dopage 1 novembre 2007

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dopage 1 novembre 2007
REVUE DE PRESSE DU 1er novembre 2007
LA BULGARE TEODORA KOLAROVA ECOPE D'UNE SUSPENSION DE DEUX ANS POUR DOPAGE
La Presse Canadienne - 25 oct 2007
L'athlète bulgare Teodora Kolarova, spécialiste du 800 mètres, a écopé jeudi d'une suspension de deux ans pour
dopage.
La Fédération bulgare d'athlétisme a précisé qu'elle avait été sanctionnée après avoir subi un contrôle positif à la
testostérone en juin. "Nous avons décidé de suspendre Kolarova pour deux ans, après ses tests qui ont montré
l'utilisation de testostérone", a expliqué le président de la fédération Dobri Karamarinov.
La fédération avait un peu plus tôt annoncé en octobre que les échantillons "A" et "B" d'un test subi hors compétition
à Sofia en juin par l'athlète s'étaient révélés positifs à la testostérone.
Kolarova avait fini sixième l'an dernier des championnats d'Europe d'athlétisme de Goteborg, en Suède.
Cette année, la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) a suspendu les Bulgares Vanya Stambolova (400m) et
Venelina Veneva (hauteur) pour dopage.
DOPAGE OU REGLEMENT DE COMPTE ?
L'express.mu - 25 oct 2007
Vainqueur de la dernière étape du Tour de Maurice, le jeune Etienne Germain aurait été testé positif à la
méthylprednisolone. Le coureur nie en bloc les accusations dévoilées par la presse mauricienne et dénonce une
machination des dirigeants de l’île soeur après le triplé historique de nos représentants lors des derniers Jeux des îles.
Dopage ou règlement de compte ?
C’est de la bouche du CTS Eric Dudoit que le jeune Etienne Germain a appris, mardi matin, qu’il aurait été contrôlé
positif lors du récent tour de l’île Maurice alors que la procédure officielle stipule bien que le coureur doit être informé
en premier lieu afin de préparer sa défense dans l’attente d’une décision finale.
Un CTS qui a lui-même pris connaissance de la mauvaise nouvelle par un fax laconique transmis par la fédération
mauricienne de cyclisme (FMC) alors que là aussi la procédure impose une confidentialité totale.
La nouvelle a, bien entendu, fait l’effet d’une bombe dans le milieu du cyclisme péi. Et rendu un peu plus difficile les
relations déjà tendues entre la FMC et le comité régional.
Tout commence en mars dernier, lorsque le jeune Etienne Germain (fils de l’illustre Jeannick et petit-fils du légendaire
Gabriel Chefiare) décide, sur proposition de son médecin traitant, de se faire extraire une dent de sagesse pour
résoudre un problème physique récurrent. Le coureur du VCSD s’exécute en toute confiance et prend rendez-vous
auprès du docteur Jean-Paul Goertz, spécialiste en chirurgie maxillo-faciale.
L’opération a lieu le 4 mai sous anesthésie locale. Dans la foulée, le spécialiste lui prescrit du Solupred pour calmer les
douleurs post-opératoires. Là encore, le coureur s’exécute en toute confiance. Sans se douter que le Solupred et la
méthylprednisolone, substance inscrite sur la liste des produits dopants, ne font qu’un. “C’est le même médicament
mais sous deux noms différents”, reconnaît un spécialiste de la place.
“Discrédit sur le vélo péi”
Retenu dans la sélection locale, Etienne Germain s’envole en septembre pour le Tour de Maurice, la conscience
tranquille. Dès leur arrivée dans l’île soeur, alors que la course n’est même pas commencée, les coureurs réunionnais,
sauf Etienne Germain, absent de l’hôtel à ce moment précis, sont curieusement soumis à un contrôle antidopage.
Vainqueur de la dernière étape, le licencié du VCSD n’échappe cependant pas à la règle. Un mois plus tard, la
sentence tombe. Il est déclaré positif à la méthylprednisolone. Une information dévoilée au CTS et non au coureur luimême comme le prévoit le règlement international.
