur toulousain
axe ses efforts dans trois domaines. D’abord
dans le recrutement, en mettant l’accent sur
l’emploi des jeunes et des seniors avec un
contrat de génération et 4 contrats de professionnalisation signés en deux ans. Vient
ensuite la formation avec deux collaborateurs formés à l’écoconduite et qui initieront
les 192 conducteurs à la démarche. Sur les
rémunérations enfin, l’employeur a choisi
d’augmenter les nets à payer au moment de
l’embauche pour fidéliser et éviter le turnover. Pour cette année 2014, les Transports
Jimenez prévoient de réaliser 28,1 M€ de CA
et, pourquoi pas, de remporter le titre de
Transporteur de l’année. u
S. N.-B.
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ÉVÉNEMENT
LE CALVEZ SA
Le spécialiste breton du
surgelé et du transport
de gaz consolide sa
croissance en misant
sur la diversité des
métiers et la formation
du personnel.
U
ne conviction chevillée au corps
pour défendre les
valeurs de l’entrepreneuriat en terre
finistérienne. À 57
ans, Jean-Jacques
Le Calvez est à la tête d’une PME
familiale créée en 1902. Spécialisée
sur 4 grands pôles (surgelés, transport de gaz et d’hydrocarbures,
transport avicole et logistique),
l’entreprise, implantée à Brest,
compte 780 personnes dont 550
conducteurs et une flotte de 430
moteurs dont plus de 300 équipés
en informatique embarqué. Pour
l’exercice 2012, l’entreprise a affiché un chiffre d’affaires consolidé
de 88 M€ dont 56 % pour le surgelé,
30 % pour les matières dangereuses (gaz et hydrocarbures) et 14 %
pour le transport avicole et la logis-
Jean-Jacques
Le Calvez.
tique. Les comptes clôturés le
31 décembre dernier révèlent un
volume d’affaires de 97,5M€ pour
l’exercice 2013.
PRIVILÉGIER LE SURGELÉ
L’entreprise a choisi d’abandonner les produits frais en 2003 pour
se spécialiser dans le surgelé sans
négliger les autres pôles. Depuis
2010, toutes les activités frigorifiques sont d’ailleurs regroupées
sous la marque Le Calvez Surgelés. Depuis lors, l’entreprise réalise
une croissance de l’ordre de 2 à
3 % par an, laquelle se décline
dans la politique d’investissement.
Après avoir consacré 11 M€ en
2013 à l’achat de 100 véhicules moteurs Euro 5 assorti d’investissements informatiques, la société injectera cette année 8 M€ dont 4 M€
pour le seul pôle surgelé. Cette
somme permettra de financer
l’agrandissement de la plate-forme
logistique de Rennes, sans compter l’amélioration des systèmes de
froid pour les autres plate-formes.
L’objectif est de consolider le transport et la logistique de l’ultra-frais
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Raison sociale : Le Calvez SA
Siège social : Brest (29)
Date de création : 1902
CA 2012 : 88M€
Résultat d’exploitation : 2,1M€
Résultat net : 435000€
Fonds propres : 8,1 M€
Effectif : 780 dont
550 conducteurs
l Flotte : 430 moteurs
l Logistique : 50 000 m2 +
100 000 m3 (froid négatif)
Plein gaz pour
le Breton du surgelé
L’entreprise a choisi d’abandonner
les produits frais en 2003 pour
se spécialiser dans le surgelé
sans négliger les autres pôles.
L’Officiel des Transporteurs − N° 2731 du 28 mars 2014
en proposant des entrepôts à
– 25 °C. Le dirigeant entend poursuivre la mise en place du réseau
national en surgelé tout en poursuivant la desserte des pays voisins. En matière de transport de
gaz (citernes et bouteilles), JeanJacques Le Calvez ambitionne
d’investir dans de nouvelles
agences dans l’Ouest. Un dossier
de croissance externe est d’ailleurs
à l’étude pour diversifier les services offerts. « Nous travaillons
beaucoup sur la sécurité et la formation de notre personnel notamment en matière d’éco-conduite »,
assure Jean-Jacques Le Calvez.
Outre un responsable de la qualité,
de l’hygiène et la sécurité, l’entreprise s’est adjoint les services
d’une personne dédiée au respect
des normes HACCP pour le surgelé. La primauté accordée au
capital humain est visible dans la
politique de recrutement. Par
exemple, l’entreprise a signé un
contrat de génération définissant
des engagements de 20 % d’embauche de jeunes en CDI, l’élaboration d’un planning d’intégration
et le maintien dans l’emploi des
seniors à hauteur de 25 % des effectifs. La phase d’intégration des
nouveaux conducteurs s’étend de
3 à 4 semaines avec des référents
avec embauche validée par les
moniteurs. Bon an mal an, l’entreprise consacre 4 % de la masse salariale aux dépenses de formation
et expérimente notamment des
séances de sophrologie avec les salariés sédentaires. Enfin, en matière de communication, outre la
refonte du site Internet en cours,
après l’édition de janvier 2013,
l’entreprise participera en 2015 au
Salon International de la Restauration, de l’Hôtellerie et de l’Alimentaire (SIRHA). Vice-président de
l’UNTF, Jean-Jacques Le Calvez assure avoir fait le bon choix d’abandonner la mixité frais-surgelés.
Reste que les normes sur les fluides
frigorigènes l’obligent à moderniser certains entrepôts dont il faut
changer les gaz. En dépit de la
hausse des coûts d’investissement,
de maintenance et d’électricité
que cela implique, le dirigeant
veille toutefois à pratiquer des prix
corrects. Tirer son épingle du jeu
grâce à la diversité des métiers,
c’est le credo d’un Finistérien qui
plaide surtout en faveur de la suppression de l’écotaxe. u
L. G.