“Il y a trop de zones d’ombre dans cette affaire, avoue d’emblée Michel Bénard, vice-président du VCSD. Tout
d’abord, la procédure habituelle a été complètement bafouée. Le coureur n’a été informé de rien alors que son nom
est déjà étalé sur la place publique. Je ne vais pas passer par quatre chemins, au VCSD on se pose la question de
savoir à qui profite le crime.”
“Comment se fait-il qu’une accusation aussi grave est dévoilée dans la presse mauricienne le jour même où la FMC
transmet les résultats de l’analyse par fax au CTS, poursuit-il. Il y a pour moi, une volonté délibérée de traîner
quelqu’un dans la boue et de jeter le discrédit sur le cyclisme réunionnais.” Sans vouloir ajouter de l’huile sur le feu et
par conséquent rendre un peu plus difficiles les relations déjà tendues entre la FMC et le comité régional, le viceprésident du VCSD fait le lien avec ce “qui s’est passé” aux Jeux des îles et un peu plus tard au Tour de la Réunion.
A Madagascar, après le triplé historique de nos représentants dans la course en ligne, Yannick Lincoln, patron
incontesté du peloton mauricien, avait porté de graves accusations sur un site internet français à l’encontre des
vainqueurs réunionnais. Dans la foulée, le comité régional s’était opposé à la participation du coureur mauricien au
Tour de la Réunion. Créant du même coup un incident diplomatique entre les deux îles soeurs.
Pour Michel Bénard, les deux affaires sont liées. Anthony Chefiare, technicien reconnu sur le plan local, n’en dit pas
moins. “On ne peut pas porter gratuitement des accusations aussi graves alors qu’il existe une procédure légale et
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officielle. En ce sens, on est obligé de s’interroger d’autant que le rapport d’analyse du laboratoire sud-africain
comporte plusieurs anomalies. Maintenant, comme j’ai eu l’occasion de le dire à Etienne (Germain), tant qu’il ne reçoit
pas un courrier officiel de la Fédération mauricienne, tout ce qu’on peut dire ou entendre ici et là n’ont aucune
valeur.”
Toujours est-il que le petit monde du vélo péi en prend un sacré coup sur la tête lorsqu’on le croyait à l’abri de ces
pratiques douteuses qui ont déjà terni l’image du cyclisme international.
“LES PROCEDURES N’ONT PAS ETE RESPECTEES”
L'express.mu - 25 oct 2007
Le président du comité régional de la Réunion, François Nativel, s’interroge sur ce qu’il qualifie de non-respect des
procédures : “Logiquement, le comité régional ne devrait pas être informé par fax. À l’heure où je vous parle, le
coureur n’a toujours pas été informé. Les procédures, du moins comme moi je les considère, n’ont pas été
respectées. Ça a été déballé sur la place publique.” Il avoue ne pas avoir eu contact avec le coureur depuis. Il avance
également qu’il va informer sa fédération. “D’habitude, si la fédération française est au courant, elle informe le
coureur très vite.”
Martial Natchoo, qui avait la responsabilité des contrôles anti-dopage durant le Tour, estime, lui, que : “Les
procédures ont été respectées. Le centre médico-sportif a informé la WADA, qui, par la suite, a la responsabilité de
communiquer ce résultat positif à la fédération française. Je souhaite de tout coeur qu’il n’y ait pas d’amalgame avec
l’affaire Yannick Lincoln – qui avait émis des doutes sur les coureurs réunionnais aux derniers JIOI, et celui du
contrôle positif d’Etienne Germain”, insiste Martial Natchoo.
GIBILISCO, SUSPENSION CONFIRMEE
L'Equipe.fr - 26 oct 2007
Le juge de dernière instance du Comité olympique italien a confirmé la suspension de deux ans de Giuseppe Gibilisco.
Le perchiste avait été acquitté le mois dernier par la commission d'appel de la Fédération italienne, mais le procureur
antidopage du Coni avait alors demandé un recours.
En raison de sa «connaissance et fréquentation» du médecin italien Carlo Santuccione impliqué dans l'affaire de
dopage «Oil for drug», ainsi que pour «usage ou tentative d'usage d'une substance ou méthode interdite», Gibilisco
devrait donc manquer les J.O. de Pékin. À moins que le recours effectué par le médaillé de bronze en 2004 auprès du
Tribunal arbitral du sport (TAS) ne lui donne gain de cause.
CRIMINALISER LE DOPAGE?
Cyberpresse - 27 oct 2007
Au Canada, les infractions reliées au dopage sportif aboutissent rarement sur le bureau du procureur général. Les
athlètes dopés ne sont, en définitive, que mis sur la touche. Quant aux médecins, entraîneurs et thérapeutes qui ont
incité au dopage, ils sont, au pire, radiés de leur ordre professionnel mais n'encourent aucune sanction pénale.
Avec le scandale Ben Johnson et la commission d'enquête Dubin, au début des années 90, le Canada était devenu un
chef de file dans la lutte anti-dopage. Les révélations sur l'ampleur du phénomène dans le milieu sportif canadien
avaient poussé les autorités à se doter de politiques anti-dopage, et à signer des traités et des conventions
internationales. Mais, presque 20 ans plus tard, le Canada s'est essoufflé et semble ignorer les nouveaux défis reliés
au dopage dans le sport: bien que notre pays soit respecté dans sa lutte contre le dopage des athlètes, il ne s'est pas
donné de moyens dissuasifs efficaces pour contrer le dopage sportif dans leur entourage.
Les deux dernières années ont été fertiles quant au nombre d'athlètes étrangers reconnus coupables de dopage ou
qui sont passés aux aveux. On reconnaît maintenant l'influence souvent déterminante de l'entourage des athlètes.
Mais encore aujourd'hui, les conséquences sont davantage humaines que judiciaires: outre le fait d'être déchus de
leurs titres de champions et suspendus par leur fédération sportive, les athlètes dopés ne sont, en définitive, que mis
sur la touche. Quant aux médecins, entraîneurs et thérapeutes qui ont incité au dopage, ils sont, au pire, radiés de
leur ordre professionnel mais n'encourent aucune sanction pénale.
Législations musclées
Certains pays ont adopté des législations musclées qui visent non seulement les sportifs dopés, mais aussi leur
entourage. Après plusieurs années de retard à endosser les principes anti-dopage internationaux, l'Assemblée
nationale française a finalement adopté l'Ordonnance du 23 mai 2006. Désormais en France, le fait de «prescrire,
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céder, offrir, administrer» des produits dopants à un sportif, ou «de faciliter leur utilisation ou d'inciter, de quelque
manière que ce soit, ce sportif à leur usage» est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende.
Les peines prévues sont portées à sept ans de prison et 150 000 euros d'amendes lorsqu'il s'agit d'un athlète mineur.
La loi va encore plus loin et prévoit l'interdiction, pour la personne reconnue coupable, d'exercer une fonction
publique. En Italie et en Espagne, là aussi des entraîneurs font de la prison pour «incitation» et «aide à l'usage». Des
pharmaciens et des médecins sont mis en examen. Dans un nombre croissant de pays, des cyclistes, footballeurs et
autres icônes sportives sont déférés devant le tribunal correctionnel pour consommation et revente de produits
dopants.
L'élément-clé des législations les plus récentes est le fait qu'elles s'adressent à l'entourage de l'athlète. Elles ne visent
pas que l'athlète, qui peut facilement être remplacé. En fait, la France exclut spécifiquement l'athlète de sanctions
pénales, justement pour lui permettre de passer aux aveux plus facilement.
En criminalisant le comportement des «contributeurs» au dopage des athlètes, ces mesures visent à dissuader
d'autres professionnels de s'y aventurer puisqu'ils risquent maintenant la prison et de fortes amendes. Actuellement,
les lois canadiennes n'ont aucune portée envers un entraîneur qui ne manipule pas directement les substances illicites
- il s'en tire donc avec une humiliation publique, sans plus.
La santé des jeunes
Ce n'est pas un hasard si les nouvelles mesures antidopage françaises, par exemple, s'appliquent au chapitre sur la
santé des athlètes de la partie législative du Code du sport. De plus en plus, les gouvernements reconnaissent jusqu'à
quel point le dopage constitue un problème de santé publique. Le fléau a en effet pris une telle ampleur et est à ce
point organisé et sophistiqué, que si rien n'est fait pour le stopper, c'est la santé de toute une génération de jeunes
athlètes qui est à risque. Nos enfants croiront qu'il faut absolument se droguer pour arriver aux plus hauts sommets.
Pour chaque champion qui se dope, il y a une centaine de jeunes qui rêvent de prendre sa place. Nombreux sont
ceux qui entreront dans le cycle infernal du dopage et qui subiront des séquelles permanentes au foie, aux reins ou
au coeur, s'ils n'y laissent pas leur vie.
Criminaliser le dopage au Canada? C'est maintenant le moment de nous poser sérieusement la question. La
mécanique reste à échafauder mais nous disposons de toutes les institutions pour le faire, entre autres le laboratoire
de contrôle antidopage de l'INRS-Institut Armand-Frappier à Montréal, le laboratoire canadien accrédité par l'Agence
mondiale anti-dopage (AMA), et le Centre canadien pour l'éthique dans le sport (CCES), chargé de l'application du
programme antidopage au Canada.
Il ne manque que la volonté politique. Il ne s'agit pas ici de chasse aux sorcières, mais bien de dissuasion. Nous
devons pénaliser le dopage à la hauteur de notre réprobation collective. Le sport suscite des valeurs de fair-play,
d'équité et de santé dans la société. Inversement, notre société doit tout faire pour protéger ces valeurs afin de
redonner au sport tous les bienfaits qu'il lui apporte. Nous devons nous donner les moyens d'enrayer ce fléau.
En se dotant de moyens de dissuasion responsables et efficaces, figurant dans une loi fédérale contre le dopage
sportif, le Canada reprendra la place de leader qu'il a gagnée dans les années 90. Et il contribuera à redonner au
sport ses lettres de noblesse, plutôt que de le laisser s'enfoncer dans une spirale qui n'aboutira qu'à un spectacle vide
de sens et d'admiration.
L'auteur est expert en droit du sport. Il est arbitre au Tribunal arbitral du sport, au Centre de règlement des
différends sportifs du Canada et à la United States Anti-Doping Agency. Récemment, il a présidé le tribunal
d'arbitrage qui a reconnu le cycliste Floyd Landis coupable de dopage.
«JE GARDE MON SPORT EN SANTE»
Journal de Chambly - 30 oct 2007
«Je garde mon sport en santé». Voilà le message que la Gendarmerie royale du Canada (GRC) au Québec et ses
partenaires souhaitent passer aux joueurs de hockey à l’occasion de la campagne de sensibilisation aux drogues et au
dopage qui sera lancée en novembre.
Le Service de sensibilisation aux drogues et au crime organisé de la GRC au Québec poursuit son action préventive
auprès des jeunes à titre de coordonnateur du programme de prévention sur les drogues et le dopage de la Ligue de
développement du hockey midget AAA pour une huitième année consécutive.
La GRC au Québec (division C) regroupe 14 détachements où gravitent des policiers responsables de l’application des
lois fédérales. Plusieurs d’entre eux s’engagent également dans des actions préventives dans leur communauté. La
jeunesse est l’une des priorités de la GRC. Grâce à différents programmes de prévention, la GRC aide les jeunes à se
soucier de leur santé et à faire des choix réfléchis.
Pour Natacha Llorens, criminologue au Service de sensibilisation aux drogues et au crime organisé et responsable du
programme de prévention sur les drogues et le dopage de la Ligue de développement du hockey midget AAA, il est
clair que les jeunes n’ont rien à gagner à consommer des substances ou des médicaments pour améliorer leurs
performances. «Les jeunes doivent être conscients que la consommation de telles substances n’est pas inoffensive,
même s’il s’agit d’un produit légal comme une boisson énergétique. Carburer aux stimulants a des répercussions sur
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la santé», prévient-elle.
Ce programme vise à transmettre un message bien précis aux joueurs, aux entraîneurs et à leur entourage : «Nous
avons tous comme responsabilité d’aider les jeunes à atteindre leur plein potentiel dans des conditions favorisant
l’adoption d’un mode de vie sain.»
En plus de véhiculer ses messages lors d’activités préventives, la GRC met des outils à la disposition des jeunes et les
dirige vers des ressources adéquates et professionnelles telles que des nutritionnistes et psychologues. Les jeunes et
les parents sont aussi invités à consulter la page Web du Service de sensibilisation aux drogues et au crime organisé
disponible sur le site Internet de la GRC.
Les équipes de la Ligue de développement du hockey midget AAA au Québec sont parrainées par des policiers qui
proviennent non seulement de la GRC, mais aussi d’autres corps de police, notamment des services de police
municipaux de Rivière-du-Loup, Lévis, Trois-Rivières, Joliette et Châteauguay. Ces policiers s’engagent
majoritairement sur une base volontaire et bénévole à soutenir les jeunes hockeyeurs durant toute la saison.
KENTERIS ET THANOU BLANCHIS DE TOUT LIEN AVEC BALCO (AVOCATS)
TSR.ch - 30 oct 2007
La justice grecque n'a rien trouvé qui puisse impliquer les athlètes grecs Kostas Kenteris et Ekaterini Thanou dans
l'affaire du laboratoire californien Balco, dont les responsables ont été reconnus coupables d'avoir fourni des produits
dopants, ont annoncé mardi leurs avocats.
Le parquet grec avait ouvert une enquête sur des soupçons de vente, par le laboratoire américain, de produits
dopants à Christos Tzekos, l'entraîneur des deux athlètes qui avaient été exclus des jeux Olympiques d'Athènes en
2004 pour s'être soustraits à des contrôles antidopage.
Mais les documents envoyés par la justice américaine, notamment des échanges de courriels évoquant un stéroïde
anabolisant, n'ont pas suffit à fonder des poursuites pénales, a affirmé au cours d'une conférence de presse l'un de
leurs avocats, Nikos Kollias.
La liste des sportifs reconnus coupables ou ayant avoué avoir eu recours aux produits de Balco comporte une
trentaine de noms, dont l'athlète américaine triple championne olympique en 2000, Marion Jones.
En octobre 2006, le fondateur de Balco, Victor Conte, a été condamné à quatre mois de prison et quatre ans de
résidence surveillée, tandis que le vice-président du laboratoire, James Valente, a été condamné à une mise à
l'épreuve.
Kostas Kenteris et Ekaterini Thanou, âgés respectivement de 34 et 32 ans, sont toujours sous le coup d'une
procédure en Grèce pour avoir inventé un accident de moto afin de justifier leur absence à un contrôle à la veille de
l'ouverture des Jeux.
Au terme d'une longue procédure, ils avaient finalement admis s'être soustraits à trois contrôles inopinés durant toute
l'année 2004, ce qui leur avait valu une suspension de deux ans par la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF).
Médaillée d'argent du 100 m lors des jeux Olympiques de Sydney, Ekaterini Thanou a repris la compétition en février
dernier.
Médaillé d'or du 200 m au JO de Syndey, Kostas Kenteris n'est lui jamais revenu à la compétition.
LE DOSSIER PUERTO DOIT ALLER A SON TERME (GOUVERNEMENT ESPAGNOL)
TSR.ch - 30.10.2007
Le dossier "Puerto" de dopage dans le cyclisme doit aller à son terme, a réaffirmé mardi le secrétaire d'état espagnol
aux sports Jaime Lissavetzky, en rappelant sa volonté de lutter contre toutes les formes de dopages.
Un juge espagnol a rendu en mars dernier un non-lieu sur le dossier Puerto ouvert par la police espagnole en mai
2006 et impliquant dans cette affaire de dopage une soixantaine de "cyclistes-clients" du docteur Emiliano Fuentes.
Le parquet a fait appel de cette décision et la cour d'appel ne s'est pas encore prononcée.
"Je désire que ce processus (judiciaire) aille jusqu'au bout", a déclaré M. Lissavetzky lors d'un petit déjeuner de
presse, soulignant que le dopage était un "problème global" contre lequel il fallait lutter.
Le dossier Puerto contient notamment le nom du cycliste espagnol Alejandro Valverde, pourtant autorisé par la
Fédération espagnole de cyclisme et la justice sportive à disputer les récents Mondiaux de cyclisme.
M. Lissavetzky a par ailleurs émis des réserves sur le "passeport biologique" qui devrait être appliqué à tous les
coureurs du Tour de France 2008, estimant que les "droits fondamentaux" des coureurs devaient être "respectés".
Il faut "connaître à fond" ce que sera ce passeport, ce qui n'est pas encore le cas actuellement, a-t-il précisé.
L'application du passeport biologique en 2008 a été annoncée lors du récent sommet sur le dopage dans le cyclisme à
Paris.
Le Conseil Supérieur des Sports a annoncé lundi le lancement en Espagne d'une "carte de santé", destinée à assurer
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le suivi médical de quelque 2.500 sportifs espagnols de haut niveau.
LE VOLTIGEUR DES PADRES MIKE CAMERON EST SUSPENDU 25 MATCHS POUR DOPAGE
La Presse Canadienne - 31 oct 2007
Le voltigeur Mike Cameron, lauréat d'un Gant doré chez les Padres de San Diego, sera suspendu pour les 25 premiers
matchs de la saison 2008 après avoir échoué à un deuxième test antidopage démontrant qu'il avait consommé un
stimulant interdit.
Cameron, qui prévoit devenir joueur autonome, a dit croire qu'il a consommé des suppléments alimentaires
contaminés.
"La principale chose que je voulais qui soit bien expliquée, c'est qu'il ne s'agit pas de stéroïdes, a déclaré Cameron à
AM 1090, la station de radio officielle des Padres. Je n'ai jamais pris ce genre de choses de ma vie auparavant. Ce
serait 50 matchs de suspension et ça m'affecterait beaucoup plus."
L'agent de Cameron a émis un communiqué au nom de son client, dans lequel le joueur déclare que des médecins de
l'association des joueurs l'ont aidé à préciser ce qui aurait provoqué le test positif.
"Après toutes les analyses et les tests, je peux seulement conclure qu'un supplément alimentaire que je prenais était
contaminé, a-t-il dit. Malheureusement, je n'ai plus le supplément en question et celui-ci ne peut donc être testé.
Puisque je n'ai pas le supplément en mains, les règles sont claires et je dois accepter la suspension."
Les joueurs qui subissent un premier test positif doivent suivre un programme à leur intention. Une suspension n'est
imposée qu'à la suite d'un deuxième résultat positif.
"Mike a été un membre apprécié des Padres ces deux dernières saisons, qui a obtenu le respect à cause de sa
contribution sur le terrain, son statut dans le vestiaire et son implication au sein de la communauté de San Siego, a
déclaré le président et chef de l'exploitation des Padres Sandy Alderson dans un communiqué. C'est pourquoi les
Padres sont si déçus que Mike ait échoué à un test pour un stimulant interdit par la politique antidopage du baseball
majeur. Néanmoins, les Padres soutiennent ardemment cette politique et espèrent que la suspension de Mike servira
d'avertissement, à l'effet que les substances visant à améliorer la performance n'ont pas leur place dans le monde du
sport professionnel."
Cameron a connu une moins bonne campagne en 2007, sa deuxième avec les Padres. Il a présenté une moyenne au
bâton de ,242 avec 21 circuits. Il a été retiré 160 fois sur des prises.
Le seul autre joueur ayant écopé jusqu'ici une suspension pour avoir échoué à un test antidopage pour des stimulants
selon les normes du baseball majeur est Neifi Perez.
Le joueur de champ intérieur des Tigers de Detroit s'est vu imposer une suspension de 25 matchs, le 6 juillet, à la
suite d'un deuxième résultat positif, puis une suspension de 80 matchs, le 3 août, suivant un troisième résultat positif.
DOPAGE: DES MEDECINS ALLEMANDS SONT VISES PAR DES PERQUISITIONS
La Presse Canadienne - 31 oct 2007
La police allemande a fouillé mercredi les domiciles et bureaux de deux médecins de la clinique universitaire de
Fribourg soupçonnés d'avoir fourni des produits dopants à des coureurs cyclistes.
Le parquet de Fribourg a annoncé avoir ordonné les perquisitions dans le cadre d'une enquête sur les médecins
Andreas Schmid et Lothar Heinrich, tous deux spécialistes en médecine du sport, a déclaré un porte-parole, Wolfgang
Maier.
Au mois de mai, Schmid et Heinrich ont confessé avoir travaillé avec quelques-uns des meilleurs cyclistes allemands.
Ils sont accusés d'avoir enfreint la législation sur les modes de prescription de médicaments.
TENNIS: L'ATP VEUT SUSPENDRE A VIE LES JOUEURS IMPLIQUES DANS LES AFFAIRES DE MATCHES TRUQUES
La Tribune.fr - 1 nov 2007
Le président de l'ATP Etienne de Villiers veut suspendre à vie les joueurs impliqués dans des affaires de paris truqués
sur les matches.
De Villiers a déclaré jeudi au cours d'une conférence de presse à Londres que le tennis était sérieusement menacé par
les matches truqués et les réseaux de parieurs. Certains joueurs ont raconté avoir été approchés pour laisser filer des
rencontres contre de l'argent.
"Cela ne fait aucun doute, c'est une menace et nous la prenons très, très au sérieux. Plus on en fera, mieux ce sera",
a dit le président de l'ATP.
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De Villiers a ajouté que les joueurs convaincus de dopage pouvaient faire leur retour sur le circuit après avoir purgé
leur suspension. En revanche, quiconque sera pris en train de perdre délibérément un match sera suspendu à vie.
"Je voudrais faire une distinction avec le dopage", a dit de Villiers. "Quand il s'agit de matches truqués, nous sommes
catégoriques. Il n'y a pas d'excuse pour ça. En ce qui nous concerne, s'ils (NDLR: les joueurs) sont impliqués dans
des affaires de match truqués, ils seront mis dehors."
L'ATP a ouvert une enquête concernant un match de Nikolay Davydenko au mois d'août en Pologne. Le Russe avait
abandonné à cause d'une blessure au pied contre le 87e mondial Martin Vassallo Arguello après avoir gagné le
premier set 6-1.
La semaine dernière à Saint-Petersbourg, Davydenko a reçu une amende de 2.000 dollars de l'ATP pour avoir
"manqué de combativité" lors de son match perdu 1-6, 7-5, 6-1 face à Marian Cilic.
MARTINA HINGIS RECONNAIT UN CONTROLE POSITIF A LA COCAÏNE A WIMBLEDON ET ARRETE LE TENNIS
PROFESSIONNEL
Le Monde - 1 nov 2007
« Je suis soupçonnée de m'être dopée à la cocaïne lors du tournoi de Wimbledon. Ce soupçon est si terrible que je
me suis décidée à ce 'coming out'", a annoncé, jeudi 1er novembre à Zurich, la joueuse de tennis suisse, Martina
Hingis, avant d'ajouter :"Je sais que je ne me suis pas dopée et que je suis innocente. J'aurais une peur panique de
prendre des drogues."
A 27 ans, l'ancienne numéro un mondial a cependant fait le choix d'arrêter sa carrière."J'ai décidé, à cause de ces
raisons [des soupçons de dopage], de problèmes de santé avec ma hanche et de mon âge, d'arrêter le tennis", a-telle expliqué.
"LES AUTORITÉS DEVRONT ADMETTRE QU'ELLES SE SONT TROMPÉES"
Pour autant, elle ne compte pas quitter le monde du tennis sans se battre pour faire reconnaître son innoncence. Elle
a expliqué avoir refait un test de sa propre initiative, qui s'est révélé négatif. "Mais un nouveau test [officiel] a donné
le résultat contraire, il a été positif", a-t-elle poursuivi. Selon la championne de tennis, ses avocats ont cependant
relevé plusieurs irrégularités dans la procédure de test antidopage. "Les autorités devront admettre qu'elles se sont
trompées", a ajouté Martina Hingis, selon laquelle les autorités sont "incapables de prouver que l'urine [qui a été
testée positive à la cocaïne] provient de moi".
C'est la deuxième fois qu'Hingis, 27 ans, se retire du circuit professionnel. Elle avait déjà annoncé son retrait en 2003
suite à des blessures, avant de retourner au plus haut niveau en 2006.
DICK POUND CRITIQUE LE TOUR DE FRANCE
TSR.ch - 1 nov 2007
Dick Pound, le patron de l'Agence mondiale antidopage (AMA), a durement critiqué le Tour de France cycliste, qu'il
compare à "un gouffre" après une troisième édition consécutive marquée par des scandales de dopage, au cours
d'une conférence jeudi.
Sans savoir exactement à qui s'adressaient ses reproches, M. Pound a attaqué la Grande Boucle.
"Ils ont laissé la situation devenir hors de contrôle. Pour la troisième année consécutive, le Tour de France a été un
désastre, et enfin ils se réveillent. Les chaînes de télévision ne couvrent plus (ndlr: la compétition) et les sponsors
s'en vont par dizaine. Et soudain, cela ressemble à un gouffre", a affirmé Dick Pound.
Ce dernier a également critiqué les dirigeants du cyclisme mondial pour leur immobilisme et les accuse d'avoir
contribué aux problèmes que connaît aujourd'hui leur sport: "Les dirigeants du cyclisme ont laissé faire les choses, ils
ont fermé les yeux et maintenant ils en payent le prix".
"Ils auraient dû dire dès le début: C'est notre problème, nous ne voulons pas de ces produits et nous voulons être
sûrs que ça n'arrive pas dans notre sport. Au lieu de ça, ils ont laissé les choses s'envenimer et ils ont dit: Nous les
avons laissés se glisser dans notre sport, ils sont maintenant ancrés et s'en débarrasser est beaucoup plus difficile
que de les avoir empêchés de venir en premier lieu".
LA WTA PAS AU COURANT D'UN CONTROLE POSITIF POUR MARTINA HINGIS
TSR.ch - 1 nov 2007
La WTA, qui gère le circuit féminin de tennis, a indiqué jeudi ne pas avoir "reçu d'informations" concernant un
éventuel contrôle antidopage de la Suissesse Martina Hingis, qui a annoncé sa retraite.
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Antenne Médicale de Prévention du Dopage ♦ Centre Pierre Dumas
Laboratoire de Pharmacologie Clinique ♦ Faculté de Médecine
37, Allées Jules-Guesde ♦ 31000 TOULOUSE
Tel : 05 61 77 79 83 ♦ Fax : 05 61 77 79 84 ♦ E-mail : [email protected]
REVUE DE PRESSE DU 1er novembre 2007
"La WTA n'a reçu aucune information officielle au sujet d'un résultat positif d'un contrôle antidopage auquel a fait
référence Martina Hingis dans sa conférence de presse aujourd'hui (jeudi)", a indiqué dans un communiqué Larry
Scott, qui dirige la WTA.
L'ancienne N.1 mondiale a annoncé avoir été contrôlée positive à la cocaïne à Wimbledon et annoncé qu'elle mettait
un terme à sa carrière. La joueuse, qui nie avoir consommé de la cocaïne, a demandé une nouvelle analyse.
La WTA précise qu'elle ne fera aucun commentaire supplémentaire.
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